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Le mariage et la fidélité conjugale : conséquences directes de la transmission du patrimoine

Pour beaucoup de couples, qu’ils soient croyants ou non, et qu’ils appliquent plus ou moins strictement les préceptes de leur religion, le mariage est avant tout un moyen traditionnel et usuel de créer une famille. Ils ne s’attachent qu’à la cérémonie, au banquet, aux cadeaux et au voyage de noces. Prisonniers de leur béatitude larvaire, ils sont très peu à s’interroger sur l’origine de cette institution. La fidélité que l’on considère comme l’une des conditions du mariage, même si elle n’est pas si évidente, est un moyen de montrer ses sentiments et de ne pas laisser prise, du moins le pense t’on au début, à la suspicion et à la jalousie. Tout cela a débouché au fil de l’évolution des nombreuses cultures de par le monde, sur des légendes, des contes, une forte tradition matrimoniale et sur des romans d’amour avec en parallèle des histoires tragiques, sordides ou pitoyables d’adultères ou de vengeance. Mais avez-vous pensé que ni le mariage, ni la fidélité conjugale ne se justifient et n’ont de raison d’être s’il n’y a pas de patrimoine à transmettre par héritage, que ce soit à sa veuve ou ses enfants selon les cultures ou seulement à ses fils ou son fils ainé.
 
On ne sait pas grand-chose, si ce n’est rien des sentiments que pouvaient éprouver et émettre les premiers humains. Ce que l’on sait par contre, c’est qu’ils furent d’abord des cueilleurs, puis des chasseurs utilisant des outils et des armes rudimentaires. En ce cas, ils ne possédaient rien et le seul intérêt commun était la préservation physique des membres du groupe, puis la survie alimentaire.
 
Après des millénaires apparaissent l’agriculture et l’élevage. D’abord itinérante, l’agriculture se fait sur brûlis, abandonnés quand la terre se tarit. Quant à l’élevage, après la domestication d’animaux sauvages, les troupeaux devaient être collectifs et appartenir à un petit groupe qui en utilisait la chair, le lait et les peaux. Il fallut encore d’autres millénaires pour que l’agriculture se sédentarise et que le bétail soit marqué et appartienne à des individus. Avec les premiers propriétaires terriens et les éleveurs établis, le proto-capitalisme était né, en un mot la propriété.
 
Tout cela est bien beau d’être propriétaire, mais quand on meure, qui va hériter de ce qui a été produit, amassé, thésaurisé ? D’autant que les nouveaux propriétaires ne vivaient plus les uns sur les autres comme les hommes des cavernes, mais dans un habitat construit de plus en plus élaboré. Un homme et plusieurs « femelles » cohabitaient sous le même toit. Il devenait donc plus difficile de partager avec les membres d’un groupe moins soudé et moins cohérent. Parallèlement au développement des « deux mamelles de la France » qui n’existe pas encore, l’homme se crée des Dieux d’abord de la nature, puis plus personnalisés et commence à leur vouer un culte. La propriété et sa transmission par héritage va stabiliser le groupe familial par le mariage, initialement rituel d’appropriation légale d’une épouse, puis cérémonie teinté de rituel histoire de marquer le coup et les esprits. La religion va s’approprier le mariage et introduire une morale, d’abord faite de tabous, puis de lois divines. Mais la religion ne fait que renforcer une nécessité créée avant tout par le concept de propriété.
 
En effet, à quoi bon décider de transmettre ses biens à ses enfants, si la notion de famille n’est pas définie ? Qu’elle soit monogame ou polygame, la cellule familiale doit être reconnue et respectée par les autres membres du groupe, puis de l’ethnie, puis de la nation et ainsi prévenir l’appropriation illicite des femmes, donc des biens. Mais pourquoi l’homme transmettrait ses biens à ses enfants, s’il n’est pas sûr qu’ils soient les siens ? Avant que l’homme fasse le lien entre copulation, fécondation et paternité, il a fallu des millénaires. Par contre, le plus crétin des hommes connaissait ses frères et sœurs, car issus du même ventre, et ils connaissaient ses tantes et oncles maternels, car nés d’une même grand-mère. Il aurait été plus naturel de transmettre son héritage à ses frères et sœurs, ou à la génération plus jeunes des neveux et nièces nés par ses sœurs. Ce fut probablement le premier modèle de succession et il persiste encore de façon édulcorée dans certaines sociétés africaines, amérindiennes ou mélanésiennes. La transition d’une société de type népotique à une société patriarcale à dû se réaliser par étapes progressives, certains anthropologues essaient d’ailleurs d’analyser ce glissement. Et finalement, c’est la société patriarcale qui a pris le dessus. Notons en passant que dans une société népotique de transmission des biens se transmettant par les mères, le mariage et la fidélité deviennent inutiles car on sait toujours qui est la mère, même si « elle couche » un peu partout ! Et ce type de société n’empêche pas un homme de devenir propriétaire, mais pas sa mère ou sa tante et de transmettre ses biens à ses frères ou sœurs, neveux ou nièces, ou uniquement à des hommes issus des femmes de parenté.
 
