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Accueil du site > Actualités > Politique > Interview de Nicolas Sarkozy : quoi de neuf sur le plan économique (...)

Interview de Nicolas Sarkozy : quoi de neuf sur le plan économique ?

Nicolas Sarkozy donnait jeudi 24 avril 2008 une interview très attendue par les Français. Quelle analyse peut-on faire des déclarations du président de la République sur le plan économique ?

J’ai regardé l’interview de Nicolas Sarkozy avec un regard qui se portait vers l’entreprise et la conjoncture économique. D’habitude en regardant cet exercice je m’ennuie au bout de quelques minutes. Quel que soit le président. Cette fois-ci, je suis resté les 90 minutes, et j’ai continué sur la soirée débat qu’organisait France 2.

Un président rassembleur pour la France ?

Si vous n’avez pas regardé l’interview, vous avez manqué quelque chose. C’est un ovni médiatique que nous avons vu : Nicolas Sarkozy était à la fois lui, et pas lui. C’était un mélange entre le Nicolas Sarkozy, que vous avez connu en campagne électorale, et un président de la République (au sens où les Français l’attendent).

J’ai prêté attention à sa façon de faire, plus particulièrement s’il allait se mettre dans la peau de Jacques Chirac comme il avait pu le faire ces dernières semaines : je ne l’ai attrapé qu’une fois. Dans sa posture et sa façon de répondre. De façon assez choquante puisqu’à ce moment j’ai cru recevoir sans la demander une image subliminale du président Chirac.

Les décors étaient sublimes, mais l’organisation de l’espace avaient des airs de monarchie : c’est une impression de verticalité qui ressort. Tout d’abord avec l’organisation dans l’espace des gens : la place du président Nicolas Sarkozy en haut de l’écran ; en dessous, les journalistes, puis encore en dessous le "public". Mince et peu étalé en largeur. Ensuite, il y a les rideaux, les drapeaux et les piliers de la salle de l’Élysée lorsque le réalisateur élargissait les plans. On a l’impression que ces éléments de décor sortaient de terre ou du ciel. Enfin, les couleurs : du rouge entre sang et ocre, et du jaune or.

Les gens ont sans doute besoin de repères.

Sur certains aspects, Nicolas Sarkozy avait presque l’accent d’un PDG d’entreprise. A un moment de l’interview, il a même laissé filer le mot “masse salariale” en référence aux fonctionnaires de l’éducation ; avant de se reprendre pour préciser le contexte du mot.

Bref : pour moi, il a plutôt bien réussi à faire la synthèse entre son électorat très à droite et celui de la gauche modérée. A ce titre, ses propos sur l’immigration en référence aux grèves de sans-papiers pour obtenir une régularisation illustrent bien ce grand écart.

Alors qu’Yves Calvi le questionnait sur ce thème, il a d’abord pris des accents très droitiers jusqu’à remonter habilement son discours sur les valeurs de la France partagées par les électeurs de gauche modérée.

Regardons ce qui concerne plus spécifiquement les chefs d’entreprise, maintenant.

La conjoncture mondiale est mauvaise

C’est officiel, cela va mal dans le monde sur le plan économique. Ne souriez pas, c’était important que Nicolas Sarkozy le dise : jusqu’alors le Français moyen ne pouvait qu’entendre de source sûre et officielle que deux personnes ou entités. Soit Christine Lagarde et ses histoires de marquise et de Bisounours parce que tout va bien. Soit de l’autre l’opposition voire le FMI qui annoncent la fin du monde.

Dire de cette façon que la conjoncture est mauvaise était presque un acte politique. Je l’ai ressenti comme une annonce avec toute la solennité qu’un président peut donner, sans diminuer son importance. Dans le même temps, Nicolas Sarkozy a considéré (et c’est une seconde inflexion par rapport à Christine Lagarde) que la conjoncture mondiale joue un rôle important dans la conjoncture française ; en précisant que le volontarisme pouvait permettre de trouver des solutions.

Au chapitre des mauvaises nouvelles économiques constatées par Nicolas Sarkozy :

  • la crise des subprimes (il est revenu plusieurs fois dessus, il en a remis au passage une couche sur le PDG de la Société générale) ;
  • l’augmentation du pétrole et des matières premières ;
  • le ralentissement de la croissance mondiale.

Au chapitre des bonnes nouvelles économiques constatées par le président de la République :

  • le chômage (le taux de chômage est actuellement à 7,5 % en France) ;
  • 200 000 chômeurs de moins l’an passé ;
  • une croissance française amenée à faire mieux que l’Allemagne cette année et l’année prochaine (faisant référence à un rapport du FMI sur la croissance mondiale).

Je l’ai senti venir sur l’augmentation des créations d’entreprises en France en 2007. Mais non... pourtant, ce chiffre est une excellente nouvelle pour l’économie.

