Le système prépa
Les classes préparatoires aux grandes écoles sont une spécificité française. La thèse de cet article est que le mode de préparation et de sélection de nos élites demanderait à être réévalué, mais dans un pays où les universités sont régulièrement en grève et délivrent des diplômes dévalorisés il paraît difficile de remettre en cause ce qui fonctionne le mieux.
La deuxième scène serait celle où un ingénieur (pas Polytechnicien au dessus de ce genre de vicissitudes ) ayant besoin de se réorienter vers 35 ans, demande s’il peut suivre la formation à une spécialisation (il y en a !) dans l’école qu’il a quittée une quinzaine d’années plus tôt et essuie une fin de non recevoir : ce n’est pas prévu. Nous avons avec nos grandes écoles des structures de petites tailles ce qui n’est pas du tout un avantage quand il s’agit de s’équiper en matériel technique et scientifique qu’un petit nombre d’étudiants ne peut pas justifier et on peut légitimement s’interroger sur le bien fondé de maintenir de si petits quota d’étudiants "clairsemés" dans plusieurs écoles finalement pas si différentes. La possibilité de revenir dans son école pour se re-former serait une justification intéressante d’un mode d’enseignement où le "formateur" assurerait une sorte de suivi tout au long de la carrière.
J’ai sans doute surpris en prenant un thème qui paraît "sans problème" puisque c’est le lieu des carrières assurées mais j’ai voulu faire voir que le poids des habitudes nous empêche de voir que nos chères grandes écoles qui héritent de pratiquement tous les meilleurs en sciences sélectionnés à la sortie du lycée et "formatés" dans nos classes prépas orientent nos élites vers des postes certes lucratifs mais où la recherche d’une trajectoire propre n’est pas assez valorisée. C’est dans une université américaine que 2 étudiants ont mis au point l’algorithme de recherche de Google.... et ça s’est révélé lucratif.
55 réactions à cet article
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Bardamu 30 octobre 2009 13:39Merci pour l’article !
Marre de ces élites immatures qui, tout juste sorties du pénis de papa, se voient cousues d’ors -si peu républicains, en plus !
Pour diriger, il faut avoir vécu, s’être frotté aux dures réalités, à la rue, aux affres, à la tourmente, aux questionnements.
Là, c’est le club des cinq :
-Poly-high-tech, Ena-na-na-na, Sciences sur mon pot, école de la magistra-lalalère-ture, et compagnie !
Comme toujours, ici comme ailleurs -ici plus qu’ailleurs !?- on se goure.
Le monde s’engouffrant à grands pas dans la nursery, la soumission infantile, la domination psychologisée, sécurisée, accompagnée, réclame son lot de gamins pas même sevrés.
Hitler l’avait compris, la jeunesse est fragile, prompte à tout gober, prête à tous les conditionnements.
C’est pourquoi, on abhorre le senior, préférant le savoir-faire au cynisme, l’artisan au pro !
Je sais de quoi je parle !
Mon con de père est énarque !... promo de Chirac !
Enarque et franc-maçon.
Et dire que je sors de ces coui.... !-
Je plusse Bardamu sur son coup de gueule
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Vous l’ignorez sans doute, mais on travaille beaucoup en prépa ! Et encore plus dans ces grandes écoles !
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Et pourtant, notre système de grandes écoles nous est envié partout dans le monde.
Quant à la dernière phrase, et quel que soit le conflit familial, c’est ce qu’on appelle « cracher dans la soupe » -
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« des diplômes dévalorisés »... ??? pardon ?
« Le cours de relatvité générale est un cours de très haut niveau à Polytechnique. J’ose poser la question : à quoi sert d’enseigner à autant d’étudiants de la physique de très haut niveau qu’ils n’auront, pour le plus grand nombre d’entre eux pas l’occasion d’utiliser ? »
Ok, voilà la phrase que j’attendais.
Effectivement, si vous pensez que la disection d’une souris m’a beaucoup aidé par la suite, et je m’en serais bien passé, sans aucun doute. Sachant que la nana avec laquelle je l’ai fait à failli s’évanouir.
Mais dans le lot, RIEN n’interdisait qu’il y ait de futurs biologistes.
Je vous signale par ailleurs qu’il suffit de s’inscrire dans une bibliothèque municipale pour pouvoir emprunter un bouquin qui vous expliquera dans le détail et avec des exemples simples, concrets et imagés, les concepts de la relativité restreinte et générale que n’importe qui peut comprendre.
