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Non et encore Non à la ratification de la charte des Langues régionales et minoritaires

GIF C’est Non à la charte des Langues Régionales et Minoritaires !

 

Le gouvernement continue sur sa lancée de remise en cause, au nom des différences de l’unité de la République et de l’égalité des droits….

Cette charte si elle est ratifiée conduira à des dérives mettant fin à l’unité et à l’indivisibilité de la République.

Cette politique n’est pas incohérente, elle s’inscrit dans le schéma de construction de grandes régions, de regroupements obligatoires de communes.

Lisez attentivement ce texte public de la Fédération Nationale de la Libre Pensée qui souligne les dangers mortifères pour la République de ce projet de ratification de la charte des Langues Régionales et Minoritaires.

« Non à la ratification

de la Charte des Langues Régionales et Minoritaires

Faisant suite à une promesse électorale du candidat François Hollande, Le premier ministre Jean-Marc Ayrault annonce l'inscription de la ratification de la Charte des Langues Régionales et Minoritaires à l'ordre du jour de l'Assemblée Nationale en Janvier. Et ce, en dépit d'une opposition déclarée du Conseil d'Etat qui a donné un avis négatif. Cette annonce, et cette opposition font suite à de nombreuses tractations et projets concernant une révision constitutionnelle. Rappelons quelques éléments du passé, car la ratification de ce texte, hautement revendiquée par nombres d'activistes régionalistes, est en suspens depuis 1992 et a connu un moment de revendication particulière en 1999.

Une manifestation nationale

A l'initiative de la Libre Pensée, avec l'appui de nombreuses organisations attachées à l’unité de la République, une manifestation nationale réunissait plus de 10 000 personnes à Paris le 11 décembre 1999. Cette manifestation faisait suite à de très nombreuses prises de positions et se prononçait pour l'unicité et l'indivisibilité de la République. Car c'est bien ce dont il s'agissait et s'agit encore. Ce mouvement d'opinion, joint à la décision du Conseil Constitutionnel du 15 juin 1999, avait conduit à l'abandon du projet de ratification, en dépit d'un lobbying permanent dont nous voyons aujourd'hui la continuité.

Les arguments d'hier sont toujours valables aujourd'hui.

Il faut regarder précisément en quoi consiste ce texte du Conseil de l'Europe, soumis à la ratification des Etats. La Charte Européenne des Langues Régionales et Minoritaires n'a pas pour but de promouvoir les cultures locales mais de créer des entités administratives sur une base linguistique. Elle oblige à délimiter le territoire des langues pour en faire des entités légales. Du coup, ne sont nullement concernées les langues issues de l’immigration (portugais, roumain, arabe, etc…) qui ne sont liées particulièrement à aucun territoire particulier. L’enseignement de ces langues est d’ailleurs remis en cause par les suppressions massives des heures d’enseignement dans l’enseignement public.

Sa souplesse, consistant à n'avoir à ratifier qu'un certain nombre d'articles, n'est qu'apparente. Tout Etat signataire est obligé d'adopter le préambule et la déclaration de principe, qui impose le cadre que nous venons de définir. Elle établit des distinctions entre les citoyens sur la base de la langue qu'ils parlent. Ce seul fait amène à abandonner le point de vue républicain sur les droits de l'homme et du citoyen. Il s'agit donc bien du redécoupage du territoire sur une base « d’appartenance » communautariste.

La différence des droits

Dans ce cadre, on va bien du "droit à la différence" à « la différence des droits ». La seule évocation de la possibilité d'attribuer une préférence d'embauche à ceux qui pratiquent la langue locale est un facteur de remise en cause du droit égal pour tous. Des exemples prémonitoires en ont été donnés. Ainsi, la Collectivité Territoriale de Corse, proposait-elle la co-officialité de la langue corse en 2012 et de réserver certains emplois d'intérêt public aux locuteurs de la langue corse. En 1999, la Région Bretagne, à l'initiative de Josselin de Rohan (UMP), instituait un chèque PROJET ouvert à tous les jeunes de 18 à 26 ans sortis du système scolaire et à toute personne dans le prolongement d’une action de formation qualifiante, nés en Bretagne ou y résidant depuis plus de 2 ans. Ceci donne le cadre de l'opération : accroître encore la déréglementation régionale, mettant à mal le code du travail, l’Education nationale (programmes et diplômes nationaux), le statut de la Fonction publique et des collectivités.

Pas plus qu'en 1999, ce texte européen n'est acceptable

Sous couvert de promotion culturelle des langues régionales et minoritaires, c'est une attaque profonde contre l'unité de tous les Etats-nation pour aller vers une Europe des régions, déréglementée. Rappelons que l'artisan de la rédaction du texte est la FUEV (Föderalistische Union Europäischer Volksgruppen), ONG lobbyiste d'extrême droite ayant obtenu statut consultatif aux Nations Unies et au Conseil de l’Europe. La FUEV a fondé un « groupe de travail » dont l'objectif avoué est la « protection des groupes ethniques ».

L'acte 3 de la décentralisation, les "pactes d'avenir"

La nouvelle offensive de la ratification de la charte se place dans le cadre de l' « Acte 3 de la Décentralisation », qui trouve ses premières illustrations dans la réforme des (soi-disant) rythmes scolaires, et dans la politique des "pactes d'avenir", répondant à des opérations activistes et patronales comme celle des "bonnets rouges". En fait c'est la réponse positive à la revendication éternelle des patrons, bretons ou autres, de diminuer le coût du travail et de faciliter les licenciements.

Contre toute modification de l'article 2 de la constitution

Le Conseil d'Etat a donné un avis négatif, dont on ne peut connaître le contenu, mais il est clair que toute loi ratifiant la Charte nécessite une révision constitutionnelle, notamment de l'article 2 (« La langue de la République est le Français”). La Libre Pensée a toujours condamné la Constitution de la Ve République comme antirépublicaine. Elle s'oppose formellement que ce qui reste de républicain, hérité bon gré - mal gré de la Révolution de 1789 en soit enlevé, déformé ou dévoyé. La Fédération Nationale de la Libre Pensée s'oppose résolument à toute manœuvre de révision constitutionnelle par voie parlementaire. Joint à la ratification de la Charte, ce serait ouvrir la boîte de Pandore des affrontements régionalistes, au détriment des droits et garanties obtenues dans le cadre de la République une et indivisible. Une nouvelle fois, nous affirmons hautement :

Non à la ratification de la Charte des Langues Régionales et Minoritaires,

Non à toute révision constitutionnelle visant à la faciliter,

Plus que jamais, unité et indivisibilité de la République !

