Retraite des fonctionnaires, de 6 mois à 10 ans…
La commission « Moreau » sur l’avenir des retraites a évoqué l’hypothèse d’un calcul des pensions des fonctionnaires sur les 10 dernières années. Depuis 2003, les gouvernements de droite ont envisagé de ne plus calculer la retraite des fonctionnaires sur les 6 derniers mois de carrière, afin de baisser de façon importante les pensions du public. Pourtant les pensions des fonctionnaires sont comparables avec celles de l’ensemble des retraités, pour la catégorie C par exemple elle est en moyenne de 1011,66 euros, pour la B de 1404,66 et pour la A de 1947,33. La seule supériorité de la Fonction publique, c’est de connaître une quasi égalité salariale entre femmes et hommes.
Les principales différences viennent du fait que, dans l’Etat, plus de la moitié des nouveaux retraités sont cadres, les enseignants étant nombreux, et les salaires hommes/femmes identiques. C’est cela qui pour l’essentiel explique que les retraites du public sont pour leur montant moyen supérieures à la moyenne du privé, et non pas une prétendue générosité de leurs régimes de retraite.
Chaque régime de retraite a sa logique. Le calcul sur les 6 derniers mois dans le public est l’équivalent du calcul sur les 10 meilleures années dans le privé. Dans le privé les salaires les plus élevés ne sont pas ceux des dernières années car une forte proportion de personnes est en dehors de l’emploi pendant les années qui précèdent la retraite. La justice serait-elle de baisser les retraites des fonctionnaires dans la même proportion qu’ont baissée celles du privé en passant de 10 à 25 ans ? Non, la justice est de revenir aux 10 meilleures années dans le privé, et à 37annuités et demi de cotisation pour tous.
La politique de décrochage du point d’indice par rapport à l’inflation a déjà fait considérablement baisser le niveau des pensions. La pension est calculée sur la rémunération indiciaire du fonctionnaire, hors primes. Faire baisser le point d’indice, c’est faire baisser le niveau de la pension au moment du départ en retraite. Pour de nombreux fonctionnaires leur rémunération est composé pour environ 70% d’un salaire de base additionné de 30% de primes (ce qui permet pour beaucoup d’avoir un salaire convenable) qui ne sont pas comptabilisées dans le calcul de la retraite. Intégrer une part de primes dans ce calcul est aujourd’hui une nécessité objective.
Les débats autour de la réforme des retraites s’organisent autour de deux conceptions. Pour la première, le système de retraite a pour premier objectif de garantir un niveau de revenu aux retraités, en rapport avec leur rémunération d’actif. Pour la deuxième option, le système de retraite a pour premier objectif la garantie de son équilibre financier et par là même la recherche d’une méthode pour baisser les pensions afin d’atteindre cet équilibre. C’est cette deuxième option que préconise la commission « Moreau ». .
Les salaires du privé étant calculés sur les 25 meilleures années, les régimes font une moyenne des salaires, en revalorisant ceux des années précédentes du niveau de l’inflation. Cette revalorisation est inférieure à l’évolution du salaire moyen, ce qui est une des causes principales de la baisse des pensions, à carrière égale, dans le privé. Si on calcule la pension des fonctionnaires sur les 10 dernières années, il devient possible de leur appliquer la même mesure : revaloriser le montant de leur rémunération de référence, de l’inflation ou moins. L’idée est d’introduire un pilotage de l’ensemble des régimes de retraite en baissant si nécessaire un seul paramètre, celui de la revalorisation des salaires de référence (les pensions futures) et des pensions en cours.
Une fois la retraite des fonctionnaires ainsi banalisée, par la référence aux 10 dernières années et la déconnexion du point d’indice, le chemin vers une fusion des régimes de fonctionnaires avec les autres régimes serait largement ouvert aux appétits des assureurs et autres groupes financiers qui rêvent de s’introduire dans ce qui représentent pour eux une véritable manne. Mais au delà du mode de calcul de la pension des fonctionnaires c’est aussi la baisse immédiate des retraites qu’elle entraînerait. C’est donc un gouvernement de gauche qui s’apprête à remettre en cause le régime de retraite de la Fonction publique, et le mode de fixation de son calcul … le nivellement par le bas est le nouveau slogan du PS. Le gouvernement socialiste joue sur du velour, car 30 ans de propagande capitaliste ont fait de "la chasse aux fonctionnaires" un sport national !
D’après J.B TRISTAN sur Conscience Citoyenne Responsable
http://2ccr.unblog.fr/2013/06/13/retraite-des-fonctionnaires-de-6-mois-a-10ans/
lire également : A QUOI SERVENT LES FONCTIONNAIRES ?
« Les fonctionnaires sont comme les livres d’une bibliothèque : ce sont les plus haut placés qui servent le moins »…G.CLEMENCEAU
45 réactions à cet article
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Les déficits sont essentiellement, sinon totalement, dus aux 5,3 millions de personnes en chomage total ou partiel qui ne cotisent pas. Donc, tout les efforts de nos gouvernants devraient être orientés vers la relance de l’activité. Plus facile à dire qu’à faire, je sais ...
A partir de là, toutes les analyses sont « spécieuses »et inutiles.Evidemment, dans la situation actuelle de recul généralisé de l’age de départ, ce qui apparait à tous le plus choquant pour c’est dans la persistance de régimes spéciaux de ceux qui peuvent encore partir à 53-55-56 ... ans.. Si on pouvait le justifier pour certains travaux très pénibles, comme les mineurs, ceux qui perdurent le sont uniquement du fait des « avantages acquis ».
