Le mythe de l’écart salarial hommes-femmes de plus de 20% « à travail égal »
Parité, communautarisme et discrimination positive sont les symptômes de l’égalitarisme. En effet, l’examen des données statistiques n’atteste pas d’une discrimination prétendument importante, notamment pour l’égalité salariale hommes–femmes. L’ écart de salaires de 27 % (de plus pour les hommes) brut s’explique surtout par les préférences de carrière (le temps partiel, la différence de secteur, d’heures supplémentaires et de responsabilité). Lorsqu’on se restreint au travail à temps complet, l’écart est de 10,7 % (de plus pour les hommes), dont 5,1 points inexpliqués.
Toutefois, on constate un écart de rémunération encore plus fort chez les non-salariés sans employeurs (33 % bruts de moins pour les femmes dont 12 points inexpliqués, soient 49,3 % de plus pour les hommes dont 13,6 points inexpliqués) que chez les salariés (27 % bruts de plus pour les hommes, dont 4,2 points inexpliqués). Chez les salariés à temps complet le différentiel est de 10,7 % bruts en faveur des hommes, dont 5,1 points inexpliqués. Ainsi, la part inexpliquée d’écart salarial de l’ordre de 5 % entre salariés masculins et féminins, est inférieure à la part inexpliquée chez les actifs sans employeurs (13,6 %). Des différences moyennes de “performance” expliquent donc probablement une partie de ces 5 % inexpliqués. La discrimination salariale hommes-femmes, à travail égal, semble ainsi tout à fait marginale.
L’énorme discrimination salariale que subiraient les femmes au travail est un exemple qui montre que la passion de l’égalité pousse certains à énoncer des contre-vérités.
Un écart de l’ordre de 5 % à 10 % à travail égal
Lors des débats sur l’écart salarial hommes-femmes, on entend souvent dire qu’à travail égal les femmes gagneraient 20 % à 30 % de moins que les hommes en France, ce qui serait bien entendu , si c’était avéré, un scandale absolu.
L’observatoire de la parité reprend d’ailleurs ces chiffres bruts : ” Le salaire annuel moyen brut des femmes est inférieur à celui des hommes de 18.9 % dans le secteur privé et semi-public, 37 % inférieur si on intègre les heures des temps partiels.”
http://www.observatoire-parite.gouv.fr/portail/reperes_statistiques.htm
Toutefois, ceci semble statistiquement inexact, sauf à considérer comme travail égal le seul fait de travailler, indépendamment de la durée, du domaine d’activité et du niveau hiérarchique.
En effet, l’écart de 27 % (de plus pour les hommes) est brut et intègre donc le temps partiel, la différence de secteur, d’heures supplémentaires et de responsabilité. Techniquement, la part inexpliquée, assimilable à de la discrimination, par les experts est de l’ordre de 5 % (de plus pour les hommes) en France.
Il convient de préciser que dire que les hommes gagnent 27 % de plus que les femmes, dont 5 points inexpliqués, est équivalent à dire que les femmes gagnent 21,3 % de moins que les hommes, la part inexpliquée étant alors de 4,8 points.
Pour de plus amples informations, on peut consulter les travaux d’une administratrice INSEE et d’une économiste sur le sujet :
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ES337-338G.pdf
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ES398-399f.pdf
Dans une étude de la DARES, l’écart « toutes choses égales par ailleurs » est estimé à 10 points de moins pour les femmes en 2006, pour un écart brut de 27 %. L’étude précise que des effets individuels sont mal pris en compte dans la modélisation proposée, notamment les caractéristiques précises du poste occupé par le salarié (métier, niveau de responsabilité, expérience professionnelle…) ou non observés (interruptions de carrière, spécialité du diplôme, situation familiale, l’effort fourni, le pouvoir de négociation face à l’employeur…).
