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Accueil du site > Actualités > Santé > Polémique sur le générique

Polémique sur le générique

Depuis quelques jours, nous voyons émerger dans la presse de nombreux articles sur les médicaments génériques. Certains les défendent contre vents et marées tandis que d'autres s'interrogent. Que faut-il en penser ?

C'est quoi un médicament générique ?

Affirmer qu'un médicament générique est identique au médicament original est mensonger. Un médicament générique est un médicament qui comporte souvent la même molécule que l'original mais la directive européenne 2004/27 précise toutefois que “les différents sels, esters, éthers, isomères, mélanges d’isomères, complexes ou dérivés d’une substance active sont considérés comme une même substance active, à moins qu’ils ne présentent des propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité et/ou de l’efficacité. Dans ce cas, des informations supplémentaires fournissant la preuve de la sécurité et/ou de l’efficacité des différents sels, esters ou dérivés d’une substance active autorisée doivent être données par le demandeur”.

Sur un plan chimique et plus généralement pharmaceutique, cette définition du médicament générique est plutôt ... tolérante.

Un médicament générique doit avoir prouvé sa bioéquivalence, un test réalisé sur quelques dizaines de volontaires sains, de jeunes hommes en l'occurence. Chez ces personnes, la quantité de principe actif absorbée par l'organisme doit être comprise entre 80% et 125% par rapport à l'original. Sur certains médicaments, cet intervalle est resserré.
Enfin, un médicament générique n'est jamais évalué en conditions réelles, par exemple chez une personne âgée qui prendrait plusieurs médicaments. De plus, il n'est jamais évalué sur son effet thérapeutique mais simplement sur la dose de principe actif qui arrive dans le sang chez le volontaire sain.

Dire qu'un médicament générique est identique à l'original est donc faux. On peut donc au mieux dire qu'il est comparable.

A ce sujet, l'Académie de Médecine a semé le trouble en février dernier en affirmant que cette bioéquivalence n'était pas forcément une garantie de même efficacité thérapeutique.

Mais dans la plupart des cas, il n'y a pas lieu de s'inquiéter des différences minimes qui existent entre génériques et médicaments originaux, même si le générique s'avérait légèrement sous-dosé.

Des interrogations sur l'origine des principes actifs

Coup de tonnerre dans le monde de la pharmacie ! Il y a quelques semaines, la presse anglosaxone s'est emballée après qu'un inspecteur belge Philippe Andre, patron d'une firme d'audit des centres de production pharmaceutique a révélé les résultats catastrophiques d'une inspection d'une usine chinoise de fabrication de principes actifs. L'incroyable propreté de l'usine, ainsi que quelques détails concernant l'absence d'un système d'évacuation de la vapeur d'eau lui ont mis la puce à l'oreille. L'usine n'était qu'une simple façade, un "showroom" destiné à tromper les autorités chinoises et à blanchir des activités de production low-cost et de contrefaçon.

Cette découverte nous rappelle le désastre des héparines chinoises volontairement "coupées" avec de la chondroïtine il y a quelques années et ayant entraîné le décès de 149 américains. Edward Sagebiel, le porte-parole de la firme pharmaceutique Lilly and Co a ainsi expliqué que le laboratoire américain a dû imposer des standards de production de très haut niveau. Mais cela ne l'a tout de même pas empêchée d'avoir été confrontée à des filières de production de principes actifs illégales.

La production de principes actifs chinois représente 70 à 80% de la production mondiale des principes actifs.

Pfizer, Boehringer Ingelheim et d'autres grands laboratoires ont été confrontés à ces problèmes d'approvisionnement et affirment tous avoir mis en place des système de contrôle très stricts.

Robert Walsh, un dirigeant de la société Biopharma Consulting, pointe du doigt les producteurs de génériques low-cost qui sont moins regardant que les laboratoires de princeps sur l'origine de leurs principes actifs.

Alors, info ou intox de Big Pharma ?

Toujours est-il que les héparines chinoises frelatées ont bien tué près de 149 personnes aux Etats-Unis en 2008.

Nous sommes donc en droit d'exiger des autorités sanitaires européennes et françaises davantage de transparence sur le sujet ainsi qu'un renforcement des contrôles et des normes de production de principes actifs.

Big Pharma en pense quoi ?

Faut-il pour autant jeter tous les génériques à la poubelle ? C'est le discours extrême, simpliste et facile "en off" de Big Pharma qui n'aime pas qu'on touche à ses sous, un discours qui requiert bien évidemment une certaine prise de recul.

Toute considération financière mise à part, il est évident que le médicament original a été testé dans le cadre d'études cliniques de grande ampleur, contrairement à son équivalent générique qui comme nous l'avons vu peut comporter quelques différences. Une différence de biodisponibilité de 10 ou 20% ne pose pas de problème dans la plupart des cas. A prendre cependant en considération certains médicaments comme les antiépileptiques ou les antiarythmiques qui tolèrent mal les fluctuations de dose.

Et les pouvoirs publics ?

Le reproche que l'on peut exercer à l'encontre des pouvoirs publics est leur manque de transparence sur la qualité des médicaments génériques. La transparence, cela ne consiste pas à crier de toutes ses forces que les génériques sont aussi bien contrôlés que les médicaments originaux. Encore faut-il pouvoir présenter des faits, des données chiffrées.

