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Accueil du site > Actualités > Santé > Attendre la mort pour en finir avec son cancer

Attendre la mort pour en finir avec son cancer

Ce papier risque de choquer mais il faut bien que certaines questions soient exposées pour être débattues. François Hollande a d’ailleurs décrété ouvert l’examen de l’euthanasie. Dans certaines situations, un individu a la légitimité de demander une aide pour mourir. C’est parfois le cas lorsqu’on est atteint d’une maladie qu’on présente comme longue pour ne pas la nommer. Le cancer est encore désigné comme une longue maladie car le mot inquiète. Ce qu’on peut comprendre car dans la plupart des cas, un cancer signifie mort probable dans x années, le x étant une variable dépendant du type de cancer contracté par un individus et des résultats d’analyses. Dans les meilleurs des cas, un cancer peut être soigné avec comme résultat une rémission durable, voire même une guérison. Dans les pires des cas, on parle de pronostic sombre. Le cancer se présente comme une loterie où chaque lot est une mauvaise nouvelle. Ensuite, tout dépend du diagnostic et des traitements disponibles. L’espérance de vie dépend de nombreux facteurs, nature et stade du cancer, métastases ou pas, soins, âge et constitution physiologique du patient. Les statistiques permettent néanmoins de donner une indication sur le pronostic vital. N’oublions pas que le cancer n’a pas empêché Mitterrand d’exercer deux mandats présidentiels. Reagan fut lui aussi atteint par un cancer qui, vu son grand âge, s’est développé lentement ce qui l’a amené à décéder à un âge respectable. Mais pour d’autres, c’est beaucoup plus rapide, comme par exemple avec le cancer du pancréas qui emporta récemment Patrick Roy, le métallo à la veste rouge de l’Assemblée nationale.

 L’annonce d’un cancer n’est pas sans conséquences sur le patient et son entourage. Il faut ensuite se préparer pour réfléchir aux traitements. En général, les patients s’en remettent à l’avis des spécialistes. Lorsque le cancer est localisé, la chirurgie et la radiothérapie sont pratiquées avec des succès notables selon le type de cancer et son avancement. Au vu des résultats publiés par les cliniciens, il n’y a pas lieu de remettre en cause ces traitements qui ont fait leur preuve et permettent de prolonger la vie. Par contre, le traitement par voie chimique ne s’impose pas ou du moins, il ne s’impose plus comme une évidence car une réflexion permet d’établir une balance entre l’acceptation ou le refus de ce type de traitement. Ce court texte n’a pas pour objectif de livrer une analyse complète sur cette question. Il ne fait que poser rapidement la question de la chimiothérapie et de son utilité pour le patient. Et bien évidemment, chaque situation ne peut être décidée qu’individuellement. Les chimiothérapies anticancéreuses sont très lourdes, dispensées sous forme de perfusion, nécessitant des séjours plus ou moins longs à l’hôpital. Les effets secondaires ne sont pas anodins. La vie quotidienne du patient est donc affectée. Loin d’être confortable, la vie en devient pénible. Et quel bénéfice au bout ? Parfois, ces traitements ne servent qu’à repousser de quelques mois l’échéance finale. Par ailleurs, les résultats les plus récents sur le cancer montre que les cellules tumorales ont un génome instable et savent déployer des stratégies évolutives pour échapper au traitement. Enfin, il est aussi envisageable que les molécules anticancéreuses puissent aggraver le développement des cellules tumorales.

Peut-être la vision du cancer et de son traitement bascule. Certains cancers échappent au traitement alors que la médecine s’acharne à trouver des molécules capables de prolonger l’existence de quelques mois. Le système de santé ne prend pas en considération la vie des malades. Les pharmacologues crient victoire quand ils gagnent un peu de temps et que les statistiques valident leur protocole mais les patients ne que des cobayes déjà condamnés et livrés aux laboratoires pour servir de chair à profit et de matière statistique offerte au calcul. Il n’y a pas que le pronostic qui est sombre. Le système de santé possède aussi son sombre côté et quelques voix commencent à témoigner de l’acharnement inutile. Au moment de décider une chimiothérapie, les patients et leur entourage sont-ils bien informés ? N’il y a-t-il pas abus de faiblesse de la part d’un système de soin se présentant face à des patients et proches démoralisés par la maladie et les sombres perspectives ? Je n’accuse pas, je ne fais que poser des questions au nom d’une présomption de soupçon à l’égard d’un système qui pour moi ne mérite pas qu’on lui accorde une confiance absolue. D’ailleurs, dès que des sommes d’argent sont en jeu, le soupçon devient une méthode philosophique, au même titre que le doute méthodique.

Un philosophe justement, l’un des plus célèbres, a pensé que le pouvoir du maître sur l’esclave repose sur la crainte de la mort. L’esclave préfère abdiquer sa liberté pour préserver sa vie. Et le patient, ne choisit pas de prolonger sa vie en offrant son corps à la chimie ? La question est parfaitement posée mais elle ne peut-être tranchée qu’à titre personnel. Prendre la vie avec philosophie ne suffit pas car il faut prendre aussi la mort avec philosophie et ce ne sont pas les stoïciens qui diraient le contraire, eux qui déjà méditaient sur le suicide comme une affaire strictement personnelle. A chacun de choisir et à tous de revendiquer le droit à une information impartiale et non orientée lorsque la fin de vie est en jeu. J’espère quant à moi rester sur mes convictions et avoir la force et le courage de dire non à une chimiothérapie si par malheur, j’étais atteint d’une maladie au sombre pronostic. Je préfère attendre la mort plutôt que passer dans les mailles d’un système de soins pas vraiment curatifs. Je demande au système de santé des traitements pour ne pas souffrir et non pas des molécules pour mourir lentement. L’homme est un individu qui a conscience de la mort et qui devrait apprendre à affronter sa mort. Le jour où l’échéance sera proche, qu’on m’injecte de quoi partir le jour où j’aurai décidé que ma vie doit s’achever. C’est aussi cela être philosophe. Accepter de partir et ne pas s’acharner pour gagner quelques misérables jours de souffrance.