Admettons donc que la famille telle que l’on la conçoit désormais avec parents et enfants soit installée dans un processus social général reconnu par tous. On en revient à la nécessité de savoir si l’homme est vraiment le père de ceux à qui il va transmettre son patrimoine. Et avec l’aide de la religion, la société va créer le mariage, mais surtout le concept de fidélité de l’épouse ou des épouses. Avec pour corollaire des châtiments de l’adultère pouvant aller jusqu’à la mort, mais passant le plus souvent par des compensations matérielles d’abord en bétail, puis en numéraire pour ceux qui prenaient la femme officielle d’un autre. Cela existe encore dans de nombreuses ethnies africaines, où après palabre et avis des anciens qui jugent au nom du droit coutumier, les amants indélicats pris en faute doivent indemniser les maris.
 
Sociétés machistes, protesteront avec véhémence les féministes, qui pénalisent, molestent, lapident ou exécutent les femmes et ne donnent que quelques amendes aux hommes adultères. Erreur d’interprétation sommaire, car si l’adultère masculin est moins réprimé, c’est qu’il met moins en danger la famille et la transmission du patrimoine. L’homme adultère est condamné, quelquefois sévèrement s’il prend la femme d’un autre, ou les filles nubiles d’un autre, car ces filles ont une valeur marchande dotale et sont au minimum des bras agricoles à la disposition du chef de famille. Par contre, même dans des sociétés pas obligatoirement atteintes par le modernisme, avoir des maitresses qui « n’appartiennent » à personne n’est condamnable que si l’homme est dispendieux et fait profiter ses maitresses plus que sa famille de ses biens et de ses acquis.
 
Que reste t’il de tout cela dans les sociétés modernes, même quand elles se détachent de plus en plus des contraintes religieuses et qu’elles se laïcisent ? Beaucoup de choses en somme, malgré la libération des mœurs en Occident et la légalisation du divorce. Car les sociétés actuelles qui veulent se débarrasser du poids de la morale religieuse veulent cependant toujours protéger la propriété, l’héritage et sa transmission. Le mariage civil et son avatar, le PACS ne remettent nullement en cause la propriété et l’héritage, bien au contraire, ils les protègent. Et si certains homosexuels veulent adopter ou procréer, c’est justement pour transmettre un patrimoine. Les récentes lois Sarkozy sur les successions vont dans le même sens. A moins d’être immensément riche, on peut transmettre désormais la plus grande partie de son patrimoine à ses enfants. Par contre celui qui n’en a pas, même si sa fortune est modeste ne peut attribuer ses biens à une sœur, un neveu et encore moins à un ami sans que ceux-ci payent jusqu’à 60% de droits de succession.
 
L’adultère est de moins en moins reconnu comme une faute et il n’est même plus pénalisé dans de nombreux pays, mais il est encadré et si les enfants que l’on qualifiait jadis adultérins ou de naturels peuvent hériter, il ne s’agit pas d’une condamnation du capitalisme et de la transmission des biens.
 
Les premiers bolchéviques de 1919 à 1923, c’est-à-dire avant la reprise en main quasi religieuse de la société russe par Staline, avaient pensé supprimer le mariage qu’ils trouvaient à juste titre bourgeois, d’autant que la collectivisation des terres et de l’outil de production rendait l’héritage obsolète. Ils ont dû renoncer à cette idée, non pas uniquement à cause de l’attachement des Russes à une institution liée à la foi orthodoxe, mais en raison de la crise du logement. En effet, les femmes vivant en concubinage ayant peur de se retrouver à la rue en cas de rupture, se gardaient leur ancien logement, créant ainsi une pénurie. Le Petit Père du Peuple ayant mieux à faire avec ses roubles soviétiques que de développer à l’excès l’habitat social, le mariage a donc reprit très rapidement ses droits en Union Soviétique.
 
Le mariage est donc lié étroitement si ce n’est au capitalisme, du moins au capital et à la propriété. On remarquera que dans la France rurale du Moyen-âge au XIXème siècle, les paysans pauvres qui n’avaient ni terres ni bétail passaient rarement devant le curé, malgré l’attachement généralisé au catholicisme. Il en était de même pour le monde ouvrier qui vivait le plus souvent en concubinage, on disait alors « à la colle ». Dans le peuple, on se mariait « derrière l’église » ou « à la mairie du XIIIème », car jusqu’en 1860, Paris n’en comportait que 12 arrondissements !
 
Les principaux adversaires du mariage furent d’ailleurs les ennemis jurés du capitalisme. Anarchistes, libertaires, utopistes du XIXème siècle vivaient en concubinage, comme Louise Michel (la vierge rouge qui ne l’était pas) ou Kilbatchich et Maxime Gorki se faisait régulièrement vider d’hôtels « respectables » quand il venait avec une compagne. Et c’est enfin Georges Brassens, le chanteur libertaire et frondeur qui composa « la non demande en mariage ».
 
Ceux et celles qui se pâment devant un catalogue Pronuptia, qui rêvent de pièce montée et de voyage à Venise, ceux qui se jurent (hélas en y croyant) un amour éternel, n’ont pas conscience qu’ils participent au maintien d’une forme de transmission du capital qui s’est pérennisée depuis des millénaires. Mais laissons-les rêver de petits fours, d’alliances en or et de promesses qui seront non tenues, l’espoir maintient l’aliénation.

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61 réactions à cet article    


  • Fergus Fergus 8 décembre 2010 10:21

    Bonjour, Georges.

    Assez d’accord avec cette vision... patrimoniale du mariage.