 

La Fédération nationale de la Libre Pensée s’adresse à toutes les organisations qui partagent le point de vue exprimé dans cette Déclaration pour qu’elles contactent la Libre Pensée afin de se réunir pour examiner les actions nécessaires et possibles pour faire échouer ce projet. »

 

La Fédération Nationale de la Libre Pensée a raison de soulever cette question et de la mettre sur la place publique.

Si les citoyens ne sont pas informés et ne peuvent pas réagir, le gouvernement arrivera à prendre au parlement une position contraire aux principes républicains sous couvert de plus de démocratie.

Un leurre de plus.

 

Jean-François Chalot

 


Moyenne des avis sur cet article :  3.57/5   (53 votes)




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63 réactions à cet article    


  • claude-michel claude-michel 16 janvier 2014 15:36

    Une bande de « ’Macarel »...


    • Jean-François Dedieu Jean-François Dedieu 17 janvier 2014 16:20

      Mlodio ! Macarel ! claudi as rason !


    • Killi 16 janvier 2014 17:26

      Je suis pour la ratification de la charte pour qu’enfin les langues de la république soit reconnues et est un cadre légal. Les langues régionales sont très importantes pour leurs locuteurs. Si on ne sécurise pas ces langues, elles disparaîtront ; Une langue qui se perd c’est une partie des cultures françaises qui se perd.

      Les Bretons sont très républicains, il n’empêche qu’ils ne veulent pas voir leur culture disparaître et au-delà même ils espèrent la voir perdurer et la voir se développer.

      Une langue, c’est bien plus qu’un moyen de communiquer, c’est une façon de vivre et de penser.

      Le lycée Diwan (immersion en breton, sans sélection à l’entrée, à part bien sur celle de savoir parler breton) est en 2013 le premier lycée de France selon le Figaro. Il est la preuve que parler plusieurs langues, dont celle de son pays, n’est pas un handicap mais bien au contraire un atout pour apprendre d’autres langues étrangères par exemple.

      De toute façon tout vos arguments ne valent rien : Il suffit de voir tout les pays alentours : Ils ont tous ratifié la charte des langues minoritaires, et ils se portent pour la plupart bien mieux que la France.


      • Plus robert que Redford 16 janvier 2014 18:16

        « De toute façon tout vos arguments ne valent rien : Il suffit de voir tout les pays alentours : Ils ont tous ratifié la charte des langues minoritaires, et ils se portent pour la plupart bien mieux que la France. »

        Ca c’est un argument Massue !

        Je ne vois pas la relation de cause à effet qui permette d’ériger ce genre de constat en théorie

        Le soleil se lève à l’est, et il se couche à l’ouest, DONC, il tourne autour de la terre !

        Enfin, il tourne !...

        va savoir si, pendant la nuit, il ne va pas faire un petit crochet du côté de la galaxie voisine, histoire de se dégourdir les rayons...


      • citoyen vigilant 17 janvier 2014 18:45

        Patriote : je n’interviens pas souvent mais là je suis obligée de réagir, en tant que Bretonne.
        Nombreux ceux qui parlent breton chez nous, par ailleurs nous sommes nombreux à l’apprendre, les luttes récentes et en cours sont une motivation de plus pour nous. Kenavo.

        Killy : les Bretons républicains ? vous me faites bien rire, merci. Sinon pour la culture et le reste, excellente vision, mais républicain surtout pas. Breizh dieub.


      • la vergonha 5 février 2014 12:11

        « mais la quasi totalité des provençaux parlent français ils s’en foutent en majorité de vieilles langues régionales »

        Ne parlez pas à ma place s’il vous plait. Oui je parle Français et c’est la moindre des choses. Non je ne pense pas que la majorité des provençaux s’en foute de veilles langues régionales (sic). Bon maintenant qu’on a tous donné son avis, on fait quoi ? On demande aux personnes concerné, c’est à dire les locuteurs des dites langues ?

        « Le même principe avec l’immigration. »
        Mais dans les territoire dont il est question c’est le Français qui est une langue de immigrée. Cela me va très bien, je ne suis pas pour refaire l’histoire, mais il faut que vous vous en rendiez compte !

        « car je vois pas en quoi on ferait pas un cadre légal officiel à l’arabe alors que les bretons en ont un pour une langue qu’ils ne parlent quasiment plus ! »
        Mais puisqu’on vous dit que le breton est une langue vivante, en danger, mais vivante !

        « c’est pour ça que le français est imposé pour souder la france une et indivisible selon la république. »
        On ne construit pas une démocratie avec une rhétorique de dictature ! C’est pourtant simple, non ?

      • CHALOT CHALOT 16 janvier 2014 18:00
        Il y a eu un bug dans le titre de l’article publié
        Non et encore Non à la charte de ratification des Langues régionales et minoritaires
        Il faut remplacer par
        Non et encore Non à la ratification de la charte des langues régionales et minoritaires.

        • non667 16 janvier 2014 18:04

          ha smiley ! smileyha ! smiley smiley
          candide chalot qui ne voit pas que la chartre des langues régionales , tout comme l’agrandissement et le renforcement du pouvoir des régions ne sert qu’a démolir /dépecer l’unité de la nation  au profit du mondialisme (NOM)
          serait -il gagné par la lepénisation des esprits ?devenu nationaliste ? smiley smiley smiley smiley smiley


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 janvier 2014 20:44

            non 667,
            Ce n’est parce que le FN joue aux Patriotes qu’il faut croire que les Républicains vont voter pour le FN... , vous vous faites beaucoup d’illusions.

            Le FN est juste là pour faire croire que la défense des valeurs de la République et de la Nation sont des idées d’extrême-droite.

            Ce que vous illustrez à merveille. C’est pour ce boulot là que Mitterrand a propulsé le FN dans les médias, et que vous avez votre rond de service partout.

            « Le FN, un Parti leurre »


          • HELIOS HELIOS 17 janvier 2014 15:11

            ... s’etant aperçu que le FN devenait vraiment menaçant pour tous ceux qui veulent continuer a berner les français, la deniere parade, notament celle de l’UPR et ses supporters, consiste a dire que le FN c’est bien la même chose que les autres partis.

            En fait l’objectif est de ramener le FN dans la bouillie bipartite qui occupe les français pour que les electeurs ne voient plus de difference entre voter pour le FN ou voter pour le PS/UMP etc.

            NON, le FN n’est pas dans la même lignée des autres partis mondialistes et sans racines, NON le FN n’est pas comme vous essayer de le montrer, un parti du systeme, c’est le parti de la France et des français tel qu’il le montre en ce moment..... et Fifi Brind_acier pense quelle gagne a tout les coups si le FN est dans le systeme il ne faut pas voter pour lui pour changer, et s’il est hors systeme il ne fauit pas voter pour lui pour rester democratique.


