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Le génocide du Rwanda a été un des massacres les plus atroces du 20ème siècle : le Gouvernement Français doit répondre de ses responsabilités

Le Rwanda est un pays situé à l’est du continent Africain, ayant pour pays voisin le Burundi, la République Démocratique du Congo, l’Ouganda et la Tanzanie. Ce pays a vécu un des plus horribles massacres du 20ème siècle, qui, après des années, hante toujours les mémoires des personnes qui ont vécu ce drame. Officiellement, le génocide du Rwanda s’est passé du 6 avril au 4 juillet 1994, après un incident d'avion survenu le 6 avril 1994. Les passagers de cet avion, le Président du Rwanda, Juvénal Habyarimana, ainsi que le président du Burundi, Cyprien Ntaryamina, sont décédés, alors qu’ils devaient atterrir à Kigali, la Capitale du Rwanda. Du 6 avril au 4 juillet 1994, plus de 800.000 Rwandais, pour la pluparts des tutsis, ont été massacrés, et, cela, avec une violence extrême. 

*Les prémisses du génocide.

Les Hutus « modérés » ont été aussi des victimes, car ces derniers étaient considérés comme des traitres. Car, ce génocide, aurait été perpétré par des Hutus radicaux, qui voulaient éliminer les Tutsis du Rwanda. Ce génocide a été le point culminant d'une « division ethnique", qui avait commencé plusieurs décennies plus tôt. Ces divisions ethniques séparées le peuple Rwandais en trois : les Tutsis, les Hutus, les Twas.

Ces massacres se sont passés dans le cadre d'une guerre civile, qui opposait les Forces de l’Armée Régulière, les FAR (Force Armée Rwandaise) au FPR-APR (Front Patriotique Rwandais-Armée Patriotique Rwandaise). Tout cela a été saupoudrées d'une présence de l'Armée Française, bras armée de l‘impérialisme occidental, fidèle à ses objectifs d’hégémonie économique.

Mais, pour comprendre ces événements, il nous faut observer les différents événements qui ont eu lieux, au Rwanda, quelques décennies plus tôt. Depuis le début du 20ème siècle, les troupes de protections de l’Afrique Orientale Allemande (Schutztruppe) étaient présentes au Rwanda. Ces troupes colonialistes Allemandes, avaient été créées en 1891, par Herman Von Wissmann.

La Schutztruppe avait installé les bases des futures divisions ethniques au Rwanda, dans le cadre de leurs recherches ethnologiques. La Schutztruppe présentée les Tutsis comme une ethnie supérieure, génétiquement, aux Hutus et Twas. Car, selon la Schutztruppe, les Tutsis se distinguaient par la finesse de leurs traits et leurs intelligences. D’ailleurs, les Tutsis avaient été nommés les « nègres blancs ».

Après la seconde guerre mondiale, les troupes de protections de l’Afrique Orientale Allemande, ont été chassées par les Belges, qui, à leurs tours, posaient leurs empreintes de colonisateurs sur le Rwanda. Les colonisateurs Belges, après avoir récupéré le « relais » de la Schutztruppe, continuaient de nourrir ces divisions ethniques pour renforcer leurs positions de colonisateur sur le Rwanda. En créant un système colonialiste violent, et, en s’appuyant sur des supériorités ethniques imaginaires, le gouvernement Belge faisait alliance avec les Tutsis, contre les Hutus.

En 1959, les colonisateurs Belges avaient d’ailleurs créé une « carte d’identité ethnique », sur laquelle était indiquée l’appartenance ethnique de la personne : Tutsi, Hutu ou Twa. Au début du 20ème siècle, le Rwanda était une monarchie et le royaume avait un Mwami, c’est-à-dire un Roi. Les sujets Tutsis de ce Royaume étaient en minorités.

Les Tutsis étaient les seules à pouvoir accéder aux écoles, aux administrations, à la gouvernance, etc. Les Hutus ou les Twas étaient soumis à des fonctions secondaires, et ils n’avaient pas accès aux écoles, aux différentes administrations ou à la gouvernance. Les Hutus et les Twas formées la majorité. Le Royaume du Rwanda, jusqu’en 1931, avait sur le trône un Mwami qui s’appelait V.Musinga. S’était un certain M.Mutara qui l’avait succédé en 1931, jusqu’en 1959. 

*Changement de situation.

En 1956, M.Mutara, revendiquait l’indépendance du Rwanda. Cela ne plaisait évidemment pas aux colonisateurs Belges, qui, à ce moment-là, ont cassé l‘alliance qu‘ils avaient créé avec les Tutsis. L’administration Belge se positionnait avec les Tutsis contre les Hutus. Suite à ces revendications d’indépendances, le gouvernement Belge se positionnait avec les Hutus, contre les Tutsis.

Mais, ces revendications, de M.Mutara, n’était pas l’unique raison de ce changement d‘alliance de la part des Belges. Dans le pays voisin, au Zaïre, qui deviendra, plus tard, la République Démocratique du Congo, pays soumis, lui aussi, aux colonisateurs Belges, un certain Patrice Lumumba présenté aussi des revendications indépendantistes : la libération des peuples opprimées, face aux l’exploiteur d’occident.

Dans les années 1959-1960, Patrice Lumumba avait créé, avec ses partisans, une unité des Congolais face aux parasites d’occidents. En janvier 1960, pendant une conférence, les colonisateurs Belges, croyait pouvoir créer la confusion et la division dans les rangs des différents acteurs politiques Congolais. Mais, le gouvernement Belge, avait devant lui des acteurs politiques Congolais unies, soutenus par un peuple.