Remarquons au passage que le fameux rapport n’aborde même pas ces situations. Juste parce que la capacité de mobilisation de gens qui controlent ces secteurs clés, comme les conducteurs de la RATP ou de la SNCF, est grande et qu’il y a un risque certain d’un début de mouvement généralisé. Passons donc à autre chose ou « regardons ailleurs »...
Par conséquent, l’action politique du gouvernement va encore et uniquement consister à « taper » sur la majorité d’entre nous, en détournant la tête de ceux qui abusent encore du système.
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L’activité ne peux pas être relancée car cette baisse est une tendance de fond. D’un autre coté cette baisse des heures de travail ne se traduisant pas par une baisse des richesses globales en raison de la plus forte efficacité de l’activité restante, les efforts de nos gouvernements devraient être orientés vers une révision de l’assise des prélèvements, tout simplement !
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Les déficits sont essentiellement, sinon totalement, dus aux 5,3 millions de personnes en chomage total ou partiel qui ne cotisent pas.
Ce qui est en partie faux. Le déficit provient en partie du manque de cotisations, mais avant tout du déséquilibre existant entre les générations du baby-boom qui commencent à partir en retraite et les suivantes, qui ont été moins nombreuses.Une modification du mode de calcul des pensions est inévitable pour éviter une explosion du système. -
Rien ne justifie la différence de calcul entre le privé et la fonction publique.
Pour les primes (vieil argument) vous ommettez juste de dire qu’elles ne sont pas soumises aux cotisations (ce qui est en soi déjà un avantage incroyable par rapport au privé). Je suis d’accord avec vous ces primes devraient être incluses dans le calcul de la pension ... ET dans le calcul des cotisations.
L’autre argument classique est de comparer le montant des salaires privé/public, mais cette comparaison ne devrait rien avoir à faire avec les « avantages retraite », si certaines catégories estiment que leur salaire + prime (30% dites-vous) est insuffisant il devrait s’agir de revendications sur ce point et non sur le calcul des retraites.
Et pour l’anecdote, un de mes amis travaillant à La Poste est parti il y a deux ans en pré-retraite à 55 ans. Au même âge j’ai encore 12 ans à travailler pour avoir mes trimestres sur la base actuelle.
A 55 ans l’espérance de vie est de 23 ans. Il passera donc 23 ans à la retraite (ou pré-retraite) je passerai 11 ans soit deux fois moins et cela sans tenir compte du fait que mes 12 ans d’activité supplémentaire ont toutes les chances de faire baisser mon espérance de vie.L’égalité devrait être la règle, mêmes cotisations sur les mêmes bases (incluant les primes), même mode de calcul, même âge de départ en tenant compte de la pénibilité (aussi bien pour le privé que pour le public), même nombre de trimestres de cotisation.
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Je vois pas en quoi c’est un avantage pour le fonctionnaire qu’elles ne soit pas soumise au cotisations :
elles ne donnent droit à aucun droit pour la retraiteEn la matière, c’est l’administration qui fait une économie sur le salaire des fonctionnaires.
C’est pas pour rien que l’administration fait diminuer les salaires et les convertis en prime ! c’est que cela lui coute bien moins cher. C’est pas pour rien que les fonctionnaires veulent que les primes soient intégrées dans le salaire. -
Tout à fait Taktak, et c’est aussi pour cette raison qu’il y avait eu une grève il y a quelques années pour qu’elle soient soumise aux cotisations.
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Les départs avant 60ans dans la fonction publique tendent à devenir rares. Sachant que nombreux sont ceux du privés tout simplement au chômage à 55 ans il est bien difficile de dire qui est favorisé, la tendance étant à la dégradation des conditions de départ toutes catégories confondues, bien qu’il soit toujours possible de trouver des chanceux mais cela ne doit pas faire illusion !
Par ailleurs jusqu’aux dernières années 70 dans le privé les débuts de carrière étaient souvent fulgurants en raison des tentations à aller voir ailleurs dès l’expérience acquise, les fins de carrière étant par contre souvent laborieuses et avec même parfois des récessions. Dans le public la courbe des carrières avaient une tout autre forme avec des progressions plutôt lentes mais régulières et un alignement sur presque toute la carrière entraînerait une perte de revenue bien plus forte qu’elle ne l’est déjà au dépend des travailleurs du privé actuellement.
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Taktak, Gasty c’est également ce que je dis : inclure les primes et dans les cotisations et dans le calcul de la retraite.
Mais utiliser seul l’argument « on touche moins de retraite car les primes ne sont pas prises en compte » est intellectuellement malhonnête si l’on n’informe pas le lecteur qu’il n’y a pas de cotisation sur les dites primes.Et je suis d’accord avec vous c’est également un avantage pour l’Etat-employeur qui ne cotise pas sur ces montants.
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Les fonctionnaires sont présentés comme un groupe homogène. Rien de plus faux. Un article de Ouest france le montre ce jour. Quand pou la même durée de cotisation, certains corps partent avec 75 % de leur dernier salaire, d’autres le font avec à peine plus de 50%.....En tout cas ce rapport montre que calcul sur les six derniers mois ou non, privé et public partent à la retraite dans la grande majorité des cas avec la même retraite, le calcul sur les six derniers mois compendant la non comptabilisation des primes.