            Le FN est un parti republicain contrairement a ce que certains pretendent, le FN est le parti des français, qui defend la France (donc qui combat les Euroregions) mais qui supporte la nature des hommes et des femmes, qui sait tres bien que parler sa langue regionale est important, mais que cela NE PASSE PAS par la ratification de la charte destructrice et venue d’ailleurs.

            Aider a conserver son histoire dans la république c’est possible, c’est une question simple de respect du ministere de l’education nationale qui peut sans autres chartes ni lois developper les secondes ou troisiemes langues dans les ecoles, sans pour autant atteindre à la république.

             Le français est la langue de la republique point !
            C’est une position de principe qui ne demande rien d’autre que le respect du citoyen, justement ce que defend le FN..

            Chalot, ne lui en deplaise oeuvre pour la voie de ce respect de la France et des français et devrait se rapprocher du FN ou tout au moins cesser d’attaquer le FN pour l’aider a vaincre les autres.


          • foufouille foufouille 16 janvier 2014 18:15

            et si c’était l’arabe (ou une autre non blanche) ?


            • jef88 jef88 16 janvier 2014 18:45

              un vieux souvenir !
              vers 1950, dans une école primaire des Vosges, l’institutrice nous a lu une note de l’inspecteur d’académie : « il est formellement interdit d’employer les termes septante et nonante. Celui ou celle qui le ferait se verrait privé de tous ces bons-points et images de l’année (une image = 20 bons-points) »
              60 ans plus tard j’ai cette note encore au travers de la gorge ! J’ai fauté (une fois)... Et pour cela j’ai perdu toutes les preuves du bon travail que j’avais accompli !
              On veut de bons petits robots qui marchent au doigt et à l’oeuil ....... et on casse la personnalité de ceux qui sont nés dans la périphérie de la France ...........


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 janvier 2014 20:46

                jef,

                « La décomposition des Nations européennes » Livre de Pierre Hillard


              • Olivier Perriet Olivier Perriet 17 janvier 2014 09:10

                Et sinon, camarade vosgien, en prenant un peu de recul, vous ressentez toujours la même frustration par rapport à cet événement majeur qui a marqué vos 7 ans ?

                Visiblement oui.

                c’est bien dommage de courir après ses bons points 60 ans plus tard. j’espère que ça ne vous a pas trop gâché la vie...


              • Olivier Perriet Olivier Perriet 17 janvier 2014 09:12

                Et sinon camarade vosgien, en prenant un peu de recul par rapport à cet événement majeur de vos 7 ans, vous êtes toujours aussi frustré ?
                Visiblement oui.
                C’est bien dommage de courir après ses bons points à 60 ans.
                J’espère que ça ne vous a pas trop gâché la vie...


              • jef88 jef88 17 janvier 2014 12:01

                ce qui m’avait choqué : l’interdiction de m’exprimer comme tout le monde !
                ce qui me choque maintenant : la perte de liberté d’expression ! ! !


              • epicure 17 janvier 2014 16:02

                Le fait que tu ais perdu tes bons points il y a soixante ans n’est pas un argument pour la ratification de la charte des langues régionales.


              • mouais 16 janvier 2014 19:14

                Imaginons un justiciable devant un tribunal de Metz et tentant de se défendre dans sa langue régionale : le breton. Je leur souhaite à tous bien du plaisir.

                non667 écrit :
                "candide chalot qui ne voit pas que la chartre des langues régionales , tout comme l’agrandissement et le renforcement du pouvoir des régions ne sert qu’a démolir /dépecer l’unité de la nation au profit du mondialisme"
                Je suppose que Chalot voit très bien que la démolition de l’idée de nation sert le capitalisme mondialisé, c’est parfaitement logique.
                Que les autres pays parlent ce qu’ils veulent, ça les regarde, nous ne sommes pas à leurs ordres. Exemple triste, les Italiens qui jusque vers 1960 avaient encore des langues régionales, maintenant par la grâce de Berlusconi ne savent plus que baragouiner l’anglais globish.
                C’est ça que vous voulez ?
                NON MERCI.
                Vous avez vu les allemands favoriser *chez eux* des langues non germaniques ? pour les lumpen, peut-être.


                • Pie 3,14 16 janvier 2014 19:26

                  Un combat d’arrière garde et des fantasmes d’éclatement qui n’existent que dans l’esprit de l’auteur.

                  Les langues et les cultures régionales sont une richesse pourquoi ne pas les reconnaître ?

                  Elles ne remettent absolument pas en cause la République ni le français comme langue nationale.


                  • logan 17 janvier 2014 01:02

                    Ne nous prenez pas pour des cons.

                    D’un côté le français serait une menace pour les langues régionales qui finiraient par disparaître. Et de l’autre la promotion des langues régionales ne menacerait pas le Français ???

                    C’est magique ?


                  • epicure 17 janvier 2014 16:04

                    Discours d’arrière garde qui cache derrière la défense du patrimoine le projet peu gratifiant de la différence des droits et donc de l’injustice institutionnalisé.


                  • la vergonha 5 février 2014 12:21

                    « D’un côté le français serait une menace pour les langues régionales qui finiraient par disparaître. »

                    Non ce n’est pas le Français qui est une menace pour les langues régionale. C’est la politique Française. Personne n’a dit que le Français menaçait les langues régionales, rien n’empêche le bilinguisme qui était la norme jusqu’à la première moitié du XXième siècle.

                    « Discours d’arrière garde qui cache derrière la défense du patrimoine le projet peu gratifiant de la différence des droits et donc de l’injustice institutionnalisé. »
                    Mais non ce n’est pas la différence des droits ! C’est uniquement reconnaître l’existence des langues régionales. L’injustice ça a été la destruction de ces langues par l’Etat Français depuis la Révolution Française. Aujourd’hui, il n’est pas question de revenir en arrière, mais uniquement de réduire le flou juridique qui entoure la défense des langues régionales en France.

                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 janvier 2014 21:00

                    Pie 3,14,
                    Chacun peut parler la langue qu’il veut dans son lieu de vie, et la transmettre à ses enfants.

                    Là, il s’agit d’autre chose, de beaucoup plus grave, faire éclater l’unité nationale.

                    Vous avez regardé la carte de ce qui restera de la France avec les euro-régions ?
                    C’est ce que vous voulez ?

                     « La finalité des euro régions » Des régions directement gérées par Bruxelles et Washington ?

                    L’UE a comme objectif de détruire les Etats Nations, par les euro-régions.
                    C’est ce que le Gouvernement est en train de faire avec sa réforme des collectivités locales, mais sans expliquer pourquoi ?

                    Des mini-états incapables de se défendre, et la fin de la France telle que nous la connaissons, c’est pour 2015.

                    Et par en haut, par les accords transatlantiques, ça c’est le job de la Commission européenne et des USA.

                    Les gouvernements n’arrivent même pas à avoir des textes qui sont discutés...

