La « noix d’honneur » pour Nicole Belloubet !
"La « noix d’honneur » est une sorte de distinction ou de récompense attribuée chaque semaine (ou peu s’en faut) par le Canard enchaîné. Aisément repérable en page une ou en page huit par son cadre grisé, cette rubrique stigmatise un propos tenu par une personnalité et se distinguant par sa platitude, son ineptie, sa fausseté, etc."
Si j'avais une noix d'honneur à attribuer, je choisirais Nicole Belloubet !
Dire qu'elle était "Recteur" d'Académie !?
L'austérité s'installe
Imposée par l'Union Européenne dans le cadre du pacte de « stabilité » européen, elle est surimposée par le président de la République prêt à renoncer à une partie de la souveraineté de la France.
Mais Monsieur ! La rigueur n'empêche pas la réflexion et même l'action pour une refondation de l'école.
La lecture de la presse nous donne quelques précisions sur les intentions de « nos » politiques en la matière, celle de la Dépêche et du texte publié en ligne le 5 octobre 2012 est édifiante...
C'est édifiant et désolant, jugez vous mêmes en parcourant cet extrait d'un entretien accordé par Nicole Belloubet, conseillère régionale Midi-Pyrénées, chargée de l'éducation, l'enseignement supérieur et la recherche.
A la question posée par le journal : « À la demande de Vincent Peillon, vous avez présidé le groupe « réussite scolaire » cet été. Le travail a-t-il été fructueux ? », voici la réponse de l'élue socialiste :
« Il y a eu au total quatorze journées consacrées à cette thématique, à chaque fois devant au moins 200 personnes. Trois grandes idées en sont sorties. L'une des principales est comment faire baisser la pression sur les élèves. Cela passe par une refonte du système d'évaluation : il faut mettre l'élève dans une situation où il sera acteur de ses connaissances, dans une pédagogie de projet. Cela permettra aux profs d'avoir un autre regard sur l'élève. Il faut laisser plus de temps aux jeunes en matière d'acquisition des compétences générales. Il faut cesser de dire, par exemple, qu'il faut absolument lire et écrire à la fin du primaire. »
Qu'est-ce à dire ? S'agit-il encore de réduire le nombre d'heures de français et d'alléger encore le programme ?
Mais oui, c'est cela, je n'interprète pas, cette politique qui « défend certainement » l'instruction et l'éducation pour tous et pour toutes, précise sa pensée plus loin :
« ...nous souhaitons aussi sortir l'école de son isolement sur le temps ouvrable. L'enfant passe moins de 50 % de son temps à l'école, le reste du temps il fait du sport dans des associations, Clae… Le rythme de l'enfant est capital. Il faut alléger la manière dont le temps scolaire est conçu au sein de l'école. »
Le temps de loisirs n'est pas un temps résiduel, il contribue à construire l'enfant comme être unique et social et participe pleinement à son éducation.
C'est un temps différent de celui de l'école, les deux doivent pouvoir s'articuler mais ne pas se confondre.
Il faut arrêter d'alléger l'école, de réduire le nombre d'heures d'enseignement.
Le respect du rythme de l'enfant est une chose, l'appauvrissement des contenus une autre.
Mais si cet article commence par le rapport avec le plan d’austérité du TSCG imposé par le président et le gouvernement, ce n’est pas seulement par souci d’actualité : saccager les programmes scolaires comme préconisé par des élus socialistes, c’est l’austérité pour l’intelligence comme pour le porte-monnaie : moins on est instruit, moins on est capable de se révolter. C’est parfaitement cohérent.
Pour moi, je persiste et signe :
Il faut redonner au français, à la lecture et aux mathématiques toute leur place.
Jean-François Chalot
41 réactions à cet article
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En fait, cette déclaration, permet d’admettre que l’école primaire se dégrade.
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Ou qu’elle devient primaire ...
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Aaaaaaaaaaaaaah ! Les socialistes ..
Ils désirent peut-être avoir des analphabetes dans quelques années.-
« Le respect du rythme de l’enfant est une chose, l’appauvrissement des contenus une autre. »
Presque tout est déjà dit dans cette phrase qui contredit par ailleurs le reste de l’article. « Il n’est pas grave que les, ou des gosses ne suivent pas si les contenus satisfont des adultes ».