Les réformes vont accélérer... mais pas d’annonce fracassante pour les entreprises

Le président de la République s’est adressé aux Français et a rappelé des réformes en cours. Il n’a pas évoqué de nouveautés qui intéressent spécifiquement les dirigeants. Nicolas Sarkozy a cependant rappelé des réformes qui nous concernent, en cours ou qu’il souhaite ardemment mener à terme :

  • augmenter la concurrence (dans le secteur de la grande distribution, mais pas seulement) ;
  • favoriser l’intéressement aux résultats dans les petites et moyennes entreprises ;
  • réformer malgré les corporatismes privés (j’ai tout de suite pensé aux chauffeurs de taxi) ;
  • supprimer les lois Galland et Raffarin (marges arrière et tailles des grandes surfaces) ;
  • réforme du marché du travail (licenciement par consentement mutuel, par exemple) ;
  • réforme de la représentativité syndicale.

J’attendais des nouvelles plus en rapport avec les petites et moyennes entreprises.

Notamment des nouvelles du rapport Attali sur la croissance française, et du rapport Hurel sur l’auto-entrepreneuriat. Le second est moins polémique que le premier, Nicolas Sarkozy aurait pu envoyer un message de soutien à ce rapport dont on n’entend (malheureusement) plus parler.

En conclusion : Nicolas Sarkozy donne de la cohérence à ses réformes et fait de la pédagogie.

C’est le fond de cette interview : donner de la cohérence aux réformes, faire de la pédagogie, viser individuellement un large panel de Français, se poser en président de tous les Français.

Les entrepreneurs et dirigeants se consoleront en se disant qu’il y a encore quelqu’un aux manettes avec de la volonté, malgré les récentes mauvaises nouvelles. Chiffres économiques français, conjoncture mondiale, crise du pouvoir d’achat, inflation. Ces nouvelles ne manquaient pas.

Je ne sais pas si Nicolas Sarkozy va globalement dans la bonne direction. Mais il va globalement quelque part. C’est déjà plus conforme aux attentes des Français ?


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26 réactions à cet article    


  • Alinus 29 avril 2008 15:41

    Au vu de votre "analyse" je n’ai pas de mal à deviner votre orientation politique.

    "Je ne sais pas si Nicolas Sarkozy va globalement dans la bonne direction. Mais il va globalement quelque part. C’est déjà plus conforme aux attentes des Français ?"

    A cette interrogation je répondrais juste NON. Ca n’est pas ce que veulent les Français que vous semblez si mal connaître. Aller globalement quelque part c’est aller nulpart et certainement pas où il faudrait. C’est de plus prendre le risque de percuter un mur qu’on aurait pas vu (surtout si l’on est sourd et aveugle comme l’est notre président actuellement).

    Ce que veulent les Français c’est quelqu’un à la barre qui sait où il va, comment il faut y aller et qui met TOUTES les énergies à son service pour y parvenir (et pas seulement les rameurs).

     Ca n’est sûrement pas en déclamant "C’est par là" que c’est la bonne direction.

    Trouver que dire "le monde va mal" est un acte politique important m’a bien fait rire ! Je pense qu’il était le seul à ne pas l’avoir vu ! Peut-être que ses Ray-Ban l’empéchaient de voir ???

     


    • Stef 29 avril 2008 21:21

      Je ne sais pas où on va, mais on y va !

       


    • Stef 30 avril 2008 10:47

       

      Ce qui symptomatique dans votre article, ce n’est pas tant la partialité ou l’impartialité, c’est l’absence d’argumentation.

      Je veux dire l’absence de lien entre ce que vous exposez et les conclusions que vous en tirez.

      Or, si vos observations peuvent être qualifiées d’impartiales (ne soyons pas trop sévère), vos conclusions sont en revanche très partiales.

       

      ---- Vous décrivez les décors de l’émission, la posture de Sarkozy et puis hop, votre conclusion :

      "Bref : pour moi, il a plutôt bien réussi à faire la synthèse..."

      Le mot "Bref" est de trop me semble-t-il.

      Vous ne démontrez pas cette synthèse sauf en recourant à un exemple (les sans papiers) que vous interprétez comme une synthèse sans le démontrer.

       

      ---- Sur l’économie

      Vous exposez :

      Sarkozy reconnaît la dégradation de la situation économique, rappelle les réformes prévues, ne fait aucune autre annonce.

      Et hop, vous concluez :

      Sarkozy donne de la cohérence à sa politique, fait de la pédagogie, rassemble les français, démontre "qu’il y a encore quelqu’un aux manettes avec de la volonté,"

       

      --- Dernier exemple

      Sarkozy "va globalement quelque part. C’est déjà plus conforme aux attentes des Français ?"

      Ah bon ?

