• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Politique > Qu’ils s’en aillent ! au nom de la laïcité...

Qu’ils s’en aillent ! au nom de la laïcité...

Clin d'œil à notre époque et au débat refusé, refoulé, enflammé et toujours renouvelé.

Celui sur la laïcité.

« Qu'il s'en aillent ! » proféré violemment par un grand et courageux humaniste, journaliste et romancier pourtant l'ami des opprimés et des pauvres : Emile Zola.

C'est bien Emile Zola qui s'enflammait contre ces empêcheurs de tourner en rond dans cette laïcité en gestation à laquelle tout le monde rêvait sans pouvoir la formuler.

« Qu'ils s'en aillent ! » Ce sont les protestants d'où nous venait tout le mal. Les temps changent. Quelles sont les prochaines têtes de turcs, têtes de turcs...comme c'est curieux.

Au fond c'est encourageant, quand, avec le recul du temps, nous découvrons qu'un brave homme qui un jour a brisé sa carrière professionnelle et sa vie personnelle dans un engagement politique, l'affaire Dreyfus, seul contre un état, une armée, une majorité de français, à connu ce qui nous est tous familier : la peur et la projection qui en résulte.

Il put dire « Qu'ils s'en aillent ! » en montrant du doigt cette société protestante organisée et monolytique, enracinée dans ses convictions, mais aussi, plus tard, il put dire aussi dans l'affaire Dreyfus, « La vérité est en marche et nul ne l'arrêtera ! »

Pour cette affaire, la seconde, Zola fut jugé et condamné à un an de prison et 3000 frs d’amende pour diffamation, par la cour d’assise de Paris, en février 1898. La note à payer fut lourde pour Zola, une année d’exil à Londres, du 19 juillet 1898 au 5 juin 1899. Réfugié en Angleterre, il erra de résidence en résidence, sous de fausses identités. Il souffrit d’être éloigné des siens.

Zola acquit une dimension sociale et politique de justicier mais fut l'objet d'un torrent d'articles satiriques, de caricatures, de chansons et de livrets l'insultant et le diffament.

Sa mort mystérieuse en fut peut-être la conséquence ultime.

Comme tout homme, homme politique et journaliste, il put s'enflammer dans la peur de l'inconnu, le protestant, « Qu'ils s'en aillent ! » et s'engager intuitivement dans un bel éveil de conscience pour une cause aboutie. « l'affaire Dreyfus »

Pourquoi au XXI ème siècle nous nous enfonçons dans une attitude binaire qui consiste à nous enflammer, à dénoncer, insulter, diffamer, sans rencontrer l'autre dans sa complexité.

Par intérêt ou calcul politique ? Simplement parce que nous sommes habités par la peur.

Je crois que la peur, celle paroxystique profondément ancrée dans nos entrailles, est la cause de ces prises de position de rejets et de maladresses.

L'Europe, ce grand machin à géométrie variable et à monnaie fixe... inadéquation pour le bon sens terrien le plus élémentaire.

La mondialisation, les délocalisations, les pertes de repères, l'insécurité, la violence, la misère, le chômage et les têtes de turcs d'aujourd'hui pris dans la tourmente, qui bien sur s'accrochent désespérément, les malheureux, à cette religion en pointe et pourtant archaïque, qui répond à leur manques, mais qui s'inscrit en décalage dans un pays et un temps ou grondent douloureusement des évènements meurtriers et traumatisants plusieurs fois séculaires « les guerres de religions. »

Et nos hommes politiques qui organisent des élections mais qui n'en tiennent pas compte, et les journalistes d'aujourd'hui qui ne semblent pas vraiment inspirés par Zola.

La notion de race a fait couler beaucoup d'encre, elle est fort heureusement remplacée par celle de caractère, mode de comportement, tempérament, culture ethnique.

Et pourtant chacun poursuit son cheminement.

L'occident sa démocratie, plus ou moins démocratique, au nom de laquelle il oublie, malgré les évidences que l'Afrique est avant tout tribale, archaïque, animiste et qu'elle avance à son rythme avec en toile de fond les caravanes nomades portant la vie, comme archétype social, humain, métaphysique et politique... malgré la modernité... relative.

worldfactbook,CIA,gouvernementamericain

Le monde arabe, d'une actualité brulante, est pétri d'une histoire qui nie l'histoire et génère une société close et repliée sur elle même. Ses tourments et révoltes l'attestent dans sa théocratie ambiante. Il entretient le régime de terreur policière, l'abolition de toute séparation entre la sphère privée et le domaine public ; la militarisation de la politique ; La suppression de toute liberté individuelle.

Dans l'inconscient collectif du gaulois moyen, plus ou moins franc, l'amalgame est facile et bien peu respectable pour les intellectuels qui au fond ont pour pays le monde, citoyens du monde par culture devenus. Le peuple vit dans un univers plus restreint que les responsables de toutes les politiques confondues. Ceux ci ont l'air de mépriser le peuple.

Pour éviter la peur « Qu'ils s'en aillent », celle de Zola et de tous les autres, il faut dire, expliquer, accepter qu'il est tout à fait inquiétant que 56% de français désertent les urnes et finissent par comprendre que l'élection présidentielle à venir n'apportera rien de plus.

Par réaction à une véritable tyrannie rampante, le manque de communication entre les êtres humains, d'âge, de sexe, de culture, les malentendus et conflits s'installent et perdurent. Bien sur ce n'est pas nouveau, mais ça ne s'arrange pas.

Les communautarismes ethniques, religieux, philosophiques et politiques engendrent le conflit.

Il est pour moi manifeste que toutes les religions, sans exception, à des degrés divers, véhiculent la négation du moi. Les sujets refoulent leurs désirs dans l’inconscient. Pour essayer de les vivre, les projettent sur une personne, une idée, une œuvre. Cela peut se vivre d’une manière fusionnelle chez l’artiste, par exemple dans une participation primitive avec la nature, une intercommunication sans parole. C'est la manière la plus heureuse.

Une règle, entre autre, importante à mes yeux, que je puise et interprète selon la réponse du christ aux habiles pharisiens débatteurs :

Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.

Différencier la démarche personnelle et spirituelle du positionnement civique et politique.

La confusion des genres et l'insuffisance de prise de conscience est une source de violence.
Être ou ne pas être ! Ne pas être présente de grands risques en périodes troublées (grèves, révolutions, soulèvement, guerres).

Il n'est pas surprenant d'assister à un sursaut de conscience humaine et un immense besoin de liberté chez les peuples maintenus religieusement et politiquement dans le sommeil partiel de la conscience.

Les êtres humains dont le refoulement et l’inconscience sont le mode d’être le plus coutumier sont en danger, pour eux-même et pour les autres.

Cela signifie que les humains sont prédisposés à libérer beaucoup d'agressivité quand le frein social ne les retient plus. La libération des frustrations génèrent un potentiel de violence considérable. Les religions sont souvent des vecteurs de violence. Quand le frein social n’existe pas, ce qui est le cas dans certains pays arabes, c’est la porte ouverte au chaos. Mais l'absence de religion génère les mêmes symptômes et traumatismes, il s'agit tout simplement de la qualité de l'éveil de la conscience et ça concerne tous les hommes.

« Le chemin vers l'élargissement de la conscience passe par la claire vision/compréhension des processus de conscience. En quoi suis-je conscient de vivre ma propre vie ? Comment devenir conscient de vivre de la grande Vie du Tout ? Comment m'intégrer organiquement, consciemment et pleinement dans la grande Vie cosmique ?

Comment connecter ma conscience avec toutes les autres consciences ? »

www.noetique.eu/articles/.../conscience-cosmique.doc -

Du Gai Savoir de Nietzsche :

"Parce que les hommes croyaient déjà posséder la conscience ils se sont donné d'autant moins de mal pour l'acquérir."


Moyenne des avis sur cet article :  2.78/5   (27 votes)




Réagissez à l'article

81 réactions à cet article    


  • tourn en ron 1er avril 2011 13:13

    LA RELIGION DE FRANCE CES LA FRANC MaçonNERIE SA CES COOL !!MOI JE SUIS PAS DE CETTE RELIGION !!POURTANT CES ELLE QUI DIRIGE LA FRANCE !!LAICITE MON CUL !! 


    • xray 1er avril 2011 21:20


      Qu’ils soient chrétiens ou musulmans,  les curés ne gagnent pas à voir touiller la loi 1905. 

      La loi 1905 (France) La première grande imposture du 20 ième siècle.
      http://echo-athees.over-blog.com/article-moralistes-par-devant-sans-scrupule-par-derriere-55533349.html



    • jack mandon jack mandon 2 avril 2011 06:27

      xray,

      Hélas, je crains que vous ayez raison,

      " Contrairement au discours des journalistes et,  à ce que racontent les crétins d’enseignants,  la France n’est pas une République laïque !  Quant à l’Europe ?

      C’est pour cette raison que j’ai envie de touiller mon ami !

      Merci pour votre intervention à la française.


    • HELIOS HELIOS 2 avril 2011 10:35

      Cher monsieur, la France comme le reste de l’Europe sont chretiennes d’esprit, de culture, d’histoire comme un chat est un chat ou un chien, un chien

      La loi de 1905 est une excellente loi destinée a proteger la republique des pouvoirs que pourrait prendre le spirituel sur le temporel. Cela n’efface en rien l’HISTOIRE de la France et cela permet les nuances dans les perceptions que nous avons des uns et des autres dans le but réel de constituer une communauté de vue, d’objectif, donc une communauté de destin.

      L’intrusion de l’islam en general, religion dont les fondements ne permettent pas le melange, vient aujourd’hui nous interpeller et nous sommes obligés de nous contorsionner pour faire rentrer ça dans le moule de la republique.. Cela ne peut pas aller sans concession des uns et des autres, il faut simplement decider jusqu’ou nous sommes prets a nous aliener pour accepter l’autre.

      A titre d’exemple, nous avons Mayotte qui cherche un avenir dans la communauté nationale. L’ile est musulmane et ses habitants font ce qu’il faut pour assurer une convergeance totale avec la metropole. ils sont prets a modifier les coutumes locales pour passer a un modele republicain et ils y arrivent. Il n’est pas necessaire, la-bas, d’agiter une quelconque loi sur la laïcité, contre le voile, le porc, la piscine, l’hopital car les iliens VEULENT etre français et savent ce que cela veut dire. Ils ne renoncent pas pour autant a leurs specificités, mais ils entrent dans la modernité de plein pied. Ils reussiront tres probablement a fondre leur islam dans la république.

      Vous pouvez agiter et ressortir de vieilles histoires pour expliquer, apres coup, tout ce que vous voulez. ce qu’il reste, c’est que CEUX QUI VEULENT ETRE FRANCAIS Y ARRIVENT, avec l’approbation, la bienveillance et l’enrichissement de tous

      Nous ne cachons pas derriere de multiples petits doigts, un derriere les franc-maçons, un derriere les eglises etc... il se passe quelque chose que des lois conjoncturelles a vocation definitives ont été ecrites pour empecher de le dire.
       