    Cela dit, il faut aussi tenir compte du poids de la culture et surtout des prêches religieux qui, au fil du temps, ont dissocié le mariage de cette finalité de transmission dans les classes les plus modestes où, mariage ou pas, il n’y avait de toute façon rien à transmettre, hormis quelques biens mobiliers souvent très modestes.

    Autre aspect du mariage non évoqué dans cet intéressant article : la prostitution matrimoniale qui prévaut dans les quartiers chics. Un aspect que j’avais évoqué dans la très provocatrice « Confession d’une salope ». On y lit : « À cet égard, n’en déplaise aux âmes bien pensantes, il faut reconnaître que le mariage est l’une des formes les plus répandues de la prostitution. »

    Bonne journée.


    • Georges Yang 8 décembre 2010 10:29

      Tout a fait Fergus, le mariage bourgeois est la forme la plus elaboree de la prostitution
      La femme se vend ou est vendue par sa famille pour entrer dans une grande famille, meme si c’est le pere de la mariee qui jadis versait la dot
      Et puis, on achetait un nom, un titre une honorabilite
      Cela n’empechait pas de conspuer les putes


    • Dominitille 8 décembre 2010 15:19

      Bonjour Georges Yang et Fergus,
      Vous faites une mauvaise interprétation de la prostitution.
       C’ est le fiancé qui épouse une riche héritière bourgeoise qui se prostitue puisque l’argent c’est elle qui l’apporte. Combien de fils nobles désargentés ne se sont-ils pas vendus pour redorer leur blason terni ?
      Dans ce cas de figure on appelle la prostitution masculine l’ opportunité.
      Attention d’ après Amaury Watremez, je suis une féministe avec sécateurs et je sais m’en servir !
      Bonne journée


    • Fergus Fergus 8 décembre 2010 15:30

      Bonjour, Dominitille.

      Il est évident que la prostitution fonctionne dans les deux sens, et cela depuis la nuit des temps.


    • Papybom Papybom 8 décembre 2010 21:34

      Dominitille,

      Je ne trouve pas le qualificatif de Monsieur François-Marie Banier.

      Pour Madame Liliane Bettencourt, il était quoi  ?

      Cordialement


    • Georges Yang 9 décembre 2010 10:26

      Pour la prostitution on pourra en debatre sur un autre article, ce sera interessant, mais la on est sur mariage et patrimoine


    • Dominitille 9 décembre 2010 15:29

      Bonjour Papybom,
      C’est en pensant à M. Bettancourt André que m’ai venu cette « opportunité ».
       Mme Bettancourt Liliane est un peu passée pour que François Banier puisse prétendre à l’honorifique titre d’ opportuniste. Plutôt tata gateau avec rien à côté.


    • Dominitille 12 décembre 2010 15:11

      Viktor
      Suite à votre commentaire, j’ai une question à vous poser : avons-nous eu à un moment quelconque été en relation pour que vous puissiez me taxer de féministe ? écrit par vous et votre ami Amaury, cela ressemble à une insulte.
      A la base je suis féministe, normal lorsque je vois la société dans laquelle j’évolue.
      Mais vous, et votre ami savez-vous ce qu’ être féministe ? 
       Et relisez mon commentaire avant de vouloir me dénigrer, banane !
       


    • Georges Yang 12 décembre 2010 17:10

      A ce commentaire, peut-on ajouter dominitile conjugale ?


    • Dominitille 13 décembre 2010 01:09

      Bonsoir Viktor,
      Je crois plutôt que c’est vous qui allez me mettre sur votre liste noire. En écrivant mon commentaire ce matin j’avais écrit non pas ami mais petit ami ; maintenant Amaury va vouloir grimper aux rideaux.
      Puisqu’ il s’imagine qu’ en le citant je le porte aux nues loin de moi l’idée de le décevoir ;
      Nous sommes dimanche donc jour du seigneur, celui d’ Amaury bien sûr et je me dois d’être compréhensive.
      Point de liste noire chez moi, je ne vous considère nullement comme d’ éventuels ennemis.
      Vouloir défendre ses droits ne veut pas dire être une mégère non apprivoisée.
      Et j’apprécie bien plus, l’humour.
      Bonne nuit



    • kitamissa kitamissa 8 décembre 2010 10:37

      et qu’est ce que je peux en voir tous les jours dans ma bonne ville ultra-bourgeoise de Fontainebleau comme« putes domestiques »,qui ne branlent rien de la journée,et viennent avec leurs bétaillères à cathos de grand luxe récupérer leurs chiares au écoles privées !


      • Fergus Fergus 8 décembre 2010 11:03

        Salut, Kitamissa.

        Fontainebleau où le prix du m² atteint... 6000 euros dans le programme immobilier en construction des « Ecuries du Roy » !!!

        Il est vrai qu’il y a dans cette jolie ville une belle brochette de bourgeoises à l’ancienne, celles-là même que l’on retrouve à la salle des ventes lorsqu’est organisée une vente de prestige sur catalogue.

        Bonne journée.


      • kitamissa kitamissa 9 décembre 2010 00:19

        salut Fergus ....


        et le comble,c’est que les Ecuries du Roy se trouvent dans la même cour que le centre des impôts !

        le centre ville est hors de prix ,les belle baraques bourgeoises dépassent les 1,5 millions d’Euros ,tiens y’a la baraque de Lilian Thuram à vendre à 500 m de chez moi,un bunker gigantesque ,le prix doit être aussi énorme que la cabane !

        donc impossible de tricher sur le train de vie pour les proprios ....

        heureusement que quand j’ai acheté mes deux apparts,on était loin de ces prix de dingues ,là, maintenant on est dans les 4500 € le M2 en lisière de forêt .et ça va grimper ! 