      De quelle analyse tirez vous cette idée baroque sur les attentes des français ?


    • Gautier_Girard Gautier_Girard 30 avril 2008 12:47

      Bonjour Stef,

      "Or, si vos observations peuvent être qualifiées d’impartiales (ne soyons pas trop sévère), vos conclusions sont en revanche très partiales."

      Je vais répondre à vos points ci-dessous :

      "---- Vous décrivez les décors de l’émission, la posture de Sarkozy et puis hop, votre conclusion :

      "Bref : pour moi, il a plutôt bien réussi à faire la synthèse..."

      Le mot "Bref" est de trop me semble-t-il.

      Vous ne démontrez pas cette synthèse sauf en recourant à un exemple (les sans papiers) que vous interprétez comme une synthèse sans le démontrer."

      Le passage de l’article est le suivant :

      "Alors qu’Yves Calvi le questionnait sur ce thème, il a d’abord pris des accents très droitiers jusqu’à remonter habilement son discours sur les valeurs de la France partagées par les électeurs de gauche modérée."

      Vous avez raison sur ce point, j’aurais dû préciser :

      - Accents très droitiers : pas de régularisation massive des sans papiers, "on ne devient pas français seulement parce qu’on a un contrat de travail dans une cuisine d’un restaurant", 18% des immigrés français "déjà au chômage".

      - Remontée vers des valeurs partagées par la gauche modérée : Etat de droit, citoyenneté et intégration dans la société, France construite sur des métissages, exploitation des immigrés par l’extrême droite.

       

      ---- Sur l’économie

      Vous exposez :

      Sarkozy reconnaît la dégradation de la situation économique, rappelle les réformes prévues, ne fait aucune autre annonce.

      Et hop, vous concluez :

      Sarkozy donne de la cohérence à sa politique, fait de la pédagogie, rassemble les français, démontre "qu’il y a encore quelqu’un aux manettes avec de la volonté,"

      C’est bien ce que j’ai écrit oui : il reconnaît la dégradation de la situation économique et rappelle les réformes prévues. Il a expliqué ce qu’il faisait, pourquoi il le faisait et a répété à l’envie que le gouvernement travaille, et travaille en même temps sur 58 réformes. Cohérence : "Les réformes sont liées les unes avec les autres".

      Donc dites moi ce que vous n’avez pas compris de ce qu’il a dit sur le plan économique, et dites moi en quoi il n’a pas fait preuve de pédagogie et de cohérence au regard du programme auquel une majorité de français a adhéré l’année dernière.

      Si vous voulez faire porter le débat sur mes convictions politiques (ou sa prétendue partialité), effectivement vous pouvez reprendre chaque phrase et en tirer les conclusions que vous souhaitez.

       

      "--- Dernier exemple

      Sarkozy "va globalement quelque part. C’est déjà plus conforme aux attentes des Français ?"

      Ah bon ?

      De quelle analyse tirez vous cette idée baroque sur les attentes des français ?"

      C’est une question provocante sensée amener le débat. Mais comme ce n’est pas cette question que vous prenez comme une provocation mais l’ensemble de l’article, le débat veut pour le moment absolument porter sur mes convictions politiques. Comme dit précédemment, je le regrette.


    • Stef 30 avril 2008 22:19

      Je ne vais pas tout reprendre point par point.

      Juste pour vous faire comprendre mon sentiment général :

      dire :

      Sarkozy donne de la cohérence à sa politique, fait de la pédagogie, rassemble les français, démontre "qu’il y a encore quelqu’un aux manettes avec de la volonté,"

      ne veux pas dire :

      Sarkozy a tenté de donner de la cohérence à sa politique, s’est soucié de faire de la pédagogie, a cherché à rassembler les français, a voulu démontrer "qu’il y a encore quelqu’un aux manettes avec de la volonté,"

       


    • tvargentine.com lerma 29 avril 2008 16:11

      Vous etes objectif c’est pas le cas d’une majorité d’articles parus

      Bravo


      • melanie 29 avril 2008 18:05

        @ lerma

        Qui peut prétendre à être "objectif"  ???

        C’est d’une grande naîveté ou d’un grand aveuglement que de le croire :

        Nous ne sommes objectifs qu’à l’aulne de notre statut social et de nos intérêts personnels.

         

        Ainsi j’ai toujours été salariée et mes interêts en tant que salariée n’ont jamais et ça tombe sous le sens été identiques à ceux des personnes qui m’employaient qui auraient voulu et c’est logique du point de vue de l’entreprise que je rapporte plus en coûtant moins cher . Mon intérêt en tant que salariée étant de gagner plus en ménageant suffisamment de temps libre pour vivre et faire ce qui me plait de faire sans contrainte en dehors du travail.