Suite à cette conférence et a d’autres luttes, l’indépendance du Congo était alors prévu pour le mois de juin 1960. Les mouvements indépendantistes sont les fruits d’une contradiction logique et inévitable de l’impérialisme. C’est aussi la peur de la montée du communisme, entres autres, qui a poussé le gouvernement Belge a ce changement d’alliance.

*Les autres conséquences de ces divisions ethniques.

En 1957, neufs intellectuels Rwandais, dont Juvénal Habyarimana et Grégoire Kayinbanda, ont rédigé le manifeste des Bahutus. Dans ce document, d’une dizaine de pages, ces intellectuels revenaient sur les différences et problèmes ethniques existant au Rwanda. Dans ce Manifeste apparaissait l’idée, que les Hutus, étaient une ethnie dominée par les Tutsis.

Ces derniers, les Tutsis, étaient donc présentés comme l’ethnie dominante. Le manifeste des Bahutus présentait au peuple Rwandais des rapports de classes, dominant-dominée. Le premier Mwami à être monté sur le trône a été V.Musinga, dont la fin de règne s’effectuait en1931. M.Mutara, troisième du nom, a été le second Mwami du Royaume du Rwanda.

Suite au décès de ce dernier, c’est Kigeli qui était monté sur le trône, un Tutsi, comme les deux premiers. Mais, après l’accession du Tutsi Kigeli à la couronne, les Hutus revendiquaient le fait que des Hutus devaient avoir accès au nouveau gouvernement du Rwanda. La minorité Tutsi, appuyer par le Mwami Kigeli, refusait d’accéder aux revendications Hutus. Ils s’ensuivaient donc une guerre civile.

Le 28 janvier 1961, le Mwami Kigeli, avec quelques 20.000 Tutsis, s‘enfuyaient du Rwanda. Ils s’étaient réfugiés en Ouganda, au Burundi, ou au Zaïre. Après la fuite du Mwami Kigeli et des quelques 200.000 Tutsis, la Société Des Nations et les colonisateurs Belges, accordaient, le 1 juillet 1962, officiellement, l’indépendance du Rwanda.

*La première république du Rwanda.

Après l’indépendance du Rwanda, le 1 juillet 1962, des élections aux suffrages universels étaient organisées au Rwanda. Le premier président, de la Première République du Rwanda, a été Grégoire Kayinbanda, du MDR (Mouvement Démocratique Républicain), un Hutu. Grégoire Kayinbanda avait fondé, en 1956, un parti politique Hutu, le Parme hutu, qui avait existé pendant toute la Première République Rwandaise. 

Avec Grégoire Kayinbanda, les divisions ethniques ne s’étaient pas s‘atténuer. S’était à présent les Tutsis, qui étaient interdits d’accès dans les écoles, les administrations, ou à la gouvernance. Pendant la présidence de Grégoire Kayinbanda, les Tutsis, qui avait été obligées de s’exiler en Ouganda, au Burundi ou au Zaïre, avait essayé d’effectuer plusieurs retours armés au Rwanda.

Ces tentatives de retours avaient servi de prétexte au gouvernement Rwandais en place, pour effectuer des massacres contre les Tutsis qui étaient restés au Rwanda. En décembre 1963, entres 8000 et 12000 Tutsis, hommes, femmes et enfants (chiffres officielle), ont été massacrées au Rwanda. Des journaux occidentaux parlaient, à ce moment-là, de génocide, et radio Vatican annonçait que s’était le génocide le plus grave depuis celui de la Shoah. 

Grégoire Kayinbanda est resté le Président de la République Rwandaise jusqu’en 1973, date à laquelle il a été écarté du pouvoir par un coup d’état. Car, en 1973, Juvénal Habyarimana, un Hutu, Ministre de la Défense du gouvernement de Grégoire Kayinbanda, profitait de l’instabilité du pays et prenait le pouvoir au Rwanda.

Après ce coup d’état, Juvénal Habyarimana, nouveau Président du Rwanda, avait dissous tous les partis politiques du pays, et avait créé le MRND (Mouvement Révolutionnaire National pour le Développement). Ce parti devenait automatiquement le parti unique. Le Président Juvénal Habyarimana avait été plus souple avec les Tutsis, en leurs donnant le droit d’intégrés les écoles ou les administrations, etc.

Mais, les Tutsis étaient toujours soumis à un système de quotas, c’est-à-dire qu’un certain pourcentage de Tutsi avaient accès à ces différentes entités. Le Président de la République Rwandaise, Juvénal Habyarimana, avait créé des liens avec des pays occidentaux, et notamment la France. Dans les années 1975-1980, Juvénal Habyarimana avait même signé des accords de coopérations militaires avec le gouvernement Français, et notamment la création de la Gendarmerie du Rwanda.

*Les premières attaques du FPR-APR.

En 1987-1988, en Ouganda, a été créée le FPR-APR (Front Patriotique Rwandais- Armée Patriotique Rwandaise). Le FPR-APR avait pour fondateur, entres autres, Paul Kagamé, qui en était aussi le chef militaire, et qui avait été formé, et, entrainé, aux Etats-Unis. Le FPR-APR était constitués, en majorité, de Tutsis ou Hutus modérés, et le 1 octobre 1990, Paul Kagamé et le FPR-APR, décidait d’attaquer le Rwanda par le Nord.

