Qu’est-ce que Hanoukka ?
Note préalable de JPCiron : Le Judaïsme, comme les autres religions, ne parlent pas que d'une seule voix. Et il est important-urgent d'entendre des voix auxquelles peu de chances ont été données de nous parvenir.
Contribution du Conseil rabbinique JVP (Jewish Voice for Peace)
Mai Hanoukka - « Qu'est-ce que Hanoukka ? » demandaient les rabbins du Talmud. En réponse à leur propre question rhétorique, ils ont choisi de ne pas raconter l'histoire de la victoire des Maccabées sur l'empire séleucide en 160 avant notre ère. Ils ont préféré raconter la célèbre histoire de la redédication du Temple et le miracle de l'huile qui a brûlé pendant huit jours. Pour les rabbins, l'huile de la ménorah symbolisait l'espoir et la foi face à une adversité écrasante, et non le butin de guerre.
Ils comprenaient également les dangers de la glorification de la violence, ayant vu les effets dévastateurs de la révolte de Bar Kochba contre l'empire romain en 132 de notre ère. Ils étaient particulièrement conscients que la communauté juive indépendante fondée à la suite de la victoire des Maccabées - dirigée par la dynastie sacerdotale des Hasmonéens - était corrompue et oppressive. En fin de compte, leur règne ne durera qu'un peu plus de cent ans avant de tomber aux mains de l'Empire romain.
Les rabbins ne le savaient que trop bien : les empires, les nations et les États sont des entités créées artificiellement, fabriquées par la puissance militaire et inévitablement destinées à tomber. Ce n'est pas par coïncidence que la célèbre phrase de Zacharie a été prononcée : Ce n'est pas par la force ni par la puissance, mais par mon esprit, dit le Seigneur des armées, qui a été choisi pour être la partie prophétique chantée le jour du shabbat de Hanoukka.
Ce message sacré et inspirant de Hanoukka a duré des siècles, jusqu'à ce qu'il soit subverti et renversé par le sionisme politique.
Tragiquement, le mouvement sioniste a choisi de placer sa foi dans le pouvoir humain et la souveraineté territoriale nationale, cherchant à créer un « troisième royaume juif » dans la Palestine historique. Ce faisant, il a forgé une identité juive entièrement nouvelle : une intériorisation et une inversion des thèmes antisémites européens sur la faiblesse des Juifs. Cet idéal privilégie la force physique et le militarisme, et est souvent illustré par la renaissance des Maccabées en tant que héros juifs, délaissant le miracle de l'huile pour se concentrer sur un militarisme violent.
Cette réinterprétation a des implications troublantes aujourd'hui, comme en témoigne la violence actuelle à Gaza, où le militarisme perpétue la souffrance et la destruction, en utilisant souvent d'anciens symboles de la tradition juive comme formes de violence psychologique. Le message durable de Hanoukka - la résilience par la foi et la lumière - a été éclipsé par cette glorification de la force.
L'un des exemples les plus frappants de cette distorsion est la vue de menorahs allumées au milieu des décombres de Gaza par des soldats des FDI. Ces actes, prolongement de la militarisation de Hanoukka par le sionisme, désacralisent le message profond de la fête. La Hanoukka, symbole d'espoir et de présence divine, a été réduite à un outil de domination. De telles actions trahissent le noyau éthique de la tradition juive, qui appelle à la poursuite de la justice et de la dignité humaine collective.
Hanoukka nous invite à apporter la lumière dans le monde, non pas à l'aide d'épées ou de bombes, mais par des actes d'illumination - en utilisant les flammes de la Hanoukka pour chasser le désespoir. Hanoukka nous met au défi de transcender l'illusion du pouvoir inhérente à la violence de l'empire et de l'État-nation, en nous rappelant que la véritable force réside dans notre capacité à résister à la brutalité impériale.
En cette dernière nuit de Hanoukka, réapproprions ce message sacré de notre fête de la lumière. Faisons confiance à une puissance encore plus grande que celle du plus puissant des empires. Rejetons les récits qui glorifient le militarisme et adoptons plutôt une vision du judaïsme ancrée dans la justice, la paix et la libération universelle.
Chag Hanukkah Sameach !
Source : https://www.jewishvoiceforpeace.org/
(avec autorisation de partager)
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41 réactions à cet article
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Bonjour,
Et merci pour votre vibrant appel à la paix et à la concorde universelle.
