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Accueil du site > Actualités > Santé > Manifestations démyélinisantes et vaccin Hépatite B

Manifestations démyélinisantes et vaccin Hépatite B

Les experts judiciaires dont les conseils sont volontiers suivis par les tribunaux ont tendance à reprendre les déclarations des laboratoires dont SmithKline Beecham, pour lequel “ l’étiologie de la sclérose en plaques demeure inconnue, ni le virus de l’hépatite B ni la vaccination n’ont été identifiés comme des facteurs déclenchants ”. 

C’est ainsi que la justice considère que “ la preuve scientifique du lien de causalité ne pourrait être trouvée que dans des études épidémiologiques ” financées ... par les laboratoires et trop restrictives. Plusieurs experts, dont le professeur Bégaud, vice-président des centres de pharmacovigilance, reprochent d’ailleurs la mauvaise foi des instigateurs de ces études.

Ces trois dernières années, GSK a d'ailleuyrs été condamné aux Etats-Unis à verser 3 milliards de dollars d'amendes. Il a admis trois chefs d'accuqsation de comportement criminel devant les tribubnaux américains, dont malversations et rétention d'informations sur lma toxicité de leurs produits.

 

Les contre-vérités du laboratoires SKB

SKB et les experts diligentés par la Cour d’Appel occultent de nombreuses publications scientifiques démontrant notamment que le virus de l’hépatite B peut in vivo chez l’homme et in vitro chez l’animal déclencher une démyélinisation.

Ainsi, London établissait en 1977 le lien entre la maladie auto-immune et les complexes immuns circulants, liés à l'association d'anticorps viraux (cf. New England Journal of Medicine, 296 : 1528-2923, 1977). 

En 1987, Tsukada déclarait une neuropathie démyélinisante associée à l'infection par le virus de l'hépatite B (cf. Journal of. The Neurological. Sciences, 77 : 203-16, 1987). 

Plus récemment en 1996, Matsui et ses collaborateurs ont publié le cas d’un homme de 46 ans qui avait un taux élevé d’Hbs. “ Ce porteur avait eu trois attaques aiguës de myélite transverse associées à des signes d’irritation méningée. […] et aussi par une positivité persistante de l’antigène Hbs. […] Cependant, les complexes immuns circulants composés de l’Ag Hbs disparurent après traitement, indiquant que l’immunité contre le virus de l’hépatite B a joué un rôle dans la formation de la lésion démyélinisante du système nerveux central ” (cf. “ Recurrent demyelinating transverse myelitis in a high titer Hbs antigen carrier ” in The Journal of the Neurological Sciences, 139 (2), 235-37, 1996).

 

De même, les expériences faites sur les animaux durant les soixante dernières années permettent d’expliquer en partie les problèmes posés par les vaccins viraux actuels. Les chaînes de polypeptides (cad la combinaison de plusieurs acides aminés) trouvées dans les virus homologues ou presque homologues avec la myéline peuvent en effet causer, comme les virus eux-mêmes, une démyélinisation.

En 1935, Rivers avait déjà montré que la myéline injectée chez les singes causait une démyélinisation. 

En 1955, Wakesman avait développé un modèle expérimental avec lequel la myéline et les adjuvants déterminent successivement des maladies démyélinisantes chez les souris et les lapins. Ce modèle, largement accepté pour les maladies démyélinisantes chez l’être humain, porte le nom d’encéphalomyélite allergique expérimentale, en abrégé EAE (cf. Journal of Experimental Medicine, 1955). 

Beaucoup plus tard, Ziegler déclencha une EAE chez des lapins avec le vaccin de la grippe de porc et les adjuvants (cf. Infectiology and Immunity, 1983). 

Fujinami et Oldstone produisirent une EAE chez des lapins avec des protéines du virus de l'hépatite B qui avait des polypeptides homologues à la myéline (cf. Science, 1985). Oldstone présenta alors la preuve expérimentale que l'auto-immunité humaine était causée par des polypeptides de virus qui sont homologues à ceux du tissu humain (cf. “ Virus induced autoimmunity : Molecular mimicry as a route to autoimmune disease ”,  Journal of Autoimmunity, 1989).

D’autre part, les publications scientifiques faisant référence à des manifestations démyélinisantes post-vaccinales sont particulièrement nombreuses. 

Dès 1954, Miller avait abordé cet épineux problème médico-juridique en insistant déjà sur la difficulté de les faire reconnaître et accepter (cf. “ Neurologic sequence of prophylactic inoculation ”, Q. J. Med., 1954). 

