Le génocide du Rwanda a été un des massacres les plus atroces du 20ème siècle : le Gouvernement Français doit répondre de ses responsabilités
Le Rwanda est un pays situé à l’est du continent Africain, ayant pour pays voisin le Burundi, la République Démocratique du Congo, l’Ouganda et la Tanzanie. Ce pays a vécu un des plus horribles massacres du 20ème siècle, qui, après des années, hante toujours les mémoires des personnes qui ont vécu ce drame. Officiellement, le génocide du Rwanda s’est passé du 6 avril au 4 juillet 1994, après un incident d'avion survenu le 6 avril 1994. Les passagers de cet avion, le Président du Rwanda, Juvénal Habyarimana, ainsi que le président du Burundi, Cyprien Ntaryamina, sont décédés, alors qu’ils devaient atterrir à Kigali, la Capitale du Rwanda. Du 6 avril au 4 juillet 1994, plus de 800.000 Rwandais, pour la pluparts des tutsis, ont été massacrés, et, cela, avec une violence extrême.
*Les prémisses du génocide.
Les Hutus « modérés » ont été aussi des victimes, car ces derniers étaient considérés comme des traitres. Car, ce génocide, aurait été perpétré par des Hutus radicaux, qui voulaient éliminer les Tutsis du Rwanda. Ce génocide a été le point culminant d'une « division ethnique", qui avait commencé plusieurs décennies plus tôt. Ces divisions ethniques séparées le peuple Rwandais en trois : les Tutsis, les Hutus, les Twas.
Ces massacres se sont passés dans le cadre d'une guerre civile, qui opposait les Forces de l’Armée Régulière, les FAR (Force Armée Rwandaise) au FPR-APR (Front Patriotique Rwandais-Armée Patriotique Rwandaise). Tout cela a été saupoudrées d'une présence de l'Armée Française, bras armée de l‘impérialisme occidental, fidèle à ses objectifs d’hégémonie économique.
Mais, pour comprendre ces événements, il nous faut observer les différents événements qui ont eu lieux, au Rwanda, quelques décennies plus tôt. Depuis le début du 20ème siècle, les troupes de protections de l’Afrique Orientale Allemande (Schutztruppe) étaient présentes au Rwanda. Ces troupes colonialistes Allemandes, avaient été créées en 1891, par Herman Von Wissmann.
La Schutztruppe avait installé les bases des futures divisions ethniques au Rwanda, dans le cadre de leurs recherches ethnologiques. La Schutztruppe présentée les Tutsis comme une ethnie supérieure, génétiquement, aux Hutus et Twas. Car, selon la Schutztruppe, les Tutsis se distinguaient par la finesse de leurs traits et leurs intelligences. D’ailleurs, les Tutsis avaient été nommés les « nègres blancs ».
Après la seconde guerre mondiale, les troupes de protections de l’Afrique Orientale Allemande, ont été chassées par les Belges, qui, à leurs tours, posaient leurs empreintes de colonisateurs sur le Rwanda. Les colonisateurs Belges, après avoir récupéré le « relais » de la Schutztruppe, continuaient de nourrir ces divisions ethniques pour renforcer leurs positions de colonisateur sur le Rwanda. En créant un système colonialiste violent, et, en s’appuyant sur des supériorités ethniques imaginaires, le gouvernement Belge faisait alliance avec les Tutsis, contre les Hutus.
En 1959, les colonisateurs Belges avaient d’ailleurs créé une « carte d’identité ethnique », sur laquelle était indiquée l’appartenance ethnique de la personne : Tutsi, Hutu ou Twa. Au début du 20ème siècle, le Rwanda était une monarchie et le royaume avait un Mwami, c’est-à-dire un Roi. Les sujets Tutsis de ce Royaume étaient en minorités.
Les Tutsis étaient les seules à pouvoir accéder aux écoles, aux administrations, à la gouvernance, etc. Les Hutus ou les Twas étaient soumis à des fonctions secondaires, et ils n’avaient pas accès aux écoles, aux différentes administrations ou à la gouvernance. Les Hutus et les Twas formées la majorité. Le Royaume du Rwanda, jusqu’en 1931, avait sur le trône un Mwami qui s’appelait V.Musinga. S’était un certain M.Mutara qui l’avait succédé en 1931, jusqu’en 1959.