Nous parlons au niveau individuel évidemment, car on remarque que certains, parlant en données générales, diront que le montant moyen des fonctionnaires est supérieur de 500 euros au privé.Ce qui fout le feu au poudres, et c’est d’ailleurs bien le sens de leur démarche.Les moyennes seulement ne veulent rien dire.Quel rapport entre le salaire de Guéant, d’un facteur et d’une infirmière, ajouté à cela un génral de division qui part à 50 ans.......La balance de l’age et de la fortune va être redressé ou augmenté si l’on fait rentré ainsi les militaires, les flics....Et ceux de la SNCF et de l’EDF dont il est vrai il est bien difficile de défendre les intérets, et qui perturbent fortement ces chiffres de la moyenne..... -
Oui, la moyenne des salaires du public est plus élevée que celle du privé pour cette raison : Plus de la moitié des fonctionnaires partant à la retraite sont des cadres (catégorie A) du fait des 800000 enseignants. C’est une proportion 3 fois plus importante que dans la population salariée normale. Il est donc tout à fait normal que les retraites comme les salaires des fonctionnaires d’état soient en moyenne plus élevés que pour l’ensemble des salariés du pays. Effectivement cette information est toujours assénée de manière incomplète et parasite le débat.
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Les hommes sont libres et égaux en droits. Et bien, c’est raté pour le système de retraite !
Encore une révolution pour rien...
Déjà, aucun travailleur ne devrait bénéficier de départ anticipé (sauf cas extrêmes de professions où le taux de mortalité et de lourds handicaps est avéré).
Aucune corporation ne devrait pouvoir imposer ses volontés au gouvernement pour sauver ses avantages acquis (avantages à qui ?)
Ce serait un bon départ. Mais la liste des points sensibles à rectifier serait longue...et de toute façon le gouvernement de Pépère bis n’aura jamais les c....
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Effectivement, le problème, c’est bien le chomage.
par ailleurs, savez vous qu’entre les années 1960 et les années 2000 la population active a augmentée de 46% ?
savez vous que le PIB par actif a lui augmenté de 173% ?
le nombre de retraité pour un actif n’a lui augmenté que de 60%-
de là à dire que le problème c’est les chômeurs, il n’y a qu’un pas !
... que bien sûr personne ne franchira explicitementComme, bien sûr, il ne viendra à l’idée d’aucun de nos « garants de La Démocratie », de constater que dès qu’un Droit différent s’applique à différentes catégories de gens, il est extrêmement hypocrite, ou même aussi cynique, d’oser de référer à un principe d’égalité (en droit) et de fraternité !Personne non plus n’aura l’idée de recadrer le débat lorsque, chacun défendant son camp, ( « chez nous » les fonctionnaires, contre « nous dans le privé » ... ) on en oublie systématiquement que le service public ne doit pas nécessairement être couplé à un statut privilégié ( dont immunité contre le chômage ! ) . Les ’serviteurs’, ( choisis a priori pour leurs capacités à comprendre ?) savent-ils bien appliquer la nécessaire abstraction qui devrait empêcher de confondre les gens bénéficiaires d’un statut, et le principe qui préside à ce statut ?Remettre en cause leur statut n’est pas remettre en cause « les fonctionnaires » ! ( si ce n’est ceux d’entre eux qui refusent ce débat sans chercher à comprendre où le bât blesse ) -
à GogoRat,
Les différences sociales entre retraités sont tout simplement à l’image des différences durant la vie active et encore sont-elles certainement moins fortes finalement. Ce n’est là que résultats de luttes avec perdants et gagnants sauf que l’on ne parle que très peu des grands gagnants plus ou moins retraités de naissance ce qui rends ce débat bien dérisoire... Vous ne trouvez pas ?
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Non, le débat sur l’abus d’une référence implicite au principe d’égalité en droit ne sera jamais dérisoire !La fraternité, qui est aussi censée être couplée au principe d’égalité en droit, s’accommode mal de cette histoire de gagnants et de perdants ... à moins d’en oublier le principe démocratique énoncé par JJ Rousseau : « chacun s’unissant à tous »« Trouver une forme d’association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun s’unissant à tous n’obéisse pourtant qu’à lui-même et reste aussi libre qu’auparavant. » Tel est le problème fondamental dont le contrat social donne la solution.L’idéal démocratique doit cesser d’être confondu-amalgamé avec un principe aristocratique (dans le sens étymologique = pouvoir des meilleurs ) fondé sur une motion de fallacieuse mérite ! ( il y aurait beaucoup à dire sur cette notion de mérite ... mérite souvent auto-proclamé par ceux-là même qui prétendent en décider des critères )Cette question peut sembler théorique à première vue ... mais si on la creuse à peine, on devrait très vite se rendre compte qu’elle est à la base d’incohérences inacceptable entre discours et faits observables subies très concrètement par une grande majorité des Français. -
Je n’ai pas de compétences particulières dans le sujet mais j’aimerais poser une question naïve : pourquoi tant de régimes de retraites ? Il y en a combien au fait ? Pourquoi pas le même régime pour tous ?
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Aligné sur le plus avantageux je suis d’accord....
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A l’origine c’est les patrons qui voulaient ce fractionnement.
par ailleurs, il faut souligner que c’est justement la caisse des artisans et indépendant qui est, et de loin, la plus déficitaire....
On pourrait transformer leur « y a que nous... » de bistro, en « y a que nous qui profitons »... -
Désolé, la Retraite c’est fini pour tout le monde :
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je suis fonctionnaire, et je trouve notre système totalement injuste et incompréhensible.