Vingt ans plus tard, dans un article paru dans la revue Nature et intitulé “ Vaccin Hépatite : une note d'avertissement ”, le Dr Jane Zuckerman, du Royal Free Hospital de Londres, postulait que l'auto-immunité, c’est-à-dire la réaction du système immunitaire qui se retourne contre l’organisme qu’il est en charge de défendre, pourrait bien suivre les vaccinations hépatite B parce que la maladie, elle-même, entraîne l'auto-immunité. Elle suggérait par conséquent “ l'évaluation prudente de tous les effets du vaccin sur le système immunitaire. ” (cf. Zuckerman A. J., “ Hepatitis Vaccine : A note of caution ” in Nature, 255 : 104-105, 1975).

En 1988, Hilleman, considéré par certains comme le père du vaccin contre l'hépatite B, avait également lancé le même avertissement aux fabricants de vaccins : “ l'administration d’antigènes vaccinaux ou d’immunoglobulines, qui directement ou indirectement stimulent la production  d’anticorps se liant aux cellules réceptrices de l'hôte, peut être lourde de conséquences bien qu'elle puisse fournir un moyen commode de prévention de l'accès viral dans les cellules de l'hôte [...]. Les anticorps attachés aux cellules réceptrices peuvent entraîner les mêmes sortes de réponse défavorable, à l’origine de certains désordres auto-immuns ” (cf. Hilleman M.R. Perspectives in the quest for a vaccine against AIDS in 1988 in human retroviruses, in cancer, and AIDs. Approaches to prevention and therapy, p. 306, Alan R. Liss Inc., New York).

Depuis, des centaines de publications scientifiques indépendantes mettent en évidence des démyélinisations et autres accidents auto-immuns après bvaccination. Aucune de ces études n’a été financée par un fabricant de vaccins qui ne peut prendre le risque commercial d

 

Malheureusement, ces études épidémiologiques sont financées par les laboratoires. Dans son analyse du rapport de l'Institut de Médecine et l'Académie Nationale des Sciences américains sur les effets secondaires nocifs associés aux vaccins de l'enfance publié en 1994, l’OMS déplore que ces études et “ n'ont pas été conçues pour évaluer des événements sérieux, rares, défavorables ; le nombre total de sujets étudiés étant trop réduit et le temps d’observation généralement trop bref pour détecter des réactions sérieuses défavorables à moyen terme ” 

De plus, ce rapport signale qu'aucune étude épidémiologique contrôlée n'a été menée pour évaluer les rapports réitérés impliquant le vaccin contre l'hépatite B dans le syndrome de Guillain-Barre, l'arthrite, la myélite transverse, les névrites optiques, la sclérose en plaques, etd'autres maladies centrales démyélinisantes du système nerveux, telle la dégénérescence de lagaine de myéline du cerveau qui aide à la transmission des impulsions nerveuses ; ainsi que la MSIN (Mort subite et inexpliquée du nourrisson).

Le rapport de l'Institut de Médecine signale également que presqu'aucune recherche scientifique élémentaire n’a été entreprise pour définir, au niveau cellulaire et moléculaire, le mécanisme biologique des lésions et des morts induites par le vaccin. “ La commission a rencontré beaucoup de lacunes et de limitations dans l’étude portant directement ou indirectement sur la sécurité de vaccins.”

La subjectivité des études épidémiologiques

S’ils ne financent aucune recherche sur le mécanisme des effets adverses des vaccins, les laboratoires préfèrent financer des études épidémiologiques qui auraient valeur juridique comme l’affirme l’arrêt de la Cour d’Appel de Versailles pour laquelle “ la preuve scientifique du lien de causalité ne pourrait être trouvée que dans des études épidémiologiques ”.

Citant le professeur CONFAVREUX et ses collègues, la Cour d’appel estime qu’ : “ il ne semble pas que les vaccinations acroissent le risque de poussée de sclérose en plaques à court terme […] statistiquement il n’y a pas d’argument pour redouter que la vaccination contre l’hépatite B chez les personnes saines en bonne santé risque de déclenbcher une sclérose en plaques : […]

Une étude effectuée sur les infirmières aux Etats-Unis d’Amérique par le docteur ASCHIERO conclut dans le même sens à savoir que les résultats ne mettent en évidence aucune association entre la vaccination et le développement d’une sclérose en plaques. […] 

Il n'est donc pas contestable que la preuve scientifique certaine d'une relation entre la vaccination et l'apparition de la maladie n'est pas rapportée ”.

Même si elle reconnaît que : “ il convient de remarquer que ni ces études ni le rapport d'expertise n'excluent de façon tout aussi certaine, la possibilité d'une association”, la Cour d'Appel crédibilise ces études qui ne sont pas exemptes de critiques tenant au financement de ces études et à leur analyse “ orientée ”.

Le financement de ces deux études est d'abord sujet à caution. En effet, la première a été financée par Aventis-Pasteur, et la seconde par Merck — qui est, par hasard, associé de Pasteur-Mérieux .