        J’ai toujours été salariée et j’ai eu des compagnons chefs d’entreprise qui avaient monté leur boite : J’ai dont vu à l’oeuvre l’antinomie des intérêts en fonction du statut et des intérêts ou du salarié ou de l’employeur.

        Etre objectif ne eut rien dire en soi et il est fort probable que chef d’entreprise mes intérêts en tant que tel seraient ceux repris par le MEDEF depuis plus de dix ans : Plus de flexibilité, pression sur les salaires , de manière à - comme si aucune alternative ne pouvait exister- s’adapter à la concurrence mondiale et ce faisant au dumping social...

        Sacha Guitry qui avait oublié d’être idiot disait :"Ce qui fausse tout dans la vie, c’est qu’on pense la vérité, parce que l’on dit ce que l’on pense".....

         

        Je ne suis pas plus objective que vous ne l’ ètes.

        Et l’histoire de l’économie montre bien à quel point les choix économiques sont idéologiques et des choix de société ,et ce n’est ni Keynes ni Kenneth Galbraith qui diraient le contraire. L’économie étant tout sauf une science exacte.


      • melanie 30 avril 2008 09:54

        @carlita,

         

        Je répondais à lerma ....

         

        Il est patent que le grand talent de Sarkozy a été de promettre à chacun à l’aulne de ses petits intérêts ce qui l’interessait, aux salariés une augmentation du pouvoir d’achat- "Je serais le Président de ...." -, à d’autres -Siphonage du front national- une limitation stricte de l’immigration, à d’autres - Ah, le Haro sur les enseignants depuis le connard d’Alègre jusqu’à aujourd’hui- la mimitation du nombre de professeurs, à d’autres encore plus de flexibilité dans le travail - à destination des entreprises, contrat vite signé vite déchiré-, à d’autres la non entrée de la Turquie dans l’Europe - elle n’a rien à y faire, commercer à la rigueur, faire entrer ce pays médiéval à 90 % , non -, aux 20% de personnes chômeuses,RMIstes ou en travail précaire .... : rien, ils votent consomment, pensent, sont souvent - pour les ASS- très dimplomés, bac + 3 ou plus -mais ne comptent pas .... !!!

        La gauche infoutue de faire autre chose que se titer dans les pattes au niveau des vieux caciques ne gagnera plus d’élections nationales : On gagne une présidentielle unis....ça,pas savoir faire..

        Quant à Bezancenot, très jeune - 30 taine- en politique, mais déjà très percutant, dialectique et qui assène des vérités criantes, il a contre lui une stigmatisation conne et le fait que LCR, ça le fait pas : Qu’il change de nom de parti et que la crise s’aggrave ...

        Il faudrait que les patrons comprennent que la loi d’airain que certains font subir au prétexte d’une concurrence mondiale et la précarité forcée est invivable et surtout contre productive - un salarié préssuré et démotivé est mauvais -pour les salariés en France, qui contrairement au Danemark ou à la Suède ne propose aucun suivi intelligent des personnes privées d’emploi , ni aucune formation.

        Tant que les patrons n’auront pas compris qu’un salarié n’est pas un kleenex qu’on remplace, nos intérets seront divergents.

         


      • Gautier_Girard Gautier_Girard 29 avril 2008 16:17

        Alinus,

        Merci pour votre commentaire et vos réactions.

        Je vais répondre à quelques points sur lesquels vos propos me concernent directement et en préciser un dernier :

        Concernant mon "orientation politique", vous ne me connaissez pas personnellement. D’autre part cet article ne fait pas l’éloge de Nicolas Sarkozy ; j’essaie en revanche de me mettre à la place de son électeur et de ses intentions envers cet électeur. Je regrette que vous preniez cela comme l’affirmation de mon orientation politique car j’ai essayé d’être objectif. J’aurais fait de même avec Ségolène Royal ou une autre personnalité de gauche si elle était au pouvoir.

        Concernant les français que je ne connaîtrais pas, il en est de même : une fois de plus la première partie s’intéresse à l’analyse des attentes de son électorat et des messages qu’il a tenté de faire passer. Ces électeurs français ont représenté l’année dernière plus de la moitié des électeurs au second tour de l’élection présidentielle. Qu’on le veuille ou non, il s’agit du Président de la République élu par une majorité d’électeurs. C’aurait pu être une autre personne, ce n’est pas le cas.

        Enfin, oui je pense que "dire que cela va mal" était un acte politique parce que jusqu’à maintenant, ce n’est pas le Président qui commentait la conjoncture économique. Cela d’autant plus parce que dans ses rangs, d’autres personnalités importantes du gouvernement (telles que Christine Lagarde) minimisaient jusqu’ici l’ampleur des difficultés économiques. A l’inverse pendant ces derniers mois, l’Opposition jouait pleinement son rôle d’opposer au gouvernement des mauvaises nouvelles là où ce dernier cherchait à minimiser.