Pourquoi tous ces systèmes différents, mais qui pompent le même argent au final ?
Pourquoi est-ce à moi, contribuable, de payer les 3.3 milliards de déficit de la caisse retraite des cheminots (sur un total de 5,3 milliards) http://www.senat.fr/rap/a12-151-5/a12-151-52.html
Non, une même caisse unique avec les mêmes cotisations et les mêmes droits pour TOUT le monde, ensuite, si on veut des avantages / pénibilité ou autre, et bien, individuellement, par corporation, on cotise plus pour les avoir.
Oui, je sais, il faut également mettre à plat d’autres différences public/privé comme, notamment, les heures supplémentaires, l’administration payant les heures sup MOINS que les heures normales.
oui oui, je répète, MOINS !Ainsi, les cheminots cotiseront X% en plus pour bénéficier d’un régime + favorable (justifié ou non là n’est pas la question), X% qui se répercutera sur le prix du billet ou de l’abonnement aux transports, mais pas sur mon imposition.
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Tient un fonctionnaire tempêtant contre les régimes de retraite spéciaux. Mettez autant de verve à critiquer les avantages du public (hors sncf) sur le privé et je sens que je vais me réconcilier avec agoravox.
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relisez moi bien, c’est exactement ce que je dis, je suis pour un système unique privé / public, bcp plus juste et lisible.
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Philippe, je suis d’accord avec vous.
Fonctionnaire moi aussi, mais infirmier, je ne pense pas défendre des positions catégorielles.Comme je le disais plus haut, le grand corps des fonctionnaires est bien loin d’être homogène, autant dans leur carrière, que dans le déroulement de celle ci.( On pourrait faire un parallèle avec le monde paysan, comprenant les producteurs de céréales de la Beauce, et les ramasseurs de chataignes de l’ardèche....Pas forcément les mêmes primes et les mêmes privilèges.....)Si les six derniers mois de calcul sont pour certains une bonne affaire, ce calcul compense simplement pour les autres le fait que les primes qui font le tiers de leur salaire ne soient pas prises en compte dans le privé ; ce qui aboutit, selon les enquètes impatiales, à la même retraite, privé-public.Pour ces fonctionnaires, changer le mode de calcul sans compensation en ferait vraiment les couillons de la farce.( Je prends mon exemple : Touchant actuellement par mois 2800 euros, ma retraite après 35 ans de service va être de 1600, la même qu’un agent du privé dont le mode de calcul est différent ; un alignement sur les 10 ans sans prendre les primes me ferait baisser cette retraite de 200 euros au moins......Sans commentaire pour les avantages indus des corps de l’edf et de la sncf dont tous les autres fonctionnaires paient l’image d’un régime que l’on ne peut guère défendre dans les excés, et l’accompagnemnt social ( tarif électrique quasiement gratuit, oeuvres sociales)« De toute façon, tous les fonctionnaires ont des avantages » Me disait l’un deux.....A voir.....Au niveau hospitalier, il faut se lever tôt, ( et ce qu’on fait, travaillant en 3/8 depuis trente ans) .Mis à part les vaccins gratuits, je ne vois pas trop les avantages : Exposition aux maladies, à la mort, à la détresse, au suicide, à la violence ; sans pour autant bénéficier même d’une mutuelle intéressante ( celle que j’ai ne bénéficie d’aucune aide patronnale, mutuelle privé extérieure que j’ai pris, ainsi qu’une assurance d’ailleurs....)Bon il est vrai que nous bénéficions d’une prime de 10 euros chaque nuit, et de 50 le dimanche....Sinon, les oeuvres sociales sont pas vraiment compétitves par rapport au privé : Pas de chèques restaurant, des chèques vacances que vous devez cotiser à 80% le montant....La moyenne d’exercice de la profession tourait à moins de 20 ans il y a quelques années. Je n’ai pas les derniers chiffres, mais question longévité, il vaut mieux aller du coté de BercyC’est d’ailleurs pour ça, que je me sens en lien avec tous ces vieux travailleur du privé, dont je ne comprendrais pas qu’on rallonge les années de cotisation : J’ai travaillé moi même dans le privé avant d’être infirmier, et je vois trop souvent des gens usés par les tendinites, la dépression, des carreleurs aux genoux en vrac, des couvreurs ne pouvant plus monter à une échelle.J’ai parlé trop de façon négative de mon travail que j’aime.J’avoue que si je commence à fatiguer, je ne suis tout de même pas épuisé comme eux physiquement ( attention, il existe tout aussi des services de soins en particuleir avec les personnes agées, où les lombalgies et les cas d’invalidité sont légions)Il est clair qu’ainsi décréter pour certains d’un coup de stylo, qu’il faut travailler plus longtemps pour les autres, et surtout « ces autres là », s’apparente à un foutage de gueule.Un peu plus encore, quand pour les convaincre, on leur aura balancé ce fameux statique de la moyenne d’age de la population française« Mais voyons, mon brave, puisque vous allez vivre plus longtemps..... »L’histoire ne dit pas que ce n’est encore qu’une fois qu’une moyenne......Dont l’age canon des sénateur, et les primes de Guéant compenseront les revenus faibles et leur départ anticipé au cimmetière..... -
« Touchant actuellement par mois 2800 euros, ma retraite après 35 ans de service va être de 1600, »
Ancien TSEF (fonctionnaire Défense) et une plus longue carrière j’ai exactement le même résultat ! (Il existe -de moins en moins hélas - une catégorie de TSEF avec des retraites indexés sur la catégorie ouvrière d’état (il faut être longtemps resté ouvrier dans sa carrière) : Ceux-là perdent beaucoup moins car cela revient à intégrer les plus grosses primes.)