Devant cette attaque, le Président Grégoire Habyarimana, qui avait établi des relations diplomatiques avec le gouvernement Français, demandait à celui-ci un appui militaire. Le gouvernement Français déclenchait l’Opération Noroit. Sous prétexte d’évacuer les Français qui vivaient au Rwanda, ce pays devenait le terrain de jeux de l’impérialisme Français.

Ils s’ensuivaient plusieurs accords de paix entre le FPR-APR et les FAR l‘armée régulière), mais ils avaient été tous violés en 1991,1992 et 1993. Le FPR-APR avançait très rapidement au Rwanda et le gouvernement de Juvénal Habyarimana, ainsi que son armée, les FAR (Force Armée Rwandaise), étaient après quelques combats, en position d’échec face au FPR-APR.

*La création de l’Hutu Power.

C’était donc dans ce contexte de guerre, avec un gouvernement Hutu en échec et des tensions déjà très fortes, que l’Hutu Power a été créé au Rwanda. L’Hutu Power, qui avait été créé en février 1993, avait une idéologie radicale, qui revendiquait l’extermination des Tutsis au Rwanda et la supériorité des Hutus. L’Hutu Power apportait donc son soutien au FAR et au gouvernement d’Habyarimana.

De juin 1992 à aout 1993, l’impérialisme Français, présent au Rwanda, avait organisé, avec les différentes forces en conflits, les accords d’Arusha. Ces accords avaient pour objectifs, officiellement, d’établir des accords de paix entre ces différentes forces en conflits : Hutu Power, FPR-APR, FAR (Force Armée Régulière).

Au terme de ces accords d‘Arusha, une fois les signatures effectuées, l’impérialisme Français envoyait la MINUAR (Mission des Nations Unies Pour l’assistance au Rwanda) pour « soutenir la réalisation de ces accords ». Mais, en réalité, la MINUAR avait utilisé le conflit du Rwanda et les accords d’Arusha pour assoir un peu plus leurs hégémonies impérialiste.

*La paix était- elle vraiment possible, à cet instant de l’histoire, après presque un siècle de division ?

A l’issu de ces accords d’Arusha, avait été formés un nouveau gouvernement au Rwanda. Dans ce nouveau gouvernement, avait été intégré des membres du FPR-APR (Front Patriotique Rwandais-Armée Patriotique Rwandaise), Paul Kagamé, quant à lui, devenait le vice-président ainsi que le ministre de la défense du Rwanda. Après ces accords, quelques temps plus tard, les combats reprenaient entres les différentes forces présentes dans le pays. Le FPR-APR continuait son avance au Rwanda. Pendant ses combats, le Hutu Power continuait de présenter leurs idéologies radicales, et notamment l’extermination totale des Tutsis.

*Le déclenchement du génocide.

Le 6 Avril 1994, l’avion qui transportait le président Rwandais, Juvénal Habyarimana, ainsi que le président du Burundi, Cyprien Ntaryamira, s’était écrasé, suite à un tir de missile. Les Tutsis ont été présentés comme les organisateurs de cet attentat. Le 6 avril 1994, le même jour, « la radio libre des mille collines », à travers ses ondes radios, donner le signal pour le déclenchement du génocide.

La phrase qui aurait été le signal de départ du génocide était : « Abattez ces grands arbres ». Dès les premières heures, des milliers de Tutsis et d’Hutus « modérés » ont été massacrés. Les milices qui effectuaient « le travail », étaient souvent assister des FAR (Force Armée Rwandaise). Les armes qui étaient utilisées : des machettes, des gourdins cloutés, des couteaux.

La violence avait atteint des sommets dans la barbarie. Les femmes et les filles étaient violées par milliers. Les femmes enceintes étaient éventrées à l’arme blanche, pour tuer le fœtus. Parfois, la technique utilisée consistait à faire croire aux victimes Tutsis et Hutus qu’elles seraient sauvées, mais, pour cela, il fallait les cacher dans des endroits clos, tel des écoles, des stades, etc.…Dès qu’ils étaient à l’intérieur, c’était un massacre.

Parfois, des grenades étaient utilisées. La radio libre des mille collines dénoncait les Tutsis qui étaient encore en vie, et la radio indiquait aux génocidaires les endroits où les Tutsis étaient cachés. La radio libre des mille collines rythmé donc les massacres, en appelant les génocidaires ont continué « le travail ». D’ailleurs, pendant le génocide, il était conseillé de ne pas oublier sa radio lors de tous déplacements.

Les casques bleus avaient demandé des consignes concernant cette radio libre des mille collines. Mais, ils avaient reçu l’ordre de ne rien faire et de laisser la radio émettre. Selon le rapport officiel de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine), il y a eu, dans une période de cents jours, plus de 800.000 victimes au Rwanda. Le 30 avril 1994, le Front Patriotique Rwandais appelait l’ONU à ne pas intervenir, car, d’après eux, cela ne pouvait plus arrêter les massacres.

Pourtant, même après le 4 juillet 1994, date officielle de la fin du génocide, les massacres continuaient. Malgré le génocide, la guerre civile avancée au profit du FPR-APR. Face à ce génocide, l’ONU parlait, parlait, parlait toujours…. On reconnut qu’il y avait des massacres en cours, mais, l’ONU, n’avait pas, dans ses textes, présenté ces massacres comme un génocide.

Pourtant, d’après la Convention pour la Prévention et la Répression du Crime de Génocide, signée par l’ONU, le 9 décembre 1948, tout indiqués que les Tutsis du Rwanda étaient victimes d’un génocide. Oubli ou erreur volontaire…. toujours est-il que la sémantique des textes de la bureaucratie de l’ONU, ne donnait pas obligation à l’ONU d’intervenir, car, le terme de génocide n’avait pas été utilisé dans les textes.

