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Droite, gauche, centre, kézako ?

Droite, gauche, centre, extrême-droite, extrême-gauche, extrême centre, centre-droit, centre-gauche, gauche de la gauche, droite de la droite, centre de la gauche de la droite de la droite, gauche du centre de la gauche de la droite...

Comment s’y retrouver ?

Il y a trois méthodes pour qualifier l’axe droite-gauche en politique
  • Première méthode : par association d’une orientation idéologique

    C’est la méthode qui consiste, par exemple, à dire que, dans l’équilibre travail/capital, la gauche est ce qui favorise le travail, la droite ce qui favorise le capital. Ou encore celle qui associe la relation droite/gauche à la dichotomie (que je trouve idiote, mais passons) entre holisme et individualisme : la gauche serait holiste, la droite individualiste. Ou encore celle qui consiste à dire que la gauche croit à l’amélioration de la nature humaine tandis que la droite est fataliste (cette qualification fort sotte fut mentionnée par un de mes professeurs !). Ou encore...

    Ces qualifications sont très souvent utilisées par les personnalités politiques, qui usent et abusent d’expressions telles que « les valeurs de la gauche » (Ségolène Royal), « la droite décomplexée » (Nicolas Sarkozy), « l’autre gauche » (Jean-Luc Mélenchon), « la vraie droite » (Jean-Marie Lepen), etc.

  • Deuxième méthode : par observation de la position tactique et géographique

    C’est la méthode qui consiste à considérer les positionnements stratégiques dans un moment donné. Ainsi, M. de Boissieu, sur ses sites (toujours excellents, je ne le répèterais jamais assez), se base notamment sur la place au parlement et sur l’attitude des mouvements par rapport à ceux qui sont représentés au parlement, indépendamment des idées colportées : aujourd’hui, le 18 mars 2010, est à gauche qui gravite entre la variable LO-PS, au centre le MoDem, à droite ce qui est compris dans la variable Gauche Moderne-FN. En affinant le modèle, on détermine une extrême-gauche, une extrême-droite, un centre-gauche, un centre-droit. En le couplant avec la première méthode avec pour critère un double indicateur économique/sociétal (un plan à deux axes : « sociétalement libéral/sociétalement autoritaire » et « économiquement libéral/économiquement autoritaire »), on obtient un prisme assez objectif et qui traduit bien les réalités politiques actuelles.

    Mais on peut prendre pour critère de jugement le sinistrisme, par exemple, qui consiste à voir apparaître sur la gauche un mouvement qui, par effet de levier, déporte tout le reste du territoire politique vers la droite, critère bien moins pertinent à l’heure actuelle (et depuis la fin des années 1920).

  • Troisième méthode  : par appréciation du positionnement des idéologies

    C’est la méthode qui consiste à observer quelle place une orientation idéologique occupe dans un ordre politique à un endroit et un temps donné, cette place étant déterminable suivant un présupposé. Par exemple, on peut considérer que se placent à droite tous les courants dont l’idéologie consiste à la préservation de l’ordre présent, tandis qu’iraient à gauche les courants du « mouvement ». On peut aussi reprendre la dichotomie anciens/modernes de Benjamin Constant (toute aussi sotte que la dichotomie holisme/individualisme... d’ailleurs, cette dernière résulte des théories de Benjamin Constant, comme quoi il n’y a pas de hasard !) et ainsi considérer que la droite est « ancienne » et la gauche « moderne ».

    On peut aussi, comme je le fais moi-même, introduire un troisième larron dans la partie : le centre, et classifier la géographie politique en « progressistes » (la gauche), « conservateurs » (le centre) et « réactionnaires » (la droite). Il est ici bien entendu que les mots « progressiste », « conservateur » et « réactionnaire » ne sont nullement connotés, que ce soit péjorativement ou laudativement, ni non plus qu’ils se rapportent à une idéologie quelconque*.

Alors, bien évidemment, on ne peut guère se cantonner à une seule méthode pour faire de l’analyse politique. Tout dépend en fait de ce à quoi est destinée ladite analyse.