Cependant, si je ne me trompe, j’ai aperçu une photo de la Knesset (chambre des députés d’Israël), sur laquelle apparaît un chandelier à SEPT branches, et non Neuf comme vous le montrez.
Une explication ?
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@Jason
J’allais poser la même question, mais....
Celui à sept branches, est allumé tous les après midi dans le « saint temple »Celui à neuf branches (nommé également Hanoukkia en hébreu), et allumé pour commémorer le « miracle des lumières. »
Et c’est basé sur la réappropriation du temple de Jerusalem, après l’invasion
grecque
Paraitrait qu’il en existe une variante à...8 Branches...Plus tarabiscotée...et qui sert à allumer les autres bougies !
Je le conçois, l’électricité est bien..... un grand pas en avant ! LOL -
@Jason
Oui, c’est simple : On parle de deux choses différentes.La Ménorah, c’est le candélabre des israélites.
Vers le X ième siècle avant JC, il avait une lampe unique pour tous les Cananéens.
Quelquessiècles plus tard, la déesse cananéenne Ashéra a été représentée par un ’arbre de vie’’ stylisé à sept branches courbes. Les Israélites s’en sont inspirés pour définir la forme du chandelier Sacré, vers le V sièvle avant JC, durant l’Exil des élites judéennes à Babylone.Le chandelier utilisé traditionnellement pour la fête de la Hanouka est doté de neuf branches.
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@JPCiron
En fait, il y a 8 branches (8 jours de hanouca), la bougie supplémentaire centrale (shamash) sert à allumer les autres (référence)
C’est une religion très ’’formaliste’’ sur les rites ! -
A l’Histoire, on lui fait dire tout et son contraire. La vision rétrospective, du ballet des puissances et des populations, sert d’argument au transfrontiérisme contemporain. Mais la pérennité des puissances et des populations, à leur échelle, et surtout échelle humaine, lorsqu’on reprend les choses avec réalisme historique, sert d’argument au nationalisme — y compris sioniste ; néo-sioniste, pour être exact, monsieur. Ainsi écrivez-vous, logiquement, cet appel à la paix. Les idéaux orientent votre sélection, votre focale, sur tels juifs plutôt que tels autres, dont on voudrait dire qu’ils s’affublent uniquement du titre. C’est une vision, qui ne manque pas de rappeler que le christianisme le plus amène, est né du judaïsme, en tout cas.
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Permettez-moi de rappeler ceci, que vous rappelez aussi dans vos articles, à votre manière.
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@Mervis Nocteau-Seysan
< néo-sioniste, pour être exact >
La communauté internationale a donné satisfaction au Sionisme en 1947, ce qui ouvrait la voie à la Déclaration d’indépendance de l’État d’Israël en 1948. Le sionisme politique n’aurait donc plus lieu d’être, puisque l’objectif a été atteint.
Le néo-sionisme veut à présent plus de territoires, et se réfèrent à (Genèse 15:18) du Nil à l’Euphrate. En effet, la Cisjordanie ,’étant qu’une première bouchée. Notons que, dansses écrits privés, Theodor Herzl mentionnait aussi Gen. 15:18. Le néo-sionisme ignore l’ONU et veut parvenir à ses objectifs d’abord par colonisation + fait accompli.
Le néo-sionisme a depuis longtemps (avant même que le mot n’appraisse) été appuyé par les USA, aussi ensuite via une série de plans de déstabilisation du Moyen-Orient, au bénéfice espéré de l’Etat d’Israël : https://www.agoravox.fr/commentaire5761242
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@Mervis Nocteau-Seysan
< le christianisme le plus amène, est né du judaïsme >
Oui, vous avez raison. Mais personne n’est parfait, n’est-ce pas ? Car ni le Judaïsme ni le Christianisme n’ont été en mesure, comme le Dieu Ptah, de ’’créer son oeuf lui-même’’. Les petits derniers sont syncrétiques. -
@JPCiron
Ptah avait des concurrents au titre de créateur (Ra, Thot), le problème du polythéisme évolutif, c’est qu’il y a redondance par accumulation. On ne sait plus à quel dieu se vouer ! (bon, pour retomber sur ses pattes, on dit que c’est diverses instances du principe divin générique). -
@Eric F
On avait une trinité en Egypte : <Trois sont tous les dieux, Amon, Rê, Ptah qui n’ont pas leur pareil. Son nom est caché en tant qu’Amon ; il est Rê par le visage ; son corps c’est Ptah.>
Le grand avantage de l’Egypte ancienne était ’’ l’antédiluvienne ’’ loi de Maat, avec ses 42 idéaux et ses 77 commandements. La loi ne changeait guère d’un roi à l’autre. D’un dieu principal à l’autre.