Dire que les femmes gagnent 27 % de moins que les hommes dont 10 points inexpliqués revient à dire que les hommes gagnent 37 % de plus que les femmes dont 11,1 points inexpliqués.
http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr/IMG/pdf/2008.10-44.5.pdf
Il faut noter, par ailleurs, qu’un journaliste de Marianne, dont l’idée est de dénoncer la précarité des immigrés, en s’appuyant sur les travaux de l’INSEE écrit ceci :
“Normalement, « toutes choses égales par ailleurs », il ne devrait pas apparaître de différence entre les immigrés. En fait, si. L’écart de revenu des immigrés européens tombe à -7 % par rapport aux non immigrés. Autant dire presque rien.”
Alors 5 % pour l’écart hommes-femmes ?
http://www.marianne2.fr/hervenathan/Immigration-des-faits-et-des-chiffres_a29.html?com
Un écart de rémunération beaucoup plus fort chez les personnes à leur propre compte
Il s’agit d’aborder à présent la délicate question des performances moyennes des hommes et des femmes au travail et des écarts salariaux. Le champ d’analyse est la France.
En effet, l’opinion dominante tend à assimiler tout écart salarial à de la pure et simple discrimination. S’il est vrai que la discrimination doit être combattue avec la plus grande fermeté, il reste que les différences « objectives » de performance peuvent légalement justifier des différences de rémunération. S’il est vrai que l’écart salarial s’explique pour partie par la discrimination, ce qui doit être sanctionné et combattu, il demeure que d’autres facteurs non discriminatoires expliquent les écarts de salaire. Il s’agit donc de les mettre en évidence avant d’affirmer qu’ils ne s’expliquent que par le sexisme.
Il a déjà été montré que l’écart salarial hommes-femmes s’expliquait en grande partie par des facteurs objectifs : heures supplémentaires, temps partiel, secteur d’activité, niveau de responsabilité, niveau de qualification, ancienneté etc…On passe donc de 27 % d’écart brut à moins de 5 % de part inexpliquée (en plus pour les hommes). C’est cette part inexpliquée qui peut être assimilée à de la discrimination.
Mais, cette part inexpliquée dans les travaux évoqués ne signifie pas qu’il n’existe aucune explication dans l’absolu. Autrement dit, ces 4 % ou 5 % (en plus pour les hommes ou en moins pour les femmes) ne sont pas forcément entièrement dus à de la discrimination. C’est ce qu’il faut à présent tâcher d’analyser.
Pour ce faire, nous allons procéder par un raisonnement par l’absurde, en supposant que l’écart salarial est exclusivement dû à de la discrimination. Autrement dit, c’est l’employeur qui discrimine les femmes. En partant de cette hypothèse, la seule façon d’avoir l’écart salarial « sans discrimination » est de considérer les écarts de rémunération des hommes et des femmes qui n’ont pas d’employeur : il s’agit de ceux qui travaillent à leur propre compte.
Nous allons nous référer aux travaux de l’Institut national de la statistique et des études économiques, dans la revue INSEE PREMIERE n°954 mars 2004.
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ip951.pdf
« D’une part, à fonction ou secteur équivalent, elles gagnent moins que leurs homologues masculins et d’autre part, elles sont relativement plus nombreuses dans les fonctions et dans les secteurs les moins rémunérateurs. En 2001, elles gagnaient en moyenne 29 500 euros net par an soit un tiers de moins que les dirigeants. Leur situation s’est un peu améliorée avec le temps puisque l’écart était de 39 % en 1993. Si on élimine les effets de secteur d’activité, de taille, de forme juridique et d’âge, le salaire des dirigeantes reste de 20 % inférieur à celui des dirigeants et cet écart est plus fort que pour l’ensemble des salariés (12 %). Chez les jeunes générations, ces différences de salaires sont moindres. »
Autrement dit, les dirigeants gagnent donc 49,3 % de plus que les dirigeantes. Si on élimine les effets de secteur d’activité, de taille, de forme juridique et d’âge, le salaire des dirigeants reste de 25 % supérieur à celui des dirigeantes et cet écart est plus fort que pour l’ensemble des salariés (13,6 %).