Pour un journaliste politique, étant donné que son rôle consiste entre autres à expliquer le paysage politique à l’aune du visage qu’il revêt dans les assemblées, la deuxième méthode est absolument essentielle. Mais elle ne suffit pas. Si le journaliste est un bon analyste des idées, il peut y superposer une grille de lecture purement idéologique et hors du cadre du positionnement sur l’axe droite-gauche, mais cela oblige soit à faire beaucoup de pédagogie soit à ce que ses lecteurs en sachent long, déjà, sur les idéologies. S’il n’est pas un bon analyste des idées ou – plus surement – s’il ne peut se permettre de faire des articles de 20 pages pour expliquer dans les détails les relations entre idées et positions, il adoptera volontiers une grille de lecture supplémentaire directement tirée de la première méthode (comme je le disais pour M. de Boissieu, en ajoutant à la lecture tactique un double axe économique/sociétal), ce qui permet tout à la fois de faire de l’analyse et de ne pas perdre le lecteur dans des considérations épistémologiques et philosophiques.

Pour un représentant de parti politique, tout dépend de la situation : en campagne électorale, et à condition que son parti soit formellement reconnu comme appartenant à un « camp », il a tout intérêt à adopter la première méthode, pour associer étroitement un certain corpus idéologique à son parti sans qu’il soit obligé de tout le temps préciser son positionnement (d’où l’abandon, après la mort de Charles de Gaulle, d’un positionnement a-partisan par les gaullistes, désormais divisés entre gaullistes de gauche et gaullistes de droite, division d’appareil mais pas d’idées). En revanche, en période « calme », sans élections, un représentant d’un parti présent à l’assemblée prendra soin d’évacuer (hors débats houleux, bien sur) tout contenu idéologique au positionnement de son parti. D’une manière plus générale, dès qu’on est dans une situation dépassionnée, l’option est la seconde méthode ; la première méthode est à préconiser dans une situation passionnée.

Pour un analyste politique ou un historien, la troisième méthode présente un avantage certain, mais il n’est pas possible d’ignorer la place qu’occupe un mouvement sur l’axe droite-gauche dans le cadre des institutions. Un historiographe politique pourra à la limite s’intéresser à l’épistémologie usée à telle ou telle époque et donc exposer à quoi on associait « droite », « gauche », « centre » et autres positionnements, en termes d’idées, c’est-à-dire suivant la première méthode.

Pour résumer :

  • la première méthode de classement est celle de l’émotion et du temps court, de l’analyse à chaud ou à court terme, réservée prioritairement aux acteurs et aux commentateurs de la politique

  • la deuxième méthode est la méthode « charnière » indispensable à toute analyse politique (sur quelque temps que ce soit) qui veut se baser sur du concret

  • la troisième méthode est celle du temps long, de l’analyse sur la durée, réservée prioritairement aux observateurs et aux analystes politiques

 
PS : il s’agit d’une reprise d’une note de mon blog, disponible à cette adresse : http://elucubrations.de.brath-z.over-blog.com/article-droite-gauche-centre-kezako-46927134.html
 

*Ainsi, dans ma conception, aussi bien les partisans de l’idéologie du progrès humain (dits également « progressistes » ou « catholiques progressistes » ou « gallicans progressistes »), du conservatisme (dits également « conservateurs » ou « conservatistes ») et de la réaction (dits aussi « réactionnaires ») sont tous à classer aujourd’hui à droite, car « réactionnaires » au sens du positionnement idéologique, c’est-à-dire que leur fondamentaux politiques reposent sur les principes d’un ordre ayant déjà existé auparavant.


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23 réactions à cet article    


  • sleeping-zombie 19 mars 2010 13:17

    Elle est bien ta 3eme méthode :
    Si je fonde un parti sur l’extermination de tous les musulmans, c’est nouveau, novateur, c’est pas l’ordre actuel, c’est du mouvement... mon parti sera de gauche.
    Par contre, si je fonde un parti sur l’extermination de tous les juifs, c’est pas nouveau, mais c’est pas vraiment l’ordre actuel non plus... c’est un mouvement aussi ? le parti sera de gauche aussi ? A moins qu’on considère qu’il s’agisse d’un rétro-pédalage historique, donc assimilé à un reflexe conservateur, donc de droite...


    • Brath-z Brath-z 20 mars 2010 23:33

      Un petit problème de logique, cependant : l’extermination d’une population ne constitue en rien un projet politique.

      Navré.