La première étude, dirigée par le Pr. Confavreux, chef du service de neurologie du CHU de Lyon, analyse les effets de cinq vaccins, dont le vaccin hépatite B ne représente que 39 cas sur 600 personnes déjà atteintes de SEP (sclérose en plaques), et montrerait que les vaccinations, en général, ne déclenchent pas de poussées chez elles. Dans cette étude, le Pr. Confavreux ignore totalement les autres effets secondaires graves.

Interrogé par Libération, le Pr Confavreux s’est contenté de déclarer que les personnes atteintes de la SEP “ sont plus gênées par l’interdiction des vaccinations que par le risque de poussée ”, ignorant le martyre de ces malades dont le seul souci est leur souffrance et leur mise à l’écart de la vie professionnelle, sportive et parfois même familiale . 

Le Pr. Bernard Bégaud, chef de service de pharmacologie clinique au centre hospitalier universitaire de Bordeaux 2, vice-président de la Commission nationale de pharmacovigilance, a démontré les failles des deux études publiées par le New England Journal of Medicine en se demandant si les chiffres de la seconde n’étaient pas manipulés. 

Dans une interview publiée en avril 2001 par le magazine Alternative Santé-L’impatient, il avoue qu’il ne la comprend pas bien et ne voit pas d’objectif clairement défini. “ On compare le statut vaccinal de 192 infirmières atteintes de SEP avec un groupe témoins de 645 femmes, dont 534 sont en bonne santé et 111 infirmières ont un cancer du sein. Cette étude est menée chez des infirmières qui sont une population particulièrement vaccinée (60 % d'entre elles sont vaccinées contre l'hépatite B). Si certaines d'entre elles ne sont pas vaccinées, c'est peut-être parce qu'elles ont des contre-indications à la vaccination, du fait de problèmes de santé antérieurs. L’existence de ces problèmes de santé peut introduire un biais dans la comparaison avec le groupe témoin. ”

Et le Pr. Bégaud se demande pourquoi le Dr Ascherio a regardé ces deux sous-groupes, et espère que c'était prévu dans le protocole. “ Dans un des deux groupes, il y a une légère augmentation du risque. Mais quand il mélange les deux, le chiffre va dans l'autre sens. Le pire des dangers en épidémiologie, c'est d'isoler des sous-groupes qui vous permettent de trouver les résultats que vous recherchez.

“ Il y a un facteur qui agit probablement comme un biais de confusion, qui n'a pas été pris en compte et qui me gêne beaucoup. Pour savoir si les femmes avaient ou non été vaccinées, un questionnaire a été envoyé. Il y a un bon nombre de réponses mal faites. Ils disent que cela fait 40 %. Si on regarde de près l'analyse, cela ferait plutôt 60 %. Ce qui est beaucoup trop. ”

Le Pr. Bégaud fait alors la comparaison avec l'étude française rétrospective pour laquelle le questionnaire a été fait par interview téléphonique de plus d'une demi-heure. En outre, dans l'étude américaine, les femmes qui ont correctement répondu n’avaient peut-être pas les mêmes caractéristiques que celles qui ont mal répondu et cela n'a pas été pris en compte.

“ Autre critique importante : l'étude considère le statut vaccinal dans les deux ans, ce qui paraît long. C'est comme si vous faisiez une étude comparant des sujets atteints d'hémorragies digestives et des sujets sains. Vous leur demandez à tous : Avez-vous pris de l'aspirine ? Vous allez avoir un grand nombre de sujets dans les deux groupes qui vont vous répondre que oui et vous ne pourrez pas savoir si l'aspirine a une influence sur les hémorragies digestives. Tandis que si vous demandez à ces personnes si elles ont pris de l'aspirine dans les deux jours (ou les deux semaines) qui ont précédé vous n'aurez qu'un petit nombre de réponses positives, mais qui sera plus élevé chez les sujets atteints d'hémorragie digestive que chez les sujets sains. C'est un biais majeur. ”

Et le Pr. Bernard Bégaud conclut : “ On en est aujourd'hui à 771 notifications d'affections démyélinisantes centrales enregistrées au Centre national de pharmacovigilance. Il est difficile d'affirmer qu'elles sont toutes dues au vaccin, mais on ne peut pas s'asseoir sur presque 800 cas. Il faudrait être particulièrement de mauvaise foi pour dire que ces cas sont tous dus au hasard et jamais à la vaccination. Le nombre de cas notifiés est donc un signal fort. ”

Ce signal est d'autant plus fort que la sous-notification est probablement très importante. 70 % des cas recensés par le REVAHB – qui ne sont qu'une partie des cas recensés en France ‑ n'ont pas été repris par les Centres de pharmacovigilance. Or, il suffirait que le nombre de scléroses en plaques retenu soit deux fois plus élevé pour que la relation de causalité soit statistiquement significative.

