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Accueil du site > Actualités > Politique > La justice est-elle une valeur de gauche ?

La justice est-elle une valeur de gauche ?

La justice n’est pas une valeur de gauche qui lui préfère l’égalité. Ce n’est pas non plus un concept de droite qui lui préfère l’efficacité.

La confusion règne, à gauche comme à droite...

Depuis des décennies c’est au nom de la protection des intérêts du plus faible que syndicats, politiques, économistes et intellectuels de gauche combattent la violence du libéralisme économique qui exploite l’inégalité des forces en en tirant un profit jugé excessif voire condamné dans son principe même.

L’amour de la justice et de l’équité a conduit la France à poser il y a plus de deux siècles, le principe premier de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen selon lequel tous les hommes naissent libres et égaux en droits et en dignité.

Ainsi la justice commencerait par l’égalité des droits. C’est le principe.

Ce principe souffre pourtant des exceptions, fondées sur la recherche de la protection du plus faible, qui l’emporte alors sur l’égalité.

Ainsi personne ne s’étonne que la pédophilie soit un acte condamnable : le droit d’avoir des relations sexuelles avec une personne consentante est valable lorsque le partenaire est un adulte, pas lorsque c’est un enfant. On estime alors, à juste titre, que la maturité incomplète de l’enfant fausse son consentement, et justifie une protection accrue de ses droits et une limitation des droits de l’adulte.

Personne non plus ne trouve scandaleux que l'adoption d’un enfant ne puisse être demandée par une personne de moins de vingt-huit ans. Là encore la protection du plus faible, amène le législateur à considérer que, bien que majeur, un citoyen trentenaire n’a pas les mêmes droits vis-à-vis d’un enfant à adopter, qu’un citoyen à peine majeur.

Personne ne trouve anormal non plus que l’on interdise à une personne souffrant d’un handicap de malvoyance, de prendre le volant. En effet la protection du plus faible (ici la personne handicapée) et de la société, exige que l’on restreigne les droits de celui qui pourrait blesser lui et les autres, par son inaptitude ou son imprudence.

On n’est pas choqué enfin lorsqu’aux Jeux Olympiques les hommes, les femmes ou les athlètes handicapés, ne concourent pas dans la même catégorie. Le but est justement de protéger les secondes et les troisièmes contre une injustice, celle de concourir dans des conditions inégales.

Dans chacun de ces cas, et dans des centaines d’autres encore, le droit français constate une inégalité de fait entre les citoyens et en fait découler une inégalité de droits.

Ces exceptions au principe d’égalité se font sans qu’aucun citoyen n’ait commis de délit ni même de simple infraction, mais au simple motif de la protection des intérêts du plus faible.

A l’analyse, on comprend donc qu’en réalité le plus grand des principes du droit français n’est pas celui de l’égalité, mais celui de la Justice.

Et la justice ne veut l’égalité des droits que sous réserve de la protection des intérêts du plus faible.

C’est bien pour cela que la gauche lutte contre les excès du libéralisme : l’égalité des droits économiques doit être limitée par la protection des intérêts du plus faible, sous peine de vivre sous la tyrannie des forts qui caractérise toutes les sociétés esclavagistes.

Alors on peut s’interroger sur le projet de loi de « Mariage pour tous » qui est présenté comme un projet de gauche.

C’est au nom de l’égalité des droits entre « homos » et « hétéros » que le projet est conçu. Mais le mariage homo inclut la relation à l’enfant, il faut donc aussi l’inclure dans la comparaison des droits. Dès lors que l’enfant né ou à naître est une des parties concernées par le projet de loi, on n’est donc plus dans le principe d’égalité, mais sous le coup de l’exception de la protection de l’intérêt du plus faible.

Il est donc étonnant que la protection des intérêts du plus faible n’ait plus la place dans la conception sociétale de la même gauche qui la défend en matière économique.

C’est en réalité le fruit d’une grave confusion que nous vivons :

JPEGLa justice n’est pas le combat contre l’inégalité, qui est inhérente à l’humain par essence, et omniprésente ici-bas. La justice est plutôt le combat contre les conséquences de cette inégalité lorsqu’elles sont néfastes. Comme les profits scandaleux faits par les plus forts sur le dos des plus faibles. Ou comme les prétentions d’une minorité LGBT à un droit à l’enfant, au détriment hélas des droits à la protection de cet enfant.