        • geko 29 avril 2008 16:46

          Je ne pense pas que "dire que cela va mal" est un acte politique. Ca l’aurait été avant les municipales. Il ne fait que confirmer ce que les français ont compris depuis le début de l’année ! Il n’avait pas d’autre choix il vient de se faire shooter par la commission européenne et va être obligé d’appliquer un régime de rigueur mais chuut faut pas le dire !

          Le véritable acte politique aurait été de nous parler de l’alignement atlantiste ce qu’il s’est bien gardé de faire, il continue d’avancer masqué ! La seule parole qu’il a dit de sensé c’est qu’il est difficile de mener les réformes et qu’il faut de la volonté oui ! Mais quelles réformes pour quels résultats ?


        • Roland Verhille Roland Verhille 29 avril 2008 16:42

          Non, rien de neuf, seulement travailler plus pour mieux remplir les paniers parçés de l’Etat.


          • impots-utiles.com 29 avril 2008 17:46

            de percutantes démonstrations sur le « paquet fiscal » (« Ce ne sont pas des privilégiés, quand même, ceux-là ! »), la « minorité qui choque » des « chômeurs qui ne veulent pas se mettre au travail », l’entrepreneur local, préférable au « jeune, élégant et brillant inspecteur des finances », le « toujours plus d’argent » à l’Education Nationale qui « n’a pas porté ses fruits » manifestaient d’exceptionnels talents de pédagogie politique.

            Ces talents étaient malheureusement au service d’une politique toujours aussi interventionniste et dépensière.

            Pourquoi s’attaquer aux « spéculateurs » et aux agences de notation, sans chercher à comprendre leurs fonctions ?
            Pourquoi vouloir décider de la répartition des profits des entreprises à la place des actionnaires auxquels ils appartiennent ?
            Pourquoi supprimer les allègements de charges aux professions les plus menacées par la concurrence internationale, sous prétexte qu’elles « ne négocient pas sur les salaires » ?

             

            http://www.impots-utiles.com/nicolas-sarkozy-le-pr-sident-de-la-d-pense-publique.php


            • millesime 29 avril 2008 18:50

              Il est possible d’accepter votre commentaire relatif à votre orientation politique que personne ne connait en effet,

              par contre il semble que vous n’ayez pas connaissance du sondage réalisé par agoravox concernant cette interview....16% de convaincus 84 % de peu ou pas convaincus... ! (1400 votants environs)

              c’est à dire que par rapport aux 53% d’électeurs ayant voté en faveur de Nicolas Sarkozy il y a un sacré déchet....et rien à changer selon notre "cher" Président...travailler plus pour gagner plus...là ,vous en savez quelque chose..disons que vous êtes bien placé...

              (note ; s’il avait annoncé que cela allait mal "avant" les élections municipales, çu été un acte "politique" seulement plus aucun UMP ne voulait de lui dans cette campagne... !)


              • Gautier_Girard Gautier_Girard 29 avril 2008 21:04

                Millesime :

                "Il est possible d’accepter votre commentaire relatif à votre orientation politique que personne ne connait en effet,

                Par contre il semble que vous n’ayez pas connaissance du sondage réalisé par agoravox concernant cette interview....16% de convaincus 84 % de peu ou pas convaincus... ! (1400 votants environs)

                c’est à dire que par rapport aux 53% d’électeurs ayant voté en faveur de Nicolas Sarkozy il y a un sacré déchet...."


                Merci pour ce chiffre. Souhaitez-vous démontrer mon orientation politique d’une autre façon ? Agoravox se définit comme le "Média citoyen". Alors en citoyen, j’ai donné une analyse d’une interview du Président de la République.

                "travailler plus pour gagner plus...là ,vous en savez quelque chose..disons que vous êtes bien placé..."

                Se connait-on ? Je ne crois pas.


                • sisyphe sisyphe 29 avril 2008 21:17

                  Ah ! Monsieur Gaultier Girard fait donc partie de cette espèce en voie de disparition des convaincus du sarkozysme !

                  Condoléances !

                  Faites appel à Brigitte Bardot : on ne sait jamais ..


                  • sisyphe sisyphe 29 avril 2008 23:14

                    Et le paillasse, jamais lassé, de sortir faire son petit tour de pitreries qui ne font rire que lui...

                    Allez, encore un tour, paillasse, sous les applaudissements de la ménagerie...


                  • Stef 29 avril 2008 21:49

                    Pour savoir où l’on va en matière économique, évitez la télé.

                    La ministre de l’économie vient de présenter un projet de loi de modernisation de l’économie de 300 millions d’€.

                    C’est peu au regard de l’ambition de ce second grand texte économique d’un quinquenat voué à la réforme et à la rupture.