      • Petitou Petitou 8 décembre 2010 11:32

        Bonjour Georges et excellent article.
        En effet dans l’ethnie (Fang) de ma mère on transmet le patrimoine aux femmes et aux enfants de celles-ci car on est sûr qu’ils sont bien de la même famille.
        Tout à fait d’accord avec le but uniquement de transmission du patrimoine qui conditionne le mariage. J’ai plein d’amis qui se marient après 15 ans de vie commune juste parce qu’ils achètent une maison ensemble.
        En revanche j’ai juste une remarque sur le fait que les premiers agriculteurs aient été polygames. Pourquoi ou pourquoi pas d’ailleurs, mais qu’est-ce qui vous le laisse penser ? Pour l’instant ce ne sont que des hypothèses archéologiques. De plus, étant donné l’espérance de vie de ces dames, il me paraitrait étrange qu’il y en ait un qui se tape toutes les meufs et les autres gars le regardent faire sans rien dire. Ils n’étaient vraiment pas nombreux à l’époque et il m’étonnerait que certains aient pu s’approprier plus de femmes que d’autres vu la pénurie de celles-ci. mais c’est une hypothèse interessante.


        • Georges Yang 8 décembre 2010 12:40

          Je ne dis pas qu’ils etaient polygames, mais c’est fort possible du fait de la surmortalite masculine, bagarres, animaux dangereux et peu de soins des blessures
          Et puis une petite exploitation necessite de la main d’ouevre en plus, les taches agricoles etaient souvent reparties selon le sexe,l’homme s’atellant au gros oeuvre


        • Fergus Fergus 8 décembre 2010 15:36

          Bonjour, Petitou.

          Je suis assez d’accord avec le Dr Yang (rien à voir avec celui du film « Alice » et ses poudres magiques) : la surmortalité masculine devrait être plus élevée pour faits de combats et de contacts à la chasse avec des animaux prodigieusement dangereux.

          Autre chose : il a fallu des millénaires pour que s’estompe (sans disparaître encore totalement) la notion de mâle dominant, celui qui impose son autorité et ses désirs aux autres. 


        • brieli67 8 décembre 2010 16:37

          c bien pour celà que j’aimerai des liens de « sociologues »

          AVEC 1492 : la donne a changé,« on » a très vite remarqué son incidence :

          la jeune fille doit rester vierge de tous rapports salissants ( la mariée royale retourne au monastère entre deux monte royales) et éclosions des pages et autres verts-galants pour les menus ser-vices...

          La soldatesque était tellement vérolée que l’acte lui-même était contrôlé : le glaive ne devait pénétrer son fourreau. Des petites mains inséminaient, stimulaient...

          NB : le phymosis étroit de not’ Roy -forgeron ne posait problème, la Toinette devait être bien contente d’éviter les charges du Gros. Ce qui était bêtant chez ice-luy , les hémorragies de son artère prépuciale .... à force d’étalonner manu militari le bout devint tendon et bon pour la reproduction mécanique.

          Jusqu’à Ignaz Semmelweis  et les vrais antibiotiques après 45, l’hécatombe de la femelle en couches une réalité ! Comparez les moyenne d’âge avec le jeune mâle ..... 35 ANS : amour éternel et singulier

          Se marier, faire des gosses c’était aller au casse-pipe !

          D’aucuns les confrères obstétriciens mais pas qu’eux qu’eux se plaignent de la détériorisation du matériel périnéal mise à la disposition, plus de sélection bassinale que des lolitas sous la main. La césarienne était pour les Césars.


        • Georges Yang 9 décembre 2010 10:05

          Brieli
          La copulation est un sport de combat, l’accouchement a longtemps ete plus dangereux que la corrida


        • sleeping-zombie 12 décembre 2010 19:20

          Entierement d’accord.

          D’ailleurs, si on regarde les sociétés indiennes « redécouvertes » de chasseurs-cueilleurs, juste avant qu’on les génocide à la god-bless-america, on y aperçoit majoritairement du.. monoganisme. tiens ?
          Surmortalité de l’homme parce que celui-ci est violent alors que la femme est douce ? mythe.
          L’homme violent n’est né qu’avec la notion de guerre, et la guerre nécessite déjà une sacré accumulation de capital. Quant à la chasse qui serait plus dangereuse que... Depuis l’invention de l’arc, cela n’est plus, et de toute façon les principaux prédateurs des humains ont toujours été (et sont toujours) les virus.


        • ZEN ZEN 8 décembre 2010 11:54

          Intéressant de savoir que le mot mariage dérive de mâle

          "Sous la République (509-31 av. J.-C.), le mariage ne connaît pas de changement notable, mais il traverse une crise importante au cours de l’Empire (27 av. J-C à 476 apr. J-C). Seuls les citoyens romains peuvent se marier. Les autres : étrangers, hommes libres ou affranchis ne peuvent légaliser leur union avec une femme de leur classe, et même avec une citoyenne romaine.

          Les esclaves ont juste le droit au contudernium ou "camaraderie de tente"... Cette absence de législation pour tous encourage certains à recourir à la méthode de l’enlèvement.

          Les laissés pour compte restent sur la base du concubinage forçé, si bien que celui-ci se perpétue dans la Basse Antiquité chrétienne.

