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Accueil du site > Actualités > Société > Ce métier dont on ne se sépare pas

Ce métier dont on ne se sépare pas

Devoirs de vacances

Enseignant, c'est pour la vie

Un séjour dans les Landes, six personnes se retrouvent dans un espace clos. Parmi elles, quatre enseignants qui exercent dans des structures radicalement différentes, avec des statuts tout aussi distincts. Pour le plus grand malheur des deux conjoints qui ont échappé à cette grande maison éducative, à un moment où à un autre, la conversation revient inévitablement sur les interrogations professionnelles. Que faire de ces élèves, toujours plus nombreux qui ne veulent rien faire et qui font suer les professeurs ?

Chacun a ses réponses, ses solutions ou sa sensibilité en fonction de son parcours personnel. De l'enseignant du premier degré exerçant en Segpa (votre serviteur) à la chef d'établissement du secondaire, à la professeur d'anglais en Lycée professionnel et au professeur de topologie en BTS, il y a un monde !

Si les inquiétudes se recoupent, les vécus sont radicalement différents. Mis à part celui qui exerce au niveau post Bac, tous sont témoins d'une dégradation très nette des comportements. Bien sûr, on peut aussi se persuader que ces professeurs désormais âgés regardent avec complaisance et nostalgie leurs premières années de pratiques. Pourtant, la liste des dysfonctionnements rapportés à titre d'exemple est si longue qu'il y a de quoi accréditer l'idée que les choses se gâtent dans la maison école !

La classe devient parfois une zone de turbulence, un terrain de conflits larvés, un espace de guérilla quotidienne. Pas de répit dans le combat qu'il faut désormais livrer à des jeunes qui ont perdu toute envie d'apprendre et de respecter les codes sociaux qu'on cherche à leur imposer. C'est une guerre sournoise contre un groupe, supérieur en nombre et en capacité de nuisance. C'est du moins ainsi que semblent se conclure nos conversations à bâtons rompus.

Qu'est ce qui, au bout du compte, est rompu dans cette expérience qui se renouvelle à chaque fois que quelques enseignants se retrouvent ? La certitude que ce métier est de tout repos vole en éclats, on voit que la souffrance est partagée, l'impuissance générale et les solutions bien rares pour emporter l'adhésion de toute une classe.

La foi des élèves dans la possibilité de tirer parti de cette institution a également volé en éclats avec la fin de l'ascenseur social. Manifestement, les espaces de relégation (Segpa – LP ) sont des lieux de grande turbulence où les élèves ont bien peu d'espoir et encore moins de confiance. Ils viennent sous la contrainte d'une instruction obligatoire qui n'a plus guère de sens, si ce n'est que parquer quelques temps encore des adolescents en rupture scolaire.

Pire encore, la conviction de l'utilité des efforts de l'adulte est remise en question. Certains adolescents ne tirent désormais aucun profit de ce que leurs professeurs cherchent désespérément à leur inculquer. Parfois, rien ne reste en mémoire, c'est du moins le terrible sentiment qui se fait jour parmi ceux qui ont pourtant, chevillé au corps, l'amour d'un métier qu'on ne choisit pas par amour du lucre !

À force de se démoraliser mutuellement, de macérer dans un marasme de plus en plus profond, nos pauvres enseignants s'épuisent en de vains débats stériles. Aucune idée ne peut remettre d'aplomb une situation qui exprime non l’obsolescence d'une institution ingérable mais bien la dégradation radicale et profonde des relations sociales dans un pays qui a désespéré sa jeunesse, l'a abandonnée à des valeurs incompatibles avec la vie en collectivité, l'a bradée aux marchands de plaisirs égoïstes, de consommations addictives, tout en lui inculquant la certitude de sa toute puissance.

Sont-ils trop épuisés, nos professeurs en vacances, pour envisager autrement l'état de leur espace de travail ? Expriment-ils une réalité que personne n'ose vraiment aborder ? Ont-ils besoin de laisser le flambeau à une nouvelle génération plus apte à prendre en charge une jeunesse en mal de repères et de modèles ? La situation est-elle à ce point dégradée que la désespérance est l'unique réponse ?