*Changement de situation.
En 1956, M.Mutara, revendiquait l’indépendance du Rwanda. Cela ne plaisait évidemment pas aux colonisateurs Belges, qui, à ce moment-là, ont cassé l‘alliance qu‘ils avaient créé avec les Tutsis. L’administration Belge se positionnait avec les Tutsis contre les Hutus. Suite à ces revendications d’indépendances, le gouvernement Belge se positionnait avec les Hutus, contre les Tutsis.
Mais, ces revendications, de M.Mutara, n’était pas l’unique raison de ce changement d‘alliance de la part des Belges. Dans le pays voisin, au Zaïre, qui deviendra, plus tard, la République Démocratique du Congo, pays soumis, lui aussi, aux colonisateurs Belges, un certain Patrice Lumumba présenté aussi des revendications indépendantistes : la libération des peuples opprimées, face aux l’exploiteur d’occident.
Dans les années 1959-1960, Patrice Lumumba avait créé, avec ses partisans, une unité des Congolais face aux parasites d’occidents. En janvier 1960, pendant une conférence, les colonisateurs Belges, croyait pouvoir créer la confusion et la division dans les rangs des différents acteurs politiques Congolais. Mais, le gouvernement Belge, avait devant lui des acteurs politiques Congolais unies, soutenus par un peuple.
Suite à cette conférence et a d’autres luttes, l’indépendance du Congo était alors prévu pour le mois de juin 1960. Les mouvements indépendantistes sont les fruits d’une contradiction logique et inévitable de l’impérialisme. C’est aussi la peur de la montée du communisme, entres autres, qui a poussé le gouvernement Belge a ce changement d’alliance.
*Les autres conséquences de ces divisions ethniques.
En 1957, neufs intellectuels Rwandais, dont Juvénal Habyarimana et Grégoire Kayinbanda, ont rédigé le manifeste des Bahutus. Dans ce document, d’une dizaine de pages, ces intellectuels revenaient sur les différences et problèmes ethniques existant au Rwanda. Dans ce Manifeste apparaissait l’idée, que les Hutus, étaient une ethnie dominée par les Tutsis.
Ces derniers, les Tutsis, étaient donc présentés comme l’ethnie dominante. Le manifeste des Bahutus présentait au peuple Rwandais des rapports de classes, dominant-dominée. Le premier Mwami à être monté sur le trône a été V.Musinga, dont la fin de règne s’effectuait en1931. M.Mutara, troisième du nom, a été le second Mwami du Royaume du Rwanda.
Suite au décès de ce dernier, c’est Kigeli qui était monté sur le trône, un Tutsi, comme les deux premiers. Mais, après l’accession du Tutsi Kigeli à la couronne, les Hutus revendiquaient le fait que des Hutus devaient avoir accès au nouveau gouvernement du Rwanda. La minorité Tutsi, appuyer par le Mwami Kigeli, refusait d’accéder aux revendications Hutus. Ils s’ensuivaient donc une guerre civile.
Le 28 janvier 1961, le Mwami Kigeli, avec quelques 20.000 Tutsis, s‘enfuyaient du Rwanda. Ils s’étaient réfugiés en Ouganda, au Burundi, ou au Zaïre. Après la fuite du Mwami Kigeli et des quelques 200.000 Tutsis, la Société Des Nations et les colonisateurs Belges, accordaient, le 1 juillet 1962, officiellement, l’indépendance du Rwanda.
*La première république du Rwanda.
Après l’indépendance du Rwanda, le 1 juillet 1962, des élections aux suffrages universels étaient organisées au Rwanda. Le premier président, de la Première République du Rwanda, a été Grégoire Kayinbanda, du MDR (Mouvement Démocratique Républicain), un Hutu. Grégoire Kayinbanda avait fondé, en 1956, un parti politique Hutu, le Parme hutu, qui avait existé pendant toute la Première République Rwandaise.