      La realité donc est un racisme tres comprehensible, sinon, nous ne serions pas ce que nous sommes, un peuple different parmis d’autres peuples differents, uniforme, ennuyeux et voué a l’extinction s’il accepte le metissage comme objectif ultime s’assoyant ainsi sur la diversité apparement defendue pour les autres sauf pour nous.

      Le racisme je le repete est la vraie realité du debat sur l’islam, car nous ne savons pas comment faire pour parler vrai. L’arrivée massive depuis la derniere guerre d’immigrés arabes en general et maghrebins en particulier est la cause de tout ces debats.
      Nous ne savons pas comment faire pour que ces populations voient, en la France, le pays dans lequel il viennent se fondre pour participer a la finalité societale, mais nous voyons tres bien par contre la maniere dont ils se communautarisent pour reproduire les modeles dont ils sont originaires, avec toutes les incompatibilités républicaines qu’ils portent.

      Ils sont visibles, ethniquement parlant et c’est ce phenomene qui est le plus evident qui entraine les rejets au point qu’un hortefeux se permet de parler de leur proportion, et il n’est pas le seul, s’assoyant ainsi lui aussi sur des valeurs chretiennes evidentes.

      La loi de 1905 ne doit pas etre modifiée, car elle est le resultat d’un difficile equilibre mis en place et accepté par tous, Ne versons pas dans une reformite de mauvais aloi qui va casser un consensus social deja tres fragile, personne n’y gagnera et nous y perdrons tous notre « ame ». Les nouveaux arrivant ne viennent pas pour devenir chretiens, ils viennent pour devenir français en acceptant ce que « français » veut dire... occidentalité et chretienté incluse.


    • philouie 2 avril 2011 11:25

      Salam,

      "La loi de 1905 est une excellente loi destinée a proteger la republique des pouvoirs que pourrait prendre le spirituel sur le temporel"

      Et des pouvoirs que pourrait prendre le temporel sur le spirituel.

      La loi de 1905 est une loi républicaine pour nous protéger de la république.

      philouie


    • jack mandon jack mandon 5 avril 2011 10:37

      Barre de rire,

      Ainsi vous avez choisi le parti de vous en amuser,

      vous avez probablement raison car la tragédie est que nous tournons tous en rond
      avec des arguments tranchés et bien peu conciliables.
      Acceptons une bonne fois notre unicité et rions ensemble.
      Et pourtant ça ne parait pas possible...il n’existe pas de solution


    • Albar Albar 1er avril 2011 13:34

      « à cette religion en pointe et pourtant archaïque », Elle est archaïque par la faute des Hommes.
      Quant a Nietzsche, inspirateur du 3eme Riech, vous connaissez la suite, ce dont il lui est arrivé.
      Les musulmans sont pris pour cible, voilà tout.


      • jack mandon jack mandon 1er avril 2011 17:28

        Albar,

        Muḥammad avait des dons remarquables de chef politique et militaire. C’était un mystique, profondément religieux, mais animé par un tempérament de guerrier. Il est fondamentalement dissemblable au Christ et à Bouddha, plus représentatifs de l’image jointe..
        Cela peut mettre en lumière un certain retrait, voire même une appréhension occidentale au caractère conquérant du personnage qui a laissé une empreinte très vivace dans la mémoire collective des chrétiens.

        Quant à votre remarque sur Nietzsche, je vous répondrai par une métaphore.

        Voyez un scalpel dans les mains d’un sadique, vous imaginez le crime,
        Le même outil dans les mains d’un berger, il confectionne une canne robuste,
        Avec cet outil tranchant, un sculpteur fait jaillir une œuvre d’art,
        Dans la main d’un chirurgien, une vie peut être sauvée.

        Le philosophe, le sage, le prophète ont un éclairage intemporel qui inspire des hommes aux talents inégaux.

        Les hommes sont plus ou moins bien inspirés. Ils trouvent dans le concept ce qu’ils véhiculent et traduisent avec leurs moyens

        Merci de votre intervention.


      • jack mandon jack mandon 1er avril 2011 17:55

        Barre de rire,

        Toutes les religions, principalement dans leurs périodes politiques se sont illustrées par la sauvagerie.

        Au Vème siècle, les papes étaient des chefs de guerre.
        A Rome, les chrétiens, que l’on appelait les gentils étaient humbles et doux, ils furent persécutés.
        Après la chute de Rome, dans la période chaotique des invasions barbares, les chrétiens devinrent cruels.

        C’est parce que les chrétiens ont le sens de l’histoire, influencés qu’ils ont été par les Grecs et les Romains,
        qu’ils désirent éclairer ce dilemme que nous pose l’Islam. Ils semblerait que nos hommes politiques
        soient un peu légers dans l’anticipation mémorielle.

        Vous remarquerez que la vraie question n’est pas de charger les fidèles musulmans mais de poser les bonnes questions.

        La violence, la tyrannie et la barbarie développées par les états de culture musulmane nous parlent de la tendance naturelle
        au réflex expansionniste et guerrier de l’Islam quand il n’est pas régulé...même Khadafi va perdre la face...

        Merci de votre intervention


      • Albar Albar 1er avril 2011 20:04

        " Cela peut mettre en lumière un certain retrait, voire même une appréhension occidentale au caractère conquérant du personnage qui a laissé une empreinte très vivace dans la mémoire collective des chrétiens.« 
         Mohamed le prophète, celui qui a inspiré Salah eddine AL Ayoubi, ou Sarrasin si vous voulez, celui qui par sa clémence a libéré tant de croisés sans condition aucune, et dont le nom est porté par tant d’occidentaux, suivant en cela les conseilles du premier cité.
        Cela me fait penser a l’esprit chevaleresque des musulmans, cité par Cervantès dans »Don Quichotte« , ou l’Émir algérien Abdelkader a sauvé la vie de tant de français en Syrie.
        Cela me fait rappeler le nationaliste algérien Ben Mhidi,répondant a Bigeard  » donnez nous vos avions et vos bombes, on vous donnera nos couffins "
        Il y a parmi les musulmans, une frange qui porte atteinte a cette religion universelle, pour ce qui est des autres, rien d’étonnant, la méconnaissance est évidente.


      • Albar Albar 1er avril 2011 20:43

        Lire « suivant les conseils du premier cité »
        Pour ce qui est des dirigeants arabes, en se comportant en tyrans, ils sont de ce fait de mauvais croyants tout simplement.
        Salutations à l’auteur et à Barre de rire.


      • philouie 2 avril 2011 08:40

        Salam,

        "La violence, la tyrannie et la barbarie développées par les états de culture musulmane nous parlent de la tendance naturelle
        au réflex expansionniste et guerrier de l’Islam quand il n’est pas régulé...même Khadafi va perdre la face..."

        Vous feriez mieux de rencontrer des musulmans. Vous feriez mieux d’aller voir dans des pays musulmans.

        peut-être que vos oeillières s’en trouverait modifiées.

        philouie


      • Albar Albar 4 avril 2011 07:47

        Votre avatar en costume sobre, peut bien tromper beaucoup de gens ; vous êtes un raciste !
        Je cite vos propos :
        "Cependant j’avoue, je bouffe de l’imam et du Ramadam mais je recrache car je suis végétarien.
        "


      • le journal de personne le journal de personne 1er avril 2011 19:53

        UMPression

        Ne fais jamais rien contre ta conscience, même si l’état te le demande, nous dit l’auteur de la relativité absolue… Albert Einstein.
        Et que dit Moïse, Jésus ou Mahomet ?
        La même chose.
        La cause est entendue. Le vrai faux débat sur la laïcité n’a donc pas lieu d’être.
        Parce que la liberté de conscience n’est rien que la conscience de notre liberté. Elle se situe en deçà de la science impudique et au-delà de la puissance publique.
        De quoi va-t-on débattre alors ? Des moyens qu’on croit pouvoir mettre en jeu pour réaliser un islam de France.
        Ou des moyens qu’on croit pouvoir mettre en jeu pour déréaliser l’islam en France… le réduire à sa plus faible expression…
        Des objectifs, on ne peut plus subjectifs… des cibles faciles et des peurs infantiles…
        C’est mon impression et je la partage.
        Tenez… j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle.
        Par laquelle voulez-vous que je commence ?
        Par la mauvaise !
        La mauvaise : c’est qu’on m’a interdit de vous révéler la bonne
        La bonne : c’est que je ne peux pas m’empêcher de transgresser l’interdit.
        Mais je vais le faire à mots couverts en vous posant une ou deux questions
        Est-ce qu’on peut chasser le diable ?
        Oui, nous disent toutes les bonnes volontés
        Et Dieu ? Est-ce qu’on peut chasser Dieu ?

        Essayez… le 5 avril avec l’UMP !
        http://www.lejournaldepersonne.com/2011/03/umpression/


        • jack mandon jack mandon 2 avril 2011 06:14

          UMPression,

          Bon impact philosophique avec mise en scène.

          Merci pour votre passage éclairé


        • Antoine Diederick 2 avril 2011 11:07

          « Chasser Dieu, est moins commode que de chasser le Diable »

          En fait il ne s’agit pas de chasser l’un et/ou l’autre, mais de les faire coexiter intérieurement....

          Etre du côté de la terre et être du côté du ciel, Faust a très mal négocié avec le Diable smiley

          C’est une question...


        • Albar Albar 2 avril 2011 17:07

          Barre de rire ,
          Il faut que vous vous enfonciez cela bien dans votre jolie tête, que le coran est le seul livre sacré a avoir annoncé clairement que la Religion est « une », elle est décrite et représentée comme un arbre qui grandi, ses racines étant Abrahamique qsssl ( et non juive, mais bon, là n’est pas le problème si elle est connue comme telle, a savoir judaïque), son tronc ( droit comme le fut le Christ qsssl ) est d’essence chrétienne, ses terminaisons ( branches) sont Mohammadienne qsssl.
          C’est bien les Hommes qui utilisent Dieu comme bon leur semble ; Il n’y a pas de clergé en Islam, et tous les Hommes sont égaux devant leur seigneur.
          Réfléchissait bien sur la question, vous arriveriez a la conclusion qu’il y a une logique, comme a toute chose. Dieu a légué a l’Homme un infime savoir, pour qu’il puisse reconnaitre sa toute puissance ainsi que sa prééminence.


        • Albar Albar 2 avril 2011 18:14

          Oups, lire « Réfléchissez..... »


        • Albar Albar 3 avril 2011 13:56

          Barre de rire,
           Le sage montre le ciel de son index, l’idiot regarde son doigt.