Une chose est certaine, je doute que les politiques prennent véritablement conscience de l'état réel d'une grande partie de l'école. Que des réformettes soient prévues quand une révolution serait nécessaire, ne changera sans doute rien à la sinistre dégradation qui est bien réelle et nullement le fruit de phantasmes ou de désillusions de ces privilégiés si honnis !

 

Professoralement vôtre

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24 réactions à cet article    


  • ZEN ZEN 5 mars 2013 10:52

    Bonjour Nabum

    Un constat bien désespéré... mais juste
    Qui en rejoint d’autres, s’efforçant de creuser les causes
    Reste à en sortir
    Réformer un calendrier et recruter à tout va dans l’urgence passent à côté des vrais problèmes


    • C'est Nabum C’est Nabum 5 mars 2013 10:59

      ZEN


      Désespéré car tant de choses me désespèrent dans ce milieu ...

      Les vrais problèmes touchent la société elle-même, l’intégration et le lien social, le chomage et la place des jeunes, l’avenir et le civisme.

      Imaginez-vous ce gouvernement capable d’agir sur tous ces vecteurs ?

      Non, alors il soupoudre quand le précédent taillait à la hâche. Même résultat au bout du mécompte ...

    • Quentin le Mézec 5 mars 2013 12:03

      Le problème c’est que les jeunes sont placés dans des institutions où ils sont obligés de rester, alors que pour la majeure partie, l’éducation nationale n’est pas adaptée à leur quotidien, leurs aspirations, ni à leur désir.

      Les jeunes devraient avoir des collèges avec des matières pratiques qui leur donnent directement des clés pour se débrouiller à la sortie (leçons de choses, jardinage, mécanique, cuisine,..) Bref, que l’école( re-)devienne une école de la vie avant tout, formant des citoyens aptes à se débrouiller. Aujourd’hui, un jeune sur trois sort de l’enseignement avec une licence. Mais notre économie vieillissante n’est pas en capacité de recevoir autant d’administrateurs, de professeurs, de chercheurs, ou autres chargés d’étude ou de missions. Elle n’en a plus la place. Le Collège ouvre la voie royale au lycée général qui envoie vers des diplômes bac +2, 3, ou surtout 5 aujourd’hui, qui trouvent rarement un emploi qui leur convient, au vu de leur parcours.

      Il faudrait déjà penser à des stages en milieu professionnel en lycée général et ouvrir d’autres portes pour les jeunes qui apprennent bien à raisonner que celles de l’université ou des prépas. Il n’y a aucun stage obligatoire en licence !

      Cela veut dire que le parcours type de près d’un jeune sur trois se limite à un stage au collège d’un semaine, arrivé à 22 - 23 ans, en fin de licence.

      Et là arrive la découverte du monde professionnel. L’orientation s’étant établie suivant un logiciel (admission post bac) et des voeux d’aspirations incertains car souvent fruits de l’imagination, puisque la réalité du dehors est souvent inconnue.

      Par ailleurs, même pour les profs qui, pour beaucoup n’ont vu que l’école. Je me souviens d’un prof d’économie qui me demandais si je voulais être un tocard, car je lui avais formulé mes souhaits d’être animateur socio-culturel.

      Pour beaucoup, le gage de réussite est l’obtention d’un poste d’enseignant, d’un poste sûr et stable comme on avait le secret d’en créer dans notre pays de gauche.
      Mais aujourd’hui, mis à part dans les collèges et lycées, y’a de moins en moins d’emploi publics, et les diplômés à bac +5 se tapent des concours administratifs à 40 candidats pour 1 poste.

      Bien sûr, y’en a qui y arrivent et qui sont épanouis dans leur métier, mais combien déchantent à 23 ans alors qu’on aurait pu les exposer à la réalité bien avant ?

      Bref, peut -être un peu hors sujet par rapport à cet article relatant le mal-être des enseignants, mais je pense que les programmes sont bien trop lourds à digérer pour qu’on puisse réellement aimer être gavés comme des oies de culture générale, jusqu’à ce qu’on se casse la gueule avec des réalités professionnelles nettement discordantes. Le bac général ne devrait pas être la voie royale comme il en est aujourd’hui, l’économie ne peut pas accueillir autant de cerveaux n’ayant pas encore mis la main à la patte.