Cette absurdité fonctionne d’ailleurs dans les deux sens. L’abandon de l’objectif lecture dans le primaire correspond a un choix idéologique d’adulte. Il repose sur la constatation que tous les gamins ne fonctionnent pas au même rythme. Et en tendance sur l’idée que les gamins « riches » culturellement ou financièrement sont privilégié ? Donc il ne faut pas encourager cette inégalité de départ et aller au même rythme pour tous le monde pour ne stigmatiser personne. Il fait suite au précédent qui était que l’apprentissage de la lecture n’est pas un objectif en maternelle.
Il est corrélé a l’interdiction des devoirs à la maison en primaire qui est un des plus beau exemple de la schizophrénie idéologique des profs. Cela partait du constat que les « fameux gosses de riches » faisaient leurs devoirs et devenaient meilleurs, les « gosses de pauvres » non et s’enfonçaient. Mais les profs sont tous d’anciens « bons élèves » qui eux faisaient leurs devoirs et sont persuadé que cela sert à quelque chose. Sous prétexte d’exigence, de pression des parents, qu’ils savent très bien refuser quant cela les arrangent, ils donnent quand même des devoirs...Il faut redonner aux mathématiques etc... toute leur place. L’école n’est pas un lieu pour les mathématiques ou le français, mais un lieu pour les enfants. C’est à eux qu’il faut redonner toute leur place. Quelle doit être la place du français pour mon fils et pour son cousin ? En maternelle, je félicite l’instit. d’avoir appris à lire à mon enfant, et elle s’étonne persuadé que c’est moi qui l’ai gavé. C’est elle qui m’a dis qu’on ne favorise pas l’apprentissage de la lecture en maternelle. Conclusion, il avait envie de lire et il s’est apprit.. d’autant que c’était en russe autant qu’en français et que tant l’instit que moi même aurions été embarrassé de lui apprendre cette langue. Son cousin est légèrement dyslexique et entrant en 6ème, on ne peut pas dire qu’il était à l’aise avec la lecture.
On voit bine sur ces exemples opposés qu’il serait absurde de définit UNE place, du français ou des math à l’école et que le problème est une adaptations des méthodes et des moyens aux enfants.Dans un souci d’égalité socialiste, j’aurai tendance à préconiser que vous vous partagiez équitablement la noix avec votre dame.
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C’est bien ! Vous avez tout compris !
Ma maman était instit. Elle avait 40 élèves (vous avez bien lu quarante !) et 3 niveaux (CP, CE1 et CE2). Tous ses élèves savaient lire et compter en fin de CE2 ! TOUS ! Même les dyslexiques...
Tout dans la pédagogie, pas de coup de gueule ou de coup de règle !!!!
C’est ça l’égalité des chances !
Beaucoup de ses anciens élèves sont venus la remercier après avoir fait leurs études !... Et nous étions en Afrique noire !!!
Vous préférez qu’un enfant ne sache pas lire en arrivant en 6em ? Alors vous acceptez qu’il ne puisse pas suivre les cours parce qu’à ce niveau là, les professeurs ne sont pas là pour cela !... Résultat, il est « perdu »...
Et ça, c’est inégalitaire !
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Ce qu’on veut ? Des illettrés aux cerveaux bien vides qui passeront leur temps devant la télé.
On veut des gens qui seront certains d’êtres libres alors qu’ils seront de plus en plus esclaves des grands.
On veut des peuples qui disent oui à tout, même à la plus grande austérité !
On veut des gens qui se saignent ou meurent pour un état irresponsable et vendu au grand capital... mais tout cela en silence merci !
On veut des électeur heureux du résultat de leur vote parce qu’ils auront fait exactement ce qu’on leur aura dicté par l’intermédiaire de tous les médias possible...
Et c’est pour cela qu’il faut absolument qu’ils soient illettrés... parce que, de cette manière, on leur aura enlevé la dernière liberté qui puisse exister dans ce monde : l’accès à la connaissance qui leur permet de comprendre, de réfléchir et d’agir pour leur propre bien !