Ces travaux et tableaux montrent que même les femmes qui n’ont pas de hiérarchie (par exemple moins de 10 salariés) et qui ont moins de 30 ans gagnent moins que les hommes en moyenne dans le même secteur ! Quant à l’écart brut de rémunération de 27 % chez les salariés en faveur des hommes, il s’élève à 115,8 % pour les patrons du textile, habillement et chaussure. Cet écart de rémunération hommes-femmes est même de 121,9 % pour les professions libérales juridiques. Autrement dit, les hommes gagnent le double de leurs pairs féminins, sans que cette différence énorme ne soit évoquée dans le débat sur la discrimination salariale. Les statistiques ne disent rien sur les heures supplémentaires de ces dirigeants, sur leur prise de risque, leur motivation, leur apport personnel, la qualité de leur gestion.
Un différentiel de productivité entre hommes et femmes suggéré par les écarts de performance des personnes à leur propre compte
Mais, implicitement (et surtout pas explicitement) la productivité est abordée (la production par tête). La productivité est un concept fondamental en économie. Pour un patron, le lien entre rémunération et productivité est plus direct car c’est lui-même qui fixe sa rémunération en fonction des résultats de son entreprise.
Or, ainsi définie, la productivité moyenne des hommes dirigeants s’avère supérieure à celles des femmes dirigeantes à secteur et âge équivalent. En tous les cas, c’est une hypothèse réaliste pour les entreprises sans associés, avec un(e) dirigeant(e) jeune.
D’ailleurs, chacun peut noter que les femmes cadres gagnent plus que les femmes dirigeantes en 2001, ce qui est moins souvent le cas pour les hommes. C’est le paradoxe de la discrimination salariale : les femmes ont plus intérêt à être salariées d’entreprises qui les discrimineraient que d’être à leur propre compte.
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ip951.pdf
Il est ainsi intéressant de noter que l’écart « sans patron » est encore plus important que l’écart « avec patron ». On peut donc raisonnablement supposer que la part inexpliquée d’écart salarial de 4 % ou 5 % s’explique en partie par ces différences de performance ou d’exigence salariale. Hormis la performance, l’autre raison pouvant être avancée, en effet, est le fait que les femmes soient moins exigeantes en rémunération : elles se paient moins, négocient moins durement des hausses de salaire, comme le suggère l’étude de la DARES précitée.
L’une des limites de la démonstration tient au volume horaire, les femmes patronnes pouvant travailler moins en raison des charges familiales. Dans l’article Hommes – femmes, des différences de revenu sensibles pour les non-salariés de la revue INSEE référence Les revenus d’activité des indépendants – Édition 2009, on peut lire à la page 38 : “Selon une autre source de l’Insee, l’enquête Emploi, le temps hebdomadaire de travail habituel d’une non-salariée travaillant à temps complet s’élève (en 2006-2007) à 51 heures contre 56 pour les hommes. En intégrant cette dimension « durée » l’écart redevient proche de ce que l’on observe parmi les salariés à temps complet.”
http://insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/revaind09c.PDF
http://www.pme.gouv.fr/informations/editions/etudes/bref_30_1eme_19mar_bd.pdf
On constate donc que l’effet “quantité horaire” (+9,8 % de durée hebdomadaire pour les hommes, autrement dit -8,9 % pour les femmes selon l’INSEE), explique une partie de la différence de rémunération. En tenant compte de cet élément, la productivité par tête est plus élevée, chez les hommes, en partie à cause de cette durée de travail supérieure.
Quant à la productivité horaire, soit l’effet “qualité horaire”, elle semble également plus élevée chez les hommes, puisque le différentiel salarial à quotité horaire équivalent persiste, comme chez les salariés à temps complet. Rappelons que ce différentiel est de 10,7 % (de plus pour les hommes) dont 5,1 points inexpliqués et assimilés à de la discrimination (cf. ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 337-338, 2000 – 7/8 page 145).
