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Ségolène Clinton vs Nicolas Giulliani : l’américanisation des présidentielles françaises

Effet de la mondialisation ? La campagne présidentielle française ressemble de plus en plus à une élection américaine... Lâchers de ballons, paillettes, primaires médiatisées, spots publicitaires, il ne manque plus que les fanfares festives pour que le tableau soit complet. Notre système politique, fondé sur l’approche gaulliste de « l’exception française », s’est progressivement - et singulièrement - américanisé. Un comble pour un pays dont le président de la République de cette dernière décennie se revendique héritier de la pensée du Général.

Comme les Américains, nous avons notre candidat républicain bien à nous, Nicolas Sarkozy : l’homme à gauche sur la photo avec Georges W. Bush ; le président d’un mouvement - conçu pour être le parti unique de la droite - qui organise de très onéreuses com’-conventions et qui distribue des tongues UMP l’été sur les plages ; le tribun charismatique dont les discours reprennent méthodiquement les thèmes et les méthodes des think-tanks républicains... Sur la forme comme sur le fond, la proximité avec les cousins du GOP est flagrante.

Sur la forme, tout d’abord. Personne ne peut contester la tonalité sécuritaire des discours de Nicolas Sarkozy. Pour la plupart des thèmes qu’il aborde, la structure dialectique est précise : susciter un sentiment de peur, créer une impression de proximité avec les gens (grâce au vocabulaire), construire une image d’homme providentiel (à la fois compétitif et actif).

Sur le fond, surtout. Les problématiques mises en avant sont les mêmes des deux côtés de l’Atlantique : promotion de mesures sécuritaires, appels à la discrimination positive, renforcement des rapports entre la sphère publique et la religion, idéalisation des modèles économiques, sociaux et environnementaux libertariens (conception d’un marché soumis à peu de contraintes de régulation, véritable alpha et oméga pour tout progrès social et environnemental), conservatisme moral et rationnalisé (cf. notamment ses positions sur le mariage homosexuel et l’homoparentalité)...

Le candidat à la candidature UMP applique - avec talent - l’exemple donné par les principaux conservateurs républicains, et particulièrement l’ancien maire de New-York (et candidat probable à la Maison-Blanche en 2008), Rudolph Giulliani. Ce dernier est actuellement fortement critiqué sur les résultats de sa politique de maire : si les uns reconnaissent une baisse du sentiment d’insécurité dans les rues de Manhattan (quartier aisé), d’autres, de plus en plus nombreux, dénoncent - à juste titre - l’augmentation simultanée du racisme, des violences policières, des entorses aux libertés civiles, ou encore des communautarismes... A y regarder de plus près, ces critiques pourraient être transposées au bilan du ministre de l’Intérieur.

Et comme cela se passe au Parti républicain, le candidat dominant aux primaires est concurrencé par des tendances minoritaires, dont le discours est davantage centré sur une vision plus souple de l’économie de marché, sur une sensibilité sociale plus affirmée, ainsi que sur une conception volontariste en matière de défense nationale et de politique étrangère.

L’UMP a été conçu comme le GOP : il s’agit d’un voile pudique jeté sur les différentes luttes d’influence et de pouvoir qui animent la droite et le centre droit. Comme aux Etats-Unis, ce sont aujourd’hui les conservateurs et les libéraux qui ont le vent en poupe, mais demain, le vent pourrait fort bien tourner !

Nous avons également notre candidate démocrate tout droit venue du Poitou-Charentes, Ségolène Royal. Le rapprochement saute aux yeux entre le couple qu’elle forme avec le précédent homme fort du parti, et celui des Clinton (d’un point de vue strictement politique, et non personnel).

Comme Hillary, Ségolène dégage une image d’élue déterminée, indépendante, et à l’écoute des gens. Mais comme Hillary, elle est aussi porteuse d’un discours parfois conservateur, souvent consensuel, et teinté de social-libéralisme.

Comme Mme Clinton, la candidate socialiste s’appuie sur le réseau politique que son compagnon a constitué depuis la fin des années 1990. Mais comme Mme Clinton, elle est contrainte de se démarquer politiquement de son conjoint, afin d’exister au sein de son mouvement... Les quelques libertés prises avec le projet du parti renforcent l’indépendance de Ségolène par rapport à la direction socialiste ; dans le même esprit, les positions plus à gauche d’Hillary sur l’assurance-maladie, sur la famille, et sur la défense, la distinguent de la présidence de son mari, Bill.