          Saint Augustin (considéré comme le père de l’église moderne) vit quinze ans avec une concubine dont il a un enfant. Lorsqu’il atteint trente ans, ses parents l’obligent à se marier. Il doit répudier sa concubine de rang inférieur. En attendant que sa fiancée officielle atteigne l’âge nubile, Augustin s’empresse de prendre une autre maîtresse".

          Au concile de Tolède en 400, l’Eglise affirme : "Celui qui n’a pas de femme, mais qui tient une concubine pour femme peut communier à condition qu’il se contente d’une seule femme, épouse ou concubine".

          Charlemagne, empereur d’Occident en 800, a quatre épouses officielles, d’innombrables

          maîtresses et cinq concubines. Ces dernières sont reconnues et acceptées.

          Dans l’Europe du haut Moyen Age, l’Eglise qui a renforcé son pouvoir se sent plus concernée par cette institution. Un seul Dieu, une seule église, et donc un seul mariage, elle est moins laxiste, condamne l’inceste et interdit les mariages entre consanguins, si fréquents dans les familles aristocratiques, qui ne veulent pas émietter leurs pouvoirs et leurs terres.

          En 1059, une encyclique papale en précise l’interdiction par la règle des sept degrés :

          Tout homme ayant pris femme dans les limites du septième degré est astreint canoniquement par son évêque à la renvoyer, son refus entraînerait l’excommunication". Si cette sanction peut paraître légère de nos jours, elle était redoutée à l’époque médiévale. Cependant cette juste injonction ne dure guère, et se réduit au système de quatre degrés en 1215 (concile de Latran IV) puis à trois en 1917.

          La forme de mariage comme nous l’avons aujourd’hui apparaît seulement en 1564.

          Le Moyen Age n’offrait que peu de possibilités d’union maritale aux cadets des grandes familles, l’aîné était logiquement désigné pour porter le titre et conserver les terres, les enfants puînés « choisissaient » entre le métier des armes et la carrière ecclésiastique.

          Au XIIe siècle, l’Eglise introduit le consentement réciproque des époux et inclut le mariage dans la liste des sacrements..."


          • brieli67 8 décembre 2010 12:38

            Meister, Patron

            ma foi du coupé/collé : le lien ou la référence. !!!

            Ras le bol de ces textes de sciences et de de conscience sans « fondements ».


            A l’auteur lorrain même remarque ! c’est atavique ou quoi ?


            allez chez les BLES votre mégaphone officiel : pour casser du bois sur le dos des grenouilles de la plaine d’Alsace.


          • Georges Yang 8 décembre 2010 12:44

            Zen
            J’aime bien les references, mais notez que le mariage institution de ces epoque ne concerne que les nobles et les riches


          • ZEN ZEN 8 décembre 2010 14:03

            Brieli
            Doucement la mirabelle après le café ! smiley


          • Georges Yang 8 décembre 2010 14:06

            Zen, assez d’accord sur cette remarque ! Je l’aime bien Brieli, mais je pense qu’il digere mal l’article de BLE sur Saint-Nicolas !


          • brieli67 8 décembre 2010 15:02

            le Ketchup à la mirabelle : TKELAMI

            NE SOUFFLER MOT au syndicaliste cooopérateur chef de Rozelieures

             et frangin du Grand mitré d’Alsace, quoique...

            C’est foutu la mirabelle.

            plus assez de retraités pour la « ramasse »

            Zen et Docteur les nostalg’hic grisonnants ex-pats de Lorraine à la rescousse : 

            le Senior à la Mirabelle


          • brieli67 8 décembre 2010 12:32

            Fait historique peu connu :

            Philippe Ier de Hesse, dit le Magnanime , chef politique de la Réforme de Luther était bigame notoire. En face du Pape et de Charles Quint, il ne démordait pas de cette « conduite copulatoire » à réserver exclusivement à la noblesse.

            BIGAMOUS MARRIAGE 


            • Georges Yang 8 décembre 2010 12:48

              Alors, Brieli, on est de mauvais poil ? Allez sur l’article de BLE, vous verrez ma reponse.
              Passez par la Lorraine, sans vos gros sabots, chez nous on porte des chaussures depuis longtemps 


            • brieli67 8 décembre 2010 13:26

              Gardez votre Helmut , votre Clauss 

              et reprenez de grâce le frangin mitré du promoteur du whisky de Lorraine

              nous avons le Hans Trapp  du Beach/ Bitcher land 

              on ze road Bitche 

              Gros sabots !

              très bien Schorsch la Rusticiade ne passe pas 

              aux pieds le Bundschuh 


            • Georges Yang 8 décembre 2010 13:31

              Brieli est aujourd’hui pret a envoyer Patricia a la casse !


            • brieli67 8 décembre 2010 14:00

              Ah la Patt de Grossbliehhhh haut comme trois pommes qui animait le Balla-Balla..

              une grande soeur délicieuse et quels poumons !

              Naaaaaaaaaaaaaaaaaadine ! Nadiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiine Nadine 

              la POLYgamie ne passera pas !!


            • Georges Yang 8 décembre 2010 12:59

              Peut-on vivre sur un grand pied quand on herite de la main a la main ? Je doute !