Effectivement si le gouvernement veut changer le mode de calcul il lui faudrait alors intégrer les primes ( mais ne rêvons pas !)
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le gouvernement veux faire des économies , qu’il commence à revoir le système de retraite des parlementaires , le nombres de ces parlementaires 577 députe, la moité suffirai amplement , idem pour le sénat et les députés européen, les donneurs de leçons devraient faire faire le ménages dans leurs petite entreprise, tous ces gouvernement successif au combien excessif coûte tres cher au contribuable
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Refondement
Alignement de toutes les retraites sur le régime privé
Une seule caisse pour tous, revient abroger toutes les caisses de retraites ; c’est aussi mettre fin aux régimes spéciaux ( y compris pour les sénateurs ou députés )
PrincipeAdoption d’un système de retraite par points et allongement de la durée de cotisations
Travail pénible : pourquoi ne pas demander à ces travailleurs d’être actifs 6 heures par jour ?
( ou une semaine de 4 jours, sinon 2 jours – 1 jour de congé – à nouveau 2 jours puis en suivant les 2 jours de la fin de semaine - par exemple )
De prévoir une formation pour qu’ils puissent à un moment ( à définir ) changer de métier - Crab – 14 Juin 2013Suite :
http://laicite.over-blog.com/article-reformes-structurelles-108643828.html
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2013/05/urbanite.html
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2013/03/changer-la-societe.html
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« et allongement de la durée de cotisations »
Avec une durée de la vie active qui se réduit ? C’est forcément une arnaque !
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Hollande avait dit :« Je veux être le Président »JUSTE", nous allons voir sur ce point s’il crée une retraite juste et équitable pour tous et avec de mêmes critères !
Depuis son élection Hollande n’a de cesse de faire supporter les réformes sur le seul privé, même si le Public en bénéficie !
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Pour l’ UMPS et pour défendre et justifier ce nouveau slogan : égalité horizontale :
Suppression pure et simple de la retraite , de la sécurité sociale et abrogation des allocations familiales !
Ces mesures sociales doivent être accompagnées de la suppression du droit de grève et des contrats en CDI.
L’impôt sur le revenu notament et tous les autres impôt seront supprimés . Ils seront remplacés par une TVA sociale généralisée à un seul taux de 30%.
Le Code du travail sera abrogé dans son ensemble. Le règlement intérieur de chaque société et lui seul sera pris en compte et appliqué. Seul un vote majoritaire du conseil d’administration pourra l’amender
Les syndicats seront interdits et réprimés par la loi comme associations de malfaiteurs.
Dans ce concept humaniste et généreux la chambre des député et le Sénat seront dissous car leur objet même n’a plus lieu d’être.
Le père du peuple sera désigné tous les 4 ans par le MEDEF.., il sera notre bon guide
Un Patriote Acte français sera instauré pour préservé la sécurité du territoire .
Pour une France nouvelle nous retrouveront enfin l’ Ordre dans ces vertus :
......................................... Travail , Famille , Patrie......................................................
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Les choses iraient beaucoup mieux en revenant sur les deux fondamentaux suivants de la révolution :
1 --- L’abolition des privilèges promulguée dans la nuit du 4 août 1789.
2 --- La « déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 » actuellement en préambule de notre constitution, notamment dans son article 14 qui aboli l’impôt pour le remplacer par une « contribution librement consentie » par les dispositions suivantes : « Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée. ».
Il suffit :
1 --- D’abolir les privilèges et, en premier lieu, d’abolir le statut des fonctionnaires.
Soit la suppression de privilèges exorbitants faisant d’eux les héritiers, en bien pire, de l’aristocratie telle qu’elle existait sous la monarchie absolue.
Donc, établir la stricte égalité de tous devant les institutions, les statuts, les droits sociaux, la législation du travail et les obligations économiques de moyens et de résultats.
2 --- D’abolir le gangstérisme fiscal.
Soit le contrôle par tous les citoyens de tous les prélèvements, taxes, et impôts quels qu’ils soient.
C’est-à-dire, établir le libre consentement de toutes les contributions quelles qu’elles soient, puis, le contrôle exhaustif permanent de leurs justifications, de leurs usages, de leurs assiettes, de leurs prélèvements, de leurs recouvrements et de leurs durées.
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Une nième réforme des retraites ! Une nième querelle privé-fonction publique !
L’article de ROBERT GIL a le mérite de la clarté ... Chez les fonctionnaires, comme dans le privé, il y a les nantis et ... les autres. Évidemment, ce sont justement les « autres » qui se disputent pour quelques dizaines d’euros de plus ou de moins. Tout le monde sait parfaitement que les « petits » retraités du privé et de la fonction publique sont les plus nombreux : pendant que le bas-peuple se querelle, la petite minorité des nantis dort tranquille.En fait, ce que lorgnent les ultra-libéraux, c’est de mettre la main sur ce pactole que gèrent les caisses (trop nombreuses, c’est vrai) de retraite : une bonne privatisation serait la bienvenue. N’est-ce pas le souhait des eurocrates (des Hauts Fonctionnaires ?) de Bruxelles ?-
Pourquoi 6 derniers mois de salaire et 75 % chez les uns,
pourquoi 25 meilleurs années de salaire et 50 % chez les autres ? Sans parler d’autres innombrables avantages qu’ils ont par rapport aux autres
Une telle inégalité devrait faire rugir les rues dans ce pays ! Et pourtant c’est 60 ans que ça dure.