Quelle que soit la barbarie dans laquelle est plongée un peuple d’une nation opprimée, les interventions de l’ONU et des puissances impérialistes, des pays rentiers, n’auront comme seule conséquences le renforcement de leurs hégémonies économiques et politiques. La MINUAR, présente au Rwanda pendant le génocide, avait reçu des ordres de Paris, qui leurs disaient de ne pas intervenir pendant les massacres.

Ce qui veut dire, en d’autres termes, que les militaires Français, présents pendant le génocide, voyant des hommes, des femmes et des enfants se faire massacrer, avaient reçu l’ordre de ne surtout pas intervenir. La Minuar a été retirée du Rwanda, après qu’une dizaines de casque bleu ait été tués. C’est en juin 1994, après plus de deux mois de génocide, que le gouvernement Français déclenchait l’Opération Turquoise, qui avait pour objectif de « stopper » les massacres et de créer une ZHS (Zone Humanitaire Sûre).

Une fois la ZHS mise en service, c’est par cette ZHS que des membres du gouvernement Rwandais génocidaire s’étaient enfuis. Le ministre des affaires étrangères Rwandaises, Jérôme Bicamumpaka, ainsi que des membres des FAR (Forces armées Rwandaises), des acteurs du génocide, s’étaient enfuis au Zaïre, en passant par cette zone humanitaire sûre.

C’était le lieutenant-colonel Jacques Hogard, ainsi que les commandos du 2ème REP, qui étaient encadrant de cette ZHS. L’Opération Turquoise a été au Rwanda créé une ZHS, pour avoir la certitude que les génocidaires puissent s’enfuir dans les pays voisins. Le TPIR (Tribunal Pénal International Pour le Rwanda) a été créé après ce génocide. Il a été créé le 8 novembre 1994, par le Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Le TPIR a été créé pour juger tous les génocidaires, mais il faudra sûrement beaucoup de temps, pour juger toute les personnes. Ce n’est d’ailleurs pas certain, que les génocidaires soient tous juger un jour. Le génocide du Rwanda, par sa barbarie, a marqué les mémoires. Barbarie qui a été patiemment observée, par l’armée Française, présente sur les lieux.

Cette armée de l‘impérialisme, Armée d’un gouvernement Français criminel, donnant des ordres de non interventions alors que des femmes et des enfants se faisaient massacrer. Pour juger les génocidaires, l’ONU avait soumis au jugement des « Gacaca », un tribunal traditionnel Rwandais. Effectivement, en plaçant les génocidaires au jugement des tribunaux des villages Rwandais, l’ONU et les gouvernements s’exonèrent, eux et leurs sbires, de toutes responsabilités.

Comment, une personne d’un tribunal de village, qui détient à peine de quoi se nourrir, ferait-elle pour placer en jugement des membres de gouvernement des pays impérialiste, tel que la France ?

Une assemblée nationale transitoire avait adoptée, en 1995, une nouvelle constitution pour le Rwanda. Dans cette constitution, avait été adopté le multipartisme. Mais, le Rwanda, était dans une politique post-génocidaire. De plus, avec une politique Françafrique déjà très violente, ce multipartisme était simplement un des nombreux outils de divisions pour l’impérialisme d’occident.

Dans cette constitution avait été adoptée un système législatif bicaméral, c’est-à-dire un système parlementaire à deux chambres, la chambre des députés et la chambre des sénateurs. Le Président de la République devenait alors le chef de l’état et le chef du gouvernement. Le FPR-APR, après la victoire au Rwanda, s’était alliée, dès le mois de juillet 1994, avec d’autres partis politiques pour formés une coalition.

Paul Kagamé, quant à lui, était devenus l’homme fort du Rwanda. Mais, une chose est certaine, c’est que le gouvernement Français, l’ONU et leurs sbires, doivent répondre de leurs responsabilités dans ce génocide.

A bas L’Impérialisme ! 

 


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31 réactions à cet article    


  • César Castique César Castique 27 mai 2015 11:30

    En son temps, François Mitterrand avait tenu un propos - qui n’a jamais été démenti - saisi au vol par le journaliste Patrick de Saint-Exupéry : 


    « Dans ces pays-, un génocide, ce n’est pas trop important. »

    Il y a certainement pas mal de gens qui pensent comme ça.

    • Furax Furax 27 mai 2015 12:05

      Le massacre le plus atroce de l’histoire de l’humanité est en cours. Il se passe dans le pays voisin, dans l’est du Congo et a déjà causé lé mort de plus de cinq millions d’hommes.
      C’est ce carnage qui devrait être aujourd’hui l’objet de toutes nos attentions !
      Qui tue ? Au bénéfice ce qui ?


      • Massada Massada 27 mai 2015 13:11

        France-Rwanda / Génocide : Témoignage accablant d’un Français


        La France est avertie du projet de génocide des Tutsis, mais continue cependant de soutenir le régime qui le prépare, sans chercher à l’en dissuader. Dans une note du 11 octobre 1990 à Mitterrand, l’amiral Lanxade préconise le retrait d’une des deux compagnies envoyées début octobre 1990, pour que « nous ne paraissions pas trop impliqués » si « des exactions graves envers la population étaient mises en évidence dans les opérations en cours ».