 

On le voit, la justice n’est hélas plus un concept de gauche qui lui préfère l’égalité. Ce n’est pas non plus un concept de droite qui lui préfère l’efficacité.

La confusion règne, à gauche comme à droite.

C’est la justice qui y perd son âme et avec elle notre humanité qui s'en va...


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40 réactions à cet article    


  • Scual 9 avril 2013 16:51

    La justice est la base des valeurs de gauche car c’est du besoin de justice qu’est né la notion d’égalité. Il n’y a pas de vrai justice sans égalité entre les citoyens devant le droit. Asymétrie des droits = injustice, la droite a comme valeur principale l’injustice.

    Voila pourquoi quand le PS actuel se réclame au niveau des questions de société de la gauche, alors qu’il les traite en donnant des droits particuliers à des groupes plutôt qu’en élargissant les droits de la majorité à tous, il le fait à la manière de la droite. D’après ce que j’ai compris il n’y aura pas un seul mariage désormais pour tous, mais plusieurs mariages différents.

    L’égalité n’est pas une réalité naturelle qu’il faut retranscrire dans le droit, mais une valeur culturelle et morale qui impose de limiter légalement les inégalités naturelles.

    L’article se trompe donc au point de départ. A part ça cet article confond la transcription dans le droit des pouvoirs et abus de pouvoir avec de l’inégalité. L’enfant a moins de pouvoir que l’adulte, l’égalité n’existant pas réellement dans ce cas, alors le droit corrige ce défaut d’égalité dans le cas de la pédophilie. Avec le droit et la loi de son coté, l’égalité devient plus réelle l’enfant ayant désormais plus de pouvoir.

    De même l’aveugle n’a pas le pouvoir de conduire. La justice lui interdit donc bien sur la conduite mais elle lui donne également, et cela vaut également pour d’autres handicaps, des droits à des aides pour compenser ce manque d’égalité face aux autres. Au final cela devient plus juste et donc plus égalitaire.

    L’égalité est un concept culturel qui est contraire à l’ordre naturel, retranscrite dans le droit elle sert à combler l’inégalité naturelle par l’égalité sociale grâce à la force de la loi. Bref ce n’est plus l’injustice naturelle d’une loi du plus fort bestiale, mais la justice légale d’une société culturelle, ou disons le clairement humaine.

    Je pourrais prendre des gants et développer mais bon autant conclure qu’en gros, la gauche c’est l’humanité, la droite sont des bêtes qui veulent profiter du fait qu’ils sont plus forts pour soumettre les plus faibles. Cela aussi peut se faire par le droit. Voila pourquoi il est très important que le législateur soit égalitariste et donc de gauche. Pour de vrai hein pas les imposteurs actuels qui sont absolument, totalement et exclusivement de droite dans tout les domaines.


    • Le faucon maltais Le faucon maltais 9 avril 2013 17:18

      Votre argumentation n’est pas contraire à ma thèse : elle revient au même.
      La gauche voulant être égalitariste, en effet, ici ne l’est pas puisqu’elle oublie la protection du plus faible.
      Elle veut compenser le manque d’égalité pour les homos face aux hétéros (qui provient de l’incapacité à fonder une famille naturellement, ayant généré un droit différent), mais oublie de le faire pour les enfants face aux adultes homos. Les enfants restent toujours les plus faibles.

      La recherche authentique de la justice aurait donc du conduire à opter pour une union civile se rapprochant du mariage afin de normaliser la vie civile des homos, mais sans droit à l’enfant afin de protéger ultimement ces derniers.


    • Scual 9 avril 2013 17:35

      Encore faut-il qu’il y ait une raison de protéger les enfants d’une telle adoption : hors, ce n’est pas le cas.


    • Le faucon maltais Le faucon maltais 9 avril 2013 22:15

      C’est votre opinion. C’est cela qui aurait besoin d’être débattu dans les médias, et au parlement. Au lieu de faire un faux procès en homophobie.

      Mais cette opinion, vous ne l’argumentez pas, et c’est regrettable.

      Le plus étonnant dans cette opinion, c’est ceci : vous trouvez que la maturité d’un adolescent de 16 ans est insuffisante pour juger de ses relations sexuelles avec un adulte, mais vous trouvez donc que la maturité d’un enfant de 0 à 5 ans est suffisante pour compenser l’absence d’un de ses parents.