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Bonsoir,
Il ne faut pas perdre de vue que notre cher Président qui est un pro Europe ne fait qu’appliquer les recommandations de l’Europe baisser les salaires, allonger la durée du travail de baisser le montant retraite, suppression des acquis sociaux, augmentation de la durée du travail hebdomadaire en échange des deux années qui lui ont été donnée pour revenir au niveau de déficit demandé par l’Europe !Et si vous prenez l’historique des divers gouvernements nous avons toujours été plus taxé (impôts, tva, suppression d’acquis) par les gouvernements de gauche !-
« allonger la durée du travail »
FAUX, la durée du travail se réduit ! (Tu confonds avec le nombre de trimestres exigé pour avoir droit à une pension de retraite complète.)
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Oui, l’article a le mérite d’être clair et de poser les bonnes questions.
D’accord pour harmoniser et pour simplifier le système. Autrement dit, cette inégalité privé-public est inacceptable. Il faut craindre effectivement un nivellement par le bas, alors qu’une voie médiane serait, à mon avis satisfaisante et plus démocratique : ex : 10 meilleures années pour tous !!!!!De toute façon, il faudra bien accepter une réforme, vu l’augmentation de l’espérance de vie, la dénatalité, le chômage..... Quand je vois la réaction des syndicats de la fonction publique, il y a de quoi désespérer.... Rien de nouveau sous le soleil : vive les corporatismes et le chacun-pour-soi !!! La France, pays de progrès ??? Je rigole !!!-
t’a du louper ce passage :
"Chaque régime de retraite a sa logique. Le calcul sur les 6 derniers mois dans le public est l’équivalent du calcul sur les 10 meilleures années dans le privé. Dans le privé les salaires les plus élevés ne sont pas ceux des dernières années car une forte proportion de personnes est en dehors de l’emploi pendant les années qui précèdent la retraite. La justice serait-elle de baisser les retraites des fonctionnaires dans la même proportion qu’ont baissée celles du privé en passant de 10 à 25 ans ? Non, la justice est de revenir aux 10 meilleures années dans le privé, et à 37annuités et demi de cotisation pour tous."
et pour bien comprendre comment on nous prends pour des pigeons :
lire : RETRAITES, ON NE NOUS DIT PAS TOUT…
et : RETRAITES : LE GRAND BLUFF !!!
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Le problème du financement des retraites est le fruit d’un long travail sur plusieurs décennies pour y parvenir. Je ne prétends pas qu’il fut entièrement délibéré, mais les faits sont têtus.
D’une l’Etat a cédé un droit régalien à la création monétaire à des intérêts privés s’offrant au piège de l’endettement avec les incidences évidentes sur ses capacités d’intervention économiques, sa politique salariale, son attitude vis-à-vis des taux de cotisation (dont retraite). Les seuls intérêts de la dette (argent quémandé à des entreprises privés) s’élève annuellement à plus de 40 milliards d’euros. Dit autrement on a tous les moyens soit de diminuer la charge d’imposition sur les particuliers en augmentant les taux de cotisations retraite, ou d’alimenter un fond garantissant à chacun une retraite digne de base, quel que soit son parcours professionnel.
De deux, depuis 1980, les fruits de la productivité ont été plus accaparés que par le passé par les fournisseurs de capitaux au détriment de ceux fournissant le travail. Ce n’est pas spécifique à la France, l’essentiel de l’europe et les USA ont été touchés. A la louche, les salariés français bon an mal an se font voler 150 milliards d’euros de salaires, pas une pécadille.
De trois l’évolution de l’inactivité contrainte, chômage et sous-emploi contribuent de plus en plus à la diminution de la masse des revenus sur lesquels on pourrait côtiser.
De quatre : non seulement la mondialisation « à la chinoise » nous a fait subventionner l’emploi ailleurs et le chômage ici, mais il a privé les Etats de nombreuses ressources. Songer en ex aux droits de douanes qui en substance donnaient des recettes fiscales tout en incitant aux consommations locales (une forme de taxe carbone avant l’heure).
Donc bien plus que l’évolution de l’espérance de vie, la pyramide des âges, les fonctionnaires, les régimes spéciaux, etc, ce sont ces facteurs combinés qui ont créé la situation que nous allons tous (actifs et futurs retraités) payer très cher.
Vu l’évolution du coût de la vie et des soins du grand âge on se prépare une catastrophe humaine. Pour l’anecdote, au décès du père, la CRAM avait intentionnellement minoré le calcul de pension de reversion de ma mère pour l’obliger à demander une allocation (de « solidarité » entièrement récupérable à son décès sur le patrimoine accumulé d’une vie (une maison et une poignée d’euros). Il a fallu menacer du tribunal pour que le calcul soit rectifié. Nous allons je pense vers cela à très grande échelle.
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@ jjwal Dal,
Commentaire pertinent qui devrait amener les uns et les autres à réfléchir une peu plus sereinement ! -
Le 14 juin à 22h41, l’auteur, @ROBERT GIL, faisait l’explication de texte suivant de son article à @Filou49 :
« t’a du louper ce passage : "Chaque régime de retraite a sa logique. Le calcul sur les 6 derniers mois dans le public est l’équivalent du calcul sur les 10 meilleures années dans le privé. Dans le privé les salaires les plus élevés ne sont pas ceux des dernières années car une forte proportion de personnes est en dehors de l’emploi pendant les années qui précèdent la retraite… ».