La véritable transparence consiste également à pouvoir communiquer lorsqu'il y a un problème sur un générique plutôt que de l'étouffer.

Par exemple les soucis rencontrés avec les génériques du Levothyrox ayant entraîné des déséquilibres thyroïdiens n'ont été que timidement avancés sur la place publique. Dans un plaidoyer "pro-génériques" paru dans l'édition du 9 septembre 2012 du JDD, Etienne Caniard, le président de la Mutualité Française, une structure que l'on ne soupçonnera pas d'être à la solde des labos, s'est d'ailleurs exprimé sur ce point : "Certaines spécialités dont les marges thérapeutiques sont étroites comme dans le cas des traitements thyroïdiens ne doivent pas être substituées. Elles ne le sont pas. Mais dans 90% des cas, il n'y a aucune différence".

Peut-être pourrions-nous alors nous intéresser aux 10% de cas restants ?

Accepterions-nous de l'industrie automobile par exemple que 10% des airbags posent des problèmes ?
Accepterions-nous de l'industrie nucléaire que 10% des centrales posent également des problèmes ?
Accepterions-nous enfin de l'industrie aéronautique que "la plupart" des avions volent correctement, à 10% près ?

Cette opacité est compensée par des campagnes publicitaires gigantesques de l'Assurance Maladie pour rassurer et favoriser la substitution. Mais dans cette affaire de santé publique, est-ce vraiment à des administratifs de l'Assurance Maladie, juges et parties, de se prononcer sur l'inocuité de ces médicaments ?

Comme pour Big Pharma avec le médicament original, l'Assurance Maladie a également ses propres conflits d'intérêts financiers, cette fois-ci en incitant la substitution vers le médicament générique.

Le CISS demande de la transparence

Le 10 septembre, le Collectif Interassociatif sur la Santé a adressé une lettre ouverte à la Ministre de la Santé Marisol Tourraine pour lui demander davantage de transparence sur le médicament générique. Les demandes ne sont pas abusives, c'est le moins que l'on puisse dire :

  • rendre public le rapport IGAS sur les médicaments génériques,
  • organiser rapidement une table ronde de haut niveau, en situation de recommander les adaptations nécessaires des règles de nature à garantir la bioéquivalence du générique par rapport au princeps.

L'affaire du Mediator a montré que la course au profit et l'absence de transparence peuvent avoir des conséquences mortelles. Elle nous a également enseigné que la transparence ne doit pas s'appliquer qu'aux firmes pharmaceutiques mais également aux structures publiques ! Or l'Assurance Maladie, donc l'Etat, a un conflit d'intérêt financier direct avec la substitution vers le générique.

Et alors que fait-on ?

L'affaire du Mediator a induit un profond changement dans les mentalités. Le patient était autrefois un être idiot, incapable de comprendre quoi que ce soit concernant sa santé, tout juste bon à remplir les poches de Big Pharma et apauvrir la Sécurité Sociale. Aujourd'hui, il veut être acteur à part entière dans sa maladie et estime à juste titre qu'il a le droit de connaître les médicaments qu'on lui prescrit. Le discours rassurant de l'Assurance Maladie qui consistait à affirmer que le générique est identique au princeps est donc anachronique et ne devrait plus être accepté.

Le patient de son côté devra avoir un comportement responsable face au médicament et ne pas par exemple s'opposer à la substitution si son pharmacien lui dit qu'un médicament original peut être substitué en faveur d'un générique moins cher.

Un discours officiel responsable devrait être :

"Le générique est-il différent de l'original ? OUI
Le générique est-il TRES différent de l'original ? NON
Au pharmacien ensuite de conseiller ou non la substitution selon sa science du médicament. Lorsqu'elle ne présente pas de risque, la substitution doit être encouragée. C'est notre argent à tous qui est en jeu."

A l'heure où son monopole est chahuté par de nouveaux acteurs comme Leclerc, le débat sur le générique replace le pharmacien au coeur du débat sur le médicament. Lui-seul pourra en son âme et conscience accepter ou refuser de substituer en fonction du médicament concerné.

Difficile cependant pour lui de pouvoir pratiquer sa science sereinement sachant qu'il y a quelques semaines l'Assurance Maladie a pris des sanctions contre une officine qui ne substituait pas suffisamment par conviction pharmaceutique en la condamnant à ne plus appliquer le tiers payant durant un mois, signant là son arrêt de mort.


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37 réactions à cet article    


  • Inquiet 12 septembre 2012 13:15

    Pour faire simple, je dirais que la glace et la vapeur s’écrivent chimiquement H2O, mais j’aurais du mal de me faire une injection non liquide.


    Dans cet exemple on est pourtant dans le cas d’une même molécule.

    La rhétorique trompeuse a encore de beaux jours devant elle.

    • lucmentin 12 septembre 2012 13:50

      Je n’entends rien à ce qui me semble être plus une affaire de gros sous que de soins.

      J’attire votre votre attention sur mon cas, qui bien que humle, est notoire. J’utilise depuis 15 ans au moins le ’CELECTOL’ qui a son générique qui somme ?... et de son nom je me fous. J’ai utilisé ce dernier durant trois jours, avec à chauqe fois un mal l’occiput gauche. J’ai geueler auprès du pharmacien qui m’asurait... et merde. J’ai donc repris mon CLECTOL et tout va bien,comme avant.