            • brieli67 8 décembre 2010 13:54

              Tiens ! on va être gentil avec les Filosoffes lorrains jungiens et freudiens.

              la Marie B vous connaissez ?

              en ménasche A3 avec les magiciens ?

              petite fille :

              briande belle de jour, princesse grecque et Reine inamovible du Gotha de l’Analyse

              Tout un monde ces Veuves Joyeuses

              FFFFFFFFFFFF i ff e K l I K O !!! 


              • Papybom Papybom 8 décembre 2010 14:52

                Bonjour Georges Yang

                Le hasard de la publication, deux articles sur la famille. Votre article présente en plus, le patrimoine financier. Avec Hervé Bazin, je n’aborde que le patrimoine culturel. Mais, soyons unis (littéralement, il va de soit) pour redonner un peu de lustre à la famille.

                Cordialement


                • zelectron zelectron 8 décembre 2010 15:26

                  Sur le plan législatif le changement de doctrine est saisissant, en 5 étapes :

                  - avant il y avait l’interdiction de l’adultère et sa condamnation pénale (à 98% contre les femmes, 2% contre les hommes)
                  - puis il y a eu la dépénalisation totale en 1975 (Giscard).
                  - peut être maintenant qu’il faudrait faire une loi pour encourager l’adultère
                  - en attendant de rendre l’adultère obligatoire ?
                  - et enfin punir très sévèrement ceux qui le le commettent pas.

                  Ceci correspond à l’école de pensée socialiste et déstructurante pour mieux établir la chape de plomb du pouvoir des déviances sexuelles portées aux nues de la « bien-pensance ».
                  (issue de la pensée unique de gauche elle-même issue du soviétisme-marxisme-léninisme.)

                  En dehors de ces considérations, cet article est vraiment intéressant, mais effectivement juger du fait qu’il faille ou non être fidèle juridiquement, je ne sais pas répondre, même si le serment prononcé lors d’un mariage (civile ou religieux) devrait en théorie être tenu.


                  • Georges Yang 9 décembre 2010 10:32

                    Mon propos n’est ni d’interdire ni d’encourager l’adultere, mais d’expliquer le fondement capitaliste de l’interdit, avant d’etre d’ordre religieux


                  • iris 8 décembre 2010 15:37

                    au début c’est la pasion l’amour puis après on se connait et on se rend mieux compte de l’autre qui peut changer comme nou on peut changer-et les autres aussi changent -avec le temps certains deviennent + beaux +intelligents - +riches d’autres + con et + pauvres-
                    alors le mariage avec des variables à un temps x et qui varient avec le temps est t il fait pour durer ??


                    • antonio 8 décembre 2010 16:41

                      1884 : Engels publie « L’origine de la famille, de la propriété privée et de l ’Etat »...Il y a donc 126 ans 
                      et c’est déjà ce qu’il explique dans cet ouvrage.


                      • Georges Yang 9 décembre 2010 10:24

                        Merci Antonio pour ce rappel, personne n’a fait le rapprochement avec mon article, et pourtant je parle des marxistes
                        Sans Staline, en suivant les premiers bolchevicks, le mariage aurait disparu

                        Staline n’etait pas marxiste, c’est evident


                      • brieli67 8 décembre 2010 17:02

                        Heureux nos pères législateurs, pères de notre Politique Familiale

                        = rombière pleine aux as d’une bonne écurie 

                        = nourrice

                        = maîtresse à titrer artiste ou de salon

                        =soubrettes pour menus services one toutou

                        = l’assistante périnée plus récemment

                        = ballets roses & bleus

                        = secrétaires variées et multiples du chignon au taille-crayon

                        = à domo la gouvernante

                        = les « bonnes » à engrosser de tous les horizons.

                        La fonction crée l’organe !! et ta soeur ?


                        • Clojea Clojea 8 décembre 2010 17:25

                          Mariage de raison, mariage obligatoire, mariage arrangé, mariage aristocratique, mariage avec sa promise etc.... Ca fait beaucoup d’obligations et ne laisse pas beaucoup de place à une vie à deux, sympa, ayant des buts similaires et heureux de vivre. Et pourtant la vie à deux peut être super, à condition d’être honnête envers soi même et son conjoint. Si dans un mariage il est question de suite du pognon et ou de la transmission et ou d’un contrat, ca fausse tout de suite l’idylle.
                          Merci à l’auteur


                          • zelectron zelectron 8 décembre 2010 18:23

                            @Clojea
                            ...sauf à déshériter ses enfants à moins qu’on n’en veuille pas ?


                          • Georges Yang 13 décembre 2010 11:57

                            La loi qui protège le patrimoine empêche de déshériter ses enfants, il leur reste la part réservataire
                            La société ptotège la famille classique


                          • Dominitille 13 décembre 2010 14:25

                            Bonjour Georges Yang,
                            Si elle protège les enfants elle ne fait pas grand chose pour l’épouse.


                          • brieli67 8 décembre 2010 17:58

                            LES DRAGONNADES vous connaissez ?? arffffffffffff oui !

                            En dépit de l’Edit de Nantes, Notre Roy Soleil « conversait » en terres impies et/ou conquises :

                            on taille le mâle et on se réserve en butin les « veuves »de tout âge tournnantes etc

                            primes et encouragements à l’union soudard-autochtone

                            pas de fille-mère !! Le curé avec la maréchaussée cherche le produit des amours et le baptise catho au nom de Désiré, Amédée ou équivalent Gotlieb, Gotthilf, Théoballes ou phraste La belle jambe d’avoir le Roy comme parrain.