C’est l’une des vérités d’une indigence confondante et d’un simplisme d’esprit ahurissant inscrites dans le bréviaire des amis politiques de l’auteur.
Vérités expliquant leurs déconfitures systématiques à chacune de leur prise de pouvoir, la dernière déconfiture ayant mis moins d’un an pour poindre le bout de son nez…
Mais bon, revenons au sujet.
L’auteur nous explique, à très juste raison, qu’il est nécessaire, dans le privé, de faire un ratissage des vingt-cinq dernières années d’activités pour trouver les meilleurs moments d’activités, c’est-à-dire, les meilleurs moments de rémunérations.
Pourquoi ?
— - Dans le privé ;
Nous y sommes nécessairement dans l’obligation de moyens et de résultats puisque nous sommes dans le domaine où a exclusivement lieu la production de richesses sans laquelle il ne peut y avoir aucun développement, aucun essor et aucun progrès économique, social et culturel.
Cela veut dire que, en théorie, ce ratissage a pour but de justifier son niveau de retraite par les moments de sa vie où on a le mieux participer à cette production de richesses.
Il est possible que, dans nos six derniers mois d’activité, nous ne pouvons bénéficier que d’une rémunération plus réduite correspondant à une activité plus réduite pour différentes raisons, d’où l’intérêt de la moyenne des vingt-cinq dernières meilleures années.
Mais il est possible aussi que, chez certaines catégories professionnelles, les six derniers mois d’activités soient les plus productives, donc les plus rémunératrices, donc les plus à mêmes à déterminer le meilleur niveau de la retraite, comme c’est systématiquement le cas chez les fonctionnaires …Or, dans la mesure où ces six dernières rémunérations, qui sont les plus fortes, sont nécessairement fondues dans les vingt-cinq meilleures dernières années de rémunération qui leur sont forcément inférieures, nous avons là obligatoirement une sous-évaluation majeure de la retraite par rapport au paradigme appliqué aux fonctionnaires.
Soit une inégalité fondamentale de plus en faveur du public.
— - Dans le fonctionnariat ;
L’obligation de moyens et de résultats y est totalement proscrite puisque l’admission dans le cercle du fonctionnariat procède d’une seconde naissance.
En effet, après avoir réussi son entrée dans ce nantissement perpétuel de l’État, nous sommes incorporés dans une privilégiature matérielle et inéluctable d’existence où l’on dispose d’une rémunération à vie basée d’abord sur l’attribution d’une « charge perpétuelle », comme celle attribuée aux aristocrates par le roi, puis d’une « rente à vie », comme celle attribuée aux aristocrates par le roi, cette « rente à vie » étant pudiquement appelée retraite des fonctionnaires …
Le fonctionnaire est, bien évidemment, totalement détaché de toute notion quantitative et qualitative de mérite et de toute notion de productivité.
C’est pourquoi, dans le cadre d’une activité quantitativement et qualitativement statique en termes de productivité et, par conséquent, d’une évolution drastiquement linéaire de rémunération, seule la prise en compte d’une tranche finale arbitraire des rémunérations est possible pour déterminer le niveau de cette « rente à vie ».
CQFD.
SOLUTION
Appliquer l’abolition des privilèges promulguée dans la nuit du 4 août 1789, soit l’ABOLITION DU STATUT DES FONCTIONNAIRES.
C’est à dire, établir la stricte égalité de tous devant les institutions, les statuts, les droits sociaux, la législation du travail et les obligations économiques de moyens et de résultats.
Il se trouve que cela correspond tout à fait à la devise de notre République : LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ.
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primo : si tu va faire un tour sur mon blog tu verra que je n’ai pas d’ami ni dans ce gouvernement , ni dans aucun autre.
secondo : a te lire je vois que tu devais en avoir dans le gouvernement precedent et si marine arrive au pouvoir tu en aura encore plus !
tercio : pour moi les vrais privilégiés sont ailleurs : ils se situent au sommet de la pyramide, ce sont des dirigeants politiques, des banquiers, des chefs de grands groupes financiers : ne nous trompons pas de cible...enfin toi, je suis sur que tu ne te trompe pas de cible, la droite reactionnaire sous pretexte de justice a toujours monte les français les uns contre les autres, et pendant ce temps les affaires continuent .........
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Les fonctionnaires aiment bien comparer leur salaire avec celui des grands patrons. C’est effectivement plus commode que de comparer avec un smicard du privé qui lui a de toute façon une retraite de misère, bien qu’ayant une carrière complète. Sachez quand même qu’une personne divorcée qui n’a travaillé qu’une moitié de carrière parce que femme à la maison lorsqu’elle était encore en couple ne touche que 752€ de retraite alors qu’un quidam ayant vécu à l’étranger et n’ayant jamais travaillé en France peut toucher la même chose à partir de sa 65ème année s’il déclare résider en France.
Il paraît que nous allons vers les 20 milliards de déficit des régimes de retraite.Question : pourquoi dès lors continuer de financer des retraites pour des étrangers qui n’ont ni vécu, ni travaillé, ni cotisé en France ?Vous allez me dire. C’est normal, nous devons être généreux avec les pays que nous avons jadis colonisé. Très bien...Dans ce cas, ne venez pas vous plaindre de la baisse inéluctable de vos pensions.-
si etre fonctionnaire c’est la panacé, pourquoi t’a pas passé les concours...vas-y explique je crois que l’on va rigoler !