      Bref, c’est qu’un avis.


      • C'est Nabum C’est Nabum 5 mars 2013 12:58

        Quentin le Mézec


        Merci 

        Je sis entièrement en phase avec vos remarques

      • urigan 5 mars 2013 16:38

        Ha, ha, ha ! « l’économie ne peut pas accueillir autant de cerveaux n’ayant pas encore mis la main à la patte ». Excellent !

        C’est normal, puisque les cerveaux formés , sont formés sans patte. Les pattes ne pouvant être formées qu’en mettant la main à la pâte, essayez de trouver des stages professionnels pour tous ces cerveaux sans patte.


      • Quentin le Mézec 5 mars 2013 21:53

        excellent ! bien vu ! tu m’é-pattes


      • C'est Nabum C’est Nabum 5 mars 2013 13:00

        durae.leges.sed.leges


        Rasurez-vous si j’euphémise à tourt de bras, je ne pense pas, je suis instituteur !

        Vous imaginez que celà est bien trop difficle pour moi.

        Quand à judiciariser une opinion, ce n’est cartes pas le genre de la maison, trop bête pour ça !

      • bakerstreet bakerstreet 5 mars 2013 13:29

        "La foi des élèves dans la possibilité de tirer parti de cette institution a également volé en éclats avec la fin de l’ascenseur social« 

        Voilà pour moi résumé l’essentiel.
        Les enfants, s’ils sont influençables par l’air du temps, ont une grande capacité à saisir les enjeux, et les paradigmes d’une société.
        Et cela, très vite, de façon intuitive, émotionnelle, sans forcément avoir la capacité ni même la conscience des faits.

        Le message ambiant c’est aggravé. On entendait jadis » Bossez, sinon, c’est l’usine !« 
        Ce qui s’est substitué à » Bossez, sinon, c’est le chômage !« 
        A, : » Même si t’as un diplôme, c’est une galère qui t’attend, si t’as pas d’appuis« 
        Alors, inutile de conjoncturer sur ce grand doute, qui prend la tête des enfants » dits faibles« , ou même moyens, les plus »brilllants"peut être épargnés.
        Insensé d’entendre des enfants évoquer la retraite, alors qu’ils ont 20 ans, mais c’est bien la preuve que l’angoisse de l’avenir les ronge, jusqu’à cette interrogation inédite, exploitée d’ailleurs par les compagnies d’assurance.

        On bordélise ce qui ne veut plus rien dire, ce que à quoi on ne croit plus, ce qui n’est plus que la représentation d’un pouvoir inégalitaire.
        Voir comment certains et avec quelle jubilation ont détruit les églises, lieux sacrés, et autres représentations du pouvoir en 89.
        Pour éviter la terreur, il faudrait que l’école redessine les axes et les promesses d’accessibilité des codes et des savoirs, en relation avec l’après, c’est à dire par exemple la formation professionnelle, et toutes les possibilités à offrir à tous ceux qui décrochent, sans diplômes, pour leur dire qu’ils ne sont pas éjectés.


        • C'est Nabum C’est Nabum 5 mars 2013 13:33

          bakerstreet


          À moins que l’école cesse de se penser la courroie de transmission vers le travail pour redevenir un lieu de plaisir, de culture, d’émancipation et de réflexion loin l’obligation de rentabilitéqu’on lui assigne sans rasion réelle d’y croire.



        • urigan 5 mars 2013 16:48

          C’est Nabum

          Il y en a un, un jour, qui a écrit : « Quand j’entends le mot culture, je sors mon révolver » , et qui de nos jours est toujours vivant.
          La culture, c’est subversif. Il ne faut pas la donner.


        • C'est Nabum C’est Nabum 5 mars 2013 18:44

          urigan 


          Vive la subversion ! 

        • brindfolie 5 mars 2013 14:10

          Bonjour.

          Grace à vous et quelques autres sur ce fil,je prend conscience de votre métier.Moi qui pensait naîvement que vous étiez des privilégiés,à se mettre en grève à tout bout de champ pour des vétilles,à en vouloir toujours plus embauchés pour en faire encore moins.
          N’ayant pas d’enfant et cotoyant que des adultes dans mes sphère privée et sociale,j’étais à mille lieues d’imaginer cette ’décrépitude’ de l’éducation nationale.
          Vous parlez d’ascensseur social.Il faudrait arrêté d’utiliser ce terme.Cela ne veux rien dire.Il y a des gens qui sont plus doués pour le travail manuel et d’autres pour le travail de bureau.Un pays a besoin des deux.Ce qu’il faudrait surtout serait de pas opposer ces deux entités et de les rétribuer tout autant,car c’est la qu’il y a discrimination !
          Cordialement.


          • C'est Nabum C’est Nabum 5 mars 2013 16:04

            brindfolie


            Si l’ascenseur conduit obligatoirement vers des métiers intellectuels, c’est une belle sotise. S’il permet de s’épanouir en fonction de sa sensibilité c’est déja beaucoup mieux.

            l’ascenseur c’est pour les enfants des élites
            Le monte charge pour tous les autres ...

            Oui, ce travail est difficle car nous voyons, subissons, déplorons bien avant les autres les effets désastreux de la déchéance de ce pays.

          • L'enfoiré L’enfoiré 5 mars 2013 15:49

            Bonjour Nabum,

            J’ai bien aimé le titre de votre article. Oui, des années laissent des traces indélébiles dans le raisonnement et la façon de l’exprimer.
            J’aurais pu le choisir pour mon billet du jeudi que j’intitulerai « Les démons de l’âge ou de la jeunesse éternelle ».
            Retraité, j’ai préféré sauter carrément la rampe. 
            Comme dit brindfolie, on ne change pas un intellectuel en manuel et vice versa.
            Un ascenseur social, cela n’existe pas vraiment. Du moins si on ne l’associe à une suite logique à l’éducation scolaire.
            Si c’était le cas, tous ceux qui auraient suivi les mêmes études avec le même fruit se retrouveraient en fin de parcours au même étage. 


            • C'est Nabum C’est Nabum 5 mars 2013 16:08

               L’enfoiré


              Ne parlons plus de l’ascenseur il conduit dans une impasse ..

              Merci, 

              Vous avez sautez la rampe, c’est bien moins facile dans un ascenseur. Vous voyez, les marches cela a encore du bon, on peut s’accrocher ...

              Bonne soirée

            • L'enfoiré L’enfoiré 7 mars 2013 19:08

              Comme annoncé, voici le billet.

              J’espère que vous ne vous sentirez pas visé. smiley

            • Richard Schneider Richard Schneider 5 mars 2013 17:30

              Bonjour Nabum,

              Beau témoignage, lucide et objectif : notre belle école républicaine, celle qui a « fait » la France, est bien malade - et ce depuis plus de trente ans ! Et, comme vous le dites, à tous les niveaux ...
              Je l’écris depuis plusieurs années : je me demande s’il n’y a pas une volonté délibérée de détruire les services publics - donc l’EN - en les étouffant financièrement et en décourageant les acteurs à se battre pour leur sauvegarde.
              Et ce n’est pas le saupoudrage à la sauce « Peillon » qui va changer grand-chose.
              Amicalement,
              RS

              • C'est Nabum C’est Nabum 5 mars 2013 18:47

                Richard Schneider


                La volonté de détrire l’éducation nationale était clairement ce qui déterminait la politique de Sarkozy et de sa clique Ils voulaient le chèque éducation, la privatisation et l’école de classe (pléonasme pour certains)

                Le pS est trop stupide pour comprendre le drame et mettre en place des mesures d’urgence. Ils sont naïfs, dogmatiques et incapable d’appréhender les réalités.

                L’école est en train de couler.

              • ecolittoral ecolittoral 6 mars 2013 20:10

                Fin des trente cinq heures faute de production, 

                fin de la plus part des services...faute de clients ou de commandes de l’état, 
                augmentation des capacités d’échange et de communication...

                L’usine éducation nationale doit peut être disparaître ! Elle a fait son temps.
                Pourquoi voulez vous que nos jeunes restent poliment assis 7 heures par jour, toute la semaine, pendant 9 mois ? Ils savent ce qui se passe dehors. Ils le voient à la maison, chez le copain, à la TV, sur internet, partout.

                De l’autre côté, des maçons, techniciens, agriculteurs, infirmiers, comptables, menuisiers...au chômage ! Tous ces professionnels peuvent prendre la relève. 

                Quoi de mieux qu’un épicier « prof » pour comprendre la règle de trois ou les fonctions.
                Un avocat, écrivain « prof » pour comprendre que la langue...ça sert à quelque chose.
                Quoi de mieux qu’une Espagnole fan des stars d’aujourd’hui pour apprendre l’espagnol, l’allemand, le russe.
                P = U.I sinon tu crames ta maquette...et tu révises la trigo !
                Les oeufs avec le lait, pas avec la farine.

                17 ans à devoir apprendre sans savoir et un jour la réalité...il est trop tard. 
                Et le prof va continuer avec 30 élèves pendant 40 ans. Il continuera son programme avec les « réformes » de son ministre. 1200 élèves qui auront l’obligation d’apprendre sans savoir.


                • C'est Nabum C’est Nabum 7 mars 2013 08:14

                  ecolittoral


                  Puisque faire le pari de l’intelligence ne convient plus à cette société,
                  qu’elle essaie comme beaucoup le souhaitent :
                  - la bêtise
                  - l’inculture
                  - les superstitions
                  - l’ignorance

                  Vous verrez, ce doit être très agréable d’être chomeur et d’avoir toutes ces qualités qui vous attirent tant !

                  • ecolittoral ecolittoral 7 mars 2013 14:12

                    Les qualités qui m’attirent sont liées aux connaissances et aux expériences de la vie.

                    La vie de ceux qui savent de quoi ils parlent et sont prêts à partager leurs expériences et à prodiguer des conseils à nos jeunes. Ces derniers ne manqueront pas de les écouter.

                    Vous verrez, ce doit être très agréable d’enseigner les expériences vécues qui ne vous attire pas et que vous ne pouvez pas connaître.
                    Le corporatisme, c’est la bêtise, l’ignorance et le manque de culture.
                    Nos gamins et nos jeunes méritent mieux que ça.

                    • C'est Nabum C’est Nabum 7 mars 2013 14:16

                      ecolittoral (


                      Je préfère ce discours au précédent.

                      Cette fois vous ne méritez pas de commentaire cinglant 

                      Contrairement aux apparences, je hais notre coporatisme et à bien des égards m’en dégage bien souvent

                      Mais comme vous le pensez, j’ai forcément tort puisque je suis enseignant !

                      • ecolittoral ecolittoral 8 mars 2013 15:32

                        Mes commentaires sont en rapport avec mon vécu en temps :

                        - qu’intervenant dans les écoles, collèges, lycées,
                        - comme animateur environnement sur les classes de mer,
                        - comme parent d’une fille de 17 ans au lycée.

                        Les enseignants incompétents, ignorants et peu intéressants, j’en ai vu défilé...et les gamins aussi.
                        Les enseignants motivés, intéressants, innovateurs et, quelques fois hors normes, j’en ai vu aussi...et je n’ai pas été surpris que les gamins les aiment et les écoutent autant.
                        Je me demande comment font ces derniers pour tenir le coup au milieu de soit disant « collègues/enseignants » qui ne veulent pas bouger quoi que ce soit.

                        Mes commentaires concernent les premiers qui sont les plus nombreux.
                        Les seconds ont toute ma reconnaissance.

                        • C'est Nabum C’est Nabum 8 mars 2013 15:59

                          ecolittoral


                          J’avoue que ce sont ceux mes collègues qui me font le plus souffrir

                          Ceux qui n’aiment pas leurs élèves, ceux qui ne veulent rien faire, ceux qui font semblant, ceux qui ne sont jamais disponibles, ceux qui n’osent rien, ceux qui se plaignent toujours.

                          Curieusement ce sont ceux-là qui sont le plus souvent appréciés par nos supérieurs. Jamais de vague avec eux, jamais de demandes, jamais de coup de gueule.

                          Oui, ils sont épuisants ...

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