Et puis, toutes deux partagent un point commun non négligeable : elles incarnent à elles deux la possibilité pour une femme d’accéder pour la première fois aux fonctions suprêmes de leur pays. Alors que les hommes doivent prouver leur capacité de rupture, elles sont naturellement une rupture.

Les similitudes sont également nombreuses dans les rapports de force internes qui animent le Parti socialiste français et le Parti démocrate américain. Même si l’influence des courants libéraux-sceptiques est plus forte chez nous que chez eux (quoique...), les clivages internes se constituent malgré tout autour de l’opposition avec les sociaux-libéraux.

Finalement, en organisant ses primaires médiatisées, le Parti socialiste français assume sa structure globale dont la vocation est d’organiser les rapports d’influence à gauche et au centre-gauche... une forme d’anti-clône de l’UMP, en somme.

Ségolène Clinton versus Nicolas Giulliani, voilà le scénario (probable !) qui se déroulera en 2007 en France, en 2008 aux Etats-Unis... Même les rôles secondaires sont ressemblants : candidatures écologistes et centristes-indépendantes viendront certainement animer l’arrière-fond du débat, mais resteront cantonnées au niveau du témoignage.

Force est hélas de constater que peu de choses distinguent la structure des systèmes politiques américain et français, si ce n’est, peut-être, le goût des Français pour le pluralisme. Et encore, avec le mécanisme des cinq cents signatures et la réforme du financement public des partis, tous les moyens sont mis en œuvre pour étouffer le peu de diversité qui nous reste.

Plus il y aura de candidats à l’Elysée, chacun porteur d’un projet et d’un ensemble de valeurs spécifiques, plus nous nous prémunirons du risque d’américaniser définitivement notre sphère politique... Ce n’est pas de l’anti-américanisme primaire que de dresser ce constat : c’est tout simplement retrouver notre french touch .


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25 réactions à cet article    


  • robin (---.---.141.56) 28 novembre 2006 13:33

    La France n’est-elle pas la soeur ainée de l’église....lol et à ce titre en les temps qui courrent, une dame serait bienvenue à l’élysée,une « rassembleuse » de talents,voila ce dont nous avons besoin ,pas un petit distributeur de fessées qui se regarde le nombril tous les matin........je crois que l’intelligence l’emportera,ou tout du moins,je le souhaite..........


    • Depi Depi 28 novembre 2006 14:38

      Si l’intelligence doit l’emporter, je pense que la « rassembleuse » de talents est mal partie.


    • robin (---.---.141.56) 28 novembre 2006 15:52

       smiley toi aussi........lol


    • le sudiste (---.---.58.2) 29 novembre 2006 01:42

      @ l’auteur Mouais... Ce qui devrait te travailler c’est ta propre analyse... Imaginons un pays africain... Oui, c’est moins fun que les « states » mais on peut aussi imaginer les propos suivants sortis de tes commentaires. « Personne ne peut contester la tonalité sécuritaire des discours de Mamadou. Pour la plupart des thèmes qu’il aborde, la structure dialectique est précise : susciter un sentiment de peur, créer une impression de proximité avec les gens (grâce au vocabulaire), construire une image d’homme providentiel (à la fois compétitif et actif). »

      « Et comme cela se passe au Parti de Mamadou, le candidat dominant aux primaires est concurrencé par des tendances minoritaires, dont le discours est davantage centré sur une vision plus souple de l’économie de marché, sur une sensibilité sociale plus affirmée, ainsi que sur une conception volontariste en matière de défense nationale et de politique étrangère. »

      Bon, j’arrête là. D’abord parce que le plan Mamadou me parait limite bien que ceux qui ont eu l’occasion de lire certains de mes commentaires ne m’en tiendront pas rigueur en sachant que l’illustration quand bien même « limite » ou « exagérée » n’a pour but que de forcer le trait pour faire comprendre une chose. Point. Alors ça veut dire quoi tout ça ? Je suis certain qu’il y aurait beaucoup de choses à rapprocher entre la campagne présidentielle française et celle chilienne ou celle d’Ouzbékistan. Ah oui ! La comparaison avec les « states », ça fait branché ! Dans le mouv... Et après ?