Les responsables du CDC qui coordonnent les données fournies par la banque de données du VAERS aux Etats-Unis reconnaissent une sous-notification de l'ordre de 90 %, alors que les complications recensées sont déjà inquiétantes (voire pièce jointe N°1).

On ne peut donc exclure l'existence d'un risque élevé d'atteintes démyélinisantes ou d'affections auto-immunes associées à la vaccination contre l'hépatite B, malgré les affirmations de la Cour d'Appel sur la foi des experts.

La découverte récente de la myofasciite à macrophages, dont la fréquence ne cesse de grimper, ne peut que rendre statistiquement plus significative la relation de causalité dans la mesure où cette maladie liée à l'aluminium vaccinal s'observe en moyennne trois ans après la vaccination – avec un délai maximum de huit ans ‑ et qu'elle s'accompagne dans 30 % des cas d'une maladie auto-immune, essentiellement une sclérose en plaques (voir pièce jointe N° 2)

Il est également curieux d'observer que des écarts statistiques équivalents ne sont pas déclarés statistiquement significatifs lorsqu'ils desservent les intérêts des laboratoires tandis qu'ils sont reconnus statistiquement significatifs lorsqu'ils sont favorables à la vaccination comme ce fut le cas avec la réduction de fréquence des cancers du foie à Taïwan.(voire pièce jointe N° 3) 

Le Figaro du 5 mai 2001 évoquait les prises de position divergentes de certains experts comme les professeurs Bernard Bégaud ou Lucien Abenhaïm lors de la remise en question de la campagne de vaccination en octobre 1998. “ Plus globalement, ajoutait la journaliste, dans toute cette affaire, certains experts estiment que la décision de vacciner si massivement a été prise sur des bases épidémiologiques assez floues. Et surtout, ils mettent en doute les projections excessives qui avaient été faites sur la possible survenue de complications, cirrhoses et cancer du foie. 

Peut-on faire confiance à ces études financées par les laboratoires alors que la commission des affaires culturelles, sanitaires et sociales reconnaît que “ le profil épidémiologique des malades est mal connu et il ne s’agit que d’estimations en raison des faiblesses du dispositif français d’épidémiologie ” ?

 

Pourtant la littérature internationale fait état de nombreuses publications scientifiques relatant des démyélinisations induites par le virus ou apparues après la vaccination.

La banque de données VAERS, dépendant du CDC, a recensé de son côté des milliers d’effets adverses après le vaccin hépatite B tout en reconnaissant une très importante sous-notification.

 

Démyélinisations post-vaccinales

L’année suivante, Westall et Root-Bernstein présentèrent les données d'un syndrome qu'ils ont appelé Autoimmunité médiatrice à antigènes multiples (MAMA) qui pourrait survenir chez les animaux et chez l’homme. Ils ont postulé que le Syndrome MAMA intervenait dans les encéphalomyélites post-vaccinales aussi bien que dans les encéphalites allergiques expérimentales (cf. RS. Root-Bernstein, “ Multiple-Antigen-Mediated-Autoimmunity in AIDS : A possible model for post infectious autoimmune complications ”, in Res. Immunol., 141 : 321-39, 1990). 

Root-Bernstein émit alors l'hypothèse que ce syndrome pourrait être également observé chez l’homme si quatre conditions étaient remplies. La première était la ressemblance démontrée entre un antigène et le tissu de l'hôte, la deuxième, la présence simultanée de plusieurs antigènes, la troisième, la complémentarité entre les antigènes retrouvés et la quatrième, la présence supplémentaire d'un adjuvant bactérien. 

L’évaluation de ces quatre conditions pourrait éclairer la physiopathologie des réactions post-vaccinales contre l'hépatite B, d’autant plus que les modèles expérimentaux HLA d'animaux peuvent influencer la sensibilité aux maladies expérimentales démyélinisantes (cf. Rose JW “ Virus-induced demyelination : From animal models to human disease ” in Mayo Clin. Proc., 67 : 903-6, 1992).

Depuis la commercialisation des vaccins contre l'hépatite B, de nombreuses publications scientifiques vont dans le sens des observations fournies par les études animales et de l'auto-immunité se manifestant après l'infection hépatite B. 

Dès 1983, la fréquence des polyradiculo-neuropathies inflammatoires après les maladies virales et les vaccinations ont souligné la nécessité de surveillance continue de l'utilisation du vaccin contre l'hépatite B (cf. Ribera E.F. et Dutka A.J. in The New England Journal of Medicine, 309 : 614, 1983). 