      Et je viens d’apprendre de AVENTIS délocalisait en INDE. Alors, bonjour les génériques.

      Je ne demande qu’une seule chose, c’est qu’il y ait plus d’intelligents à la SECU et dans ses périphériques, dont BACHELOT AUX CHIOTTES ;


      • appoline appoline 12 septembre 2012 18:24

        Deux antalgiques avec la même molécule : le paracétamol (pour ne prendre que le basique) n’ont pas le même effet, alors.....


      • foufouille foufouille 12 septembre 2012 14:19

        « Le générique est-il TRES différent de l’original ? NON »

        sissi
        la composition est la meme QUE pour le principe actif
        les effets secondaires sont pas les memes


        • celui qui maugréé celui qui maugréé 12 septembre 2012 15:08

          le principe actif pouvant varier dans sa dose , l’effet peut être différent.

          Mais à mon sens là où le bas blesse c’est sur les autres composants tels les adjuvants comme c’est on l’a vu pour les vaccins.


          • appoline appoline 12 septembre 2012 18:26

            J’ai remarqué cela avec des anti-hypertenseurs, si l’on veut nous achever, qu’on le dise clairement et à bas prix naturellement


          • niblabla 12 septembre 2012 16:00

            Je suis pour plus de transparence, et plus de contrôle des médicament génériques.

            Je suis toutefois clairement pour les génériques. Et d’ailleurs sur des médicaments en libre accès je prends toujours des génériques.

            Si votre médecin indique non substituable vous pourrez avoir le médicament de votre choix. Il faudra par contre avancer l’argent, qui sera remboursé plus tard. (pas de tiers payant)


            • colza 12 septembre 2012 18:19

              Je prends depuis des années deux médicaments : un contre l’hypertension et un contre le cholestérol. J’ai pris au début les Médocs « Big Pharma » et ensuite, les génériques lorsqu’ils ont été dispo.
              Mon ressenti et les analyses montrent que mes « paramètres » sont les mêmes avec les uns et les autres.
              Je ne suis naturellement pas une généralité, je vous livre juste mon expérience.


              • appoline appoline 12 septembre 2012 18:31

                Ma petite pharmacienne de La Rochelle a eu une poussée de tension devant mon insistance à vouloir les médicaments originaux. Elle a blablater pendant un bon moment car mon médecin n’avait pas marqué en toute lettre « non substituable », ben oui NS ne suffit plus, la CPAM oblige et tente de décourager les toubibs rebelles à l’écriture.

                Du coup la rochelaise a marqué sur l’ordonnance une pseudo intolérance à tel ou tel principe actif pour contenter les taches de la CPAM

                • lulupipistrelle 13 septembre 2012 01:23

                  Dans ma pharmacie, une affiche rappelle que votre ordonnance vous appartient, et que personne ne peut vous imposer un médicament pour un autre...


                • Nico111 12 septembre 2012 19:11

                  Toute cette polémique sur le générique est quand même fabuleuse car uniquement française (nos chères confrères européens n’ont jamais eu cette polémique et génériquent bien plus que nous !!!).
                  Mais pour mettre tout le monde d’acoord il suffit d’un seul argument ! et oui un seul : les étutes sur le levothyrox, les antiepileptiques et recement un anticholesterol la simvastatin en emontrent AUCUNE différence statistiquement significative ! Voilà c’est simple. Mais cela n’epêchen pas des problèmes de tolérances, de différences etc... ce qu’on a pas expliqué aux gens et que les médecins ne comprennent (ne veulent ?) pas comprendre c’est que le princeps aussi se libère dans une marge de -20 à +20 % en fonction des gens. donc forcement si une personne a +10% avec un princeps et -10% avec un générique....Mais sur une population large la plupart ont les même effet.
                  Et surtout c’est une belle hypocrisie car evidement on a pas regardé toutes les personnes qui a la base ne supportent pas tel ou tel princeps, c’est bizarrement toujours le générique qui ne va pas !!!! et puis quand il faut payer le princeps c’est dingue , plus des 3/4 testent le generique et oh miracle ça marche.
                  Bref oui on peut avoir des differences d’action et de tolérance mais c’est pareil pour les princeps !!


                  • Surya Surya 12 septembre 2012 19:34

                    "Le discours rassurant de l’Assurance Maladie qui consistait à affirmer que le générique est identique au princeps est donc anachronique et ne devrait plus être accepté."

                    "Le patient de son côté devra avoir un comportement responsable face au médicament et ne pas par exemple s’opposer à la substitution si son pharmacien lui dit qu’un médicament original peut être substitué en faveur d’un générique moins cher.« 

                    Bonjour à l’auteur,

                    Il m’a fallu un jour prendre des antibiotiques, et le médecin m’a prescrit un générique, m’assurant que c’était exactement pareil que l’  »original« . Je prends le médicament exactement comme indiqué, aucun effet, à la fin du traitement j’étais toujours aussi malade. Une nouvelle prescription avec cette fois l’original, car j’ai insisté, et là ça marche et je guéris rapidement.

