Beaucoup d’hypocrisie autour de la question des Roms
Les trois hypocrisies redondantes et entrevues lorsqu’on évoque le problème des Roms

1 - Hypocrisie de la part d’un gouvernement qui joue avec le feu d’un point de vue politique, en voulant récupérer le socle traditionnel des voix frontistes. Il offre une légitimité politique à Marine Le Pen et fait de son idéologie une cause nationale. Dès lors, il devient presque inévitable que les prochaines élections prennent comme thème principal et récurent, le débat identitaire. Cela ne coûte jamais très cher de parler de l’immigration et de stigmatiser une partie de sa population pour faire oublier des semi-échecs et des réformes impopulaires.
Mais lorsqu’on agite ces problèmes identitaires-ci, on risque de faire lever des forces monstrueuses qu’on ne peut plus arrêter. C’est ce que font continuellement Nicolas Sarkozy et les membres concernés de son gouvernement en plaçant les problèmes de l’insécurité et de l’identité au centre du débat politique français.
2 - Hypocrisie de la part des français, c’est-à-dire de nous tous. Qui n’a jamais été excéder de voir cette ribambelle de femmes et de gamins, dans les couloirs de métro, à la sortie des boulangeries, près des billetteries, à la proximité des gares, lorsqu’ils vous font la mendicité avec insistance et roublardise ?
Qui n’a jamais espéré secrètement qu’un car de flics vous en débarrasse sur le champ et vous les renvoie le plus loin possible. La politique a ceci de formidable que si ne vous occupez pas d’elle, il y a de fortes probabilités qu’elle s’occupera de vous et transforme un jour vos pensées sourdes en actions éclatantes et médiatiques.
3 - Hypocrisie sur la finalité de ces actions. Elles sont musclées, choquantes et inefficaces.
Si j’ai bien compris, les Roms partent chacun avec un pactole de 300 € et prennent à aller simple pour la Roumanie ou la Bulgarie où ils sont attendus avec des bâtons et des carabines par les populations locales. Ils vont donc, très rapidement retourner d’où ils viennent, c’est-à-dire en France ou ailleurs et refaire le voyage d’un bout à l’autre de l’Europe indéfiniment. Où est l’efficacité ?
Vous aurez bien compris que d’où on se place, le foutage de gueule est général.
La seule solution convenable est un moratoire européen qui décide au niveau de l’U.E. d’un champ d’actions concertées, définies et ratifiées par les pays intéressés par ce problème. Un champ d’actions beaucoup plus vaste qui détermine les mesures à prendre, en partenariat avec les acteurs de terrain, pour sédentariser ces populations en étant certain qu’elles soient protégées physiquement contre toute agression d’où qu’elle vienne et relogées dans des campements aux conditions décentes. Et qu’enfin des équipes ethno-sociales spécialisées les prennent en charge au frais de la communauté européenne pour trouver des solutions d’intégrations douces et de mettre en place un système efficace pour la scolarisation des enfants.
Le reste n’est que littérature.
53 réactions à cet article
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@ auteur
vous écrivez : c’est-à-dire de nous tous. Qui n’a jamais été excéder de ...
pour un diplomé il eut été préférable d’écrire : c’est-à-dire de nous tous. Qui n’ont jamais été excédés de ...
cordialement-
jps :l’un et l’autre se dit ou se disent...
Bien à vous -
Avec un bémol : « Qui n’a jamais été excédé de... »
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Moi, au moins on me publie :)
Restez cool. -
Plus juste : « c’est-à-dire de nous tous qui n’avons jamais été excéder de ... »
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C’est fou, ça ! Il n’y a, selon moi et ma petite expérience professionnelle...., que « excéder » qui pose problème (il est même gros, venant d’un super instruit). C’est bien « EXCÉDÉ » qui convient, et rien d’autre car la formulation est tout à fait correcte.
Mais l’essentiel n’est pas là, je crois, car l’article a au moins le mérite de NOUS faire nous poser quelques questions qui me semblent justes et ... justifiées.
À une prochaine fois. -
Merci Pierre de clôturer ce débat d’expert, c’est à dire de nous tous, qui n’eût jamais pu être gêné dans de telles situations.
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@ l’auteur
« les mesures à prendre, en partenariat avec les acteurs de terrain, pour sédentariser ces populations » : j’imagine que pour vous, le mode de vie de ces populations n’est pas choisi, mais subi ? Et que donc, elle ne demanderaient pas mieux que de se sédentariser, pourvu qu’on leur en donne les moyens ? Il ne vous est jamais venu à l’esprit qu’elles pourraient tenir à leur nomadisme ?
Pourquoi devraient-elles se conformer au mode de vie sédentaire ? Parce que celui-ci est majoritaire ? Une démocratie digne de ce nom se doit de respecter les minorités. Parce qu’il est « meilleur » ? Critère éminemment subjectif. Pour la sécurité publique ? Avec notre modèle de société qui est en train de sombrer corps et âmes, la tarte à la crème de la sécurité publique est le meilleur moyen d’éviter de remettre ce modèle en cause, et ça ne s’arrêtera pas aux roms.
Dans une Europe qui assurerait la liberté de circulation des gens aussi bien qu’elle le fait pour les capitaux, il me semble que les « mesures à prendre » pourraient plutôt prendre l’option de respecter leur mode de vie en imposant l’aménagement de lieux de haltes à leur intention.
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C’est vrai, je n’ai pas été assez clair.
Je veux dire sédentariser au moins dans l’espace géographique du pays où ils proviennent. : la Bulgarie, la Roumanie, etc..Le respect du mode de vie n’a rien à voir là-dedans.