      Petit message perso : Cher auteur, avant ton doctorat en droit privé, n’aurais-tu pas un peu usé tes pantalons sur Aix du côté de la rue Gaston De Saporta ?


    • le sudiste (---.---.58.153) 30 novembre 2006 22:35

      bon, le message précédent n’a pas déclencher un « retour auteur »... En attendais-je un ? Ben non.

      Mais pour ne pas que ma dernière phrase ne te plonge, toi, lecteur attentif, dans une angoisse existentielle du genre : « Y’a quoi rue Gaston de Saporta à Aix », « pourquoi il dit ça ? Il doit y avoir un sens caché »... Non, non, en sens caché, zéro ! Rassures-toi lecteur attentif ! La rue Gaston de Saporta est une rue normale dans Aix. On ne peut pas se garer ça c’est Aix, et puis il y a des boutiques, des cafés et tout et tout.

      Accessoirement c’est aussi l’adresse de l’antichambre des « vas-y que j’t’embrouille avec des phrases pleines de formules toutes faites »... L’IEP (Institut d’Etudes Politiques), Science-Po pour les intimes.

      Délit de faciès alors ? C’est un peu ça : Délit de textiès...(oui, c’est nouveau)

      Mais dors tranquille, lecteur attentif ! Même si ce genre de bébète tente de se cacher, on les repère de loin !

      Le Sudiste.


    • Arnault Coulet Arnault Coulet 28 novembre 2006 13:49

      L’américanisation de la vie politique française ? Sur le fond des idées, c’est contestable, il s’agit souvent de thèmes typiquement franco-français.

      Par contre c’est intéressant de constater l’américanisation de la pratique politique depuis peu, et notamment sur la question des « primaires » devenues incontournables à droite comme à gauche. Et d’abord l’analyser le glissement sémantique qui s’est opéré en quelques semaines : ces « primaires » ont d’abord été appelées « candidature à la candidature ». Mais, suite aux bafouillages incessants des analystes politiques, un autre synonyme alternatif, et plus sonnant, a été choisi : « investiture ». Le terme pêchait quand même par un grave défaut pour qui veut se présenter devant les français, ou du moins devant les sympathisants de gauche, et pas seulement devant les militants du parti socialiste : cela sentait trop le kolkhoze et la vodka, et allez savoir pourquoi, un rouge brûlant teintait votre langue à sa prononciation. La « modernité » restant encore transatlantique, le terme a donc pris un accent américain : d’où l’invention des « primaires ». C’est sûrement l’actualité des élections mid-term aux États-unis qui l’a voulu ainsi, mais au moins, cette fois, tout le monde s’y retrouve.

      L’autre bonne nouvelle, à la différence des primaires américaines, c’est que les débats ne donnent pas lieu à des shows « tarte à la crème ». On se souvient encore avec désolation, et aussi un peu de délice il faut bien l’avouer, des candidats républicains faisant virevolter leurs pancakes devant une foule ébahie. On se souvient alors du malheureux prétendant qui s’affale lamentablement au bas de l’estrade pour récupérer sa galette sous les yeux émerveillés d’un Georges Bush sorti victorieux de cette joute de queues de casseroles. Pour l’instant, rien de tel en France, quoique quelques crêpes suzette verbales bien salées aient fusées. http://www.sitoyen.fr


      • www.jean-brice.fr (---.---.147.151) 28 novembre 2006 14:15

        Il est certain qu’il y a un DEVOIEMENT DE LA CONSTITUTION, fait par M. GICARD D’ESTAING et ses alliés pour AMERICANISER la Constitution au dépens du vrai gaullisme ... Je pense que les Français n’apprécient qu’à moitié et le NON au référendum du 29/5/2005 en esr la preuve ?


        • www.jean-brice.fr (---.---.147.151) 28 novembre 2006 14:16

          Pour en savoir plus, allez sur www.jean-brice.fr


        • Depi Depi 28 novembre 2006 14:52

          Le Non au Traité Constitutionnel est sans aucun doute un camouflet à l’endroit de l’américanisation de la politique française. Pourquoi diable ne l’avons-nous pas vu plus tôt ?!