                    On m’a dit que j’avais mal pris le médicament, que je me faisais des idées lorsque je disais que les génériques n’avaient pas le même effet, etc etc... j’ai entendu cela longtemps jusqu’au jour où un autre médecin m’a »avoué« , presque gêné, que les génériques n’étaient en fait pas identiques aux originaux, que parfois ils ne fonctionnent pas aussi bien, que les excipients ne sont pas les mêmes, et que de plus il y aurait environ 10% de la population sur qui ils ne marcheraient pas. Je ne sais pas où il a lu ce chiffre, comment ça a été calculé, si c’est vrai ou pas, toujours est-il que c’est en tout cas vrai pour moi car à chaque fois que j’ai pris des génériques, que ce soit du paracétamol ou autre, j’ai constaté que ça ne marche pas. 

                    Il y a des pharmacies à Paris qui ne vous demandent même plus votre avis et vous donnent d’emblée le générique. J’avais beau leur dire que cela me posait problème, ils ne voulaient rien savoir et ne me croyaient pas.

                    Après ces »révélations" du médecin, qui allaient totalement à l’encontre du discours officiel de l’époque, j’ai demandé qu’il inscrive chaque fois NS au bas de l’ordonnance. Je ne voulais plus prendre le risque de prendre des médicaments pour rien, et devoir ensuite retourner consulter pour le même problème mal soigné.

                    Je regrette de faire partie de ces personnes pour qui les génériques posent problème, mais je crois qu’il est important de prendre aussi en compte les gens comme moi, et ne pas imposer, dans les pharmacies ou autres, les médicaments génériques.


                    • Tipol 12 septembre 2012 19:39

                      Qu’on indique déjà chez nous les constituants des talcs « purs » des exploitants français et européens ! il y aura d’énormes surprises.
                      Les talcs les plus purs sont bourrés d’aluminium et de métaux lourds.
                      Et c’est les talcs de plus mauvaise qualité qui partent à l’alimentation animale.
                      Toutes les viandes que vous mangez ont été nourries d’une part très large de talc, jusqu’à plus de 30-40%.
                      Quand à la Chine, qui alimente la quasi-totalité des marchés en produits chimiques, on sait tous depuis très longtemps que mieux vaut ne pas indiquer les résultats d’analyses sur les boîtes.
                      Mieux vaut ne pas regarder de prêt les résidus dans les vitamines C incorporées dans les vins comme antioxydants... ni sur aucun autre produit, on serait obligé de promulguer une interdiction générale sur tous les produits, tous les achats, toutes les importations...


                      • gicou 12 septembre 2012 19:43

                        je suis pharmacienne (et pas « petite » pharmacienne) et je dois dire que dans l’exercice de mon métier les génériques commencent à me les briser menu !!!!! je fais mon boulot avec sérieux, je n’ai pas de conflit d’intérêt, je lis Prescrire.... ce que je constate, c’est qu’effectivement certaines personnes se sentent parfois moins bien soignées avec les génériques. Mais dans l’immense majorité des cas tout va bien. Ca n’empêche pas de rester en alerte et de narguer la sécu pour l’énorme somme de 0.25 cts par boite en ne substituant pas le médicament pour la thyroïde sus-nommé. Ce que je constate également, c’est qu’à vouloir nous presser à substituer à tout prix, on nous pousse à la faute, comme par exemple avec les sirops pour enfant à base d’ibuprofène. Qu’on nous spolie de notre travail d’acteur de santé en nous obligeant à ne plus parler que de « ça » à nos patients. Notre comptoir n’est plus qu’une annexe du ministère des finances et nos rapports avec les patients complétement dévoyés. Ras le bol !
                        c’est pourquoi j’apprécie cet article qui semble vouloir nous redonner un rôle plus juste en nous laissant responsables de nos délivrances. Mais Hélas je crains que cela ne soit un vœux pieux puisqu’il faut se justifier même pour les personnes mal voyantes, atteintes de troubles du vieillissement, ou ne lisant pas le français. Et puis l’origine géographique des principes actifs en fonction des labos, ça m’intéresserait bien aussi, pour savoir si je vais finir ma carrière en prison !


                        • Constant danslayreur 17 septembre 2012 08:02

                          Bonjour Gicou

                          Toujours hautement intéressant d’avoir l’avis d’un(e) pro, merci

                          J’ignore comment en France vous êtes pressés à substituer mais en Algérie et pour combler le trou de la sécu (oui ici aussi), un système a été mis en place qui fait qu’un prix moyen est établi par DCI (dénomination commune internationale), unilatéralement par la caisse maladie principale. Ensuite la molécule en question n’est plus remboursée qu’à hauteur de ce même prix supposé moyen.

                          Je ne doute pas que ça fasse les affaires de la caisse maladie et celles des petits labos qu’ils soient locaux ou encore indiens et même jordaniens.

                          Le souci (ils sont nombreux ils sont légion), c’est :

                          1. Sur le fameux prix moyen remboursable, quand vous avez 10 génériques différents de l’oméprazole tournant autour de 200 DA, alors le proton peut aller se rhabiller s’il veut se maintenir dans le marché avec ses 2000 DA (10 fois plus) puisque la moyenne à force d’être recalculée chaque fois qu’il y a un nouveau générique sera autrement plus proche des 200 que des 2000.