        • Aafrit Aafrit 1er avril 2011 20:10

          Approximatif et bourré de préjugés d’un peureux nombriliste, votre article !
          Sortez, monsieur, de votre carcan, vous verrez le monde autrement.
          D’habitude, vos points de vue sont d’une profondeur, mais quand il s’agit de religion, surtout l’Islam, vous, comme dirait l’autre, perdez votre raison.
          J’ai moi même autant peur que vous des probables « barbarie à connotation religieuse » mais là vous avez franchit le Rubicon.
          L’Islam ce n’est pas si simple comme vous le supposez ni réductible à cette caricature faisant rire les abrutis que vous en faites.
          En plus, vous citez plus haut que l’Islam nie l’histoire, et c’est le côté barbare qui serait derrière les révolutions actuelles.Là vous êtes en plein délire..
          J’irais même vous traiter de propagandiste pour je ne-sais quelle cause, si je ne connaissais pas vos écrits depuis au moins 2007 ou 2008.
          Monsieur, Mandon, soyez sérieux ou bien dites nous de quoi vous souffrez, car là vous êtes en plein délire.Surtout quand vous avez affaire à l’Islam.Revoyez vos fiches, vous vous ridiculisez inutilment, et vous decevez ceux qui croyaient en vos qualités de discernements et en la profondeur de vos points de vue habituels.
          Et c’est un fervent partisan de la laïcité qui vous parle, je pourrais être d’accord avec vous sur un seul point : endiguer les extrémismes ; séparer le politique et le religieux..
          Or, ici malheureusment votre aveuglement ne vous pousse qu’à balloter entre des inductions débiles et des déductions abruties..
          Non merci, gardez votre point de vue délirant pour vous et pour les esprits abrutis que cela conforte.


          • Albar Albar 1er avril 2011 20:49

            Bien dit mon cher Aafrit ! Pour cela, je vous plus.


          • jack mandon jack mandon 2 avril 2011 05:33

            Aafrit,

            J’ai plusieurs réponses à vous soumettre.
            La première dans l’actualité brulante incontournable, les conflits ouverts dans presque tous les états musulmans, cela se passe de commentaire.

            Pourquoi la « grande discorde » (al-fitna al-kubrâ) qui oppose sunnites-, chi’ites- et khârijites- sur un enjeu dramatique :
            Qui doit prendre la tête de la communauté musulmane ?

            Les musulmans restent en désaccord profond sur la question de la transmission du pouvoir, donc sur la nature même de l’état et de son articulation au religieux.

            Dans ce temps humain, le temps linéaire, une première piste consiste à :

            Rendre à César, ce qui est à César, et à Dieu, ce qui est à Dieu.

            Pour cette raison, il est bien que mon papier au demeurant, volontairement ambiguë, et je vous l’accorde très sommaire, soit accompagné d’une image paisible qui se situe dans un temps divin et qui montre la créature en relation avec son créateur en méditation.

            J’ai une autre réponse à formuler, celle ci analytique, plus en relation avec mon métier, je le ferai à travers le commentaire d’Antoine Diederick,

            « L’Ombre est l’obstacle révélateur du chemin..... » et vous laisserai méditer.

            Merci de votre visite.


          • philouie 2 avril 2011 11:18

            Salam,

            Cher monsieur,
            vous souffrez visiblement de deux maux qui accablent, hélas, l’immense majorité des humains, l’ignorance et l’égotisme.
            L’ignorance d’abord, mère de tous les préjugés la nature ayant horreur du vide. Vous ne connaissez de l’Islam que le portrait qu’en dresse l’occident. Manifestement la rencontre n’a pas eu lieu, vous regardez sans connaitre : apposer à l’Islam une grille de lecture chrétienne ne peut que conduire à des malentendus si l’on ignore ce qu’est l’islam en lui-même.

            L’égotisme, ensuite. Vous êtes manifestement dans le camp du bien et l’autre est nécessairement dans le camp du mal : L’égotisme vous ferme la porte à l’auto-critique. Ainsi l’égotisme à un corrolaire, celui de la projection, la part du mal que nous ignorons en nous-même devient attribut de l’autre. l’ombre est l’obstacle dites vous. paille et poutre réponds-je.

            Examinons deux points de votre discours :

            "La première dans l’actualité brulante incontournable, les conflits ouverts dans presque tous les états musulmans, cela se passe de commentaire.« 

            Il est manifeste ici que votre vue est biaisé. Palestine, Irak, Afghanistan, tchétchénie et maintenant Libye. Qui est l’agresseur ? qui est le barbare.
            Accuser l’autre d’être en conflit quand on les a soi-même initié est bien la preuve à la fois de l’ignorance (ignorance de la réalité) et de l’égotisme (vous êtes dans le camp du bien et l’autre est dans le camp du mal)

            Le deuxième
             »Rendre à César, ce qui est à César, et à Dieu, ce qui est à Dieu.«  par lequel vous voulez disqualifier l’Islam au bénéfice d’une soi-disante supériorité chrétienne.

            Or les faits sont tout autre, et nous savons, et en particulier nous français, que ce »Rendez à César « a eu dans l’histoire un tout autre sens que celui que vous voulez lui donner  : celle de »l’alliance du sabre et du goupillon« .
            Ainsi par exemple, à l’époque des buchers, si c’est bien Dieu qui condamnait à travers l’Eglise, c’est bien le bras séculier qui exécutait la besogne.

            Du sacre de Charlemagne à la loi de la laïcité, nous avons vécu 1200 ans où le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel n’était pas séparés mais bel et bien alliés pour une domination sans partage.
            Ici encore, poutre et paille. égotisme et ignorance.
            Quid de l’Islam ?
            Mais pour le voir, il faudrait peut-être ôter vos lunettes chrétiennes et regarder avec vos yeux, plutôt que de tenter d’y imposer une grille de lecture, qui parce inadéquate, ne fait que révéler que ça ne colle pas. L’instrument qui vous sert à observer l’Islam est justement contre quoi l’Islam c’est levé : il est normal qu’alors vous ne voyez qu’erreurs mais la faute n’est pas en l’autre, elle est dans les moyens de celui qui observe.
            Nous ne parlerons ici que du Sunisme, parce que le chiisme s’apparente davantage à l’église catholique.
            Ainsi dans le sunisme, il n’y a pas d’église, il n’y a pas de clergé, il n’y a pas d’autorité supprème.
            En fait, il n’y a pas de César. l’église catholique est Romaine quand l’Islam proclame »Fuck César« .

             »Il n’y a de dieux que Dieu« signifie bien que tous les petits tyrans qui se prennent pour Dieu et qui veulent se faire passer pour Dieu ( ce qui était le cas de César et ce qui est le cas des papes (-des intercesseurs-) ne sont en aucun cas Dieu et ne mérite en aucun cas la moindre adoration.

            Or concrètement qu’est-ce que cela signifie ? : d’abord d’un point de vue Islamique, le tyran qui domine un peuple est un musulman comme un autre et comme un autre musulman il est soumis à l’Islam. Du point de vue Islamique, il y a égalité entre le tyran et ces sujets. et le tyran ne peut dominer le peuple contre l’Islam.
            Sans m’étendre sur la structure politique qu’entraine cette conception, le résultat est, que si le christianisme a donné une structure pyramidale aux sociétés avec une domination venant de la tête sur l’ensemble du corps social (et je renvoie ici à Paul et ses »Dieu est le chef du Christ, le Christ est le chef de l’église, l’église le chef de l’homme etc...), le monde Islamique a une structure horizontale dont l’unité dépend de l’Islam, c’est à dire in fine, de la foi des croyants, et non du chef des croyants qui serait l’interprète de la parole divine. Le monde musulman est une mosaïque fait de diversité (et de tolérance) là ou le monde chrétien est une unité (intolérante) parce que sous la domination de César.

            philouie


          • Antoine Diederick 1er avril 2011 22:40

            Jack, l’Ombre est l’obstacle révélateur du chemin.....


            • jack mandon jack mandon 2 avril 2011 05:36

              Bonjour Antoine,

              Je vous ai plagié pour la bonne cause.

              Passionnant Jung et tellement méconnu.

              Merci pour le clin d’oeil


            • Ossian Ossian 1er avril 2011 23:50

              A celui qui s’est fatigué pour écrire cet article : lorsqu’on on ne maitrise pas son sujet, on se fait tout petit, on la ferme, on lit, on s’instruit ! Non mais ! smiley


              • jack mandon jack mandon 2 avril 2011 05:52

                Ossian,

                Un papier, même très modeste, est un appel au débat.

                Ce n’est pas la démonstration d’un savoir hypothétique mais l’attente d’un échange.

                Je prend le parti d’exister en m’affranchissant des injonctions dans un contexte de liberté.

                Pour la même raison vous avez droit à tous les commentaires.

                Bon Dimanche


              • Dominitille 2 avril 2011 00:11

                Bonsoir Jack Mandon,
                Ravie de vous lire. Mais pas sûre de bien avoir tout compris, je reprendrai la relecture de votre article qui est bien malmené ;
                La nuit porte conseil, possible qu’ elle m’éclaire concernant ce protestant.
                Bonne nuit


                • jack mandon jack mandon 2 avril 2011 05:57

                  Domi,

                  Faites de beaux rêves !

                  Je ne sais pas s’il s’agit de compréhension ?

                  Au fond chacun lit ce qu’il peut et réagit comme il veut, la preuve...les commentaires.

                  A bientôt, au réveil.


                • Kalevala 2 avril 2011 10:45

                  Votre réaction compréhensive car elle est éclairer par la peur, je la résumerait ainsi c’est une pensé totalitaire qui s’opposent à une pense doctrinaire en aucuns des deux penses, la totalitaire laïc et la pense doctrinaire religieuse sont une pensé libre. Et ce que vous proclamer est un totalitarisme.


                  • Antoine Diederick 2 avril 2011 11:01

                    A Jack Mandon ;

                    « il s’agit tout simplement de la qualité de l’éveil de la conscience et ça concerne tous les hommes. »

                    C’est le vrai défi, je partage votre approche.


                    • Robert GIL ROBERT GIL 2 avril 2011 12:13

                      Dans un monde idéal, aucun signe religieux ne devrait être permis à l’intérieur des instances de la République, ni aucun élu ayant des accointances avec des groupes d’intérêts privés ne devrait y siéger. Pourtant de nombreuses personnalités politiques vont régulièrement à l’université d’été du Medef ou au diner du Crif ! La laïcité nous permet de vivre ensemble, malgré nos différences d’opinions et de croyances. Ce n’est ni une négation de la religion ni une négation de la sphère privée. La laïcité c’est simplement le refus de l’Etat de se soumettre à quelque idéologie partisane que ce soit.
                      http://2ccr.unblog.fr/2011/01/25/vous-avez-dit-laicite/


                      • sisyphe sisyphe 2 avril 2011 12:36

                        Il n’y a pas à avoir de débat sur la laïcité. 


                        Nous sommes en France : la loi de 1905 ; rien que la loi, toute la loi. (sans « dérogations ») 

                        Pas de financement des lieux de cultes par l’argent public, respect des différents cultes et pratiques cultuelles qui s’exercent en conformité avec les lois de la République.. 
                        Pas d’immiscion de quelque religieux que ce soit dans la sphère publique. 

