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L’égalité des salaires entre hommes et femmes

Titrer un article de journal « Les femmes gagnent 20% de moins que les hommes pour effectuer le même travail » est parfaitement et abusivement biaisé. Certes, c’est une phrase choc qui permet d’attirer facilement l’attention, mais la logique et les statistiques rappellent qu’il y a beaucoup de choses à tenir en compte avant de lancer l’anathème sur les entrepreneurs supposément machistes ou sur une société entière prétendument discriminante.

Les femmes reçoivent-elles un salaire inférieur en raison de leur sexe ? Tout au long de cette journée du 8 mars, « Journée internationale des droits de la femme », la réponse donnée à cette question aura été presque certainement positive et il est à parier qu’ils auront été nombreux les médias et les politiciens pour dénoncer cette « intolérable » discrimination – les femmes gagneraient jusqu’à un quart moins qu’un homme pour le même travail ! Mais cette dénonciation se fonde-t-elle réellement une base solide ?

Ces dernières années, de nombreuses études démontent justement cette idée généralement admise et montrent que les entreprises ne discriminent nullement les femmes et que les différences de salaires observées s’expliquent parfaitement par les différentes évolutions des carrières professionnelles selon le sexe. Ou pour le dire d’une autre manière : il n’existe pas de différence de salaire entre un homme et une femme à égalités de conditions (même niveau d’études, âge, expérience professionnelle, charges familiales, parcours professionnel, etc.) Or ce qui se passe de manière générale (rappelons qu’il s’agit seulement d’une question statistique, avec toutes les exceptions que l’on peut désirer), c’est que les hommes et les femmes ne participent pas de la même manière au marché du travail. C’est pourquoi mesurer en bloc ce que gagnent les hommes et les femmes n’a aucun sens économique (même si l’on se focalise sur un secteur précis d’activité ou sur un certain niveau d’études). Si l’on n’introduit pas d’autres variables (fondamentalement la situation familiale et le parcours professionnel), les chiffres ne pourront qu’être biaisés.

Tenir compte donc de ces multiples variables qui modèlent le marché du travail, voilà ce qui a été fait dans deux des études les plus citées ces dernières années sur ce sujet. Dans la première, « Why Laura isn’t CEO », Marianne Bertrand, a analysé, pour le compte de laUniversity of Chicago Booth School of Busines, l’évolution des salaires des diplômés MBA (destinés à devenir des cadres). Dans la seconde, « What Do Wage Differentials Tell Us about Labor Market Discrimination ? », June O’Neill a étudié pour le National Bureau of Economic Research les raisons qui expliquent les différences de salaires entre hommes et femmes. Dans les deux cas, les conclusions furent identiques : il n’y a pas de différence quand les conditions sont identiques.

C’est ainsi que, par exemple, O’Neill a observé qu’aux États-Unis, en comparant les salaires des hommes et des femmes âgés de 35 à 45 ans, célibataire et sans enfant, celles-ci gagnaient légèrement plus. Alors que de son côté Bertrand explique que les différences de salaire s’expliquent principalement en tenant compte de l’expérience professionnelle et du nombre d’heures travaillées, sans que le sexe de l’employé représente un quelconque signification. Comment comprendre alors les chiffres régulièrement avancés qui assurent que les femmes gagneraient de 20 à 25% moins que les hommes ? Parce que les hommes et les femmes n’ont pas la même expérience professionnelle ni ne travaillent le même nombre d’heures. Et cela essentiellement parce que tel était le choix de ces femmes.

Par ailleurs, l’étude réalisée pour la Chicago Booth University, qui se concentre uniquement sur les diplômés MBA (en théorie les plus susceptibles de connaître hauts salaires et brillantes carrières) montre que 10 ans après avoir reçu leur diplôme, 16% des femmes ne travaillent pas ou plus (parce qu’elles préféraient se consacrer à leur famille), contre 1% des hommes. Mais en plus 92% des hommes travaillaient à temps plein contre 62% des femmes. Et si l’on s’attache au temps de travail presté, on observe qu’après avoir été égal un an après la remise des diplômes celui-ci est, 10 ans plus tard, devenu de sept heures hebdomadaires supérieur en ce qui concerne les hommes (56,7 heures contre 49,3 pour les femmes).

Voilà le genre de différences de comportement sur le marché du travail qui expliquent le salaire moyen supérieur des hommes par rapport à celui des femmes, et non le sexe. Et voilà pourquoi les femmes quadragénaires célibataires américaines gagnent un peu plus que leurs homologues masculins. En effet, s’agissant de deux échantillons homogènes, on peut supposer ses membres ont eu un comportement similaire d’un point de vue professionnel et que, par conséquent, les salaires sont équivalents. Comme le montre le professeur Mark Jerry, de l’Université du Michigan, l’âge, le mariage et les enfants expliquent pratiquement toute la différence de salaire entre homme et femmes. Et intuitivement, on discerne bien la logique que l’expérience corrobore. Plusieurs exemples de facteurs expliquant la différence salariale :

- la dangerosité de la tâche qui fait que ce sont plutôt les hommes qui sont le plus enclins à se porter volontaire pour le service de nuit dans certains secteurs ; 
- le travail à temps partiel est très majoritairement le fait de femmes ; 
- les femmes, comme le démontre l’étude de Bertrand, font beaucoup plus souvent usage que les hommes de l’interruption de carrière (essentiellement pour élever des enfants en bas âge) ; 
- toujours selon l’étude de Bertrand, les hommes tendent à choisir des carrières qui exigent plus de temps de travail, mais qui sont également plus rémunératrices (comme le secteur financier), alors que les femmes choisissent souvent d’autres secteurs moins rémunérateurs (comme le marketing).

La conclusion que l’on peut tirer de ces études est que titrer un article de journal « Les femmes gagnent 20% de moins que les hommes pour effectuer le même travail » est parfaitement et abusivement biaisé. Certes, c’est une phrase choc qui permet d’attirer facilement l’attention, mais la logique et les statistiques rappellent qu’il y a beaucoup de choses à tenir en compte avant de lancer l’anathème sur les entrepreneurs supposément machistes ou sur une société entière prétendument discriminante.