Un des plus grands dieux d’Egypte, Amon, était un petit dieu régional. Il est devenu important dès lors que le chef régional est devenu roi d’Egypte. Et cela a duré de roi en roi, jusqu’à ce que tous les dieux soient considérés comme des émanations de Amon. Un quasi monothéisme. Qui advint en fait avec Aton, le successeur de Amon.
Les prêtres s’assuraient bien que tous les dieux avaient leur rôle pour que la Loi de Maât soit respectée par le roi, qui devait la faire respecter au peuple. -
@JPCiron
Certains sont encore plus nuancés en considérant qu’il n’y avait pas vraiment de polythéisme en Egype antique mais que chaque dieu qui a son hypostase animalière propre est lui-même une hypostase d’un dieu unique.
Pharaon lui-même n’était pas un « humain » et sa titulature complexe le définissait comme fils de Râ, il portait aussi un nom d’Horus ainsi que des deux déesses.
Ce qui amènerait à dire que le culte « hérétique » d’Aton à Tell el Amarna était une sorte de prise de conscience du monothéisme latent.
Maat n’est pas vraiment une déesse, bien que représentée symboliquement comme telle, elle est d’un autre nature, son nom signifie la vie, c’est une représentation immatérielle omniprésente de l’ordre cosmique mais aussi social et autres de tout ce qui doit être.
L’ankh qu’elle porte représentant la vie est omniprésent ainsi que la plume dont le poids suffit à distinguer le bien du mal.Etc, etc...
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@Seth
Bonjour,
Merci pour ces clarifications et informations utiles.
Oui, il convient au besoin de préciser l’unité du divin chez les Anciens Egyptiens. La trinité Egyptienne vaut bien celle Chrétienne.Avoir mis la ’loi’ de Maât au centre de la structure sociale et spirituelle impliquait une unité fondamentale : chaque dieu ne pouvant être qu’une manifestation du Dieu créateur.
François Daumas le dit très bien :
<Le peuple Égyptien mit à profit ses singulières dispositions intellectuelles et esthétiques pour organiser un système politique des plus ingénieux, des plus durables et des plus sûrs. Une profonde expérience de la vie sociale et de la réalité métaphysique le conduisit à penser que le monde était la propriété d’un démiurge créateur qui possédait l’univers parce que c’était son œuvre. Les Égyptiens surent faire de leur roi le fils de ce dieu. Et du coup, par delà le droit éphémère d’une conquête, ils justifiaient juridiquement et métaphysiquement le pouvoir politique. Mais par là même, ils le soumettaient à une norme inéluctable. Le Dieu avait donné à son œuvre une loi fondamentale, Maât. Et le roi était tenu de la respecter et de la faire respecter partout. Ainsi, la royauté divine prend la suite terrestre de la création intemporelle et est un gage d’éternité. Si Maât était indispensable au Dieu, à plus forte raison l’était-elle au roi. > -
@JPCiron
La hiérarchie entre les dieux égyptiens et leur place était fluctuante selon les époques et les lieux, il pouvait y avoir plusieurs configurations trinitaires, intégrant Isis, Osiris et Horus par exemple. Il pouvait y avoir des courants qui les considéraient comme des hypostases d’une divinité unique, mais apparaissaient à côté des sous-divinités. -
@Eric F
Oui, mais, que le Grand Dieu du moment soit Ptah, Amon, ou autre, cela ne changeait guère la structure de la société (qui vivait, aussi pour l’au-delà) sur base de la loi de Maât. Et le Grand Dieu du moment était le Grand Dieu Créateur....La complexité était aussi due au fait que, déjà pour les Egyptiens, un texte qui a été sacré le restait, et les nouveaux textes sacrés venaient faire une ’couche’’ supplémentaire. C’était le job des prêtres de trouver l’explication pour garder et l’ancien et le nouveau.
Notons que, par exemple, les Chrétiens ont fait de même... (et les autres aussi !) -
Le même candélabre est honoré par les pacifistes pour demander la paix et par les nationalistes pour revendiquer davantage de territoires.
Il y a dans les religions et divinités un côté Jekyll/Hyde.