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je rajouterais de gens incapables de se révolter, tout juste bon a consommer ce qu’on leur dit qui est vachement bien. Qui plus est c’est pratique, on a besoin de main d’oeuvre pas de cerveaux qui eux se reproduisent dans l’elite de pères en fils
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N’avez vous pas reconnu Nicole Belloubet comme étant une des vôtres, qui n’a fait que pousser un peu plus loin vos propres raisonnements ?
« Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ».
Continuez votre marche triomphale vers VOTRE modernité et VOTRE progrès.
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Non NeverMore !
Informez vous, elle n’est pas de ma familles politique...JE NE SUIS PAS LIBERAL-
@Chalot
Autrefois, on apprenait à lire écrire compter !
A l’école primaire !
Apparemment, ce n’est plus indispensable !
Quelle honte, quel appauvrissement intellectuel !
Ce ne doit plus être indispensable à la société post-consommation...
Des bobos d’un coté, des pauvres enchaînés à l’écran de télévision de l’autre !
LA décadence de l’Empire Romain !
Le sénat et la cour d’un coté, Panem et Circenses de l’autre....
L’art de faire efficassement le bonheur du peuple-
bravo l auteur c est vraiement instrustif car c est vrai moi qui ai mon épouse en retraite était professeur et essayait de recommencer l exposé du cours pour que la majorité comprenne de quoi elle parlait .je voudrais dire aussi qu aujourdhui ou nous avons des gens de plus en plus diplomés et compétent mais cela irrite ces politiciens qui sont dépacé par les événements alors ils veulent que le peuple reste ignard comme ca ils pourront nous faire avaler leurs conneries
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Peut etre croit elle que pour lire un livre numérique il n’y a besoin d’apprendre que le zéro et le un ....
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Il y a 10 sortes de gens :
Ceux qui comprennent le binaire et ceux qui ne le comprennent pas. -
En tant que chti d’origine je ne comprends qu’un système :le biloute !
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2417 ! 1 pour moi et 1001 pour les binaires !
Ils peuvent être nombreux, c’est pas grave parce que ce n’est pas le nombre qui fait la valeur !
Je répond de suite : même pas les chevilles qui enflent !
Je suis de la génération qui a passé un bac scientifique et n’avait comme instruments de calcul « que » la règle à calculer et la table de trigonométrie... Et bien ça le faisait sans soucis
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la table de trigonométrie
Bouvard et Ratinet, la meilleure j’espère ... -
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En tant que chti d’origine je ne comprends qu’un système :le biloute !
Heeeiiin !!!! -
Merde c’est vrai ,adulte c’est la biroute !
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chi un peu larguée ! Je connais pas le chti ! Une petite traduction serait bienvenue !
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J’avoue ,jeu de mot nase à partir de bi
En chti biloute ,petit sexe masculin
Biroute ,gros ......J’ai honte ..... -
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Les arguments développés dans l’article relèvent purement et simplement du bon sens le plus élémentaire !
Tout-à-fait en accord avec l’auteur : Évidemment qu’il faut « sortir » du primaire en sachant « lire, écrire et compter ». Le reste, c’est du charabia ultra-libéral des pédagogistes bobos.Malheureusement, les Peillon, Juliard, Meyrieu and Co vont nous (ré)expliquer que « les élèves sont devenus des enfants », et les enseignants des parents ... D’où les dérives bien connues : les profs ne sont plus prioritairement des enseignants, mais des AS, des psychologues, des animateurs etc. Ils remplacent les parents. Apprendre à lire ou à écrire - indispensable à la réflexion et au développement de l’esprit critique - apprendre à lire et à écrire n’est donc plus la mission essentielle de l’école de la République !-
Si l’école ne peut plus se contenter de délivrer de ’l’instruction« , c’est que sa clientèle ne trouve pas ailleurs l’éducation nécessaire, et même reçoit dans son environnement une sorte de »déséducation".