                    C’est top secret, paraît-il.

                    Lisez donc le bouquin de Pierre Hillard : « La décomposition des Nations européennes », où il compile tous les textes européens, dont la Charte des langues régionales dont parle Chalot.

                    Si vous voulez mieux comprendre ce qui se joue :
                     « Les euro-régions, allons nous laisser détruire les Nations ? »


                    • bigglop bigglop 17 janvier 2014 01:36

                      Bonjour à tous,
                      A la suite de l’échec du référendum sur la création d’une collectivité territoriale d’Alsace.
                      Les électeurs ne votant pas ’’comme il faut’’, on supprime le référendum local.
                      http://elevons-niveau-nos-democraties.ning.com/profiles/blogs/suppression-du-r-f-rendum-obligatoire-en-cas-de-regroupement-de-d
                      Dans la continuité du Traité de Lisbonne

                      Un coup d’état avorté sur le projet de loi de réforme par ordonnance voté par l’AN, refusé par le Sénat
                      http://www.wikistrike.com/article-breaking-news-hollande-s-arroge-cet-apres-midi-les-pleins-pouvoirs-122092144.html

                      Nous sommes en dictature


                    • Fergus Fergus 17 janvier 2014 15:22

                      Bonjour, Fifi.

                      Oui, l’UE est tentée de faire éclater les nations au profit des euro-régions, danger que je pointe personnellement du doigt depuis des années.

                      Non, cette charte ne peut constituer un danger dans la mesure où, hors Catalogne et Pays basque espagnol, les langues régionales ne sont parlées que par un nombre limité de locuteurs et ne peuvent servir de vecteur aux groupuscules autonomistes et a fortiori indépendantistes.

                      En conséquence de quoi je suis favorable à cette charte comme outil de la pérennisation des cultures régionales.


                    • Steini 5 février 2014 14:28

                      N’est-il pas honteux qu’en plein 21ème siècle, au soi-disant « Pays des Droits de l’Homme », les locuteurs Bretons, Corses, Basques ou Alsaciens en soient toujours encore réduits à devoir batailler bec et ongles pour le respect de leurs droits linguistiques les plus fondamentaux !!!
                      « Une langue que l’on n’enseigne pas est une langue que l’on tue, tuer une langue est un crime » releva fort justement l’historien Jullian.
                      Comme pratiquement tous les Alsaciens, j’ai subi une scolarité complète sans jamais y avoir rencontré une seule fois notre propre langue ostracisée et pourchassée jusque dans les cours de récréation.

                      De la Maternelle à l’Université, de la salle de lecture à la cour de récréation, les jeunes doivent baigner dans un univers exclusivement francophone destiné à les couper définitivement de leur propre langue maternelle. Imaginez l’indignation de nos hypocrites jacobins s’il en était de même au Québec, en Wallonie ou en Romandie !

                      En France, défendre ses droits linguistiques les plus fondamentaux est considéré comme une magnifique vertu lorsqu’il s’agit des ’Acadiens’, des Québécois, des Wallons, des Romands ou des Valdotins, et comme un horrible vice lorsqu’il s’agit des des Bretons, des Corses, des Basques, des Catalans, des Occitans, des Flamands, ou des Alsaciens-Mosellans. Ainsi va la morale au pays de l’impérialisme panfrancophone érigé en religion d’état. Aujourd’hui, toutes les langues régionales de France sont menacées d’éradication pure et simple par l’assimilation scolaire obligatoire des enfants. Ce qui n’empêche nullement le pays des belles déclarations de donner des leçons de savoir-vivre au monde entier, notamment sur la manière dont les Canadiens anglophones ont eux impérativement à respecter et à officialiser le « droit inaliénable » des dialectophones Québécois, - et même des patoisants Acadiens ! -, à une « société distincte du reste du Canada anglophone », basée sur le particularisme régional de « l’exception culturelle francophone » ! Lorsque la France n’y attise pas carrément le séparatisme ethno-linguistique : « Vive le Québec libre ! » La France tient un discours ici, et son coutraire là-bas, en fonction des lubies de l’impérialisme pan-francophone.


                    • viva 16 janvier 2014 22:31
                      La langue que nous parlons a des origines latine, germanique etc .... ? Sauf, qu’en 1539 l’ordonnance de Villers cotteret consacre un des patois qui deviendra la langue administrative, en fait c’est la langue que parlait le roi, plus de 80 % du pays ne la parlait pas.
                      Il a fallu le centralisme parisien et la révolution pour figer le français.
                      En fait c’est sous Pompidou que la langue française a été condamné à disparaitre faute d’évoluer avec son temps.

                      Au moment ou nous voyons en direct la langue française mourrir à petit feu, pour petit à petit, être remplacé par l’anglais, vous voulez rayer d’un trait de plume les patois qui sont historiquement tout aussi légitime que la langue française officielle.
                      Regardez bien ce qui se passe, déjà les titres des dessins animés pour enfants, ne sont plus en français, mais en anglais. 
                      La langue, n’est pas qu’un moyen de communication, c’est aussi une façon différente de penser et de raisonner.
                      Les personnes de bon sens l’ont compris, c’est pourquoi ils veulent protéger les langues régionales et ainsi parvenir indirectement à éviter l’extinction de la langue française. Nos petits enfants connaitront un pays dont le français ne sera qu’une seconde langue est-ce cela que vous accélerer ? 
                      Les enjeux sont terribles, le français était il y a peu la langue du droit dans le monde car elle est la plus précise et permet une immense variétée de nuance dans son expression.
                      Les langues régionales ont la même origine, sauf pour les langues Corse qui ont eté combattues et niées vigoureusement. 
                       Ce sont pourtant des langues qui sont restées très proches du latin avec des apports d’Italiens entre autre.
                      Pourquoi vouloir faire disparaitre des langues ? C’est une richesse culturelle avérée, qui ont réussi à survivre tant bien que mal. 
                      Vous parlez de république, renseignez vous alors la Corse a été doté de la première consitution moderne en 1755 soit avant la france (1791) et même avant la constitution américaine ( 1787).
                      C’est donc bien la preuve que des langues ne mettent pas en danger la république.
                       Vivre et laisser vivre vous connaissez ?


                      • bernard29 bernard29 17 janvier 2014 14:53

                        très bon commentaire.


                      • HELIOS HELIOS 17 janvier 2014 15:24

                        ... tres bon commentaire, oui, mais on ne peut etre d’accord sur le moyen choisi et la defense que son auteur fait de la charte.

                        point n’est besoin d’une charte pour defendre les langues regionales, l’education nationale a déjà tout prevu.

                        Signer une charte, cela veut dire signer une contrainte supplementaire, une norme, qui tôt ou tard se retourne contre ceux qui l’on signée de bonne foi.

