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Accueil du site > Actualités > Politique > Un royaume de France pour 2012 ?

Un royaume de France pour 2012 ?

Le 21 janvier 1793, la République triomphait tandis que le couperet tranchait la gorge du dernier roi de France. Plus de 200 ans après, il existe encore des royalistes en France qui n’attendent qu’une chose, la restauration. Rencontre avec l’un deux.

Le sujet prête à rire, à la caricature ou à la moquerie. Pourtant, Jean Gugliotta, président de la fédération royaliste de Provence, est très sérieux lorsqu’il s’agit de monarchie. Car si le dernier des souverains a perdu la tête sur l’actuelle place de la concorde (alors appelée place de la révolution), sa famille a continué d’exister et il y a aujourd’hui un prétendant légitime au trône de France.

Les royalistes de France puisent leurs idées dans l’œuvre de Charles Maurras. Cet intellectuel provençal qui a vécu de 1868 à 1952 est controversé, en particulier pour son antisémitisme. Pour Jean Gugliotta qui le condamne, l’antisémitisme de Maurras est à mettre de côté car il s’inscrit dans celui de l’époque, tout comme celui de Jaurès ou de nombreuses figures publiques qui lui furent contemporaines.

La monarchie de Maurras se caractérise selon trois critères : l’hérédité, car c’est le moyen de se prémunir contre les ambitions personnelles et les luttes d’influence. L’anti-parlementarisme, car Maurras était farouchement opposé au parlementarisme de la quatrième république (il n’est cependant pas question pour les royalistes d’aujourd’hui que le roi gouverne sans l’appui et l’aide des parlementaires). Et, troisième critère, la décentralisation de la monarchie.

Et pour 2012, il existe un candidat à l’élection présidentielle qui porte le combat des royalistes. Patrick de Villenoisy, de l’Alliance Royaliste. Mais le chemin vers l’Elysée risque d’être compliqué car selon Jean Gugliotta, les royalistes ne soutiennent aucun candidat, même lorsqu’il défend leurs idées.


Voir la vidéo de l'interview du Président de la Fédération des Royalistes de Provence

 

Laurent Bromed - News Of Marseille

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28 réactions à cet article    


  • devphil30 devphil30 28 décembre 2011 09:31

    Nous avons déjà un roitelet , n’ajoutons pas à notre monarchie sarkozienne actuelle un retour des bourbons.


    Philippe 

    • LE NABOT SERA ROI et guillotiné dans la foulée.....................


    • Scual 28 décembre 2011 10:55

      Et oui, il y a encore des gens assez réactionnaires pour vouloir revenir au système féodal décrit dans cet article avec tant d’indulgence que ça en devient flippant...


      • Dornach Dornach 28 décembre 2011 11:48

        Non, on connait déjà les travers de toute forme d’oligarchie.

        Essayons plutôt :

        http://reconstruisonslafrance.over-blog.com


        • jullien 28 décembre 2011 11:55

          Maurras était farouchement opposé au parlementarisme de la quatrième république
          Il s’agit en fait de la Troisième République (1870-1940)
          tout comme celui de Jaurès
          Jaurès antisémite ? Il était l’une des exceptions aux « préjugés de son temps »
          il y a aujourd’hui un prétendant légitime au trône de France
          En fait il y en a deux perpétuant la rivalité légitimistes/orléanistes.


          • blh 29 décembre 2011 01:50

            Non, il n’y en a qu’un seul, Jean de France..


          • sleeping-zombie 28 décembre 2011 11:59

            Hello,

            il y a aujourd’hui un prétendant légitime au trône de France

            euh... légitime ? vraiment ?


            • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 28 décembre 2011 12:22

              Interview très intéressante, qui a peu de chance d’être réitérée dans les médias officiels. 


              Refusant pour ma part la démocratie et la république, je suis attaché aux principes aristocratiques de l’Ancien Régime, principes individuels s’opposant à la morale de masse imposée à la France depuis la Révolution.

              Suis-je royaliste ? Pourquoi pas. Mais je vois le royalisme comme la conséquence d’un changement radical de nos modes de pensée, et non comme une idéologie à imposer par la force ou la loi de la majorité.

              En 1958, c’est peu connu, De Gaulle envisageait d’ailleurs l’abolition de la république (le Comte de Paris s’était préparé à lui succéder en 1965).