                            Réaction de la Diaspora protestante : les Huguenots chez l’Ami Fritz et la plus simple trouver un mari potentiel à la parturiente. Aux aguets : les riches veufs aux sonnantes et trébuchantes. On a de vrais « coqs de village » souche d’un clan d’une dynastie : 4-6 épouses avec une quinzaine de survivants. Pas rare le « commerçant » maquignon qui convole autour des 75 ans.

                            à l’instar du Papy Georges de Carla 88 ans quelle santé quelle famille....

                            QUESTION Héritage patrimoine : le dernier mâle de la dernière épouse hérite du gros lot. Cette veuve est usufruitère à vie de tous les biens du défunt.

                            Les charmes discrets des petits vieux , mirabelles ! 


                            • Georges Yang 9 décembre 2010 10:15

                              Brieli tient la forme aujourd’hui.
                              Exces de produits du terroir lorrain ? (je plaisante)


                            • Georges Yang 9 décembre 2010 10:19

                              Oui , les dragonnades, mais pendant les guerres de 7 et de 30 ans les protestants allemands et suedois ne ce sont pas mieux comportes que les troupes des rois catholiques


                            • brieli67 16 décembre 2010 05:33

                              le Dragon royal sé-viçait en temps de paix..... jusqu’en 1870

                              et il a fortement influencé le cheminement du capitalisme

                              cf les Annales  de Marc Bloch.


                            • Georges Yang 16 décembre 2010 10:48

                              Certes Brieli, mais en 1870 ce sont plutôt les uhlans que les Lorrains ont eu à subir


                            • viva 8 décembre 2010 18:51

                              La fidélité c’est le respect de l’autre, il n’y aucune morale religieuse derrière tout cela, simplement de l’amour. Dans le règne animal la fidélité existe parfois sans qu’il y ait ni mariage, ni religion ....

                              Les oiseaux le plus souvent partagent le même nid c’est à cause de la succession et du système capitaliste ? ...


                              • drlapiano 8 décembre 2010 19:05

                                « Prisonniers de leur béatitude larvaire » ça donne le ton du mépris dans lequelle la « pensée » de Georges tient ses semblables.
                                Les larves n’ont pas « conscience qu’elles participent au maintien millénaire du capitalisme » évidemment ce ne sont que des larves ... comment pourraient-elle avoir une conscience ?
                                Ces larves qui se reproduisent et pullulent et ruinent la belle planète de Georges ... mais écrasons les ces larves !

                                Non mais !


                                • Abou Antoun Abou Antoun 8 décembre 2010 19:25

                                  Cette remarque, fort justifiée, fait en fait partie d’un processus plus large, celui de l’élaboration des lois.
                                  Les lois sont une façon pour la classe dominante d’officialiser et de pérenniser sa domination ses privilèges et ses propriétés.
                                  Ainsi le ’contrevenant’ n’attaque plus la classe dominante, il déroge à la loi (abstraite) et peut donc être puni suivant un code préétabli.
                                  Dans cette optique, le mariage est effectivement une manière légale variant plus ou moins selon les coutumes de transmettre la propriété et n’a pas d’autre but, le caractère religieux n’étant qu’un enrobage comme le sacre des rois. Ce système fonctionne également en régime polygamique ou en polyandrie. La fidélité ne joue pas un grand rôle là-dedans, mais chacun savait en occident, avant les tests ADN, que le père est par définition le mari de la mère.
                                  Ainsi les bâtards peuvent être rois de France ou empereurs (on a des exemples célèbres).
                                  Cela dit l’amour peut exister (il existe même s’il ne dure pas toujours aussi longtemps que dans les contes de fées), mais le mariage et l’amour n’ont pas grand chose à voir.


                                  • Georges Yang 9 décembre 2010 16:14

                                    Tout à fait d’accord, surtout sur la dernière ligne


                                  • ddacoudre ddacoudre 8 décembre 2010 21:58

                                    bonjour yang

                                    un bon raccourci pour résumer une période aussi longue, effectivement la sédentarisation à engendré la succession de la propriété cultivé, et l’union matrimoniale régla ce problème.

                                    nous pouvons effectivement trouver dans cette structuration socio économique, l’ancêtre du processus ’capitalistique’ basé sur la possession de la propriété des moyens de production qui ont remplacé l’activité substantive, puis mercantile pour en arrivé à un capitalisme financier qui fait couler tant d’encre.
                                    mais durant cette période avec le dieu unique, nous voyons le mariage protéger la femme, malgré par des contraintes de fidélité qui fixe la durabilité de l’union.

                                    Par exemple les Nuers peuple du Sud du Soudan à l’organisation politique égalitaire et éleveur nomade, dans les régions marécageuses du Nil, pratique le « mariage fantôme », la femme est épousée au non d’un mort par un de ses parents. Ainsi se crée une famille dont le mari légal est mort, et les enfants du mari substitutif sont socialement et légalement ceux du mort. Cela est possible parce que le partenaire sexuel de l’épousée a pu prélever sur le bétail du défunt le montant de la « dot » qu’il a versé en son nom. Un homme peut ainsi épouser des femmes au nom d’un oncle, d’un frère, et même d’une sœur stérile décédée. L’enfant se réfère à la ligné patrilinéaire du mort, et traite son géniteur comme un oncle ou un frère. Une veuve peut dans certaines circonstances épouser une femme au nom de son mari. Cet exemple parmi d’autre montre que ni le sexe, ni la paternité physiologique n’ont d’importance à eux seuls, s’il n’y a pas un consensus culturel qui se formalise autour de la légalité du mariage reconnu par un « droit », qu’il soit coutumier, « dit naturel » ou positif.