                    Je vous invite à étudier ce texte et à nous pondre un autre article intitulé :

                    LME : quoi de neuf sur le plan économique ?

                    Vous vous intéressez à l’auto-entrepreneuriat ? Le statut y est. Essayez de comprendre de quoi il s’agit et à qui cela s’adresse. Vous comprendrez alors mieux dans quelle direction on s’achemine.

                    Je vous souffle à l’oreille : le petit retraité, le salarié pauvre, l’étudiant modeste vont pouvoir travailler le soir ou le WE pour gagner plus.


                    • herope kayen 30 avril 2008 01:05

                      Tout d’abord, on fait dire ce que l’on veut aux chiffres.

                      53% ok cela fait environ 18 millions de personnes problèmes on est 64 millions d’habitants. Les inscrits 44 millions donc une petite soustraction ! Bon il a gagné c’est tout mais comme argumentation léger.

                      D’autre part de faire un article sur ce personnage n’est pas innocent, vu sa gouvernance. Surtout en allignant des faits sans trop se positionner. Pas trop manichéen.


                      • Gautier_Girard Gautier_Girard 30 avril 2008 08:51

                        Kayen :

                        Mettez-vous en cause les résultats de l’élection présidentielle ?

                        Donc, maintenant selon vous, faire un article au sujet du Président de la République "n’est pas innocent surtout lorsqu’on ne prend pas position" ; cela veut dire qu’on est en faveur du Président de la République ?

                        Je réitère ma précédente réponse : j’aurais fait de même avec une autre personnalité si celle-ci exerçait la plus haute fonction de l’Etat. Même remarque au sujet d’Agoravox : il se veut un média citoyen. C’est en citoyen que j’ai proposé cet article.


                        • Gzorg 30 avril 2008 12:37

                          C’est le coté surtout convenu + enfonçage de porte ouverte + platitude + truisme qui trouve peux sa place sur internet...

                          Et puis un peu le coté "slurp slurp" aussi de l’article...


                        • patrick 30 avril 2008 12:45

                          Gautier Girard trouve domage que rien ne soit annoncé pour les PME, mais compte tenu de la façon dont le Medef les traites, encore dernièrement en refusant catégoriquement des règles de représentativités pour les PME pourtant acceptées pour les salariés ; il n’est pas sur que ces "clients" interressent l’omniprèz et sa force de vente. Et quid des récents rapports espagnols sur les effets bonus

                          Une centrale autonome des PME devrait voir le jour à la faveur de ces nouvelles règles en devenir pour créer un véritable rapport de forces... entre patrons.


                          • patrick 30 avril 2008 12:48

                            Gautier Girard trouve domage que rien ne soit annoncé pour les PME, mais compte tenu de la façon dont le Medef les traites, encore dernièrement en refusant catégoriquement des règles de représentativités pour les PME pourtant acceptées pour les salariés ; il n’est pas sur que ces "clients" interressent l’omniprèz et sa force de vente. Et quid des récents rapports espagnols sur les effets bonus duent à la régularisation massive de 600 000 travailleurs clandestins ? en trois ans l’apport des cotisations salariales et patronales ont redressés les finances publiques.

                            Une centrale autonome des PME devrait voir le jour à la faveur de ces nouvelles règles en devenir pour créer un véritable rapport de forces... entre patrons.


                            • FYI FYI 30 avril 2008 13:21

                              Meuh nan !! Les derniers "Sarko-istes" vont vous démontrer que c’est la faute de la gauche tout cela !! Si la droite fait bourde sur bourde depuis 14 ans c’est à cause de la gauche, si la précarité augmente c’est encore à cause de la gauche, si le pouvoir d’achat baisse c’est toujours la faute de la gauche, si notre roi Soleil 1er s’est augmenté de 140% en toute impunité (eh oui, y en a qu’ont pas honte) c’est comme d’habitude la faute de la gauche, si notre bling bling national nous ridiculise aux yeux du monde c’est encore et encore la faute de la gauche.

                              Bon stop, soyons sérieux, à quand la démission de ce pseudo gouvernement de pantins lobotomisés ?

                              Le seul avantage que je vois sur NS c’est qu’il commence à faire l’unanimité auprès des français pour qu’enfin ils ouvrent les yeux sur la non-représentativité de la classe politique.


                              • ter32001 1er mai 2008 09:48

                                Le Diable se cache dans les détails :

                                Nicolas Sarkozy répond dans son interview télévisée du 24 avril 2008.
                                Les prix sont devenus trop élevées notament dans les grandes surfaces.
                                Le gouvernement va prendre des mesures pour une baisse (il était temps) ou pour une maitrise de l’augmentation (il fautsavoir : pour une baisse OU une maitrise de l’augmentation ? Car si l’augmentation est maitrisée à ces niveaux de prix...).
                                Le gouvernement va prendre des mesures pour contraindre les producteurs à baisser leurs prix (les producteurs ? Mais ce sont les grandes surfaces qui font passer par exemple le prix d’une salade de 20 cents à 1 euros).