              Aussi, avant toute chose, avant de prôner le retour du royalisme, un retour aux principes aristocratiques d’exemplarité, de compétence, ainsi qu’aux vertus individuelles me semble indispensable.

              • Nina888 28 décembre 2011 12:59

                Oui ... n’oublions pas Nostradamus à prévu le retour du grand monarque ...
                Et le roi responsable est plus un paratonnère qu’un Tyrant (et le boufon du roi doit etre présent car il montre au roi les tares de notre sociétée ....) Tolkien etait pour soit un retour à l’anarchie , soit pour un retour du royalisme ....


                • bert bert 28 décembre 2011 22:34

                  vive le royaume d’Arnor !




                    • christian pène 28 décembre 2011 16:52

                      Prochaine restauration de la monarchie ? pas si risible ....en tout cas le dauphin est mieux préparé à gouverner que les CHERS leaders bien-aimés de la classe politique actuelle ; c’est Hollande certaienement le plus bouffon avec quelquesautres fantaisistes comme Nathalie ARTHAUD toujours prête à promettre le grand soir suivi sans doute de banquets républicains avec de l’argent volé aux chers cons-citoyens chloroformés....


                      • oberkampf71 oberkampf71 28 décembre 2011 17:14

                        Sur le passage du roi, une courbette suffira ou bien devra t on mettre un genou a terre ?? smiley


                        • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 28 décembre 2011 17:17

                          Ce sera toujours plus élégant que « casse toi pov’con ! »


                        •  C BARRATIER C BARRATIER 28 décembre 2011 19:16

                          Je pense que l’enjeu de 2012 est bien pour la FRANCE la perte de la République. Il y a d’étranges convergences de l’ombre, les royalistes n’ayant pas le rôle déterminant, mais ils sont dans la partie :


                          Voir dans la table des news :

                          « République : Résister à la pieuvre libérale et intégriste »

                            http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=204



                          • ddacoudre ddacoudre 28 décembre 2011 19:56

                            bonjour newof

                            assez amusante cette transfiguration du dominant animalier, qui s’illustrerait dans des caractères héréditaires, c’est fabuleux comme dans l’existence des hommes intelligents et instruits peuvent véhiculer des pensés magiques, comme si scientifiquement l’on pouvait réfuter qu’il fussent prédestiné à quelques taches de gouvernance, par des critères génétiques supérieur les prédestinant à cela. le culte de l’homme salvateur, cela fait plus de 40 ans que nous le pratiquons 40 ans que l’on essaie, comme l’on dit abusivement la droite et la gauche pour se trouver dans la merde au bout, et cela ne soulève rien d’autres comme interrogation que de croire que le prochain d’où qu’il soit réussira. c’est la même manière que la pensé magique jamais 2 sans3. c’est plutôt indicatif d’une fracture intellectuelle avec la réalité de la complexité du monde qui c’est accrue d’une manière exponentielle ces dernier 40 ans et qui laisse beaucoup de monde sur le bord de la route faute d’aller apprendre pour suivre.
                            ddacoudre.over-blog.com .
                            cordialement.


                            • easy easy 28 décembre 2011 20:00



                               «  »«  » Car si le dernier des souverains a perdu la tête sur l’actuelle place de la concorde (alors appelée place de la révolution), «  »"

                              Et beh, pour quelqu’un qui prétend connaître la royaltie, ya pas mal d’oublis ou de méconnaissances !

                              Cela dit, le concept de royauté ou de monarchie, même de génération spontanée, non spécialement capétienne, même pas spécialement bonapartiste, n’est pas cuit archi cuit et il n’y a aucune raison qu’il le soit tant les formules soi-disant démocratiques ont démontré leurs limites et perversions.

                              Mais dire que la monarchie évite les ambitions personnelles et les luttes d’influences c’est n’avoir jamais ouvert la moindre archive historique ou être dans le déni systématique.

                              Le hasard des personnalités et des circonstances a fait qu’il y a eu des monarques carrément désintéressés par le pouvoir (Charles Quint sur la fin de sa vie, Nicolas II de Russie, Edouard VIII d’Angleterre, Georges V, Louis XVI, Pu Yi,...) Mais le plus souvent, ils ont apprécié leur place et se sont montrés plus enragés ou idéalistes qu’indifférents.