En 1988, Shaw et ses collaborateurs publièrent dans lAmerican Journal of Epidemiology une étude de surveillance des accidents neurologiques après le vaccin contre l'hépatite B, administré à 850 000 étudiants. Ils ont trouvé dix cas de paralysie de Bell, neuf cas de Syndrome de Guillain-Barré, cinq cas de radiculopathie lombaire, trois cas de neuropathie du plexus brachial, cinq cas de névrite optique et quatre cas de myélite transverse. Sur la base des méthodes épidémiologiques controversées utilisées pour l'étude de l'épidémie de grippe porcine de 1976, ils ont déduit que le rapport bénéfice/risque est favorable dans les groupes à haut risque. Cependant, employant ces mêmes méthodes, ils sont arrivés à la conclusion que les maladies démyélinisantes et le syndrome de Guillain-Barré survenaient plus souvent chez les individus qui avaient été vaccinés que dans la population générale (cf. Shaw F.E. Jr, Graham D.J., Guess H.A., et all., “ Post-marketing surveillance for neurologic adverse events reported after hépatitis B vaccination. Experience of the first three years ” in American Journal of Epidemiology, 127 : 335-52, 1988). 

La même année, après avoir signalé un cas de myasthénie grave après anesthésie et vaccination hépatite B, Biron évoquait le “ défi ” lancé par le vaccin au système immunitaire (cf. Archives Internationales de Médecine, 148 : 2685, 1988). 

En 1991, précisant que les modèles d'HLA pouvaient être un facteur contribuant, Herroelen rapportait dans The Lancet les cas de deux patients qui ont développé les symptômes d’une démyélinisation évolutive après un vaccin recombinant contre l'hépatite B. Deux ans plus tard, Kaplanski et ses collaborateurs publièrent un cas de démyélinisation du système nerveux central chez un homme de 37 ans, deux semaines après la troisième injection d'hépatite B. Ce patient avait le même typage HLA que le patient évoqué par Herroelen. Ils ont suggéré que la vaccination hépatite B pouvait potentiellement inciter une démyélinisation du système nerveux central chez des patients HLA, B7, DR2, que ces patients aient ou non une sclérose multiple. (cf. Kaplanski G., Retornaz F., Durand J., Soubeyrand J., “ Central nervous system demyelinisation after vaccine against hepatitis B and HLA haplotype ” in J. Neuro. Neurosurg. Psychiatry, 58 : 758-59, 1995).

Entre octobre 1990 et septembre 1991, sur 700 rapports de réactions défavorables au vaccin anti-hépatite B qui ont été envoyés au VAERS, 16 % d’entre eux relataient des dégâts présumés de la myéline du système nerveux. Il y avait vingt et un cas de paralysie faciale et six cas de sclérose multiple. Quatre-vingt-deux complications concernaient des patients qui avaient reçu le vaccin plasmatique et dix-huit le vaccin recombinant. La mise sur le marché décalée du vaccin recombinant pouvant expliquer cette différence.

En 1993, Trevisani et coll. relataient un cas de myélite transverse chez une fillette de 11 ans, vingt et un jours après un vaccin recombinant. Selon eux, la relation entre la vaccination et la myélite transverse reposait sur le court délai d’apparition de la myélite après la vaccination, ainsi que la notion d’une même complication signalée par Shaw, l’absence de preuve clinique d'une autre cause de la maladie et enfin la notion de myélite transverse, parfois observée chez des patients atteints d’hépatite B. L’intervention d’un certain mimétisme entre la capsule antigénique du vaccin contre l'hépatite B et la myéline fut évoquée (Cf. The Journal of Hépatology, 19 : 317-18, 1993). 

Au cours de la conférence internationale tenue à Dublin en 1994, sur la CFS le Syndrome de fatigue chronique appelé aussi ME (encephalomyélite myalgique), plusieurs intervenants ont signalé des cas déclenchés tout de suite après la vaccination. Et le Dr Charles Shepherd, spécialiste de la ME, a étudié 60 cas dans lesquels le lien semble indéniable entre la survenue de la maladie et une vaccination, 33 de ces cas concernent la seule vaccination anti-HB, la majorité d’entre eux ayant été vaccinés à cause de leur profession médicale.

En 1995, dans The American Journal of Neuroradiology, Tartaglino et ses collaborateurs notifiaient un cas de myélite post-vaccinale survenu un mois après la vaccination, suggérant que ces complications pouvaient être sous-évaluées à cause d’un retard dans l'apparition des symptômes (cf. Tartaglino LM, Heiman-Patherson T, Friedman DP, Flanders AE, “ MR imaging in a case of post-vaccination myelitis ” in AJNR, 16, : 581-2, 1995). La sous-notification de ces complications est très certainement beaucoup plus importante comme nous le verrons plus loin avec les myofaciites à macrophages associées dans un tiers des cas à une maladie auto-immune pouvant survenir huit à dix ans après la vaccination. 