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44 réactions à cet article    


  • fontaine-42 9 mars 2010 10:57

    Donc, une femme gagne autant qu’un homme si elle adopte totalement le comportement d’un homme. Nous sommes donc bien dans une société d’hommes, construite par les hommes et pour les hommes.
    Vous voulez l’égalité, mesdames ? Renoncez à vos particularités de femme, ces particularités si rarement prisent en compte et si rarement salariées.
    Une société plus juste, plus égalitaire, devrait tenir compte de ces particularités...
    Imaginez que les personnes de petites tailles obtiennent enfin le droit de vote (en imaginant qu’elles ne l’avaient pas). Où est l’égalité réelle si elles n’obtiennent pas aussi le tabouret qui les permettrait d’arriver au bulletin de vote ?
    Ne pas tenir compte, dans les salaires qu’elles reçoivent finalement, de toutes ces particularités, dont la plus importante est l’arrêt de travail (ou le moins d’heures prestées) que beaucoup choisissent pour pouvoir s’occuper de leurs enfants (et quand je dis « choisissent », le choix n’est pas réel : dans une société d’hommes, il y a peu de crèches, peu d’infrastructures pour les aider), est une inégalité de fait. Elles les obligent à sortir, pour un temps plus ou moins long, du circuit du travail, et elles en sont finalement pénalisées.
    Ne devrions-nous pas plutôt les récompenser ? A défaut d’au moins les remercier ? S’occuper des enfants, et nous savons tous à quel point c’est important, reste d’abord une réalité de femme, même si certains hommes choisissent aussi de s’y consacrer et de plus en plus souvent.
    Elles « cumulent » donc souvent deux métiers : celui de femme qui travaille (marché de l’emploi, travail rémunéré) et de maman qui travaille (hors marché de l’emploi, travail non reconnu ni rémunéré).
    Dans une entreprise, on donnera tel poste plus important (donc au salaire plus important) à un homme qui ne risque pas ce souci-là, celui de devoir interrompre un jour sa carrière pour ses enfants : sa femme s’en occupera pour lui (ou à défaut de femme, il paiera avec son gros salaire quelqu’un pour s’en charger).
    L’inégalité de salaire est une réalité : de par ses particularités, la femme n’arrive que rarement en fin de carrière au même salaire que l’homme.
    Elles n’auront pourtant pas moins travaillé. Elles auront même peut-être participé bien plus que les hommes au fonctionnement de notre société humaine, mais en étant, au final, bien moins rémunérées qu’eux.

    Égalité avez-vous dit ?

    (Et je ne parle bien sûr pas de la situation catastrophique des femmes de par le monde...)


    • José Lopez-Martinez José Lopez-Martinez 9 mars 2010 11:05

      @ fontaine-42 :

      « Donc, une femme gagne autant qu’un homme si elle adopte totalement le comportement d’un homme. »

      Ce n’est clairement pas ce qui est dit. Les études montrent que si les femmes travaillent autant que les hommes, en exécutant le même boulot, elles gagnent la même chose que les hommes. C’est bien ça, non, le principe d’égalité. De la même manière, un homme qui travaille moins que la moyenne des autres hommes gagne moins.

      Maintenant que les femmes soient souvent dans l’impossiblité ou choisissent volontairement de travailler moins et, partant, gagnent moins ne rend pas vrai pour autant le slogan démagogique selon lequel que, dans nos régions, les femmes seraient moins payées que les hommes à travail égal.


    • King Al Batar Albatar 9 mars 2010 11:14

      C’est drole parce qu’hier je me suis coltiner le bouquin d’Elisabth Badinter le Conflit, dnas lequel elle mène un reflexion sur le fait que les femmes concoivent très différemment la maternité et l’élevage des gosses aujourd’hui et depuis 1990 a peu près, qu’avant.

      Dans ce bouquin elle etablit des paralleles entre niveau d’etudes, nombres d’enfants, et disponibilité pour leur travail. Elle y démontre par exemple que les femmes les plus diplomés, ont rarement un enfant, ou alors après 35 ans, et que pour elle le plus important dans la vie est leur activité proffessionelle, au même titre qu’un homme. Dans ces cas la les salaires sont identiques ;

      En revanche et c’est la majorité des femmes qui on des diplomes allant du Bac à Bac +5 et qui ont en moyenne 2 enfants. Ces dernières déclarent que leur principales priorités dans la vie est leur famille et leur travail passe après. Ce qui n’est pas du tout le cas de leur mari, pour qui le travail reste la principale motivation. D’ailleurs si on a très souvent vu des femmes égaler des hommes au niveau professionel, on rarement vu des hommes égaler des femmes au niveau de l’investissement dans la vie et l’organisation du foyer familiale (tache ménagères, s’occuper des enfants etc...) Pourtant les femmes conservent ses taches quand même, une fois le travail professionel terminé. Il est concevable pour un employeur de mieux remunerer quelqu’un qui s’investit totalement dans son travail, comparativement à quelqu’un qui a d’autres priorités.

      Et puis il y a les femmes qui ont plus de trois enfants, diplomées ou non, elles ne sont interessés uniquement par leur cocon familiale et on à plus de 70% pas d’emploi.

      Une veritable égalité serait d’aumenter les caisses d’allocation pour les femmes qui restens au foyer ou même celle qui travaillent pour compenser le manque à gagner. Quand on voit qu’aujourd’hui les allocations consitituent même pas un tiers du SMIC, on se rend compte que finalement l’etat ne considère pas qu’elever ses enfants est au moins aussi valorisant que travailler. Du coup pour les femmes issues des couches sociales les plus basses, travailler n’est plus un droit mais une obligation.... Quelle belle société qui a su nous vendre sous la forme d’un combat une aliénation supplementaire d’un partie de ses concitoyens afin de nous rendre totalement dépendant de la seule donnée qui dirige l’humanité : le fric !