Bien évidemment, ce texte est libre de diffusion et s’il peut atterrir comme réflexion personnelle placée dans un dossier sur le bureau de François Hollande, qu’il aille là où sa destination est juste. Et puis, un peu de rêve. Si en acceptant la mort, en méditant profondément cette décision, qui sait si les cellules tumorales ne seront pas informées, sachant que si elles continuent ainsi, elle créeront les conditions pour abréger leur existence car le patient qui les nourrit va crever. Si on pouvait parvenir à raisonner nos cellules qui sont des êtres doués de téléologie cognitive, eh bien ce serait un grand pas. Ce n’est que du rêve me direz-vous mais j’ai plus confiance dans mes rêves philosophiques que dans les recherches scientifiques.

Pour finir, une blague. Deux poivrots sirotant un pastis au bar. L’un demande à l’autre s’il préfèrerait, en cas de choix, avoir Parkinson ou Alzheimer et l’autre de lui répondre Parkinson en mimant une main tremblotante agitant le verre : je préfère perdre quelques gouttes de Ricard plutôt que d’oublier de le boire. Quant à moi, je préfère perdre quelques semaines de vie plutôt que d’oublier de mourir ! 


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50 réactions à cet article    


  • CHIMERE 18 juillet 2012 09:04

    En pratique,si il est vrai que les traitements contre les cancers sont parfois délabrants et dégradants pour en fait très peu de bénéfice,les « chimio-thérapies » ont en fait extrêmement évolué au cours des vingt dernières années et sont très largement mieux supportées qu’avant.


    Il existe d’ailleurs aujourd’hui des « chimios » per-os,c’est à dire par voie orale.

    Les énormes progrès des vingt ou trente dernières années dans le traitement des cancers est à mettre au crédit,et à mon avis,presque à égalité,à :

    1) Meilleures pratiques des soignants

    2) Meilleurs moyens diagnostics ( scanners/IRM/marqueurs,etc...)

    3) Meilleures molécules

    4) Meilleures décisions et pratiques chirurgicales

    5) Énormes progrès dans le domaine diététique ( il y a trente ans,on mourrait souvent de « dénutrition » spécifique avant de mourir de son cancer... !!)

    6) Et bien sur de beaucoup d’autres facteurs...

    Ceci dit ,je reconnais qu’encore aujourd’hui,l’annonce d’une « chimio » est très mal vécue,elle sonne comme un appel à la grande faucheuse....

    Mais en fait,en trente ans,les progrès ont été considérables.

    S’ils ne sont pas très visibles,c’est surtout,à mon avis,en raison de l’ « épidémie » de cancers qui a suivi,en parallèle,ces progrès thérapeutiques.

    C’est là,également,qu’il faudrait agir en urgence.

    La pollution chimique de notre alimentation,de nos vêtements,de nos logements,de notre air,sans compter les effets retard de Tchernobyl et bientôt ou peut être déjà de Fukushima,ou bien de l’usage du tabac,de la pollution due aux véhicules diesel,sont sans conteste les facteurs principaux de ce désastre.

    Sans compter les effets du stress induits par l’insécurité sociale et du travail,par la déstructuration des familles,etc...

    Le système ultra-libéral du profit maximum qui consiste à créer la maladie pour mieux tirer des bénéfices de ses traitements se porte bien,mais les traitements curatifs,il faut le dire ont fait des pas de géants.

    C’est pourquoi aujourd’hui un diagnostic de cancer n’est plus systématiquement synonyme d’arrêt de mort.

    Et puis,enfin,si le traitement échoue à guérir,on sait de nos jours accompagner la fin de la vie,et traiter efficacement la douleur,ce que l’on ne faisait pas il y a trente ans.

    Dans les années quatre-vingt,on considérait la morphine comme une « drogue » et donc on laissait mourir les gens dans des douleurs dignes des meilleurs salles de torture.

    Aujourd’hui,on calme, au moins, la douleur physique.

    Et c’est très important

    Restons positifs...




    • Yvance77 18 juillet 2012 13:41

      Bonne synthèse en effet !