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ES337-338G.pdf
Dans l’article Hommes – femmes, des différences de revenu sensibles pour les non-salariés de la revue INSEE référence Les revenus d’activité des indépendants – Édition 2009, on peut lire à la page 39 :
“L’écart reste important pour les médecins, de l’ordre de plus de 60 %. Selon une étude de la Drees sur les médecins généralistes du secteur 1 (secteur conventionné), l’écart de revenu entre les hommes et les femmes est de 34 % en faveur des hommes. Cet écart s’explique essentiellement par le nombre d’actes réalisés par les médecins : en moyenne, les femmes médecins s’absentent un jour de plus par semaine que les hommes et réalisent moins d’actes par jour (voir dossier « Le revenu global d’activité des médecins ayant une activité libérale »).”
http ://insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/revaind09c.PDF
Les médecins masculins gagnent ainsi 60 % de plus que leurs consœurs tandis que les généralistes gagnent 34 % de plus. Les femmes médecins gagnent donc 37,5 % de moins que leurs confrères, les femmes généralistes gagnant 25,4 % de moins qu’eux.
On constate bien dans ce domaine qu’il y a d’une part, l’effet quantité horaire, soit la durée du travail qui accentue la productivité par tête masculine mais aussi d’autre part, l’effet qualité horaire ou productivité horaire, puisque le nombre d’actes, est plus important pour une même unité de temps. En clair, la “performance” horaire génère un différentiel de revenu en faveur des hommes, toujours en moyenne, bien sûr.
Ainsi la part inexpliquée, assimilée à de la discrimination chez les salariés ne peut l’être pour les non-salariés. Or, l’écart de rémunération hommes-femmes ”toutes choses égales par ailleurs” est au mieux comparable dans les catégories salariés et non-salariés, au pire plus important chez les non-salariés que chez les salariés. Ce fait est de nature à restreindre considérablement la part de discrimination dans l’écart salarial, celle-ci semblant tout à fait marginale.
Une prise de risque masculine plus marquée : créations d’entreprises, mortalité professionnelle…
On sait, de surcroît, que les hommes s’orientent plus souvent dans les filières scolaires et professionnelles les plus rémunératrices, les plus dangereuses et/ou comportant plus de responsabilités tandis que les femmes privilégient, plus souvent, le confort et la famille.
Le sens de l’initiative et le goût du risque ne sont pas répartis de façon paritaire. Ainsi, à la question « qu’est-ce qui vous a poussé à créer votre entreprise ? », les femmes répondent moins souvent que les hommes qu’elles créent par goût d’entreprendre et plus souvent par opportunité. On ne compte que 30 % de femmes parmi les créateurs d’entreprise, y compris sous le statut simplifié d’autoentrepreneur (34 %). 28 % des entrepreneurs sont des femmes, celles-ci dirigent 27 % des entreprises françaises. Selon la DCASPL, les femmes entrepreneures travaillent, en moyenne, 46 heures par semaine contre 54 pour les hommes (+17,4 % de temps de travail pour les hommes, autrement dit -14,8 % en moins pour les femmes).
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/IP887.pdf
http://www.generali.fr/professionnel/actualites/bilan-autoentrepreneurs-decembre-A1.jsp
Même en raisonnant « toutes choses égales par ailleurs », on s’aperçoit que les femmes dirigent des entreprises plus petites que les hommes. Les femmes ont 4 fois moins de chances (respectivement 7 et 33 fois moins de chances) que les hommes de diriger une entreprise comptant 1 à 3 salariés (respectivement de 4 à 9 salariés et de 10 salariés ou plus) plutôt qu’une entreprise sans salarié. Malgré une prise de risque plus conséquente, la pérennité des entreprises masculines est plus importante. Les hommes ont 1,2 fois plus de chances d’être à la tête de leur entreprise trois ans après la création que les femmes. L’entrepreneuriat féminin s’opère davantage dans le cadre du couple ou de la famille.
http://www.pme.gouv.fr/informations/editions/etudes/bref_30_1eme_19mar_bd.pdf
Les hommes ont deux fois plus de chances d’être accidentés du travail que les femmes.