      Ce paradoxe ne vous étonne-t-il pas ?


    • Scual 10 avril 2013 08:51

      Il n’y a pas d’argument contre ce que je dis. A part bien sur des trucs homophobes sans le moindre fondement raisonné. Devrais-je aussi argumenter si je dis que les être humains respirent tous de la même manière ?

      Si vous voulez démontrer que le homosexuels sont dangereux pour les enfants je vous en pris, car c’est vous qui n’argumentez pas, pas moi.

      A part ça je n’ai absolument aucune idée de ce que vous racontez dans cette histoire de maturité pour compenser l’absence d’un parent. J’ai beau réfléchir et je ne vois pas de rapport avec le sujet. Vous voulez quoi, qu’on nomme un parent d’office à chaque enfant qui a perdu un de ses parents ? Qu’on le laisse choisir dans une liste de parents disponibles ou qu’on envoie en prison les parents qui voudraient se séparer ? Et c’est quoi exactement le rapport avec le sexe des parents ?

      Vous me semblez bien embrouillé, et c’est normal, difficile de tenir des propos cohérent quand on doit dissimuler une homophobie incohérente, ou au mieux un sexisme très prononcé. Pour poser ces questions sans fondements, il faut avoir des présupposés qui ne laissent aucun doute.

      Expliquez nous donc la dangerosité des homosexuels et aussi la différence fondamentale qu’il y a entre l’amour d’un homme et celui d’une femme qui justifierait que l’absence d’un de ces deux amours « différents » crée un vide... Répondez à ces questions plutôt que de tourner autour du pot comme si les réponses allaient de soi car pour moi les réponses sont également évidentes et elles sont apparemment inverses aux vôtres, justement parce qu’il n’y a pas d’argument valable pour appuyer vos présupposés.

      C’est donc moi qui vous demande des arguments plutôt que des questions du type « pourquoi le ciel est vert » que je ne comprend évidement pas puisque le ciel est bleu.


    • Le faucon maltais Le faucon maltais 10 avril 2013 11:30

      @ Scual :
      Je n’ai nulle part dénoncé une quelconque dangerosité des homosexuels car, comme vous, je ne crois pas à cette dangerosité.

      En revanche, si vous pensez que l’amour d’un homme et celui d’une femme ne sont pas différents, que cette différence n’a aucun impact sur l’enfant, et qu’il n’y a pas débat sur le sujet, c’est que vous ne vous êtes probablement pas intéressé au sujet, ou que vous ignorez l’existence des professionnels de la psychologie et de la psychanalyse.

      Je connais un peu le sujet, car mon métier et mes relations m’y conduisent.

      Je vous encourage donc à lire les écrits de divers grands psychologues, psychanalystes, neuro-psychiatres ou pédo-psychiatres, sur la construction de l’identité, le complexe d’oedipe, la libido et la sexualité infantile, les comportements sexués différencés, l’homoparenté, etc.

      A commencer par Sigmund Freud ou Alfred C. Kinsey, bien sûr, qui sont les penseurs les plus reconnus en la matière.

      Mais aussi plus près de nous, et plus vulgarisé, John W Money, Boris Cyrulnik, M.L. Bourgeois, L. Masquin, J-P. Winter, Xavier Lacroix, etc...

      Je vous souhaite bonne lecture.


    • Scual 10 avril 2013 12:11

      Ma femme qui est justement psychologue n’est pas d’accord avec la plupart de ces théories car elles ne valent que dans un cadre culturel enfermant homme et femme dans des stéréotypes qui ne sont plus de mise et encore moins dans le cadre d’un couple homosexuel. De plus mon activité actuelle de père au foyer me permet de vous dire que j’ai CONSTATE moi-même la fausseté de ces théories.

      Dommage pour vous, vous êtes justement tombé sur la mauvaise personne si vous vouliez faire croire à la ces théories.


    • Le faucon maltais Le faucon maltais 10 avril 2013 12:52

      Je suis fort aise que votre femme psychologue et vous-même, fort de votre expérience de père au foyer (je l’ai été aussi), vous apprêtiez à révolutionner les bases de la psychologie moderne, sur l’argumentation très convaincante que :... vous n’êtes pas d’accord.

      L’avantage lorsque votre ouvrage sera édité, c’est qu’il ne sera pas long à lire... smiley


    • Scual 10 avril 2013 19:37

      Je le répète, ces théories ne valent que dans un cadre culturel préétabli que l’homosexualité remet justement en cause.

      Vous voulez que je le répète encore ?


    • soi même 9 avril 2013 19:10

      Je suis toujours dubitatif devant se genre d’article surtout avec un titre pareil, car il y a bien une confusion entre justice et droit et droite et gauche.

      Égalité veux bien dire tous sont égaux devant l’exercice de la loi et non devant une loi qui se veux égalitaire et qui en réalité crée une inégalité, car deux situations différentes, il a y deux points de vues différents et non un point de vue uniforme.
      Tant que qu’il aura pas la volonté de pas éclairé cela, il y aura que des empoignades stériles qui montre qu’il y a beaucoup de mauvaise volonté à clarifier les choses !


      • soi même 9 avril 2013 23:46

        @ Démosthène hors propos !


      • Centralia 9 avril 2013 21:50

        En fait la justice n’est ni de gauche ni de droite, c’est seulement la perversion de ce concept qui caractérise l’un ou l’autre. La gauche, comme vous le soulignez justement, confond justice et égalité, tout comme la droite confond justice et liberté. La clé se trouve surement dans la fraternité...


        • Le faucon maltais Le faucon maltais 9 avril 2013 22:30

          @ centralia : vous semblez plus lucide que la majorité. Pourquoi pas la fraternité ?
          Mais encore faut-il définir la fraternité. Cette troisième valeur a été tellement galvaudée...

          La fraternité n’est pas la solidarité de clan excluant les autres. La fraternité doit s’appliquer à tous, et prioritairement au plus faible. Tout comme la justice.

          Mais la justice peut être tranchante. La fraternité ne doit pas l’être car elle doit savoir être charitable. Donc la clé se trouve dans la fraternité, si et seulement si la fraternité allie la justice et la charité...


        • soi même 10 avril 2013 00:02

          La justice n’a rien avoir avec la Fraternité, elle pour fonction d’exercé les lois. C’est un organe de l’État qui doit être indépendant du pouvoir exécutif comme du pouvoir législatif.
          Elle sous la tutelle de l’État qui incarne l’Égalité des droits par la constitution et les lois qui veux dire que tous Citoyens sont régit par les lois de la République.

          Quand à la Fraternité aussi paradoxalement que cela peut paraître doit trouvé son expression dans le domaine économique, car comment combattre se capitalisme débridé, si on n’a pas la volonté d’y introduire la solidarité économique ?

           


        • epicure 10 avril 2013 00:05

          Fraternité qui est une valeur de gauche.... et qui elle même repose sur l’égalité de traitement vis à vis des gens qu’on cotoie indépendament des différences, la fraternité c’est traité l’autre comme son libre égal, mais cela ne signifie pas accepter tout de l’autre et surtout pas ce qui met fin à la freternité.

          Il n’y a pas de justice sans égalité,d’ailleurs quelle est l’alégorie de la justice ? une femme avec les yeux bandés : c’est à dire qu’elle est aveugleu aux différences et traite tout le monde de la même façon, donc qu’elle repose sur l’égalité, plus exactement l’universalité.

          La droite ne confond pas justice avec liberté, suurtout pas, pour la droite la justice c’est le maintient des inégalités au nom d’un ordre supérieur, rien à voir avec la liberté, tout son contraire. QUe ce soit un ordre traditionnel comme pour l’ancien régime, où un ordre déterminé par la possession de l’argent, par exemple.


        • soi même 10 avril 2013 00:33

          @ epicure, catéchiste du parfait gaucho qui ne veux surtout pas élargir son point de vue de peur d’être traité de droite pas ses potes .

          La gauche rêve, la droite ment et oui, l’Égalité n’a rien à foutre de ses considérations de parties, ce n’est pas la propiété d’un partie, c’est un concept fondamental qui représente l’État.


        • epicure 10 avril 2013 01:33

          « soi-même » le parfait catéchiste droitiste, incapbable d’argumenter sa position, qui se contente d’affirmer mais sans pouvoir expliquer ce qu’il dit.
          L’égalité« est bien une valeur de gauche, il suffit de revoir l’histoire, comment la droite a toujours pris le parti des inégalité quand les mouvements plus à gauche ont lutté contre ces inégalités et pour l’égalité.
          C’est bien la gauche qui a affirmé ses pricnieps »liberté, égalité, fraternité« , valeurs que les mouvments les plus à droite ont touours combattu.

          Pour rappel en 1789 quand s’est dessinné l’opposition droite gauche, la droite était occupée apr les défenseurs de l’ancien ré »gime c’est à dire un système totalement inégalitaire. Ce sont bien des gens à la gauche de la droite qui ont posé comme principe l’égalité devant la loi, des libéraux ( plus à gaache que l’extrême droite réactionnnaire ) et la gauche républicaine, et le mouvement le plus à gauche qui a été appelé la conspiration des égaux menée par babeuf, préfiguration des mouvmeents socialistes et communistes .
          L’égalité n’a jamais été un principe pour les états les plus à droite que ce soit l’ancien régime ou le régime nazi par exemple.
          L’égalité est bien une valeur de gauche, mais qui peut être adoptée sur certains sujets par des gens qui se situent moins à gauche (hors de la gauche) sans être d’extrême droite. Par exemple du point de vu binaires, les libéraux se situent à droite parce qu’ils défendent un sytème économique, et politique résultant, inégalitaire ( qui est actuellement le premier élément de la structure inégalitaire de la société ), mais cela n’empêche pas des libéraux de défendre des positions égalitaires sur certaoins sujets, dont ceux qui ont participé à la rédaction des droits de l’homme. Ce qui fait que nombres de libéraux sont plus considérés proches du centre ( à gauche dans la droite) ) plutôt que de la droite dure.
           Bref c’est toi qui fait preuve d’étroitresse d’esprit qui confond personnes et principes idéologiques.
          Alors que moi je vois les choses selon un spectre dans lequel les gens, les partis etc.. sonbt plus ou moins proches de certaines positions/principes qui donc au final les situent plus ou, moins à droite, à gauche, « à l’ouest » ( libéraux) ou « à l’est » ( totalitaires collectivistes ). La différence entre ce que j’apelle la gauche et l’est c’est notamment la différence entre l’égale liberté et l’uniformité autoritaire, mais sûrement trop subtil pour un droitiste..


        • soi même 10 avril 2013 01:52

          Je suis pour rien épicure si tu dénis ce que j’écris, je crois que mes commentaires sont claires, apparemment avec ta rhétorique tu ne peux qu’amuser la galerie, que je n’en fou d’appartenir à un partie, je suis apolitique !


        • kemilein 10 avril 2013 06:27

          l’Apolitisme n’existe pas, car le mot même désigne sa façon de vivre (et accessoirement parmi les siens / semblables)


        • Le faucon maltais Le faucon maltais 10 avril 2013 10:07

          @ soi-même : en effet la seule manière de combattre les méfaits du capitalisme débridé est d’encourager la solidarité économique. Ce qui nous met d’accord sur ce point.

          En revanche orsque vous dites que la justice n’a rien à voir avec la fraternité, ce peut être discutable. Lorsque votre frère faute et nuit à autrui, il est juste et bon de le reprendre afin de préserver les autres et lui-même contre cette faute. La justice a un caractère impartial nécessaire, et c’est en cela qu’elle est indispensable. Elle n’exclut pas cependant, en aval, de choisir la charité en donnant une nouvelle chance par exemple.
          Voilà pourquoi il s’agit de bien définir la fraternité, dont la signification a été détournée de son sens depuis quelques siècles...


        • Le faucon maltais Le faucon maltais 10 avril 2013 10:34

          @ Epicure :
          Je crois comme vous qu’une des clés de raisonnement qui distingue la droite de la gauche, c’est que la droite considère certaines inégalités comme acceptables au nom d’un ordre supérieur. La question est donc de savoir quel ordre supérieur. La question n’est donc pas politique, mais philosophique, et/ou religieuse.
          Ainsi dans le cas du MPT, la question est de savoir si un principe de précaution sur la protection des enfants et de la société, justifierait, ou pas, l’inégalité de traitement entre homos et hétéros dans les droits à la parentalité.
          Il s’agit toujours, en fait, dans toute question législative, politique, ou morale, de définir un ordre des valeurs. De distinguer les priorités. De faire la part des valeurs primaires et secondaires.

          Dans le débat politique moderne, la « com » et les intérêts partisans ont pris une telle place que ces vraies questions ne sont plus correctement posées et sont masquées par le théatre médiatique. L’intérêt du web est de faire tomber le masque, et de gratter où ça fait mal.
          Re-posons-nous les bonnes questions dès maintenant, plutôt que de continuer à jouer ce jeu absurde et guignolesque qui court à sa perte et qui, le sentant, accélère encore un peu...


        • soi même 10 avril 2013 10:39

           L’apolitisme est par confusion conceptuelle souvent associé à la neutralité,

          apolitique, Relatif au citoyen n’exerçant pas son droit civique.

          • L’abstention est un geste apolitique.
          Je me dirais plus tôt aparti, je me reconnais dans aucuns partis politique.

        • soi même 10 avril 2013 11:03

          @ Le faucon maltais, vous confondez éducation et justice, vous dites pas solidarité cela restrait déjas le champs de votre compétence à votre cercle familiale, car en Droit personne est habilité à faire la justice soi même, cela est réservé à un corps constituer, si non vous parlez d’une autre notion de Justice qui est illégal aujourd’hui, la Vendetta où la justice clanique

          « La vendetta, si elle est globalement connue, est définie de nombreuses façon, elle désigne dans les régions méditerranéennes la vengeance d’un meurtre ou d’une simple offense qui implique tous les parents et engendre l’affrontement de deux familles sur une longue période. Des personnes se sentant offensées décident de « faire justice elles-mêmes », c’est-à-dire que la punition se fait en dehors de l’État. »

          « La vengeance peut provenir de la frustration (justifiée ou non) et est un acte d’origine émotionnelle (qui peut être ou non passionnel) auquel on ne peut se soustraire.

          La justice publique a très tôt servi à juguler la vengeance ou justice privée, souvent destructrice de société (mais qui peut aussi construire une communauté, unie par ce désir commun). De ce fait, les textes de lois les plus anciens, décrivent une forme de loi du Talion, dans le but de définir une réponse proportionnée au tort causé par l’agresseur.

          Des variantes de la vengeance existent : la vendetta, est la vengeance d’un meurtre ou d’une simple offense qui implique tous les parents et engendre l’affrontement de deux familles sur une longue période. »

          Vous voyez que où même de vouloir introduire la notion d’égalité dans la justice, cela même à ce faire justice soi même, ce qui est contraire aux lois en vigueur actuellement dans le Monde.

          Personne à le Droit de se faire justice, donc l’Égalité de la Justice est dans le traitement, mais pas dans ses applications qui sont différencier en fonction de l’affaire et de la référence aux lois quelles font appel pour compensé le litige.



        • epicure 10 avril 2013 23:58

          @Par soi même (---.---.---.146) 10 avril 01:52
          quel beau inversement des rôles, c’est bien toi qui déni mes écrits avec des pétitions de principe, des affirmations balncées sans justification, contrairement à moi, donc c’est bien toi qui dénies.
          Le fait est toutes les grandes positions de gauche reposent notamment sur l’égalité, l’universalisme, et les grandes positions de droite reposent sur l’inégalité, le particularisme.
          Tu peux toujours dénier tu ne changeras pas les faits.

          C’est très simple pourtant il suffit de regarder les grands sujets qui ont fait clivage entre la droite et la gauche depuis la révolution pour le comprendre, revois un peu la guerre des deux frances,et tu verras qu’il n’y a aps la moindre trace de position reposant sur l’égalité par la france réac tionnaire, ( droite ) bien au contre elle n’a fait que lutter contre l’égalisation de la france par la france progressiste ( gauche).


        • epicure 11 avril 2013 00:29

          @Par Le faucon maltais (---.---.---.74) 10 avril 10:34 

          Oui exactement, après la nature de l’ordre supérieur détermine le courant d’appartenance dans les droites, et fait que pour des différences idéologiques mineures sur le fond, deux mouvments de droite peuvent être adversaires car leurs ordres supérieurs sont concurrents/adversaires et incompatibles du point de vu pratique ( par exemple le white power et le black power ).
          A gauche les conflits reposent plus sur les moyens même si les fins sont communes, il suffit de voir que le comunisme de marx ne se différencie pas beaucoup de la société anarchiste (pas d’état, propriété collective et démocratie sans classe), mais la différence se fait sur les moyens d’y parvenir (tout de suite pour les uns, par une phase de transition pour els autres), « à gauche les fins sont les mêmes seuls les moyens diffèrent ».