      Ceci étant il y a encore des cancers qui font que les chances de s’en sortir sont quasi nulles ou nulles :

      1) Glioblastome (cancer du cerveau)
      2) Pancréas
      3) Peau
      4) Poumons
      5) Foie

      Même si dépister tôt les deux premiers sont mortels dans 100% des cas à échéances moyennes (5 ans)


    • sagesse 18 juillet 2012 15:26

      @ Chimère,
      Rester positif ?
      Pour calmer la douleur physique, pas de problème effectivement (un patient qui se plaint moins c’est toujours moins de travail...) mais pour la souffrance morale, alors là une chose est sure, l’hôpital et les « soignants » touchent le fond...
      Manque de moyens, de temps, bref, les patients sont mal gérer, la famille absolument pas du tout accompagnée, les informations ne viennent qu’au compte goutte et après menace et sitting devant le bureau du responsable de service etc..... je suis affligée par le combat à mener, il est pénible tant il y a de front à tenir : soutenir le malade, affronter la maladie, et pour finir le plus hallucinant, se battre pour avoir des infos et savoir ce qui va advenir pour un proche malheureusement en fin de vie....
      Votre triomphalisme est déplacé, méthode Coué peut être ????
      Bon courage à ceux qui vivent cette « aventure intérieure » ainsi qu’à leur proches.


    • CHIMERE 18 juillet 2012 15:43

      @ sagesse,


      Je suis 100% d’accord avec vous,d’un point de vue « moral »,le passage à l’hôpital est une épreuve terrible à vivre.

      Vous mettez là l’accent sur la situation des hôpitaux et des humains qui tentent d’y maintenir un semblant de qualité de soins,j’ai nommé les soignants,des ASH aux médecins.

      Savez vous que dans ces métiers,il y a un taux de suicides en croissance régulière ?

      Savez vous qu’il y a également de plus en plus de « fuites » professionnelles vers des activités très improbables,vous pourrez rencontrer des médecins ou des infirmières qui se sont reconvertis en guides de haute montagne, maraîchers bios,ou bien producteurs de lait de brebis dans le Larzac ?

      La durée de vie professionnelle d’un infirmière ne dépasse pas dix ans...

      Oui, l’hôpital est devenu un enfer pour les êtres humains qui y vivent,patients comme soignants...

      Et ce n’est pas un accident...c’est le déroulement du plan de la casse systématique du système de santé publique,c’est voulu jusque dans les détails.

      A ce propos,avez vous entendu nos « socialistes » s’exprimer sur ce sujet...Mme Touraine par exemple...non...pas un mot...alors qu’ils sont parfaitement au courant du phénomène et bien sur,ils laissent faire,leurs maîtres les ont fait élire dans ce but.

      Combien de création de postes d’infirmières,de médecins ?

      Rien,et il ne faut rien attendre d’eux.



    • slipenfer 18 juillet 2012 09:27

      @ Bernard le Dugé
      Merci d’avoir apporté d’importante corrections à ce nouvel article sur le cancer.
      D’après tes anciens calcul je devais mourir au début de ce mois et je suis
      bien parti pour battre largement ce pronostique.
      Les médecins sont très prudent maintenant sur ce sujet,pour plusieurs raisons,dans un grand nombre de cas ils ne savent effectivement pas comment cette aventure se terminera,je dit aventure car c’est ma vision de la vie.Pour les cas graves il vous est facile de lire entre les lignes et un rapport de scanner n’est pas si difficile à déchiffrer.
      Le moral compte énormément dans cette affaire et l’on hésite pas a déconner grave
      dans les salles de chimiothérapie (surtout au début...arfff)
      Nous ne sommes pas égaux devant le cancer et beaucoup de facteurs entre
      en jeu,on pourrai dire qu’ à chaque individu un pronostique différent et un traitement
      personnalisé serait aussi souhaitable.(fait en parti par le médecin avec les outils dont il dispose).

      =======================================================================

      Pour la parti concernant la chimio 

      Tu laisse entendre que c’est inefficace et une arnaque de big pharma
      (en gros),
       il faudrait des preuves un peu plus solides que celle apportées dans
      cet articles et des statistiques sérieuses.j ’insiste.

      A propos des effets secondaire je dirai la même choses que précédemment
      elles varies dans un facteur qui peut-être important d’un individus à l’autre
      une autres aventure en sommes... smiley
      Pour ma par et après 24 séances de goutte a goutte de ce nectar de défonce-Man
      des séquelles au niveau terminaison nerveuse des doigts (oxaliplatine) qui ce dissipent
      très lentement : ce problèmes aurai certainement pu être
      minoré si mon premier Oncologue avait correctement fait son suivi médical
      (un seul rendez-vous en 6 mois) faute professionnel. ? peut-être mais l’aventure c’est l’aventure
      n’est-il pas....j’assume et ne porte pas plainte.
      il y en qui vomissent,d’autre qui tombe dans les pommes certaines rigolent hystériquement
      d’autre roupillent comme des bébés, bref chacun sa soupe.

      Une chose surprenante m’est arrivé,un effet secondaire inattendu une sensibilité
      accru au gout et à l’odorat très désagréable pendant la chimio (gout dégueulasse dans la bouche et odeurs irritantes) .Maintenant un avantage j’ai détecteur d’odeur remarquable
      a la place du nez ; un couvert pas assez nettoyé et je détecte sa dernière utilisation.
      je pense pouvoir faire fondre et brunir des oignons sans les bruler,les yeux fermés.
      La dose de parfum que les femmes mettent m’insupporte un peu et je fuit....
      un nid de musaraigne est repéré a 4 m.je découvre des chose qui m’était caché.
      Un verre de sancerre fruité est un véritable feu d’artifice et la bouteille est très
      vite en danger.
      Bref pour moi la chimio c’est plutôt bien passé hein hé Non. ???