Il s’avère que je vous connais très bien car je suis votre voisin de palier : Ce soir je m’invite chez vous avec mes trois mômes et je m’installe. Prévoyez de ne pas faire trop de bruit pour vous adapter à ma petite famille et respecter mon mode de vie, n’est ce pas !
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Ils ne s’invitent pas chez vous, ils sont chez eux ici et partout en Europe. Ils sont là depuis le XVème siècle, il y a autant de roms en France qu’en Roumanie et beaucoup plus qu’en Bulgarie, et ce depuis bien avant l’intégration de la Roumanie à Schengen.
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Si vous êtes incapable de faire la distinction entre l’espace public et l’espace privé, il n’est pas étonnant que vous en arriviez à dire « chacun chez soi ».
Etendre la notion de « chez soi », espace intime non soumis aux règles démocratiques, à l’espace public d’un pays, c’est la base même du racisme. Je ne prétends pas que vous l’êtes, mais je vous engage à faire attention à ce genre d’amalgames. -
@Gordon Freeman
« il y a autant de roms en France qu’en Roumanie et beaucoup plus qu’en Bulgarie ».Non Monsieur.
C’est très bien de défendre la cause des tsiganes, mais vous ne pourrez le faire utilement qu’en considérant les faits, et non en utilisant des on-dits ou même des approximations comme le font les xénophobes. -
« Le respect du mode de vie n’a rien à voir là-dedans. »
Bien sûr que si.
Par définition, le nomadisme implique qu’il soit possible à ceux qui le pratiquent de circuler et de se poser temporairement ici et là. A propos d’hypocrisie, il y en a dans le fait de se dire respectueux de leur mode de vie tout en les renvoyant « chez eux », et alors que le nombre de lieux de repos ne cesse de diminuer. -
J’y veillerai MarcDS, je vous le promets
Au fait, votre avatar représente la tête d’un âne ou d’un cheval, je ne vois pas bien ?
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L’auteur :
1 D’accord avec Marc, ci-dessus : pourquoi vouloir à toute fin sédentariser des nomades ?
2 Il y a dans notre société et nos modes de pensée un formidable déficit de générosité : mais l’exemple vient de haut !
3 Pour ce qui est du « haut » je pense qu’il y a un encore plus grand déficit de gouvernance : c’est de la gestion de l’État à la petite semaine, de la politique du chien crevé au fil de l’eau de la part de gens qui une fois élus ne pensent qu’au profit qu’ils pourront en tirer et préparer leurs prochaines réélections.L’affaire des Roms et des nomades est un buzz de diversion monté de toutes pièces avec la complicité des médias pour détourner l’attention des (futurs) électeurs sur les affaires qui fâchent et elles ne manquent pas !
Enfin, pour info, moi dont plusieurs médecins m’ont indiqué que vu ma constitution sanguine et morphologique, il y aurait une probabilité pour que je sois de descendance tzigane et que par ailleurs je milite et soutiens plusieurs association d’aide aux pauvres : devinez ma rage et ma désolation devant ce monstrueux « déficit de civilisation » de la part d’élus de la République !
Bien à vous.
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Je suis stupéfait de la rapidité de reconduite des Roms dans l’« autre pays » qui n’est plus tout à fait le leur et comparativement de la lenteur de traitement de l’affaire de l’« épicier Nantais », mais peut être y a-t-il un « risque d’action islamique » dans ce cas et aucun pour des Roms sans défense ?
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@Pierpaolo Machinalemente
Vous êtes bien sûr que vous avez bien lu ?
Je me fait certainement plus de soucis des Roms que vous, ne vous en déplaise, et d’autre part je n’apprécie pas du tout la peur que manifeste ce gouvernement en ce qui concerne les extrémistes islamistes qui sont comme vous le savez d’une violence telle que nos forces de maintien de l’ordre préfèrent « s’occuper » des Roms plutôt que d’avoir à redouter une fatwa !
Je ne m’en fait pas pour vous, à tout comprendre de travers, vous y allez tout droit. (on peut se demander ce que fait là votre . goldmachintruc) -
Pour enfoncer le clou je suis parfaitement d’accord avec le message de la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (Ecri), un organe du Conseil de l’Europe, qui a mis en garde mardi la France contre une stigmatisation des Roms.
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Comme toujours il n’y a certainement pas de solution simple à un problème ancien et complexe.
D’abord il ne faut pas assimiler les Roms aux « gens du voyage ». Ces derniers sont Français, parfois voyageurs tout simplement parce qu’ils vendent sur les marchés.
Les Roms, Roumains ou Bulgare pour l’essentiel, profitent de l’entrée de leur pays dans l’Europe pour voyager le plus à l’ouest possible parce que notre niveau de vie élevé leur permet de vivre sur les marges de notre société.
Les uns et les autres ne veulent généralement pas être sédentarisés et, s’ils s’arrêtent quelques mois à la mauvaise saison, ils aiment et veulent circuler. C’est un mode de vie ancestral.
Effectivement la seule évolution possible passe par l’éducation des enfants. Mais comment faire ? Quelques semaines dans une école avant de reprendre la route ne conduit pas à grand chose et beaucoup d’entre eux sont quasiment illettrés à 16 ans. Même ceux qui voudraient poursuivre des études normales ne le peuvent pas. Soit la famille doit se fixer, soit eux se fixent (et comment ?).