Essayez, vous verrez comme moi que vous serez surpris de simplement... comprendre.
Ca me tue, ça. Comme s’il fallait avoir fait des études pour être intelligent.
Amalgamez, ça fait plaisir au pouvoir en place qui veut détruire l’école publique.-
Amalgame, c’est le mot. Je me demande par exemple à quelle « école » peut bien vouloir retourner cet ingénieur « pas Polytechnicien » pour se réorienter à 35 ans, certainement pas dans une classe prépa !
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Ha, au fait...
Pour ceux qui en ont marre d’être issus de la « basse classe », je vous signale 2 choses.
- j’ai eu un bon pote en université dont les parents ne payaient le loyer que pendant l’été. Il a fait l’IDN, en a bavé par manque de fric, mais est devenu ingénieur avec un salaire confortable. (c’est sûr qu’avec le sarkosisme ambiant, ça doit plus être possible maintenant)
- de plus en plus d’écoles (je ne parle pas du CNAM que tout le monde connait) qui propose des formations maintenant avec seulement TROIS années d’expérience professionnelle)
Dans ces cas-là, on remonte ses manches et on fonce. A vous.-
@Basile
Dommage que vous ne soyiez pas allé au bout de votre raisonnement. Les élites issues du système prépa /grande école, c’est bien. Le plus grand nombre issu du système universitaire (dont font partie les IUT) c’est bien aussi. Il faut les deux.
On voit l’avantage du système prépa /grande école quand un jeune diplômé français va faire un PhD aux USA. Il lui faut moitié moins de temps pour l’obtenir qu’un jeune américain ayant un MS. Et comme culture générale, c’est autre chose !
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Et je ne vous parle même pas des PhD qui ont un MD car il leur faut une GC from IS.
D’ailleurs, vous remarquerez que la GC ne bénéficie même plus de la pub sur le net.
ASTLCPT.
J’ai aussi hérité d’un Master Degree... Et lorsque je vois qu’il n’y a AUCUNE référence sur cette « appellation » bidon, ça confirme bien que ça vient du pays des « american dream ». -
Glosaire :
MD : Master Degree
GC : Green Card (plus aucune pub sur le net alors qu’on en trouvait partout)
ASTLCPT : A se taper le cul par terre. (expression régionnale dont l’origine de la profondeur est insondable) -
Mule hollandaise 30 octobre 2009 14:33Bonjour,
Je trouve l’article plutôt inexact, et qu’il formule donc des accusations à l’emporte-pièce...
Je viens pour ma part de sortir de prépa, donc je connais plutôt bien le système, assez pour pouvoir vous répondre sur plusieurs points.
En premier lieu, juste une petite précision : vous parlez là des classes préparatoires scientifiques, mais il y a des prépas dans la filière éco (pour préparer HEC par exemple), bio (écoles vétérinaire, géologie...) et littéraires (critique littéraire, analyse linguistique...). J’ai fait les classes prépa scientifiques pour ma part, mais bon je pense que certains pourraient vous laisser des commentaires en disant « et la prépa éco, c’est du boudin peut-être ? »...
Tout d’abord, dans votre premier paragraphe, où vous parlez de la culture générale que l’on enseigne dans les classes préparatoires (ce qui est vrai, mais vous avez oublié de mentionner le français, où l’élève doit réfléchir sur un thème orienté par trois textes, ce qui vise à tester la culture littéraire, l’orthographe (bête à dire, mais...) et l’esprit d’analyse). Mais vous concluez par "Il n’est pas exclu de se réorienter vers la recherche mais rien n’y pousse, surtout pas les meilleurs".
Au contraire ! Par exemple vous ne mentionnez nulle part dans votre article les Ecoles Normales Supérieures d’Ulm, Lyon, Cachan et Ker Lann, qui sont les écoles au concours le plus sélectif (au moins aussi difficile que Polytechnique), et dont le credo est "l’enseignement par la recherche pour la recherche". Ces écoles de haut niveau visent à former les chercheurs de demain dans toutes les disciplines (littéraires comprises) ; il est donc incorrect de dire que la seule possibilité est l’ingénierie, surtout pour les meilleurs. De plus l’école Polytechnique a d’excellents laboratoires de recherche et offre la possibilité à ceux qui veulent de passer une thèse. De plus, bon nombre d’écoles d’ingénieur offrent la possibilité de poursuivre le cursus d’ingénieur par une thèse, débouchant ensuite sur des possibilités de recherche.