      A chacun sa vie et bon courage a ceux qui sont et seront touché (es).

      car comme disait mon pére

      vazimoi-jenviend... smiley


      • Leo Le Sage 19 juillet 2012 09:52

        @Par slipenfer (xxx.xxx.xxx.155) 18 juillet 09:27
        Vous dites : « Le moral compte énormément dans cette affaire et l’on hésite pas a déconner grave dans les salles de chimiothérapie »

        T’es vraiment pas bien dans la tête toi... smiley

        Ce doit être la Chimio... smiley

        Deconnage ON
        Nestor, il faut du Cobalt 60 pour ce gars, j’insiste...
        Il pête souvent un câble !
        Deconnage OFF

        Leo Le Sage


      • cathy30 cathy30 18 juillet 2012 09:42

        bonjour Dugué, article courageux.
        Justement je me posais la question sur le refus des traitements. Dans ce cas précis, est-ce que l’on peut recevoir des traitements contre la douleur ?
        J’ai connu un homme il y a quelques années de ça, qui a eu un cancer dans son enfance, soigné à Villejuif. Très marqué par son expérience, surtout des morts autour de lui. Lui en a réchappé, mais il y a des phrases qu’il n’a pas oublié, dont : « allez en envoie la grenadine ».


        • CHIMERE 18 juillet 2012 11:52

          @cathy30,


          Il est bien sûr possible de refuser tout traitement pour soi,car tout traitement médical doit recevoir le « consentement éclairé » du patient.
          Cela arrive d’ailleurs couramment,je pourrais en témoigner,car c’est un peu mon métier.

          Dans le cas d’un diagnostic de maladie cancéreuse,le médecin se doit de répondre à toutes les questions du patient et de sa famille.
          Il doit également fournir tous les détails sur le traitement envisagé.

          Si lui même n’en a « pas le temps »,ce qui malheureusement arrive trop souvent,les équipes soignantes sont là pour échanger et informer.

          Si le patient ne veut pas se lancer dans l’aventure du traitement ( comme le dit « slipenfer »,j’aime beaucoup le terme « aventure » appliqué au cancer,il est très bien trouvé.. ;),il peut demander à ce que l’on ne traite que les symptomes,et la douleur en fait partie.

          Dans ces cas là,on met en place ,avec l’accord du patient,bien sur,une pompe PCA (« patient controlled analgesia »,soit analgésie contrôllée par le patient) relativement en amont ,et on adapte les posologies en fonction de la progression de la douleur.

          Ca se fait régulièrement.

          Mais il faut bien constater que dans l’immense majorité des cas,les gens ne veulent pas mourir,et ils entreprennent quasiment tous le combat contre la maladie,contrairement à ce que pourraient laisser entendre des affirmations péremptoires de gens « en bonne santé »...

          Il y a un gouffre entre ce que pense l’ « opinion » et la réalité du soin...

        • Romain Desbois 18 juillet 2012 10:06

          Il est dorénavant pronostiqué qu’un homme sur deux aura un cancer ; Sans négliger les recherches sur la guérison, il est pourtant une chose qui n’est pas faite, c’est d’interdire la production de produits cancérigènes déjà connus. Or des centaines de milliers de molécules suspectes ou pire avérées sont encore autorisées.
          La prévention étant encore la meilleure façon de traiter le problème. Mais politiquement et économiquement ce n’est pas rentable (on peut facilement compter les malades guéris mais difficilement évaluer les maladies évitées)


          • slipenfer 18 juillet 2012 10:24

            durae.leges.sed.leges 

            Le suicide est légal
            Te jette pas sous un train c’est pas toi qui nettoie.  smiley

            fait ton enquête sur les NDE 

            tu serais pas un peu gothique des fois.. smiley

            a+


          • cathy30 cathy30 18 juillet 2012 11:00

            Oups Durae...
            là on est pas loin de « soleil vert ».


          • foufouille foufouille 18 juillet 2012 12:24

            "Il faut bien comprendre que beaucoup de gens ne vivent que parce qu’ils ne peuvent pas se suicider avec certitude de la mort."
            combien ?

            tu achetes une AC de 10 joules et tu te tires un plomb pointu dans l’oeil


          • slipenfer 18 juillet 2012 10:14

            Bonjours Caty30

            La prise en charge de la douleur est inscrite dans le code de la Santé publique : Lien
            après il y a les allergies aux différents produits, mais pas trop de souci à se faire
            les techniques et la panoplie est large.
            l’inconvénient majeur (je trouve),avec les antalgiques a forte dose c’est surtout l’apathie et
            la somnolence qui au bout d’ une ou plusieurs semaines deviennent lassant,on
            aime bien la mobilité et l’action.
            Beaucoup de chose à dire en fait
            voir sur de forum médicaux
            Douleur et cancer : état des lieux et perspectives
             Lien 1
            Lien 2
            Lien 3

            conseil pour les PCA a domicile
            toujours avoir d’avance un jeu de piles ou batteries de remplacement
            sinon ouille .. !!ouille. !! ouille. !!
            a bon entendeur salut



            • cathy30 cathy30 18 juillet 2012 11:02

              bonjour slipenfer
              merci pour ta réponse et tes liens.
              Il y a quelques temps que je ne t’avais pas vu ici, tu vas mieux ?


            • slipenfer 18 juillet 2012 11:46

              Caty30

              Ouiach j’ ai passer un moment à l’ hosto et en rééducation pour une prothèse total
              du genoux.

