Electrosensibilité : vers la fin de l’anonymat
2016 est bien là, comme le problème des ondes. Après un temps de réflexion salvateur depuis notre dernier article écrit sous le coup, non pas de la colère, mais de la raison, il est temps de reprendre le clavier.
L’avenir est à un grand mouvement libertaire, agrégeant les actions efficaces, sans récupération politique parasite, c’est-à-dire l’accaparement d’une problématique par un petit nombre, promouvant leurs seuls intérêts. Oubliez donc les illuminés à la Thierry Casasnovas qui viennent s’approprier la question des ondes pour régler – croient-ils ! – leur problème de notoriété. Ils ne proposent rien d’intéressant. Ailleurs, les choses bougent vraiment. Et c’est tant mieux.
Le malheur des anonymes
La presse locale se fait l’écho de la détresse de certains, confrontés à ce danger des ondes. Ces personnes se battent pour faire reconnaître, par exemple, le lien entre les lignes à très haute tension et diverses pathologies. D’autres se clochardisent, graduellement, attaquées de toutes parts par les lignes électriques, les éoliennes, les antennes relais, les téléphones portables, les appareils électroménagers, les réseaux wi-fi, les Bluetooth, les consoles portables connectées… Il ne faut pas se leurrer : il s’agit bel et bien d’une déchéance, pas seulement sanitaire mais également sociale et familiale. Les témoignages sont impressionnants. Il ne reste alors qu’une chose à faire : fuir.
Les ondes, pas qu’un problème d’aménagement du territoire
L’attractivité du territoire : les hommes politiques locaux n’ont que ces mots (maux) là à la bouche. Et au 21ème siècle, cela passe obligatoirement par Internet. Ainsi donc, sus à la fracture numérique ! Mais certains s’en inquiètent, à l’image de l’article de l’Est républicain : « Belfort est en passe de devenir un micro-ondes géant à air libre ». En effet, l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) a autorisé Orange à tester, sur l’année 2016, la 5G. Or, derrière ce test grandeur nature se pose la question des zones blanches que certains élus, obnubilés par « l’économisme » ambiant, veulent éradiquer. Mais ils ont tendance à oublier un peu trop rapidement les problèmes sanitaires corrélés et maintes fois prouvés.
Le débat fait toujours rage entre les tenants d’un pseudo modernisme à tout crin et ceux qui prônent la précaution, plus que souhaitable au regard des témoignages de plus en plus nombreux et accablants concernant les effets des ondes. Les instances soi-disant indépendantes n’aident pas à la sérénité des débats – pour ne pas dire la vérité – ce qui renforce la controverse. Par exemple, fin décembre 2015, l’Agence nationale des fréquences déclare que l’exposition du public aux ondes électromagnétiques se situe à des niveaux très faibles, très inférieures aux seuils réglementaires. Mais comment accorder du crédit à ce genre d’études quand on sait le thermomètre biaisé, pour ne pas dire cassé ?
On sait diagnostiquer l’électrosensibilité !
Bien sûr, autant les conclusions du rapport de l’ANFR ont été largement reprises dans les média, qui plus est durant la trêve des confiseurs, autant l’annonce du Professeur Belpomme a été complétement occultée. Est-ce si surprenant ?
Sans rentrer dans les détails, assez techniques, le Professeur Belpomme (via son Association pour la Recherche Thérapeutique AntiCancéreuse) insiste sur le fait que l’étude, suffisamment longue et sur un nombre conséquent de patients, prouve qu’il est désormais possible de caractériser objectivement et d’identifier l’électrosensibilité et la sensibilité chimique multiple.
De fait, en gravant dans le marbre des critères objectifs permettant de caractériser l’électrohypersensibilité, on est en mesure de mettre fin à la controverse… et les escrocs qui la nourrissent ! Ainsi, les malades se réclamant d’une électrohypersensibilité et/ou d’une sensibilité multiples aux produits chimiques sont de vrais malades. Cela ne relève pas, comme certains l’avançaient méchamment, d’une pathologie psychiatrique ou même psychosomatique. De même, des espoirs de traitement existent, même si le problème reste entier : la pollution grandissante, géographiquement et avec des ondes de plus en plus fortes.
A suivre donc, la lutte continue. Et les victoires motivent.
djuVSondes
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