Il n’est pas contradictoire de recevoir dans le temps scolaire une éducation sensible (musique, plastique, dessin, couleur), sportive (rôle du jeu collectif dans l’apprentissage du respect de la règle), et de travailler assez pour avoir un niveau bon comme autrefois en Mathématique, Français, ...Toutes les activités développent l’intelligence.
Le temps scolaire est bien sûr trop détruit par de multiples vacances trop longues en particulier l’été. Les familles aisées veulent tout et le contraire : du temps d’apprentissage, des week ends, la neige, la mer..Il faudra bien choisir des priorités un jour.
Côté méthodes, oui il convient que chaque enfant s’approprie les connaissances. Les méthodes actives de la pédagogie FREINET par exemple. Plus on parle de refonder moins on le fait...Peut être qu’on en parle pour éviter de le faire.
Dans la table alphabétique des news :
« Ecole publique : Enfin une refondation qui la conforte ? »
http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=217
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Je n’ai qu’un regret, c’est d’avoir confié mes enfants trop tôt à l’école.
j’aurais du leur apprendre à lire et à écrire moi-même, en utilisant cette méthode syllabique qui avait fait ses preuves.
Cela leur aurait évité de trébucher sur les règles élémentaires du français, comme tant de leurs copains d’ailleurs. Quand un pli est pris au départ, il est difficile de le rattraper.
Ca, même un horticulteur pourrait vous l’apprendre. Les plantes ont besoin d’un bon tuteur pour pousser.L’école génère maintenant plus de dix pour cent d’enfants dyslexiques.
Étrange !
Les statistiques mondiales font écho d’à peine deux pour cent d’enfants présentant cette pathologie. En fait ces enfants répertoriés dyslexiques, ont de simples désordres dis
orthographiques, liées à cette méthode globale, retoquée semi-globale pour continuer de la faire accepter.Qui ne s’est pas aperçu de la baisse générale des principes de base fait soit du révisionnisme, soit est un acteur de la méthode globale, continuant au prix d’un beau déni à continuer à casser des enfants au nom d’un principe religieux.
Car la méthode repose sur une ineptie. les sciences neuro cognitives ont montré qu’elle était totalement incompatible avec le développement du cerveau d’un enfant de cinq ou six ans, et que par la contre la méthode syllabique était totalement adaptée.Ce fichu symposium, ayant réuni tant d’acteurs ronflants nous rend donc un rapport consternant.
Je me souviens qu’il y a trente ans on n’a parlé pour la première fois des illettrés dans la société française. On fait l’amnésie sur ce genre de choses, mais il suffirait de retrouver les articles de journaux qui sortaient ce sujet d’étonnement : Il ne suffisait pas d’aller avoir été à l’école pour ne pas savoir lire.
Comment était-ce possible. Chacun tentait de trouver des exemples, mais n’en trouvait guère, si ce n’est qu’un pauvre gamin ou deux, n’ayant pas toute sa tête ( à cette époque on ne les plaçait pas dans les IME)
De couleuvre en couleuvre avalé, génération après génération, nous voilà maintenant avec des bacs + maitrisant mal les participes, et même les règles fondamentales du langage. Je ne vous parle pas du vocabulaire, ni des notions d’histoire, géographie, qui en l’absence d’une souris, bien pratique pour faire du copié-collé, sont incroyablement basses. ...
A qui la faute.
Qui a tué Davy More, dsait une chanson de Graeme Allwright, dans les années soixante.
La faute à l’autre boxeur, au manager, aux journalistes, à la foule ?
Chacun refuse le mistigri. On les comprend. D’ailleurs, à quoi bon trouver des coupables.
En tout cas, pareil débat et langue de bois ne peut que mettre en colère !
Car il y a des choses tangibles et évidentes à changer, ne serait que ces foutus rythmes scolaires, qui continuent à être la proie des lobbys et des frilosités.On sait très bien qu’un enfant ne peut travailler longtemps dans une journée sans y perdre son latin. Par contre, il faut reconquérir au moins trente ou quarante jours par année, afin de rétablir les conditions à minima d’un temps d’apprentissage, qui ne devrait c’est vrai, plus être le temps de la compétition, favorisant les élites à la française.