              J’ ai le moral et je suis plutôt de bonne humeur malgré tout ces problèmes.j’ rencontré plein de gens dont un unijambiste déprimé,quand je lui est raconté mes malheurs il a éclaté de rire
              en me disant que c’était la première fois qu ’il voyait un zombie, je suis content de lui
              avoir remonté durablement le moral, on c’est bien marré..arff ..kross malheur la kerre

              merçi Cat A+


            • Soi même Soi même 18 juillet 2012 11:23

              @ Bernard Dugué , A bravo quelle belles finalité, la promotion de l’euthanasie comme l’ultime progrès de l’humanité.

              A preuve du contraire, on peut très bien guérir du cancer. A lire et relire

              Le Pavillon des cancéreux,de Alexandre Soljenitsyne

               


              • foufouille foufouille 18 juillet 2012 15:57

                pas toujours, mais c’est pas une raison pour baisser les bras


              • PascalR 18 juillet 2012 11:59

                Sujet très complexe sur lequel je doute qu’on puisse un jour avoir un consensus.
                Quand à savoir si une personne saine d’esprit, mais sans moyens, a le droit de décider de sa mort avec une aide car nécessaire, je dis oui.
                Car de quel droit la société devrait décider si un individu, je dis bien sain d’esprit et lucide, doit vivre ou mourir ?
                C’est beaucoup plus délicat avec les personnes fortement handicapées, voire dans le comas ou autres cas.
                Ce qui est sûr, c’est que je suis bien incapable de dire ce que je ferais en pareil cas.
                Pour le cancer, il y a plusieurs points qui m’ont toujours préoccupé.
                Un : combien de malades meurent en fait de la chimio et pas du cancer ?
                Deux : combien de personnes détectées seraient encore en vie si leur cancer n’avaient pas été détecté ? (voir une étude US sur le cancer de la prostate et l’impact psy de l’annonce de la maladie).
                Trois : quel business et combien de milliards le cancer rapporte-t-il à l’industrie pharma, les cliniques et autres médecins ?
                Quatre : bravo pour ceux qui guérissent et vivent cette maladie terrible, il faut un immense courage que je n’aurais sans doute pas.


                • Soi même Soi même 18 juillet 2012 12:03

                  < Car de quel droit la société devrait décider si un individu, je dis bien sain d’esprit et lucide, doit vivre ou mourir ? > ta lues suicide mode d’emploi ? pour dire autant d’ânerie aux kilomètres !


                • PascalR 18 juillet 2012 13:48

                  Et toi tu es qui pour juger les opinions des autres ? C’est vrai que tu détiens la grande vérité et que les autres ne sont que des ânes ...
                  Et bien l’âne te salue !!


                • foufouille foufouille 18 juillet 2012 15:59

                  "Quand à savoir si une personne saine d’esprit, mais sans moyens, a le droit de décider de sa mort avec une aide car nécessaire, je dis oui."

                  quels moyens
                  sautes du 10°, c’est sur



                • Soi même Soi même 20 juillet 2012 15:50

                  @ foufouille, le comble de l’anarchiste, c’est qui prône son autodestruction comme étant un acte libre et censé !


                • Furax Furax 18 juillet 2012 12:19

                  Ayant déjà traité et débattu longuement à ce propos, je vous renvoie à :
                  http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/touche-pas-a-ma-vie-99021
                  contenant en particulier ces passages :

                  Euthanasie : les Nations-unies épinglent les Pays-Bas Article rédigé par Pierre-Olivier Arduin*, le 25 septembre 2009

                  "Alors que trois Français sur quatre se déclarent favorables à l’euthanasie des malades incurables qui la réclament, selon un sondage BVA/ADMD [*], le Comité des droits de l’homme de l’Onu s’inquiète de la progression de l’euthanasie aux Pays-Bas. Sur place, des députés français ont constaté que la pratique euthanasique s’est emballée et que le pouvoir des médecins est devenu incontrôlable.« 

                   »S’exiler pour survivre
                  Il existe enfin un dernier point extrêmement inquiétant qui était jusqu’ici parfaitement méconnu. On l’a dit, la loi semble être l’aboutissement d’une réflexion consensuelle de la société hollandaise dans son ensemble. Pourtant, ce consensus paraît s’effriter plus qu’on ne le pense. L’Ordre des médecins allemands fait état de l’installation croissante de personnes âgées néerlandaises en Allemagne, notamment dans le Land frontalier de Rhénanie du Nord-Westphalie. D’après la mission parlementaire française qui rapporte cette information de taille, s’y sont ouverts des établissements pour personnes âgées accueillant des Néerlandais. C’est le cas notamment à Bocholt. Ces personnes craignent en effet que leur entourage ne profite de leur vulnérabilité pour abréger leur vie. N’ayant plus totalement confiance dans les praticiens hollandais, soit elles s’adressent à des médecins allemands, soit elles s’installent en Allemagne. De telles réactions dont la presse allemande s’est fait l’écho démontrent que les pratiques médicales hollandaises sont mal vécues par une partie de la population [5] .« 

                  Si ces »observations" pouvaient se retrouver sur le bureau du Président Hollande,ce ne serait peut-être pas inutile...


                  • CHIMERE 18 juillet 2012 21:29

                    @ furax,


                    Merci de cette information.

                    Concernant l’euthanasie,je précise en avant propos que,malgré mon éducation Catholique,j’ai toujours été et suis encore un mécréant,un athée « pratiquant ».