    • Fergus Fergus 9 mars 2010 16:01

      En France, dans toutes les boîtes à grille salariale, autrement dit la fonction publique, les services publics et les grandes entreprises, les femmes gagnent exactement la même chose que les hommes à travail égal.

      Les différences se font sur les avancements différenciés liés en partie à la notion de disponibilité. A cet égard une femme à plein temps sera mieux traitée qu’un homme à temps partiel (je connais bien ce problème pour avoir travaillé durant une vingtaine d’années à temps partiel (80%) par choix personnel).


    • King Al Batar Albatar 9 mars 2010 11:00

      Bonjour, je suis tout a fait d’accord avec les propos que vous énoncez. Dnas bien des cas, aujour’hui on a l’impression que la lutte pour les droits des femmes est instrumentalisé pour opposer les femmes et le hommes.

      On nous balance des pseudos études mal argumenté et très pauvres en sources, pourarrver à des conclusions encore plus absurdes...

      Effectivement, il faut comparer ce qui est comparable et sortir que les femmes sont moins bien payés que les hommes à travail égal me parait etre un peu hatif comme conclusion. Est ce que l’on ne pourrait pas faire un comparatif des salaires à C.V égal plutot, parce que dans la boite ou je bosse par exemple, à poste égal le salaire est plutot différent en fonction du C.V. et des expériences du candidat.

      De la même manière on nous sort tranquillement qu’une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son mari en France.... Ce qui est complétement faux, car dans cette statistique sont inclus les crimes passionels, qui sont quand même très différents des violences conjugales. Je m’explique en précisant très clairement que je suis totalement contre et condamne très fermement toutes les violences faites aux femmes.

      Un crime passionel peut etre commis par un homme ou une femme, il s’agit d’une violence ponctuelle effectuée suite à une situation de crise dans un couple. Exemple : j’ai appris que ma femme depuis 15 ans, me trompe avec mon meilleur ami depuis 3 ans. Je les tue tous les deux. Bien evidemment c’est mal et abusé. Néanmoins je ne pense pas que ces chiffres doivent être pris en compte dans les maltraitances des femmes. Déjà parce que pénalement un crime passionel est largement moins réprimé qu’un meutre avec préméditation ou des violences faites à sa femme et avec répétitions. Et d’autre part, parce que le crime passionel c’est le crime le plus commis par nos concitoyens, qu’il est lié à la passion, la jalousie ou l’amour et que finalement ça pourrait arriver à n’importe qui (enfin n’exagerons rien tout de même)... Enfin je veux dire qu’il n’est pas nécéssaire d’etre un tordu qui rouste sa femme tous les trois jours pour faire un crime passionel. Au contraire, je suis sur, mais sans pouvoir le prouver, que les mecs qui commete un crime passionel, n’avaient jusqu’à lors jamais levé la main sur leur femmes.

      Et puis il y a les vrais violences conjugales, qu’elle soient physique ou mentales, elles font mal, sont repitives et effrayantes.

      Dans tous les cas, tous les types de violences sont condamnable, néanmois je trouve cela indélicat de mélanger crimes passionel et violences conjugales, d’autant que comme je le précisait, les crimes passionels sont les crimes les plus commis pas les francais, cela gonfle de manière biaisé la fameuse stat du « 1 morte tous les 3 jours ».

      Je me demande pourquoi on tient absolument à convaincre les femmes qu’elles sont victimes de la société, alors qu’elles sont nettement moins discriminéré que les obéses par exemple (dans notre société les obéses hommes ou femmes sont victimes de très violentes discrimination). Il s’agit bien sur d’un exemple. IL y a également de très grandes disparité sociale et, à mon sens, la femme n’est pas une catégorie sociale, donc les femmes sont quand même différement traitées par la société et pas les hommes selon qu’elle sont issue de la grande bourgeoisie ou des classes sociales les plus basses.

      Peut etre que continuer a victimiser les femmes (qui étaient en revanche de vraies victimes des hommes il y quelques décénies) permet de masquer d’autres disparités et d’autres victimes que sont les pauvres tout simplement.


      • Rough 9 mars 2010 11:23

        Excellent article qui remet les pendules à l’heure....


        • King Al Batar Albatar 9 mars 2010 11:51

          Après la journée de la femme, vient la journée de l’après journée de la femme.... En général elles en prennent plein la gueule....

           smiley


          • Annie 9 mars 2010 12:06

            Si on compare les salaires des hommes et des femmes à caractéristiques identiques en France, l’écart salarial n’est plus de 20% mais de 7%. Ces 7% représente donc le résultat d’une discrimination salariale à l’égard des femmes, qui s’ajoute à la dévalorisation des emplois occupés en majorité par des femmes, comme les Ressources Humaines chez les cadres pour prendre un exemple, mais il y en a d’autres.
            Mais les données citées dans l’article sont tous extraits d’études américaines, ce qui est intéressant puisque les entreprises aux Etats-Unis recourent à des politiques d’affirmation positive pour encourager les femmes à intégrer des secteurs traditionnellement masculins, comme l’ingénierie, qui sont en général mieux rémunérés.


            • José Lopez-Martinez José Lopez-Martinez 9 mars 2010 12:27

              @ Annie :

              « Si on compare les salaires des hommes et des femmes à caractéristiques identiques en France, l’écart salarial n’est plus de 20% mais de 7%. »

              C’est de la blague. À tel point que la HALDE n’a jamais étudié que deux cas portant sur une différence de traitement dans le salaire selon le sexe. Et, en plus, ça concernait la fonction publique !



              • José Lopez-Martinez José Lopez-Martinez 9 mars 2010 15:58

                @ Annie :

                Le rapport de l’APEC explique justement que cette différence de 7% entre le salaires des hommes et des femmes est dû à la gestion de carrière entre 30 et 40 ans (les maternités, les femmes usent plus du temps partiel, elles sont moins nombreuses à accèder à de hauts postes plus rémunérateur, etc.) et non pas à cause du sexe.