Pas simple et ceci indépendamment de tout préjugé et de toute critique a priori.-
Je rappelle quand même ici que l’écrasante majorité des roms sont sédentarisés ; en grande partie du fait des régimes communistes ; probablement. On cite généralement le chiffre de 90 % pour toute l’Europe ; l’article de Wikipedia avance même qu’il n’y aurait que 2 % de nomades. Les chiffres sont toujours imprécis et difficilement vérifiables quand il s’agit des tsiganes, mais je peux dire qu’en Roumanie ou j’ai séjourné un peu et que j’ai visité de fond en comble, je n’ai jamais pu voir de « camps » tsiganes. Bien qu’ils constituent aux alentours du dixième de la population et sont omniprésent partout ( à intensité variable suivant les régions ou les communes).
D’autre part s’il est vrai que les roms tiennent à conserver leur culture, et pour ceux qui la pratiquent encore leur vie nomade ; ce n’est surement pas à n’importe quel prix. Qui accepterait une vie faite d’expulsions perpétuelles ?
Enfin si je suis totalement d’accord avec l’article dont nous débattons, une petite précision quand même ; les roumains ; et je crois quasiment toutes les populations des Balkans n’aime pas du tout les roms, c’est un fait. Mais cet apartheid est larvé. Il ne se manifeste jamais par des actes de violence ; même si quelques pog-roms ont eu lieu après la chute de Ceaucescu. Donc écrire « où ils sont attendus avec des bâtons et des carabines par les populations locales » ne se vérifie pas ; sauf au sens imagé. Et encore. Je sais que si la relation entre roms et roumains n’est pas faite d’amour, elle n’est pas non plus seulement de haine, mais plus complexe. La preuve par la persistance du seul métier encore rentable où les tsiganes se sont spécialisés : la musique. Reconnus comme les meilleurs musiciens, ce sont eux qui animent généralement les mariages. Et plus que cela : ils ont créé un nouveau genre musical très populaire depuis 10 ou 12 ans auprès de tous les jeunes roumains, sans distinction sociale : le manele.
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On lit votre article avec intérêt jusqu’au dernier paragraphe, où mon intérêt s’est transformé en horreur.
Quoi ? Sédentariser ces populations ? Des nomades, avec une culture de nomade, les forcer à la sédentarisation ?
Sédentarisation, intégration et scolarisation forcées : en gros, destruction de la culture et lavage de cerveau en commençant par la base, les jeunes. Un magnifique cocktail de colonialisme et de soviétisme, servi frais avec une pincée de racisme.Sincèrement, c’est ça que vous appelez une solution ???? Je me retiens vraiment de faire un commentaire qui m’obtiendrait gratuitement un de ces fameux points Godwin dont l’usine de production doit tourner à plein en ce moment, mais je suis choqué comme rarement (et pourtant j’en lis des horreurs sur le web 2.0) par l’absence totale de gêne avec laquelle vous énoncez comme solution à ce problème la suppression pure et simple de la culture rom (avec en point d’orgue cette phrase « Le reste n’est que littérature » d’une suffisance hallucinante de la part de quelqu’un qui ne fait qu’écrire des articles).
Alors évidemment tous les roms ne sont pas nomades, mais le nomadisme est la base de leur culture, de l’Inde d’où ils sont venus quand les européens apprenaient laborieusement à forger du fer, jusqu’en andalousie où ils ont donné à l’Espagne l’esprit de la découverte et les traits les plus marquants de sa culture.
Ce que vous proposez comme solution convenable a donc un nom : génocide culturel. Et est condamné par l’article 8 de la Déclaration des droits des peuples autochtones de l’ONU :
"1. Les autochtones, peuples et individus, ont le droit de ne pas subir d’assimilation forcée ou de destruction de leur culture. 2. Les États mettent en place des mécanismes de prévention et de réparation efficaces visant : a) Tout acte ayant pour but ou pour effet de priver les autochtones de leur intégrité en tant que peuples distincts, ou de leurs valeurs culturelles ou leur identité ethnique ; b) Tout acte ayant pour but ou pour effet de les déposséder de leurs terres, territoires ou ressources ; c) Toute forme de transfert forcé de population ayant pour but ou pour effet de violer ou d’éroder l’un quelconque de leurs droits ; d) Toute forme d’assimilation ou d’intégration forcée ; e) Toute forme de propagande dirigée contre eux dans le but d’encourager la discrimination raciale ou ethnique ou d’y inciter."
Alors laissez les roms rouler tranquilles, apprenez un peu de leur histoire et de leur culture (Gadjo Dilo, Chat noir chat blanc, Carmen) et comprenez que la votre ne vaut pas plus que la leur et n’a aucune raison de prévaloir. Schengen garantit la liberté de circulation des êtres humains sur notre continent, si c’était pour insulter d’un bloc une culture qui a été suffisamment persécutée comme ça, vous auriez pu vous passer d’écrire cet article. L’Europe doit faire en sorte que les gitans puissent vivre comme ils l’entendent en leur fournissant la capacité matérielle de le faire : camps légaux mis à disposition, utilisation des nouvelles technologies pour leur fournir des services administratifs nomades, liberté de circulation effective.
Je dirais même plus : il devrait être possible pour tout européen de choisir de vivre ici ou là sans que ça soit un problème aussi énorme. Les mobile home américains sont une culture en soi par exemple...Vraiment je suis loin d’être un fan de Dominique de Villepin, mais je vois très bien la tache de honte qui souille mon drapeau, et cette honte me vient moins de mon gouvernement que de voir la crasse ignorance et la suffisance qui pétrit les opinions politiques de certains de mes compatriotes de tous bords.
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En quoi est-ce que ce message ne respecte pas la charte ? L’auteur montre son respect de la liberté d’expression et des opinions différentes de la sienne...