        La France contribue à la mise en place des réseaux dits d’autodéfense, en fait, l’appareil d’exécution du génocide. Selon Jacques Morel, « les militaires français encouragent la formation de ces groupes d’autodéfense dès octobre 1990. Le colonel Galinié, attaché aux questions relatives à la défense, loin de déplorer les massacres perpétrés par des paysans hutus, organisés par le MRND en groupes d’autodéfense, suggère de… les aider ! ».



        • Massada Massada 27 mai 2015 18:15

          @OMAR

          La responsabilité de la France dans les guerres au Congo ex-Zaïre !

          L’une des origines des guerres qui ensanglantent le Congo ex-Zaïre depuis 1996 – peut-être sa principale cause – est la non arrestation par les militaires français des auteurs du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, lors de l’opération Turquoise et le soutien que la France n’a cessé d’accorder à ces criminels. 

          À cette occasion elle a rétabli le dictateur zaïrois Mobutu, qui, totalement discrédité par ses crimes, n’osait plus apparaître à Kinshasa et avait été mis au ban de la communauté internationale. La France a défendu le criminel Mobutu jusqu’au bout. 

          Les forces françaises qui contrôlaient les points de passage au Zaïre à Goma et à Cyangugu ont laissé passer l’armée rwandaise, impliquée dans le génocide, avec toutes ses armes lourdes. « Ces éléments des ex-FAR ont été détectés franchissant la frontière entre le Rwanda et le Zaïre, en ayant conservé une partie de leurs matériels, comme leurs canons montés sur des véhicules à roues, des automitrailleuses légères Panhard et jusqu’à quelques hélicoptères du temps où la France livrait des armes à Kigali en vertu des accords d’assistance militaire. 

          Là où ils stationnent, ces éléments n’ont pas été désarmés par les Zaïrois. »

          L’ancienne armée rwandaise (ex-FAR) va pouvoir se réorganiser, se rééquiper et s’approvisionner en armes grâce à l’aide française comme l’établissent deux rapports.

          L’ancienne administration rwandaise responsable du génocide prend le contrôle de ces camps organisés par le HCR et ravitaillés par le Programme alimentaire mondial (PAM). Les tueurs y font régner la terreur pour empêcher ceux qui voulaient rentrer au Rwanda de le faire.



        • Massada Massada 27 mai 2015 18:22

          @OMAR

          La France était le meilleur soutien de l’apartheid en Afrique du Sud

          Les Nations Unies se sont ouvertement engagées dans la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud à partir de 1963.
          Or, la France va tout simplement s’opposer à l’ONU pour soutenir les racistes. Les bases du deal faisait partie des choix essentiels du général De Gaulle : tout est bon pour assurer la maîtrise du nucléaire.

          Le deal gaulliste était simple : la France ignore l’embargo sur les livraisons d’armes à l’Afrique du Sud, et en contrepartie, l’Afrique du Sud fournit à la France l’uranium à usage civil et militaire nécessaire pour le développement de sa production énergétique et la mise à niveau de sa force de frappe. 

          L’uranium sud-africain a été la condition de la réussite du nucléaire français. Acheté hors du contrôle de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, via sa filiale la COGEMA, le CEA a ainsi bénéficié de livraisons d’uranium pour 1000 tonnes par an, pendant plus de dix ans, un apport considérable, représentant la moitié des besoins.

          Il faut vraiment mettre votre nez dans votre caca pour que vous cessiez de vous croire moralement supérieur aux autres nations !!!


        • Massada Massada 27 mai 2015 13:13
           le 13 mai 1994, de petites équipes d’hommes blancs, qu’ils décrivent comme étant des « soldats français », vêtus de treillis et transportés dans des jeeps ou des camions, se rassemblaient sur les hauteurs dans l’arrière-pays de l’ouest rwandais. Ils tiraient des coups de feu dans les collines de Bisesero afin de débusquer les Tutsis.

          Puis ils visaient directement les hommes, les femmes et les enfants qui prenaient la fuite. Quand les coups de feu cessèrent, les tueurs hutus investissaient les collines. Maniant des machettes, des lances, des massues cloutées, et leurs propres fusils, ils achevèrent les blessés. Une vingtaine de survivants me racontèrent une version identique des événements.



          • tf1Groupie 27 mai 2015 14:23

            @Massada
            Dans le même genre de bruit de chiottes on va te ressortir toutes les déclarations palestiniennes sur les crimes humanitaires israeliens.


          • Le p’tit Charles 27 mai 2015 13:44

            Faudra attendre longtemps...Toutes les images comprométtantes ont été supprimées...vous savez celles ou l’on pouvait voir notre grande armée regarder les massacres sans bronché...


            • colere48 colere48 27 mai 2015 14:06

              Le génocide du Rwanda, par sa barbarie, a marqué les mémoires. Barbarie qui a été patiemment observée, par l’armée Française, présente sur les lieux.....

              Ras le bol la repentance et la culpabilisation de la France et des français !
              Être présent sur la lieu et « paf » c’est de notre faute.
              Résultat au Congo , en ce moment même, il a un génocide en cours, et tout le monde s’en fout., trop risqué de s’interposer.....

              --------------------------------------

              Quand au bouffon Massada, ferait mieux de s’occuper des massacres dans son bled ! oubli nous svp  !  smiley


              • Massada Massada 27 mai 2015 14:48

                @colere48


                C’est bien français ça, on aime donner des leçons de morale autres mais quand on met votre nez dans votre caca, vous jouez les vierges effarouchées pffffff.