                                Le paquet fiscal :

                                - L’augmentation des heures supplémentaires semble une bonne solution pour chercher de la croissance.

                                - Suppression de l’impot sur les successions jusqu’à 150 000 euros (1 000 000 millions de francs) par enfant.
                                Par exemple, une famille ayant 3 enfants, n’aurra aucun impot jusqu’à 450 000 euros...Avant c’était 50 000 euros par enfant.

                                - Déductibilité des interets d’emprunts pour ceux qui achetent (C’est une mesure qui vise à soutenir le marché de l’immobilier, mais qui risque cependant d’entrainer un emballement des prix. Les principaux bénéficiaires seront ceux quidisposent de la plus grande capacité d’endettement. L’OCDE vient de conseiller aux Etats-Unis d’en finir avec un dispositifanalogue parce que « les avantages fiscaux ont surtout bénéficié aux ménages à revenu élevé pouvant facilement accéder à lapropriété ». Les catégories les plus populaires disposaient déjà du prêt à taux zéro.)
                                François Hollande a affirmé que le gouvernement allait "augmenter de 2 à 3 points les taux de TVA" pour financer les mesuresfiscales.

                                Questions non posées lors de cette interview :

                                - Le financement de la suppression de la publicité sur France 2 (pourquoi cette décision a été prise sans concertationfaisant décoller du jour au lendemain le prix de l’action en bourse ?), dont le manque à gagner est évalué à 1,2 milliardd’euros devrait également être répercuté sur les prix.

                                - La visite de Kadafi en France s’imposait elle alors que les contrats étaient déjà signés sous Jacques Chirac ?

                                 


                                • lib 4 mai 2008 17:19

                                  Votre article est bien léger, comme tout ce qui ignore les faits pour se perdre dans les brumes des supputations aériennes inféodées…

                                  Interview de Nicolas Sarkozy : quoi de neuf sur le plan économique ? Votre titre était alléchant.

                                  Oui, quoi de neuf sur le plan économique, puisque toute l’attente des français se situait à ce niveau. Et pratiquement, presque uniquement à ce niveau, comment et de quoi vivre dans les années qui deviennent dures, mais pas pour tout le monde ?

                                  Quelle analyse peut-on faire des déclarations du président de la République sur le plan économique ? Vous répétez encore le titre de votre sujet, alors suivons, que dites vous ?

                                  Vous avez rencontré un ovni médiatique : Nicolas Sarkozy était à la fois lui, et pas lui. Moi aussi.

                                  Mais comme à son habitude, que du vent, des indignations, de la petite histoire, et pas de décisions, pas de directions, pas de mesures qui tendraient à favoriser le retour de la confiance en l’avenir des français.

                                  Vous rappelez que sur certains aspects, Nicolas Sarkozy avait presque l’accent d’un PDG d’entreprise. Sauf que comme tous les fonctionnaires, il n’a d’obligation de résultat que devant sa hiérarchie. Et sa hiérarchie, ce sont ceux qui font la France, 100% des électeurs, qui jouent le jeu de la démocratie.

                                  Un président ne fait pas tout ce qui lui vient à l’idée, en rattrappant ses bévues par du brouillage de communiquant, il fait ce pour quoi il a été élu.

                                  Or, le premier point qui intéressait les français, c’est bien le travail, et le pouvoir d’achat.

                                  Ils sont bien sûrs prêts à faire les sacrifices qu’il faut, mais tous ensemble. Qu’a-t-il dit de neuf à cette interview ? Sur sa politique, à part qu’il allait continuer, rien de particulier…

                                  Or, à vue, de près et de loin, la seule chose qui intéresse maintenant ses partisans, ou même ceux qui l’ont fait, c’est que tout ne se casse pas la gueule trop vite.A ce sujet un Balladur est éloquent. Il faut sortir de sarkozy sans trop de casse. Et le ramener à la niche, après ses échappées de fou.

                                  Pour ce qui est de votre analyse économique, rien du tout, vous restez au niveau de la déco, et cela, ce n’est pas du sujet.

                                  Tout le monde dit que la conjoncture mondiale est mauvaise, alors d’où viennent tous ces bénéfices ? Toutes ces augmentations mirobolantes des salaires et des indemnités. Et d’où viennet ces émoluments de ces si hauts dirigeants d’entreprise, qui foutent en l’air leur outil de travail régulièrement, et bien sûr comment finance-t-on ces augmentations dans l’état, à commencer par la présidence ?