    • sleeping-zombie 19 mars 2010 14:18

      tous les politiques véreux
      ah mais non très cher, là tu te places dans le contexte de la 2eme méthode : l’observation du positionnement tactique. Je faisais référence à la 3eme..


    • Traroth Traroth 19 mars 2010 16:18

      Pourquoi est-ce que j’ai l’impression que tout cet article ne sert qu’à nous démontrer que le PS est de gauche ?


      • Brath-z Brath-z 20 mars 2010 23:37

        Parce que vous vous faites des idées, mon cher.

        Selon moi, adepte de la troisième méthode avec pour critère la distribution progressiste-conservateur-réactionnaire, le PS est au centre, avec le MoDem, l’UMP et leurs satellites respectifs.

        En revanche, si on utilise la deuxième méthode avec pour critère le positionnement parlementaire et les stratégies d’alliance, alors le PS est à gauche, le MoDem est au centre mais a raté son rattachement à la gauche en faisant moins que le Front de Gauche, tandis que l’UMP est à droite.

        Avec la première méthode, les positionnements sont multiples et variés, et on peut retrouver le PS côtes-à-côtes avec les soviétiques, les tatcheriens, les nazis, etc.


      • docdory docdory 19 mars 2010 16:49

        @ Brath Z


        Les notions de droite et de gauche ont été pulvérisées lors du référendum sur le TCE . En effet, la gauche soutenait massivement une « constitution » dont le but évident était d’interdire ultérieurement toute politique de gauche et d’instaurer un grand reich ultra-libéral et anti-démocratique totalement inamovible.
        La « gauche » a cru bien faire en votant ce traité , en croyant naïvement qu’il y avait une similitude entre les valeurs du supranationalisme européen et celles de l’internationale socialiste.
        Evidemment, tel n’est pas le cas, et la gauche, non contente d’avoir marqué un but contre son camp, a persévéré dans l’erreur et gravement insulté tous ses électeurs en adoptant le traité de Lisbonne par voix parlementaire , alors qu’il n’était qu’une copie quasi conforme du TCE .
        Actuellement , le seul parti de gauche qui reste est justement le parti de gauche de Mélenchon, le reste de la « gauche » ( PS + Europe écologie ) n’est plus du tout à gauche depuis 2005.
        Quelqu’un comme Dupont-Aignan, qui est censé être « de droite » , est en fait bien plus « à gauche » que Martine Aubry et Cecile Duflot réunies !
        Deuxième erreur fondamentale de la gauche : l’abandon de la laïcité, particulièrement flagrante à Paris . En effet, Delanoë n’a rien trouvé de mieux à faire que de financer en toute illégalité, pour la somme astronomique de 28 millions d’euros , un « institut des cultures de l’islam » . Ce même Delanoë est incapable de faire son travail de maintien de l’ordre et continue à laisser les prières musulmanes bloquer tous les vendredi tout un quartier de Paris, au grand désespoir des habitants de ces rues. Qu’attend-il pour faire intervenir la force publique, alors qu’il a le pouvoir de police en ce qui concerne la circulation dans sa ville ?
        Si le front national est pour l’application de la laïcité, sauf en ce qui concerne l’église catholique, la gauche est pour l’application de la laïcité , sauf en ce qui concerne l’islam !

        • Brath-z Brath-z 21 mars 2010 00:20

          C’est assez drôle, vous dites que la « gauche » et la « droite », cela ne veut plus rien dire, mais vous dites que le TCE aurait empêché toute politique « de gauche » d’être accomplie...

          En fait, ce que vous voulez dire, c’est que la gauche « tactique » est incompatible avec la gauche « idéologique », c’est-à-dire que pour vous, la gauche est associée à des valeurs - vous utilisez donc la première méthode -, lesquelles sont incompatibles avec l’option choisie du principal parti de la gauche tactique - c’est-à-dire la gauche selon la deuxième méthode -, ce qui ne fait que confirmer l’existence de plusieurs manières d’appréhender la distribution droite/gauche !