                Si le sexe était vraiment le facteur de discrimination qui expliquerait la différence de salaire entre hommes et femmes, il en pleuvrait des procès en France, puisque la loi interdit cette discrimination. Or il n’en est strictement rien.


              • Annie 9 mars 2010 16:58

                « Cet écart s’explique en partie par les caractéristiques individuelles, de poste et d’entreprise qui diffèrent entre hommes et femmes. En neutralisant ces effets de structure, il subsiste alors un écart de 7 % ».
                Si je comprends bien, lorsque l’on fait abstraction des caractéristique individuelles (gestion de carrières, maternité etc.), de poste et d’entreprise etc... qui fait que l’on arrive à 20%, il reste 7% qui restent irréductibles. 


              • vivien françoise 9 mars 2010 13:40

                Mesdames,
                Cessez de vous occuper de votre foyer, ne faites pas d’enfants, priviligiez votre carrière.
                Qui vous paiera votre retraite ? personne, et surtout pas votre mari qui d’ici là, vous regardera en chien de faïence car vos rides cacheront votre beauté d’antan.
                Les enfants s’éduquent seuls et depuis fort longtemps, la machine à laver lave le linge de tous même des hommes donc ne vous préoccupez pas d’eux.
                Faites vous belles et soyez heureuses au bureau. Soyez égoïstes, les hommes le sont bien puisque ne compte que leur carrière.
                A bas, la vie de famille, vive l’avortement, vive le pognon pour tous.
                Mesdames passez une retraite heureuse sur la plage loin de ces vieux qui sentent mauvais.
                Après tout, vous aurez bien mérité de vous reposer,
                On est déjà le 9 mars ? encore un an à galérer pour que l’on sache que les femmes ont des petits soucis de salaire. Sinon, ce sera les histoires de violences conjugales contre les femmes qui n’en sont pas car les hommes sont aussi victimes, les hommes qui se féminisent à cause des femmes, et j’en passe.
                On devrait ne faire naître que des filles, les hommes causent beaucoup trop de soucis et ne servent à rien qu’à nous embêter. 
                Il y en a même qui s’imagine que leurs chevilles sont plus hautes que la tête de certains. 
                VF 


                • L'enfoiré L’enfoiré 9 mars 2010 16:34

                  Chère Françoise,
                   Nous en avons déjà discuté ailleurs.
                   Privilégier la carrière pour les femmes, c’est ce qui a été fait depuis longtemps en Allemagne.
                   En plus, les crèches, cela ne courrait pas les rues de Bavière.
                   Qui paiera les retraites ?
                   Je l’ai dit dans un autre commentaire, au Japon, on y pense, d’une toute autre manière.
                   En fait, il faut produire, mais pas nécessairement par des hommes, eux, pensent aux robots.
                   Est-ce si absurde ?
                   L’homme n’a pas écrit sur son front « Arbeiten mach frei ».
                   Les rides, vous savez tout comme moi, la pub s’en mêle « parce que vous le valez bien », non ?
                   Et vous marchez à fond dans l’affaire. Regardez ce qui se passe au Brésil.
                   Un extrait que j’ai écrit un article sur le sujet.

                   « Ce reportage ayant pour titre »Destination beauté - Brésil" (programmée 14 août) m’a interloqué et dérouté. Sans parvenir à me fâcher, le sujet m’a néanmoins fait réfléchir. Quand on connait la situation du Brésil avec ses « favelas », ses déshérités de notre monde de consommation, il est un peu surprenant de remarquer qu’à côté de cela, une volonté d’atteindre, à tout prix, la beauté physique pour les femmes (mais aussi pour les hommes) parasite le Brésil de Lula, ce grand vainqueur de la gauche latino-américaine depuis Allende. Les firmes de cosmétiques, dont je ne citerai pas de nom, déclarent que près de 90% des femmes brésiliennes font énormément d’efforts pour améliorer leur look. N’en déplaise à certain(e)s, maintenir une belle carrosserie de voiture et un moteur toussotant (j’entends déjà le tollé que je vais créer !). Les chirurgiens plastiques s’en frottent évidemment les mains. A leurs yeux, toutes les imperfections du corps doivent être corrigées par la chirurgie esthétique pour se pavaner sur les plages de Copacabana ou lors des défilés du Carnaval de Rio. Des séries télévisées populaires, genre « Feux de l’Amour », sont à la source et dictent les canons de beauté. Cette obsession s’explique, parait-il, par le besoin d’entrer sur le marché du travail dirigé par des hommes. Si le sport est pratiqué en support additionnel à cet état d’esprit apporte le point positif, n’est-ce pas néanmoins une confirmation du statu du Brésil dans son développement à deux vitesses ou une dérive de la pauvreté entraînée par la publicité ? Heureusement, la beauté intérieure, elle, ne se maquille pas aussi facilement.« 

                   Égoïste ce n’est absolument pas une affaire sexuée.
                   J’ai des exemples en stock.
                   
                   Regardez ce qui se passe dans les pays scandinaves qui sont souvent en avance dans le domaine.
                   