En avril 1995, le journal La Recherche rapportait qu’une trentaine de cas de sclérose en plaques post-vaccinale étaient déjà soignés au service de neurologie de l’hôpital de la Salpétrière à Paris. Une année plus tard il y en avait cinquante, et en mai 1997 on en reconnaissait soixante-neuf. Il est certain que ces cas sont bien plus nombreux actuellement à travers toute la France car la sclérose en plaques est une maladie évolutive et des années peuvent se passer entre le début de la maladie et sa déclaration. Le Pr. Olivier Gout, chef de clinique du service dirigé par le Pr. Lyon-Caen à la Salpêtrière (actuellement conseiller médical de Lionel Jospin à Matignon), a prudemment déclaré au journal VSD du 14 novembre 1996 : “ Effectivement, nous soignons ces malades et des recherches sont en cours sur l’imputabilité du vaccin. Il est trop tôt pour livrer des conclusions, mais il semble bien y avoir quelques chose ”.  Il est évident que s’il n’y avait rien, ce médecin se serait empressé de le signaler. 

Ces cas traités par le Pr. Gout, dès 1990, n’ont été signalés à la pharmacovigilance qu’en 1994. Cela relève sans doute des mesures d’urgence en liaison avec le principe de précaution. Toujours est-il que l’Agence du médicament a envoyé, en novembre 1995, une circulaire d’avertissement à tous les médecins pour les prévenir des contre-indications du vaccin, mais les deux laboratoires qui commercialisent le vaccin, Pasteur et SmithKline Beecham, ont alors refusé de répondre aux questions qu’on leur posait sur les dangers du vaccin.Ce n’est qu’un an plus tard que cette complication vaccinale fut mentionnée dans le Vidal.

Lors de la Première Conférence Internationale Publique sur la Vaccination patronnée par le NVIC en septembre 1997 à Alexandrie, en Virginie, des médecins et des scientifiques du monde entier se sont réunis pour aborder les maladies chroniques induites par les vaccins. Le Dr Byron Hyde, du Canada, Président de la fondation de Recherche Rossignol et autorité internationalement reconnue pour les encéphalomyélites myalgiques, a communiqué des données accumulées sur plus de 200 cas de dysfonctionnements graves, immuns et neurologiques, après la vaccination hépatite B. Selon cet expert, “ ces manifestations suggèrent les maladies démyélinisantes ”.

Devant le “ nombre croissant de cas de maladies démyélinisantes advenus après que les malades aient reçu le vaccin de l’hépatite B ” et dans la mesure où “ ce virus de l’hépatite B lui-même est réputé causer des problèmes auto-immuns,”, le Dr Burton A. Waisbren spécialiste de biologie cellulaire et des maladies infectieuses et l’un des fondateurs de la Société américaine des maladies infectieuses, s’interroge sur la sécurité des vaccins : “ ne devrait-on pas être prudent en inoculant des antigènes qui semblent avoir généré ces problèmes ? ” (cf. Wisconsin Medical Journal , 1996).

Lors d’un Forum médical sur la sécurité du Vaccin, le Dr Waisbren ajoutera que les vaccins contre l'hépatite B, préparés par génie génétique, contiennent des séquences de polypeptides présents dans des tissus nerveux humains comme la myéline et que, par un mécanisme appelé mimétisme moléculaire, ces polypeptides risquent d’agir comme autoantigènes pouvant induire des maladies auto-immunes démyélinisantes du cerveau comme la sclérose en plaques. 

Toute encéphalomyélite post-vaccinale devrait donc, selon lui, faire l’objet d’une recherche multifactorielle dans le sens du syndrome d’Auto-immunité médiatrice à Antigènes multiples, défini par Root-Bernstein.

Ainsi par exemple, si une homologie significative entre les polypeptides vaccinaux et le tissu humain était confirmée, les polypeptides incriminés pourraient être retirés des vaccins qu'il s'agisse du vaccin hépatite B ou de tous les autres vaccins (cf. Janke et Fischer, Science, 229, p.282-284, 1995). Si cette similitude était établie, la première condition du déclenchement du MAMA de Westall et de Root-Bernstein serait par conséquent remplie.

Cette approche rigoureuse permettrait de combler en grande partie les incertitudes concernant la responsabilité des vaccins hépatite B dans le déclenchement des affections démyélinisantes. 

La minimisation des effets adverses des vaccins par les laboratoires et les institutions

Dans son analyse du rapport de l'Institut de Médecine et l'Académie Nationale des Sciences américains sur les effets secondaires nocifs associés aux vaccins de l'enfance publié en 1994, l’OMS déplore que : “ les notifications d'événements défavorables ont été nécessairement moins détaillées et annoncées avec moins d'exactitude ” et “ les études n'ont pas été conçues pour évaluer des événements sérieux, rares, défavorables ; le nombre total de sujets étudiés étant trop réduit et le temps d’observation généralement trop bref pour détecter des réactions sérieuses défavorables à moyen terme. ”

CRI-VIE

Dr Marc VERCOUTERE

 

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5 réactions à cet article    


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 8 décembre 2012 21:10

    Excellent article !