                        Ensuite, juger les autres cultures à l’aune de la sienne, c’est voir le monde à sa fenêtre. 

                        Ce qui doit être universel, c’est le respect ; respect de soi, respect des autres, respect des lois, respect de la liberté ; de pensée, de croyance, d’agir. 

                        Quand la liberté est menacée, entravée, confisquée, bafouée, la révolte est légitime. 
                        Mais c’est à chaque peuple de le faire, selon son rythme, sa cohésion, ses désirs, sa souffrance. 

                        Nous n’avons que le droit de soutenir, partout, toujours, ce respect de la liberté et des hommes de bonne volonté, de soutenir les luttes contre l’oppression, par l’exemple de nos luttes pour la liberté, sans donner de leçons, sans nous mettre à la place des autres autrement que par empathie, compassion, et soutien moral. 

                        Nous avons, avant tout, à lutter pour NOTRE PROPRE liberté, comme un déclencheur de combats légitimes. 

                        La liberté des autres étend la mienne à l’infini. 

                        • Kalevala 2 avril 2011 12:45

                          pour un libertaire tu es bien ? Il y a un défaut de logique dans l’arrangement de tes idées.
                          - Il n’y a pas à avoir de débat sur la laïcité. - ?


                        • Kalevala 2 avril 2011 12:48

                          pour un libertaire tu es bien un totalitaire ? Il y a un défaut de logique dans l’arrangement de tes idées.
                          - Il n’y a pas à avoir de débat sur la laïcité. - ?


                        • jack mandon jack mandon 2 avril 2011 12:54

                          Sisyphe,

                          Bien entendu, toute la loi, rien que la loi...

                          mais quand des élus irresponsables pour des raisons inavouables transgressent la loi ?

                          Que faites vous de la négation de l’histoire ?

                          Voici un extrait du traité d’athéologie de Michel Ofray :

                          " L’inscription de l’islam dans une histoire qui nie l’Histoire génère une société close, statique, fermée sur elle-même, fascinée par l’immobilité des morts. Comme jadis le marxisme prétendait réaliser l’Histoire en l’abolissant, lui vouait un culte quasi religieux pour mieux l’achever, la prétention musulmane à gouverner la planète vise, in fine, un agencement fixe, anhistorique, quittant la dynamique du réel et du monde pour la cristallisation hors du temps d’un univers pensé et conçu sur le mode de l’arrière-monde. Une société appliquant les principes du Coran donnerait un camp nomade universel bruissant de quelques tremblements de fond, juste le bruit des sphères qui tournent à vide sur elles-mêmes célébrant le néant, la vacuité et le non-sens de l’Histoire morte."

                          Merci de votre visite


                        • sisyphe sisyphe 2 avril 2011 14:06

                          @ jack mandon 


                          j’ai lu le traité d’athéisme d’Onfray. 

                          Vous en citez un extrait à propos de l’islam, mais il y en a tout autant pour les autres religions. 

                          et quand il dit : «  Une société appliquant les principes du Coran ... » je répète ce que j’ai dit plus haut ; le religieux n’a pas à s’immiscer dans la sphère publique, et encore moins, bien évidemment, dans la gouvernement de la société. 

                          C’est, d’ailleurs, ce que réclament les peuples arabes en révolte : la liberté et la démocratie, sans ingérence du religieux. 

                          La société « occidentale » a longtemps, elle, appliqué les principes de la bible ; sur chaque dollar américain, il est écrit « In God we trust », et l’Eglise a, pendant des siècles, fait appliquer ses principes religieux en France et dans l’Europe.

                          L’islam est, comme TOUTES les autres religions, un frein à l’émancipation, la liberté, la liberté de conscience ; nous n’avons pas de leçon à donner, mais, je répète, un soutien à apporter aux hommes en lutte pour leurs libertés, comme nos propres ancêtres le furent, et comme nous devons le faire nous-mêmes, contre notre propre oppression, contre la nouvelle religion qui est celle du Dieu dollar ; la pire religion sur terre, parce qu’universelle, non formulée, sans dogmes écrits, sans église, mais omniprésente et toute-puissante.

                          Pour moi, bien pire que l’islam qui, que je sache, n’est pas expansionniste. 

                          Sachons lutter contre ce qui NOUS oppresse nous-même, avant de vouloir fustiger et donner des leçons aux autres. 

                        • jack mandon jack mandon 2 avril 2011 14:09

                          Sisyphe,

                          Au fait, j’aimerais avoir votre avis sur la vision de François Asselineau

                          qui serait favorable à la sortie de la France de l’ Europe.

                          Je suis globalement très respectueux pour son courage politique.

                          A l’occasion, merci


                        • sisyphe sisyphe 2 avril 2011 14:09

                          Par Kalevala (xxx.xxx.xxx.146) 2 avril 12:48

                          pour un libertaire tu es bien un totalitaire ? Il y a un défaut de logique dans l’arrangement de tes idées.
                          - Il n’y a pas à avoir de débat sur la laïcité. - ?

                          Non ; rien de totalitaire. 

                          La laïcité est UN FAIT ACQUIS, après des dizaines et des dizaines d’années de lutte ; il n’y a pas à débattre sur elle ; ELLE EST, inscrite dans la loi de 1905, et s’impose à tous. 

                          Est-ce qu’on débat sur la nuit et le jour ? 


                        • jack mandon jack mandon 2 avril 2011 14:16

                          Sisyphe,

                          « Sachons lutter contre ce qui NOUS oppresse nous-même, avant de vouloir fustiger et donner des leçons aux autres. »

                          Tout à fait, et ce n’est pas chose facile tant l’émotion partage tous les instants de notre vie.


                        • sisyphe sisyphe 2 avril 2011 14:22

                          @ jack 


                          La sortie de l’Europe est une possibilité à envisager ; pour moi, pas la meilleure. 

                          Je suis plutôt du côté d’Emmanuel Todd ; quand il parle d’une Europe « protégée » (par des mesures protectionnistes), et remise au service des citoyens ; évidemment pas l’Europe actuelle de Barroso, soumise aux diktats libéraux. 

                          L’Europe a permis à des pays jadis belligérants d’éliminer tout conflit, toute guerre, et, de ce point de vue, comme de celui de notre « poids » dans le monde, elle est un progrès. 

                          Reste maintenant à en faire un véritable outil de protection au service de ses citoyens, contre les « attaques » (financières et monétaires, économiques) venues d’autres puissances. Mais si nous voulons lutter contre ces puissances (USA, Chine, Inde, etc..) il faut que nous représentions nous-mêmes une puissance « de feu » équivalente. 

                          Le repli autarcique à l’échelle d’une nation ne me semble pas du tout la bonne solution ; cf la Grande Bretagne... 

                          Mais le véritable changement, pour instaurer une Europe réellement démocratique, sociale, civique, ne se fera pas, pour moi, sans la nécessaire réforme monétaire, qui, seule, pourra enclencher le processus de reconquête démocratique. 

                          Après, si la résistance des forces d’oppression à l’échelle européenne est trop importante, de mon point de vue, il pourrait être envisageable, dans ce cas seulement, de le faire à la seule échelle nationale ; mais avec quelle incertitude, quelle quantité de mesures protectionnistes à prendre, pour ne pas avoir à en payer un tribut trop lourd... 

                          Essayons de changer l’Europe, d’y instaurer les ferments d’un nouvel ordre mondial ; plus juste, plus démocratique, plus respectueux des citoyens. Si nous ne le pouvons pas, sortons de l’Europe, et amorçons ce processus par nous-même, sachant que ce sera beaucoup plus difficile... 

                          Ce n’est que ma position ; mais je la soutiens... 

                        • jack mandon jack mandon 2 avril 2011 14:29

                          Sisyphe,

                          « Est-ce qu’on débat sur la nuit et le jour ? »

                          Oui Sisyphe, pour les aveugles et autres non voyants de la conscience.

                          Je le reconnais, je crois à la vertu des répétitions, comme dans l’ Hébreux ancien,

                          Cela pour bien imprégner la conscience.

                          N’est pas obsessionnel qui veut.

                          Bon week-end


                        • jack mandon jack mandon 2 avril 2011 14:43

                          Sisyphe,

                          L’exemple de la monnaie européenne est un bon exemple

                          car il divise les européens aux mentalités diverses et peu conciliables.

                          Puisque l’Europe est une suggestion des états unis au début des années 50,

                          on peut en déduire que ceux ci nous ont aidé en nous piégeant.

                          L’impérialisme américain ne peut hélas se remettre en question.


                        • Kalevala 3 avril 2011 01:45

                          je suis pas d’accort, cette loi qui date 1905 ne pouvait pas tenir compte de notre époque, il y a un changement à opérer, Les lieux de cultes appartiens soit aux commune soit à l’État, dans le cas du problème que soulevé la communauté islamique par manque de culte. Il me parait normal que l’etat puise faciliter les choses. Ce qui veux dire que l’État revoie la lois de 1905 en teignent compte de la nouvelle diversité religieuse de la France. Cela dit que de nouvelle réglé soit formuler et une souplesse de fait dans la loi de 1905. J’ai aussi conscience que le débat ne peut être sérient vue que Monsieur sarkoyz surfe sur le sujet.
                          Il y aussi à revoir sur la MIVILUDES qui devient une chase aux sorcières, certes il y a des sectes malfaisance qui relevé du code pénal, il y aussi une dérive de se service qui milite tous azimute pour aseptisé toute innovation social aux motifs que c’est un mouvement sectaire.
                          Médecine douce, réseaux de banque associative, agriculture biodyamique, vous qui vous affichez comme libertaire et pourfendeur des idées reçus vous ne décevez par votre étroitesse d’esprits.,
                           Et en réalité votre idéal est un beau totalitarisme masquer.


                        • Kalevala 3 avril 2011 01:49

                          Erratum
                          je suis pas d’accort, cette loi qui date 1905 ne pouvait pas tenir compte de notre époque, il y a un changement à opérer, Les lieux de cultes appartiens soit aux commune soit à l’État, dans le cas du problème que soulevé la communauté islamique par manque de culte. Il me parait normal que l’État puise faciliter les choses. Ce qui veux dire que l’État revoie la lois de 1905 en tenant compte de la nouvelle diversité religieuse de la France. Cela dit que de nouvelle réglé soit reformuler et une souplesse de fait dans la loi de 1905. J’ai aussi conscience que le débat ne peut être sérient vue que Monsieur sarkoyz surfe sur le sujet.
                          Il y aussi à revoir sur la MIVILUDES qui devient une chase aux sorcières, certes il y a des sectes malfaisance qui relevé du code pénal, il y aussi une dérive de se service qui milite tous azimute pour aseptisé toute innovation social aux motifs que c’est un mouvement sectaire.
                          Médecine douce, réseaux de banque associative, agriculture biodyamique, vous qui vous affichez comme libertaire et pourfendeur des idées reçus vous ne décevez par votre étroitesse d’esprits.,
                           Et en réalité votre idéal est un beau totalitarisme masquer.