Avec Grégoire Kayinbanda, les divisions ethniques ne s’étaient pas s‘atténuer. S’était à présent les Tutsis, qui étaient interdits d’accès dans les écoles, les administrations, ou à la gouvernance. Pendant la présidence de Grégoire Kayinbanda, les Tutsis, qui avait été obligées de s’exiler en Ouganda, au Burundi ou au Zaïre, avait essayé d’effectuer plusieurs retours armés au Rwanda.
Ces tentatives de retours avaient servi de prétexte au gouvernement Rwandais en place, pour effectuer des massacres contre les Tutsis qui étaient restés au Rwanda. En décembre 1963, entres 8000 et 12000 Tutsis, hommes, femmes et enfants (chiffres officielle), ont été massacrées au Rwanda. Des journaux occidentaux parlaient, à ce moment-là, de génocide, et radio Vatican annonçait que s’était le génocide le plus grave depuis celui de la Shoah.
Grégoire Kayinbanda est resté le Président de la République Rwandaise jusqu’en 1973, date à laquelle il a été écarté du pouvoir par un coup d’état. Car, en 1973, Juvénal Habyarimana, un Hutu, Ministre de la Défense du gouvernement de Grégoire Kayinbanda, profitait de l’instabilité du pays et prenait le pouvoir au Rwanda.
Après ce coup d’état, Juvénal Habyarimana, nouveau Président du Rwanda, avait dissous tous les partis politiques du pays, et avait créé le MRND (Mouvement Révolutionnaire National pour le Développement). Ce parti devenait automatiquement le parti unique. Le Président Juvénal Habyarimana avait été plus souple avec les Tutsis, en leurs donnant le droit d’intégrés les écoles ou les administrations, etc.
Mais, les Tutsis étaient toujours soumis à un système de quotas, c’est-à-dire qu’un certain pourcentage de Tutsi avaient accès à ces différentes entités. Le Président de la République Rwandaise, Juvénal Habyarimana, avait créé des liens avec des pays occidentaux, et notamment la France. Dans les années 1975-1980, Juvénal Habyarimana avait même signé des accords de coopérations militaires avec le gouvernement Français, et notamment la création de la Gendarmerie du Rwanda.
*Les premières attaques du FPR-APR.
En 1987-1988, en Ouganda, a été créée le FPR-APR (Front Patriotique Rwandais- Armée Patriotique Rwandaise). Le FPR-APR avait pour fondateur, entres autres, Paul Kagamé, qui en était aussi le chef militaire, et qui avait été formé, et, entrainé, aux Etats-Unis. Le FPR-APR était constitués, en majorité, de Tutsis ou Hutus modérés, et le 1 octobre 1990, Paul Kagamé et le FPR-APR, décidait d’attaquer le Rwanda par le Nord.
Devant cette attaque, le Président Grégoire Habyarimana, qui avait établi des relations diplomatiques avec le gouvernement Français, demandait à celui-ci un appui militaire. Le gouvernement Français déclenchait l’Opération Noroit. Sous prétexte d’évacuer les Français qui vivaient au Rwanda, ce pays devenait le terrain de jeux de l’impérialisme Français.
Ils s’ensuivaient plusieurs accords de paix entre le FPR-APR et les FAR l‘armée régulière), mais ils avaient été tous violés en 1991,1992 et 1993. Le FPR-APR avançait très rapidement au Rwanda et le gouvernement de Juvénal Habyarimana, ainsi que son armée, les FAR (Force Armée Rwandaise), étaient après quelques combats, en position d’échec face au FPR-APR.
*La création de l’Hutu Power.
C’était donc dans ce contexte de guerre, avec un gouvernement Hutu en échec et des tensions déjà très fortes, que l’Hutu Power a été créé au Rwanda. L’Hutu Power, qui avait été créé en février 1993, avait une idéologie radicale, qui revendiquait l’extermination des Tutsis au Rwanda et la supériorité des Hutus. L’Hutu Power apportait donc son soutien au FAR et au gouvernement d’Habyarimana.
De juin 1992 à aout 1993, l’impérialisme Français, présent au Rwanda, avait organisé, avec les différentes forces en conflits, les accords d’Arusha. Ces accords avaient pour objectifs, officiellement, d’établir des accords de paix entre ces différentes forces en conflits : Hutu Power, FPR-APR, FAR (Force Armée Régulière).