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Commentaire niveau CM2, ça situe le niveau d’argumentation....
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Ah le fameux argument du « Oui, mais moi j’ai passé un concours ! »
Qui peut croire encore aujourd’hui que cela justifie l’emploi à vie et tous les autres avantages qui en découlent ?
Qui peut croire que l’on est moins méritant quand on passe un, dix, cent entretiens d’embauche et que l’on est sélectionné parfois parmi des milliers de candidats ? Et cela de plus en plus souvent dans une vie.
Qui peut croire que l’on est moins méritant quand on prend le risque de créer sa propre activité et parfois de réussir à créer d’autres emplois que le sien ?
Il y a une inégalité fondamentale aujourd’hui entre les fonctionnaires et les salariés de grandes entreprises (parfois autrefois publiques). Comparez votre statut, votre quotidien à celui d’une vendeuses, d’une caissière, d’un ouvrier du bâtiment, comparez votre retraite à celle d’un commerçant, d’un agriculteur, d’un artisan ...
Ayez au moins la décence de le reconnaitre et de cesser de râler.
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De @ROBERT GIL, 15 juin à 20h40, dans sa réponse à ma communication précédente ;
« … primo : si tu va faire un tour sur mon blog tu verra que je n’ai pas d’ami ni dans ce gouvernement , ni dans aucun autre…. ».
Et alors ?
En quoi ce serait un reproche que d’avoir des amis dans ce gouvernement ou dans d’autres, sauf totalitarisme sectaire ?
Il s’agit tout simplement d’être droit dans ses bottes dans la discussion !
Cela étant, il est tout à fait républicain et démocratique, dans un débat contradictoire, d’associer un contradicteur avec le courant politique qui se rapproche le plus ce qu’il dit…
secondo : a te lire je vois que tu devais en avoir dans le gouvernement precedent et si marine arrive au pouvoir tu en aura encore plus !... ».
Et alors ?
Y aurait- il un délit de sale tendance comme il y a un délit de sale gueule ou un délit de sale race ?
Étant libre et n’ayant de compte à rendre à personne, je me réserve expressément le droit d’avoir eu des amis dans le gouvernement précédent et d’en avoir encore plus dans un prochain gouvernement qui serait dirigé par Marine Le Pen.
Cela étant précisé, je ne vois pas du tout en quoi j’aurais développé des concepts laissant entendre que j’avais des amis dans le gouvernement précédent puisque celui-ci nous a livré, en mai 2012, un « caca » qui pue encore plus aujourd’hui.
Pour ce qui est de Marine Le Pen, si, prenant les affaires en charges, elle devait appliquer l’abolition des privilèges promulguée dans la nuit du 4 août 1789, notamment l’abolition du statut des fonctionnaires, et, de surcroît, appliquer l’intégralité de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, alors, elle sera pour moi une amie !
« …tercio : pour moi les vrais privilégiés sont ailleurs : ils se situent au sommet de la pyramide, ce sont des dirigeants politiques, des banquiers, des chefs de grands groupes financiers : ne nous trompons pas de cible...enfin toi, je suis sur que tu ne te trompe pas de cible, la droite reactionnaire sous pretexte de justice a toujours monte les français les uns contre les autres, et pendant ce temps les affaires continuent … ».
Logorrhée de gôche bien connue procédant d’un discours dialectique sociologiquement et politiquement étudié pour être reversé dans un charabia minutieusement conçu en vue de subjuguer la « masse ».
Ce faisant, les arguments de ce discours prouvent que la « masse » y est considérée comme un troupeau de débiles profonds tellement la nature de ces arguments est d’une indigence rare.
Par exemple, dire, comme ci-dessus, que la droite « réactionnaire » monte les français les uns contre les autres sous prétexte de justice est à pouffer de rire.
En effet, la raison d’être de ce que l’on appelle nominalement la « droite » est : « chacun pour soi et dieu pour tous », « que le meilleur gagne », « malheur aux vaincus », etc….
Mais il est de fait que, par électoralisme, la « droite politique » flirte depuis des dizaines d’années avec une politique de « gôche rampante » telle que cela provoque une progression extraordinaire de l’« extrême droite »…
En un mot comme en cent, seule la gôche, en vertu de ses beaux discours, devrait mettre en place une politique de justice…
Mais qu’en est-il ?
Nnul besoin de remonter jusqu’en 1981, la confrontation des promesses électorales de mimolette et de sa bande de bras cassés et de canards boiteux, proférées il y a un an, avec les résultats obtenus à ce jour, est extraordinairement édifiante.
Pour creuser un peu plus profond, qu’était mimolette avant son élection en mai 2012 ?
Il fut premier secrétaire du PS de 1997 à 2009.
Á sa prise de fonction en 1997 le PS disposait d’environ 300.000 adhérents, puis, à son départ en 2009 le PS ne disposait plus que de 150.000 adhérents…
Lorsqu’il prit la présidence du conseil général de la Corrèze ce département ne se portait pas trop mal, mais au moment de la primaire PS en 2011 il était plongé dans un marasme profond, comme l’avait d’ailleurs précisé son ex-compagne Ségolène ROYALE au moment de ces primaires….
Etc. etc. etc.
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