                                    ou commetu l’explique par souci de propriété.


                                    cordialement.


                                    • Georges Yang 9 décembre 2010 10:12

                                      Vous avez surement lu Evans Pritchard, les Nuers d’aujourd’hui sont devenus des predateurs, qui respectent certes en gros leurs traditions, mais le AK47 a beaucoup modifie les comportements 


                                    • ddacoudre ddacoudre 9 décembre 2010 19:23

                                      bonjour

                                      certainement, mais leur us et coutumes démontrent que par raison économique afin de redistribuer les biens d’une personne l’on peu aller même dans la mort et dénié des liens d’hérédités, qui aujourd’hui poserait un certain nombre de problèmes pour déceler des maladies, pour des gens qui s’en tiendraient à la représentation sociale. je ne doute pas qu’ils aient évolué au contact du monde.
                                      cordialement.


                                    • kéké02360 9 décembre 2010 09:11

                                      après quelques années ultra libérales d’une relation platonique avec ma banque qui faisant semblant de ne pas y toucher me sucer  smiley , ne supportant plus ses écarts en bourses avec ce grand Capital ,j’ai décidé de divorcer le 7 décembre en retirant mon liquide .

                                      Depuis j’ai retrouvé ma liberté en l’espèce et profite de sensations très érotiques avec Badeleine smiley


                                      • herbe herbe 12 décembre 2010 12:25

                                        Merci pour cet article !

                                        Un livre pour continuer la réflexion (qui lui aussi a été un pavé dans la mare...) concernant la maternité sujet très connexe à celui de l’article :

                                        L’empire du ventre de Marcela IACUB
                                        http://clio.revues.org/index1492.html

                                        extrait de cette présentation :
                                        "la thèse développée n’est pas scandaleuse. Elle consiste à rappeler avec insistance qu’en dépit de l’adage « mater semper certa est », la maternité n’est pas plus « naturelle » que la paternité : c’est une construction juridique. Le rôle du droit est d’effacer la certitude béate que la maternité tient son évidence de la grossesse et de l’accouchement (comme pour tout mammifère), et d’édicter des règles qui humanisent les relations sociales. Or les lois promulguées entre 1965 et 1975, sensées « démocratiser » la famille, ne sont pas aussi émancipatrices qu’on l’a dit, car elles nous enferment, selon l’auteure, dans des contradictions insolubles....."


                                        • poftyp 12 décembre 2010 16:15

                                          Et l’amour pour l’autre, ça compte pas ?

                                          L’envie de pas lui faire du mal ? non ? Ca vaut rien ?

                                          Vade retro...


                                          • Abou Antoun Abou Antoun 12 décembre 2010 23:53

                                            Citation :
                                            L’envie de (ne) pas lui faire du mal

                                            C’est nouveau, l’envie de ne pas faire quelque-chose. jusqu’à présent j’avais, comme tout un chacun, des envies de faire, des envies d’avoir, bref des envies exprimées positivement. Elles étaient heureusement en nombre limité. Mais la formule m’ouvre des portes, je vais maintenant lister les choses que je ne veux pas faire et les traduire en envies, je vais être la personne la plus envieuse de la terre.


                                          • Morgane Lafée 20 décembre 2010 20:06

                                            "Sociétés machistes, protesteront avec véhémence les féministes, qui pénalisent, molestent, lapident ou exécutent les femmes et ne donnent que quelques amendes aux hommes adultères. Erreur d’interprétation sommaire« 

                                            => Ah bon ? Pourtant la suite décrit bel et bien une société patriarcale, ce que dénoncent les féministes, au cas où vous n’auriez pas pigé !

                                             »car si l’adultère masculin est moins réprimé, c’est qu’il met moins en danger la famille et la transmission du patrimoine. L’homme adultère est condamné, quelquefois sévèrement s’il prend la femme d’un autre, ou les filles nubiles d’un autre, car ces filles ont une valeur marchande dotale et sont au minimum des bras agricoles à la disposition du chef de famille. Par contre, même dans des sociétés pas obligatoirement atteintes par le modernisme, avoir des maitresses qui « n’appartiennent » à personne n’est condamnable que si l’homme est dispendieux et fait profiter ses maitresses plus que sa famille de ses biens et de ses acquis."

                                            => CQFD. Je sais pas ce qu’il vous faut pour considérer qu’une société est machiste, mais moi ça me suffit ! Dans tout ce que vous décrivez on perçoit également que l’homme s’est approprié le ventre de la femme. Je sais vraiment pas ce qu’il vous faut !
                                            Dommage parce que le fond de l’article n’est pas inintéressant, bien que celui-ci comporte quelques sauts de puce, interprétations rapides et considérations ethnocentriques (vous parlez des bolcheviques et du monde capitaliste, et vous oubliez à peu près tout le reste du globe et de l’Histoire).


                                            • Georges Yang 21 décembre 2010 10:10

                                              Mon propos est plutôt de démontrer la genèse capitaliste du mariage et de la fidélité
                                              Cela n’empêche pas de constater le machisme dans cette institution de par le monde, mais il n’est pas la cause du mariage

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