                        • jack mandon jack mandon 2 avril 2011 12:37

                          Antoine Diederick,

                          Voici un test qui met en avant le silence d’une partie majoritaire de l’opinion française.
                          En revanche qui fait monter à l’assaut, des consciences tout à fait respectables dans leur
                          unicité, dont nous acceptons la différence sans en être gratifié en retour..

                          Voici l’avis de Michel Ofray, philosophe français de gauche, auteur du best-seller « Traité d’athéologie » éditions Grasset.

                          Quelques extraits qui sont le témoignage d’un état d’esprit marqué par les penseurs des
                          lumières, eux-mêmes inspirés par la Grèce antique , mais surtout l’expression d’une pensée philosophique libérale qui se passe de références, c’est le propre de la liberté d’expression pratiquée en France, même si on ne vous lit pas .

                          " Une vision du monde pas bien éloignée de celle d’Hitler qui justifie les logiques de marquage, de possession, de gestion et d’extension du territoire. Le renard et le poulailler, le faucon et sa proie, le lion et la gazelle, les forts et les faibles, l’islam et les autres. Pas de droit, pas de loi, pas de langage, pas d’échange ou de communication, pas d’intelligence, pas de cerveau, mais des muscles, de l’instinct, de la force, du combat, de la guerre et du sang.

                          L’universel ? Le local moins les murs - pour paraphraser Miguel Torga. Le tribal du viie siècle, le féodal du désert arabe, le clanique primitif transposé à chaque fois sans changement dans la civilisation du moment, y compris la nôtre, post-moderne, hyper-industrielle et numérique. Le village du désert devient le modèle du monde. L’oasis où rien ne pénètre depuis des siècles, sinon les caravanes nomades chargées de denrées de première nécessité, fonctionne comme archétype social, humain, métaphysique et politique.

                          Un livre datant des premières années de 630, hypothétiquement dicté à un gardeur de chameaux illettré, décide dans le détail du quotidien de milliards d’hommes à l’heure de la vitesse supersonique, de la conquête spatiale, de l’informatisation généralisée de la planète, du temps réel et universel des communications généralisées, du séquençage du génome humain, de l’énergie nucléaire, des premières heures du post-humain... […]

                          Toute action se vit sous le regard de la tribu qui la juge à l’aune de la conformité aux règles coraniques ou musulmanes. Le père, mais aussi, dans une logique phallocrate totale, le grand frère, le frère et autres variations sur le thème du mâle. […]

                          Dans la logique communautaire qui inclut et exclut, on sait trop peu que le signe distinctif jaune - un turban parfois – à porter sur son vêtement est d’abord une décision d’un calife de Bagdad au xie siècle – on parle habituellement d’âge d’or de l’islam pour caractériser cette période... – qui souhaitait distinguer le juif et le chrétien par un signe devenu très vite infamant."

                          extrait du traité d’Athéologie, Michel Onfray, éditions Grasset.

                          Ainsi je me répète parce que je suis libre,

                          Du Gai Savoir de Nietzsche :

                          « Parce que les hommes croyaient déjà posséder la conscience ils se sont donné d’autant moins de mal pour l’acquérir. »

                          Merci de votre intervention Antoine

                           


                          • Kalevala 4 avril 2011 10:56

                            Michel Ofray, philosophe de la suffisance.


                          • Loatse Loatse 2 avril 2011 13:12

                            Jésus « revenu » enseigne en 2011 : En voyant la foule de gens, Jésus alla sur la montagne. Lorsqu’il fut assis, les douze vinrent à lui.

                            Il leva les yeux sur ses disciples et dit :
                            • Bienheureux les pauvres en esprit car le royaume des cieux leur appartient.
                            • Bienheureux ceux qui souffrent car ils seront consolés.
                            • Bienheureux les doux car ils posséderont la terre.

                            Quand Jésus eut terminé :
                            • Simon-Pierre dit : « Il fallait écrire ? »
                            • Puis André demanda : « Est-ce qu’on doit apprendre tout ça ? »
                            • Et Jacques : « Il faut le savoir par cœur ? »
                            • Philippe ajouta : « C’est trop dur ! »
                            • Jean dit : « Je n’ai pas de feuille ! »
                            • Et Thomas ajouta : « Moi, je n’ai plus d’encre dans mon stylo ! »
                            • Inquiet, Barthélemy demanda : « Y aura interro ? »
                            • Et Marc interrogea : « Comment ça s’écrit « bienheureux » ? »
                            • Matthieu se leva et quitta la montagne sans attendre en disant : « Je peux aller aux toilettes ? »
                            • Simon précisa : « Ça va sonner ! »
                            • Et Judas dit enfin : « Vous avez dit quoi après pauvres ? »

                            Alors, un Grand Prêtre du Temple s’approcha de Jésus et dit :
                            • Quelle était ta problématique de départ ?
                            • Quels étaient tes objectifs transversaux ?
                            • À quelle compétence faisais-tu appel ?
                            • Pourquoi ne pas avoir mis les apôtres en activité de groupe ?
                            • Pourquoi cette pédagogie frontale ?
                            • Était-elle la plus appropriée ?

                            Alors, Jésus s’assit et pleura...


                            • Dominitille 4 avril 2011 23:59

                              Loatse,
                              « Jésus s’assit et pleura »
                              N’ a t-il donc rien appris, rien compris ?
                              On ne revient pas au 21ème siècle avec des idées aussi éculées.
                              Dommage d’ avoir été fils de Dieu et avoir raté son éternité.
                               


                            • jack mandon jack mandon 2 avril 2011 14:01

                              Loatse,

                              Revisiter les évangiles, les réactualiser, cela me semble utile.

                              Fondamentalement, l’homme n’a pas changé mais son environnement l’oblige

                              à reconsidérer la forme.

                              Merci pour l’actualisation


                              • Loatse Loatse 2 avril 2011 15:42

                                Jack,

                                Je ne pense pas qu’il soit bénéfique de réactualiser les évangiles... à moins d’en vouloir une interprétation officielle qui irait à l’encontre du développement de notre conscience ...

                                Au fur et à mesure de notre évolution et de notre chemin de vie personnel, la lecture des évangiles change, des choses qui nous avaient échappées se révèlent soudain... c’est un peu comme si l’obscurité faisait place à la lumière...

                                Vous parlez de la négation du soi... or que trouve t’on dans les évangiles ? cette invitation :

                                Aime ton prochain comme TOI MEME.... ce qui nécessite donc d’apprendre à s’aimer, de développer une confiance en soi suffisante afin que l’« autre » ne nous apparaisse plus comme une menace, que la confiance puisse s’établlir dans nos relations et, qu’au dela d’une apparente complexité, nous comprenions que finalement nous sommes semblables...

                                -------------------

                                « La pierre rejetée des bâtisseurs est devenue la pierre d’angle, c’est là l’oeuvre du Seigneur, une merveille à nos yeux.. » (marc 12-10)


                                • jack mandon jack mandon 2 avril 2011 17:17

                                  Loatse,

                                  A propos de votre intervention, j’avais sorti un article sur la relation au prochain qui conciliait les valeurs évangéliques et la démarche psychanalytique selon Françoise Dolto.
                                  Voici le texte :

                                  Le Samaritain à l’époque virtuelle

                                  Évangile de Luc X, 29-37

                                  Un docteur légiste se leva.... « Qui est mon prochain ? »

                                  Jésus lui dit :

                                  « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba entre les mains de brigands qui le dépouillèrent, le battirent et s’en allèrent le laissant à demi mort.

                                  Voici un prêtre qui passait par là, il vit cet homme et prit l’autre côté de la route.

                                  De même un lévite qui arrivait près de là, il vit l’homme et passa. Mais, un Samaritain en voyage vint à passer près de cet homme, il le vit et fut touché de compassion. S’étant approché, il versa de l’huile et du vin sur ses plaies et les banda. Puis il le mit sur sa monture et l’emmena dans une auberge où il prit soin de lui.

                                  Le lendemain il sortit deux deniers et les donna à l’aubergiste en lui disant : « Prends soin de cet homme, et tout ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. »

                                  A ton avis, lequel des trois s’est montré le prochain de l’homme tombé entre les mains des voleurs ? »

                                  Le docteur légiste répondit : « C’est celui qui a pratiqué la miséricorde envers lui. »

                                  Jésus répondit : « Va et fait de même. »

                                  Cela m’intrigue d’autant plus que cette métaphore est un enjeu majeur, c’est l’un des principaux gages d’éternité.

                                  Le héros central est un paria. En Galilée, à l’époque de Jésus, les Samaritains étaient aussi méprisés qu’un Palestinien aujourd’hui en désaccord avec la politique d’Israël. En somme tous les Palestiniens.

                                  Les Samaritains avaient des pratiques barbares aux survivances païennes.

                                  C’étaient des gens de la nature et de modeste condition.

                                  Paysans, commerçants, gens pratiques, peu intéressés par le Grand Livre, au fond incultes dans la lettre et ignorants du message mosaïque.

                                  Contrairement au prêtre et au lévite qui contournent l’homme blessé à demi nu, pensez donc, la nudité, l’émergence de la sexualité, à cette époque, quand on vit dans l’abstraction de la foi, dans le Livre, dans sa tête, si loin de son ventre et de ses besoins physiques, ses désirs.

                                  Le réflexe le plus naturel dans ce cas, c’est la peur, le recul, la fermeture et il serait mal venu de porter un jugement sur cette évidence.

                                  Revenons à notre homme providentiel, le Samaritain, je l’imagine un peu rond, avec un turban rouge sur la tête, pour égayer un peu. Il marche d’un bon pas, c’est un solide gaillard qui semble déterminé, peut-être un modeste commerçant qui se rend au marché pour son petit commerce mensuel.

                                  Les chemins de l’époque ne sont pas sécurisés, il est donc courageux.

                                  A travers l’expérience de la roue de médecine, de ses frères les Amérindiens qui ont pratiqué le courage, ailleurs, beaucoup plus tard, je sens qu’il est bien présent, vigilant, à l’écoute, bien centré.

                                  C’est un guerrier spirituel, il ne le sait pas et c’est sans importance. Dans cet état d’esprit, il est attentif à tout, au danger, à la misère, aux autres, à l’autre.

                                  C’est un homme pratique, il agit. Peut-être qu’il possède, dans les sacs posés sur le dos de son âne, du vin pour désinfecter les plaies du malheureux, de l’huile pour masser ce pauvre corps meurtri étendu sur le chemin.

                                  L’homme qui vit dans la nature a le geste juste, le bon réflexe, son efficacité est naturelle et se transmet d’instinct de père en fils.

                                  La gratuité du geste s’inscrit dans l’empathie. Il sait que cet homme au-dessus duquel il pratique les premiers soins ce pourrait être lui. Il est plein de compassion comme une mère qui fait son enfant, comme elle il sait d’instinct que cet homme le prolonge, comme la mère il s’aime dans ce geste vital.