              • tf1Groupie 27 mai 2015 14:21

                " les militaires Français, présents pendant le génocide, voyant des hommes, des femmes et des enfants se faire massacrer, avaient reçu l’ordre de ne surtout pas intervenir."

                Mais mon brave Monsieur, un très grand nombre de lecteurs d’Agoravox vous diront qu’il ne faut surtout pas intervenir en Afrique.
                Ne contredisez surtout pas ces paisibles résistants intellectuels, laissez massacrer en silence s’il vous plait.


                • Massada Massada 27 mai 2015 14:47

                  Deux jours après le déclenchement du génocide, les troupes françaises sont sur place pour évacuer les ressortissants européens, ainsi que quelques dignitaires hutu. En revanche, les soldats n’embarquent pas le personnel tutsi présent à l’ambassade de France (sauf une personne). Ils seront tous massacrés. Etrangement, les télégrammes diplomatiques de cette période ont disparu.


                  Quant à l’opération Turquoise, lancée sous mandat de l’ONU à l’été 1994, elle continue à diviser : elle a certainement permis de sauver des vies tutsi, mais l’armée est accusée d’être restée passive – et donc complice – face aux atrocités. A Bisesero, les soldats ont ainsi laissé des rescapés tutsi à la merci de tueurs pendant plus de trois jours.

                  Pour certains, l’intervention française aurait même eu pour but de contrer une nouvelle fois les rebelles du Front patriotique rwandais, et de faciliter la fuite des génocidaires.


                  • soi même 27 mai 2015 20:47

                    Ce qui c’est passé au Rwanda est trop gros pour la France, suives la piste des grand lacs , des diamants et de grands amis qui veulent du bien et vous aurez compris que les USA, le Canada , Israël , la Belgique ainsi que la France non surtout pas les mains propre dans cette affaire !


                    • juluch juluch 27 mai 2015 20:55

                      Un tissus de conneries !!


                      En aucun cas l’armée Française sur lequel vous crachez n’a fait de massacres
                      Paul Kagamé est le seul coupable de ce génocide.

                      Il a été formé aux USA ceci je pense expliquera cela !!!!!

                      Alors renseignez vous plus sérieusement et interrogez ceux qui ont fait ces évacuations !!  smiley

                      • Massada Massada 27 mai 2015 21:04

                        @juluch

                        Dossier complet sur l’implication de la France dans le génocide Rwandais ! des centaines de pages accablantes, des dossiers, des témoignages etc....


                        L’implication de l’Etat français dans ce génocide, survenu en 1994, est déjà largement documentée et avérée . Nous souhaitons par conséquent que tous nos concitoyens en soient dûment informés. 

                        Nous voulons en outre que la Justice se saisisse de ces questions afin d’examiner les responsabilités politiques, économiques et militaires françaises, tant collectives qu’individuelles, que ce soit avant, pendant ou après le génocide. 





                      • soi même 27 mai 2015 21:07

                        @juluch, Pierre Péam a fait une très bonne enquête sur cette affaire, qui a beaucoup de tache d’ombre qui dans les fais commues sont tous simplement occultés dans la présentation officiel des fais ....


                      • juluch juluch 27 mai 2015 21:57

                        @Massada

                        Regret mais c’est n’importe quoi !!

                        Quel était l’intérêt de la France dans un génocide on peut savoir ??


                        • franc 28 mai 2015 04:49

                          Je pense que malheureusement tout ce que dit Massada est vrai ,la France ou plutôt le gouvernement français ,car le peuple français n’a rien su de cela ,ça leur a été caché ,comme d’habitude et comme cela est de m^me encore aujourd’huis avec les massacres au Congo,au Yemen ,en Syrie ,en Libye, en Ukraine et il ne faut oublier aussi la Yougoslavie, le gouvernement français donc est complice de ces génocides ,pire encore a préparé et participé à ces génocides.

                          -

                          Quelle honte pour la France et le peuple français ,c’est une tache indélébile .Mille ans de pénitence que cela n’effacera pas cette infamie ;

                          C’est un péché contre l’esprit ,un péché contre l’esprit français , l’esprit de la France ,l’esprit de la République, et cela est impardonnable ,le péché contre l’esprit est impardonnable selon l’Evangile

                          -

                          c’est pourquoi la France va être punie inéluctablement, divinement châtiée ,elle est déjà punie ,elle en déclin ,en chute vertigineuse, dans quelques décennies ou pour le prochain siècle,,elle ne pourra plus compter sur sa force pour aller semer la guerre et le chaos dans les autres pays ,ce sera la guerre et le chaos en France m^me. La France aura tout perdu ,et sa puissance ,et sa grandeur et son honneur. Tel est le châtiment de la justice immanente.


                          • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 28 mai 2015 05:30

                            Article creux, sans analyse, sans intérêt, qui colle à la V.O. et cherche à culpabiliser la France alors que le coupable c’est l’Empire Anglo-Etasunio-sioniste (bonjour Massada smiley) ) qu’on voit dans ses grandes oeuvres en RDC depuis bientôt 20 ans. Attention un génocide peut en cacher un autre ! Kagamé n’est qu’un pion, un criminel de guerre et un pion. Cf. Génocide rwandais et pouvoir victimaire - AgoraVox le média citoyen


                            • Massada Massada 28 mai 2015 07:49

                              @Luc-Laurent Salvador

                              Vous savez encore vous regarder dans une glace ?

                              Nier la responsabilité d’un génocide revient la nier le témoignage des victimes mais pire encore vous avez le culot de faire porter la responsabilité du génocide sur les victimes elle-même.
                              C’est pire que du négationnisme, dans l’horreur on atteint un summum.