                        Si la volonté de la France est de soutenir ses langues regionales, il faut déjà qu’il y ait des enseignants, donc que soeint defendus, dans les universités, les langues regionales, ce qui n’est absolument pas le cas. Voila par quoi doit commencer le soutien aux langues regionales


                      • epicure 17 janvier 2014 16:13

                        oui pas besoin de signer cette charte maligne pour préserver les langues régionales.
                        Il y a des enseignements, des écoles, des journaux, radios, sûrement sites web etc..... qui ne sont ni interdits , ni censurés parce que utilisant une langue régionale.
                        Donc le cadre actuel permet parfaitmeent une préservation des langues régionales, tout en préservant ce qui est encore plus important pour tous : la préservation de al république.


                      • Jean-François Dedieu Jean-François Dedieu 17 janvier 2014 16:35

                        Excellent commentaire !


                      • taktak 16 janvier 2014 23:12

                        merci Chalot. Totalement d’accord

                        je voulais d’ailleurs relayer un argumentaire très complet d’une association progressiste de défense de la langue française, le COURRIEL, qui a été adressé aux parlementaire et que chacun peut relayer à son député.

                        http://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/ratifier-la-charte-des-langues-regionales-minoritaires-inutile-inapplicable-dangereuse/

                        Si j’ai le temps, je le proposerai à la publication, car il vaut vraiment le coup.


                        • soi même 16 janvier 2014 23:26

                          Tien Chalot est devenue pro Asselineau ?


                          • CHALOT CHALOT 16 janvier 2014 23:30

                            Asselineau a été à droite

                            Je n’ai pas attendu son évolution pour être contre l














                            Cela fait longtemps avant qu’ Asselineau passe des cabinets de la droite pour un refus de l’Union Européenne, que je défends des positions comme celle présentée dans l’article.











                            • PRCF PRCF 17 janvier 2014 16:03

                              Et c’est important de le rappeler. Asselineau, trop pressé de son autopromotion, oublie juste de dire que quand il servait dans les cabinets ministériels, il y en avait d’autre qui menaient la résistance.

                              Qui eux la menait car eux ont le soucis de défendre l’intéret des travailleurs qui sont les 99.9% de notre peuple. M Asselineau lui sert d’abord son ambition et refuse de remettre en question le système capitaliste allant même jusqu’à défendre dans la charte de son mouvement que les intérets de l’oligarchie (capitaliste) et celle du peuple (travailleur) sont les mêmes.

                              Par exemple, le PRCF faite en ce mois de janvier ces 10 ans d’existence...


                            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 17 janvier 2014 06:30

                              Chalot,

                              Les Hauts fonctionnaires travaillent sous tous les Ministères, dans toutes les Collectivités territoriales, de droite ou de gauche.
                              Ils préparent les dossiers ou les déplacements officiels.

                              Ce sont les électeurs qui décident de la couleur politique des Ministres, des Régions, ou des Conseils généraux, pas les fonctionnaires.

                              Vous oubliez de dire qu’ Asselineau, à la demande de Sarkozy, alors Ministre des Finances, a fait un rapport sur ce qu’il pensait de l’avenir de l’ UE et de l’euro : que des inconvénients et aucun avenir !

                              Sarkozy a dissout son service et placardisé Asselineau.
                              Ce qui n’a rien changé aux évènements européens, qui ne font que confirmer, jour après jour, les analyses d’Asselineau.

                              Asselineau a fait confiance pendant 2 ans à une partie de l’ UMP (qui se dit toujours Gaulliste), dans leur volonté de sortir de l’ UE. Il a reconnu s’être trompé, il les a quitté pour créer l’ UPR.

                              Pourquoi serait-il plus critiquable que Mélenchon, qui a mis 40 ans à se réveiller, pour découvrir un beau matin, que le PS est de droite ?

                              Asselineau aurait pu faire à Sarkozy un rapport complaisant, couler une retraite paisible, ou aller pantoufler à la direction d’une banque, d’une société d’assurances ou d’une entreprise, comme tant d’autres Hauts fonctionnaires...

                              Il a préféré mettre ses compétences au service des Français en créant un Parti politique.

                              Vous feriez mieux de nous expliquer en quoi le programme de l’ UPR, copié/coller de celui du CNR ne vous convient pas.

                              Et pour quelles raisons vous estimez que protéger l’ UE des banksters, est une idée de Gauche.


                              • Julien30 Julien30 17 janvier 2014 09:42

                                Le PS de droite ? Ah bon le PS défend les valeurs de la Tradition, le catholicisme et la nation ?


                              • soi même 17 janvier 2014 09:57

                                @ Julien30 , Asselineau demande juste une chose que le combat des chefs reste franco-français !


                              • epicure 17 janvier 2014 16:26

                                @Par Julien30 (---.---.11.112) 17 janvier 09:42

                                le PS avec hollande défend une société hiérarchisée économiquemant où les possédants possèdent de plus en plus de privilèges, où les richesses seront plus concentrées, contre l’unité de al république, pour la défense d’intérêts particuliers, et un pouvoir politique et économique de moins en moins démocratique et d et de plus en plus éloigné du citoyen( traités européens, et futurs remaniements administratifs ).
                                Donc oui le PS de hollande est de droite et pas de gauche, une droite libérale mais , de droite quand même. Au fur et mesure il rejette tout ce qui fait de gauche.

                                Pour rappel les islamistes sont de droite ( extrême ) et pourtant ils ne sont pas pour le catholicisme, ni pour la nation d’ailleurs.


                              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 17 janvier 2014 10:46

                                Julien,
                                La Nation appartient à tout le monde.
                                « La Nation est ce qui reste à ceux qui n’ont plus rien » disait Jaurès.
                                Jaurès, que le PS a oublié depuis longtemps.

                                La religion n’a rien à voir avec la politique, il y a des Catholiques ou des Protestants ou des Bouddhistes dans tous les courants politiques.

                                Quant à la tradition, chacun à les siennes, le Mur des Fédérés par exemple.

                                Quant à la République, le PS a laissé au FN le soin d’en monopoliser les symboles, une belle arnaque qu’on doit à Mitterrand

                                Le PS et l’ UMP se sont entendus pour trahir à la fois la Démocratie en ratifiant le Traité de Lisbonne et en gouvernant par ordonnances et la République, pas de quoi pavoiser...


                                • Julien30 Julien30 17 janvier 2014 11:04

                                  Je parle de chose précises, pas de notions vagues et à géométrie variable. La droite à l’origine, avant que l’on modifie le sens des mots pour mieux pervertir les idées et les esprits, c’est avant tout la royauté - depuis remplacée par le nationalisme - le catholicisme et l’ensemble des valeurs de la Tradition. Le reste encore une fois c’est de l’enfumage pour justement diaboliser les idées de droite et affirmer celles de gauche comme incarnant le progrès et le bien alors que ce sont celles qui nous détruisent comme on le voit notamment avec le mariage gay, la théorie du genre et aux poisons « progressistes ».