                              • blh 29 décembre 2011 02:03

                                @easy
                                "...Mais dire que la monarchie évite les ambitions personnelles et les luttes d’influences c’est n’avoir jamais ouvert la moindre archive historique ou être dans le déni systématique...."
                                vous pourriez donner des exemples ?
                                d’autre part, ne mélangez pas ambitions personnelles et luttes d’influences.
                                enfin, en ce moment, chez nous, nos diverses républiques ont été, sont d’une pureté absolue, n’est-ce pas ?


                              • easy easy 29 décembre 2011 12:22

                                J’ai dit ici qu’il n’y a aucune raison de fermer définitivement l’option monarchie.

                                Mais j’ai ajouté que cette option, comme celle des républiques, n’assainissait pas spécialement les comportements.

                                Vous voulez des exemples de monarques qui ont d’une part joué d’influence, d’autre part eu des ambitions très personnelles ?

                                Faisons plutôt le contraire. Citez-moi des monarques n’ayant ni joué d’influence (au profit de leur nation), ni eu des ambitions plus personnelles (au profit de leur peau, de leur gloire, de leurs descendants, de leur lit, de leur caste, de leur amour, de leur ventre, de leur fortune et de leur au-delà)

                                J’ai dit qu’il a existé des monarques désintéressés (de même qu’il y a eu des présidents désintéressés) et j’en ai proposé une liste. Mais ils sont rares.

                                Allez-y, proposez donc des noms à ajouter à ma liste (vous pouvez considérer la Planète entière et remonter aussi loin qu’il vous plaira)




                              • nobody 28 décembre 2011 21:45
                                Les monarques en place sont des potiches inutiles et coûteuse (exemple : les Windsor). La France étant en faillite, il s’agirait d’un luxe bien au-dessus de ses moyens.

                                Si vous voulez imaginer une solution monarchique, il convient de réinventer le concept (l’ancien est H.S. !). 



                                • blh 29 décembre 2011 01:56

                                  On parle de monarchie FRANCAISE...
                                  réinventer le concept ???


                                • arobase 28 décembre 2011 22:15

                                  il y aura toujours une multitude de gens frappés par le syndrome du larbinisme pour évoquer la nécessité d’un monarque de droit divin smiley


                                  entouré sans doute par une autre bande de larbins poudrés prêts à se courber jusqu’à terre pour quelques mots gentils du monarque et quelques faveurs !!

                                  des larbins pour croire que parce qu’il est fils de son père, dudule fera un bon gouvernant !!

                                  quand au divin smiley..... enfin, les hôpitaux psychiatriques sont en nombre insuffisant malheureusement.


                                  quand on évoque la vie des Cours pendant des siècles c’est à se dmander si c’ étaient bien sur cette planète !

                                  • Nina888 28 décembre 2011 23:46

                                    Il y à une politique qui est viable tant en monarchie , tant en anarchie mais qui est peut etre le pire cauchemard de l’olligarchie : L’héroïsme ....
                                    L’héroïsme prend en compte que chaque citoyen est un heros car ont peut etre heros sans avoir besoin de pouvoir mais en etant déterminé ...
                                    Un pays heroïque à moin besoin de force d’odre (qui peuvent etre manipulée ) que les autres , une nation de héros n’as pas besoin d’argent pour agir , une vraie nation de heros est responsable car leur ego est mis de coté pour l’intéret des autres , les heros chercheront forcement le problème au monde et donc montreront qui sont les vrais responsable dans leur lutte pour le peuple .
                                    Les règles de l’héroïsme sont connue :
                                    Avoir de grand pouvoir implique forcement d’avoir de grande responsabilitée et le héros n’est plus qu’un tyrant doublé d’un lache s’il ne respecte pas cette règle.
                                    On doit sauver autrui de ce que vous ne voudriez pas qu’il vous arrive , etre empatique est etre héroïque , ne pas faire cela est etre lache .
                                    Vos action doivent aider les autres en respectant leur libre arbitre , ne pas faire cela c’est etre un tyrant .
                                    L’anarchie marche avec l’héroïsme car le peuple heroïque est forcement responsable ...
                                    La monarchie marche avec l’héroïsme car le heros le plus altruiste est forcement digne d’etre roi ...