          Le Conseil Constitutionnel doit dans la pratique en afficher 500 tirés au hasard pour chaque candidat. Ils ont demandé à ce qu’ils soient tous affichés ce qu’a refusé le Parlement même si le Conseil l’a fait pendant les 3 dernières élections. En même temps, 18 candidats en 2002 c’est vrai que c’est bien verrouillé.. « _ »


        • US lawyer (---.---.10.195) 28 novembre 2006 15:00

          Le parallèle me paraît bien erroné. Sans entrer dans les détails, R. Giuliani est un Républicain modéré, qui peut à la rigueur être comparé à N. Sarkozy bien que R. Giuliani soit, pour utiliser l’échelle française, nettement plus à droite. Quant à H. Clinton, elle est de toute évidence largement plus à droite que S. Royal, dans la mesure où le parti démocrate se positionne lui-même à la droite de l’UMP. Donc, il est seulement permis de considérer que N. Sarkozy tendrait à se rapprocher de R. Giuliani - dont je précise que seuls des individus d’une mauvaise foi certaine critiquent l’action dans la ville de NY - tout en restant moins à droite, alors que H. Clinton ne partage rien avec S. Royal, surtout pas son intelligence.


          • Loindelà (---.---.62.249) 28 novembre 2006 16:48

            « ... alors que H. Clinton ne partage rien avec S. Royal, surtout pas son intelligence. »

            Que voulez vous dire ? Que H. Clinton n’a pas le niveau d’intelligence de S. Royal ?


          • LE CHAT (---.---.75.49) 28 novembre 2006 15:40

            Il ne manque plus que les machines à voter ....


            • (---.---.121.130) 28 novembre 2006 16:33

              Les Gérard de la Bourse, ou le meilleur du pire

              La France et les Français en particulier aiment à recevoir des récompenses, prix et autres distinctions honorifiques. Mais ils ne goûtent guère les palmarès à caractère satirique, du type prix citron ou cornichon saluant des réalisations pour le moins approximatives. C’est donc avec une certaine appréhension que le petit monde du paysage audiovisuel français attend la cérémonie des « Gérard de la télévision » (par opposition aux César et par référence aux nombreux Gérard de la profession), qui va récompenser le 29 novembre, la veille des « 7 d’or », les pires programmes de 2006 dans un certain nombre de catégories. Par exemple, le bide de l’année, le plus mauvais téléfilm, la série poussant au suicide, la plus mauvaise nouvelle émission, le chroniqueur aux capacités intellectuelles contrariées, la chroniqueuse tête à claques, etc. On en passe et des meilleures.


              • arturh (---.---.119.98) 28 novembre 2006 16:39

                Il ne s’agit pas d’une américanisation de l’élection présidentielle française, il s’agit d’une démocratisation.

                Les USA étant depuis longtemps une démocratie, ce que nous n’avons jamais pu être, on semble en effet s’en rapprocher.

                Pour le première fois dans l’histoire de la cinquième république, les candidats des deux partis de gouvernements sont démocratiquement élus.

                Pour la première fois dans l’histoire de la cinquième république, les deux partis de gouvernements vont présenter des candidats qui n’étaient pas, au départ, les candidats prévus.

                Pour la première fois dans l’histoire de la cinquième république, les militants des deux partis de gouvernement n’étaient pas là uniquement pour soutenir un candidat désigné d’avance par les instances créatrices du parti.

                Mais de là à ce qu’on vive en démocratie, il y a plus d’un pas.


                • Stef (---.---.58.14) 28 novembre 2006 18:07

                  ha bon, y a que les militants qui votent en Démocratie ???

                  Effectivement, la france ne doit pas être une démocratie !!!


                • frc (---.---.141.42) 28 novembre 2006 20:54

                  Et pourquoi faire l’impasse sur une future candidature de Condoleza Rice. Il est certain qu’une noire conservatrice n’apparait pas avoir bonne presse ici. (tout au moins c’est ce que j’anticipe de percevoir ! !)


                  • Benoît PETIT Benoît PETIT 29 novembre 2006 00:41

                    Condolizza RICE est effectivement une sérieuse possibilité. Et si cela se concrétisait, elle se retrouverait certainement face à GIULLIANI en primaires.