                          2. Pour les raisons que vous évoquez, le pharmacien peut encore proposer la molécule mère (encore heureux) ou encore le patient lui même peut l’exiger mais dans les deux cas, ce dernier paiera la différence de sa poche. Il faut déjà en avoir les moyens bien sûr mais même dans ce cas ça va un moment sur un médicament ou deux, pas sur une ordonnance conséquente trimestrielle d’un malade chronique... Résultat des courses, on va doucement mais sûrement vers l’élimination pure et simple des molécules mères. Pas sûr que la qualité des soins y soit préservée ni que la viabilité des départements recherche et développement des « salauds de riches de grands labos », puisse être maintenue.

                          3. Encore plus qu’ailleurs, une santé à deux vitesses se met en place. Vous avez les sous, vous prendrez les meilleurs médicaments, vous n’en avez pas, vous prendrez UN des génériques provenant de pompomlabad sur gange et dont rien que l’excipient vous incapacitera pendant 24 heures seulement avec beaucoup de chance...

                          4. Encore plus grave, non seulement les revenus des grands labos compromettant la recherche sur le long terme, mais jusqu’aux revenus des pharmaciens d’ici ont littéralement fondu (évidemment qu’il y avait une meilleure marge avant l’invasion des génériques), résultat des courses, pour trouver non pas un vendeur quasi-analphabète payé au smic (100 euros), mais bel et bien un pharmacien diplômé dans l’officine en bas de chez vous, il faut se lever de bonheur... Conséquence immédiate, quand le pauvre bougre lambda se fie à la télé et « demande conseil » à celui qu’il croit être un pharmacien, en fait il demande à un gus qui aurait très bien pu vendre des piles de télécommande contrefaites (et les piles et les télécommandes), aux puces, il peut donc s’estimer heureux s’il s’en sort... smiley

                          PS : Par contre rapport à « dans l’exercice de mon métier les génériques commencent à me les briser menu !!!! », je tiens à vous rassurer, vous n’avez rien à craindre puisque vous au moins vous en êtes dépourvue, tout le monde ne peut pas en dire autant smiley 

                          Bonne journée et bon courage


                        • Nico111 12 septembre 2012 20:32

                          Il n’y a effectivement plus un principe actif fabriqué en Europe mais une majorité des génériques sont fabriqués en Europe par ex Biogaran Alter sandoz etc...
                          Ensuite on se préocupe des génériques mais quid des nouveaux medocs qui n’apportent pas grand chose qui augmentent bien les effets secondaires et qui coutent une fortune ? Ah là il n’y a plus grand monde alors que les conséquences sont largement plus délétères que nos génériques. Alors est on vraiment mal soigné avec les génériques ? Rien ne le prouve mais avec beaucoup de nouveaux medocs c’est pas pareil (cf Prescrire !)


                          • mortelune mortelune 13 septembre 2012 09:43

                            Ici à Nouméa les médicaments génériques sont un peu moins chers. Ceux qui ne veulent pas du génériques doivent payer de leurs poches la différence. En métropole vous avez ça aussi ?

                            Avez-vous vous aussi une médecine à deux vitesses ? A final ceux qui ont davantage d’argent se soignent aux médicaments des grandes marques, évidemment !

                            • Nico111 13 septembre 2012 15:43

                              je trouve que c’est un très bon principe puisqu’en l’état aucune preuve d’une différence d’efficacité entre princeps et générique. certains peuvent moins bien tolérer le générique et inversement, dans tous les cas c’est une très faible proportion.
                              Et puis il serait temps que chacun fasse un effort y’en a mare du « j’ai cotisé toute ma vie j’ai droit au princeps » tec..... On verra quand comme en Grèce il n’y aura plus de tiers payant !


                            • Felidae Felidae 13 septembre 2012 17:29

                              Le tiers-payant n’est qu’une facilité comptable mais n’a aucune incidence directe sur le prix des médicaments.

                              En outre tant qu’en France le travail légal restera la règle, il n’y a aucune raison pour que notre situation ressemble à celle de la Grèce en dehors d’une baisse improbable de l’activité.Au contraire car le problème de la sécu n’est pas le prix des médicaments mais le sous-emploi de la population en âge d’être active.Ce qu’il faut ? Des usines qui tournent !

                            • Nico111 13 septembre 2012 18:17

                              "En outre tant qu’en France le travail légal restera la règle, il n’y a aucune raison pour que notre situation ressemble à celle de la Grèce en dehors d’une baisse improbable de l’activité.Au contraire car le problème de la sécu n’est pas le prix des médicaments mais le sous-emploi de la population en âge d’être active.Ce qu’il faut ? Des usines qui tournent !"

                              Votre commentaire n’est pas dans le même contexte que l’article et que mon commentaire. Un des problème de la sécu est bien sur le prix des médocs pas le seul evidement mais si déjà on n’autorisait pas des médocs identiques aux anciens mais plus chères ça ferait des sacrés économies. Et en plus les génériques générent plus de 1 miliard d’économie par an dont il serait stupide de se passer. Bien sur si on a moins de chomage le déficit se résorbera bien mieux mais ça n’empechent pas les économies sur les génériques.
                              Quant au fait que notre situation ressemblera pas à celle de la Grèce alors là vous avez un optimisme fantastique, pour ma part quand je vois le Portugal, l’espagne, l’Italie etc.. et le fait que nous ne faisons que continuer de nous endetter et que nous somme sous contrôle des financiers je n’ai pas le même optimisme !