        • Brath-z Brath-z 20 mars 2010 23:45

          Ho mais là est toute la différence entre « conservateur » et « immobiliste ». Les conservateurs ne sont pas des « immobilistes » (d’ailleurs, personne ne l’est), ce sont des « bougistes » comme les autres, simplement ils tentent l’application concrète des paradigmes et cadres de pensée dominants, qui fonde l’ordre de la pensée actuelle (vous noterez que dans l’article je me garde bien de rentrer dans le concret ; ce n’est pas par intellectualisme ni théorisation à outrance mais bien parce que la classification sur un axe droite/gauche n’a guère de sens si on l’analyse sur les actes).
          Aujourd’hui, selon ma propre théorie, les conservateurs sont les libéraux adeptes du libre-échange (le libéralisme est à l’origine protectionniste), du consumérisme, de la déflation salariale, de la concurrence mondialisée des travailleurs, de l’individualisme jouisseur, etc. Certes, dans les faits, leur politique amène à la destruction de l’ordre politique existant. Mais cela est dû à un effet d’inertie : ce n’est pas parce qu’on a élu Sarkozy que la société française est devenue du jour au lendemain ultralibérale et néoconservatrice.

          Il est important de comprendre que progressistes, conservateurs et réactionnaires sont tous dans le mouvement concret. Les orientations de ce mouvement concret diffèrent en revanche.


        • Kristen Kristen 19 mars 2010 17:11

           le TCE a été le révélateur...certainement ..jele qualifierait plutot t le divorce entre les électeurs et les gouvernants qu ils soient de gauche et de droite. ;et on en voit le résultat aux régionales avec le taux d abstention...quasi historik...
          je crois qu en fait que gauche ou droite ne veulent plus rien dire depuis 1983 lorsque Miterrand se rallie à la rigueur libérale....cela ne l a pas empeché d être réelu en 1988.....
          les idées qui différenciaient la gauche et la droite n ont plus de pertinence..
          .on a en définitive deux grands partis de gouvernement l umps deux forces intermedaires qui correspondrait aux « radicalisme » de droite pour l ’ ex udf et de gauche pour Europe écologie et enfin deux mouvement protestataires -puisque le sytéme électorale les cantonne à ce rôle -l extreme droite et l’extreme gauche..
          et c est l élection présidentielle qui structure autour dun Homme les alliances non pas pour les valeurs partagées mais pour les "avantages que lon peut en retirer....
          ne voit on pas renaitre la gauche plurielle dans cette vision présidentielle alors que si on lit les programmes rien ne lesrassemblent.....
          O final plus les éléctions se déroulent plus les taux d abstention augmentent....
          voilà pourquoi il ya urgence de repenser la Républik avec l instauration d une vrai proportionnelle au parlement pour que les idées reprennnent leur place dans le débat politik...


          • Internaute Internaute 19 mars 2010 17:28

            Je n’ai pas compris grand chose à tout ce charabia qui noie le lecteur dans des théories sans liens avec la réalité politique. Aujourd’hui, être de gauche ou de droite n’a plus aucune signification. Ce n’est pas plus discriminant que chausser du 41 ou du 42, qu’être pour le PSG ou pour l’OM.

            Si l’on remonte dans l’histoire pour y rechercher des références plus solide sur la gauche on est bien obligé de constater qu’elle a gagné l’ensemble de la classe politique dirigeante. Avec quelques nuances, la droite applique une politique de gauche à outrance. Seul le langage est un peu moins « camarade » et un peu plus « monsieur ». Quand on voit que l’Etat régit la vie des citoyens dans le moindre détail, qu’il s’immisce de plus en plus dans la vie privée, que nos libertés individuelles sont supprimées l’une après l’autre, que toutes les lois on été passées pour dévaloriser la famille française dans notre droit en mettant celle-ci en concurrence libre et faussée avec n’importe quelle union (libre, moitié libre, homosexuelle, multi-nationale), que les citoyens sont taxés à hauteur de 65% de leur revenu en moyenne, on se demande ce qui nous différencie d’un régime purement communiste. Nous avons quelques milliardaires ; les communistes aussi on eu les leurs. Peut-on se dire qu’on a un gouvernement de droite quand on regarde le fonctionnement de l’Education Nationale et le contenu des programmes ? Les mots gauche et droite on perdu leur sens avec toutes les cohabitations. Lorsque l’électorat ne force pas la cohabitation, l’UMP et le PS s’accouplent cependant dans des ouvertures pornographiques. Ils ne peuvent plus se passer l’un de l’autre.