                                  Tout ça est tellement simple, tellement sain que les théologiens eux-mêmes n’en perçoivent pas l’essentiel en s’égarant dans des considérations morales qui écornent, voire déforment le message.

                                  Bon ce n’est pas tout, le Samaritain a un projet, une activité, il remet maintenant le blessé dans les mains d’un hôtelier en lui donnant des consignes. Il a materné, il paterne et promet de repasser. Il poursuit sa route, il assume sa vie.

                                  Quel est le sens du message ?

                                  Donner du temps à la personne en difficulté et, pour la personne qui reçoit, le souvenir attendri, une pensée d’amour ?

                                  Ce Samaritain est étranger au cadre du savoir biblique, étranger au caractère apostolique formel et conventionnel. Intentionnellement, c’est un étranger.

                                  Pas de réelle gratuité du geste. Entrer en contact avec l’autre c’est voir chez lui notre miroir. L’autre est un autre nous-même. S’aimer chez l’autre.

                                  Le Samaritain a donné de son temps, de son affection, de son aide sans rien recevoir en retour... le blessé pourra faire de même en pareilles circonstances.

                                  Au hasard des chemins, si nous rencontrons un être en difficulté, tentons de nous reconnaître.

                                  J’ai le souvenir que dans un train qui revenait d’Italie, j’ai rencontré un prof qui rentrait d’un séminaire consacré à l’iconographie. Il me révéla que dans une présentation médiévale, relative à la parabole du Samaritain, les illustrations successives présentent la particularité suivante : le Samaritain apparaît sous les traits présumés de Jésus, assume les soins et disparaît. On le voit de dos s’éloignant.

                                  Maintenant, c’est l’hôtelier qui occupe la scène, curieusement, il a le visage présumé de Jésus, puis il disparaît avec le blessé dans sa maison.

                                  Plus tard, sur le seuil de l’hôtellerie, notre convalescent se présente... devinez l’empreinte de son visage ? Eh oui bien sûr, c’est comme une chaîne de solidarité dans sa permanence et sa continuité, il a le visage de Jésus.

                                  « Aime ton prochain comme toi-même. »

                                  La pensée d’éternité s’inscrit dans cette attitude d’esprit et dans l’élan et le positionnement actif du Samaritain qui ouvre une voie, une perspective vers un autre lui-même.


                                  • jack mandon jack mandon 2 avril 2011 18:49

                                    A propos de l’identité nationale, un sujet mal posé et trop vite oublié.

                                    Emmanuel Todd, humaniste au-dessus des partis, nous démontrait récemment la stupidité
                                    des classes politiques françaises. Gauche et droite confondues.
                                    Voici un homme de sensibilité de gauche, qui reconnait objectivement que Marine le Pen présente un programme politique cohérent, (il y a quelques temps un philosophe, Luc Ferry
                                    soulignait que Marine Le Pen était une démocrate)
                                    Dans le même temps la gauche et la droite, bonnet blanc et blanc bonnet pour la cécité,
                                    ne semblent pas comprendre que le terreau national et catholique français est toujours vivant,
                                    même s’il a vieilli.
                                    Dans le courant des années 60, une mutation spectaculaire s’est produite la mondialisation, les délocalisations et la montée des inégalités sociales.
                                    Les valeurs françaises citées plus haut ont été englouties dans la tourmente.
                                    Plusieurs décennies après des millions de français s’interrogent et demandent qu’on leur explique ce qui se passent. Pas de pédagogie, pas d’explication.
                                    Le vote traduit maintenant leur sentiment d’avoir été oublié et largement méprisés.
                                    Mieux, ils ont le sentiment que, l’ouverture européenne et l’immigration accélérée aidant,
                                    les gouvernements successifs les ont troqué contre des humains, certes tout aussi méritant
                                    mais peu représentatifs de leur idée de la France. Il devraient même s’en excuser.
                                    Enfin il n’est pas ringard d’avoir une idée personnelle de la France, avec des souvenirs de village, une qualité de vie, une cuisine, des conceptions artistiques et philosophiques, tout
                                    simplement une histoire.
                                    Au fond les responsables politiques sont des citoyens du monde et semblent oublier que la majorité du peuple, les ruraux, les campagnards, portent la citoyenneté dans leur ventre et
                                    cultive une fidélité touchante et respectable de leurs origines Françaises.
                                    Internet va changer tout ça. Il est responsable de ces révolutions éclair dans les pays arabes.
                                    à quand « Le rendez-vous des civilisations » selon Emmanuel Todd ?
                                     


                                    • Loatse Loatse 2 avril 2011 18:50

                                      @Jack

                                      je me souviens avoir lu l’ouvrage de Françoise Dolto traitant du message de l’évangile.. Un passage m’avait particulièrement frappé dans son livre, celui traitant de la séparation de l’enfant devenu adulte de ses parents, cette nécessité de rompre le fameux cordon..

                                      Puis le récit de son action thérapeuthique auprès de très jeunes enfants, parfois des nourrissons grâce justement à la parole...

                                      Puis je découvris que Carlos était le fils de françoise Dolto, ce bout en train, joyeux fêtard mais enrobé dans sa souffrance...
                                      Plus tard je découvris la vie chaotique de jacques salomé qui éditait à foison des ouvrages sur l’amour et le couple...
                                      Idem chez cet indien que tous considère comme un maître à penser, rempli de sagesse, mais sujet à des angoisses et à des colères comme chacun de nous..

                                      J’ai découvert ainsi que le monde était rempli de pharisiens qui voulaient le formater selon leur propre idéal mais on reconnait toujours un arbre à ses fruits... et les bons arbres ne courent pas le monde... :)

                                      Nous ne pouvons faire l’économie d’un parcours de vie, d’une évolution qui sera toujours basé sur nos propres expériences, faute de quoi nous ne pourrons valider toute information extérieure à celles ci.... ce nouveau paradigme dont vous parlez ne sera pas, s’il n’est pas le fruit d’un oui collectif, massif vers un autre état de conscience..

                                      Mais n’est ce pas là le travail de « l’inconscient collectif »... ?
                                      Ce que je nommerai : Dieu à l’oeuvre en chacun de nous...


                                      • jack mandon jack mandon 3 avril 2011 09:07

                                        Loatse,

                                        Au XXème siècle, à travers S. Freud et C.G. Jung, la psychanalyste a su établir des liens de causalité entre les religions issues de l’ancien testament, mais aussi les croyances païennes ancestrales, et les théories analytiques naissantes.
                                        F. Dolto avait l’avantage d’ajouter à son orthodoxie une dimension scientifique, le tout à travers l’intuition et le regard sensible d’une mère.
                                        Quant à Genèse 11,24 du livre de Moïse,
                                        « C’est pourquoi l’homme quitte son père et sa mère et s’attache à sa femme, et il deviennent une seule chair. »
                                        Voici la première expérience de l’enfant sortant de l’adualisme qui entrainera les premiers cauchemars, terreurs nocturnes, énurésie, anorexie, perte d’intérêt de son âge, régressions,
                                        tout cela traduisant des symptômes névrotiques régressifs.

                                        La laïcité prolonge sans doute involontairement l’histoire de l’enfant qui entre dans le monde.

                                        Elle doit assurer à chacun la liberté de conscience, qui exclut toute contrainte religieuse ou idéologique, et l’égalité de droit, incompatible avec la valorisation privilégiée d’une croyance.

                                        La puissance publique promeut le bien commun. Elle devra donc être neutre sur le plan confessionnel et développer, par l’instruction, l’exercice autonome du jugement. Afin que tous apprennent à vivre leurs convictions sans fanatisme ni intolérance. Ainsi comprise, la laïcité n’est pas de l’ordre d’une option spirituelle particulière, mais constitue une condition de possibilité fondamentale de la vie publique.
                                        On ne saurait en conséquence la renégocier sans cesse, notamment au gré des fluctuations du paysage religieux et des rapports de forces qui les sous-tendent .

                                        C’est curieux que l’état veuille prendre en charge le citoyen, tout au moins le protéger, sous cette forme, c’est assez particulier à la France.

                                        En reprenant votre commentaire, je vois que votre développement, contrairement au mien, vous a conduit à la notion d’inconscient collectif, le creuset de tous les humains depuis l’origine de la vie, conception chère à C.G. Jung, suisse allemand de confession originelle protestante...et plus tard assis entre deux chaises, ce qui lui demandait une grande flexibilité
                                        et une intelligente éclectique, bien peu compris en son temps.

                                        Merci d’avoir suggéré cette piste plus gratifiante que le dialogue de sourd qui a prévalu sur le site.

                                         


                                      • Dominitille 2 avril 2011 21:05

                                        Bonsoir Jack,
                                        J’ai relu votre article.
                                        Il suffit de parler de laïcité, pour que les intervenants ne parlent que de religion.
                                        Dommage que religion soit synonyme de guerres entre les hommes d’une même planète.
                                        Les humains devraient apprendre à méditer plutôt que de vouloir mettre en avant les défauts et peut-être les qualités de leurs croyances respectives ;
                                        Emile Zola le saviez-vous, aurait 171 ans aujourd’hui ?
                                        J’ ignorais également que notre Zola était italien.
                                        Bonne fin de soirée 


                                        • jack mandon jack mandon 2 avril 2011 22:48

                                          Domi,

                                          La mère d’Emile Zola était française, son père était italien
                                          Aix en Provence il naquit en 1840, une année après son grand camarade Cézanne.
                                          Cette région de France est très influencée par l’Italie.

                                          Fils unique, introverti, délicat mais, adulte courageux et très engagé humainement.
                                          Je ne connais pas de lui un cliché souriant, intellectuel un peu sombre et triste
                                          derrière ses lunettes.

                                          Au fait, j’ai trouvé qu’il y avait un fond de tragédie dans les échanges et une agressivité
                                          particulière, symptomatique et névrotique.

                                          Merci pour votre passage paisible.


                                          • Loatse Loatse 3 avril 2011 12:33

                                            Jack,

                                            sans doute connaissez-vous l’excellent ouvrage de james Bugental : Psychologie et libération de l’homme..

                                            On y trouve certains sujets que vous abordez dans votre article :

                                            L’idée de Dieu chez les enfants/
                                             vers une théorie et une pratique de l’expérience religieuse
                                            Les hommes en relation les uns avec les autres
                                            Les images « miroirs »

                                            Merci de m’avoir lue, jack


                                            • jack mandon jack mandon 3 avril 2011 16:51

                                              Lostse, merci.

                                              Les contrastes s’affirment entre communication et incommunicabilité, je viens d’en perdre mon sang froid.