Pour cela, pas mal de méthodes d’enseignement à revoir.Mais difficile de donner des conseils à un corps qui n’a de conseils à recevoir de personne, même si les exemples venus d’ailleurs ( la Finlande que l’on site souvent, mais aussi le Canada, et bien d’autres et tant, que la France est en queue de peloton maintenant pour l’archaïsme de ses méthodes qu’elle est la seule à trouver progressive)...Sans se faire traiter d’archaïque, ou de réactionnaire, ce qui est un comble et une forfaiture, pour les gamins qui n’ont pas la possibilité de recevoir des cours particuliers, béquille d’un système, et faisant le bénéfice de certains profs qui refusent tout changement....
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Figurez vous qu’une amie a fait faire la méthode syllabique à son fils pendants le début de sa scolarité. le hasard a voulu que la maitresse le sache... Elle a convoqué mon amie pour lui dire d’arrêter cela tout de suite car elle ne faisait que traumatiser son enfant !!!
Elle l’a envoyé paître en lui disant qu’il n’était pas question que son enfant devienne un analphabète !
La maitresse a usé de toutes les pressions possibles pour qu’elle s’arrête.
Elle est têtue et a continué... Son fils est en 5em et premier de sa classe !!! Il veut être vétérinaire et est bien parti pour !
Je crois qu’il pourra dire un grand merci à sa mère plus tard !
Morale de l’histoire ? C’est à croire que la maitresse s’évertuait à faire cesser l’apprentissage de la lecture par la méthode syllabique parce qu’elle avait peur du résultat : la preuve que la globale est une vrai merde !
A la fin de sa carrière ma mère continuait à faire de la syllabique en douce : elle découpait les phrases de la globale en syllabes pour les faire réassembler par ses élèves ! Pour cela, elle les écrivait sur des rubans de papier. ça marchait très bien ! En plus, les gosses prenaient ça pour un jeu et étaient super partants ! Avis aux parents voulant aider leurs enfants !
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Kane
Moi-même j’ai pris le relai d’un apprentissage défaillant, quand j’ai été convoqué ( il y a 15 ans de ça) par l’institutrice.
Elle voulait envoyer mon gamin en cliss, car en CP, elle venait de s’apercevoir qu’il ne savait pas lire ; et évoquait le pire.
Nous nous étions aperçus de rien, car il lisait pourtant bien , ou en donnait l’impression ou plutôt l’illusion,quand il nous lisait d’une façon appliqué son livre de lecture.
En fait il récitait ce qu’il avait appris par cœur, et le livre fermé pouvait continuer l’opération in extento.....
J’ ai donc bricolé un jeu, avec des sons associés à des images, que je lui remettais, sous forme de médailles qu’il accrochait à sa chemise.
En un mois il savait lire.....Je plains les gosses dont les parents n’ont pas su, ou surtout pas pu, pour toutes sortes de raison, récupéré leur gamin quand il était encore temps.
Mais ce système est blindé et hermétique à tout changement, ou même à la moindre réflexion ou interrogation, à moins qu’elle ne la secrète elle même, ce qui est le propre des systèmes totalitaires.
Le problème est que les nouveaux agents sont vite formatés et avalés par la culture maison, et la paranoïa qui y règle : Esprit de persécution, rigidité, méfiance à l’idée du changement et repli, puis rejet.
Je sais d’avance que ce genre de propos fait d’avance malheureusement ricaner certains, renforcés encore plus dans leur paranoïa et leur suffisance.
La comédie autour du rejet d’une réforme qui devait supprimer les inspections est digne d’un vaudeville. Qui n’a pas entendu les enseignants se plaindre de ces ronds de cuir venant les noter tous les cinq ans ?
Une immense clameur s’est pourtant levée, quand on a voulu faire évoluer la profession, à l’instar de ce qui se faisait partout ailleurs, et passer naturellement par le chef d’établissement.Si le présent est critiquable, le changement est périlleux, voilà ce qui nous était dit.
Il faut qu’un prof puisse continuer à pouvoir être muté n’importe où s’il a assez de points ( d’années d’anciennetés....), tant pis s’il est mauvais, s’il n’entre pas dans le projet pédagogique, ce sont vos gosses qui en pâtiront....Et puis, ils en verront d’autres, hein !