                    Mais mon métier m’a souvent amené dans des situations où je devais m’impliquer dans le passage de la vie à la mort de certains de mes patients.

                    Dans les années quatre vingt,on ne parlait pas de soins palliatifs.

                    Certains services hospitaliers,notamment dans de petites cliniques privées,car elles disposaient alors d’une plus grande latitude d’action que les hôpitaux publics,ont « transformé » des services de médecine oncologique en unités où l’on traitait la fin de vie,ce qui était très novateur pour l’époque.
                    Ces services ont été à l’origine des services actuels dits de « soins palliatifs ».

                    J’étais jeune,je me croyais fort intérieurement comme on peut l’être à vingt huit ans.

                    Nous expérimentions,ce que nous appelions,les « cocktails lytiques ».

                    Cela consistait à « brancher » en dérivation sur la voie veineuse servant à hydrater le patient,et dans les cas où le processus d’agonie était déja en cours,des flacons de différentes drogues,dans le but d’abréger ces agonies, extrêmement dégradantes pour ces patients et très difficiles à supporter pour leurs familles.

                    J’ai pratiqué,et je profite du relatif anonymat que procure un forum internet,pour me confier et « avouer » que j’ai pratiqué l’euthanasie active à de (trop) nombreuses reprises..

                    Je jure,aujourd’hui,ne jamais plus faire ces gestes.

                    Ceux qui en parlent sans l’avoir pratiqué ne savent rien.

                    Quand je lis,ici ou là,certains,manifestement loin des réalités de ces situations de fin de vie,se permettre de déclarer ceci ou cela et avec la plus grande assurance,concernant l’euthanasie,je ne peux m’empêcher de repenser à ces situations.

                    Je revois encore aujourd’hui les visages de ces gens que j’ai aidés à passer de l’autre coté.

                    En 2012,il existe un cadre législatif et réglementaire qui permet aux patients,de mourir dans la dignité,si bien sûr,on exploite toutes les possibilités à notre portée.

                    Je mets régulièrement en place des traitements de type PCA ou neuro-sédation,qui sont parfaitement légaux,et nettement préférables à toute forme d’ « euthanasie »,qui dérive si vite sur 
                    une sorte de permis de tuer.

                    La dérive arrive si vite.

                    De plus,je mets au défi les autorités sanitaires,si une loi était passée,de trouver les soignants volontaires pour ce genre d’actes « médicaux ».

                    Encore une fois,je précise que je ne suis pas un réactionnaire Catho d’extrême droite.

                    Je profite juste de ce post pour faire part d’une expérience que peu des défenseurs de l’euthanasie connaissent.

                     

                  • foufouille foufouille 18 juillet 2012 12:28

                    dans la maladie, le plus important est le moral
                    (un depressif a 2 fois moins de globules blancs)
                    si on pense qu’on va mourrir, on va pas tenir longtemps
                    apres faut un bon medecin (fuire le « vous etes jeune »)
                    et connaitre ses limites


                    • chmoll chmoll 18 juillet 2012 12:37

                      je voudrais savoir (d’après des pointures de la médecine) qui on lancés un pavé y a quelques mois
                      que les guérisons de cancer ont stagnées depuis les années 70 à aujourd’hui

                      ensuite est-ce que l’argent récolté par le téléthon ,son utilisation est elle contrôlée par un ou des organismes (ou autres) extérieurs,

                      je me suis quelques fois posé la question


                      • philoupe 18 juillet 2012 13:09

                        Depuis que j’ai vu une emission télévisée où une infirmtère retirant une seringue disant au pateint ateint d’un cancer « ne bougé pas si une goutte tombe sur la peau cela va vous brulé » j’ai compris qu’on lui injectait un acide , alors comment voulez vous guerir une personne en injectant de l’acide dans les veines, c’est ridicule.

                        Le cancer n’est qu’une maladie de la détresse ,dévalorisation, stress, perte d’un cher ,peur de la mort, ext...

                        Le cerveau ayant fondu un fusible !« oedem au cerveau » suite à une détresse ne reçois plus l’information du corp, donc il produit des cellules à l’infini car il n’a plus le retour du corps alors que tout est en place , il compense constament et créer des grosseurs jusqu’a en mourir , la chimio ralentit le proccessus car elle afaibli tant le corps qu’il a du mal à fabriquer celle ci , mais peut guerrir certain car ces personnes sont tellement sur d’être soignée grace au medecin que le corps va ce soigner de lui même.

                        Tout cela n’est pas de moi c’est ce que j’ai compris de jaqueline bousquet sur « arsitra.org » lire« au coeur du vivant » c’est ma certitude , donc mon univers et je n’aurai jamais le cancer !!!

                        Espérant redonner espoir au malade, Lisé ce livre gratuit c’est parfois compliqué mais trés instructif.

                         


                        • Romain Desbois 18 juillet 2012 14:31

                          Je crois qu’effectivement quand on a vécu l’agonie d’un proche, notre opinion sur le sujet ne peut qu’évoluer.