                                              Merci pour cette ouverture qui me permet de repenser à mes contacts avec les psy américains,
                                              mais je ne connais pas James Bugental.
                                              En revanche les thérapies ont fleuri aux états unis, les relations sont plus explicites, pragmatiques,
                                              extraverties. Les américains se révèlent plus religieux, comme si les protestants du Mayflowers (1620)
                                              existaient encore. Cela veut dire que le protestantisme du début du 17 ème siècle pose problème
                                              à la vieille Europe, et principalement au français peu religieux, plus intellectuel, implicite.
                                              La démarche binaire à l’américaine ne fait pas dans la nuance et manque de sens critique.
                                              Mitterrand l’intellectuel introverti cultivé et sévère et Ronald Reagan le cowboy au sourire figé, simpliste.
                                              c’est une image pour illustrer l’extrême problème de communication entre deux archétypes représentatifs.
                                               
                                              Pour nous français, l’Amérique contient le pire et le meilleur.

                                              DSK doit être très flexible et très habile pour se maintenir au FMI.

                                              C’est bien le véritable problème que pose la religion en général, l’esprit binaire, bon ou mauvais.
                                              La religion qui s’insinue dans l’état, c’est la fin d’un monde et la stagnation.
                                              L’intime, le sacré ne se conjuguent pas avec l’état, comme le divin avec l’humain.

                                              La vision médiévale binaire, c’est Sapiens qui balance un os en l’air dans l’odyssée de l’espace de S. Kubrik,
                                              après l’intuition et la technicité font le reste en quelques millénaires...si vous n’êtes pas trop pressée ?

                                              J’avais envie de me détendre en votre compagnie pour changer un peu

                                              A bientôt


                                            • jack mandon jack mandon 3 avril 2011 14:06

                                              désespérance ou desperadoprim,
                                              Comme vous le suggérez, la bière et autre alcool vous sont familiers, n’ayant plus les yeux en face des trous, le sens des mots vous échappent.
                                              Je vous soupçonne de mettre le désordre sur ce site, non seulement vous êtes un vandale, mais
                                              de surcroit vous êtes un lâche, comme tous ceux qui comme vous insultent en masquant leur visage, comme de vulgaires petites frappes.
                                              Passez votre chemin, vous souillez la cause que vous croyez défendre.


                                              • Albar Albar 4 avril 2011 07:58

                                                Jack mandon,
                                                Votre avatar en costume sobre, peut bien tromper beaucoup de gens ; vous êtes un raciste !
                                                Je cite vos propos :
                                                "Cependant j’avoue, je bouffe de l’imam et du Ramadam mais je recrache car je suis végétarien.
                                                "


                                                • jack mandon jack mandon 4 avril 2011 10:58

                                                  Albar,

                                                  Voilà on y arrive, cela s’entendait dans l’inconscient,

                                                  Le problème, vient du fait qu’il existe un humour français qui vous échappe.

                                                  Regardez avec qu’elle liberté de ton les journalistes et les humoristes fustigent
                                                  les puissants. Essayez d’imaginer ça dans certains pays arabes.
                                                  C’est un comportement qui est passible de la peine de mort.

                                                  Quand l’on dit en France que l’on bouffe du curé, cela signifie que l’on a pas
                                                  une grande sympathie pour le catholicisme.

                                                  Je vous signale que mon épouse est africaine et que je me suis à moitié ruiné
                                                  avec l’ Afrique pour lui faire plaisir.

                                                  Comme beaucoup de français, j’ai passé deux ans en Algérie pendant la guerre.
                                                  J’avais choisi dans l’armée de l’air une formation de météorologiste que j’ai exercé
                                                  à Alger / Maison-Blanche, puis à Aïn-el-bey Constantine. J’ai évité les combats.
                                                  Je ne vois aucune solution par la violence et privilégie la diplomatie.

                                                  A l’époque, tous mes amis étaient musulmans et j’avais de gros problèmes avec l’armée
                                                  française et les autorités qui considéraient que j’étais un communiste qui
                                                  pactisait avec l’ennemi.

                                                  Les militaires sont aussi sectaires, fonctionnant sur le principe que l’autre est avec moi ou contre moi, c’est le comportement binaire, la pensée médiévale ou archaïque, comme vous voulez. Elle transparait souvent dans le religieux.

                                                  Ne vous fiez pas à l’apparence des mots et du costume, il existe un échange ludique qui intègre toutes les facettes de la personnalité avec un fondement pacifique.

                                                  Je voulais vous dire aussi que j’ai commencé un jour des études de théologie dans un séminaire protestant que j’ai prolongé par des études de psychologie.

                                                  Néanmoins, je vous l’avoue, j’avais des doutes sur l’ Afrique, j’ai maintenant des certitudes.

                                                  Difficile la communication quand on adopte une liberté de ton.

                                                  Je n’ai pas d’animosité contre vous, sans rancune.


                                                • Albar Albar 4 avril 2011 16:52

                                                  Vous feriez mieux de reconnaitre, mon cher Jack, comme l’a si bien dit J.Gabin dans sa chanson « Dans ma vie, je disais toujours ’ je sais’ , par la suite j’ai compris que je ne sais toujours rien »
                                                  J’ose espérer que vos doutes ne sont pas de nature caricaturale, car a ce sujet , moi j’ai des doutes. Pour ce qui est de l’humour français, vous faite fort, bien sur je n’arrive pas a comprendre vos certitudes alambiquées ; quand le maitre parle, l’élève ( pour ne pas dire autre chose) se tait.
                                                  Pour ce qui est de la liberté de ton, c’est un peu comme le temps, un jour il fait beau, un autre il fait mauvais ; mais l’essentiel c’est bien la liberté d’esprit, et des qu’il est question d’Islam, je vous sent bloqué ; En tant que psychologue, vous savez bien que l’attitude a adopter serait de s’ouvrir ; On ne fait que passer, a mon tour « sans rancune », puisse Dieu avoir pitié de nous.


                                                  • jack mandon jack mandon 4 avril 2011 17:55

                                                    Albar,

                                                    Il se trouve que j’ai beaucoup de sympathie pour M. K. Atatürk, savez vous ce qu’il pensait de l’Islam ?

                                                    "Depuis plus de 500 ans, les règles et les théories d’un vieux sheikh arabe, et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares ont fixé, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle.

                                                    Elles ont réglé la forme de la constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements, ce qu’il apprend à l’école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu’à ses pensées les plus intimes. L’islam, cette théologie absurde d’un bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies."

                                                    (Mustapha Kémal Atatürk / 1881-1938 / in « Mustapha Kemal ou la mort d’un empire », Jacques Benoist-Méchin)

                                                    Je reconnais que ce monsieur ne plaisantait pas, ou peut être est-ce de l’humour turc ?


                                                    • Albar Albar 4 avril 2011 20:34

                                                      Atatürk un musulman ! Un mécréant plutôt qui a ignoré la portée réelle de cette religion, c’est bien grace à l’islam qu’un empire fut érigé, ce que vient de comprendre la jeunesse turque au jour d’aujourd’hui


                                                      • jack mandon jack mandon 5 avril 2011 05:50

                                                        Albar,

                                                        Attention à ne pas entrer dans le piège de la pensée binaire.

                                                        Croyant ou mécréant.

                                                        Entre les deux existent une voie lactée humaine merveilleuse et créative.

                                                        En ce qui concerne Mustapha kémal Atatürk, c’était un guerrier visionnaire, évidemment plus démocrate que musulman.

                                                        Vaincue à l’issue de la Grande Guerre pour s’être trop vite rangée aux côtés des Puissances centrales, la Turquie ottomane suscita la convoitise de ses voisins, notamment la Grèce.

                                                        Elle fut sauvée du démembrement par un général de 38 ans, Moustafa Kémal qui entra en rébellion contre le sultan.


                                                        • Albar Albar 5 avril 2011 08:25

                                                          « Entre les deux existent une voie lactée humaine merveilleuse et créative. »
                                                          c’est justement cette voie que l’international sioniste essaie de tordre, par des subterfuges diaboliques, en cultivant la haine entres les peuples. Toujours est il que vous n’avez aucune connaissance sur l’islam ; Quand plus d’un milliard et demi croit au prophète Mohammad, vous dite que c’est un chef politique et militaire, c’est d’un total respect pour ces croyants, ce qui relève justement de l’ignorance.
                                                          Vous êtes pardonné pour cela.
                                                          Autre chose, la religion est une chose, la gestion d’un état en est une autre ; ce n’est surement pas l’islam qui pose problème.


                                                          • jack mandon jack mandon 5 avril 2011 09:35
                                                            AlbarDans la genèse de toute religion et dans le bon sens populaire,

                                                            On juge un arbre à la qualité de ses fruits.

                                                            Personne ne peut porter un regard objectif sur les prophètes, les écrits même sacrés
                                                            ont été rédigés par des hommes plus ou moins inspirés, il y a bien longtemps.

                                                            Je me réclame d’une culture judéo-chrétienne fortement colorée par la Grèce.
                                                            Même si je ne suis pas un scientifique, l’histoire et les faits historiques m’enseignent.
                                                            Je me réfère entre autre à ce qui suit.

                                                            Synthèse sous forme de tableau Eléments comparés Pays musulmans Pays non-musulmans Nombre de brevets au cours des 20 dernières années Arabie Saoudite : 171 Corée du sud : 16 328 Pourcentage du PNB consacré à la recherche Etats arabes : 0,2% Suède : 3,1% Nombre d’articles scientifiques fréquemment cités par million d’habitants Arabie Saoudite : 0,07 Suisse : 79,9 Part des livres consacrés à la religion Monde arabe : 17% Monde entier : 5% Nombre de livres traduits 10 000 livres traduits en arabe en 1 200 ans 10 000 livres traduits en espagnol par l’Espagne par an Nombre de publications scientifiques /10 millions d’habitants Pays arabes : 0,1 Pays industrialisés : 6 Mesure des droits civils et politiques Pays arabes : - 1,2 Amérique du nord : 1,3 HDI gradué de 0 (meilleur) à 100 (pire) Pays arabes : 75 Amérique du nord : 8 Score de liberté gradué de 0 (pire) à 1 (meilleur) Pays arabes : 0,15 Amérique du nord : 0,9 Conclusion

                                                            Il n’existe aucun domaine connu et mesurable de la civilisation où les Arabes ne se classent pas derniers ou presque. Il y a à cela une bonne raison : l’islam. La doctrine civilisationnelle de l’islam s’occupe de tout. Le système éducatif qui crée l’ignorance, le défaut de créativité, l’étroitesse de vue et les préjugés, est fondé sur l’islam. La doctrine religieuse islamique enseigne la soumission totale à la doctrine. Se soumettre totalement, c’est apprendre par cœur. Les hadith interdisent la remise en question. La doctrine enseigne que non seulement l’islam a raison sur tout, mais encore que l’islam est la seule chose qui importe et que les koufar ont tort sur tout et sont détestés par Allah. L’enseignement donné par les koufar doit être évité et se limite essentiellement à la technologie.