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@Eric F
Oui, c’est aussi le cas pour les Chrétiens fondamentalstes, pour les Juifs fondamentalistes, et pour les Musulmans fondamentalistes.
Mais la vie est agréable avec tous les autres...Et ce n’est pas une question de divinités, mais d’interprétation sur les textes.
C’est aussi du fait de l’utilisation dela crédulité d’une partie des croyants en ’’exploitant’’ cette crédulité à des fins politiques. Les parrains de ces politiques y trouvent leurs comptes. -
@JPCiron
j’incluais les divinités dans ce côté Jekyll/Hyde en pensant à un Dieu tantôt vengeur et impitoyable, tantôt miséricordieux et aimant. -
@Eric F
< un Dieu tantôt vengeur et impitoyable, tantôt miséricordieux et aimant. >
Il y en a un, bien connu pour cela, Yahvé.
Il ressemble là plus à un roi qu’à un dieu... -
@JPCiron
en effet, la ressemblance n’était pas fortuite
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@Eric F
En outre, parmi la demi-douzaine de dieux monothéistes connus, il est le seul à être jaloux des autres dieux non monothéistes. C’est fort !!
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Hanouka c’est la fête des gazaouis ..... ils ont tellement contents de la fêter au côté des juifs sépharades et ashkénazes confondus !
Moi perso en tant que catho je rêve de souhaiter Hanouka avec des juifs, ca va être l’éclate ....
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@Mervis Nocteau-Seysan
< « le Déluge » est une affaire à ranger avec « l’Atlantide » >
Il est vrai qu’il y a peu d’élément certains. Cependant, l’élévation du niveau des mers, voici 12.000 ans a certainement submergé de vastes étendues côtières dans le monde. En outre, la mémoire d’antiques ’’déluges’’ est restée gravée chez les Incas, en Inde, en Chine...
Vers 6000 ans avant JC, il y eut ce qui est appelé ’’l’événement climatique’’ avec forte chute des températures, qui dura plusieurs siècles. A cette époque le Sahara était vert.
Dans l’actuel Irak, il y a des épaisseurs de boues de 3 à 4 mètres sur de grandes surfaces, datées d’environ 4 millénaires avant JC.
Mais à ces époques anciennes, il n’y avait effectivement pas l’écriture.
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@Mervis Nocteau-Seysan
< la source du mythe édénique, avec Adam & Eve tentés par le serpent. >
Les Hindous, bien avant les israélites, ont -entre autres- un mythe fort similaire à notre "Adam et Eve’’, celui de "Adhama et Havyavati". Après la visite d’un démon qui apparut sous la forme d’un serpent, Adhama mangea du fruit de l’Arbre du Péché. Les descendants du couple devinrent tous ’’impurs’’.
Les noms de la famille du patriarche évoquent irrésistiblement la Vallée de l’Indus.
Ainsi, Abram / Abraham et sa femme Sarah/ Saraï font miroir à Brahma et sa femme Saraswati.
De même, dans la Bible, Hagar/ Agar est la servante de Sarah/ Saraï, tandis qu’en vallée de l’Indus, Ghaggar est un affluent de la rivière Saraswati.
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J’ai toujours pensé que l’Inde a toujours eu une longueur d’avance sur le spirituel.Mais le système des castes est d’une rare violence sociale.
Les autres, les tribus Israëlites, musulmanes, chrétiennes n’étaient que des imitations de niveau très inférieure puisque chargé par une empreinte psychiatrique dégénérée.
D’ailleurs c’est très simple les Israëlites se bagarrent entre-eux, les musulmans même chose et les chrétiens idem.
La guerre sera sans fin. Le sang coulera en permanence à chaque provocation.
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@SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
< La guerre sera sans fin. >
Oui, c’est aussi mon sentiment. Pour chacun des trois monothéismes abrahamiques.
D’abord avec ceux considérés par eux comme ’’non-prochains’’. Puis avec les ’’déviants’’ de leur groupe, qui seront traités comme non-prochains. Cela s’est toujours passé comme cela, et cela continue à l’être.Mon sentiment est que le problème est structurel. Les trois religions abrahamiques se sont lourdement inspirées du ’’Livre’’ : la Septante (l’ A.T. des Chrétiens)
Les raisons sont anaysées dans la partie ’’LES CONSTANTES DANS LES IDÉOLOGIES LIÉES AUX RELIGIONS DU LIVRE ’’ de l’Article :
https://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/la-mise-en-oeuvre-des-ideologies-257995
J’en parle aussi ici :
https://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/la-bible-septante-nourrit-des-257673
sous les rubriques : ’’’OSSARURE’ FONDAMENTALE DE LA PENSÉE’’
le problème étant exacerbé par ’’LE PROBLÈME EXISTENTIEL ’’ qui touche toutes les religions inspirées de la Septante qui forme ’’cadre’’ rigide de pensée.
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Convertissons-nous donc alors au christianisme !
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@LVOLC
Ca va pas, non ?
Les abrahamiques en général sont de simples adorateurs béats et des idolâtres trouvant toutes les justifications possibles pour ne pas appliquer leurs commandements et autres principes sacrés édictés par Dieu et qui ensuite se démerdent pour en obtenir le soi disant pardon en battant leur coulpe mais certainement pas des gens de pure foi en Dieu.
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@Seth
Merci pour cette synthèse décoiffante, fruit d’une observation éclairée des patients.
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@Seth
Vous exprimez cela de manière abrupte, mais que voulez-vous tous les humains sont imparfaits, et même les anges puisque certains sont passés au côté obscur de la force.
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@JPCiron,
« .. Ils étaient particulièrement conscients que la communauté juive indépendante fondée à la suite de la victoire des Maccabées .. »
Victoire ou révolte ? L’histoire juive est souvent à la recherche d’épisodes glorieux.
Concernant la révolte des Maccabées est présentée par les écrits juifs comme une résistance des juifs agressés (comme à Massada).
L’histoire serait bien différente avec une histoire d’argent..
La révolte des Maccabées (IIe s. av JC) a fait l’objet de deux textes écrits par leurs soins. Ils racontent les persécutions religieuses des juifs qui ont résisté comme les chrétiens plus tard aux au « roi fou »séleucides Antiochos IV qui voulait helléniser les juifs et donc les Maccabées qui ont donc justifié leur révolte par un motif religieux, la défense de la Torah au IIe s. av JC.
Des historiens dont l’israélienne Sylvie Honigman, Maurice Sartre... ont établi que le motif de la révolte était moins glorieux ; la défense des intérêts des Hasmonéens (dynastie de Judée), la révolte avait pour cause une pression fiscale. Un dossier avec une lettre du roi d’Antioche adressée à ses agents et trouvée à Marisha en Israël explique le remplacement du grand prêtre du temple.
A Byblos, a été trouvé également rédigé en grec, un autre exemplaire du même texte qui corrobore le caractère administratif et fiscal de la mesure sans aucun caractère religieux. Les rois Séleucides voulaient contrôler les finances des temples dans leur territoire. C’est à cette période qu’ Antiochos IV change le grand prêtre afin de contrôler les finances du temple, avec la question de sa légitimité. Sylvie Honigman confirme l’avis des historiens à propos de l’édit de persécution du roi à l’encontre des juifs couramment avancé pour justifier la révolte, qui n’a en réalité jamais existée.
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@L’apostilleur
Merci pour cette fort intéressante analyse, qui éclaire sur des facettes qui ne m’étaient pas connues.
Je suis JVP depuis un certain temps déjà. Et je note que leurs approches et analyses des ’événements’ me correspondent souvent.Avec les textes que les lobbies ont fait approuver aux parlementaires français, avec la caution de notre Président, il deviendra de plus en plus difficile de critiquer ce qui se passe en Palestine quand cela implique le gouvernement israélien. Sauf à se faire censurer ou attaquer en antisémitisme. Même si nos lois déjà en vigueur depuis longtemps permettaient de juger adéquatement le racisme, et de nous relaxer si on en arrivait là. En tout cas, nos parlementaires favorisent la pratique de l’intimidation et de la censure.... sauf si la critique a été faite par des autorités, structures ou personnalités juives. En cela JVP, parmi d’autres, font avancer le schmilblick...
Dans notre affaire, peut-être pourrait-on négocier le terme de ’’victoire fiscale’’ des Macchabées, comme compromis honorable ? -
@JPCiron
JVP a déjà organisé des manifs de soutiens aux palestiniens Pas en France à ma connaissance, à cause du CRIF ?N’étant pas historien et n’ayant jamais entendu parler de « victoire des Maccabées » je n’ai pas de fondement pour négocier
Peut-être pourrions nous attendre des infos de quelques érudits ? -
< JVP a déjà organisé des manifs de soutiens aux palestiniens Pas en France à ma connaissance, à cause du CRIF ?>
Au début, Jésus aussi se sentait un peu seul .....
JVP est une structure Américaine, et je ne pense pas qu’ils aient des antennes en France. Il y avait bien un collectif de 127 universitaires Français qui invitaient notre bon président à les écouter dans un esprit voisin de celeui de JVP :
https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/12/02/appel-de-127-universitaires-juifs-aux-deputes-francais-ne-soutenez-pas-la-proposition-de-resolution-assimilant-l-antisionisme-a-l-antisemitisme_6021348_3232.html
Mais notre bon président, suivi par la masse de nos parlementaires, a préféré se soumettre à la voix insistante des lobbies transnationaux... c’est dire que les esprits en France sont depuis déjà longtemps infusés-infiltrés par des idéologies qui nous étaient jusque là étrangères. -
@L’apostilleur
Les structures juives travaillant dans l’action (et pas essentiellement par le blabla comme dans d’autres religions) pour "une vision de justice, d’égalité et de dignité pour tous les peuples’’ sont peu nombtreuses. Voilà celles que je consulte :USA
https://www.jewishvoiceforpeace.org/about/
« Jewish Voice for Peace est la plus grande organisation juive progressiste antisioniste au monde. Nous organisons un mouvement populaire, multiracial, interclassiste et intergénérationnel de juifs américains solidaires de la lutte pour la liberté des Palestiniens, guidés par une vision de justice, d’égalité et de dignité pour tous les peuples. »
France :
Israël
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@JPCiron
A l’UJFP ça décoiffe, ils ont une approche non partisane que démontre une critique fondée de la rabbine Horvilleur outrageusement philosémite, et bien plus médiatisée que l’UJFP. Dommage pour les français juifs qui y gagneraient dans leur lutte contre l’antisémitisme que n’arrangent pas ses interventions .
https://ujfp.org/si-on-veut-sinspirer-des-rabbins-ron-naiweld/URL -
@L’apostilleur
Oui, ils ne sont pas coincés.
De ce fait, des voix divergentes s’expriment et se confrontent.
Cela ne peut qu’aider tout un chacun à se positionner, repositionner, ou réviser son jugement. Et le rabbin Delphine Horvilleur fait partie de la ronde, avec d’autres. C’est une bonne chose.
https://mondoweiss.net/2023/10/a-growing-number-of-reports-indicate-israeli-forces-responsible-for-israeli-civilian-and-military-deaths-following-october-7-attack/ -
Bonjour, JP Ciron
Que l’on soit croyant ou pas, Hanoukka est une très belle fête.
Plusieurs de mes amis juifs athées perpétuent cette tradition d’allumage des bougies, précisément pour soutenir les valeurs de tolérance symbolisées par ces lumières d’Hanoukka.
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@Fergus
Oui, qu’elles soient religieuses ou non, il est important de perpétuer les traditions, qui, outre l’agrément (souvent), nous inscrivent dans le temps long, nous placent parmi d’autres humains, et rappellent que la diversité est une grande richesse.
Gamin, j’ai été joyeux au milieu de la Sardana, et touché par le lien respectueux du Retournement. -
@JPCiron
Je suis choqué !
Qu’appelez vous le « retournement » ? S’agirait-il d’une pratique que la morale réprouve ?
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@Seth
L’érotisme est partout où on a envie de le voir....
En fait, le retournement des morts est une tradition familiale des hauts plateaux de Madagascar. Je parle d’un temps de plus d’un demi-siècle : j’étais jeune.
Comme dans plusieurs tribus d’Afrique Centrale, le défunt est mort, mais fait toujours partie de la famille, et on lui parle. Il est au besoin consulté.A Madagascar, il convenait, à certaines occasions, de rendre visite au défunt, d’extraire ses ossements et de les ranger dans une grande natte végétale repliée. C’était la fête autour du caveau.C’était une réunion joyeuse. Il y avait de la musique, des chants, et le cortège faisait faire un tour au défunt. Après quoi, on le ramenait au caveau, on arrangeait son coin, on laissait quelques friandises.
C’était une belle occasion de rassembler la famille, petits et grands, proches ou éloignés, dans une athmospère joyeuse. Parfois, un ami était invité à accompagner la promenade chantée et dansée.
Je trouve que c’est une belle tradition, qui se perd. -
@JPCiron
Porno mis à part, merci pour l’explication.
Rien à voir avec les coutumes occidentales qui consistaient à enterrer certains face contre terre. Ouf !
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