                                    • blh 29 décembre 2011 01:58

                                      smiley
                                      pas grave ; on a tous compris ...


                                    • eric 29 décembre 2011 06:37

                                      Il faut sortir de quelques vagues souvenirs d’école primaire pour pouvoir parler sereinement d’un tel sujet. Une école républicaine militante, engagée et idéologue a élaboré en son temps, sous la troisième république des programmes qui tenaient compte de la crainte qu’elle avait encore du royalisme. Elle en a fait une caricature très éloignée des pratiques réelles.

                                      Si on parvient a avoir un regard plus contemporain certains avantages de la formule apparaissent.
                                      Cependant, a mon avis, l’intérêt est plus de mettre en évidence certaines faiblesses de notre système représentatif actuel que de proposer une solution d’avenir. D’autant que c’est un système cohérent et qu’un seul roi plaqué sur des institutions démocratiques...

                                      Le premier est sans doute la limitation de la violence. Tant qu’on a eu une caste spécialisée vouée a la guerre, les conflits sont restes assez limites et faisant relativement peu de victimes directes.
                                      La noblesse d’épée ne tenait pas particulièrement a génocider ses adversaires dans des combats a mort. Bien plutôt a les capturer pour en tirer rançon. Sur le plan collectif, obtenir des avantages matériels de l’adversaire.
                                      Même si on trouve des éléments précurseurs avant, c’est avec la révolution française que commence réellement le combat de tous contre tous, avec mobilisation générale et la très large démocratisation du devoir de tuer et de mourir pour la patrie et des guerres « modernes » ou a la fin, on l’impression que le massacre de l’adversaire devient un but en soi.
                                      L’officier des mousquetaires gris était plus soucieux de la vie de ses hommes parce que son régiment lui appartenait en propre... Le combat des trente n’a pas réglé complétement la succession de Bretagne, mais Verdun n’a pas non plus mis fin aux rivalités franco allemandes et les couts humains relatifs....

                                      A en croire René Girard, le Roi est des sa création comme institution, une victime potentielle.
                                      Il pense même qu’il a du être au départ une victime désignée réelle destinée a nourrir la divinité. Le temps d’attente avant le sacrifice ayant pu lui permettre, bénéficiant de cette aura, de cette proximité promise, de s’adjuger un pouvoir. C’est sans doute ainsi qu’on peut comprendre le mieux cette idée de droit divin. Les conséquences positives potentielles sont nombreuses. On a un dirigeant en dernier ressort pour les seules questions de principe qui a du recul, de l’expérience, qui peut se permettre de décider en son âme et conscience au nom du seul intérêt collectif, qui échappe aux contingences. Le contre pouvoir, en dehors des lois fondamentales du royaume qui se sont imposées aux monarques étant qu’il risque vraiment sa tête si il abuse. A certains égard, c’est plus rassurant que d’avoir affaire a une « majorité » qui est une abstraction, peut changer, et n’est guère responsable. Pour donner une image parlante, vous préférez avoir affaire a un préposé irresponsable d’une bureaucratie qui n’encours aucun risque si il vous traite par dessous la jambe ou a quelqu’un qui risque vraiment quelque chose si il vous traite mal. Cela réintroduirait un facteur humain fort dans le système représentatif majoritaire ou avec 51% des voix,en principe,tout est permis ou presque.

                                      D’autre part c’est un symbole fort d’unité et de réaffirmation de principes généraux communs au delà des divisions partisanes. C’est aussi une certaine garantie pour les minorités puisque le roi est roi de tous les français. Enfin, comme c’est effectivement un symbole qui peut se suffire a lui même au moins en partie, il rend sans doute moins indispensable l’effort d’unité réalisé par la république sous la forme d’une forte centralisation avec tous ce qui s’en suit, par exemple sur les plans culturels et linguistique. Le français était certes la langue du roi, mais la seule province qui l’ait parle a titre exclusif fut le Québec.