Ensuite vous parlez du faible nombre de prix Nobel, et en substance, si j’ai bien compris, du faible niveau de la recherche vu que les meilleurs partent en école d’ingénieur à Polytechnique. Rien n’est moins faux ! La France est cinquième au rang des pays ayant le plus de prix Nobel de Physique (dont un il y a deux ans), et quatrième pour les Nobel de médecine (dont deux l’an dernier pour la découverte du SIDA), et deuxième pour les médailles Fields (équivalent du prix Nobel en mathématiques). Je trouve cela plutôt honorable, non ?
Puis, pour revenir sur le cours de relativité de Polytechnique, la question du niveau ne se pose pas : en tant que 38è université mondiale, cette école se doit sans doute d’assurer des cours de haut niveau pour ceux qui le veulent - car tous les cours ne sont pas obligatoires ! (il me semble) Au contraire, en tant qu’école généraliste, l’école doit proposer des cours dans tous les domaines, donnant la possibilité aux élèves de suivre les cours de leur choix et de constituer leur parcours. Il est totalement faux de dire que les carrières d’ingénieur ne laissent pas l’individu composer son parcours : il y a une multitude d’écoles d’ingénieur spécialisées dans un domaine offrant une formation pointue dans le domaine (libre à l’étudiant de vouloir aller dans telle ou telle école) et les écoles généralistes sont généralistes, et proposent donc des cours dans tous les domaines pour former tout un tas d’ingénieurs qui se spécialiseront (dans leur dernière année en général) vers le domaine de leur choix.
Certes, c’est dans la majorité des cas la recherche fondamentale qui fait "progresser la science", mais les ingénieurs font aussi progresser la science et le monde ! Ce sont les ingénieurs qui construisent les avions et modélisent les flux d’air sur leur prototype, ce sont les ingénieurs qui inventent les applications de la recherche fondamentale, ce sont les ingénieurs qui construisent les instruments de mesure des chercheurs ! Si le monde est ainsi technologique de nos jours, c’est certes grâce à la recherche fondamentale (mécanique quantique par exemple), mais aussi grâce aux multitudes d’inventions, d’innovations et d’applications que l’on doit aux ingénieurs.De façon générale, je trouve votre argument erroné : on ne devrait pas conduire tout le monde (ou « l’élite des lycées », comme vous la nommez quelque part) vers une thèse. La recherche et la carrière d’ingénieur sont deux choses totalement différentes, et chacun (en prépa) a une inclinaison vers l’un ou l’autre, mais ce sont réellement deux façons de faire totalement différentes. Certains veulent faire de la recherche en informatique, d’autres veulent concevoir les ordinateurs de demain. (ce qui est totalement différent !) Il faut donc laisser à chacun le choix de sa carrière !!
Et j’en profite pour rajouter : favoriser la recherche au niveau gouvernemental serait souhaitable, plutôt que de leur mettre les bâtons dans les roues à coup de restrictions budgétaires par exemple...Bref, en clair : les ingénieurs ne sont pas des produits d’une machine élitiste préformatée au détriment de la recherche fondamentale.
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Presque... néanmoins.
Pour avoir remis en question 2 à 3 profs de façon marquée, le formatage existe.
Avantage ou inconvénient... ??? Nous pourrions débattre longtemps de ce point philosophique. -
Bardamu 30 octobre 2009 15:02Dis, t’es bien conditionné, toi !
Mais sais-tu seulement changer tes couches ?
Te lire m’a procuré un grand plaisir : je t’en remercie, donc !
Et puis, on reparlera de tout cela, quand tu auras un peu vécu, mon garçon !
Naguère -« il n’y a guère », c’est-à-dire peu de temps de cela !-, je regardais « Questions pour un champion » dédié aux grandes écoles !
Que le niveau était bas... mais bas !
Des esprits formatés qui, si élites soient-ils, avaient du monde une vision bien restrictive !
Je me suis surpris à calculer plus vite -en arithmétique, faisant l’objet d’un questionnaire- qu’un X !.. et pourtant, je ne suis pas un aigle !
Arrêtons de mythifier à tout va, la vérité est autrement plus triviale !
Beaucoup sont nés dans des draps en soie, et s’imaginent frappés par quelque principe d’élection.
Ils bossent beaucoup, sachant que par la suite leur salaire sera injustifié, mais si gratifiant encore !
Beaucoup de travail, mais des week-ends à Val d’Isère, des rencontres sportives fasteuses organisées sur le campus, des célébrités les honorant, venant même y chanter.