                   »On devrait ne faire naître que des filles, les hommes causent beaucoup trop de soucis et ne servent à rien qu’à nous embêter. "

                  Mais qui va encore aller dans la mine ?  smiley
                   
                   
                   


                • vivien françoise 9 mars 2010 22:40

                  Bonsoir l’Enfoiré,
                  La pub à la télé je zappe, donc je le vaux bien mais pas pour me tartiner la tronche de saloperies chimiques.
                  Ce que je reproche aux hommes, c’est d’avoir nié notre existence depuis le début. Rien n’a bougé au fil des siècles, jusqu’au milieu du 20ème siècle ou alors pas beaucoup avant, une femme devait demander l’autorisation de son mari pour ouvrir un compte bancaire !!
                  Le féminisme outrancier ? mais c’est juste le retour de bâtons ! faut pas chercher plus loin. Lorsque l’on tend un élastique il revient toujours vous frapper là où cela fait le plus mal.
                  Que certains hommes se sentent insultés par mon commentaire, c’est parceque j’ai touché le bon endroit.
                  Les hommes se sentent déséquilibrés, les femmes détruisent le monde douillet qu’ils se sont construits depuis des siècles.
                  Les femmes font des métiers d’hommes, pratiquement plus aucun ne leur est interdit.
                  Sauf, cas extrême, par ex pas de femmes dans un sous-marin, ce que je comprends parfaitement.
                  Mon commentaire est ironique, car je ne me verrais pas vivre dans un monde de femmes.
                  Les hommes tout comme les femmes ont leur place sur cette planète, dommage que l’on soit obligé de revendiquer pour exister. Vous avez
                   la moitié du patrimoine génétique de votre mère, et cela depuis la nuit des temps, mais les hommes l’oublient bien trop facilement. 
                  Bonne nuit
                  VF
                   


                • L'enfoiré L’enfoiré 11 mars 2010 09:55

                  Chère Françoise,

                   Je n’avais pas encore lu votre réponse, donc, désolé pour me retard.
                    Nous avons eu Madame Badinter qui était invitée chez nous.

                   Son interview était très révélateur de cet état d’esprit revanchard sur un passé qui est dans les fait révolu depuis longtemps. Les commentaires vont dans tous les sens et vous allez remarquer que ce n’est plus du tout ce que vous dites.
                   Vous repèrerez mes commentaires. Retour de bâton ? Avec effet miroir, même.
                   Beaucoup de femmes ont pris la culotte mais désire toujours avoir le prestige de la déférence et de la galanterie. On ne peut entre deux eaux très longtemps ;
                   Aujourd’hui, on veut même des quotas dans les administrations. Je dis absolument non. A travail égal salaire égal, oui. Mais la compétence, la motivation ne peut être sexuée. Nous sommes complémentaires. Non, désolé, nous avons le patrimoine génétique des deux parents. Pas de toute sur ce phénomène. L’ADN le prouve.
                   Bonne journée  smiley


                • Bardamu 9 mars 2010 14:48


                  Entre les mains d’un capitalisme dévoyé, tout combat de substitution se révèlera fort utile pour effacer une authentique lutte des classes.

                  Or, nonobstant le travail constant et forcené de nos élites en ce sens, force est d’admettre que la « méchante » lutte chassée par la porte de la maison monde, s’y engouffrera derechef et dès demain par ses fenêtres.

                  Eh oui !... car, qu’on le veuille ou non, le marxisme n’est pas mort !... voire même, promu à un sacré retour -Sartre (cette fois-ci) avait raison : « Le marxisme est [incontestablement] l’idéologie indépassable de notre temps ».

                  Certaines « prises d’otage » que l’on pourrait qualifier d’« entrepreneuriales » le prouvent d’ailleurs aujourd’hui :
                  -ainsi, il semblerait que, pour les quidams dépités, les faux prétextes mondialistes -délocalisations forcées- ne passent plus désormais, et que les tromperies libérales d’antan aient actuellement un goût légèrement amer.

                  Et, ce n’est qu’un début, rajouterai-je !... la crise offrant de si belles perspectives à venir !

                  Bon, me direz-vous, mais pourquoi faire en la circonstance pareil commentaire ?

                  Eh bien !... répondrai-je, pour signifier une réponse à l’excellente QUESTION posée présentement par l’AUTEUR... du non moins EXCELLENT article -aux commentaires circonstanciés et peu discutables !

                  « Oui, suggère-t-il ici, pourquoi donc tronquer pareille réalité concernant les femmes ? mettre en avant telle inégalité, qui est de fait illusoire ? »

                  Alors, en reviendrons-nous ?... eh bien !... à notre fameuse lutte des classes, tiens !... celle, à effacer !


                  Oui, car mieux vaut pour défendre le capital :

                  -une lutte des sexes ICI -sex toy en main, et chiennes de garde aux abois !

                  -une lutte inter communautaire -vapeurs tamuldiques contre voiles islamiques (pour une lutte à voile et à vapeur, donc) ;

                  -une lutte des désirs -qui s’arment de consommation, cela bille(t) en tête ;

                  -une lutte de tout,
                  -et de tous contre tous :
                   -du bien-pensant prétendument anti raciste -mais surtout nihiliste- contre l’homme encore debout et vivant ;
                   -de l’indifférenciation contre le pittoresque ;
                   -du moderne contre la tradition ;
                   -de l’échangisme contre la drague ;
                   -du souverainisme contre le mondialisme ;
                   -de l’écolo supposé protecteur de tout principe -surtout quand il est « de précaution »- contre l’individu simplement porté au naturel ;
                   -de l’homo forcément sensible et créatif -Yves Saint-Laurent aujourd’hui sanctifié- contre l’hypothétique macho qui ne réclame qu’une chose : ne pas être castré, aussi symbolique cela soit-il ;
                   -des anti tabac contre les fumeurs ;
                   -des amatrices de chocolat contre les inconditionnelles de la pipe ;
                   -des rois fainéants réactionnaires contre les nains activistes ;
                   -de ma mère contre mon père ;
                   -de la main de ma soeur contre la cultotte du zouave ;
                   -de la tour Eiffel contre celle de Pise...

                  ... enfin, de tout !... de « tout », vous dis-je !


                  Oui, car mieux vaut tout ce fatras pour nos élites, que la revendication :

                  -à la seule LIBERTé : celle d’avoir un toit, de manger à sa faim, de s’exprimer, de rire, de plaisanter sans dangers -voir le cas Dieudonné !

                  -à la vraie éGALITé : celle d’un pouvoir de vivre -comme l’on peut en évoquer un autre actuellement, dit « d’achat » : les deux étant fort liés !

                  -à la réelle FRATERNITé : celle qui naguère unissait les mineurs au fond du gouffre, en faisant du travail un lieu de solidarité ;


                  ... bref, une revendication qui devra passer ?... par la LUTTE !... indispensable moyen pour la réalisation de pareille glorieuse entreprise... eh oui ! celle des classes, justement, qui, je le prédis reviendra !

                  ... cela, malgré les craintes de beaucoup d’entre nous -mais pas de moi !

                  Alors, ne nous étonnons donc pas que l’on en soit aujourd’hui réduit à opposer les femmes -je les place en premier : galanterie de macho !

                  -aux hommes qui, bienheureusement, ont ensemble le bon sens -même dans le Rhône : mythique « 69 » !

                  -de se réconcilier sur l’oreiller !


                  • Raymond SAMUEL paconform 9 mars 2010 15:16

                    Bonjour vivien françoise,

                    « Faites-vous belles et soyez heureuses au bureau. Soyez égoïstes, les hommes le sont bien puisque ne compte que leur carrière. »

                    Savez-vous ce que vous écrivez là ?

                    Il y a sûrement des hommes égoïstes, je vous l’accorde sans difficulté. Mais il y a surtout des hommes comme moi, qui travaillent (et pour un certain nombre, d’arrache-pied) pour leur famille et qui ne demandent rien pour eux-mêmes. Le sentiment de responsabilité principale de l’homme n’a pas complètement disparu (heureusement).

                    Je reçois votre commentaire sur LES hommes comme une insulte. Lorsqu’on a passé une vie entière en respectant (tout naturellement) ce principe de l’oubli de soi pour remplir sa mission auprès de femme et enfants, des propos comme le votre sont de ceux qui amènent à détester l’espèce humaine et à avoir envie de disparaître.

                    Hélas vous n’êtes pas la seule à vous livrer à cet exercice.


                    • King Al Batar Albatar 9 mars 2010 15:41

                      VOus metez le doigt sur un sujet interessant. L’inversion des comportement hommes femmes.

                      Effectivement moi qui suit issu de la generation qui ont une trntaine d’année, je peux vous affirmer sans complexe que les femmes de mon age ont très bien assimilé ce pourquoi leur mère se sont battues.

                      En somme, les femmes ont manifesté pendant les années 60 et 70 pour leur droit à juste titre mais non pas réussi à modifier les modes de pensée des hommes de leur génération. En revanche elles ont bien transmis le message à leur filles, qui elles appliquent à la lettre ce que leur mère ont réver de faire.

                      Résultats : on se retrouve avec une gente masculine qui se féminise (soin de sa personne, épilation, homme au foyer, presse feminene pour les hommes etc...) et qui devient par conséquent moins égoiste.
                      A l’inverse on se retrouve confronté à une génération de jouisseuses égoiste, qui se comporte autant sexuellemnt que dans leur rapport de couple au quotidien, de plus en plus comme des hommes.

                      Tous les comportements que je vous décris sont des comportements observables avant la naissance du premier enfant. Je ne sais pas si une mutation s’exerce après mais en tout cas c’est comme cela que je vois les choses aujourd’hui.

                      Néanmoions le macho d’autrefois avait quand même pour principale qualité de porter et de se soucier de son foyer. Rien a voir avec la lacheté de la semi fiotte épilée et narcississique (type Critiano Ronaldo) elevè au rang de sex symbol par nos jeune femmes, qui à la première dispute prendra ses clics pour aller chez une autre et parfois ne payant pas de pension....


                    • vivien françoise 9 mars 2010 16:34

                      Paconform,
                      Vous vous sentez insulté ? ce n’était pas le but.
                      Comptez les insultes faites aux femmes depuis la nuit des temps et nous serons quittes dans très très longtemps.
                      Il y en a au moins un qui se sent concerné mais ceux que je visais c’était plutôt les autres.
                      La pire insulte que l’on fait aux femmes, c’est cette journée du 8 mars consacrée aux femmes.
                      Si cette journée a été inventée, c’est bien pour une chose, qu’elles s’imaginent que l’on pense à elles au moins une fois dans l’année. Cela c’est une insulte, et est-ce que je vous le reproche ? 
                      VF 


                    • King Al Batar Albatar 9 mars 2010 16:57

                      BEn quoi moi j’ai payé un lave vaisselle, une machine à laver, un aspirateur super moderne, et tous les apareils ménager possibles et imaginables pour que ma femme en ai le moins possible à faire après le boulot ou les wek end. Constatant que cela ne fonctionnait pas on a pris une femme de menage (déclarée bien sur).

                      Ca va beaucoup mieux maintenant.

                      Je déconne pour les appareils ménager. en revanche on a vraiment une dame qui vient deux heures par semaines, elle fait le ménage et repasse mes chemises. Du coup on a bien plus le temps de savourer de bons moments que quand on se tapait un ménage en couple.... 80 euros par mois quand on travaille tous les deux c’est correct.


                    • Annie 9 mars 2010 17:02

                      Albatar,
                      Ne voyez-vous pas une contradiction entre le fait que pour affranchir votre femme des corvées ménagères, vous employez une autre femme qui est surement poussée par la nécessité à faire un travail non qualifié et mal rémunéré ?


                    • King Al Batar Albatar 9 mars 2010 17:31

                      Si mais ca ne me dérange pas plus que de savoir qu’il y a des metiers qui sont réservés aux hommes sans raison particulières, et que la pénibilité de ce genre de proffession me parait bien plus importante que celle de femme de ménage.

                      Je vous les cîte :

                      -Eboueurs, vous avez dajà vu une femme ramasser les poubelles ?
                      -le BTP, vous avez déjà vu une femme sur un chantier ?
                      -Livrer des pizzas, le doux metier de mes années d’etudiants. Les femmes etaient à l’accueil à prendre les appelset les commandes, et nous sur nos mobylettes à risquer nos vbies. Pour conduire un deux roues, pas besoin d’etre homme, seulement il n’y a que nous qui sommes payés pour prendre le risque d’y crever.
                      -laveur de carreau.

                      Et j’en passe... Je ne parle pas des SDF chez qui on ne voit quasiment aucune femme.

                      Comprenez bien que j’admet bien volontiers que les femmes cadres sont moins bien payés que les hommes, pour les raisons qui ont été évoquées plus (absence, amenagement des horaires etc...).

                      En revanche j’ai tendance à penser que les disparités s’inversent dans les couches sociales les plus basses. Que le chomage chez un homme est plus dur à vivre que chez une femme. Et que les femmes bénéficient d’aides qui feront en sorte qu’elle ne sera jamais à la rue, sans rien.... L’homme lui peut toujours crever, il sera jugé comme un faible et rarement aidé.


                    • Annie 9 mars 2010 17:47

                      Ce n’est pas tout à fait ce que je voulais dire. Mais j’ai l’impression que plus que pour les hommes, la « libération » de la femme s’est faite aux dépens d’autres femmes, qui sont rémunérées pour assumer des tâches moins valorisées socialement, une dévalorisation attachée à tous les emplois dits féminins : social, paramédical etc.


                    • King Al Batar Albatar 9 mars 2010 18:02

                      C’est même pir que cela.

                      Certaines, bien souvent bourgeoises, se sont battu pour le droit des femmes à travailler. C’est vrai et logique qu’une femme puisse travailler si elle le souhaite. Sauf que les multiples crises aidant, aujourd’hui travailler n’est plus un devoir mais une obligation.

                      Par conséquent des petites bourgeoises se sont amusés à imposer un travail au plus pauvres pendant que elles peuvent se permettre d’avoir encore le choix.

                      Le pir c’est quand j’entend parler de disparité et de proportion à l’assemblée. Il ya quoi 3 personnes dans toute l’assemblée qui viennent du milieu ouvier et/ou prolétaire, alors si c’est pour nous mettre des femmes ou des filles de bourgeois, pour nous imposer la même politique mais avec l’elegance feminine en plus, je ne voit pas l’interet !

                      Je reste persuadé qu’un epartie du compbat feministe a été anipulé par le patronat pour renforcer la force de travail, agrandi le nombre de proletaire et participer à la stagnation des revenus des foyers. Ce que l’on a fait également avec les travailleurs immigrés. Le resultats aujourd’hui n’est que l’accroissement du fossé entre les revenus prolétqires et les revenus des cadres.

                      La lutte des Classes n’est pas terminée (la je déconne !)


                    • L'enfoiré L’enfoiré 9 mars 2010 18:38

                      Chère Françoise,
                       Je vois que vous avez introduit ce message au même moment que le mien et que vous n’y êtes pas venu pour le contredire.
                       Aurais-je touché juste ? Là où cela démange.
                       Etre féministe, c’est bien, mais il faut avoir une vision à 360°.
                       Les hommes et les femmes sont différents et complémentaires.
                       Certaines fonctions seront plus destinées aux hommes, et d’autres aux femmes.
                       Quand j’ai commencé ma carrière, peu de femmes en informatique. Il y a avait un mot qui passait au sujet des heures de nuits pour obtenir des heures machines. Cela c’était pas trop intéressant. Cela a un peu changé aujourd’hui.
                       Ca c’est un fait.

                       Pour finir par l’humour, une question :
                      Qui a-t-il entre un Ostendais et une Ostendaise ?
                      Simple, un os tendu.  smiley


                    • Annie 9 mars 2010 20:43

                      Oui mais l’argument est un peu tordu si je peux me permettre. Les premières femmes médecins étaient issues d’un milieu bourgeois, comment pouvait-il en être autrement ? comme les femmes députés aujourd’hui sont plus susceptibles d’être originaires du même milieu. Mais est-ce vraiment différent pour les hommes ? Question gouvernement, je ne vois (mais j’en oublie peut-être) que Bérégovoy qui était vraiment d’un milieu ouvrier. Par contre des femmes comme Simone Weil dans un gouvernement de droite ont plus fait pour la condition féminine que toutes les femmes réunies des derniers gouvernements, de droite comme de gauche.


                    • Raymond SAMUEL paconform 9 mars 2010 21:16

                      Vivien F,

                      La chose est complètement entendue, pour les femmes et pour l’opinion publique la souffrance masculine ne compte pas. C’est exactement ce que vous dites. Par ailleurs ils sont coupable en naissant, c’est bien connu.

                      Par ailleurs, avez-vous des statistiques (pas de celles qui sont établies par des féministes) pour prouver ce que vous dites « les insultes faites aux femmes sont plus nombreuses que celles faites aux hommes ? »

                      Peut-être faudrait-il permuter les rôles, voulez-vous de celui des hommes :

                      - interdiction d’être parent à part entière, jamais cité nulle part, jamais pris en considération. être privé de ses enfants, seriez-vous d’accord ?
                      - pas de « chez soi », l’homme habite chez sa femme. Il n’a pas de légitimité dans la maison comme dans toute la vie privée. Etes-vous preneuse ?
                      - il assume les situations les plus dangereuses et les plus dures. Autrefois il le faisait de bon cœur et tout naturellement, il était là pour ça. Maintenant il récolte de l’indifférence et de l’hostilité dans le meilleur des cas. En voulez-vous ?
                      - il voit bien souvent partir sa femme pour un autre en emmenant ses enfants. Cela vous conviendrait ? Payer la pension dans ce cas vous conviendrait aussi ?