Au terme de ces accords d‘Arusha, une fois les signatures effectuées, l’impérialisme Français envoyait la MINUAR (Mission des Nations Unies Pour l’assistance au Rwanda) pour « soutenir la réalisation de ces accords ». Mais, en réalité, la MINUAR avait utilisé le conflit du Rwanda et les accords d’Arusha pour assoir un peu plus leurs hégémonies impérialiste.
*La paix était- elle vraiment possible, à cet instant de l’histoire, après presque un siècle de division ?
A l’issu de ces accords d’Arusha, avait été formés un nouveau gouvernement au Rwanda. Dans ce nouveau gouvernement, avait été intégré des membres du FPR-APR (Front Patriotique Rwandais-Armée Patriotique Rwandaise), Paul Kagamé, quant à lui, devenait le vice-président ainsi que le ministre de la défense du Rwanda. Après ces accords, quelques temps plus tard, les combats reprenaient entres les différentes forces présentes dans le pays. Le FPR-APR continuait son avance au Rwanda. Pendant ses combats, le Hutu Power continuait de présenter leurs idéologies radicales, et notamment l’extermination totale des Tutsis.
*Le déclenchement du génocide.
Le 6 Avril 1994, l’avion qui transportait le président Rwandais, Juvénal Habyarimana, ainsi que le président du Burundi, Cyprien Ntaryamira, s’était écrasé, suite à un tir de missile. Les Tutsis ont été présentés comme les organisateurs de cet attentat. Le 6 avril 1994, le même jour, « la radio libre des mille collines », à travers ses ondes radios, donner le signal pour le déclenchement du génocide.
La phrase qui aurait été le signal de départ du génocide était : « Abattez ces grands arbres ». Dès les premières heures, des milliers de Tutsis et d’Hutus « modérés » ont été massacrés. Les milices qui effectuaient « le travail », étaient souvent assister des FAR (Force Armée Rwandaise). Les armes qui étaient utilisées : des machettes, des gourdins cloutés, des couteaux.
La violence avait atteint des sommets dans la barbarie. Les femmes et les filles étaient violées par milliers. Les femmes enceintes étaient éventrées à l’arme blanche, pour tuer le fœtus. Parfois, la technique utilisée consistait à faire croire aux victimes Tutsis et Hutus qu’elles seraient sauvées, mais, pour cela, il fallait les cacher dans des endroits clos, tel des écoles, des stades, etc.…Dès qu’ils étaient à l’intérieur, c’était un massacre.
Parfois, des grenades étaient utilisées. La radio libre des mille collines dénoncait les Tutsis qui étaient encore en vie, et la radio indiquait aux génocidaires les endroits où les Tutsis étaient cachés. La radio libre des mille collines rythmé donc les massacres, en appelant les génocidaires ont continué « le travail ». D’ailleurs, pendant le génocide, il était conseillé de ne pas oublier sa radio lors de tous déplacements.
Les casques bleus avaient demandé des consignes concernant cette radio libre des mille collines. Mais, ils avaient reçu l’ordre de ne rien faire et de laisser la radio émettre. Selon le rapport officiel de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine), il y a eu, dans une période de cents jours, plus de 800.000 victimes au Rwanda. Le 30 avril 1994, le Front Patriotique Rwandais appelait l’ONU à ne pas intervenir, car, d’après eux, cela ne pouvait plus arrêter les massacres.
Pourtant, même après le 4 juillet 1994, date officielle de la fin du génocide, les massacres continuaient. Malgré le génocide, la guerre civile avancée au profit du FPR-APR. Face à ce génocide, l’ONU parlait, parlait, parlait toujours…. On reconnut qu’il y avait des massacres en cours, mais, l’ONU, n’avait pas, dans ses textes, présenté ces massacres comme un génocide.