                                                            La doctrine politique islamique repose sur une masse de gens qui en sont esclaves. L’esclave est le citoyen idéal. La Sunna montre que Mahomet est parvenu au pouvoir par l’épée et qu’il a été un chef absolu. Sur les milliers de pages de doctrine qui enseignent l’obéissance absolue au chef, Mahomet, moins d’une page présente un exemple de démocratie où il consulte d’autres personnes sur des décisions. Mahomet parlait, et tous obéissaient.

                                                            Source : The Fruit of Islam, Bill Warner, Political Islam, 15 septembre 2009 (Traduction par Bivouac-ID en collaboration avec Poste de veille)

                                                            Ne sentez vous pas que nous ne parlons pas la même langue.

                                                            A chacun ses rêves, à chacun sa vie.

                                                            Je voulais vous dire aussi que dans un pays comme la France vous êtes en sécurité.

                                                            En ce qui me concerne, dans un pays musulman, je serais en difficulté.

                                                            Tout ça ce sont des faits et du bon sens terrien.


                                                            • Albar Albar 5 avril 2011 13:56

                                                              Vous êtes vraiment un hypocrite Jack, vous oubliez que c’est grâce aux musulmans que l’occident est ce qu’il est, le temps n’est pas mesurable, a chacun son tour, rien n’est eternel, que d’empires ont sombré dans l’histoire ; L’occident amorce sont déclin, ce qui arrivera sans aucun doute.


                                                              • Albar Albar 5 avril 2011 14:16

                                                                J’ajoute, jamais vous n’aurez raison de l’islam .


                                                                • jack mandon jack mandon 5 avril 2011 14:22

                                                                  Albar,

                                                                  NON Albar, c’est grâce à l’orient ancien avant l’intervention brutale du religieux.

                                                                  Les anciens orientaux étaient doctes et créatifs, mais ils connurent le discrédit

                                                                  sous l’autorité des religions, de concert, judaïques, chrétiennes et musulmanes.

                                                                  Le conflit ouvert entre le religieux qui cherche le créateur et le philosophe qui cherche

                                                                  la création est ouvert depuis le début des temps

                                                                  "Ses ennemis l’accusèrent de prôner la philosophie et les sciences de l’Antiquité au détriment de la religion musulmane. Mansour, ayant convoqué les principaux personnages de Cordoue, fit comparaître Ibn Rochd et, après avoir anathématisé ses doctrines, le condamna à l’exil ; il le relégua dans la ville d’Elisana ou Lucena, non loin de Cordoue, avec défense d’en sortir. La disgrâce d’Averroès ne fut pas de longue durée. Tous les édits portés contre la philosophie furent brisés par Mansoûr de retour à Marrakech ; mais Ibn Rochd ne jouit pas longtemps de sa rentrée en faveur : il mourut à Marrakech, dans un âge avancé le jeudi 9 de safar de l’an de l’hégire 595 (10 décembre 1198). 

                                                                  Ibn Rochd fut un des hommes les plus savants du monde musulman ; il y eut une grande réputation, mais son influence n’y fut pas ce qu’on pourrait croire. Déjà mal vues de son vivant, les études philosophiques tombèrent après lui dans un complet discrédit. Ce fut surtout chez les juifs, dans l’école de Moïse Maimonide, et chez les Latins qu’Averroès trouva des successeurs, des critiques ou des admirateurs. Sa doctrine, combattue par Saint Thomas, fut condamnée en 1240 par l’Université de Paris, et en 1512 par le concile de Latran. Dans le monde latin, il est arrivé à la célébrité à un double titre : comme médecin et comme commentateur d’Aristote, mais la gloire du commentateur a singulièrement dépassé celle du médecin.   C’est bien à tort qu’on l’a considéré pendant longtemps comme le traducteur du philosophe grec. II existait des traductions arabes des oeuvres d’Aristote, trois siècles avant Averroès, dues, pour la plupart, à des savants syriens ou chaldéens, notamment à des Nestoriens qui vivaient en grand nombre comme médecins à la cour des califes.« 

                                                                  Pourquoi portez vous des jugements comme »inculte, ignorant, hypocrite" ?

                                                                  Parce que vous êtes musulman et moi un peu athée avec un fondement judéo-chrétien ?


                                                                  • jack mandon jack mandon 5 avril 2011 14:26

                                                                    Albar,

                                                                    En ce qui concerne votre dernière intervention.

                                                                    C’est bien là le problème pour un occidental cartésien.

                                                                    L’ Islam est obstiné, c’est bien le sens commun.

                                                                    Pour cette raison on peut raisonnablement expliquer

                                                                    les conflits ouverts ou latents.


                                                                    • Albar Albar 5 avril 2011 20:26

                                                                      L’ Islam est obstiné,c’est tant mieux
                                                                      Expliquer raisonnablement 

                                                                      les conflits ouverts ou latents, relève de la peur phobique, donc un problème d’ordre psychiatrique ; Vous oubliez une donné importante, c’est que les musulmans ne sont pas que « arabes », les « adjames » ( non arabes) sont davantage plus nombreux, et ils sont appelés a grossir les rangs, sauf que vos peurs sont infondées ; Vous etes psychologue, je pense que vous connaissez cet état de fait, de la pure « paranoïa » .


                                                                      • Albar Albar 6 avril 2011 08:13

                                                                        Jack, a aucun moment le terme « inculte » n’a été utilisé, vous avez certainement une base culturelle, mais vous ignorez tout sur l’essentiel ( en tous cas sur notre sujet ), et hypocrite parce que vous ne retenez que ce que vous voulez retenir, rien sur le fondamental.
                                                                        Adieu.


                                                                        • jack mandon jack mandon 9 avril 2011 07:10

                                                                          Albar,

                                                                          Le monde musulman obéit à des critères culturels archaïques et sectaires, il est même dépourvu de sens critique, donc il n’y a pas de remise en question.
                                                                          Mais rassurez-vous, Il ne suffit pas d’être musulman pour ne pas se remettre en question dans le long terme, il suffit d’être malade, borné ou inculte et ça, c’est offert à tous les êtres humains.
                                                                          La culture du doute qu’engendre la rencontre des religions et des philosophies est inconfortable, mais elle permet ce partage avec la différence dans la laïcité.
                                                                          Ce qui nous sépare, c’est que vous avez des convictions érigées en certitudes absolues et éternelles,
                                                                          j’ai aussi des convictions, mais chaque matin je me remets en question...les philosophes sont passés par là.


                                                                          • jack mandon jack mandon 9 avril 2011 07:15

                                                                            A tous, et surtout aux absents de ce site.

                                                                            Cette question fut mal posée par le gouvernement, mais dans le bon sens populaire il existe un malaise qui ne dit pas son nom.

                                                                            Salut aux absents et aux autruches de ce journal.


                                                                            • Dominitille 13 avril 2011 19:16

                                                                              Bonjour Jack,
                                                                              Les absents ont toujours tort, et les autruches ne mettent pas la tête dans le sable pour se cacher. Et aussi parceque les autruches se fichent bien des religions et de la laïcité.
                                                                              Je crois que ce n’est pas le musulman qui fait l’homme mais l’ éducation qu’il reçoit.
                                                                              Je navigue au grand large sur le site car certains articles en ce moment m’ ennuient ou m’ennuient au choix.
                                                                              Je lève l’ancre et vous souhaite une bonne soirée.
                                                                              Dominitille ou presque


                                                                              • jack mandon jack mandon 14 avril 2011 11:56

                                                                                Domi,

                                                                                Merci de votre visite,

                                                                                Je me ferai toujours obstiné dans l’émergence de problèmes posés.

                                                                                Bien sur, vous avez raison pour l’essentiel.

                                                                                Néanmoins, dans un contexte de laïcité, toute manifestation qui impressionne par un effet spectaculaire et cela quelque soit la raison profonde, engendre le conflit.

                                                                                Le sectarisme sépare et divise les hommes, la religion relie, rapproche et rassemble.

                                                                                Pour vous dire que la burqa, par exemple, engendre le rejet et la colère chez beaucoup de français parce qu’elle porte en elle un acte sectaire et provocateur. Elle souligne la différence et isole la personne de son environnement humain. Ce n’est pas anodin.
                                                                                C’est un acte qui n’est pas religieux mais sectaire.

                                                                                La femme, comme la fleur dévoile sa beauté dans la lumière.

                                                                                J’ajouterai que les femmes occidentales acceptent des tenues vestimentaires quelques fois provocatrices et d’un gout douteux.

                                                                                Cela n’excuse pas l’outrance inverse qui consiste à se déplacer avec sa prison sur le dos, comme l’escargot dans sa coquille.

                                                                                S’il s’agit d’un concours d’hystérie manifeste, j’ai beaucoup de mal à départager l’occidentale qui montre son cul sans vergogne, et l’orientale qui choisi, en apparence, de nier son existence même, en déambulant comme un fantôme...

                                                                                La relation à Dieu se situe sur le plan de la confidence et de la discrétion.

                                                                                Tous les religieux sensés s’accordent sur ce point.

                                                                                Alors où est le problème me dira-t-on ?

                                                                                Le problème est qu’il existe des finesses politiques pour manipuler le monde et qu’il faut les dénoncer.


                                                                                • jack mandon jack mandon 20 avril 2011 09:16

                                                                                  Jean,

                                                                                  Prénom du quatrième évangéliste, le plus spirituel, le plus passionnel, le plus oriental,
                                                                                  vous en avez aussi un soupçon d’ardeur.

                                                                                  Voici un passage de la passion de Ch. Péguy

                                                                                  « Qu’était-ce donc que l’homme ? Cet homme qu’Il était venu sauver, dont Il avait revêtu la nature,
                                                                                  Il ne le savait pas. Comme homme, Il ne le savait pas.
                                                                                  Car nul homme ne connaît l’homme,
                                                                                  Car une vie d’homme, une vie humaine comme homme ne suffit pas à connaître l’homme
                                                                                  Tant il est grand et tant il est petit, tant il est haut et tant il est bas.
                                                                                  Qu’est-ce que c’était donc que l’homme ? Cet homme dont il avait revêtu la nature…Son Père le savait. »


                                                                                  • jack mandon jack mandon 24 avril 2011 01:23

                                                                                    Jean,

                                                                                    « Qu’était-ce donc que l’homme ? Cet homme qu’Il était venu sauver, dont Il avait revêtu la nature,
                                                                                    Il ne le savait pas. Comme homme, Il ne le savait pas.
                                                                                    Car nul homme ne connaît l’homme,
                                                                                    Car une vie d’homme, une vie humaine comme homme ne suffit pas à connaître l’homme
                                                                                    Tant il est grand et tant il est petit, tant il est haut et tant il est bas. »

                                                                                    Extrait de la passion de Charles Péguy

                                                                                    Nous faisons ce que nous pouvons mais ne pouvons que peu de chose.

                                                                                    Amitiés


                                                                                    • Armelle Barguillet Hauteloire Armelle Barguillet Hauteloire 2 mai 2011 13:52

                                                                                      Bravo pour cet article dont je partage la plupart des postulats. Bonne continuation bien que vous vous fassiez de plus en plus rare.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès