80% des parents Français battent leurs enfants
C'est le message qui apparait en filigrane dans le clip de la fondation pour l'enfance paru jeudi, dénonçant les maltraitances infantiles. Petite réaction à chaud suite au reportage de BFMTV sur le sujet.
Je suis d’un naturel assez calme, et aucunement porté sur la violence. Pourtant il m’est arrivé de prendre quelques gifles… 3 pour être exact… à des moments de mon enfance dont je me souviens parfaitement : ces moments où l’on prend conscience de son pouvoir de manipulation sur ses parents, et où on cherche à savoir jusqu’où ils sont prêt à aller pour exaucer nos moindres désirs. Ces moments où on teste les limites, pour mettre à l’épreuve l’autorité parentale. Avec le recul, je m’aperçois que mes parents ont toujours été justes, et que j’avais amplement mérité mes 3 gifles, car aucune discussion n’était possible quand je piquais des colères noires dans le seul but d’exercer ma tyrannie. Depuis, les limites ont toujours été claires pour moi, et cela ne m’a pas empêché de developper un esprit libre et de remettre en cause l’autorité quand elle me semblait à son tour tyrannique.
Et c’est pour cette raison que la campagne actuelle tentant de criminaliser les « punitions corporelles » me met hors de moi. Le spot contient plusieurs messages, dont je trouve l’enchainement parfaitement sidérant. Tout d’abord on assiste à une scène où la mère gifle violement sa fille, qui vient de renverser son verre. Pour le coup, je suis plutôt en accord avec le spot : dans ce cas la gifle est clairement abusive. Ensuite vient la scène de la grand-mère qui s’excuse auprès de sa fille… Et c’est là que ça se gâte, car le message qui suit est le suivant : « des parents qui battent ont souvent été des enfants battus. Eduquons nos enfants sans violence, ni claques, ni fessées. ». Là le message est clair : mettre une gifle ou une fessée revient à battre son enfant, le terme "battre" évoquant plus volontier un sévice qu'une punition. Le sujet de BFMTV enchaine ensuite sur une statistique : 80% des parents français ont recours aux punitions corporelles. Cela signifie-t-il qu'il y a en France 80% d'enfants battus ? Vient ensuite l’interview du docteur Gilles Lazimi, qui nous explique qu’un enfant qui reçoit une gifle voit son estime de soi diminuer, et n’hésite pas à relier le chiffre des punitions corporelles à celui de la consommation de psychotropes en France... Si on résume, gifler son enfant revient à le battre, ce qui peut entrainer de grave séquelle psychologiques nécéssitant la consommation de psychotropes. Autant de raccourcis simplistes en 1 minute et 10 secondes de vidéo relève de l’exploit… Le spot se conclue par une phrase annonçant que 28 pays ont déjà interdit les punitions corporelles, et c’est là qu’on comprend de quoi il s’agit…
Car cette vidéo ne me ferait pas autant réagir si elle ne faisait pas écho à une proposition de loi visant à interdire les châtiments corporels envers les enfants, déposée par la pédiatre et députée UMP Edwige Antier, et en attente d’examen au parlement. Interdire les punitions corporelles me semble être un coup supplémentaire porté à nos libertés individuelles. Qui n’a jamais assisté à une scène au supermarché, d’un enfant hystérique jetant à terre tous les produits d’un rayon parce qu’on lui a refusé un paquet de bonbons ? Et de voir, médusé, les parents accroupis remettant au fur à mesure chaque produit à sa place, et expliquant avec l'air absent que "ce n’est pas bien" ? Seront nous tous désormais condamnés à être les acteurs impuissants de ce genre de scénario ? Si dans ces conditions, un parent s'emporte et gifle son enfant en public, verra-t-il la police débarquer au domicile familial et sera-t-il arrêté pour "punitions corporelles", mettant ainsi un terme définitif à la légitimité de son autorité parentale aux yeux de ses enfants ? Il est déjà suffisement difficile d'éduquer correctement ses enfants, à quoi bon rajouter la menace judicière ?
De plus, je pense qu'encore une fois les pédopsychiatres se trompent de sujet. Plutôt que de se focaliser sur les parents qui utilisent à tort les punitions corporelles pour éduquer leurs enfants, pourquoi ne partle-t-on pas des parents qui ne les éduquent pas du tout ? Car la deuxième situation est selon moi bien plus périlleuse pour l'avenir de l'enfant ! J’ai régulièrement croisé des parents qui étaient persuadés que "l’autorité c’est démodé", qui chantaient les louanges du "dialogue avec l'enfant", et faisaient parfois preuve d'un laissé aller total. Et dans la plupart des cas, leurs enfants ont eu une adolescence terrible. Un de mes amis d’enfance a sombré dans la drogue et la délinquance à 13 ans, et une de mes amies d’enfance s’est fait avorter deux fois, à 14 et 15 ans. Et pourtant il n’y avait pas plus "moderne" que leurs parents, eux même se vantant de la relation d'égal à égal qu'ils avaient avec leurs enfants. Heureusement, ils s’en sont sortis, mais je reste persuadé que plus on repousse l’échéance de la confrontation de l'enfant avec l’autorité, et plus le choc est extrême. Car là est le problème… Un enfant qui ne trouve pas les points de repère dont il a besoin à la maison ira les chercher ailleurs : à la télé ou dans la rue. Je revendique donc le droit d’élever mes enfant comme bon me semble, afin qu’ils deviennent de bon citoyens, et non pas des consommateurs sans repères. Et si d'une part je suis tout à fait d’accord avec le fait que la gifle ou la fessée doivent rester exceptionnelles, il semble que le message va ici beaucoup trop loin : le spot n'essaye pas d’inciter les gens à avoir moins recours à la gifle, il tente clairement de criminaliser ce comportement pour préparer l’opinion à une future interdiction.
Je concluerais par cette citation dont j'ai oublié l'auteur : quand les politiques commencent à parler de « nos enfants », pensez à garder une main sur votre portefeuille et une autre sur vos libertés.
110 réactions à cet article
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80 pour cent d’adultes sont en effet stressé, incapable de gerer correctement leurs vies et ça donne notre monde et il n’est pas là par hasard c’est car la faute d’un dieu du pape où de sarkosy mais juste la nôtre, notre responsabilité et les enfants reçoivent à chaque fois ce monde en plein visage et une fois adulte ayant grandi dans l’idée qu’il faut être violent et non agir avec raison, ils reproduiront ce monde sans âme à l’infini
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Et vous sortez cette statistique de ?
Et le lien avec d’éventuels coups dans l’enfance est attesté par ?Soyons clairs, je réprouve toute forme de violence, mais doute fort qu’une petite tape sur la main ou sur les fesses transforme un gamin en futur adulte psychopathe. A condition bien sur que cela exceptionnel, et que le but ne soit pas de faire mal, auquel cas il s’agit de maltraitance, ce que la loi réprouve déjà me semble-t-il...
Au delà de ça, il me semble extrêmement risqué de vouloir tout réglementer en matière d’éducation des enfants par leurs parents. S’il est pertinent de vouloir prévenir la violence, s’immiscer par trop dans la vie privée des gens risque de conduire à un effet inverse de celui désiré : on infantilise les parents, qui ont beau jeu de démissionner de leur rôle.
Je suis bien moins choqué par un père ou une mère donnant une petite claque à un gamin qui fait sa petite crise, que par un père ou une mère qui laisse son gamin faire comme bon lui semble sans intervenir.
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Vous partez du principe que le stress et l’incapacité de gérer sa vie sont les seules causes des punitions corporelles. Ca reste à démontrer.
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Et ils adopteront tout naturellement les prérogatives de l’adulte qu’ils seront devenus
telles qu’elles leur ont été enseignées.
Les cultures ont toutes une certaine unité. -
En accord avec l’auteur, la gifle de Lino Ventura n’a jamais choqué personne ! Dans 10 ans on ne pourra plus tourner pareil film si on légifère sur tout et n’importe quoi !Une claque est surtout vexante, c’est son but !
Mais j’ai remarqué que les passants qui passent, réprouvent même du regard un Père qui se met à engueuler son fils, sans savoir si la réaction est justifiée ou non ! Notre société estime les réactions disproportionnées et pas seulement envers les enfants. Bientôt on est montré du doigt parce que l’on sort de ses gonds, on est pris pour un fou dangereux, bon à enfermer, dès que l’on hausse le ton, même si c’est pour défendre légitimement ses intérêts contre une injustice.
Bientôt on ne pourra d’ailleurs plus débattre de rien car il faut rester stoïque et politiquement correct même si l’on est agressé et insulté (mais sans gros mots, en finesse).
Souriez, plaisantez et tendez l’autre joue.
Ce monde finira stérilisé du bulbe et les sentiments et passions trop emportés en seront bannis, interdits. On va s’ennuyer ferme.
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Et si d’une part je suis tout à fait d’accord avec le fait que la gifle ou la fessée doivent rester exceptionnelles, il semble que le message va ici beaucoup trop loin : le spot n’essaye pas d’inciter les gens à avoir moins recours à la gifle, il tente clairement de criminaliser ce comportement pour préparer l’opinion à une future interdiction.
L’ensemble de l’article est intelligent.
Je me pose des questions sur ces réglementations qui n’ont rien à avoir avec la loi publique, mais s’immiscent dans l’intimité et la vie privée.
Pourquoi interdire la fessée, la gifle, etc ?
Quel sens cela a t-il dans la marche du nouvel ordre mondial ?Comme vous le soulignez, la punition physique, modérée et rare, est parfois le seul moyen du rappel à l’ordre. La stratégie de « l’enfant roi » peut mener à de plus grandes dérives.
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Je me pose des questions sur ces réglementations qui n’ont rien à avoir avec la loi publique, mais s’immiscent dans l’intimité et la vie privée.
Pourquoi interdire la fessée, la gifle, etc ?
Quel sens cela a t-il dans la marche du nouvel ordre mondial ?
Quand le politique a perdu le pouvoir, il légifère non plus sur les sujets importants (économie, politique intérieure, relations internationales, etc.) mais sur l’intimité des personnes et leur vie privée.
Alors oui : quel peut être l’intérêt d’une telle mesure pour le Nouvel Ordre Mondial ? Même si je ne crois pas que ce projet de loi ait été pensé comme tel, il s’insère tout de même, malgré la probable bonne foi de leurs promoteurs, dans une certaine mécanique qui les dépasse. La question mérite donc d’être posée. Moi je dirai que l’intérêt est de former des individus incapables de gérer la frustration faute de s’être jamais heurté à un refus net des parents pendant leur éducation. Et qui ne sait pas gérer la frustration devient un consommateur compulsif, incapable de réfréner ses envies d’achat, incapable d’épargner et susceptible de contracter de multiples dettes pour maintenir son train de vie. Un individu idéal pour le système, donc.
Attention, je ne dis pas que la fessée est l’unique moyen de signifier un refus à son enfant, mais c’est un ultime recours à utiliser si dépassement de bornes il y a. Supprimer ce recours, c’est prendre le risque de permettre à l’enfant de multiplier les transgressions sous les yeux impuissants des parents. -
Le but, mon cher frontiste, est de produire des gens encore plus vulnérables (par exemple, face à la pub), encore plus désemparés (face à leurs propres pulsions) et encore plus facilement manipulables (donc encore plus facilement exploitables). Le parfait citoyen du futur est immature, esclave de ses envies et imprégné totalement des valeurs véhiculées par l’éducation d’État, les médias et la pub. Il méprise totalement ses parents, qui n’ont sur lui la moindre autorité. Dans ses conditions, aucune transmission de valeurs familiales, sociales, spirituelles ne peut avoir lieu, pas plus qu’il ne peut y avoir de cohérence ou de solidarité familiale (et par extension, sociale).
En plus d’être un éternel ado en quête de repères, le parfait citoyen du futur est aussi isolé et terriblement seul.
C’est la victime idéale. Génial, non
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Il manque un « ? » à la fin du message précédent
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C’est en effet selon moi un des buts non avoué de la politique de l’enfant roi, qui est hélas partagé par la gauche et par la droite. J’ai lu récemment « Une folle solitude » d’Olivier Rey, et il expliquait cela parfaitement bien :
* D’un coté la gauche voulait abolir les valeurs bourgeoises (véhiculées selon elle par l’école des années 60) et donner naissance à une génération d’enfants « libres », libérés du carcans de toute autorité.
* De l’autre, le dogme libéral avait besoin de consommateurs zélés pour faire marcher la machine productiviste. Des consommateurs, comme vous l’avez parfaitement expliqué, qui ne sont pas capables de gérer leur frustration et qui deviennent des acheteurs compulsifs.La logique est dans les deux cas mortifère, et aboutit aux même résultats : des individus sans points de repère et qui ne reconnaissent qu’une seule autorité, la leur.
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La loi a toujours eu son mot à dire sur la famille, et c’est très bien comme ça. Là n’est pas du tout la question !
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@ auteur
Je suis entièrement d’accord avec les propos que vous tenez dans votre article.
Parents de deux enfants, j’avoue sans honte aucune que j’ai eu recours en quelques occasions à des « chatiments corporels ». Mais pas la fessée, pas le fouet ou les coups de ceinture et pas la grosse beigne ! Non la simple et bonne petite claque, pas bien forte, donnée le plus souvent sur la main et parfois, pour vexer davantage, sur le visage. Cette petite claque est pratiquement toujours venue à des moments où les interdictions données oralement, à plusieurs reprises, n’ont pas été respectées. Et effectivement je me suis trouvé dans ces cas en présence d’un enfant, voir d’un préadolescent, dont l’objectif était de tester la résistance et la volonté de ses parents en désobéissant aux instructions reçues, et pire que cela, en refusant l’écoute et le dialogue.
La démarche est quelque part similaire à celle qui régit la vie en société. En effet, lorsque nous transgressons des règlements ou des lois, nous recevons en général à un rappel au règlement, dont la nature somme toute dépend du degré d’écoute que nous luis accordons. La volonté manifeste de ne pas écouter, de ne pas obéir, qui ne vise certes pas à tester la résistance de l’Etat, mais plutôt à faire ce que je veux quand je veux, se traduis par des sanctions plus fortes, éventuellement vexantes, et possiblement physiquement très contraignantes (exemple d’emprisonnement). La petite claque reçue par nos gamins, de temps en temps, a donc une visée pédagogique, qui signifie « si tu refuses le dialogue, si tu n’écoutes pas, si tu n’en fais qu’à-ta tête et ne respectes pas l’autorité, tu seras puni »...
Vu le nombre de mauvais comportements de gamins, de pré-ados, d’ados que les enseignants constatent tous les jours dans les classes d’établissements scolaires, que nous pouvons voir lorsque nous faisons nos courses au supermarché, ou tous les jours par exemple au volant, j’ai la faiblesse de penser qu’un certain nombre de baffes se sont perdus, qui auraient pourtant constitué des investissements rentables sur le long terme !
Le but n’est pas d’ériger la claque où la fessée en mode d’éducation, de conserver cette possibilité dans les cas où le discours formateur, la tentative de persuasion, se heurteront à la volonté de l’enfant de tester ses parents. Je pense même que le non recours - qui bien sûr doit être rare - à cette petite claque pourrait renforcer les gamins dans ses convictions que sa volonté serait plus forte que ses parents, ce qui me semble, personnellement, à terme extrêmement déstabilisant et anxiogène pour l’enfant.
Enfin, le but n’est pas, non plus, de faire mal physiquement à un enfant. Car si tel était le cas, il s’agirait à mon sens une perversion, d’un mauvais traitement, qui justifierait une levée de boucliers.-
Cela fait de plus en plus de temps que l’on décharge petit à petit les parents de leurs responsabilités vis à vis de leurs enfants... Pourquoi ? Quoi de mieux que de futurs citoyens, voire consommateurs tout court, tous éduqués ds le même moule avec les mêmes pensées...
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« Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants,
lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles,
lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter,
lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus, au-dessus d’eux l’autorité de personne,
alors c’est là en toute jeunesse et en toute beauté, le début de la tyrannie. »
Platon (IVe siècle av. J.C.)Quand on y réfléchit, la tyrannie n’est-elle pas le but recherché dans cette campagne ? En supprimant le relais de l’autorité que représente le parent, la seule forme d’autorité vient alors de l’Etat, qui peut ainsi façonner la jeunesse de façon directe (jeunesses hitlériennes) ou indirecte (société de consommation, MTV).
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Alors on est rebel, mais quand ce sont les enfants qui le sont, on ne le supporte plus, je trouve que c’est une bonne voie pour devenir réactionnaire ça...
Plus sérieusement, j’aime les articles par les articles intéressants d’Agoravox, mais dès qu’on parle des gamins, on a l’impression que l’autoritarisme a tous ses droits.
Platon a tout bonnement tort, avec ce genre de maxime, il ne fait que fonder une gérontocratie conservatrice (genre « soit jeune et tais-toi »...)
Si les enfants sont plus intenables qu’avant (ce qui reste à démontrer), ce n’est pas vers l’autorité qu’on trouvera la solution (tout comme l’autorité policière ne fonctionne pas avec les pauvres d’ailleurs), mais plus en allant chercher les causes de ces comportements capricieux comme la pub pour les enfants par exemple -
Vous amalgamez allégrement la rébellion de l’enfant contre ses parents à celle du citoyen contre l’Etat. Or la seule rébellion légitime est celle menée par des adultes raisonnables. Les enfants n’ont ni le jugement, ni l’expérience pour contester les décisions de leurs parents.
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CorsairePR :
Plus sérieusement, j’aime les articles par les articles intéressants d’Agoravox, mais dès qu’on parle des gamins, on a l’impression que l’autoritarisme a tous ses droits.Ce que vous appelez « autoritarisme », qu’on pourrait aussi appeler, par exemple, « totalitarisme parental » ou encore « tyrannie familiale », voire, pourquoi pas, « goulag domestique », n’est en fait que l’expression d’un fait pourtant simple : enfants et parents ne sont pas égaux. Du moins, pas jusqu’à ce que les enfants atteignent, non pas un certain âge, mais un certain niveau de maturité. Tant que ce n’est pas le cas, oui, l’ « autoritarisme » a clairement tous les droits.
Après, c’est juste un point de vue de parent, parmi d’autres. Là où la propagande anti-fessée devient vraiment gênante, c’est surtout parce qu’elle remet en cause le droit de chacun d’élever son enfant comme bon lui semble. Si vous estimez que votre chérubin âgé de 3 ans est déjà suffisamment « adulte » pour être capable de soutenir une discussion argumentée sur la nécessité de se tenir correctement à table ou de respecter certaines règles de politesse élémentaires, et d’en comprendre toutes les raisons, libre à vous. Ce n’est ni à moi ni à la Fondation pour l’enfance de vous dire quoi faire.
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J’ai été giflé plus jeune, mais mes parents avaient l’honnêteté d’avouer avoir été « poussés à bout », et n’ont jamais considéré cela comme un geste éducatif, bien au contraire ! J’ai appris à mieux me contrôler qu’ils ne le faisaient, et je n’ai donc jamais giflé mes enfants. Mes enfants ne se sont jamais battus entre-eux, alors que nous nous battions entre frères et soeurs, pourquoi à votre avis ? La violence c’est toute une éducation ! Il faut savoir grandir par rapport à son propre vécu. Je vois que beaucoup en sont encore loin. J’espère que leurs enfants saurons les pardonner. Les enfants des pays dont les états ont banni ces pratiques, ont les populations les moins violentes...
Ouvrez les yeux !!! -
@Carl : Encore une fois il ne s’agit pas d’ériger la punition corporelle comme panacée de l’éducation. Je précise au début de mon billet que mes parents y ont eu eux même très peu recourt, et seulement de façon justifiée. Si vos enfants sont par nature calmes et que vous n’avez jamais besoin d’en arriver là tant mieux ! Pour ma part j’ai toujours eu un caractère affirmé et je me souviens avoir eu des périodes plus conflictuelles où je tentais de prendre le dessus sur mes parents. Et dans ce cas je pense que, malgré leur patience infinie, ils n’avaient pas d’autre choix tant je pouvais devenir insupportable.
Quand à votre phrase « J’espère que leurs enfants saurons les pardonner. », elle reprend le discours faussement compassionnel et culpabilisant du spot, et a tendance à me faire réagir de façon négative par son coté évangéliste. C’est d’ailleurs probablement un des aspects qui m’a fait réagir négativement à ce spot : l’impression d’entendre un prêche à l’église. Pour ma part j’ai fait mieux que pardonner à mes parents, puisque dans ce billet je le remercie d’avoir su tenir bon et de m’avoir toujours recadré quand c’était nécessaire !
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Je me trompe peut-être, mais je ne crois jamais avoir vu des rébellions menées par des « adultes raisonnables », en outre, le pouvoir aura toujours beau jeu de présenter ces foyers insurrectionnels comme des jeunes sortis du système, ça arrive juste tous les jours cet amalgame...
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Je répondais à Strawman dans le post précédent
@Bovinus : je ne suis pas stupide au point d’ignorer qu’une enfant de 3 ans est incapable de raisonner voir même de parler...
Je ne suis néanmoins pas d’accord, l’état s’insère dans le foyer familial dès lors qu’il considère qu’il y a danger, autrement dit pour aller contre vous, il ne peut laisser les gens éduquer par eux-mêmes leurs enfants, ces crétins de parents commenceraient d’ailleurs peut-être par les virer de l’école, déjà que les gens sont cons à regarder des mariages ringards alors si en plus ils arrêtent d’aller à l’école...
Bref, hier l’état a vu qu’il était plus sage d’envoyer les gosses à l’écoles, aujourd’hui, il interdit aux parents de leur foutre des claques et peut-être même que demain, il forcera les parents à s’en occuper correctement plutot que de laisser TF1 le faire à coup de pub et de star system moisi ! -
Excellent,
Les véritables traumatismes viennent du manque d’amour. On détruit plus surement un enfant avec des paroles humiliantes, une dévalorisation systématique. Et ça, nos petits législateurs ne peuvent hélas rien contre ( et le voudrait-il vraiment). Ce projet de Loi qui s’insinue toujours d’avantage dans la sphère privée entend résumer la maltraitance à quelles taloches. C’est amalgame est d’autant plus pernicieux qu’il tend à gommer les nuances et par la-même à minimiser la véritable maltraitance. C’est en cela que ce projet de loi devient suspect, car comme vous le dites, seul l’état (mondial ?) serait en mesure au final d’« éduquer » et de « protéger » conformément les enfants. Cette dépossession sournoise est éminemment dangereuse, car l’aboutissement créerait un point de non retour. Les enfants « bons citoyens » ainsi protégés par la « matrice », flattés dans leur obéissance à leur nouveau bienfaiteur, sous la caution bienveillante de l’état omnipotent et l’acculturation ambiante propagée par les médias, seraient légitimés et vivement enclins à surveiller, voir dénoncer tout acte subversif (selon la nouvelle définition citoyenne), enregistré dans la cellule familiale. Une application des thèses visionnaires d’Aldous HUXLEY ou de Georges ORWELL.
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@strawman
Excellent pour vous bien entendu.
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voici une methode pour elever ses enfants sans les traumatiser...
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Bonjour , le plus beau c’est que la plupart des pédagogues et des donneurs de leçons sont des bourgeois suffisement nantis pour faire élever leurs gosses par d’autres , nounou
ect. je pense à de celebres docteurs es radios à la vie sociale si pleine que m’est avis que leur progeniture ne devait guere les voirs.J’ai elevé /eleve trois momes et ai été moniteur
de colos en des temps ou les parents ne trouvaient pas déraisonnable une taloche pour
des conneries pour autant que cela fut l exception aucun de nos donneurs de leçon n’a jamais remarqué que « quelques » gosses se sentent securisé une fois qu ils ont appréhendé ce que vous jugez la« limite » à ne pas franchir.-
Encore une dégoulinade de « bons sentiments » alors qu’en même temps on est en train de détruire l’école fréquentée par des millions d’enfants !
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depuis 50 ans les « spécialistes » nous abreuvent de tout ce qu’il ne faut pas faire mais bien peut son capables d’expliquer ce qu’il faut faire de façon claire et simple a des gens qui n’ont pas bac plus sept
quand aux gifles et autres fessées il me semble impératif de distinguer deux choses différentes
la giffle « éducative » expliquée motivée et comprise et
la gifle « réflexe » qui est la manifestation de l’exaspération de l’adulte ( qu’elle soit légitime ou non ) et qui elle est effectivement nuisible
au dela du geste c’est le contenu du message qui est primordial.il est bien évident que la violence est préjudiciable au bon développement de l’enfant mais il y a bien d’autres formes de violence que l’on passe sous silence. Notre société qui veut soit disant bannir la manifestation physique de la violence est par ailleurs de plus en plus violente sur tous les autres plans.
Quand a t’ on en france vu un salarié s’ immoler par le feu en matière de protestation ?
Est ce qu’il n’aurait pas mieux fait d’aller foutre son poing dans la geule de son paron ?
Bien sur je caricature mais c’est significatif
la violence réprimée se retourne contre l’individu lui même qui devient auto destructeur
Il est plus que temps de cesser d’ envisager ces problèmes sous l’angle du moralisme primaire-
Yvance77 29 avril 2011 12:21Salut,
Je fais parti de cette génération qui a ramassée et sévère.
Gifles, enguelades, longues punitions (pas de télé pendant une année pleine) et martinet. J’ai eu droit à toute la panoplie avec mon frangin.
Et, je peux dire que cela m’a marqué à vie. J’y repense assez souvent. Et quand bien même j’aime ma mère je trouve qu’elle a eu bien souvent la main trop lourde. Nous étions que des gamins qui faisions des conneries certes, mais des gamins avant tout.Puis à l’age adulte j’ai eu ma fille. Elle a du dire plus d’une fois à ces amis d’école « mon père ne m’a jamais touché ». Je n’ai jamais pu faire cela connaissant trop bien les conséquances traumatisantes que cela engendrent. Car oui il y a traumatisme. J’ai parfois crié bien sur, mais ce n’est jamais allé au-delà.
Ma fille qui a 21 piges ne fume pas, ne se drogue pas, fait des études, est honnête, discrète et gentille. Avec ses défauts certes, mais acceptables.
J’ai eu junior aussi. Et idem il n’est pas question que je lève la main sur lui c’est au-dessus de mes forces. Je tacherai de faire comme j’ai fait pour la fifille. J’espère que cela marchera.
Cela, avec un poil de compréhension, du sport et s’interesser à sa vie, je pense que c’est la rectte pour y réussir.
Donc non même à la baffe qui requinque soit disant.
A peluche.
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Yvance,
Je ne peux qu’abonder dans votre sens. Il y a une confusion entre discipline et châtiments corporels. La discipline, c’est la cohérence, c’est dire non chaque fois à la même chose, ce n’est pas frapper un enfant. Je ne jeterai pas la première pierre car il m’est arrivée de fesser mes enfants, par exaspération et surtout par faiblesse. Car c’est un signe de faiblesse de recourir à la violence, même à une simple fessée, lorsqu’en tant qu’adultes, nous avons tous les atouts en main : la force, l’intelligence, la maturité, et le pouvoir.
En outre, on se prive de l’argument contre le recours à toute violence.
Si un enfant n’est pas capable de se tenir correctement dans un magasin ou un restaurant, et bien on reste à la maison, ou on s’arrange autrement. -
bravo pour votre réussite
il est bien entendu que c’est l’idéal
tout le monde hélas n’est pas capable de faire aussi bien de manière spontanée et les points de vu du style on va criminaliser ne permettent en aucun cas de faire avancer le schmilblick
http://www.youtube.com/watch?v=u2kaDQuJYl4 -
Personne n’a jamais dit qu’il fallait frapper ses enfants !
Toutefois, faire un amalgame entre une gifle à un enfant qui devient incontrôlable (genre le gamin qui se roule par terre pour avoir un jouet) et un enfant battu, je trouve ça extrêmement pernicieux !
Que les parents dont le gamin se roule par terre dans un magasin pour avoir un jouet se sont plantés quelque part, je pense que tout le monde est d’accord, et après ? Que fait-on pour reprendre les choses en main ?
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bonjour Yvance77
veinard /de
nul dogme de ma part en la matiere
tous/tes n’en ont pas besoins
tous et toutes ne peuvent en etre dispensé-
Je n’ai pas aimé ce spot : une fillette tout ce qu’il ya comtesse de Ségur renverse un pot par mégarde, une jeune mère du genre frustré pique son phare et donne une gifle presque sans rien dire, une grand-mère excitante comme un bénitier qui joue la repentance façon théâtre de la paroisse....
Il manque un écervelé de dix ans qui remue bruyamment sur sa chaise et renverse l’assiette de son petit frère pendant qu’il a le dos tourné, une mère qui dit à l’écervelé « c’est rien, c’est rien mais si tu recommences je le dirai à ton père... » et un père qui décide de boire son café sans bruits ni hurlements de mioches, considérant que son épouse n’est pas la domestique de leur progéniture et se fendant d’une claque en regardant le petit ange bien droit dans les yeux en lui disant « Pas de ça chez nous ! Est-ce que tu m’as bien compris ? »
Et là je veux bien discuter de l’opportunité de la claque et du traumatisme infligé au genre humain....-
Adepte de Dolto, d’une patience à presque toute épreuve et privilégiant la communication plutôt que la répression physique, j’ai du elever mes filles seule..
Et se retrouver confrontée à deux adolescentes qui parfois testent les limites, ca change toute la donne..
Bref, comment vous dire, elle m’ont fait parfois tourner en bourrique... et 3 ou 4 paires de claques (légères hein) elles se sont prises pendant cette période là sans que cela les traumatisent outre mesure...
J’ai fréquenté un collège publique dans lequel on se sentait en sécurité.. pas de racket, de bagarres, et des profs respectés... Il faut dire que dans les années 70, ceux ci n’hésitaient pas à vous en coller une si vous tentiez de leur manquer de respect.. et les parents ne venaient pas scandalisés exiger la démission du prof ou du proviseur que rien n’impressionnait et surtout pas les « têtes dures »...
Aujourd’hui ceux ci servent de cible pour des mômes qui se savent tout permis... Insultes, coups etc...
Il y a tout de même un bug au royaume des bisounours...-
Personnellement, j’ai été élevé par des parents qui avaient, comme on dit « la main leste », même si je n’estime pas du tout avoir été un enfant battu. C’est cet amalgame entre parent pratiquant la punition corporelle et parent battant ses enfants qui me parait profondément malsaine.
Je n’aime pas du tout les punitions corporelles, et lorsqu’elles deviennent nécessaires, c’est clairement un échec pour les parents, mais malheureusement, il y a des périodes où, à moins d’être infaillible dans l’éducation de ses enfants, c’est inévitable : les enfants traversent des périodes de contestation de l’autorité, de transgression, de mise à l’épreuve des règles, à différents âges, qui sont des vrais parcours d’obstacles pour les parents. Cela créé tôt ou tard des situations où l’alternative à la punition est le laisser-faire, avec des conséquences bien pires encore que la punition corporelle.
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Absolument d’accord avec l’article.
De plus je trouve qu’il existe une contradiction profonde avec ce genre de combat :
en effet, autant je pourrais éventuellement être d’accord de choyer le plus possible nos chérubins, autant j’aurais d’énormes scrupule sà condamner la chair de ma chair au châtiment éternel dès ses 18 ans acquis.
Il ne faut pas oublier que nos enfants eux aussi grandissent. Imaginez un instant des individus éduqués à ne souffrir en aucune circonstances des « devoirs imposés » et qui n’ont que des droits, et qui se retrouvent à leur tour dans la peau d’adultes et de parents qui ont des droits très limités et énormément de devoirs ?
M. Martin Bouygues peut d’ors et déjà commencer la construction de multiples prisons, nous en aurons grandement besoin
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Mes enfants ont eu des fessées bonnes pour la circulation du sang comme disait mon medecin
de famille,pas de telé après 21 H ,le mercredi à jouer dehors. Ils ont tous fait des etudes
superieures et sont devenus des parents permissifs ,ce que je n’etais pas... !!
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Maintenant que la fessée à le vent en poupe en tant que pratique sexuelle, tu peux plus en foutre une à un gamin sans être accusé de pédophilie !
(C’était ma 12 ème brève de comptoir du jour !)
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Je pense qu’un des objectifs de ce genre de campagne est de contribuer à faire exploser la cellule familiale. C’est une application du principe « Diviser pour régner ».
L’oligarchie capitaliste dominera d’autant mieux les individus qu’elle aura mis à mal la cohésion familiale et détruit l’école républicaine.
Cette recherche de division familiale existe à mon sens également au niveau du couple avec les magazines féminins. Je pense que ceux-ci cherchent à faire monter l’individualisme et à monter les femmes contre les hommes.
Ces éléments a priori disparates, sont je pense le reflet d’une unique volonté : faire exploser les liens familiaux pour mieux manipuler les individus.
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J’ai un oncle, un homme exceptionnel. Il a deux filles. Quand l’instituteur interrogeait les enfants à l’école sur les violences doméstiques, à la question : « Est-ce que votre pere vous a déjà battu », ma cousine a levé la main : « Oui, tous les soir ! »
L’instit demeura bouche bée de consternation. En effet, mon oncle, connu publiquement pour ses exploits sportifs et culturels n’avait vraiment pas la réputation de violence, bien au contraire...
Ma cousine poursuivit : « Mais à la fin, c’est toujours moi qui gagne ! »
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Je suis d’accord avec la majorite des commentaires.
La distinction entre punition corporelle moderee et occasionnelle, et branlees excessive et frequentes et inattendues... est indispensable.
Dans l’education de mes enfants, il y a trois limites aux punitions corporelles :
- un coup et un seul (fessee ou tape sur la tete), de violence moderee (qui fait un peu mal mais pas trop)
- Occasionnel. Si cela devient frequent, c’est que mon autorite est defaillante.
- Jamais inattendue. Je ne punie jamais mes enfants par frustration ou exasperation.
J’ai une fille assez autoritaire par nature, et donc tres tetu. Vers 3 ans elle a essaye de prendre le pouvoir a la maison, dans a peu pret tout les domaines. Aucune discussion n’etait alors possible, et aucune punition ne fonctionnait. J’ai donc fait une liste de tout ce qui me semblait important, et sur lesquels je ne voulais pas ceder, et j’ai mis en place le 1, 2, 3, fessee pour la faire respecter.
Ca a durer 1 semaine, et ma fille a prit pas mal de fessee. Puis, j’ai compter jusqu’a 3 de moins en moins souvent... Maintenant, je ne compte plus. Ce n’est plus necessaire. Ma fille a comprit qu’il y a un certains nombre de domaine ou mes decision ne se discute pas.-
Un mari ne peut pas donner une gifle à son épouse (et heureusement) mais un père peut en donner une à son enfant... Pourquoi ?
en tapant (je ne dis pas en battant), on apprend aux enfants à répondre par la violence et on apprend aussi qu’un « grand » peut taper un « petit »....
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Un mari n’a plus d’autorite legitime sur sa femme.
Il en a une sur ces enfants.
L’etat a egalement une autorite legitime....
Et il a recours a une force legitime...
Il serait etonnant qu’il la retire aux parents -
atropine
peut être que sa femme a l’intelect un peu plus dévelloppé qu’un enfant de 5 ans qui teste les limites ? -
Un mari ne peut pas donner une gifle à son épouse (et heureusement) mais un père peut en donner une à son enfant... Pourquoi ?
Déjà dit plus haut : l’enfant et l’adulte ne sont pas égaux. C’est comme taper un chien. C’est parfaitement légitime si le parent le juge nécessaire, attendu qu’en premier lieu, c’est le parent qui :
- est responsable en premier lieu de son enfant et de son comportement
- est censé lui apprendre les rudiments de la vie en société
- est censé représenter être la toute première source d’autorité pour l’enfantQuand vous voulez que votre chien arrête de faire quelque chose qui vous dérange, vous vous asseyez avec lui à la table des négociations, et vous devisez longuement avec lui des conséquences néfastes de ses actes ?
en tapant (je ne dis pas en battant), on apprend aux enfants à répondre par la violence et on apprend aussi qu’un « grand » peut taper un « petit »....
Faux.
Ce serait vrai si la baffe ou la fessée était compulsive, résultant d’une perte de self-control. La violence « éducative » doit, pour être utile, exercée sans aucune passion et de manière parfaitement codifiée (par exemple, il faut qu’il y ait un barème, une échelle des punitions, etc. La punition ultime étant bien entendu la plus « salée » et réservée aux très, très grosses bêtises). -
D’après la plupart des messages ci-dessus, le but de l’éducation serait de produire des enfants obéissants et pleins de respect pour leurs parents (et même pour tous les adultes). Au besoin on obtiendrait ce respect grâce à quelques gifles ou fessées (le respect des adultes pour les enfants, par contre, c’est totalement contre-indiqué.
Curieusement ces messages disent souvent que les adultes à qui on n’a pas inculqué l’habitude de l’obéissance pendant leur enfance deviennent perdus, incapables de gérer la frustration, manquent de repères, sont des victimes désignées du système, etc...
Par contre, la dépendance systématique, l’habitude de l’obéissance, le sentiment que seul l’avis du plus fort compte etc., pendant l’enfance, tel que préconisés par ces messages fabriqueraient des adultes forts et autonomes, confiants, sécures, dynamiques, efficaces etc. etc.VOUS VOUS TOUCHEZ LE PIPI MES AMIS !
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vous touchez a un point interressant
mais la réponse que je fait plus bas a krolodilo vous concerne aussi -
Vous débarquez de la planète Mars ? L’enfant (jeune, hein, entendons-nous bien là-dessus) est un monstre. Égoïste, irresponsable, inconscient et manipulateur.
Quand vous lui apprenez le respect de l’autorité et de certaines règles sociales, vous lui apprenez tout simplement le respect de lui-même. Il ne s’agit pas de « se toucher » en abusant de sa « force » sur un « faible », il s’agit d’élever un individu autonome et indépendant qui soit capable de s’assumer, de réfléchir et d’agir par soi-même. Si vous ne le lui apprenez pas, qui va le faire ? L’école et la télévision ? À la bonne heure !
Savoir transcender et critiquer l’autorité, ça s’apprend également. Mais il y a un âge pour tout. Il y a un âge où seul l’avis du parent compte, et il y a un âge où l’enfant devient capable de maîtriser ses pulsions et où un degré supérieur d’éducation devient possible.
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Article assez intéressant. Néanmoins, plutôt que d’exposer les différents aspects, vous manipulez le lecteur en faveur de votre opinion en concluant sur le cas (aussi extrême que de battre souvent ses enfants) des parents démissionnaires ou volontairement opposés à toute autorité. Ce faisant, vous semblez dire qu’il n’y a le choix qu’entre les châtiments corporels (modérés) et la démission, ce qui est faux. Le vrai débat, c’est de savoir si l’on peut éduquer sans avoir recours aux châtiments corporels.
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« Le vrai débat, c’est de savoir si l’on peut éduquer sans avoir recours aux châtiments corporels. »
non ce n’est pas le débat
on peut éduquer les enfants sans avoir recours aux chatiments corporels cela a je pense amplement été prouvé
le débat c’est est ce qu’une loi pour interdir le recours aux chatiments corporels va aider les parents a trouver et a mettre en place d’ autres solutions ?
le recours aux chatiments corporel n’a de sens que quand pour des raisons diverses d’autres formes de communication ( discours raisonnables, négociation, hurlements hystériques, menaces non suivies d’effets ......) ont échoué.
qu’est ce que la loi propose pour éduquer les parents qui ont du mal a éduquer leurs enfants ? -
Comme je l’ai dis en introduction, cet article était plus ou moins une réaction « à chaud ». Et si d’habitude j’essaye d’ouvrir au maximum le débat dans mes articles, je reconnais que celui-ci est clairement orienté.
Même si cela ne transparait pas dans mon billet, je pense cependant qu’il y a toute une palette de nuance entre « les châtiments corporels (modérés) et la démission », que je n’ai pas développées dans cet article que je voulais concis. Je maintiens cependant que dans certains cas (même si ça doit être le plus rarement possible, voire idéalement jamais) les châtiments corporels peuvent être nécessaires, et que les interdire par voix légale ne fera que rendre les parents encore plus désemparés.
Le fond de mon article est que l’on pointe régulièrement du doigt les parents qui font preuve d’un excès d’autorité, mais que les critiques envers le manque d’autorité sont plus rares et plus confuses.
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Gaijin,
Vous posez un problème intéressant, parce que dans certains cas, les châtiments corporels ne marchent pas. Alors que fait-on, sinon recourir à la surenchère et frapper plus souvent et plus fort ?
Je ferai une autre remarque. Les enfants n’ont finalement pas beaucoup de pouvoir, mais ils en possèdent un, qui est de mettre ses parents en colère. Ils se rendent compte assez tôt qu’ils possèdent ce pouvoir et ont tendance à en abuser. C’est l’exemple de l’enfant qui se conduit mal pour attirer l’attention, malheureusement le mauvais type d’attention et même une fessée est pour lui plus gratifiante que l’indifférence. Et il aura donc tendance à recommencer. -
@Cbx :
« Le fond de mon article est que l’on pointe régulièrement du doigt les parents qui font preuve d’un excès d’autorité, mais que les critiques envers le manque d’autorité sont plus rares et plus confuses. »
Parce que faire preuve d’un excès d’autorité dans ce sens est recourir aux châtiments corporels. Et est considéré comme un manque d’autorité le fait de vouloir s’en passer. Mais pourquoi parlez-vous d’excès d’autorité, l’autorité devrait suffire ? -
C’est vrai que posé sous cet angle on peut se demander si les parents qui frappent souvent leurs enfant ont vraiment de l’autorité... Je ne pense pas. Banaliser ce geste est clairement un constat d’échec. Ma phrase était mal formulée. Je voulais simplement dire que la campagne actuelle dénonce les parents ayant recours aux punitions corporelles, mais qu’aucune campagne n’a jamais dénoncé les parents démissionnaires, alors que c’est selon moi tout aussi dommageable pour l’enfant.
Je suis totalement en accord avec l’idée émise par d’autre commentateurs qui évoquent une échelle de sanctions, où la fessée/gifle serait l’ultime degré. Cela implique que chaque réponse de l’adulte est mesurée, et que le châtiment corporel fera plus office « d’arme de dissuasion », et ne sera quasiment jamais utilisée.Et je pense encore une fois que l’interdiction par voie législative ne réglera rien. Ce genre d’évolution de la société doit se faire naturellement, et ne doit pas s’imposer par la loi. -
Les obliger à réfléchir, peut-être ?!
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@ Gaijin. C’était une réponse à
« qu’est ce que la loi propose pour éduquer les parents qui ont du mal a éduquer leurs enfants ? » -
Il y a des contre-exemples : certaines lois ont été votées avant que l’opinion soit majoritairement en leur faveur : peine de mort, avortement, etc.
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annie
vous n’avez certainement pas lu mes post précédents
en aucun la gifle ou autre ne doit être une manifestation de colère ou un défoulement sur l’enfant
et pour garder un sens fort utilisée avec la plus grande modération possible
dans ce contexte ça fonctionne
si un enfant en arrive a un stade de provocation a la vilence c’est que toute l’éducation qui a été mise en place est un échec dans ce genre de cas il ne reste pas d’autre solutions que de se faire aider
krokodilo
« les faire réfléchir »
ok vous faites comment ? -
Annie
« l’autorité devrais suffire »
oui bien sur mais faire preuve d’autorité sans passer le physique n’est pas inné chez tout le monde
sinon ce débat n’aurait pas lieu -
Si l’on considère que selon les statistiques transmises par l’auteur, 20 % des francais n’ont jamais administré une fessée ou une gifle à leurs enfants... On peut tout de même se poser des questions...
Combien de « super nanny » dans ces 20 % ?
et combien de parents démissionnaires qui préfèrent baisser les bras (une fois tous les arguments développés) devant un ado qui veut sortir le soir "parce que les parents des copines, eux...) et qui est prêt à prendre des risques et à vous désobéir...
Comble du paradoxe, l’état est là pour vous rappeler à vos responsabilités si vous laissez trainer vos mômes dehors le soir, et il serait là également pour vous sanctionner si (en dernier recours) vous lui collez une baffe parce que vos arguments glissent sur lui comme sur la pluie sur une vitre, que les enfants (et surtout les ados) se croient invulnérables et que les faits divers, pour eux, ce sont chez les autres que ca arrive...-
devant un ado qui veut sortir le soir "parce que les parents des copines, eux...) et qui est prêt à prendre des risques et à vous désobéir...
Quand il s’agit d’adolescents, si ils ont été mal élevés étant plus jeunes, malheureusement il est souvent trop tard. Quant aux châtiments corporels, sur un ado, ça ne devrait même pas être envisagé.
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« giffler un enfant veux dire fin du dialogue. »
Exactement ! Et c’est precisement le but ! -
Est-il possible d’eduquer correctement ses enfants sans punitions corporelles ?
OUI
Est-ce toujours possible ?
NON
@ Annie
Vous parlez de cas ou l’education parentale est deja defaillante...
Ma fille ne ressent aucune indifference de ma part, car je ne le suis pas.
Ma fille n’a absolument pas le pouvoir de me mettre en colere. Losqu’il m’arrive de me mettre en colere, ce qui est rare, c’est du cinema.
Je fais partit des gens qui pense que l’essentiel de l’education se passe entre 2 et 4 ans.
J’ai ete un peu severe durant cette periode, pour que ma fille comprenne les valeurs qui sont importantes a mes yeux, et que je ne veux pas qu’elle transgresse. Aujourd’hui, il n’y a presque plus de punitions corporelles, et meme de punitions tout court.
Pour les enfants plus ages sur qui les parents n’ont plus de prises, je ne sais pas quoi repondre, si ce n’est que je suis evidemment contre toute escalade de violence pour « briser » la resistance de l’enfant.
Je ne suis pas confronte au probleme, mais je pense qu’il faut avant tout leur consacrer plus de temps-
Dogen,
Puisque nous en sommes à raconter notre histoire, je vais vous dire en gros quelle est la mienne. J’ai eu deux garçons qui aujourd’hui 20 et 23 ans, qui font tous les deux des études universitaires, sont polis, serviables etc. etc. mais qui ont été les pires horreurs lorsqu’ils étaient jeunes. Ils étaient hyperactifs et ne tenaient pas en place. Il est vrai que j’aurai pu recourir aux fessées pour les calmer, mais il se trouve que j’ai été aussi diagnostiquée comme hyperactive à l’âge de 8 ans par une institutrice et mes parents ont consulté un des psychiatres les plus renommés de Lyon, qui a posé le diagnostic suivant : normale mais hyperactive. Mais j’ai été énormément « vissée » pendant mon enfance par ma mère, très souvent punie et privée d’une chose ou de l’autre. J’en ai gardé une aversion totale non pas pour l’autorité, mais l’autorité abusive. J’ai voulu élever mes enfants différemment, non pas les dresser, mais leur apprendre à ne pas dépasser certaines limites, sans avoir à les frapper, et je dois le dire sans avoir non plus à les punir, en tout cas pas comme ils l’auraient parfois mérités. Nous sommes tous les produits de notre éducation, et pour moi, j’ai été déterminée à ne pas reproduire celle que j’avais reçue de mes parents. Je n’ai pas pour autant été une mère démissionnaire parce que je n’ai pas travaillé pendant plus de 12 ans, et je n’ai pas raté un moment de leur enfance, et de leur adolescence. -
Autres contradictions de notre société :
Le législateur reconnait une responsabilité pénale de plus en plus jeune, certains voudraient carrément qu’il n’y ait pas de limite d’âge basse pour « enfermer nos terreurs en basket ».
1°) Ne voyant aucune solution autre qu’une fessée pour éduquer son enfant (exemple de l’enfant qui veut mettre le feu à la maison), le parent risque des poursuites judiciaires.
2°) Ne voyant aucune autre solution que d’utiliser son taser pour maîtriser un très jeune ado de 12 ans qui fait « sa crise », le policier lui a le droit si la situation l’impose de faire usage de la force ?
Paradoxal non ? dans un cas on écarquille les yeux de façon globuleuse et air grave pour une simple fessée des parent et de l’autre on revendique l’utilisation de la force même en utilisant des armes ultra douloureuses (non létales ?) a condition bien sûr d’être assermenté.
Et les 2 mesures viennent des mêmes idéologues au pouvoir.Je crains que nous risquions tous de devenir complétement schizophrènes.
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@Soulmanfred ;
Entre la théorie et la pratique c’est évident qu’on s’apercois au bout d’un moment que cette méthode ne prend pas en compte tous les paramètres...
Francoise Dolto parlait aux tout petits mettait des mots sur leurs souffrance..C’était révolutionnaire et il est vrai que la communication est nécessaire entre enfants et parents..
la compréhension des choses n’est pas la même pourtant, l’enfant veut cela, considère sa demande comme légitime et tenter de lui faire comprendre qu’elle n’est pas raisonnable est parfois très difficile..
.On constate également parfois avec stupéfaction que l’enfant n’est pas prêt à renoncer à ses désirs ou à les reporter à plus tard, même si celui ci est d’ordinaire raisonnable et patient... C’est dans cette période (pré adolescence/adolescence) que l’enfant se rebelle contre l’autorité parentale, qu’il teste les limites de ses parents (parfois de manière assez brutale), on dit d’ailleurs qu’il veut tuer (symboliquement) ceux ci et que cette étape est nécessaire pour leur passage à l’age adulte..
Mais bordu, que c’est dur !-
Le but est in fine de conditionner l’individu future à penser que seul l’état détient l’autorité et à le droit de châtier !
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Galjin,
« Est-ce que une loi interdisant de frapper les enfants va aider les parents à trouver d’autres solutions ? »
J’énoncerais la chose un peu autrement :
« Est-ce que la loi aiderait les enfants à arriver à l’âge adulte en meilleure santé psychique (et physique) ? »
Je suis aussi tenté d’énoncer de cette autre façon :
« Est-ce-que l’absence de loi interdisant de frapper les enfants est bénéfique pour eux ? »Ou encore :
- « pourquoi y-a-t-il une loi (appliquée) interdisant de frapper TOUS les adultes (et les animaux) et pas de loi interdisant de frapper les enfants dans la famille ? »(A noter que les violences verbales font autant de dégâts sinon plus que les physiques. Il ne faudrait pas dissocier.
A mon avis, le plus urgent est de développer la connaissance des éducateurs (futurs parents d’abord, enseignants et autres professionnels) en ce qui concerne les besoins des enfants, (d’abord comment éviter de leur nuire).
Non seulement la connaissance n’est pas recherchée, ni celle qui est connue, diffusée, mais beaucoup de spécialistes nous ont menti dans le seul but de permettre la libération des femmes. Je ne suis pas contre le bien-être des femmes, mais je voudrais que les enfants ne soient pas sacrifiés.
La loi pourra venir après. Mais si on continue à ne pas avancer dans la connaissance, alors la loi pourrait peut-être promouvoir un début, réanimer le débat ?Défendre les enfants c’est défendre les adultes qu’ils vont devenir et la société qu’ils vont vivre. Un peu d’optimisme nous ferait du bien.
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"A mon avis, le plus urgent est de développer la connaissance des éducateurs (futurs parents d’abord, enseignants et autres professionnels) en ce qui concerne les besoins des enfants, (d’abord comment éviter de leur nuire)."
mais bien sur je ne peut qu’aplaudir des deux mains a une telle idéeune loi répressive réanimer un débat ?
en aucun cas la loi clos elle condamne ( c’est a dire qu’ elle ferme )
dans ce domaine comme dans bien d’autre il est urgent dene pas légiférer c’est le meileur moyen de fermer toute porte a une évolutionvotre première question : la réponse est non les enfants ont besoin d’autorité et de limites si les parents n’ont pas de meilleur moyen alors tant pis il faut leur laisser cette possibilité
la seconde est la même
il ya pire que des enfants qui ont pris quelques baffes (je ne parle pas de leur dévisser la tête )
c’est des enfants qui arrivent a l’adolescence en ayant aucune conscience de leurs limites sociales qui n’ont aucune forme de repère autres que ceux qu’ils se seront forgés en regardant les publicités .....
vous coyez que sans éducation sous une forme ou sous une autre les enfants sont pacifiques ? navré mais c’est faux. ce sont des animaux comme les autres affirmants leurs besoins défendants leur territoire .....
l’être humain est un potentiel pas un droit de naissance.
descendez dans certain quartiers quand vous vous serez fait dépouiller par une bande de pré adolescents armés jusqu’au dents on en reparle
l’autoritarisme est certainement la pire des formes d’éducation qui soit mais c’est mieux que pas d’éducation du tout
c’est navrant ? oui !
le piège de la loi c’est que ça ne demande aucun effort aucun investissement après on peut oublier le problème faire comme s’il était résolu . -
a tous
pères fouettards
et pères la morale
cette idée de loi est paradoxale :
au nom de l’éducation non répressive on pond une loi qui sera nécessairement répressive
l’état qui exige un progrés en matière éducative avoue sa propre incapacité a éduquer
les tenants de l’éducation douces sont les premiers a dire oui oui il faut commencer par punir on réfléchira ensuite tant pis pour les dégats collatéraux
et l’argument s’inverse dans l’autre sens .....
qu’en pensez vous ?-
Ah le monde de la com régit par les sondages !!
A l’image du monde financier géré par des sociétés d’estimation foireuses qui nous ont mené déja plusieurs fois au bord du gouffre mondial et de la faillite et on en redemande !!
D’ou sortent ces chiffres et ces vérités toutes faites à partir d’estimation sur un millier d’individu !!
C’est une insulte à l’intellect, les statisticiens et leurs études qui ne devraient constituer qu’un outil, une base de raisonnement...Nous assènent des vérités toutes faites qui font que les français sont racistes, peu optimistes, et maintenant violents avec leurs enfants !!
Arretons la connerie avant la mort du raisonnement, ces études et sondages à répétitions ressemblent fort à du sabotage et de l’assènement de vérités toutes faites par des experts qui confondent un élément avec un ensemble et dont on nous impose à coup de matracage médiatique, des idées fausses comme pensée unique et universelle !!
-
Encore une fois un état et de soi disant experts bons à rien, qui se mêlent de notre vie privée...
Avec des lois et des mesurettes de façade, pour éviter de s’attaquer à l’emploi, la formation et la sécurité des personnes pour laquelle à part parler et faire tourner des voitures avec gyrophares aux heures de pointe pour donner l’impression de faire quelque chose...
Entre la prostitution et la vie familiale ce gouvernement se distingue décidément par son immaturité et des lois inutiles ( normal il n’y a que des juristes et avocaillons au pouvoir !!), inapplicables dans la pratique... ceci vaut aussi pour l’installation massive de radars ou des images « chocs » sur les paquets de cigarettes...
Les petits copains du pouvoir, les petits amis qui travaillent dans les boites de com et de pub, doivent se frotter les mains, avec des millions généreux filés par le pouvoir pour des messages et des campagnes creuses... Mais le fils Bachelot parmi d’autres doit dire merci à maman pour les millions généreusement octroyé par un état....
Qui nous parlait pourtant de rigueur et d’économie !! par pour leurs amis et proches qui travaillent grâce aux réseaux généreux du pouvoir sarkozyen !! Madame Bachelot n’ayant jamais eu à s’expliquer sur ses campagnes de prévention et ses achats de vaccins délirants, pour arroser ses amis et réseaux des laboratoires pharmaceutiques...
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On fabrique la bombe humaine dans notre jeunesse couvée à qui les parents passent tout et ne donnent pas de règles ni de repères, mais des consoles de jeux et des ordis, qui leur apprennent tout sauf la modération et le respect des règles...
Les parents les plus cool ayant laissé leurs gosses tout faire depuis des années, les pourrissant de gadgets pour avoir la paix finissent un jour par s’énerver et péter un plomb, car ils ne comprennent pas comment ils ont pu laisser se développer des petits diables sous ses visages de petits anges à qui on donnerait... en apparence seulement !!
Difficile aussi d’admettre que son charmant rejeton n’est pas un génie et se comporte comme un petit voyou... admettre son échec dans l’éducation de ses gosses par manque d’autorité et de cadrage, ceci peut conduire à des comportements violents, quand des parents ne reconnaissent plus leur enfant qui arrivé à un certain age, ne se comporte plus du tout comme l’enfant calme et virtuel, qui n’a jamais existé, que dans les fantasmes de parents autruches, qui refusent de voir grandir leurs enfants !!
-
encore une diversion du pouvoir pour ne pas parler des vrais problèmes !
maintenant on veut culpabiliser les parents , pas crédibles de la part de gens qui veulent nettoyer les banlieues à coups de kärcher !
encore du temps perdu pour des textes de lois qui ne seront pas applicables ....-
comme je suis d’accord avec cet article :) !!!!
il faut arrêter ... une bonne fessée , quand il le faut ,n’a jamais tué personne , j’en ai eu , mes enfants aussi ,mes petits enfants en ont et cela met les limite en place !!! rien à voir avec le fait de battre !!! mon mari , lui a été battu ... coups de poing , coups de ceinture ,coups de talon ... et j’en passe !!! là oui , j’admet qu’il faut sanctionner les parent dans ces cas là !!!!
et là où je ne suis pas d’accord , c’est quand on dit qu’un enfant battu , battra ses enfants !!! faux et archi faux !!! marlgré les coups qu’il a reçu , (certains ont laissé des traces ) jamais , mon mari n’a reproduit les gestes de ses parents sur nos enfants !!! il ne le voulait pas , il avait trop souffert de cette situation , et ne voulait pas que nos enfants subissent ce qu’il a subit !!!!!!!-
@mamyna
C’est bien ce que l’on dit, les enfants battus, battent à leur tour leurs enfants et trouvent cela normal. Vous en êtes la preuve ! Le pire c’est que vous ne vous en rendez même pas compte.Mais vous êtes peut-être sur la bonne voie car si chacune des prochaines générations bat un peu moins fort ses enfants, il est probable qu’un jour prochain votre descendance ne battra plus ses enfants. C’est le principe de l’évolution, ça prend du temps, chez certains plus que d’autres.@Cbx,« Pour ma part j’ai fait mieux que pardonner à mes parents, puisque dans ce billet je le remercie d’avoir su tenir bon et de m’avoir toujours recadré quand c’était nécessaire ! »Vous rendez-vous compte de ce que vous écrivez !Malgré tout, je n’ai aucun doute quant à l’évolution de ces pratiques archaïques et indignes, elles seront bientôt réprouvées et réprimées. Avec le temps, le recul, peut-être comprendrez-vous que votre posture était intenable, inadmissible et choquante. Peut-être aussi ne voulez-vous pas voir la faiblesse de vos parents qui n’ont pas su trouver les moyens de vous « recadrer » autrement que par la violence". Penser qu’ils ont eu raison vous rassure, c’est normal, mais il faut maintenant grandir et regarder les choses en face, terminer votre crise d’adolescence en acceptant les failles de vos parents ; les voir faibles et dans l’erreur là où vous les avez crus forts et justes. C’est un long chemin, je vous l’accorde, mais sincèrement vous ne vous porterez que mieux.Quant à ceux qui jugent que la société n’a droit à aucun regard sur la sphère privée, soyez un peu sérieux, toute proportion gardée, que pensez-vous des enfants abusés par leurs parents... -
Qu’on le veuille ou non, les familles n’ élèvent pas seules leurs enfants car nous vivons en société et selon l’ époque et l’ air du temps, il y a fatalement des échos de cette société dans le comportement des parents.
Dans les années 50, je me souviens qu’ à la récréation, avec les copines nous faisions le point sur le nombre de claques et de fessées que nous recevions. Il faut bien comprendre qu’ à cette époque il y avait un slogan qui faisait fureur : « Qui aime bien châtie bien ».
Et un autre : « Bat ta femme tous les matins, si toi tu ne sais pas pourquoi, elle, elle le sait ».Mère à mon tour, j’ai évité autant que possible d’utiliser claques et fessées et je n’ai pas été déçu du résultat. Cela se passe fin des années 70, un jour ma fille ainée (7-8 ans) entre à la maison furieuse et hurle : « Maman, pourquoi tu ne m’ aimes pas ? » Surprise je lui demande ce qui lui fait dire ça. Elle me répond qu’elle est la seule de sa classe à ne jamais être battue comme ses copines. J’en suis restée baba. J’ai donc expliqué à ma fille 1°) que je ne voyais aucune raison de la taper, 2°) quand son comportement n’était pas correcte, elle était sanctionnée sans carotte ni bâton.
Même les tous petits, quand on prend le temps de leur expliquer les pourquoi et les comment, ils adhèrent parce qu’ils veulent faire comme les grands. Il ne faut pas oublier que les enfants miment les adultes alors il faut faire attention les enfants observent tout et reproduisent pour « voir comment ça fait ».
Si vous vous occupez pas de politique, la politique s’occupe de vous, cette campagne de l’ état ne fait qu’illustrer ce viel adage.
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Galjin,
Comment pouvez-vous dire que les jeunes voyous ne le seraient pas si ils avaient reçu « assez » de coups de pieds au cul (selon l’expression bien connue) ?
Notre différence de raisonnement provient du fait que vous partez de l’observation d’une situation d’échec (des enfants nés et élevés dans des conditions anormales), alors que je prends en considération des enfants bien élevés (PROTEGES, AIMES, RESPECTES) qui n’ont aucune ressemblance avec ceux en révolte dont vous brandissez l’agressivité.
Vous critiquez le projet de loi, moi aussi, cette loi ne devrait pas être nécessaire et
par ailleurs le spot est fait par des gens ignares qui n’ont rien compris.
Mais si l’Etat qui a la charge de protéger les plus faibles ne s’intéresse pas aux enfants malmenés ou maltraités, c’est bien un permis de frapper et d’humilier qu’il délivre ! Il est vrai que l’Etat est lui-même maltraitant d’ordinaire et particulièrement avec le gouvernement actuel.Malheureusement les adultes ne veulent pas savoir que le nouveau né n’est en rien programmé pour être un « préadolescent armé jusqu’aux dents » comme ceux que vous citez. Renseignez-vous svp sur ce point.
Le préado violent est produit par un milieu violent et maltraitant. Il devient parfois un gangster ou tueur en série, ou dictateur, et arrivé à ce stade il n’y a plus de solution pacifique, évidemment, il faut emprisonner. C’est avant qu’il faut comprendre comment ça marche.Ce qui est terrifiant c’est cette idéologie dominante qui ramène l’éducation au niveau de l’obéissance garantie par la peur inspirée à l’enfant par l’adulte.
Des messages font froid dans le dos : DOGEN : gifle/fessée pour faire taire l’enfant, « c’est le but ». L’enfant nié, humilié, non protégé, non écouté, sera le plus souvent, soit un ado/adulte soumis, soit révolté, et dans tous les cas handicapé psychique. BOVINUS : « l’enfant (jeune hein, entendons-nous bien là dessus) est un monstre. Egöiste, irresponsable, inconscient et manipulateur ».
Comment en arrive-t-on là ?
Voila ce qu’il faudrait savoir. L’ignorance en matière de relations adultes/enfants est abyssale. De simples évidences biologiques (comment ne pas perturber la construction du cerveau pendant les premières années de la vie) ne font pas partie des préoccupations des adultes. L’école s’est organisée sans aucun souci des caractéristiques et besoins des enfants. On peut préconiser n’importe quelle dérive , faute de connaisance des réalités.
Qui s’insurge et agit contre la maltraitance qui consiste à séparer le bébé de ses parents dès la sortie de la maternité. L’une de mes petites-filles est éducatrice de jeunes enfants et travaille en crèche, « c’est à la limite de la maltraitance » dit-elle. Connaissant la tolérance générale (voir ci-dessus) il fauut corriger et je dis que c’est de la réelle maltraitance. Les conséquences sont prévisibles.-
comprenons nous bien je ne dit pas qu’il est souhaitable de battre ses enfants je dit que la prise en charge des enfants dans le monde des adultes est actuellment catastrophique du point de vu du résultat le sujet est trop vaste et oblige a des raccourcis coupables
mais vous connaissez peut être le proverbe :« quand le doigt montre la lune l’imbecile regarde le doigt »
quand je dit catastrophique je pense aussi a ceux qui sont « bien » éduqués : la génération actuelle de jeunes cadres bac +5 a bac +7 totalements égomaniques incapables de concevoir l’altérité dans la relation incapables de faire la différence entre la théorie et la réalité
j’ai bossé avec des mecs comme ça qui arrivent le matin avec déjà deux pétards dans le nez .....no comment
j’ai régulièrement l’occasion de travailler avec des adolescents savez vous que certains sont incapables de focaliser leur attention sur le réel pendant plus de quelques secondes ensuite ils« zappent » qu’est ce que ça va donner quand ils vont être au volant d’une voiture ?
voila le constat
le problème ce n’est pas la mauvaise éducation c’est l’abscence d’éducation et l’abscence de cohérence dans la démarche éducative
le système autoritariste qui a été détruit a partir de 68 était excessif mais il avait le mérite de se construire autour d’une cohérence et de repères fixes le problème c’est qu’on l’a remplacé par rien
c’était du dressage et pas de l’éducation on cultivait le reflexe pavlovien au détriment de l’éppanouissement de l’individu. on est bien d’accord
mais que fait t’on aujourdh’ui ? quel est le projet de la société pour l’éducation de l’être humain ? dites le moi parceque franchement moi je ne comprends pass’il vous plait ne m’opposez pas l’exemple de tel ou tel. Bien sur il ya des spécialistes compétents, des parents magnifiques d’intelligence et de sensibilité des innitiatives extraordinaires ........et les autres ?
« Comment en arrive-t-on là ?
Voila ce qu’il faudrait savoir. L’ignorance en matière de relations adultes/enfants est abyssale. »
Ce qu’il faudrait savoir ? le problème de l’éducation n’est ni théorique ni philosophique vous devez savoir a chaque instant ce que vous faites pourquoi et comment
quelques questions a propos de l’éducation
c’est quoi un être humain ?
l’éducation doit elle préparer l’individu a s’intégrer dans le corps social ou a se réaliser en tant qu’individu ? ( attention : ça dépend ça dépasse )
qu’est ce que signifie réussir sa vie ?
voila le deal : soit vous êtes capable de répondre a ces question de manière universelle soit vous foutez la paix aux parents qui font ce qui peuvent comme ils peuvent
entre mal faire et ne rien faire il est parfois préférable de ne rien faire -
Un remarque dans le message de Blé qui précède le mien ci-dessus :
« Ma fille m’a dit : Maman pourquoi tu ne m’aimes pas ? » parce qu’elle était la seule à ne pas être battue dans sa classe à l’école.
Moralité : elle avait bien enregistré que la normalité c’est de battre les enfants, pour leur bien !
De la même façon mon petit-fils de 17 ans battu par son père, à coups de bâton entre autres, et négligé par mère a été étonné « je ne vois rien d’anormal » quand je lui ai fait lire un article de la revue de la Caisse Nationale d’Alloc qui préconisait les claques et fessées « au choix des parents », et ma lettre de protestation.
C’est bien normal, les enfants se moulent dans la culture des adultes, parents d’abord, puis autres adultes, puis pairs (définitivement marqués).-
C’est l’écoute et le dialogue la voie pour l’éducation, Alice Miller à fait un travail totalement convainquant sur le sujet. http://alice-miller.com/index_fr.php . Les coups ne peuvent pas être considérés comme des points de repère positifs.
-
@ Cbx
Article absolument remarquable avec lequel je suis 100% en accord.En tant que père de famille, on constate qu’ il peut y avoir des moments où , effectivement, les enfants peuvent en arriver à franchir toutes les bornes admissibles et où toutes les tentatives de les raisonner s’avèrent vaines. Dans ces cas-là, la gifle ou la fessée partent sans que l’on puisse y faire quoi que ce soit.Ça arrive très rarement, mais ça marche ...La ou ce spot est particulièrement malhonnête, c’est que la gifle qui y est donnée l’est pour un motif futile ( verre renversé par accident ) , et qu’il en tire une généralisation abusive pour toutes les gifles. Or, certaines d’entre elles sont justifiées, y compris à l’éducation nationale ( quand j’étais enfant, si un fauteur de trouble commençait à faire des siennes, l’instituteur l’appelait au tableau et lui donnait un coup de règle sur les doigts .Ça calmait la classe pour plusieurs jours et l’on n’entendait plus une mouche voler ).Par ailleurs on aimerait que le Dr Edwige Antier se serve de son éloquence pour dénoncer des violences bien plus inadmissibles aux enfants que sont les circoncisions rituelles.Dans cette pratique malheureusement sans aucune tendance à la régression, on inflige à un enfant une mutilation d’un organe ( le prépuce ) riche de dizaines de milliers de terminaisons nerveuses sensitives normalement prévues pour la volupté, et qui, une fois sectionnées, se transforment en instrument de torture dans les mois qui suivent l’intervention.Rien n’est plus navrant de voir en consultation des enfants de quatre ou cinq ans , auparavant joyeux et souriants, subir pendant des semaines les souffrances post opératoires après une circoncision rituelle faite grâce à la la complicité de chirurgiens peu scrupuleux, et devenir ensuite des enfants tristes et renfrognés pendant des années . Comment des parents qui infligent une telle violence à leurs enfants peuvent-ils s’imaginer qu’elle restera sans conséquence ?La circoncision est vécue par ceux-ci comme un châtiment d’autant plus injuste qu’ils n’ont rien fait pour le mériter .Alors, si l’on doit lutter contre les violences faites aux enfants, commençons par celle-ci, qui est la plus intolérable de toutes , et qui est par ailleurs expressément interdite par la loi ( il est interdit au médecin, sauf nécessité médicale absolue, d’enlever à un patient un organe non malade ).-
Doctory,
« Ça calmait la classe pour plusieurs jours et l’on n’entendait plus une mouche voler »
Voyons, vous ne vous rendez pas compte que l’éducation ce n’est pas réduire les enfants au silence, ? Et ceci par le moyen de la peur de l’adulte ?
Merci à vous et aux autres qui donnez clairement la raison de la violence de notre société.
Malheureusement, comme l’explique Alice Miller, les esprits sont verrouillés par l’éducation. Vous refusez obstinément le dialogue et la connaissance.-
@ Paconform
A l’école, il faut choisir entre deux violences : celle, considérable , exercée sur les autres par des petit caïds qui fichent le bordel en classe et empêchent les autres de s’instruire dans de bonnes conditions, ou celle, bien minime, du coup de règle ou de la baffe donnée à ce petit caïd, qui le calmera suffisamment pour permettre aux autres de travailler.L’éducation ( parlons plutôt d’instruction, car l’école a commencé à se dégrader quand le ministère de l’instruction publique s’est transformé en ministère de l’éducation nationale ), l’instruction, donc, nécessite pour être acquise un minimum de silence en classe, faute de quoi, le temps passé dans le brouhaha est du temps perdu pour les enfants : personne ne peut apprendre quoi que ce soit dans le chahut. L’instruction, ce n’est pas « réduire les enfants au silence » , comme vous semblez vouloir me le faire dire, c’est leur montrer qu’un minimum de silence est indispensable à la concentration, elle même indispensable à tout apprentissage . -
@ Paconform
J’observe que vous vous érigez en donneur de leçons pour interdire des inévitables petites réprimandes, mais que vous ne répondez rien au sujet, autrement plus grave,de la circoncision rituelle qui est un fléau social bien pire que les quelques claques que l’on peut donner à un enfant quand il passe les bornes depuis trop longtemps.Vous avez l’indignation bien sélective. Commençons à faire respecter l’interdiction des circoncisions rituelles, il sera toujours temps de fixer des limites au nombre de fessées administrées ... -
Doctory,
« inévitables petites réprimandes ? »
C’est donc ça votre sujet ! Nous ne nous occupons donc pas de la même chose.
Au revoir...
-
Au vu de ce que me racontent les miens, je suis effectivement étonné du niveau de bruit que tolèrent les profs (du moins certains) au secondaire. Je sais bien que ce n’est pas facile de diriger ces « fauves », surtout en quatrième et troisième aux dires des enseignants , mais quand même.
Pour avoir une vue de l’intérieur des établissements, racontée avec pas mal d’humour, je recommande le blog d’une prof d’anglais, Food’amour. Elle ne parle pas d’espéranto, mais nul n’est parfait ! -
Très bon article, par contre le titre ne correspond pas au contenu... Il est même d’ailleurs décalé et pourrait porter à confusion surtout si on ne prend pas le temps de lire l’article.
Sinon il est bien évident qu’il ne faut pas se laisser faire par l’état et assurer nous même une éducation cadrée pour ces enfants qui en ont de toute façon besoin !
« L’enfant-roi » est à abolir !Plus les années passent et plus nombreux sont les enfants infectes, abominables et ceci est le fruit d’une génération de parents laxistes...
l’homme est naturellement mauvais, il faut donc « cadrer » et mettre nos propres enfants dans le « droit » chemin, c’est à dire inculquer le respect d’autrui etc...
-
Mouiii... Encore faut-il le connaître, ce droit chemin ! Ca me rappelle un peu les mafieux qui croient inspirer le respect quand il n’inspirent que la peur. Les enfants apprennent davantage par l’imitation que par la parole. J’ai un voisin violent et abruti, je doute qu’il inspire quoi que ce soit de valable à ses gosses.
-
Encore un !
Pas possible, c’est un coup monté ! il n’y a quand même pas une telle densité d’ignorants faschisants dans la population...-
@ paconform
On dit « fascisant » et non « faschisant » . De même qu’on dit fascisme et pas « faschisme » . Qui est ignorant ? -
doctory,
Un coup d’index malheureux !
Je disais que cette ignorance là je veux bien la multiplier par cent et mille plutôt que d’être porteur de l’idéologie véhiculée par la majorité qui s’exprime ici.
N.B. Merci de l’indication concernant l’orthographe (pour ce qui concerne le mot « fascisme » je savais l’écrire depuis un certain temps).
-
pas conform
doctory
ça y est la récréation est finie ?
regardez vous bon sang !
c’est une chose d’avoir des théories définitives sur la vie et l’éducation et puis dès que l’on rencontre une opposition pif paf pouf on en vient aux épithètes
vous auriez fait quoi dans le monde réel vous vous seriez foutu sur la gueule ?
pas conform
fascisant ?
vous me decevez. a la lecture des posts précédents je vous pensait capable de débattre autrement que par l’invective
et si on reprend l’argument je vous demande qui est ce qui veut imposer son avis aux autres par la force actuellement ? je vous signale qu’on ne débat pas de l’opportunité de faire une loi pour vous obliger a battre vos enfants.
il n’y aurait pas comme un paradoxe dans votre point de vue ? un vieux reste de j’ai raison parceque j’y crois et si vous n’êtes pas d’accord vous serez punis ?
vous parlez d’idéologie ?
mais qui est dans l’idéologie ?
ceux qui veulent avoir le droit de faire ce qu’ils jugent utile ou ceux qui veulent imposer un point de vue unique ? -
Nous sommes peut-être en la matière très influencés par notre propre vécu : Docdory parle de la discipline qu’il a connue au primaire avec parfois des coups de règle sur les doigts (bien que de la même génération, j’étais à l’étranger au primaire et je ne me souviens pas de ça). Personnellement, je crois n’avoir reçu qu’une baffe et aucune fessée, et j’ai tendance à penser qu’on peut éduquer sans violence, (j’ai d’ailleurs regretté les quelques tapes très jeune et deux claques, jugeant après coup que j’aurais pu m’en passer), alors qu’un autre qui aura connu baffes et fessées jugera (s’il s’en est bien sorti dans la vie) que ça ne lui a pas fait de mal et qu’il l’avait bien mérité - j’en connais des exemples dans ma famille. C’est un domaine où l’objectivité est difficile tant nous sommes marqués par notre éducation, qu’elle soit du style « Libres enfants de Summerhill » ou plutôt martinet.
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enfin quelqu’un qui prend du recul
merci
bien sur que l’objectivité est difficile
de toute façon compte tenu de la diversité des individus et des situations imposer un modèle unique n’ a pas de sens -
Un modèle unique, non, mais un cadre et des limites, nous y sommes bien obligés à partir du moment où on vit en société : code de la route, règlement de copropriété, etc. Même dans les petites tribus, il y a des tabous, des lois ! Longtemps les parents ont eu quasiment droit de vie ou de mort sur leurs enfants, personne ne s’en mêlait, quo iqu’il s’y passe, mais ça a changé. Jadis, un mari pouvait aussi battre sa femme peinard !
-
oui on peut fixer un cadre et des limites
mais ou sont les limites ?
il n’y pas de cadre je demande plus haut quel est le projet sociétal ?
vous le connaissez , vous ? pas moi
alors on moralise
80% de parents battent leurs enfants ?!
des brutes sanguinaires ?
ces amalgames honteux visent a quoi ? on va criminaliser les parents ?
on va faire quoi enlever un enfant a ses parents pour une gifle ? non
mettre les parents en prison ? non
alors quoi ?
vous êtes indigné ok
ça ne signifie pas que vous avez raison -
A mon avis, le projet c’est en fait ce qu’on construit aujourd’hui. En tout cas, ça pousse au moins à réfléchir, à en débattre, à faire prendre conscience à certains qu’ils peuvent peut-être passer de la fessée musclée à la tape symbolique ou essayer la punition par privation de télé, etc., etc. sans tomber dans le laxisme.
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ce qu’on construit aujourd’hui ?
le débat ? très bien le débat
mais les parents ont besoins de réponse concrètes pas demain pas dans dans dix ans
il font quoi comment ?
parceque la loi elle une fois votée l’effet est immédiat et le sujet est clos
imaginez qu’elle soit mise en application demain
vous dites quoi aux parents qui ne savent pas faire autrement ?
qu’on va se réunir et débattre du sujet ? -
jluc 1er mai 2011 12:07On nous a sur médiatisé le mariage de William et qui ? Kate ! (C’est pour nos petits de l’école primaire, avec tendresse)
La fessée ? Tout dépend de ce que l’on veut apprendre à l’enfant
Si l’on veut lui apprendre que le plus fort a toujours raison alors l’éduquer à coup de fessées est la bonne méthode. Le gamin (le minot, le gone…) qui a reçu sa fessée recommencera sa bêtise par défit et par vengeance, jusqu’à ce que les parents cèdent (il aura alors gagné) ou jusqu’à ce que, lui, cède sous le poids des punitions.Si l’on veut faire de ses enfants des personnes saines, équilibrées, bien dans leur peau, heureuses de vivre, la meilleure méthode, à mon avis, est de l’être soit même.
L’enfant se forge une personnalité par rapport à l’image qu’il a de ses parents.
C’est plus difficile, parce que cela demande plus de travail sur soi (mais c’est très bénéfique pour tout le monde)
Personnellement j’essaye de se mettre à la porter de mes enfants, d’être à leur écoute, de leur apporter respect et confiance ; d’être en accord avec ce que je dis, etc. Jusqu’à présent, je n’en ai que des satisfactions (11 ans d’expériences)Pour autant, je ne veux pas juger, ni culpabiliser les parents qui pratiquent la fessée, du moment que c’est une tentative d’éducation, et que cela ne vire pas humiliation, maltraitance... Il vaut mieux être trop sévère que trop laxiste. L’enfant a besoin de repères et d’apprendre les limites. Et surtout, tout le monde fait ce qu’il peut... et du moment qu’on les aime !
La loi doit nous protéger des dérives et des perversions du système et de certains. Nous assistons de plus en plus à des propositions de loi (et à une bien-pensance) qui cherchent à nous culpabiliser, à nous dicter nos comportements jusque dans notre vie privée, à nous formater, à limiter nos libertés de penser ou d’agir... La loi doit s’adapter à notre société et pas l’inverse. C’est une poussée de tyrannie que personnellement je trouve inquiétante.
Enfin, c’est mon avis.
-
Gargantua 1er mai 2011 15:08je ne revendique pas le droit à donné des châtiments corporelles, je demande de pas que l’on empreinte dans ma sphère privé.
Le meilleur moyen éducatif est de voir dans l’enfant sa propre auto éducation, car on oublié souvent cela l’enfant est dans un processus initiation de tous les faits et gestes de se son entourage, et en particulier de ses parents ( jusqu’à l’age de 3 ans) pour le meilleur et le pire, ainsi que de sa nounou où des jardinières d’enfants qui croient qui est bon d’adopter des attitudes bêtifiantes et de pas préservés les bambins de toutes les conneries éducatives à la modes.
Car si l’on veux un enfant qui soit droit, il y a beaucoup à dire sur le fait de les collé devant une télé, un ordi, et de les suractivés leurs sens, leurs capacités intellectuelles et qui auront tous le temps d’aprivoisé quand il auront la maturité de appréhendés.
Car si j’ai eu recourt à donne une claque à mes enfants ce n’est pas par sadisme, mis esprit de vengeance, c’était une nécessité salutaire de le lui faire comprendre qu’il fallait qui arrête de dépassé les borgnes. Ceci dit il est vrai aussi élever les enfants à coup de châtiment corporelle ne donne pas forcement des êtres libres et autonomes, et plus qu’il plie sous les coups plus il vivre une dévalorisation de leur personne et plus il devienne dur et révolté à toute forme d’autorité et il est particulier dans ce car cela rejoint le même extrême de ces parents qui à défaut de se voir faire violence pense que le meilleur moyen pour éduqué l’enfant est de rentré dans un dialogue de culpabilité de raisonnent moraliste. Et en définitif faire les même dégât que des parents violent. L’autre cas courant est de voir ces parents parlementaires qui pense contenir leurs enfants est qui en définitif adique devant tous les caprices de tous et de m’importe quoi acheté leur tranquillité en les noyant par leurs manques maturités et fond d’eux des enfants abjects des d’enfants roi.
En réalité il y a pas à interdire le châtiment corporelle, il doit resté un acte exceptionnelle, de dernier recourt, qui doit être un palliatif quand le dialogue est rompue et que devant l’entêtement de l’enfant tous les autres tentative on échouer. Par contre ce qui on recourt exclusivement à ce mode d’éducation il est normal qu’il soit rappeler à l’ordre et aux pire suivie par des thérapeutes pour les aidées à changer leur us et coutumes.
Et pour tous les missionnaires bon tiens qui militent pour la suppression des châtiments corporelles, je leur demande de relativisé leur point de vue unilatéral, car dans leur maniéré de possédé, il y a une dans leur démarche un fait que je récuse c’est d’être en tant que parent infantilisé par des personnes qui eux même se comporte comme de grand adolescent. Il y a là des claques qui se perde !-
et pincer on a le droit ?
et tirer les oreilles ?
obliger son enfant a manger des choses dégoutantes ( broccolis endives ...) c’est l’éducation ou de la torture morale ?
le priver de télévision c’est de la maltraitance ?
et l’insulter ? le rabaisser moralement ?
obliger l’enfant a faire ses devoirs c’est bien ou c’est mal ? si c’est bien pourquoi ne pas condamner les parents qui ne le font pas ?
une alimentation déséquilibrée c’est mal ? en plus ça a un cout social a terme non négligeable
pourquoi ne pas contrôler la nourriture a la maison ?
ça vous parait ridicule ? excessif ? caricatural ?
une des questions qui se posent actuellement a travers ce débat et quelques autre est :
jusqu’ ou laisse t’ on l’état intervenir dans nos vies ?
80% des parents sont pour battre leurs enfants ? ok bonne stat on passe au vote ou bien la démocratie c’est un espace ou 20% décident pour les autres ?
« casse toi pauvre con » une insulte en public c’est interdit non on risque quoi comme peine ?
ça a été appliqué comme loi ?
combien de lois en france ? combien de nouvelles lois par an ?-
jluc 1er mai 2011 16:38Le summum de la perversion : « si tu ne mange pas ta soupe, j’appelle Sarkosy. » ça, il faut absolument l’interdire ; trop cruel.
-
jl
ça c’est une bonne idée
Il faudrait interdire la diffusion de sarkozy aux heures de grandes écoute pour ne pas traumatiser les enfants
Ceci dit les français qui croyaient au pére noël ont voté pour saint Nicolas et on se retrouve avec le père fouettard
ont vous l’avait dit de manger votre soupe ! -
Ce spot, je ne l’ai pas vu, je suis en Ouganda. Mais ca me rappelle celui concernant les femmes battues. LE TYPE DU CLIP NE COGNE PAS, IL N’INSULTE PAS. Il pense (dans sa tete) que sa femme est un thon et une conne, mais n’ose l’exprimer. Et quand il veut lui mettre la main sur l’epaule, elle fait la gueule.
Ces clips passent a cote du but rechercher, c’est a dire denoncer les vrais maris et parents violents,
Une baffe peut etre educative, Zemmour n’a pas tors de dire que l’education est un dressage. J’avais ecrit sur ce theme, gifler ses gosses est ce seulement une faute de frappe/-
jluc 1er mai 2011 18:59Dresser les enfants ? Si ce n’est qu’une question de langage... Je connais un peu le dressage des chevaux Les meilleurs cavaliers du 21ème siècle obtiennent les meilleurs résultats de leurs chevaux par une méthode douce. Plus rien à voir avec la méthode de la carotte et du bâton. On pourrait parler « d’éducation du cheval ».
De toute façon, il me semble que les enfants élevés avec trop de sévérité, s’en sortent beaucoup mieux dans la vie que ceux élevés dans le laissé aller. Alors, tout dépend de ce qu’on appelle « dressage » : si c’est une éducation basée sur une grande fermeté, alors OK. Ce n’est pas ma méthode préférée... mais tous les enfants ne s’éduquent pas de la même manière selon leur caractère, et chaque parent a le droit à son style. L’important, est de ne pas traumatiser les p’tiots.
Je pense que les gifles et fessées sont pour 99% inutiles et « contre productives ». Elles sont, dans le meilleur des cas, vexantes. Les enfants ont le droit, eux aussi, au respect, et, en ont besoin pour leur équilibre psychologique. On ne peux pas trouver le respect de soi si les autres (surtout les adultes) n’en on pas pour nous.
Je n’ai giflé qu’une seule fois, et par réflexe, mon fils qui m’insultait : je ne pense pas avoir fait de faute de frappe, dans ce cas. Les bornes ont des limites, non mais ! -
hasard des actualités
synchronicité ?
pendant qu’on débat sur le sujet :
rapport de la défenseure des enfants :
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20110426.OBS1871/la-defenseure-des-enfants-deplore-les-reculs-de-la-protection-de-l-enfance.html
« Pour les enfants français, elle critique les »reculs successifs de la justice des mineurs« depuis cinq ans, conduisant à une sévérité accrue »alors que, tant le Conseil constitutionnel que la Cide imposent que prime l’éducatif sur la réponse répressive"."Force est de constater, dit-elle lundi dans un communiqué, que les pouvoirs publics ont rejeté toutes les recommandations de la Défenseure des enfants qui pouvaient être un frein aux objectifs de réformes restrictives dans les domaines régaliens (immigration, justice des mineurs)".
de quoi parlait t’ on au juste ?
d’excès de politique répressive ?
de focaliser le débat sur les thèmes facile ?
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Je ne suis pas étonnée par le chiffre les adultes semblent prendre leurs enfants pour des punshing ball
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@auteur
1/ La société dans laquelle on vit étant ce qu’elle est cela ne devrait pas étonner...
La vraie question est de savoir si les enfants ont appris collectivement à le supporter.
Vous savez cette humanité qui évolue...Certains animaux changent de comportement à cause d’une certaines violence.
C’est comme certains oiseaux qui se sont mis à voler si haut qu’aucun fusil de chasse ne pouvait les atteindre.2/ Je me rappelle aussi que lorsque la crise est arrivée, les statistiques des britaniques ont vu le nombre de violence conjuguale ou de divorce [je ne sais plus] augmenter...
L’argent est donc bien le nerf de la guerre...3/ Personne en tout cas me fera croire que l’école à elle seule suffit pour résoudre le problème d’éducation.
Les parents doivent mettre aussi du leur, mais aussi le reste de la société...4/ La recherche de la compétition sans fin n’est elle pas aussi la raison de cette violence ?
Genre « je suis ton père, tu es un petit compétiteur »
Ou genre « Mon collégue me défie, tu vas pas t’y mettre toi aussi »Nan ?
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Reportage inutile et spots crétins. Superbe prestation médiatique. Il y a battre et battre : donner une légère gifle à un(e) enfant qui vient de traiter sa mère de « sale pute » me paraît....normal ; en revanche passer un enfant à tabac et le laisser pour mort pour est criminel et devrait être puni.
Il ne faut pas tout mélanger !!! En tout cas je suis persuadé que bien plus de 80% des médias racontent des conneries.
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