Pourtant, d’après la Convention pour la Prévention et la Répression du Crime de Génocide, signée par l’ONU, le 9 décembre 1948, tout indiqués que les Tutsis du Rwanda étaient victimes d’un génocide. Oubli ou erreur volontaire…. toujours est-il que la sémantique des textes de la bureaucratie de l’ONU, ne donnait pas obligation à l’ONU d’intervenir, car, le terme de génocide n’avait pas été utilisé dans les textes.
Quelle que soit la barbarie dans laquelle est plongée un peuple d’une nation opprimée, les interventions de l’ONU et des puissances impérialistes, des pays rentiers, n’auront comme seule conséquences le renforcement de leurs hégémonies économiques et politiques. La MINUAR, présente au Rwanda pendant le génocide, avait reçu des ordres de Paris, qui leurs disaient de ne pas intervenir pendant les massacres.
Ce qui veut dire, en d’autres termes, que les militaires Français, présents pendant le génocide, voyant des hommes, des femmes et des enfants se faire massacrer, avaient reçu l’ordre de ne surtout pas intervenir. La Minuar a été retirée du Rwanda, après qu’une dizaines de casque bleu ait été tués. C’est en juin 1994, après plus de deux mois de génocide, que le gouvernement Français déclenchait l’Opération Turquoise, qui avait pour objectif de « stopper » les massacres et de créer une ZHS (Zone Humanitaire Sûre).
Une fois la ZHS mise en service, c’est par cette ZHS que des membres du gouvernement Rwandais génocidaire s’étaient enfuis. Le ministre des affaires étrangères Rwandaises, Jérôme Bicamumpaka, ainsi que des membres des FAR (Forces armées Rwandaises), des acteurs du génocide, s’étaient enfuis au Zaïre, en passant par cette zone humanitaire sûre.
C’était le lieutenant-colonel Jacques Hogard, ainsi que les commandos du 2ème REP, qui étaient encadrant de cette ZHS. L’Opération Turquoise a été au Rwanda créé une ZHS, pour avoir la certitude que les génocidaires puissent s’enfuir dans les pays voisins. Le TPIR (Tribunal Pénal International Pour le Rwanda) a été créé après ce génocide. Il a été créé le 8 novembre 1994, par le Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Le TPIR a été créé pour juger tous les génocidaires, mais il faudra sûrement beaucoup de temps, pour juger toute les personnes. Ce n’est d’ailleurs pas certain, que les génocidaires soient tous juger un jour. Le génocide du Rwanda, par sa barbarie, a marqué les mémoires. Barbarie qui a été patiemment observée, par l’armée Française, présente sur les lieux.
Cette armée de l‘impérialisme, Armée d’un gouvernement Français criminel, donnant des ordres de non interventions alors que des femmes et des enfants se faisaient massacrer. Pour juger les génocidaires, l’ONU avait soumis au jugement des « Gacaca », un tribunal traditionnel Rwandais. Effectivement, en plaçant les génocidaires au jugement des tribunaux des villages Rwandais, l’ONU et les gouvernements s’exonèrent, eux et leurs sbires, de toutes responsabilités.
Comment, une personne d’un tribunal de village, qui détient à peine de quoi se nourrir, ferait-elle pour placer en jugement des membres de gouvernement des pays impérialiste, tel que la France ?
Une assemblée nationale transitoire avait adoptée, en 1995, une nouvelle constitution pour le Rwanda. Dans cette constitution, avait été adopté le multipartisme. Mais, le Rwanda, était dans une politique post-génocidaire. De plus, avec une politique Françafrique déjà très violente, ce multipartisme était simplement un des nombreux outils de divisions pour l’impérialisme d’occident.
Dans cette constitution avait été adoptée un système législatif bicaméral, c’est-à-dire un système parlementaire à deux chambres, la chambre des députés et la chambre des sénateurs. Le Président de la République devenait alors le chef de l’état et le chef du gouvernement. Le FPR-APR, après la victoire au Rwanda, s’était alliée, dès le mois de juillet 1994, avec d’autres partis politiques pour formés une coalition.
Paul Kagamé, quant à lui, était devenus l’homme fort du Rwanda. Mais, une chose est certaine, c’est que le gouvernement Français, l’ONU et leurs sbires, doivent répondre de leurs responsabilités dans ce génocide.
A bas L’Impérialisme !
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