                            • Massada Massada 28 mai 2015 07:57

                              @Luc-Laurent Salvador


                              La responsabilité de la France dans les guerres au Congo ex-Zaïre

                              L’une des origines des guerres qui ensanglantent le Congo ex-Zaïre depuis 1996 – peut-être sa principale cause – est la non arrestation par les militaires français des auteurs du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, lors de l’opération Turquoise et le soutien que la France n’a cessé d’accorder à ces criminels.

                              À cette occasion elle a rétabli le dictateur zaïrois Mobutu, qui, totalement discrédité par ses crimes, n’osait plus apparaître à Kinshasa et avait été mis au ban de la communauté internationale.

                              La France a défendu le criminel Mobutu jusqu’au bout.

                              Faisant silence sur ces compromissions d’un membre permanent du Conseil de sécurité, un rapport du Haut commissariat aux Droits de l’Homme des Nations Unies accuse les forces de l’AFDL/APR,et en particulier l’armée rwandaise, d’avoir procédé au « massacre systématique des Hutus qui restaient au Zaïre » à partir de 1996, donc d’avoir commis un génocide.


                            • Massada Massada 28 mai 2015 08:02

                              @Luc-Laurent Salvador

                              La France a soutenu le Maréchal Mobutu malgré les massacres qu’il a suscités dans les années 1990 pour se maintenir au pouvoir, en pratiquant la stratégie du chaos. Alors qu’il est persona non grata pour les Belges, les Britanniques et les Étatsuniens, Mobutu est invité au 5e sommet de la francophonie à l’île Maurice en octobre 1993. 

                              Pendant le génocide de 1994, il soutient le Gouvernement intérimaire rwandais en lui fournissant des armes, et en offrant son territoire comme base pour les troupes françaises. Jacques Foccart, Michel Aurillac et Robert Bourgi vont à Gbadolite le 24 avril 1994 discuter des modalités de ces petits services. Foccart y retourne le 8 août.36

                              Bruno Delaye, conseiller de François Mitterrand pour les affaires africaines, estime le 29 avril qu’ « il faudrait traiter le Zaïre de façon différente. Je vais horrifier par mes propos, mais on a besoin de Mobutu : il faut le sortir de son relatif isolement. »

                              Mobutu joue ainsi un rôle important dans la négociation d’un cessez-le-feu au sommet de l’OUA à Tunis, le 14 juin. Le 8 novembre, il est invité au sommet franco-africain de Biarritz. Il est totalement réhabilité par la France pour son aide aux génocidaires.



                            • Massada Massada 28 mai 2015 07:52

                              Génocide rwandais : trois Tutsi accusent les Français de viols


                              Assises dans un canapé, les yeux dans le vide, c’est avec beaucoup de réserve que trois femmes tutsi témoignent du calvaire qu’elles ont vécu dans deux camps de réfugiés rwandais en 1994.

                              Mais lorsqu’il s’agit d’évoquer la responsabilité des militaires français, qui étaient en charge de ces camps, leur ton est résolu. Olive (leurs prénoms ont été changés) tonne :

                              « Pas un seul militaire français n’est parti de ces camps sans avoir violé au moins une femme. »

                              Elles n’hésitent pas sur l’identité de leurs bourreaux : selon elles, ce sont des militaires français de l’opération Turquoise qui les ont violées. Olive, Diane et Françoise ont porté plainte en 2009 devant le tribunal aux armées de Paris (TAP), chargé de juger les actes des militaires en mission à l’étranger.

                              Mais lundi, coup de théâtre : leur audition, qui devait débuter ce mardi, est reportée de trois mois car le juge d’instruction chargé du dossier est indisponible pour raison de santé. L’instruction s’annonce ardue, mais les plaignantes sont déterminées à ce qu’elle aboutisse.

                              En juin 1994, cela fait trois mois que le génocide a commencé dans ce petit pays d’Afrique centrale. La France décide d’envoyer 2 500 hommes, officiellement chargés de mettre fin aux massacres et de protéger les civils des affrontements entre les forces du Front patriotique rwandais (FPR) et du gouvernement intérimaire rwandais.

                              Mais selon ces trois Tutsi, le rôle des militaires français est loin d’avoir été si noble. A l’unisson, elles les accusent de viols collectifs, systématiques et quotidiens. Olive :

                              « Les militaires agissaient au vu et au su de tous. Ils rentraient dans les tentes pour prendre des jeunes filles. Puis, ils nous amenaient dans leur quartier militaire, où ils annonçaient à leurs collègues que nous arrivions.

                              On était violées parfois par plus de dix militaires, avec une telle violence. Comme des animaux. Chaque soir, ils venaient chercher des filles, c’était comme un repas. »

                              Françoise, qui était réfugiée dans un autre camp, décrit une situation un peu différente :

                              « Les militaires semblaient se cacher de certaines chefs, ils tentaient d’être discrets. Après avoir été violées par un ou plusieurs militaires dans la nuit, il nous arrivait de craquer et de partager notre histoire avec d’autres femmes. Et là, on se rendait compte qu’on avait subi le même sort. »

                              Selon elle, les premiers à commettre les viols ont convaincu leurs camarades car le temps passant, le nombre de filles violées a augmenté. Toutes trois affirment qu’aucun militaire n’a jamais pris leur défense.