Après ça, on entendra à la radio, sur France inter, des journalistes prendre la défense de profs souffrant effectivement d’éloignement familial, et obligés de travailler dans un autre département d’où réside leur famille.
Situation kafkaïenne, certes, mais qui est l’autre bout de la logique d’un refus d’évoluer du corps enseignant : Une fois muté, un prof, quel que soit son age, doit de nouveau recommencer sa patiente collection de points, digne de ceux qu’on donnait hier aux enfants du CP « ces fameux bons points de notre enfance » afin d’être bien placé sur la liste des mutations.
C’est du Courteline, du Marcel Aymé, du Vaudeville, du Jules Romains....Des références à des auteur un peu datés, comme ce système vermoulu, qui s’agrippe aux meubles pour ne pas bouger !
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OK avec Chalot et Magnon,
sauf qu’on n’a plus « panem » avec le pouvoir d’achat en berne et qu’on n’a plus que « circences », ça leurre les estomacs vides et les cerveaux frustrés.Chez les djeuns, la culture et l’éducation sont négatives. Les bons élèves sont vus comme des lèche culs et les gens bien éduqués comme des ’Français«C’est pas bien d’être français et de partager les valeurs de la France, de son histoire et de sa cultureC’est pas bien de parler et écrire correctement, de maîtriser le français, c’est même honteux pour les jeunes accusés de collaborer au système capitalo néo colonio patrioteNiquer la France, c’est la régleRappeler les lois, les règles, les usages : »c’est quoi ça ? j’t’emmerde, nique ta mère"Et cette ignorance fière et conquérante des djeuns ça profite aux riches bobos et leurs équivalents de droiteD’autant que les ignorants sont prêts à voler, violer, tuer pour faire plaisir aux Pinot, Lagardère, Bolloré, Mittal et autres richards délocalisés pour ne pas payer leur dû à la France. Comme les assistés immigrés, ils pillent la FranceTous se tiennent, se soutiennent et se complètentQuant on sait que c’est avec le fric des trafics d’armes, de drogues et de femmes que les djeuns se paient les marques de luxe, ça fait réfléchir sur l’odeur de l’argent des riches....-
Chalot, 100% derrière vous cette fois !
C’est à cause de zozos comme ça qu’on en est arrivé là, et ça continue. Le saupoudrage de quelques milliers de postes d’enseignants supplémentaires (s’il est avéré, on n’en entend plus guère parler ces temps ci) ne changera rien à la donne. Aussi longtemps qu’on permettra que soient tenus publiquement de tels discours par des ’responsables’ on continuera à s’enfoncer.-
Oui Abou Antoun
Avec les discours de cette « socialiste » on renforce l’école à deux vitesses : les gens ayant des moyens paieront des cours particuliers ou suivront les études de leurs enfants et les autres verront leurs gosses sombrer dans une forme d’illettrisme !
J’exagère à peine-
Vous n’exagérez pas CHALOT !
C’est prévu et mis en place !
Il y a tout de même des choses que nos élites n’ont pas vues : ayant vécu longtemps en Afrique du sud ouest, j’ai pu observer la manière dont les populations analphabètes pouvaient s’en sortir dans une société de plus en plus axée sur le besoin de savoir lire.
On est vraiment étonné de voir à quel point l’humain est capable d’adaptation !
Les personnes ne sachant pas lire développent la capacité de mémoriser les « signes », c’est à dire les panneaux signalétiques et autres, et de s’en sortir sans savoir lire !
De plus, le fait de ne pas savoir lire n’influence en rien le fait de faire du commerce et d’être capables de compter, j’aurais tendance à dire instinctivement, les sommes acquises et rendre la monnaie...
Mon mari et moi avons eu l’occasion d’observer aussi cela en Inde dans des régions où la population de base a un taux d’analphabétisation important.
Comme quoi tout n’est pas totalement noir dans ce monde !
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J’avoue ne pas avoir lu toutes les réactions. Je vais être un peu hors sujet , mais peut-être aussi au coeur de la problématique : aujourd’hui, la pédagogie, le talent des profs et les programmes sont une chose.