                                • soi même 17 janvier 2014 11:27

                                  Julien30, l’origine de la Droite et de la Gauche vient du conflit entre les Montagnard et les Girondins pendant la Révolution Française.
                                  Le débat de fond était le choix du pouvoir Centralisateur où Fédératif.
                                  Cela à évoluer quand les Girondins ont été éliminer de la scène politique, il y a eux à se moment là un autre combat qui à opposer les Révolutionnaires et les Contres - Révolutionnaires et c’est image à été retenue du combat des progressistes et des réactionnaires , quand la III République naissante chercha sa légitimité Républicaine, après l’histoire de la Commune de Paris !


                                • Julien30 Julien30 17 janvier 2014 11:35

                                  Soi même, je suis au courant de tout ça, j’ai préféré donner la version résumée allant à l’essentiel.


                                • epicure 17 janvier 2014 16:57

                                  @Par Julien30 (---.---.11.112) 17 janvier 11:04

                                  non tu ne parles pas de choses précises, mais bien de choses vagues à géométrie variable, qui dépendent du point de vu local de celui qui les énonce.

                                  Tu parles de choses superficielles qui varient avec les lieux et les époques, alors que les antagonismes mis en évidence lors de la révolution existent en tout temps et tout lieu..

                                  Ce n’est pas le catholicisme ( terme vague en fait ), en soit, le marqueur de droite, mais plutôt le cléricalisme, la soumission de la société aux particularismes religieux, l’autorité transcendante de dieu et de la religion sur les individus et la société. Et ceci peut décrite n’importe quelle société non laïque, non sécularisée, une société traditionnelle ou une théocratie actuelle.

                                  Pour rappel d’ailleurs la nation c’est une notion amenée par lal gauche, la nation une et indivisible contre la France de droite divisée en provinces, avec des petits pouvoirs locaux.
                                  Par contre l’identité nationaliste, ça oui c’est un critère de droite, , c’est à dire d façon plus claire et non superficielle : réduire les individus à des appartenances/identités nationales, locales, religieuses, sexuelles, économiques, de castes/ordre, et assigner des droits différents selon ces appartenances (tiens on revient à la charte dont parle l’article), et un clivage de l’espace public selon ces appartenances (séparation, discriminations, refus de la mixité).
                                  Quand à la défense de la famille c’est avant tout la défense d’un ordre prédéfini pour obliger les individus à vivre selon des modalités décidéres par une autorité externe (une religion en général), en plus que la famille est définie dans la pensée de droite comme le premier cercle d’identité. Comme la religion et la tradition, la famille est conçue par la droite comme une structure contingent l’individu.

                                  Et la révolution française a amenée des idées qui s’opposaient à ce mode de pensée castrateur.
                                  Mais la révolution, et la pensée moderne , ce n’est pas qu"une famille de pensée mais au moins deux (la famille libérale et la gauche proprement dite).
                                  Mais la famille libérale est hypocrite car si elle a cherché a défaire les structures hiérarchiques et contingentes des individus, elle s’est contenté de créer une nouvelle hiérarchie dont la souplesse apparente lui permet de proclamer que c’est la liberté. (les libéraux du début du 18ème ont remplacés les esclaves par des ouvriers sans droits).


                                • Julien30 Julien30 18 janvier 2014 08:49

                                  Je ne vais pas relever toutes les erreurs contenues dans ton texte, pas le temps, juste préciser que je parlais de la droite en France et que la seule réelle et pertinente est la droite contre-révolutionnaire et aussi souligner ta tartufferie en matière de « progrès » à savoir saluer la révolution française. La révolution des grands bourgeois et des banquiers méprisant le peuple et faisant sauter les verrous utiles et même essentiels du régime qui l’a précédé. L’un des premiers fruits de cette révolution anti-française a été l’interdiction des corporations, puis le retour du papier monnaie accompagné d’une libéralisation de l’usure, la fin de la démocratie locale et tant d’autres bienfaits. Bref c’est la révolution qui a crée la société matérialiste, dégénérée et conduite par les banquiers dans laquelle nous vivons, bref vive la révolution !


                                • eric 17 janvier 2014 11:25

                                  C’est Zemour qui a raison.
                                  Ce sont les fruit de la fascination détestation des « gauches sociétales » pour l’Amérique.
                                  Tout en dénonçant activement l’impérialisme, le bushisme, l’ultrliberalisme, elles copient servilement, absolument, toutes les modes made in USA. Habillées en jean, écoutant du Jazz et bouffant du bio et des vitamines, elles se battent pour un féminisme a l’américaine parfaitement déplacé en pays latin, les droits des homo et les communautés.
                                  Mais elles le font « a la socialiste » ce ne sont pas de nouvelles liberté accordées a des catégories de gens, mais des outils de lutte dans le cadre de leur vieux fantasme de destruction de ’la société traditionnelle« c’est a dire de la société tout court.
                                  Sociologiquement, ce sont a peu prêt les mêmes qui interdisaient leur langue aux petits bretons, mais veulent quasi la leur apprendre de force, des lors qu’elle n’existe plus...Le dernier porteur de langue ne comprenant que le breton est mort a peu prêt au moment ou ils ont inverse leur fantasmes. De la même manière, ils ont »lutte" pour apprendre l’arabe littéraire aux petits kabyles...au nom des langues d’origine. On est bien dans le cadre décrit par le Roman de Ruffin, tous pareil, mais tu as le droit de te choisir un élément folklorique d’identité, a condition qu’il n’existe pas en réalité au de la du folklore...

                                  Respect des cultures ? Tu parle ! Si on regarde l’histoire de la Bretagne, elle a été plus longtemps fortement catholique que linguistiquement bretonne.
                                  Du reste, elle est largement restée bretonisante tant que catholique puisque ce sont les prêtres qui maintenaient la langue.Mais on est pas prêt de voir les diwan faire du catéchisme au nom des vraies spécificités culturelles historique de la Bretagne.

                                  Toutes ces tartufferies entre sous tendances de gauche sont évidemment nuisibles pour notre société. Comme ces gens vivent pour la plupart dans des structures publiques ou para publique avec faible évaluation des résultats, ils ont tous le temps de pourrir la vie a leur concitoyens pour établir leur pouvoir et justifier leurs dépenses. Les mettre au boulot, par exemple en renforçant les possibilités d’expression civiles civique citoyenne sur l’usage des fonds publics, nous ferait des vacances.

                                  Des gens comme Chalot, naïvement attachée aux vraies valeurs républicaines ( et royales, puisque le français était la langue du Roi, confère le Québec) comme un vulgaire homme de droite, pourraient sembler être des allies dans un tel combat, mais comme ils émargent aussi, au moment crucial, ils voteront toujours avec leurs adversaires avec lesquels ils partagent notre argent...


                                  • epicure 17 janvier 2014 17:08

                                    érixc c’est quand ton prochain spectacle avec ramzy ?
                                    Pitié ne parles pas de la gauche, tu montres juste que tu ne comprend rien à ce qu’est la gauche.

                                    le féminisme, le bio etc ... ce n’est pas une question de pays.
                                    Le féminisme, enfin l’anti-sexisme, fait parti de la gauche.

                                    D’autre part bien sûr que si qu’en détruisant les carcans de la société ancienne on donne plus de liberté aux individus, et non pas à une catégorie d’individus seulement, vu que la société traditionnelle c’est l’absence de liberté pour les individus.
                                    Ce n’est pas la gauche qui promeut la destruction de la société, mais le libéralisme dont la version la plus extrémiste aboutie à l’anomie, la dissociété, c’est à dire la juxtaposition d’égoïstes régnant en roi sur leur petit lopin de terre, et voyant les autres comme des concurrents ou une menace ( dans certaines campagnes américaines ont a des exemples de ce genre de mentalité, qui n’ont confiance qu’en leur fusil ),, rejetant toute loi commune , et donc où seuls les plus riches feraient réellement la loi ( ils ont les moyens de se payer une petite armée à leur solde ).


                                  • eric 18 janvier 2014 10:06

                                    Relisez vous : vous affirmez que le libéralisme réussi la destruction souhaitable de la société traditionnelle et que c’est une mauvaise chose...


                                  • epicure 19 janvier 2014 01:43

                                    non je me contredis pas parce que la destruction des carcans traditionnels et le libéralisme hypocrite ce sont deux choses différentes, puisque la gauche antilibérale a toujours suivit cet agenda de faire sauter les carcans traditionnels pour aboutir à l’émancipation des êtres humains.
                                    DOnc la destruction des carcans traditionnel c’est un outil commun à la gauche et au libéralisme, mais dans des buts différents, les uns pour émanciper et les autres pour créer une nouvelle domination.


                                  • Julien30 Julien30 19 janvier 2014 09:47

                                    pour aboutir à l’émancipation des êtres humains"

                                    Ahaha ! Elle est excellente celle-là, et le résultat de votre bordel destructeur ? La société de consommation, l’individualisme, le matérialisme, le nihilisme, des masses incultes, apathiques et immatures, le tout sous le règne ouvert grâce à la révolution française de la haute finance. Voilà les fruits incontestables de la gauche depuis plus de deux siècles. Tu as raison grand, heureusement que les carcans castrateurs ont été detruits !


                                  • philoxera philoxera 17 janvier 2014 11:45

                                    Tant mieux si la république est menacée : le plus tôt cette pute crevera, le plus tôt nous aurons une chance de mettre en place la démocratie.


                                    • epicure 17 janvier 2014 17:14

                                      là tu n’as rien compris aux enjeux.
                                      La signature de al charte , la régionalisation de l’Europe c’est moins de démocratie : des rois à bruxelles, et des barons à la tête des super régions, et des populations divisées par les conflits linguistiques plutôt que préoccupés par les rapports de pouvoirs (voir la Belgique)

                                      Pour rappel, la république au départ c’est le régime le plus démocratique : voir la première constitution de la première république.
                                      Il faut garder ce qui est encore républicain dans notre petite république monarchisée et inféodée à leur rope, si on veut garder un minimum de démocratie.

                                      Il ne peut y avoir de démocratie réelle que quand tout le monde a les mêmes droits.
                                      Si tu trouves que ce n’est pas très démocratique actuellement, c’est bien parce que certains privilégiés disposent de fait plus de droit de décision que le reste de la population.


                                    • Arnaud69 Arnaud69 17 janvier 2014 12:02

                                      On peut se taper le cul à terre : Il ne reste plus d’illusion de liberté, ni droite ni gauche mais uniquement le nouvel ordre mondial des 1% contre les reste du monde.

                                      Parler de politique ou de liberté c’est s’enfoncer la tête dans le sable face à la réalité qui prouve que la fin de la démocratie est actée :

                                      Vidéo 1 et Vidéo 2


                                      • beo111 beo111 17 janvier 2014 13:12

                                        Il ne faut pas oublier que cette charte européenne des langues régionales est un texte à options, l’Etat qui ratifie n’est pas obliger de toutes les valider.

                                        D’’autre part perso je trouve qu’il est normal qu’un fonctionnaire muté en Corse apprenne le Corse.


                                        • epicure 17 janvier 2014 17:19

                                          et le breton s’il est muté en bretagne, le créole s’il est muté en guadeloupe etc.... ?
                                          Pourquoi ce serait normal ?
                                          Le fonctionnaire n’a a connaitre que la langue officielle, le français.
                                          Les usagers des services administratifs sont censés s’adresser à l’administration en français.
                                          Donc il n’y a aucune raison qu’un fonctionnaire ait à apprendre une langue régionale, qu’il n’a pas à utiliser dans le cadre de son travail.


                                        • captain beefheart 17 janvier 2014 13:27

                                          Mais M. Chalot,Quelle République pensez-vous défendre ?Elle est morte et on danse sur son cadavre,les sionistes menant la danse,les affairistes suivants.


                                          • CHALOT CHALOT 17 janvier 2014 13:32

                                            Que font les sionistes ici ?

                                             


                                          • Jean-François Dedieu Jean-François Dedieu 17 janvier 2014 16:16

                                            SE CANTÓ

                                            Dejous ma fenestra
                                            Y a un aoselo
                                            Tota la nueit cantó
                                            Cantó pas per iu

                                            Repic :
                                            Se canto, que cantó,
                                            Cantó pas per iu,
                                            Cantó per ma mia
                                            Qu’es al leng de iu.

                                            Al fonse de l’horta
                                            Y a un ametlièr
                                            Que fa de flors blancas
                                            Como de papièr.

                                            Repic

                                            Aquelas flors blancas
                                            Faran d’ametlos
                                            Per remplir las pochas
                                            De iu e de vos.

                                            Repic

                                            Aquelas montanhas
                                            Que tan nautas son
                                            M’empachon de veire
                                            Mas amors ont son

                                            Repic

                                            Aquelas montanhas
                                            Se abaissaran
                                            E mas amoretas
                                            Se raprocharan.

                                            La plus ancienne version de ce chant occitan est attribuée à Gaston Fébus, comte de Foix (1331 - 1391).
                                            Al jacobin Chalot tan dreit dins sas bragas que lo Nicolas e son acolita Pinsolla... 