                    Je ne suis pas sur que le Parti Républicain serait capable de se ranger derrière une conservatrice afro-americaine :

                    tout d’abord, parce qu’entant que conservatrice, très liée à la mandature BUSH et à la politique irakienne de la Maison-Blanche (ce qui a fait perdre les Républicains aux dernières élections, d’ailleurs), il est fort probable que le GOP cherche un candidat qui se distingue du gouvernement actuel. GIULIANI apparait de loin, comme le meilleur choix : maire de NY au moment du 9.11, réputation solide, valeurs républicaines affirmées.

                    ensuite parce qu’il ne faut pas oublier que les Etats du sud ne sont pas encore « prêts » (euphémisme) à soutenir une noire... meme si elle est conservatrice.

                    Mais je vous concède que le clan BUSH père, qui tient malgré tout le parti, n’a certainement pas fini de nous surprendre (hélas !).... tout est possible !


                    • Dominique (---.---.30.99) 29 novembre 2006 14:46

                      Par votre article, j’apprends que Giuliani se présenterait aux élections de 2008. Est-ce à dire que son cancer est guéri ? (il ne s’était en effet pas représenté aux municipales de 2002 à cause de cette maladie).

                      Quant aux critiques actuelles à propos de l’action de Giuliani en tant que maire, comme le disent deux commentateurs plus haut, elle émane d’une frange infime de mouvements contestataires et Giuliani n’est plus maire depuis 7 ans.

                      Enfin vous dites à propos de son action « qu’elle a fait baisser le SENTIMENT d’insécurité », non jeune homme, elle a fait baisser l’insécurité et, par conséquent le sentiment d’insécurité a baissé lui aussi...

                      Pour revenir à la France et à ses élections, qui, mine de rien nous intéressent, on ne peut que souhaiter à Sarcozy ou à Royal de gérer aussi bien la France que Giuliani a géré New York smiley


                    • 28 (---.---.122.45) 29 novembre 2006 02:44

                      Il aurait été pertinent de préciser que Rudolph Giuliani n’est plus maire de New York depuis 2001 et de parler de son action au passé. Ainsi, il n’est pas directement lié à l’assassinat apparemment gratuit d’un afro-américain.


                      • Pomme (---.---.74.31) 29 novembre 2006 11:03

                        Notons également que cette américanisation rampante dépasse le cadre de la simple image : Nicolas Sarkozy (faute d’un entourage compétent ?) a fait appel au Boston Consulting Group (1), une boîte américaine de conseil en management stratégique (fusion, délocalisation, etc. (2) ) pour élaborer son programme économique et dont l’un des dogmes est « notre pouvoir d’influence n’a pas de limites. » (3)

                        La France, 51ème état dans la galaxie économique américaine ? Ah, rêve américain, quand tu nous tiens...

                        (1) http://www.lefigaro.fr/election-presidentielle-2007/20061106.FIG000000304_comment_sarkozy_a_prepare_son_programme.htm l

                        (2) http://www.bcg.com/

                        (3) « Il n’y a pas de limite à notre influence » (en bas de page) http://www.bcg.be/05OurTeam/5_3.asp


                        • arturh (---.---.119.98) 29 novembre 2006 12:11

                          « La France, 51ème état dans la galaxie économique américaine ? »

                          Pourquoi 51ème ? je vous rappelle que les USA ont envahi la grande-Bretagne AVANT d’envahir la France. Alors, au mieux, 52ème...


                          • Fred (---.---.155.75) 29 novembre 2006 12:39

                            J’espere que les gens realisent que Sarkozy est plus a gauche que les democrates Americains et que pour les Americains Segolene est limite communiste.


                            • EricB (---.---.77.210) 30 novembre 2006 11:40

                              La comparaison avec Ségolène Royal est une insulte à Hilary Clinton !


                              • robin (---.---.74.83) 1er décembre 2006 02:15

                                Les deux femmes sont très proche l’une de l’autre ou,...euh seront ! wait and see ! smiley La femme est l’avenir de l’homme...... !!!!!


                              • remi (---.---.42.66) 9 décembre 2006 23:59

                                Pour sortir de cela une seule solution votons Français, votons Le Pen.http://agoravox.fr/smileys/sourire.png

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