                                  Pourquoi tant d’abattement fiscaux, pourquoi tant de facilités à ceux qui ont déjà tout ? Pourquoi des régimes spéciaux somptueux pour les parlementaires ?

                                  Si ça allait si mal, pourquoi ne pas répartir un petit peu la charge ? Un peu sur les plus riches, n’est-ce pas ?

                                  On a peur qu’ils s’en aillent ? Mais ils s’en vont déjà. Et ce sont nous, en europe, qui sommes les premiers clients, ils finissent de nous appauvrir avant de continuer, et recommencer avec les pays émergeants.
                                  C’est la politique économique de la terre brulée…On ne tue plus, mais on laisse des régions dévastées, et des milliers d’hommes et de femmes désemparées. En les trahissant. en plus on leur faire faire les nouvelles guerres qu’on ne sait pas trop qualifier...

                                  Enfin, un peu de jugeote, quand ça va mal, c’est pour tout le monde, ou alors, c’est le bonheur des uns qui fait le malheur des autres ?
                                  Bien sûr. C’est exactement cela, avec une mention spéciale pour les états unis, et sa flopée de milliardaires.

                                  Idem dans tous ces pays où sont d’un coup apparus des centaines de nouveaux millionnaires qui le sont devenus avec nos sous, l’exploitation de leurs compatriotes, et le fantôme de nos usines, c’est bien nous leurs clients…

                                  Un peu de protection ferait du bien, un peu de justice sociale pour tout le monde aussi, surtout dans ces pays de misère, mais ça ne convient pas à ces gros malins qui surfent sur leur avoirs financiers.

                                  Qui en a des avoirs financiers ? Les journalistes ? Oui, ils n’aiment plus trop la valeur travail…C’est plus jolis les allées de secrétaires pomponnées que les ornières des tracteurs, les écrans nikel des ordinateurs, que la sueur sur le visage de ceux qui font bouger leur bras…Mais on y reviendra.

                                  Ils ont soutenu de toutes leurs forces une campagne éhontée, et ils sont payés maintenant de retour, par le ch^mage...Qui va bouger pour la presse ? Pas la presse, on dirait...

                                  La crise des subprimes devrait interroger autrement un chef d’état, il fallait annoncer des mesures d’encadrements, et pas s’agiter en levant les bras.

                                  L’augmentation du pétrole est lié directement à l’affaire d’Irak, et aux malversations internationales des compagnies, que les états se défendent donc, l’europe est un client, elle a des droits, et des moyens.

                                  La croissance est un fourre-tout qui n’est pas recevable, il y a des moyens encore à ce niveau d’agir au niveau franco-français, si ce n’est européen. Qu’on lâche un peu la bride aux petits salaires, on s’en fout, nous, de vuitton, et dior…

                                  Non, le chômage ne va pas mieux, c’est la façon de compter qui diminue le taux, le malheur de beaucoup est toujours là. Et cela, c’est insoutenable, de mentir comme cela, en toute impunité devant des journalistes qui savent.

                                  Les mesures sur la grande distribution sont n’importe quoi. Libérer la grande distribution pour qu’elle puisse encore mieux écraser ce qui reste d’indépendant, et tenir définitivement sous le joug les producteurs, et les industriels de l’alimentation. Incroyable. Mais de qui sarkozy est-il donc l’élu ? Toute une partie de la droite traditionelle, qui croirait un peu aux valeurs de l’entreprise personnelle, et familiale devrait s’en rendre compte tout de même !

                                  A croire que plus personne ne pense. Il a fait autant de vide dans les têtes qu’ils en a dans la sienne, au niveau de se egagements envers le pays.

                                  Pour le reste, on a retrouvé les promesses de campagne. Et les promesses, on a déjà vu ce que a donne depuis un an.

                                  On passe sur les embrouillamini, la familiarité de ton, et de discours, le peu de hauteur, bref, la nullité, et disons le, la petitesse habituelle du pesonnage devant encore une fois des journalistes à sa hauteur… Même si l’on a senti des vélléités.

                                  Sarkozy n’aurait pas tenu trente secondes dans les années quatre-vingt. Quand il y avait encore une opposition, et quelques valeurs, même à droite.

                                  Pour ce qui est de votre article, pour moi, il n’a de valable que l’occasion de le dire une nouvelle fois, il faut lancer la grève générale en europe… Et soutenir les Irlandais qui auront certainement la bonne idée de balancer à la mer le traité de sarkozy premier.

                                  Bonne continuation. je suis bien désolé d’exprimer tout ceci, même si personnellement, j’ai dépassé le stade de l’écoeurement, maintenant, il faut simplement se débarasser de la vermine qui nous assaille.

                                  Que chacun lisse son prochain bulletin de vote, et se fasse entendre, autant que possible, dans la rue ou ailleurs, en attendant.

                                  Lib.
                                   

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