                        • foufouille foufouille 18 juillet 2012 15:16

                          « Celle que par exemple, l’on met en avant pour éviter à un animal de souffrir... »

                          sauf que c’est par manque d’argent
                          sauf mauvais medecin ou absence d’antalgique (tres rare), on peut soulager la douleur
                          on s’habitue a la douleur aussi, l’inconvenient est qu’on ne sent plus un mal de dents, par exemple


                        • foufouille foufouille 18 juillet 2012 18:08

                          on pourrait tres bien utiliser des drogues
                          avant, la morphine etait tres rare, maintenant, il y des pompes automatique a morphine
                          si tu part du principe que tu as peut de chance, tu es sur d’y rester
                          tant que tu es vivant, il y a de l’espoir
                          autant ne plus faire de recherches
                          une pancreatite aigue est, par exemple, pas toujours mortelle
                          autant te suicider a 60a, des le moindre declin


                        • foufouille foufouille 18 juillet 2012 18:10

                          "Le cas particulièrement significatif du petit Imbert, ou les médecins, au nom de l’étique, de la loi et de la morale, se sont acharné sur ce pauvre gosse...Ignoble..."

                          sauf que des recherches sur des souris, meme si je suis contre d’habitude, ont montre qu’on pouvait reparer la moelle epiniere


                        • foufouille foufouille 18 juillet 2012 18:31

                          "Un jour peut-être...Vous reconsidérerez votre position. Mais je ne vous souhaite pas que se soit pour des raisons douloureuses. Juste la raison."

                          ben oui
                          on est nombreux a attendre mieux
                          voire refuser les anti douleurs a cause des effets secondaires
                          on s’accroche a ce qui nous reste
                          si j’avais pense comme toi, je serais mort en 92
                          quand on voit ses os a travers sa peau, on a peu de chance mais on essaye quand meme


                        • Romain Desbois 18 juillet 2012 19:02

                          L’important est de pouvoir laisser le choix. Ceux qui ne veulent pas ne seront pas obligés.

                          Le problème est plus quand la personne n’est plus en état de décider.

                          Il faut en parler autour de soi et dire clairement ce que l’on souhaite pour soi au cas où.

                          Mais c’est comme pour le don d’organe, il vaut mieux avoir écrit ses volontés et les garder près de soi.




                          • Massaliote 18 juillet 2012 16:48

                            En Hollandie on va faire des économies : plus de retraites à payer, une petite injection et hop, « Mais j’ vous jure qu’il (ou elle) souffrait... » « Quel courage, quelle abnégation, z’avez mérité la Légion d’Honneur ! »

                            On pourrait même organiser des suicides-collectifs pour réduire les couts. Dans des locaux bien équipés, un peu de Zyklon B..... smiley


                            • foufouille foufouille 18 juillet 2012 16:58

                              ca fera comme en angleterre, on mettra les patients sous somniferes et plus rien a bouffer
                               smiley


                            • Patricia 18 juillet 2012 17:11

                              @ BERNARD DUGUE


                              Je suis d’accord avec vous surtout sur le fait de « refuser une chimio ».

                              Pour moi « refuser une chimio » comme refuser un traitement pour chaque bobo, c’est refuser d’être un rat de laboratoire !

                              • Georges Yang 18 juillet 2012 17:27

                                Les cancers ne sont pas les maladies les plus dégradantes et invalidantes

                                Toutes les dégérénescences neuromusculaires sont bien pires et les tétraplégies post traumatiques alors qu’un cancéreux peut encore s’allumer une clope ou lever le coude jusqu’à la fin


                                • Georges Yang 18 juillet 2012 17:31

                                  PS un cancéreux qui marche peut toujours se jeter par la fenêtre, un tetraplégique ou une sclérose en plaque en stade terminal , non

                                  L’euthanasie concerne bien plus ceux qui sont physiquement totalement dépendants des autres même pour le suicide


                                  • foufouille foufouille 18 juillet 2012 17:33

                                    ce sont des ADMD, le suicide pour le moindre bobo

                                    on pourra peut etre bientot guerir une paraplegie, bientot


                                  • Massaliote 18 juillet 2012 18:28

                                    Besoin d’avis éclairés ? « Dans une tribune du Figaro, intitulée »Donner la mort n’est pas la bonne réponse à la souffrance de la fin de vie", Louis Puybasset, responsable de la neuroréanimation chirurgicale à la Pitié-Salpétrière, Régis Aubry, ancien président de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs, Marie de Hennezel, psychanalyste et essayiste, et les députés Claude Evin (PS) et Jean Leonetti (UMP), plaident contre l’euthanasie alors que les candidats PS et UMP y sont favorables :

                                    "Légaliser l’euthanasie serait inutile. [...] On ne peut qu’entendre le reproche d’une médecine qui s’occupe, hélas parfois, plus des maladies que des malades, indifférente à leurs souffrances et à leur détresse comme à l’histoire de leur vie et à leurs souhaits profonds. C’est à cette maltraitance, qui conduit aux demandes d’euthanasie, qu’il faut remédier. C’est cette culture qu’il faut changer.

                                    Légaliser l’euthanasie serait dangereux. Un dispositif qui donnerait la force de la loi à l’un pour tuer l’autre, fût-ce à sa demande, contient en lui-même des dérives inéluctables. L’examen de la situation des pays européens qui ont légalisé l’euthanasie met déjà largement en évidence des dérapages : mise à disposition de « kit euthanasie » en pharmacie ; euthanasie de patients dépressifs en Belgique et de schizophrènes en Suisse ; volonté d’élargir l’euthanasie aux patients « souffrant de la vie » aux Pays-Bas ; dérives mercantiles en Suisse.