    Il est impératif d’instaurer une loi qui oblige les laboratoires de faire tester leurs nouveau médicaments par des laboratoires externes et indépendantes.

    Un peut comme le contrôle technique des voitures.

    La question qu’on peut se poser ensuite est de savoir comment financer ses laboratoires indépendantes ?

    Cela pourra se faire par la création d’une taxe sur l’activité des laboratoires (éventuellement couple à l’hauteur du bénéfice), taxe versée à l’état, puis l’État distribue ses taxes aux laboratoires indépendantes en fonction des études à mener.

    Une autre loi doit être crée pour imposer la durée minimale des études (expériences), au minimum 2 ans !

    Ses mesures contribueront à pénaliser les laboratoires les quelles essayent de tricher et de contribuer à créer des médicaments qui soignent au lieu des médicaments qui empoissent (exemple l’affaire du Mediator) les patients voire des médicaments inutiles.

    Il est également nécessaire de faire le ménage chez les organismes de surveillance comme Affsaps organisme qui à été renomme en ANSM ( Lifting après des multiples scandales) en début de cette année. Cet organisme est sous influence de l’Industrie pharmaceutique.

    Il faut assainir la filière du médicament.


    • Hervé Hum Hervé Hum 8 décembre 2012 21:25

      Tout cela sent mauvais.

      De votre article se pose la question de l’interprétation du jugement de la cour d’appel, qui ne semble pas impartial. En effet, comment peut elle se baser sur des études faites par les laboratoires mis en causes ? C’est comme si un juge demande à une personne accusé d’un crime de donner les éléments prouvant son crime ou son innocence pour le juger !

      La seule chose que je pense comprendre de ce dossier médical c’est que la vaccination généralisé n’est pas justifié par le risque.


      • scorpiusx7 8 décembre 2012 23:30

        @eau du robinet ; quand on publie une étude, depuis quelques années maintenant, les auteurs se doivent de mentionner s’ils existent, leur conflit d’intérêt. Je vous rassure, bien que ce sont les entreprises pharmaceutiques qui subventionnent en partie les laboratoires (avec l’Etat), il n’y a pas d’intérêt à falsifier les résultats, les chercheurs restent indépendants dans leur étude et ne sont pas influencés. (Et quand bien même, ce serait le cas, l’obligation d’informer le lecteur de ses conflits d’intérêt permet de faire la part des choses d’un article objectif vs un article subjectif.)

        Actuellement, en France, depuis la présidence de Sarkozy, l’Etat subventionne les gros laboratoires de recherche dans différents pôles (le plus souvent proche d’un CHRU) et de laisser tomber les petits qui finiront engloutis par les plus gros comme c’est le cas aux US, le but étant d’augmenter le nombre de publication, et d’améliorer leur qualité.

        Pour la commercialisation d’un médicament, je vous rassure, il y a 3 étapes préliminaires qui mettent 20 ans en moyenne depuis la pensée du traitement jusqu’à sa commercialisation :
        Phase 1 où on cherche une molécule efficace selon sa forme, et le récepteur que l’on vise
        Phase 2 où on la teste sur des animaux
        Phase 3 où on la teste sur des individus sains pour tester les effets indésirables, une dose minimal efficace (avec des dosages de concentration sanguine, urinaire etc.)
        Phase 4 où on la commercialise et où on surveille ses effets indésirables à long terme (d’où les études justement sur le vaccin hépatite B)

        Donc, rassurez-vous, un médicament n’est pas commercialisé du jour au lendemain sans pondérer les risques...

        Après, je vais probablement faire l’avocat du diable mais pour le Médiator, il faut rappeler que ce traitement a eu une utilisation détournée, le traitement était conçu pour les personnes diabétique et obèse, il a été détourné en coupe-faim...
        De plus je rappelle que dans la même veine, on a retiré du marché le très bon antalgique « Di-Antalvic » (et les dérivés du Dextropropoxyphène) car il a eu un mésusage en Amérique avec des suicides par surdosage... Pourquoi ne pas retirer tous les médicaments dans ce cas...

        Après, je reste d’accord qu’avec le tumulte du Médiator, il fallait faire un petit nettoyage à l’ANSM. De même qu’il fallait augmenter l’importance de la pharmacologie dans les études de médecine, ce qui a été fait avec la reforme PACES, mise en place depuis 3ans maintenant, et des cours de pharmacologie poussée en 2eme et 3eme année avec une option pharmacologie en 4me année (du moins dans ma faculté)

        @ Hervé Hum,
        Je vous rassure, l’auteur n’est pas totalement objectif dans son article, préférant faire régner la crainte et la paranoïa plutôt que le véritable rôle d’un professionnel de santé, l’information de l’intérêt d’une vaccination malgré les déboires de l’Etat et de certaines entreprises pharmaceutiques. J’en profite donc pour rappeler l’importance de la vaccination ROR, DTcP

        @ l’auteur,
        Pourquoi ne parlez-vous que des études d’il y a 10ans et non pas les récentes qui avec 15ans de recul confirme l’inocuité du vaccin... Je ne referais pas le long commentaire que j’ai déjà fait sur votre article.