                              • Massada Massada 28 mai 2015 07:54

                                Des Tutsi « découpés » à la machette sous les yeux des Français


                                Pour ces trois femmes, les viols n’étaient pas des actes isolés, mais ils faisaient partie d’une oppression clairement dirigée contre les Tutsi. Diane, violée à l’âge de 13 ans, affirme que les militaires ne se comportaient pas mieux avec le reste des réfugiés. Selon elle, ils étaient clairement du côté des « interahamwe », les miliciens hutus qui les pourchassaient. Elle se souvient :

                                « Un jour, nous étions sortis du camp pour chercher à manger. Les Français nous ont croisés et ramassés dans un camion-benne. Sur la route, nous avons croisé un groupe d’interahamwe, avec qui les militaires ont parlé.

                                Finalement, ils ont actionné la benne et tous les Tutsi ont été déversés par terre. Les interahamwe ont commencé à les découper à la machette sous leurs yeux. Je suis une des rescapées. »

                                Elle poursuit, approuvée par Françoise :

                                « Ils avaient des listes à partir desquelles ils arrêtaient certains réfugiés. Ils les accompagnaient en-dehors du camp, pour les amener aux interahamwe. Ces derniers n’avaient pas le droit de rentrer dans le camp, mais les Français nous livraient directement à eux. »


                                • juluch juluch 28 mai 2015 12:10

                                  Vous y étiez Massada ?


                                  C’est quoi ces témoignages en bois ?? 
                                  On ne voit qu’une seule version dans vos dire comme dans l’article, c’est quoi ce procès d’intention qui repose sur rien du tout ?????

                                  CONNERIES !!!

                                  • Massada Massada 28 mai 2015 13:16

                                    @juluch

                                    Vous êtes comme les turcs qui nient le génocide arméniens !

                                    Je n’y étais pas au moment des faits, je suis passé au Rwanda en 2012, je voyage régulièrement en Afrique et j’y ai beaucoup de contacts.

                                    Restez dans vos convictions, c’est plus confortable smiley


                                  • juluch juluch 28 mai 2015 13:30

                                    @Massada

                                    Pour les turc les faits sont établis. Pour celui du Rwanda c’est facile d’accuser l’armée Française alors qu’elle a fait tampon entre les ethnies.

                                    Il est très facile de faire exécuter des massacres par personnes interposées et d’accuser une armée qui est présente.

                                    Il est facile d’accuser et de monter des accusations sans preuves.

                                    Par contre les USA ont tout intérêt à éloigner la présence Française de l’Afrique et le président actuel qui accuse, a été formé là bas....

                                    Vous devriez le savoir vu que Tsahal est accusée, à travers vous, de génocide envers les Palestiniens, se qui vous fit bondir.

                                    mettez vous à ma place deux minutes.....

                                  • Massada Massada 28 mai 2015 13:48

                                    @juluch


                                    1904-1911 : Le massacre de type génocidaire des Hereros d’Afrique occidentale
                                    Les coloniaux allemands ont tué 65 000 Hereros et 25 000 Namas, soit 80% de la population. Le génocide est sorti de l’oubli en 1984 lors d’une discussion à l’ONU.

                                    1915-1917 : Le génocide des Arméniens, des Assyro-chaldéens et des Syriaques
                                    l’Empire ottoman pendant les années 1915-1917 a causé la mort de 1,8 million de personnes dont 1,5 million d’Arméniens. 

                                    1939-1945 : Le génocide des juifs et des Tziganes
                                    Il a abouti à l’assassinat des deux tiers des juifs européens et à 40% des juifs du monde.
                                    Le nombre de Tziganes assassinés dépasse les 220 000. 

                                    1975-1979 : Le massacre de type génocidaire au Cambodge
                                     1,7 million de Cambodgiens, soit 20 % de la population, ont été assassinés.

                                    1988 : Le massacre de type génocidaire des Kurdes d’Irak
                                    Sous la présidence du dictateur irakien Saddam Hussein, 180 000 kurdes d’Irak ont été assassinés par l’armée qui a utilisé à plusieurs reprises l’arme chimique

                                    Avril-juillet 1994 : Le génocide des Tutsis au Rwanda
                                    les milices Hutus interahamwe, celles du Hutu power et une population fanatisée assassinèrent en trois mois 800 000 tutsis (1 million selon les autorités rwandaises).

                                    2003-2015 : Le massacre de type génocidaire des Zaghawa, Furs, Massalit, et Africains noirs du Darfour
                                    Depuis 2003, les milices janjawids arabes et le gouvernement du président soudanais Omar Al-Bachir commettent des massacres au Darfour qui ont causé la mort de 300 000 personnes. 

                                    le « génocide » palestinien

                                    Le peuple palestinien est le seul peuple victime d’un génocide dont la population double tous les 15 ans !

                                    Alors oui cela me fait bondir, lorsqu’on utilise un terme fort comme génocide en le dénaturant. C’est un manque de respect total envers les victimes des vrais génocides.


                                  • soi même 28 mai 2015 14:27

                                    @juluch, ce bonhomme, il est tellement con, il ne réalise même pas , il est en train allumer sa propre mèche qui va bien par finir par s’ auto- dynamité ...


                                  • juluch juluch 28 mai 2015 15:01

                                    @Massada

                                    Tout à fait.

                                    On pourrait aussi parler du massacre des amérindiens par les USA, de millions de chinois par les Japonais etc....

                                    L’Histoire est faite de massacres et de guerres pour des territoires et des richesses ou pour une question de religion c’est comme ça. Mais de là à accuser sans preuves tangibles juste histoire d’accuser....non.

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