                                    Croire que l’euthanasie légalisée réglera la question de la souffrance et de la mort relève de l’illusion. Elle l’expédiera, c’est tout. Nous verrons apparaître d’autres souffrances, d’autant plus profondes qu’elles seront tues. Comment vivrons-nous dans un monde de chacun pour soi, un monde où la solidarité et la compassion se résumeront à donner la mort ?"


                                    • Romain Desbois 18 juillet 2012 19:10

                                      Quelle compassion y a t il à laisser agoniser des semaines un malade que de toutes façons l’on ne soigne plus ? L’assommer de morphine en attendant que le cœur lâche ?

                                      Mais il ne s’agit pas de décider pour autrui , il s’agit de permettre à chacun d’avoir le choix... le plus possible.


                                    • foufouille foufouille 18 juillet 2012 21:01

                                      « Quelle compassion y a t il à laisser agoniser des semaines un malade que de toutes façons l’on ne soigne plus ? »

                                      car tu peut guerir tout seul
                                      une coupure a pas besoin de soin special, une fracture se resoudra plus ou moins bien ....
                                      si tu pisse le sang et qu’on te fait des transfusions et qu’on peut pas operer, tu as une petite chance de guerir quand meme


                                    • foufouille foufouille 18 juillet 2012 22:49

                                      pour les moinsseurs
                                      il se trouves que j’ai « agoniser » 3 semaines en 92
                                      on m’avait ouvert 2 fois le bide, la cicatrice est pas belle, et non les medecins pouvaient rien faire
                                      on m’a laisser sous perf
                                      quand je suis sorti de rea chir, on vyait mes articulations a travers ma peau
                                      par contre je suis toujours vivant, meme en mauvais etat

                                      voila a quoi ca sert


                                    • bernard29 bernard29 22 juillet 2012 00:49

                                      en fait , je suis encore déçu. Je croyais que vous alliez parler de fin de vie, mais non vous parlez de maladie, et tant qu’a faire du cancer.

                                      la question de la fin de vie doit t’elle être discutée en raison de maladie. ?

                                       Pourquoi ne pas mettre les seringues létales en libre disposition des gens qui estiment que pour eux , la vie est à son terme. Pourquoi ne pas aider les gens à se suicider tranquillement.

                                      une personne qui dirait , « bon ça va , j’ai fait le tour, je suis content ou mécontent, j’ai plus rien à apporter, si j’avais un moyen simple et pas douloureux pour partir je suis d’accord.. » je m’euthanasie tranquille, sans emmerder personne.

                                      pourquoi faut ’il se jeter par une fenêtre du cinquième étage, se tirer un coup de chevrotine en pleine poire, se pendre à une vieille corde rêche, se jeter sous le TGV , se balancer d’une falaise, s’exploser contre un réverbère, alors qu’il serait si simple d’obtenir une seringue à la pharmacie du coin et de se l’injecter en regardant « secret storie  » un dimanche aprés midi pluvieux par exemple. 

                                      c’est ça la question de l’euthanasie, ; Bien sûr si vous dites, j’ai un cancer incurable, je risque le parkinson ou l’alzeihmer, je perds la boussole... c’est là une autre question. un peu faussée. Parcequ’alorsle pire est devant. il s’agit alors de la demande d’une aide thérapeutique. 

                                      Mais si une personne veut partir alors qu’il ne risque rien du point de vue maladie. Qu’est-ce que vous préconisez ?? 


                                      • Nangala 22 juillet 2012 01:21

                                        Joli texte, je suis d’accord avec vous sur beaucoup de points. 


                                        Je pense par exemple que l’amélioration du dépistage (par exemple, dépistage systématique du cancer du sein) conduit à diagnostiquer plus de cancers, dont certains seraient probablement restés stationnaires si on était pas allé les triturer à coup de chirurgie, chimio, et en assénant au malade qu’il est en danger de mort.

                                        Au sujet de la chimio, on sait qu’elle est cancérigène à moyen terme. On parle donc bien, en effet, de prolonger la vie de qques mois, qques années, en attendant la prochaine.
                                        En revanche, toutes les thérapies alternatives et surtout GRATUITES sont mises à l’index. Les tumeurs se nourrissants en particulier de sucre, les thérapies fondées sur le jeûne prolongé pourraient avoir de l’avenir, si les labos ne jugeaient pas archaïques ou grotesques ces méthodes.

                                        Un point intéressant : dans le Lancet (si je me souviens bien) une vaste enquête avait montré que 75% des cancérologues américains refuseraient de s’appliquer le protocole médical qu’ils conseillaient à leurs patients s’ils venaient à découvrir qu’ils étaient malades. ça veut tout dire.

                                        Perso, comme vous si j’étais attaquée par le crabe (je l’ai déjà été, ça peut donc revenir, brutalement même), je ne perdrais pas trop de temps à me battre contre. J’essaierai en revanche de me préparer à mourir convenablement (dignement, sans peur et sans douleur, après avoir mis mes affaires au clair pour la succession, sans parler de la côte-part spirituelle si elle veut bien de moi). Pas de chimio. Jeûne et réduction calorique drastique. Et puis surtout : profiter de la vie, pour le temps qu’il me reste !

                                        • kéké02360 22 juillet 2012 19:35

                                          vous avez dit euthanasie !!!!!!!!?????????????

                                          https://www.sauvonslaforet.org/petitions/881?ref=nl&mt=1410

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