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au non de quoi doit-on leur assurer le gite et le couvert gracieusement
et éternellement ????????
quand je vais en camping je paye !. pour manger je bosse !
autrefois les roms proposaient au porte (dans les fermes on les découvrait parfois au milieu de la cuisine) des paniers en osiers qu’ils confectionnaient eux même. a coté du montant des portes discrètement ils mettaient des signes indiquant le nombre de personnes ,de chiens et autres ... si cela se présentait ils volaient en partant un choux ou une poule ( d’ou leur vieille réputation ) ou du linge aux étendages ...etc . éventuellement ils revenaient la nuit s’ils avaient dans leurs tournée repéré un coup a faire .
la concurrence étant venu aussi pour . eux ils ne fabriquent plus de paniers, ils se sont adaptés . d’ou proviennent leurs revenu ,caravanes ,fourgons ,grosses mercédès ??????????-
On paie des impôts pour avoir un Etat. Je ne vois pas pourquoi ça serait différent pour des nomades. Quand ils achètent des trucs dans des magasins, ils paient la TVA. Ceux qui travaillent, qu’ils soient forains, qu’ils travaillent sur les marchés ou qu’ils soient saisonniers, paient des impôts, et pour ceux qui ne le font pas, il y a des inspecteurs des impôts. Pourquoi n’auraient-ils pas droit à un Etat, c’est-à-dire une sécurité sociale, des services de voirie...
Ou alors vous partez du principe que tous les gitans sont des voleurs de Mercedes, auquel cas je ne peux plus rien pour vous.
"Ca vaut aussi pour les Franc-Comtois, les Alsaciens, les Lorrains, les Bourguignons, les Bretons, les Basques, les Béarnais, les Berrichons, les Auvergnats, les Savoyards, etc., etc., etc. ?"
Oui et ? Les berrichons ont été discriminés pour leur culture récemment ? Ou vous êtes en train de demander des comptes à la Révolution Française, parce que si c’est le cas je crois que c’est hors du débat. -
Ah ouais désolé mais comme à part un grand-père berrichon aucun de mes ancêtres ne correspond à votre liste on va dire qu’on fait juste pas partie du même camp donc je pense que je vais arrêter là d’argumenter avec vous.
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@Marc Gélone : la communauté française est une et indivisible. Les Berrichons ne sont pas un « peuple séparé ».
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S’il y a bien un endroit où les titulaires de l’autorité d’état prennent des mesures pour priver les autochtones de leur intégrité en tant que peuple distinct, c’est Bruxelles, capitale de l’Europe.
Y’a pas que les roms. Ca se passe beaucoup plus près de chez vous.
Envoyez-les tous en Flandre, ils y seront bien accueillis. -
Et le plus amusant dans tout ça ce sont les joyeux touristes français (belges, suisses, italiens etc) qui partent visiter la Roumanie en camping car et s’arrêtent loger n’importe-où sans demander l’autorisation à personne !
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@Marc Gelone :
Vous prenez un fait isolé pour le généraliser. C’est précisément ce que fait le gouvernement français, suivi comme un seul homme par une foule toujours peu ou prou allergiques aux étrangers, et en tout cas aux tsiganes.
Je ne nie évidemment pas pour autant les faits que vous mettez en exergue, pas plus que l’on ne peut nier qu’une partie des roms (impossible à déterminer) se livre à des « incivilités » et des actes illégaux. Mais je regrette ; pas tous. De la même façon que tous les touristes en Roumanie ne jettent pas leur canettes vides par la fenêtre de leur camping car. Même si certains le font.
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Brève 5
Lu sur agoravox, je cite ’’La seule solution convenable est un moratoire européen qui décide au niveau de l’U. E. d’un champ d’actions concertées, définies et ratifiées par les pays intéressés par ce problème. Un champ d’actions beaucoup plus vaste qui détermine les mesures à prendre, en partenariat avec les acteurs de terrain, pour sédentariser ces populations en étant certain qu’elles soient protégées physiquement contre toute agression d’où qu’elle vienne et relogées dans des campements aux conditions décentes. Et qu’enfin des équipes ethno-sociales spécialisées les prennent en charge au frais de la communauté européenne pour trouver des solutions d’intégrations douces et de mettre en place un système efficace pour la scolarisation des enfants.’’ Fin de l’extrait
Le comble de la démagogie : l’Europe paie déjà, pour l’intégration des Roms dans leur pays – il faudrait fermer les yeux sur les détournements de l’aide par les élus roumains
Et qui plus est il faudrait aménager pour les Roms [et autres populations étrangères] des camps alors que de nombreux français vivent dans des habitats précaires et d’autres encore plus nombreux attendent que des logements HLM soient bâtis
L’auteur de l’article fait allusion à ’’l’identité nationale’’ caricaturalement taxe de FN ceux qui traite ce problème des camps illégaux... qu’il sache une chose, je n’ai jamais voté pour le F N... et je n’ai pas besoin de maître à penser...
Crab 23 Août 2010
Ensemble des textes sur...
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/
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A nouveau :
En Roumanie et Bulgarie, les populations tsiganes ne sont guère nomades pour la bonne raison que les régimes socialistes les ont sédentarisé de force de longue date.
Mettre en place une politique de sédentarisation de sédentaires ?
Démanteler des occupations illégales de domaine public ou privé, cela s’appelle mettre en œuvre la loi républicaine. Si cela fait le jeu du front national, alors les autres partis sont mal barrés.
Installer des gens dans des campements décents !? Vous voulez ouvrir des camps ? de quel genre ? Pour de libres citoyens européens ?
Des spécialistes ethnico quelques chose ? Cela fait 50 ans qu’on en paye. Pour le moment, leurs résultats en matière d’alphabétisation sont très inférieurs à ceux obtenus par les églises évangéliques et de pentecôte.
La solution ? laisser faire nos tsiganes français évangéliques, très alphabétisés, très émancipés, très sociaux. Bref, l’expérience la plus réussie dans le monde en matière d’alphabétisation et d’émancipation des Tsiganes.
Leur attribuer la gestion des aides sociales. Ils se livrent déjà à un remarquable travail social dans le monde entier. Ils connaissent les publics. On ne peut pas les soupçonner de vouloir faire des discriminations.Trop Chrétiens ? trop Tsiganes ? Pas assez laïques pour la république ou assez diplômés en culture tsigane, en travail social ?
Là, vous pouvez parler d’hypocrisie....
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Voila une vision réaliste et humaine.
Prise en charge financière par l’europe avec une intégration à la clé. Ce quki, à mon sens, ne rime pas avec concentration. Si on veut une intégration, il faut une « dilution » dans les populations locales, et non pas des camps où ne se parlent que le roms..
J’ajouterai aussi : enquête sur l’état roumain ou bulgare, afin de com !prendre pourquoi une partie de leurs populations, sont au niveau de vie moyen-âgeux. Pourquoi une si grande pauvreté dans un état européen.-
A hg04 Ben voyons ! Vous rigolez ou quoi ? Pourquoi pas retirer les enfants en bas âge comme avec les aborigènes d’Australie, afin qu’il ne parlent pas leur langue ? Allez vous faire « diluer » si cela vous chante ! Quand à l’ensemble des pays de l’est, l’enquête va être courte : 50 ans de socialisme réel, cela vous dit quelque chose ?
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? ?? Ben dis donc.. pourquoi ne pas retirer les enfants ..blablablabla... et tous les italiens, espagnols, portugais, nord africans etc etc etc qui sont français et vivent dans notre pays ?? ils ont fait comment pour parler français ??
Ils ont fait appel à Harry Potter ?? -
Hgo04, je vous demande de m’excuser, je me suis échauffé. Mais :
Comme le commente l’auteur, il parle de « sédentariser ces sédentaires » et de les intégrer dans leur espace géographique d’origine. ( voir sont commentaire ci dessus).
Dans toute l’Europe, les roms sont en général au minimum bilingues. En France les tsiganes parlent français par exemple.
Maintenant, pour une éventuelle intégration en France de roumains ou de bulgare :
L’attachement à des familles très élargies est un élément fort de l’identité.
L’expérience de vagues migratoires passées est que les groupes ancrés dans, et préservant des identités, se sont intégré mieux et plus vite que des individus ou familles réduits à l’anomie ( cas des polonais dans le nord par exemple).
Je maintient que l’idée de vouloir délibérément casser ces structures, même dans un but en apparence louable d’intégration, constitue une violence et un projet assez condescendant.Harry Potter !? Il y a un peu de cela dans l’histoire de l’alphabétisation accélérée des tsiganes français.
http://www.clement-le-cossec.org/epopee_missionnaire__2507.htm
Un jour arrive par hasard un petit pasteur breton chez des tsiganes, et du jour au lendemain, ils se mettent à s’alphabétiser et à alphabétiser les tisiganes d’autres pays pour pouvoir lire la bible, comme par un coup de baguette magique.... -
Certes, pas question d’user de la force pour intégrer un individu et le priver de son histoire, de sa culture et de sa mémoire. Je me suis peut être mal exprimé.
Mettre des familles, voir des quartiers entiers de roms sans rien faire d’autre, comme dans les cités nords de marseille que je connais, n’est pas non plus une oeuvre utile ou efficace.
Je conçois que la venus d’une personne sans aucune attache et culture française dans notre pays ne peut qu’entrainer des problèmes. Avant le départ, ils doivent connaitre un minimum de choses, un langage basique, une connaissance de notre culture basique aussi, et surtout un projet, qu’il soit individuel ou familial.
Notre pays n’est pas un eldorado, la progression sociale peut y être aidée, à la condition qu’il y ait au moins une intention de l’autre côté.
Pour harry potter, il existe : cela s’appelle la volonté. J’ai croisé le chemin, il y a longtemp, de deux ado roumains. je ne sais pas s’ils étaient roms ou pas, mais ils avaient la nationalité roumaine. Ils étaient dans un centre pour jeunes difficiles. Je n’ai jamais vu autant d’ardeur et de progrés à apprendre notre langue, je n’ai jamais vu autant de volonté à y arriver, et de progrés quant à une scolarité atypique. Je me souviens avec quelle fierté ils me montraient leurs carnets de notes du collège. Je me souviens de leurs sourires et de leurs paroles aussi. Ils avaient compris que ce séjour dans ce centre n’était pas une punition mais une chance.
Je ne sais pas ce qu’ils sont devenus, car la distance a fait son oeuvre, mais j’espère bien qu’ils aient été intégrés dans notre société, car ils m’ont dit ce qu’étaient la vie chez eux. Et ces jeunes la, ils ont fait les efforts nécessaires pour gagner leur intégration.
Je suis contre l’arrivée de gens, quels qui soient, qui ne viennent sans aucune intention d’intégration, qui poussent les autres et refoulent nos coutumes et usages, qui ne cherchent pas à s’intégrer mais à s’installer. Ce sera un échec, sans concession. -
« La seule solution convenable est un moratoire européen qui décide au niveau de l’U.E. d’un champ d’actions concertées, définies et ratifiées par les pays intéressés par ce problème. Un champ d’actions beaucoup plus vaste qui détermine les mesures à prendre, en partenariat avec les acteurs de terrain, pour sédentariser ces populations en étant certain qu’elles soient protégées physiquement contre toute agression d’où qu’elle vienne et relogées dans des campements aux conditions décentes. Et qu’enfin des équipes ethno-sociales spécialisées les prennent en charge au frais de la communauté européenne pour trouver des solutions d’intégrations douces et de mettre en place un système efficace pour la scolarisation des enfants. »
Le reste n’est que littérature.«
Ca aussi on dirait.
On dirait du »franck Lepage" !-
Oui, mais le petite problème de l’europe, c’est qu’ils pondent des articles etc etc, sans aucune prévoyance.. La mise à niveau est et sera violente. et sans aucune préparation. Ce qui est un danger pour l’europe elle-même. Une europe sans confiance est morte par avance. mais ce n’est que mon avis.
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L’ironie est que l’Union Européenne a été initialement créée pour être un espace de liberté ou du moins de liberté de mouvements : mouvements des personnes pour commencer, des services ensuite. Donc pour résumer, on encourage les sédentaires à se déplacer et on veut contraindre les nomades à se sédentariser. La réalité est notre marge de manoeuvre, en tant que ressortissants européens, est de plus en plus réduite par l’élargissement et l’harmonisation de l’Europe qui continue de se faire sur le plus petit dénominateur commun. Je crains que ce dernier ne laisse aucune place aux Roms, ou autres groupes dits marginalisés, dont on s’accommodait très bien jusqu’ici.
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À l’auteur,
Vous écrivez ; « les Roms partent chacun avec un pactole de 300 € et prennent à aller simple pour la Roumanie… »
Je pense que la vraie hypocrisie réside dans le fait que l’État Français les expulse par avion tous frais payés et grâce à ce pactole de 300 €, l’État français leurs payes le retour vers la France et non pas vers la Roumanie ou la Bulgarie, un billet de car coute bien moins cher que ça.
Et de nouveau, comme tous citoyens européens, ils pourront résider en France durant les trois mois suivants, et cela, sans aucun justificatif et en toute légalité, et à l’issu de ces trois mois, de nouveau l’État les réexpédiera par avion, en leurs donnant à nouveau 300 € pour un nouveau départ volontaire, et ainsi de suite, c’est là que prendra vraiment tout son sens, le terme de ; gens du voyage payés par l’État français.
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balaen
vous parlez de la roumanie en citant les balkans.en roumanie ce sont les carpates.
mais les balkans sont juste ....en bulgarie,où je vis depuis bientôt 2,5 ans.
ds un village où les gitans sont majoritaires,au grand dam des bulgares restant.tous les gitans de mon village sont sédentarisés,mes proches voisins ds des maisons impeccables ,comme leurs jardins sans mauvaises herbes ,contrairement au mien...
de plus ils sont très propres ,par exemple ils ne rentrent jamais ds leurs maisons sans se déchausser .
ils travaillent ds la réfections de vieilles maisons achetées par des anglais la plupart du temps ,payés 150E par mois (300 levas) pour 200E pour un bulgare.ds la petite ville proche de chez moi ,mon voisin gitan s’est vu refuser un café ds un bistrot .
ceux là ne sont pas à plaindre ,contrairement aux gitans de sliven ,20 000 parqués derrière des murs , un vrai ghetto .une minorité vole ,par exemple les pickpockets les jours de marché.
la police a trouvé la parade:les jours de marché ,ils sont consignés ds la cour ouverte du commissariat ,exposés aux regards de tous les habitants....-
Voici la plus belle des réponses à l’article.
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merci galien
en fait du temps du régime communiste ,les gitans avaient du travail ,ds les usines et fermes coopératives.
à la chute du communisme en 1989 ,tout a été privatisé ,et les bulgares embauchent très peu de gitans ,ils les méprisent.
même si pdt la dernière guerre mondiale ,les bulgares ont sauvé tous les gitans ,comme les juifs.
allant jusqu’à se masser par milliers devant la commandantur de plodiv pour protester....
et ça a marché.emil un ouvrier voisin ,gitan ,travaille beaucoup chez moi ,et comme l’hiver pas de travail ds la maçonnerie ,les gitans n’ont pas de boulot durant 5 mois.
je le dépanne pour qu’il puisse payer ses factures d’électricité et cet hiver j’ai eu 1 m de neige et -30°
pas moyen d’aller jusqu’à la grange à 20M où j’ai le bois pour l’hiver ,et le matin suivant ,à 8H ,emil m’a déblayé la neige.
il m’a tjrs remboursé.
son frère est anthropologue avec 3 années de magistrature et a bossé pour la fondation Soros a pleven .
plus de travail en bulgarie ,il est le contremaitre d’un entrepreneur bulgare.
comme vladimir ,chauffeur de taxi à sofia ,économiste qui a du se reconvertir.un bulgare lui.j’ai du mal a imaginer un français acceptant de dégringoler à ce point l’échelle sociale.
mais il reste des gitans en roulotte ,enfants pieds nus sur les routes ,feux autour des roulottes
pour cuire les repas ,une misère absolue.la politique de sarko envers les roms me fait vomir,ce sont mes voisins et je ne m’en plains pas ,pourtant je les côtoient tous les jours.
les gitans me dépannent qd j’ai des problèmes ds ma maison ,en échange j’ai tout le matériel pour bricoler ,régulièrement ils viennent me l’emprunter ,trop cher pour eux. -
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birdy 24 août 2010 01:20Qu’est ce que tu connais des origines du violeur hé gros blaireau ? Qui te dit que ce n’est pas un de tes cousins ?
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Ce genre de fait divers arrivent malheureusement dans tous les pays.
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Si les affaires de pédophilie ne sortent pas au Maghreb par exemple c’est qu’il y a une véritable omerta la dessus, les victimes se sentent souvent même coupables. Donc peres99 tu délires.
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Ben voyons les muzz sont trop bons, la preuve, extrait d’e-deo : Lu dans Le Point :
"Il déjeunait à la terrasse d’un restaurant du centre de Lyon, le week-end du 15 août, quand trois jeunes se sont jetés sur lui parce qu’il ne respectait pas le jeûne du ramadan. Ce père de famille d’origine sénégalaise, habitant Vénissieux, a été frappé à la tête avec une bouteille en verre, puis à coups de chaise. Transportée en urgence à l’hôpital, avec une fracture à l’arrière du crâne, la victime a dû être trépanée. L’agression a été filmée par une caméra de vidéosurveillance, mais les images de mauvaise qualité ne permettent pas d’identifier les agresseurs. Le parquet de Lyon a ouvert une enquête préliminaire. Selon nos informations, le gérant du kebab, qui craint des représailles, pourrait témoigner sous X.
Trois jours après, c’est une jeune femme de confession juive qui portait plainte après avoir été agressée dans une grande surface de Toulouse. La victime affirme avoir été prise à partie par deux adolescents qui lui reprochaient d’acheter de la nourriture pendant le jeûne. La jeune femme aurait alors fait valoir qu’elle était de confession juive, ce qui n’aurait fait que redoubler la colère de ses agresseurs, lesquels, après l’avoir traitée de « sale juive », l’auraient frappée à la tête, la faisant lourdement chuter. Un vigile a assisté à la scène sans intervenir.
Interrogé par les enquêteurs sur les raisons de sa passivité, l’homme a expliqué qu’il respectait le ramadan et qu’il était donc pressé de partir pour pouvoir s’alimenter, dès le coucher du soleil."
Et si nous parlions de l’hypocrisie des merdias qui ne donnent pas à ces faits l’audience qu’ils méritent ? -
Diffcile sujet que les gens du voyage. D’un côté, il faut qu’ils s’installent quelque part, de l’autre on leur dit qu’ils n’ont pas le droit. Et puis, difficile pour eux de travailler, car ils sont nomades. Ont-ils envie de travailler ? Pour certains non, pour d’autres oui, mais pour ces derniers s’ils le voulaient, ça pose des problèmes, car justement ce sont des nomades. Un nomade bouge et de ce fait ne peut avoir que des petits boulots.
Les sédentariser ? On ne peut pas forcer un peuple de nomade à le faire. Mais, difficile de rester nomade dans des pays avec des frontières, et où tous les terrains appartiennent à quelqu’un.
Le problême est plus complexe qu’il n’y parait, et les dirigeants et politiques devraient se pencher très sérieusement sur le problême.-
Les hypocrisies, si on commence à en faire l’inventaire, on va y passer mille et une nuits.
Je vais parler d’autre chose.
Un jour, dans une ces prisons modernes de la RP, il y a eu un commando qui avait attaqué la porte (isolée avec un no man’s land autour) depuis l’extérieur donc et avec une roquette. Ce commando a pu libérer son membre.
Tout le monde était sur le cul. Nul n’avait pensé qu’une telle opération était faisable.
Et il y a bien entendu des tas de choses étonnantes qui se produisent ici et là.
Bien, mal, on s’en fout ici.
Enfin...on s’en fout, pas toujours. Il y en a parmi nous qui souffrent énormément quand ils découvrent que ce à quoi ils croyaient n’est ni universel, ni définitif.
Moi, j’adore découvrir chaque jour que des choses que j’imaginais infaisables, le soient.
Là où je voyais des murs, des impossibles, paffff, ça explose et apparaissent des possibles. Non seulement ces possibles inattendus provoquent en nous une respiration intellectuelle mais ils nous aident aussi à intégrer le fait que rien n’est inamovible.
Je serais malade, dépressif, aboulique, si dans ce pays, je ne constatais pas, de temps en temps, qu’il est possible de vivre autrement.
C’est un sujet qui est rarement débattu (en fait je n’en ai jamais entendu parler. Mais certains l’auront déjà compris, je suis inculte) : nous avons, (je crois que ça vaut pour nous tous) besoin de constater des alternatives, d’habillement, de musique, de littérature, de manière de gagner sa vie, de manière de se conduire, de manière de manger, de manière de faire l’amour, de planter les choux, de danser sur le pont d’Avignon...
Bien/Mal, ce n’est pas capital. Ce qui compte c’est de constater des alternatives à toute chose. J’irais jusqu’à dire que Bien/Mal est un bidule qui nous permet de nous regrouper entre personnes convenant de ne pas s’entretuer pendant notre sommeil. Bien/Mal nous permettrait donc de sauver notre vie. Alors que le spectacle des alternatives, même quand nous les décrions et condamnons, sauvent notre équilibre psychique.
Oui, je crois qu’en dépit des apparences, l’Inquisiteur qui jette au feu des hérétiques, a besoin pour sa bonne santé morale de voir qu’on peut penser ou faire autrement que lui.
Le spectacle ou le constat de vies alternatives nous est salutaire, j’en suis convaincu.
Tiens, pour ceux qui me suivent encore, on pourrait même considérer que toute torture infligée à des gens ayant tendance à être différents, augmente notre confiance en nous.