        Je mentionnerais seulement quelques études :

        -> Une étude publiée le 16 février 2012 sur l’impact de l’implantation d’une stratégie de vaccination contre l’hépatite B en Chine, étude sur 20ans.
         ( http://www.ijidonline.com/article/S1201-9712%2811%2900238-4/abstract )
        qui dit qu’en 1992, on a commencé à vacciner en masse les Chinois, que leur protection contre ce virus est de 70% contre 7% il y a 20ans, qu’à long terme, il devrait noter une diminution de cancer hépatique et qu’a terme il y aura éradication du virus de l’hépatite B.

        —> l’étude de Taiwan (28/01/2012) mentionnée rapidement dans l’article (sans l’annexe 3 ?!)
        ( http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22226055 )

        Ce que dit cette étude, c’est qu’à Taïwan, il y a une grosse épidémie de VHB chronique ( 20% de la population est atteinte), et que 80% des cancers hépatiques et cirrhose sont dues à cette infection. le 1er juillet 1984, ils ont commencé leur programme de vaccination de masse et 20ans après, l’incidence d’hepatite chronique induite par le VHB a diminué de 15% à <1% chez les enfants. Mais plus important, les cancers hépatocellulaires ont diminué parallèlement. C’est la première fois qu’un cancer humain est prévenu par la vaccination. Malgré ce succes, il reste des cas de patients naissant infecté par ce virus, cela est probablement due à la non-compliance à la vaccination, aux infections déclarée lors de la grossesse et donc aux infections intra-utérines. A présent, on peut stopper la transmission de l’hépatite B et penser à traiter les infections virales B chroniques. il est temps de penser à éradiquer ce virus, C’est particulièrement vrai pour les pays où l’hepatite B n’est pas une infection endémique, Taiwan peut aussi penser à eradiquer l’hépatite B grâce à ces résultats.

        -> une étude chinoise d’avril 2011 réinsiste sur le fait que le vaccin diminurait le risque de cancer hépatique à long terme et qu’au jour d’aujourd’hui, il n’etait pas utile de faire de rappel malgré le fait que l’immunité induite par le vaccin diminue après 20ans
        ( http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21257300 )

        -> en 2008, petite étude française qui dit que le problème en France, n’est pas d’insister sur l’absence d’effet secondaire du vaccin mais davantage sur l’utilité qu’il a. (baisse du cancer+++)

         Enfin bref, tous les articles penchent vers une absence de risque de sclerose en plaque(sep) induite par la vaccination ( tout au plus une declaration plus precoce de la maladie si la personne est prédisposé a en avoir une d’où les directives de l’HAS a ne pas vacciné les personnes ayant des antécédents de SEP dans la famille)


        • Hervé Hum Hervé Hum 9 décembre 2012 13:57

          Je vous rassure à mon tour, il ne s’agit pas de remettre en cause l’intérêt de la vaccination, mais de son opportunité pour certaines affections. Bref, que la vaccination soit bien ciblé. D’autant que ce qui est mis en cause n’est pas le principe du vaccin mais les adjuvants comme le mercure et principalement l’aluminium.

          Comme je n’ai absolument aucune compétences en la matière je me réfère aux différents articles publiés, mais aussi témoignages de personnes victimes d’affections dont la cause les ramènent tous vers la vaccination.

          La vaccination contre le vhb à Taïwan s’impose d’elle même, mais est ce bien le cas pour la France ? Peut être la vaccination pour les bébés peut se défendre, d’autant que Taïwan sert de référence.

          Reste malgré tout qu’en aucune manière la justice peut rendre un verdict en se basant essentiellement pour ne pas dire exclusivement sur les seuls rapports d’expériences des laboratoires incriminés. Désolé, c’est indéfendable. Les cas de collusions d’intérêts des experts médicaux, tout comme le fort lobbying exercé par les groupes privés sur les gouvernements sont suffisamment prouvés pour ne pas pouvoir faire confiance ni en l’un ni en l’autre.

          Vous vous dites étudiant, bien, quel est votre plan de carrière ???


        • JOSKAM 13 décembre 2012 14:38

          On peut aussi compléter notre information par la lecture de ces deux documents :

          “Sclérose en plaques chez les enfants : des données très démonstratives” http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2011/03/18/20609338.html

          ainsi qu’une communication sur le sujet au congrès de la Société française de santé publique à Lille : http://p3.storage.canalblog.com/35/91/310209/69807497.pdf 

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