                            • mortelune mortelune 14 septembre 2012 12:26

                              @Nico

                              Et puis il serait temps que chacun fasse un effort"

                              Tiens Nico nous chante la rengaine du coupable. La chanson de l’effort à faire pendant que ceux qui nous ruinent chantent en trinquant à la santé des gens comme toi. Les esclaves ont la vie dure et il serait tend qu’ils se taisent. 


                            • Nico111 24 septembre 2012 22:57

                              Lol, étant donné que les études scientifiques (seule juge de paix pour affirmer si oui ou non génériques =princeps à l’echelle statistique c’est à dire pas sur un ou deux exemples !!!!) ne montrent pas de différence, aucune raison effectivement de ne pas faire l’effort de prendre le générique ! Mais apparement ça à l’air trop compliqué à comprendre ...........


                            • pilou 13 septembre 2012 10:22

                              - beaucoup des commentaires indiquent des expériences personnelles. C’est intéressant, mais n’apporte pas grand chose de concret à la conversation. Par exemple, moi, cela m’est arrivé de conduire sur l’autoroute pendant 10 secondes les yeux fermés sans avoir d’accident. Est ce pour autant une pratique à généraliser ?

                              - la plupart des commentaires relatent des problèmes avec des génériques concernent des maladies impactés par l’état d’esprit de la personne (problème de peau, rythme cardiaque). Je me demande ce qu’il se serait passé si on avait donné à ces personnes le médicament habituel en le faisant passer pour un générique. Peut être une étude a t-elle été faite dans ce sens ?

                              - l’éventuel effet de l’excipient, s’il est différent de celui du princeps, est-il plus important ou pas que l’effet du pamplemousse frais dont on découvre qu’il impacte énormément la chimie du médicament ? Selon la réponse, il faudra plus se concentrer sur les facteurs environnementaux que sur les éventuels effets négatifs sur certaines personnes des médicaments génériques.

                              - enfin, on parle beaucoup ici des génériques qui marchent moins bien ou différemment des princeps. Et si on parlait aussi, pour relativiser, des principes actifs qui ne fonctionnent pas et de leurs effets secondaires, dont on ne parle pas et qui sont pourtant important (et communs entre les princeps et les génériques d’ailleurs).


                              • roro46 13 septembre 2012 10:59

                                "Je me demande ce qu’il se serait passé si on avait donné à ces personnes le médicament habituel en le faisant passer pour un générique. Peut être une étude a t-elle été faite dans ce sens ?« 

                                Des étude, je ne sais pas, mais quelqu’un de proche a, une fois, donné à sa mère un médicament »original" car celle-ci se plaignait de maux de têtes avec le générique.
                                Et effectivemment, les maux de têtes ont disparu en 2 jours avec le médicament original.
                                ...Sauf que l’ami en question s’est rendu compte au bout de ces 2 jours qu’il s’était tout simplement trompé de plaquette, et qu’en fait il avait continué de donner à sa mère le médicament générique !!!!!!!
                                Etonnant, non ?

                                ça me rappel cette étude, lue il y a bien longtemps maintenant dans je ne sais plus quel journal, qui montrait que des patient traités par anti-inflamatoires donnait un résultat efficace dans 40% des cas... ...contre 40% d’efficacité également pour la version placébo !
                                Etonant, non ?


                              • Felidae Felidae 13 septembre 2012 17:32

                                Etrange ! L’effet placebo c’est 25% au mieux.


                              • roro46 14 septembre 2012 08:28

                                En l’occurence, ladite étude sur les anti-inflamatoires parlait bien de 40% ; ce n’est pas moi qui le dit, je ne fais que rapporter. (lu dans la salle d’attente d’un médecin, d’ailleurs... mais je ne sais plus quelle revue, ni même quelle année ; ça fait pas mal de temps déjà)


                              • Jean Umber 13 septembre 2012 12:37

                                "Un médicament générique est un médicament qui comporte souvent la même molécule que l’original mais la directive européenne 2004/27 précise toutefois que “les différents sels, esters, éthers, isomères, mélanges d’isomères, complexes ou dérivés d’une substance active sont considérés comme une même substance active, à moins qu’ils ne présentent des propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité et/ou de l’efficacité. Dans ce cas, des informations supplémentaires fournissant la preuve de la sécurité et/ou de l’efficacité des différents sels, esters ou dérivés d’une substance active autorisée doivent être données par le demandeur”."

                                Cette définition fait peur, car elle autoriserait même l’utilisation d’isomères, alors que deux isomères peuvent avoir des propriétés chimiques, et donc thérapeutiques, totalement différentes.


                                • joelim joelim 13 septembre 2012 16:18

                                  A mon avis il faudrait vérifier la qualité des génériques produits par les firmes pharmaceutiques.


                                  En effet si elles le peuvent elles n’hésiteront pas à faire des produits mal faits, histoire de continuer leur guérilla contre les génériques qui grèvent leurs profits, ce qui fait qu’elles n’investissent plus trop — à part dans le marketing et la pub bien sûr, ça ça marche du feu de dieu —.

                                  Une bonne semi-nationalisation que je leur foutrais, à ces cartels, qui vendent au plus haut même aux démunis...

                                  • Nico111 13 septembre 2012 16:32

                                    SI le générique était si « mauvais » pourquoi atteignons nous plus de 80% de substiution (on sera facile à 85-90% fin de l’année). Si un médocs ne marche pas les patients le disent immédiatement !!!!!


                                  • Pierre-Joseph Proudhon Pierre-Joseph Proudhon 13 septembre 2012 23:30

                                    Les médicaments génériques sont un peu la « roulette de casino ».

                                    Même si le principe actif est STRICTEMENT LE MÊME, la différence se situe au niveau de l’excipient. Et là, ça peut être catastrophique.

                                    Un excipient n’est pas seulement « du remplissage » qui permet de de donner à quelques milligrammes de principe actif un volume suffisant pour que le patient puisse facilement l’absorber.
                                    Un excipient est un ensemble de produits complexes, souvent plus coûteux que la molécule active du médicament, qui permet de la libérer à un certain stade du transit intestinal, et avec une durée de dilution contrôlée.

                                    Un principe actif ne sera efficace que s’il est libéré dans une zone particulière de notre tube digestif, et progressivement, pendant un temps qui permet une efficacité temporelle thérapeutique.

                                    Certains médicaments « non sécables » sont composés de deux, voire même trois couches concentriques d’excipient afin de garantir une libération parfaitement contrôlée.
                                    Les génériques ne vont SURTOUT pas s’emmerder avec ça.

                                    Certaines molécules sont dégradées (donc totalement inefficaces) si elles sont libérées trop tôt dans le tube digestif (acides stomacaux, enzymes digestives...).

                                    Une libération trop rapide peut entraîner une surcharge thérapeutique momentanée suivie d’une carence causée par la métabolisation du principe actif par l’organisme.
                                    Une libération trop lente entraînera une dose thérapeutique trop faible, et le principe actif risque d’être dégradé ou ne plus être assimilable dans les zones terminales de notre tube digestif.
                                    Sans compter les risques causés par les excipients « low cost » qui peuvent réagir avec d’autres excipients, avec certains aliments, voire même entraîner des effets secondaires ou des allergies néfastes pour le patient.

                                    Avant, je prenais sans porter d’attention particulière des génériques et je n’avais jamais eu de problème.

                                    Récemment, il m’est arrivé une mésaventure très gênante : Je prenais un traitement qui est désormais tombé dans le domaine public.
                                    D’office, suite aux recommandations de la sécu, ma pharmacienne m’a donné ce générique qui contenait le même principe actif, au même dosage. Seul l’excipient changeait.

                                    Pendant la nuit, j’ai été pris de diarrhées très violentes, et pendant 3 jours ma vie a été un enfer.

                                    Au bout de 2 jours, j’ai suspecté le générique et j’ai arrêté le traitement. En 24 heures, tout était redevenu normal.

                                    Je suis allé voir mon médecin et lui ai expliqué ma mésaventure. Il a confirmé mes suspicions et m’a dit qu’il avait quelquefois des réactions assez violentes à certains génériques, allant même jusqu’à des hospitalisations en urgence dans certains cas.

                                    J’ai donc relevé la composition chimique de l’excipient et désormais je me renseigne AVANT de prendre le médicament. Attention : La composition de l’excipient n’est JAMAIS TOTALEMENT spécifiée sur les notices des médicaments. Seul le pharmacien la connaît car il a accès via des bases de données spécifiques à ces informations qui ne sont PAS COMMUNIQUÉES AU PUBLIC (sous prétexte de « secret industriel », quelle foutaise !!!).
                                    Depuis, j’exige d’avoir la composition chimique complète du traitement et je refuse SYSTÉMATIQUEMENT TOUS les génériques qui contiennent ces excipients.

                                    Finalement, l’utilisation de génériques n’est pas aussi avantageuse que l’on veut bien nous faire croire et peut parfois s’avérer catastrophique chez certains patients, surtout s’ils prennent plusieurs traitements différents qui ne posent aucun problème avec les « originaux »...

                                    Une solution alternative serait de forcer les labos à commercialiser les traitements à des prix raisonnables lorsque les brevets sont caducs.

                                    Qu’ils fassent des profits importants pour amortir les coûts d’étude et de développement d’un médicament durant la période de validité du brevet est acceptable, mais ensuite qu’ils le commercialisent avec des marges raisonnables (qui n’ont rien à voir avec les marges pratiquées dans l’industrie - ça fait des jaloux).

                                    Ces médicaments « amortis » vendus au prix des génériques seraient un juste retour des choses.

                                    Mais bien sûr, tenter d’évoquer ce point avec les labos et les politicards qui les soutiennent est cause perdue.
                                    Les labos continuent à faire des marges bénéficiaires insolentes sur des produits « amortis », et font AUSSI des marges insolentes sur les génériques.
                                    Les génériques vendus en France sont fabriqués par les labos ou par certaines de leurs filiales « sous fausse bannière » mais avec des excipients de mauvaise qualité qui leur permettent de dégager ENCORE d’énormes profits.

                                    Vous comprenez pourquoi l’industrie pharmaceutique est la plus bénéfique au monde ?
                                    Le complexe militaro-industriel est tout petit à côté...