            Le véritable clivage politique est celui qui sépare les mondialistes des nationalistes. Les premiers s’imaginent qu’en renvoyant à l’étage du dessus nos problèmes ils y trouveront une solution alors que ce sont les mêmes hommes qui siègent aux deux étages. Les mondialistes croient que tout le monde est égal, que tout se vaut et que les autres nous veulent du bien. On y retrouve la jonction de tous les universalismes utopiques, socialistes, catholiques et de la haute finance.

            Les nationalistes au contraire pensent que le peuple et sa nation est le périmètre le plus adéquat pour bien vivre ensemble. Leurs valeurs sont progressistes : respect d’autrui, respect de la parole donnée, respect de la propriété, respect de notre belle culture, faire face à ses responsabilités, croire en la valeur travail , avoir conscience qu’on n’est qu’un trait d’union entre le passé de notre pays et son avenir. Il ne s’agit pas de tout jeter aux orties mais au contraire d’avancer en préservant nos acquis pour que nos enfants vivent mieux que nous.


            • Brath-z Brath-z 20 mars 2010 23:53

              Vous dites qu’aujourd’hui être de gauche ou de droite n’a plus aucune signification mais vous utilisez à outrance la première méthode définie dans l’article en associant les mots « gauche » et « droite » à des idéologies !

              Quant au clivage nationalistes/mondialistes, je suis assez d’accord, mais il n’est pas seul en présence. Le clivage jacobins/girondins est tout aussi pertinent. De même que bien d’autres clivages.
              (pour précision, je me définie idéologiquement comme populiste et nationaliste, ce qui entraîne que je suis républicain, socialiste et internationaliste)

              Une dernière précision : si en France, nation et peuple sont confondus, ce n’est pas le cas ailleurs ; voir par exemple l’Irlande où on peut être un citoyen doté du droit de vote et toujours être un étranger.

              Et sinon, ce « charabia » ne fait que présenter différents biais d’interprétation de la réalité politique actuelle.


            • Kristen Kristen 19 mars 2010 17:48

              @internaute..
              je partage votre analyse sur le clivage nationaliste mondialiste mais pas un instant le déscriptif valeur progressiste...certains de ces nationalistes ne prônent ce repris pour conserver des privilèges inacceptables ..
              par ailleurs ce repris est aussi un rejet de l’ autre pour certain d entre enfn j ai en mémoire ce qu on appelle le national socialisme..


              • ddacoudre ddacoudre 19 mars 2010 19:33

                bonjour dartz,

                c’est l’histoire qui a classifier la pensée socialisante a gauche par l’occupation de cette place dans l’hémicycle, le socialisme avec ses déclinaisons se caractérise par l’opposition idéologique a un système d’exploitation basé sur l’accumulation du capital et l’émancipation d’une classe ouvrière.
                cela n’a pas changé seulement la confusion qu’on entretenu ceux qui n’ont pas eu le courage d’assumer leur choix d’orientation et de se renommer dans cette perceptive il n’y a ni modernisme ni progressiste ce sont des terme creux de communicant pour avaliser des renoncements comme représentation d’un progrès, dans la jungle de la tromperie d’une désinformation permanente, s’il n’y a pas forcément blanc et noir ,il y a clairement une dominante de l’idéologie économique capitaliste qui n’a historiquement jamais été de gauche.je suis bien d’accord pour dire que ce n’est pas a ce que raconte les uns et les autres qu’il faut regarder, mais leur positionnement à des valeurs économiques car les valeurs républicaines ne les différencient pas, le conservatisme est un comportement qui touche les dépositaires du pouvoir quel qui soient.

                cordialement.


                • tylhdar tylhdar 19 mars 2010 22:11

                  Ma méthode :
                  Il y a deux principe, la compétition et la solidarité, a gauche on est pas contre la compétition, a condition que ça empêche pas la solidarité, a droite c’est le contraire.


                  • Brath-z Brath-z 20 mars 2010 23:56

                    Pas mal !

                    Une application de la première méthode, donc.


                  • @distance @distance 19 mars 2010 23:10


                    Drauche, Groite, centreux, extrême-drauche, extrême-groite, extrême-centreux, bonimenteurs, fraudeurs & Co

                    contre les vilains abstentionnistes

                    les journeux et les Pol-et-Tics vont bientôt mettre à l’amende les abstentionnistes ; ils vont vouloir nous vendre le vote obligatoire comme en Belgique (salut les Belges)

                    ben ouais ! mais comment peut-on voter pour des personnes qui ne respecteront pas ce pour quoi ils ont été élus ? Pourquoi ferait-on confiance à des élus qui seraient hors-la-loi ? car ils votent des lois qu’ils ne respectent pas ces faussaires !