          « La question n’est donc pas politique, mais philosophique, et/ou religieuse.
          ...
          Il s’agit toujours, en fait, dans toute question législative, politique, ou morale, de définir un ordre des valeurs. De distinguer les priorités. »
          Tout à fait, tout courant politique repose sur une vision philosophique, morale, avec des ordres de valeurs et des priorités qui leur sont propres. Derrière tout ce ci, il y a une « vision du monde » par rapport aux humains et la société, qui peuvent ressortir dans les discutions sur internet, alors qu’elles ne sont aps bine exprimées au niveau politique, et l’opposition entre l’égalité et, la hiérarchie et les inégalités, fait partie des oppositions de visions du monde qui déterminent les positions politiques. Une vision universaliste donnera des positions plutôt à gauche, égalitaires,alors qu’une vision particulariste donnera des positions plutôt à droite. Cela se complique quand les gens ont une vision sur un sujet, et une autre vision sur un autre sujet.

          La guerre des deux frances entre la révolution et la première guerre mondiale, est un bon exemple de tout ce ci, où les uns défendaient l’exact inverse des autres, deux visions de l’homme et de la société antagonistes, d’où les durs conflits politiques, idéologiques qu’il y a eu pendant 130 ans en france, on est loin de l’échange de strapontin entre le PS et l’UMP. Pour retrouver ce clivage absolue il faut aller voir d’une part dans le front de gauche et une aprtie l’extrême gauche non maoïste, non stlainienne, et d’autre part dans le noyau historique du FN et les mouvements à droite du FN mariniste ( monarchistes reéactionnnaires, identitaires, néo-fascistes etc... ).


        • kemilein 10 avril 2013 06:32

          la justice n’est en rien une valeur, c’est un acte.
          nous avons des règles de vie ensemble et ceux qui ne les respecte pas son jugés.
          Oui nos règles sont Artificielles (Arbitraire) et nos sentences de même.
          ce qui prime c’est la notion d’égalité en réalité d’égalitarisme pure et simple, il est acté que notre vivre-ensemble se fait une base d’un apport commun égal (même si peu s’en aperçoivent) il convient de juger de même.


          • soi même 10 avril 2013 10:31

            La justice comme vous le décrive est un sentiment, n’a rien à voir avec une institution qui exerce la Justice.
            Si c’est, une institution qui remplie la fonction de la Justice, comme c’est le cas, sa fonction n’est pas de donner une égalité, mais de rééquilibre et compensé un dommage.

            La Justice est étrangère à la notion d’Égalité, par contre nous pouvons vivre dans le sentiment d’une injustice de vivre une inégalité de traitement, donc quand on parle d’ Égalité vis à vis de justice, c’est que l’on se place sur le sentiment et cela n’a rien à voir avec l’institution qui exerce la Justice.

            Ce qui ramène à la notion de du Droit, toute la question du Droit est il égalitaire dans son exercice ?
            Oui, car personne ne peut se soustraite aux lois, et les lois sont elles égalitaires ?
             Non, si les principes géneraux le sont du fait que cela concerne tous le monde, ses applications non, du fait que les Lois sont spécifiques et régit aux cas par cas ce qui est licite et illicite.

            Donc, la Justice n’est pas Égalitaire dans sont fonctionnement mis dans son principe, c’est la notion du Droit juridique qui est Egalitaire, car personne ne peut se soustraire aux Lois.


          • louphi 10 avril 2013 11:16

            kemilein

            « La justice n’est en rien une valeur, c’est un acte. » 

            Faux ! Archifaux ! En effet, si la justice est un acte, c’est donc que la justice possède un poids, une importance, car tout acte est crédité d’une importance, d’une mesure, fut-elle nulle, par rapport aux repères fondamentaux de la société. Or, qui dit importance ou mesure d’un acte, dit nécessairement valeur de cet acte. La justice est donc indissociable de la valeur.


          • Le péripate Le péripate 10 avril 2013 10:49

            Il y a la justice, c’est à dire l’égalité en droit de tous. Et il y a la justice « sociale », qui est l’envers de la première, puisqu’elle enfreint l’égalité de tous devant la loi pour lui substituer une chimérique égalité de conditions.


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Le faucon maltais

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