                                            • Xenozoid 17 janvier 2014 16:22

                                              esa que el tambio,al ahora bemme estendio, yo beme que le pubienco esa le


                                              • trevize trevize 17 janvier 2014 16:54

                                                Je poste un lien vers le texte de la charte :
                                                http://conventions.coe.int/treaty/fr/Treaties/Html/148.htm

                                                N’oublions pas que ce n’est qu’une charte, ça n’a donc pas une grande valeur légale. Il n’est question que de promouvoir l’usage et l’apprentissage des langues régionales dans tous les domaines de la vie civile. Tous les objectifs ne sont pas obligatoires, et il n’est pas prévu de punition en cas de non réalisation des objectifs.

                                                C’est bizarre, quand la république a instauré le français comme langue officielle et interdit les langues régionales, c’était perçu par la population comme une perte de liberté.
                                                Maintenant qu’on veut donner des moyens à ces langues d’exister, on crie encore au complot...
                                                Et ce sont les même qui râlent quand l’Europe tente d’imposer l’anglais comme langue unique pour les brevets... Un peu de cohérence serait la bienvenue !

                                                Qu’est ce qui est le plus effrayant là-dedans ? Le fait de donner la possibilité, à qui le veut, d’exercer sa liberté d’apprendre et utiliser une langue régionale ? Ou le sentiment que cette mesure fait un peu plus craquer le carcan nationaliste dont on connaît très bien les effets néfastes, mais auquel on s’accroche pour ne pas perdre son illusoire protection ? La peur de l’inconnu d’un nouveau monde qui est en train de naître en faisant éclater le cadavre de l’ancien ?


                                                • epicure 17 janvier 2014 17:27

                                                  si ça sert à rien, autant ne pas la signer.
                                                  Merci d’apporter un argument contre la signature, ça économisera du temps et du papier.

                                                  Ce qui est effrayant c’est d’enfermer les régions dans un carcan régionaliste discriminatoire et conflictuel (voir la belgique), de vraiment limiter la liberté de l’ensemble des individus en donnant des privilèges à ceux qui parleraient la langue régionale du coin, en plus que ça obligerait à des complications administratives totalement inutiles et contre productive.
                                                  Mais bon au vu de ta réponse tu n’as pas lu l’article, sinon toutes les réponses étaient dedans..


                                                • trevize trevize 17 janvier 2014 18:12

                                                  J’ai lu l’article, merci. L’auteur ne parle pas de complications administratives, d’ailleurs c’est un sujet à part, l’administration a toujours tendance à tout complexifier, c’est dans sa nature.

                                                  Je ne vois pas où vous voyez un « enfermement discriminatoire » le texte n’est pas là pour remplacer le français par une langue régionale qui serait rendue obligatoire pour tous les habitants d’une région, mais simplement pour reconnaître que ces langues existent, et favoriser leur apprentissage et leur utilisation à ceux qui le désirent. Reconnaître que le monde est plus compliqué que « un peuple, une langue, une nation » ces langues existent depuis longtemps, et par delà les frontières arbitraires que nous avons posées au cours de l’histoire, et nier ce fait ne fera pas disparaître la réalité de leur existence.

                                                  Je me fiche pas mal de savoir si ce texte sera adopté ou pas, ce que je constate c’est que quand l’Europe tente de raboter les lois de ses divers états membres pour tous les fondre dans le même moule, on crie à la dictature de la pensée unique, et quand elle essaie d’introduire un peu de diversité, là on pleure après l’état nation de grand-papy qui rêvait de la même chose : fondre tous ses citoyens dans le même moule... pour moi, ça ressemble à de la schizophrénie latente. Je déteste l’Europe qu’on nous construit, mais gare à ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain, et je ne crois pas qu’un retour en arrière vers l’état-nation soit préférable, loin de là.


                                                • Steini 5 février 2014 14:31

                                                  Le problème avec les ultra-nationalistes jacobins (pléonasme) hostiles à la Charte Européenne des langues régionales, qu’ils soient de droite ou de gauche, ou plus exactement du Grand Orient de France (Guaino, Mélenchon etc), c’est qu’ils tiennent un discours totalitaire ici, au nom de diktats anti-démocratiques (cf : « la République est Une et indivisible », sinon quoi, la guillotine pour les récalcitrants ?) et son exact contraire là-bas (un discours émancipateur voire séparatiste en faveur des minorités régionales francophones à l’étranger), le tout en fonction des lubies du chauvinisme panfrancophone.

                                                  A les entendre, imposer l’usage et l’hégémonie de la langue anglaise aux locuteurs Acadiens ou Québécois relèverait de « l’impérialisme Anglo-Saxon », tandis qu’imposer l’usage et l’hégémonie de la langue française aux locuteurs Bretons, Corses, Basques, Catalans, Occitans, Flamands ou Alsaciens-Mosellans relèverait de « l’intégration républicaine ». Dans le genre foutage de G... on fait difficilement pire !

                                                  La « République » est honteusement dévoyée pour servir de faux-nez à l’impérialisme et au colonialisme pan-francophone.

                                                  Curieusement, ces ultra-nationalistes jacobins (pléonasme) sont tous ultra-favorables à la co-officialité des langues régionales lorsqu’il s’agit de défendre les droits linguistiques spécifiques et collectifs des minorités régionales francophones à l’étranger (dialectophones Québécois, patoisants Acadiens, Wallons, Romands, Valdotains etc) et ils y sont hyper-hostiles lorsqu’il s’agit de s’opposer à ceux des Bretons, des Corses, des Basques, des Occitans, des Catalans, des Flamands ou des Alsaciens-Mosellans. Quelle hypocrisie, quelle duplicité idéologique !

                                                  Ils soutiennent tous en choeur le séparatisme ethno-linguistique au Québec (« vive le Québec libre ! ») et même le rattachisme Wallon (« la Wallonie manque à la France ! ») tout en condamnant avec véhémence ce même séparatisme lorsqu’il est Catalan, Corse ou Breton etc.

                                                  M. Mélenchon s’oppose à la réunification de la Bretagne au nom de « la lutte contre les communautarismes », tout en appelant de ses voeux le rattachement de la Wallonie à la France page 118 de son dernier livre intitulé « Qu’ils s’en aillent tous ! », ...au nom de ce qu’il ’oublie’ complétement d’appeler le communautarisme panfrancophone et l’irrédentisme Grand-Gaulois !

                                                  Cette duplicité idéologique est intolérable. La France doit d’abord donner elle-même l’exemple du respect de la pluralité linguistique sur son propre sol avant de l’exiger du Canada, de la Belgique, de la Suisse et de l’Italie en faveur des minorités régionales francophones qui s’y trouvent. Il faut un minimum de cohérence et d’honnêteté intellectuelle ! Les relations internationales sont basées sur la réciprocité, sinon c’est du chauvinisme et de l’impérialisme panfrancophone...

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