2/3 des maladies professionnelles ayant entraîné une incapacité permanente sont contractées par des hommes. Sur 100 morts au travail, 99 sont des hommes, pour l’année 2005.
Entre 2007 et 2008, 90 % à 95 % des morts au travail sont masculins.
http://www.risquesprofessionnels.ameli.fr/index.php?id=94&no_cache=1&tx_kleedossier_pi1[dossier]=91
On peut dire que le monde du travail est plus dur pour les hommes du point de vue de la santé. Plus la maladie est grave et plus il y a d’hommes.
En revanche, les femmes ont une plus grande part de journées perdues, dont des jours d’arrêts de maladie.
Les conditions de travail des hommes sont plus mauvaises et plus risquées, ils sont deux fois plus exposés aux risques professionnels que les femmes, à l’exception des risques infectieux. Il serait d’ailleurs intéressant d’apprécier dans quelle mesure cela affecte le différentiel d’espérance de vie hommes-femmes.
Le taux de sous-emploi féminin, indicateur permettant d’appréhender le temps partiel subi est de 8,4 % en 2004 contre 1,2 % pour les hommes. 29,5 % des femmes actives occcupées sont à temps partiel. En d’autres termes, parmi les femmes à temps partiel, 72 % l’ont choisi et parmi les femmes qui travaillent 92,6 % ne sont pas en sous-emploi (contre 98,1 % des hommes). Il serait bien sûr plus rigoureux de s’assurer que des effets de structure n’expliquent pas l’écart hommes-femmes quant au sous-emploi.
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ip1046.pdf
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/es349-350b.pdf
On peut noter que ce chiffre de 8,4 % de temps partiel subi devient 33 % sur le site du gouvernement : "agir sans tarder sur le temps partiel subi (33 % des femmes)”.
En réalité, un tiers des temps partiels ne sont pas choisis, ce qui est bien différent de prétendre qu’un tiers des femmes subissent le temps partiel.
D’autres indicateurs traduisent la plus grande implication masculine au travail, comme la durée annuelle de travail des personnes à temps complet en 2004.
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1066
La fonction publique qu'on peut considérer comme étant aux antipodes de la création d'entreprises (en particulier en dehors des fonctions d'encadrement), en termes de prise de risque, compte plus de femmes que d'hommes (58,9% de femmes en 2007 pour les trois fonctions publiques). La fonction publique d'Etat, dont le statut "égalitaire" prête moins le flanc aux discriminations salariales, enregistre tout de même des écarts salariaux significatifs par rapport au privé, bien qu'inférieurs (-13,3% de moins pour les femmes en 2007 en prenant en compte des équivalents temps plein, soient 15,3 % de plus pour les hommes). L'écart pour les employés et ouvriers est de -3,5%, contre -9,1% en défaveur des femmes, pour les professions intermédiaires (soient 3,6 % contre 10 % de plus pour les hommes) et -18,4% pour les cadres (soient 22,5 % de plus pour les hommes). Compte tenu des marges de manœuvre relativement réduites de différenciation salariale dans le public, ces écarts sont surtout imputables à des secteurs d'activité, des postes ou corps différents.
http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATnon03189
http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATCCF04107
Ce raisonnement par l’absurde montre que l’argument de la discrimination salariale est très exagéré, ce qui ne signifie en aucun cas qu’il faudrait se dispenser de combattre ce phénomène injuste. Cela dit, pour des raisons idéologiques, les médias ne se font pas l’écho de ces études.
Cyrille Godonou
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