Mais que pèsent-il face à ça ?-
Les professeurs ne pèsent plus lourds, il est vrai. Surtout si on s’acharne à vider les contenus des programmes. Pourtant quelques-uns s’organisent et s’obstinent face aux rouleaux compresseurs. Avant de disparaître complètement et avec eux un savoir précieux, ils écrivent leurs cours et leurs pratiques et en mettent certains documents gratuitement à disposition et vendent leurs livres presqu’à prix coûtant compte tenu du petit nombre d’exemplaires tirés. Ils étaient soutenus jusque là par le Ministère de l’éducation et encore du bout des lèvres. Maintenant, cela va être dur ,vu qu’ils préconisent l’écriture lecture (en commençant dès la Grande section de maternelle our les sons simples (voir de l’écoute des sons à la lecture), des méthodes syllabiques : Mon CP avec Papyrus ou la suire de l’écoute des sons : écrire et lire au CP avec les quatre opérations dès le CP, l’analyse logique des mots dans une grammaire s’appuyant sur des textes d’auteurs tels que Hugo, Verne, la Comtesse de Ségur et autres poètes et ce, du CE1 au CM. De même en maths les 4 opérations et autres leçons sont développées selon les programmes proposés par cette association. Voir le site instruire.fr ici.
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Un peuple instruit est difficile à diriger.
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"Il faut cesser de dire, par exemple, qu’il faut absolument lire et écrire à la fin du primaire. » Et pourquoi même savoir le dire ? Il faut cesser de dire qu’ il faut absolument savoir parler à la fin du primaire. Aboyer par exemple peut suffire .
D’accord avec vous Chalot.Mais comme le dit juluch : Vous êtes sûr que c’est pas un fake au moins ??-
Il faut cesser de dire, par exemple, qu’il faut absolument lire et écrire à la fin du primaire. ». Voilà , c’est dit ! Ahurissant... Mais j’aimerais demander à cette dame si elle a eu des enfants. Et dans ce cas, est-ce qu’elle leur a appliqué ce qu’elle préconise ? Ca m’étonnerait beaucoup !
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Ce qui est dommage, c’est que les élucubrations de cette éminente Mme Belloubet permettent le déferlement d’autres propos discutables de gens qui, n’étant pas enseignants, se sentent cependant capables de bien faire ce que les enseignants ne font pas (plus ?).
On accuse une méthode « globale » qui n’est utilisée pratiquement nulle part même s’il y a une part d’approche globale des textes au début. Quelqu’un redécouvre l’eau chaude en faisant assembler à son enfant des cartons figurant des sons (ce qui se fait beaucoup dans les CP, mais ce n’est pas une approche « syllabique »). On prône le retour au B-A-BA qui a formé de nombreux déchiffreurs non-lecteurs dans le passé, en oubliant que les pratiques actuelles font toutes, à un moment ou à un autre, appel à la combinatoire (i.e. l’association de lettres ou de sons).On demande des devoirs du soir qui sont interdits jusqu’au CM depuis novembre 1956. Ancien maitre d’école (depuis 1955), je n’ai jamais donné de devoirs à mes élèves (de milieux modestes en grande majorité) et ils ne s’en sont pas plus mal portés que d’autres si j’en juge par ce qu’ils sont devenus ensuite (Ils avaient toutefois quelques leçons à étudier et quelques dictées à préparer).Toutefois, je reconnais que j’essayais de leur apprendre à lire, écrire, compter... et que j’ai dû pour cela malheureusement, mettre la pédale douce sur les activités « épanouissantes » sans les toutefois les supprimer. Mais je ne confondais pas ma classe avec un centre de loisirs...Si on donnait aux collectivités locales les moyens d’organiser des loisirs éducatifs, on pourrait se recentrer à l’école sur les « savoirs fondamentaux ». Je sais que c’est « réac » de le dire, surtout aux yeux des « bobos » mais tant pis.Par ailleurs, il faudrait aussi s’interroger sur la gestion de l’école selon le modèle de l’entreprise. On ne tient plus une classe, on ne dirige plus une école, on les « manage » et cela se traduit par un accroissement de la paperasserie et des réunions « de concertation » qui usent inutilement les enseignants.Et ne parlons pas du manque de formation, certains la préférant à une formation « pédagogiste ». C.Baratier se réfère à la pédagogie Freinet... Freinet, un communiste qui prônait il y a déjà bien longtemps une bonne partie de ce que l’on reproche aujourd’hui aux « pédagogistes » forcément « socialos » !Vu la manière dont s’engage le débat sur le changement à l’école, il y a vraiement de quoi être inquiet !-
Merci -encore une fois- Jean J.
Je commençais à désespérer de la connerie humaine ! Je vis avec une instit (excusez l’anachronisme, je m’en balance éperdument) dont je partage le combat quotidien et ne reconnais pas grand-chose du-dit combat dans l’article et le fil indigent qui s’en suit fort logiquement.
Qu’il est doux de taper sur une personne quand cela évite une remise en question de nos idées, fixes ou non ! J’ai vécu en Angleterre et mesuré le fossé entre l’enseignement là-bas et le notre. J’ai considéré l’évolution des écoles allemandes et mesuré son évolution à partir des évaluations internationales (PISA-ocde) de 2000 (au contraire de la France qui a plongé depuis).
La France est un pays fier et la championne de l’arrogance, même dans la crise qu’elle impute à tous sauf à elle-même. Notre éducation est ce qu’elle est, elle ne mérite aucune évaluation, elle se fixe ses « objectifs » et les atteint par « enchantement », à coup de statistiques et de satisfécits auto-décernés. Ah ! quel plaisir, ces résultats au bac... pour ceux qui y arrivent... et d’ailleurs, c’est quoi ce bac ? J’ai apprécié le commentaire en binaire, un peu plus haut (auquel, d’ailleurs, je n’ai rien compris, si tant est qu’il y avait qqchose à comprendre), car il décale le débat.
L’important est la remise en question, infiniment plus que la question. Et que sa réponse. Cela se voit ici : la seule déclaration, inepte ou non, d’une chargée de mission, couronnée et décideuse dans une autre vie, suffit à déchaîner des passion toutes plus réactionnaires les unes que les autres. Et dans ce fatras, fi d’idées neuves, fi de leçons à tirer, mais haro de critiques et de déclarations revendicative de « la » raison.
Intéressons-nous donc à la zététique et prônons l’enseignement du jugement et de l’intelligence plutôt que de la matière. Car sans eux, cette dernière n’en est plus une.
La composante abstraite est indispensable : La gifle que l’on prend dans ce pays en ramenant un « zéro en maths » à la maison ne fait qu’induire la rigolade qu’on se paye avec le même zéro en dessin ou en musique. Alors après, on peut se plaindre de la télé, mais on a la Star-ac qu’on mérite : mon gamin est revenu de son troisième mois de « primary school » en me chantant l’Alléluia de Haendel et comme il était pas mauvais en « arithmétics », il avait pour fière responsabilité de la transmettre à ses copains du même âge (4 ans). De leur réussite, dépendit alors la sienne, changeant de « classroom » au gré des besoins de ses camarades... Ma copine, elle, se bat avec (contre ?) ses collègues pour obtenir la libre pratique du décloisonnement (si ça parle à certains) dans son école...
Ah les évaluations... on en est loin, avec nos fiers cocoricos... les ergots profondément plantés dans le lisier.
Mes encouragements aux réformateurs. Merde aux réacs. -
Et bravo, Jean-J. pour cette ébauche d’approche du jugement sur l’apprentissage de la lecture. Elle détonne, disons... courageusement, par les temps qui courent !
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Je suis moi aussi d’accord avec Jean Mourot notamment sur les méthodes de lecture....
Très peu de personnes utilisent la globale et les prétendus 100% syllabiques ne peuvent pas faire de l’apprentissage sans utiliser quelques mots dits « valise »
quant aux devoirs je n’en donnais pas, d’autres collègues si mais je ne leur jette pas la pierre... Cela dépend de la charge de travail « imposée » aux enfants le soir et de l’utilisation de ces devoirs.
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