                    Entre une nation démocratique et une nation totalitaire, la différence tient à cette possibilité laissée aux démocrates de nier, maudire ou bafouer les institutions à l’abri desquelles ils conspirent sans risque.


                    • non667 20 mars 2010 00:12

                      a brath z
                      vous ne vous êtes pas aperçu après la chute de l’urss que droite ,gauche ,extrème..... tout ça c’est de l’enfumage pour nous empêcher de voir le vrai dilemme
                       -ultra libéro mondialisme a ramasser les miettes que voudrons nous jeter les américains sous la table
                      -nationalisme c’est a dire ce qui a été vécu jusqu’a de gaulle ,responsabilié indépendance (ce qui n’exclu pas ni la coopération ni les échanges négociés ) a manger ce que nous aurons planté qui sera peu être plus petit que les miettes américaines mais beaucoup plus sure
                      vu sous cet angle ,l’image est beaucoup plus simple :
                       on a d’un coté le fn seul nationaliste
                       et de l’autre tous les autres partis = les mondialistes (les villieristes et autres dupontaignantistes n’étant là que pour grignoter quelques % au fn)


                      • Brath-z Brath-z 21 mars 2010 00:06

                        Plusieurs remarques, non667 :

                        - d’abord, la gauche, la droite, le centre, etc. existaient plus d’un siècle avant la création de l’URSS, et ce quelle que soit la définition qu’on en donne
                        - ensuite, je ne peux m’empêcher de vous faire remarquer que le FN se pose lui-même à droite (« nous sommes la vraie droite » déclarait J.-M. Lepen à la fondation du mouvement ; depuis 1991, il définit le FN comme le parti de la « droite nationale », il n’y a guère que durant la présidentielle de 2007 qu’il a adopté une posture « ni droite ni gauche », probablement suite à l’influence de Soral et ses amis, posture abandonnée depuis)
                        - le débat entre insertion dans un ordre mondial (ou du moins « supérieur » à la Nation) et préservation de l’identité nationale remonte à plus vieux que la guerre froide, puisque sous le second Empire, le sujet divisait les représentants bonapartistes
                        - le FN est à mes yeux un parti patriotique, voire chauvin, mais certainement pas nationaliste, notamment parce qu’il nie toute identité entre peuple et Nation (qui sont identifiés en France) et récuse l’unité du corps citoyen (distinction français de souche/de branche, introduite dès 1979)
                        - vous-même instaurez un clivage entre deux camps antagonistes... or, ces deux camps, il sont amenés à s’affronter sur l’arène publique... ce qui engendre une répartition entre droite et gauche
                        - enfin, je suis parfaitement conscient du clivage entre mondialistes et nationalistes, mais il n’est pas unique (le clivage jacobins/girondins est tout aussi pertinent), non irréductible et ne rend pas compte de tout l’éventail des positionnements (par exemple, étant nationaliste, je suis internationaliste)


                      • fifilafiloche fifilafiloche 20 mars 2010 05:48

                        En France, il y a deux partis. Celui des énarques, professionnels de l Ecrit et celui du Barreau, professionnels de la Parole. On les retrouve disséminés indifféremment dans toutes les marques de lessive politiques, aucune ne lavant plus blanc que l’autre.


                        • L'enfoiré L’enfoiré 20 mars 2010 09:50

                          Dieu ou toutes autres personnes de compétences,

                          Vous n’avez pas des antibrouillards pour nos amis français ?
                           smiley


                          • Voris 20 mars 2010 09:51

                            La chanson de l’abstentionniste

                            Si j’avais les mains moites,
                            Je voterais pour la droite.

                            Dans un cri de débauche,
                            Je voterais pour la gauche.

                            Ou alors pour le centre
                            Mais à condition qu’il ait du ventre.

                            Il reste quoi ? Le Kézako
                            Mais ça rime trop avec « Sarko ».

                            Alors c’est décidé, dimanche
                            Je garderai les mains dans mes manches.

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