                                    • Nico111 14 septembre 2012 09:29

                                      Vous pourrez toujours citer des exemples de non tolérance du générique qui effectivement existent, je vous en sortirait bien plus sur les princeps ! Et encore une fois les études montrent le contraire sur une population large seule juge de paix pour un résultat statistique fiable. Mais ça personne ne veut l’écouter , forcément ....
                                      Quant aux exipients si toxiques on tournent toujours autour des mêmes, certains génériques en ont même moins ! Le souci c’est que comme pour toute la biologie 90% des gens réagiront de façon similaire au princeps et 10 % dans des variations plus importantes, mais idem pour un princeps et ça j’ai l’impression que beaucoup ne veulent pas le comprendre !


                                    • pens4sy pensesy 14 septembre 2012 06:31

                                      Il faut réduire la consommation de médocs.
                                      La moitie des médocs vendus sont sans effet voire dangereux.

                                      http://www.atlantico.fr/pepites/sante-moitie-medicaments-seraient-sans-effet-voire-dangereux-480964.html

                                      La plupart des médecins (allez, 90 %) sont a la solde de Big Pharma, ne pensent qu’au fric et articulent « Clients » au lieu de « Patients ».

                                      La santé est une question d’équilibre  : Mens sana in corpore sano


                                      • Denzo75018 14 septembre 2012 09:21

                                        Quel tissu de « conneries » ! Du jamais vu/lu ...
                                        C’est fou de voir comment certains « tordent » le coup à la Vérité ou aux faits pour les faire abonder dans leur sens ...

                                        J’espère que vous êtes pas médecin ....ou bien êtes vous un vrai charlantan !


                                        • chmoll chmoll 14 septembre 2012 10:51

                                          soit l’afssaps est une couille vide ,soit elle se fait graisser la patte par les labos
                                          soit certains du gang des rolex aussi
                                          soit certains de la bande a flambi aussi

                                          donc soit ils sont tous pourris , ou alors soit ils sont tous ben pourris

                                          faudrait déjà rendre les quelques milliards que l’éxécutif doit à la sécu, fin qu’il a plutot détourné


                                          • Roche 16 septembre 2012 09:11

                                            ce qui est totalement idiot d’ailleurs, est que certains génériques, sont même plus chers, voire au même tarif, que les non génériques. 

                                            L’inde fabrique les génériques ; la Roumanie c’est pour bientôt alors, que penser de l’Etat, pourtant seul à donner son accord pour l’agrément. Perso j’en ai marre aussi qu’on nous impose n’importe quoi, alors que le vrai problème réside dans les labos oligopoles qui abusent d’une tarification hors normes. Le pire étant que ce sont les mêmes qui fabriquent les génériques depuis que des labos dissidents l’ont fait pour pallier aux besoins des populations sans aucun moyens de soins. Les génériques à l’origine ne sont pas des traitements pour les pays riches, mais pour les pays sous développés... tiers mondistes. On avait par exemple bcp de labos se sont développés aux seing même des hôpitaux en Afrique et en Amérique Latine pour enrayer le virus du Sida (la trithérapie par exemple fabriquée par les labos multinationales sont chers, et pas en dose pédiatrique puisque le virus en occident touche très peu d’enfants même à la naissance grace à des technique d’accouchements qui permettent de préserver l’enfant du danger de la transmission du virus par la mère)... Ces oligopoles ont déjà le monopole des originaux mais encore tentent de remporter des nouveaux marchés sur les génériques. Y a pas à chier, çà commence à bien faire leurs méthodes, ces gueux rebondissent en permanence sur la pauvreté ! y en a marre !

                                            • bel95 16 septembre 2012 10:50

                                              Les génériques c’est la double enfilade : je m’explique, les labos nous emmerdent avec leurs histoires de coût de recherche pour de nouvelle molécule ( depuis les années 70 découvertes = 0). Ainsi, ils ont obtenu 20 ans de protection ; voir 25 ans pour certain cas, mais à un prix de vente monstrueux. Qui finance, le particuliers ici en France en Europe le salarié au US l’assuré et le gouvernement. Il serait donc logique que lorsque le princeps tombe dans le domaine public cela reviennent dans les comptes de la Sécu par exemple. Non, double dose, pas de progrès réel malgré les promesses qui ont permis le dérapages des coûts, mais en plus on délocalise la recherche, la production en offrant en prime à des labo insignifiants le marché du générique (voir l’histoire de Rhône Poulenc). Battons nous pour que les générique soit géré par les syndicats de salariés


                                              • louviellas louviellas 16 septembre 2012 16:52

                                                Il faudrait que certains mettent leurs tablettes à jour !!!

                                                Roselyne Bachelot n’est plus ministre de la santé depuis l’élection de François Hollande, adressez-vous à Marisol Touraine.

                                                L’AFSSAPS est devenue l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé).
                                                Pour vous en convaincre, tapez www.afssaps.fr dans la barre d’adresse de votre navigateur.

                                                Comment voulez-vous avoir une discussion sérieuse après avoir lu de pareilles âneries ?

                                                Je te dis que les génériques valent les princeps.
                                                Et moi je te dis que non.

                                                Ce sont des arguments aussi valables que l’incrimination des seules CPAM dans le processus de substitution, alors qu’il s’agit d’accords bipartites entre les caisses et les syndicats de pharmaciens.

                                                Bon, et si maintenant je vous dis que dans de nombreux départements le patron du syndicat et le président du conseil de l’ordre des pharmaciens sont une seule et même personne...

                                                Je vous sens sceptiques, sur le coup.

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