Bin oui. Le bourreau, avant d’avoir commencé ses expériences, se dit,parce qu’il a mal quand il trébuche dans un escalier, qu’il est très fragile et angoisse donc. Mais quand il constate qu’après avoir torturé pendant des heures un type avec une barre de fer, il n’est toujours pas mort, il se dit que l’homme est décidément coriace et se rassure sur lui-même.
J’en viens donc à croire que ceux qui font souffrir les nomades, testent les limites du genre humain. Ils leur imposent, soit directement soit par procuration, toutes sortes de fers en espérant apparamment qu’ils en crèvent mais en espérant au fond, qu’ils survivent.
Le problème c’est que comme dans une lapidation où chacun teste la résistance physique du malheureux en lui laissant une possibilité de survivre mais que par l’effet du nombre le supplicié en crève, les tests de résistance que chacun de nous impose aux Autres (nomades ou punks ou cathos ou laïques ou techno) conduisent souvent à la mort.
Il y avait de ça dans le comportement des colons d’Amérique envers les Indiens, dans le sens de l’extermination. Mais aussi dans le comportement des baleiniers envers les baleines dans le sens de l’abondance. Whahhhh quelle mine que les baleines, puisons puisons dedans, c’est inépuisable, puisons, explorons cet infini. Mais arrive un moment où l’on parvient, par l’effet du nombre des assaillants, à exterminer vraiment, à empêcher toute chance de survie.
Il y en a qui me suivent encore là ?
Je dis que le specacle qu’offre un mendiant, s’il semble tout avoir d’un repoussoir dans le conscient, constitue aussi pour notre inconscient, une respiration mentale, une fenêtre, une possibilité d’échapper de l’asile. Car vous le savez les amis, conscient et inconscient dialoguent et ferraillent.
« Si je tombe, je pourrais toujours mendier et dormir sous les ponts » C’est cela que nous devons pouvoir avoir comme perpective ultime. Exterminer les clochards c’est nous interdire cette dernière chance.
Interdire la nomadisation c’est s’interdire de nomader, de voyager, c’est s’enfermer, se pétrifier.
Alors amusons-nous à torturer la grenouille pour voir sa capacité à survivre, torturons les gens du voyage pour découvrir leurs capacités de résistance. Mais gare à nous si épuisés, ils finissent par s’aligner et se ranger à leur tour.-
L’accueil et l’habitat des gens du voyage
extrait :6 - Il y a eu un débat significatif au Parlement, lors de l’adoption de la loi Besson de 2000, sur les notions de stationnement et d’accueil. Le premier terme met l’accent sur l’inconvénient « visible » du nomadisme que constitue le stationnement illégal des caravanes sur le domaine public ou privé des communes. L’accueil est un terme plus positif qui évoque une obligation pesant sur la commune de fournir un équipement public permettant d’accueillir, dans des conditions décentes, les gens du voyage sur son territoire. La politique d’accueil s’inscrit clairement dans le cadre d’un droit de la décentralisation qui se caractérise par des « prolongements contractuels » pour reprendre la terminologie du professeur Chapus (A) qui ont pour objet de renforcer l’effectivité d’une obligation étrangement imposée, en 1990, avec trop de souplesse et sans réelle concertation avec les acteurs (B).
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Un grand bravo pour les commentaires profondément déconnectés de la réalité : Les personnes qui écrivent sur ce site semblent s’inscrire dans un stéréotype bien particulier : écriture sur Agoravox pendant les heures de travail, moralisme dénué de pragmatisme et orgueil démesuré assorti d’une insuffisance intellectuelle concernant les conséquences de leurs actes.
Je reprend : Les gogos se sont donnés le choix entre un nain et une Bécassine au moment des élections ( parce qu’il n’y avait manifestement personne d’autres que ces deux gugus). Pas de différence visible au niveau des programmes, pas de différence de CSP au niveau des futurs élus, dans le cadre révolutionnaire, on a quand même choisi un homme ( pour changer) issu du RPR ...non de l’UMP qui prouvait déjà avant son élection sa profonde bassesse ainsi que son absence d’intérêt pour le pays qu’il est supposé servir. Résultat des courses, on se retrouve avec un nain de jardin asservi aux lobbies et tapant sur des boucs émissaires du moment ( hier musulmans, aujourd’hui gitans). Maintenant, il faut savoir assumer : le vote n’est pas un simple bout de papier que l’on met dans l’urne au même titre qu’un papier toilette dans les WC.
Sur le sujet : La plupart des intervenants n’ont jamais vu de gitans et vivent dans un monde de Bisounours. Calfeutrés dans leurs immeubles bien protégés et probablement sur le point de partir à la retraite ( si ce n’est pas déjà fait), ils se permettent de gérer l’environnement dans lequel végètent leurs compatriotes avec la volonté vacharde de se mettre en avant tout en diminuant autrui. Ainsi, il ne leur apparait pas anormal que le simple quidam ait à faire les frais de délinquants ( toute population et toute religion confondue) mais feront des pieds et des mains pour ne pas avoir cette population à proximité de leurs paisibles conditions de vie ( voire de travail).
En conclusion, braves bobos, vous construisez votre avenir mais selon vous, lorsque les richesses se concentreront dans vos mains vieillissantes et que le reste de la population, poussée aux pire extrêmités, s’en appercevra que pensez-vous qu’elle fera ?
PS : le repoussoir du FN est un argument éculé. J’ose croire que vous en avez d’autres après 30 ans de renoncements aux luttes sociales.
Autre chose, le moinssage donnera une idée du type de population qui fréquente ce site.
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