                                      Il y a , ou il y a eu une nette nostalgie de ce genre de système comme le montre la constitution de la 5 eme république. on a un Président ayant plus de pouvoir qu’un Roi et moins de responsabilité. Un mythe d’un dirigeant « au dessus des partis » ( la bonne blague) mais avec des premiers Ministres boucs émissaires destines a sauter a sa place en cas de problème et une révérence gardée pour le pouvoir, en particulier a gauche. On se souvient de l’indignation quand Sarko s’est permis de parler comme tous le monde.... ( casse toi...) Il est vrai que Todd et Lebras ont bien montre que les zones de vote socialiste sont historiquement corrélées aux zones de vote royaliste, si si...). Sarkozy a fort heureusement entame une démocratisation de ce système. En mettant le président en première ligne, et donc en état d’être complétement responsable de toutes les politiques suivies, il rapproche l’institution présidentielle d’une vraie responsabilité sans chercher a se défausser sur un second couteau. C’est un progrès.

                                      Bon réintroduire de l’humain partout ou c’est possible dans les systèmes représentatifs et bureaucratiques. Insister sur les symboles commun qui nous permettent d’exister en tant que nation au delà de divergences partisanes. Placer l’importance de la vie humaine au dessus des idéologies. Personnellement je pense qu’un roi pourrait faciliter tous cela et éviterait a chacun d’avoir a faire ces choix de façon responsable, mais que nous sommes assez mur politiquement pour arriver au même résultat sans Roi.

                                      En revanche, une réhabilitation de l’histoire monarchique pourrait avoir des effets bénéfiques. Elle permettrait notamment de démystifier les idées un peu puériles qu’on retrouve notamment dans certains commentaires et qui débouchent sur l’idée que des « ruptures révolutionnaires » peuvent être des solutions en politique...Ainsi, l’essentiel des « reformes »administratives de la révolution française sont amorcées sous l’ancien régime. La spoliation des biens dévolus au système social ( dis bien du clergé) au profit d’intérêts prives s’est faites dans d’autres pays avant et sans révolutions.
                                      Dans les croisades vues par les arabes, Amin Malouf montre que les despotes locaux ont fait taire leurs dissensions pour virer les francs, le jour ou ils se sont rendus compte que le paysan musulman préférait le seigneur chrétien, car si celui ci ne lui donnait pas énormément de droits, ceux ci étaient respectes alors qu’avec un seigneur coreligionnaire, il était livre a l’arbitraire complet....

                                      Le combat royaliste,encore aujourd’hui, si il permet de relativiser le prétendu absolutisme monarchique et mettre en garde contre les possible absolutisme républicain peut avoir son utilité en nous aidant a être moins manichéen.


                                      • easy easy 29 décembre 2011 13:35

                                        Je partage vos considérations 

                                        «  »« A en croire René Girard, le Roi est des sa création comme institution, une victime potentielle.
                                        Il pense même qu’il a du être au départ une victime désignée réelle destinée a nourrir la divinité »«  »

                                        Il existe indiscutablement une part de ça.
                                        Par exemple, pour nous en tenir à ce qui s’est passé en France récemment, après la décapitation de Charles 1er d’Angleterre, nos rois ont commencé à ressentir fortement ce côté bouc émissaire ou victime expiatoire. Et après la décapitation de Louis XVI, l’anéantissement de sa famille, plus fortement encore. Louis XVIII avait eu très peur, Charles X aussi et Louis-Philippe aussi.
                                        Nicolas II de Russie, s’est mis à avoir lui aussi très peur pour sa vie et il est arrivé bien des moments où ces monarques en voie de remise se sont mis à redouter que des Blancs foncent à leur secours car ça rendait les révolutionnaires plus diligents à les exécuter. 
                                        Ils pensaient alors « Surtout, ne venez pas me sauver, ça va va exciter ou alarmer les rouges et ils vont donc me tuer » 

                                        Les présidents élus n’ont jamais ressenti aussi fortement le risque d’être lynché. Il y en a eu pas mal qui ont été assassinés mais par des paranos isolés ou par des groupuscules bien planqués, pas par des masses hystérisées. Ils n’ont jamais eu leur famille décimée alors que selon les principes de lignage royalistes, tous les descendants étaient menacés.

                                        Et c’est précisément parce qu’il nous apparaît désormais fou de tuer tous les descendants d’un chef que si nous retablissons une monarchie, elle ne sera probablement pas fondée sur une hérédité, sur un lignage.


                                      • cancrela 29 décembre 2011 19:36

                                        La démocratie est la pire des dictatures, car c’est celle du plus grand nombre sur le plus petit.
                                        Jacques Dufhilo

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