                      Bien sûr le code Napoléon avait choisi l’homme comme chef et la femme n’avait pas certains droits élémentaires et bien sûr il fallait changer ça. Vous pouvez voir que les hommes ont voté les changements qui s’imposaient.
                      Ets-ce si jouissif de faire payer (ce sont des femmes qui le disent) aux hommes d’aujourd’hui ce code Napoléon qui avait 200 ans ?
                      Esclavage féminin ? je n’ai jamais vu qu’il soit imputable aux hommes, sauf en partie les heures de travaux ménagers, mais je sais par expérience que la plupart des femmes n’acceptent pas de partager la propriété de la « maison » avec tout ce qui est autour. On se fait engueuler plus souvent qu’à son tour.
                      A propos du patriarcat, a peu près tous ceux qui s’expriment sur ce sujet maintenant ont des idées arrêtées et toujours les mêmes (l’esclavage des femmes par les hommes). J’ai un avantage sur vous, j’ai vécu longtemps à l’époque du patriarcat et je sais de quoi je parle. Ce code Napoléon ne s’exprimait que chez le notaire quand il fallait signer un acte. Oui, c’était humiliant d’être sous tutelle. Mais le reste du temps la femme portait la culotte sans difficulté quand elle avait le tempéremment à ça (elle l’enlevait aussi, mais moins souvent qu’aujourd’hui).

                      Oui traiter tous les hommes comme les féministes le font est insultant et jamais, jamais je n’ai entendu ou lu des insultes d’un homme à l’adresse DES femmes. Jamais.
                      Au temps du patriarcat les femmes étaient plus respectées par les hommes qu’aujourd’hui. A qui la faute ?


                    • vivien françoise 9 mars 2010 22:45


                      M’ enfin L’Enfoiré, à quoi vous pensez ??
                      VF 


                    • vivien françoise 9 mars 2010 22:54

                      Bienvenu au 21ème siècle


                    • L'enfoiré L’enfoiré 9 mars 2010 15:57

                      @L’auteur,
                       Un article écrit en 2006.
                       On en parlait.
                       Vous verrez qu’il y a quelques petites choses qui ont changé depuis lors.
                       De plus, le piège à la fin de l’article n’a pas encore trouvé de répondant.  smiley


                      • L'enfoiré L’enfoiré 9 mars 2010 16:03

                        Mais si vous voulez une mise à jour locale....


                      • L'enfoiré L’enfoiré 9 mars 2010 16:19

                        Un extrait d’un ebook concernant l’informatique dit avec un peu d’humour tout de même :
                        "Le management est devenu totalement asexué. Les écarts de salaires ont même été réduits au maximum dans une telle ambiance. Il suffit d’être un peu plus « volontaire » de correspondre au canevas demandé. Cela n’ébranle plus la stratégie, cela la renforce en lui donnant des allures de modernisme. En supprimant l’image et en allongeant les graves, il n’y a même plus beaucoup de différences dans le discours. On s’y tromperait."


                      • voxagora voxagora 9 mars 2010 16:04

                        Dans cet article l’auteur nous fait une démonstration
                        apparemment parfaite qui donne envie d’y adhérer.
                        En le relisant attentivement, tant de biais interviennent
                        qu’ils l’invalident complètement.

                        Un exemple : « .. O’Neill a observé .. » (déjà, là, attention ! mais
                        admettons) qu’entre 35 et 45 ans, si tous sont célibataires et
                        sans enfants, les femmes gagnent légèrement plus ..
                        1) pendant 10 ans seulement !
                        2) sans autre charge que le travail pour lequel hommes et
                        femmes sont payés, les femmes .. travaillent plus donc
                        gagnent plus ?????????? !!!!!!!!!!!

                        Ce qui compte c’est évidemment le reste du temps, car
                        à travail égal (quelle que soit les caractéristiques de ce TRAVAIL,
                        c.a.d. travail salarié extra-familial ET/OU travail non rémunéré
                        intra-familial ) les femmes en général gagnent moins d’argent
                        pour plus de travail.


                        • rocla (haddock) rocla (haddock) 9 mars 2010 16:05

                          Moi j’ dis que plus on inverse les contraires il surgit sans-arrêt des réciprocités faisant des différences obérant l’ idée que les extrémités puissent un jour se trouver au centre ...

                          Luttons , dur ...


                          • vivien françoise 9 mars 2010 16:36

                            Capitaine, oh mon Capitaine
                            Demain, double ration de rhum
                            VF


                          • rocla (haddock) rocla (haddock) 9 mars 2010 18:31

                            Merci Françoise ,

                            Vous avez-vu j’ gagne ma vie facilement ....... smiley


                          • vivien françoise 9 mars 2010 22:46

                            J’ai su au détour d’un commentaire que vous faites des petits pains ?
                            VF


                          • Le péripate Le péripate 9 mars 2010 17:49

                            Une chose est certaine : je n’ai jamais constaté de différence de salaire à poste égal nulle part, ni entendu parler.

                            Et une autre est que derrière un chiffre réifié sont cachés des raisons complexes et multiples qui ont toutes comme origines des décisions personnelles et individuelles, qui ne regardent personne d’autre par définition.


                            • rocla (haddock) rocla (haddock) 9 mars 2010 18:32

                              Euh ,

                              Une ration pour Le Péripate aussi , non ?


                              • Le péripate Le péripate 9 mars 2010 21:45

                                 smiley

                                Éventrons plutôt une futaille, morbleu !


                              • vivien françoise 9 mars 2010 22:47

                                Un CRS pour la route ?


                              • ChatquiChouine ChatquiChouine 10 mars 2010 08:32

                                 Que les femmes se rassurent, quant elles tiennent un rôle important dans une entreprise ou une société, elles sont rémunérées en conséquences.
                                 Ce ne sont pas, pour prendre des exemples extrêmes, Christine Lagarde ou Mme Parisot qui me contrediront.

                                 Pour ce qui concerne les petits salaires ou même les salaires « médians », catégories auxquelles est destiné le message, n’y a t’il pas un intérêt évident à faire apparaitre des tensions exarcerbées entre hommes et femmes pour détourner le regard des vrais problèmes ?

                                 L’ identité nationale, ça ne vous rapelle rien ?


                                • totof totof 26 janvier 2016 13:53

                                  Super article. On voit que l’élite tente de créer des divisions imaginaires dans le peuple pour le diviser et faire oublier la lutte des classes. Evidemment, il fallait que les féministes, qui sont les idiotes utiles de la bourgeoisie, foncent dans le panneau...

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