Le gars qui bosse sur un chantier, qui vient le voir ? l’encourage ? l’applaudit ?
Quel petit salaire touche-t-il, ce en fonction de sa peine, de sa sueur ?
Bien à vous ! -
A bardamu .
A monsieur le surdouéPeut etre l’age a t’il fini par atteindre votre cerveau , mais je vous fais savoir que je trouve votre argumentation basée sur l’age très peu pertinente .Néamoins Le concours de polytechnique étant commun a celui de l’ENS ,cela me désole profondémment de voir que nous perdons un talent comme le votre . Vu que vous semblez considérer question pour un champion comme un bon moyen de juger les gens ,et que vous y etes meilleurs qu’un eleve de l’X , votre place est toute désignée a l’ENS . vous devriez les contacter pour une admisson sur titre .Respectueusement votre . -
Totalement inexact : les concours d’entrée à Normale sup et à l’X sont distincts et non communs. Bardamu aurait été recalé en raison de son incapacité à intégrer une école classique alors une école d’élite, faut pas pousser le rêve à un voyage onirique au dessus de la stratosphère.
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Bardamu 30 octobre 2009 23:13@Darkribot :
ô le vilain tout plein !
Arrête de me faire du mal ! tes mots me blessent tant ! je souffre ! je t’en supplie, arrête !
Non, je plai-san-te... mais il n’empêche que tu es super drôle ! -
Bardamu 30 octobre 2009 23:15@Lord :
Puis-je ajouter « na na na », à la suite de ton édifiant commentaire ?
De Dieu, c’est maternel sup aujourd’hui, avec vous deux, les guignols ! -
Bonsoir,
Madame ou Monsieur Bardamu, il me semble qu’il y a une légère confusion dans vos propos.
Vous avez raison (ô combien !) quand vous faites référence à la nouvelle aristocratie issue des Grandes Ecoles qui y envoie sa progéniture. C’est scandaleux. Mais il y aura toujours un système de distinction sociale que la naissance viendra pervertir. De temps ce fut ainsi (cf. les ouvrages de Georges Duby, par exemple).
Vous avez tort quand vous faites le parallèle entre la faveur de la naissance et la qualité de l’enseignement dans les Grandes Ecoles. Cet enseignement à des qualités et des défauts. Il ne me paraît pas juste de dénigrer les uns à partir des autres. Ce sont justes des axes d’amélioration
Enfin, oui, les Grandes Ecoles formatent nos élites. C’est si vrai que nos politiciens sortent tous de l’ENA (les plus mauvais étant avocats
. Comment voulez-vous qu’ils aient des idées neuves pour relever les défis qui s’offrent à nous ? C’est bonnet blanc et blanc bonnet.
Bref, nos Grandes Ecoles ont besoins de se remettre en question pour s’adapter au mieux à un monde en constante évolution mais elle doivent poursuivre dans la mission qui est la leur : former nos élites (économiques, sociales, politiques, scientifiques, etc...).
Cordialement.
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Bon article. Mais le problème posé et les positions défendues ne peuvent, en ces lieux, au mieux que faire sourire, au pire qu’agacer.
Agoravox est un média citoyen. Citoyen se définit ici comme tout individu accordant de l’importance au monde qui l’entoure et par conséquent faisant des problèmes extérieurs les siens. Ce citoyen est conscient de toute l’injustice et la misère du monde. Ce citoyen ne peut donc guère tendre l’oreille aux lamentos des étudiants de haut niveau, improductifs, obéissants et idéalistes, qui dans un futur trop proche dépenseront par millions et milliards ce fruit de la sueur et du sang appelé argent pour visiter l’espace, tripoter l’adn, payer des campagnes politiques ou des accords économiques, bref poursuivre sans trop le changer un monde qui leur apporte confort et raison de vivre car c’est tout ce que chaque être humain solitaire demande.
La science, ou plutôt le Savoir & la Vie : entre ces deux grands domaines se dresse un mur plus solide que celui de Berlin, un échec de la communication qui ne peut que s’accentuer. Pour le faire tomber Il n’existe qu’une seule pioche, la morale, depuis longtemps rouillée.
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Ouaich...
Encore un élitiste qui ne veut connaitre aucun ouvrier qui pourrait lui « salir » les mains.
Putain. Je dois être le seul mec en France que les ouvriers apprécient malgré le niveau d’étude, c’est pas possible.
Il faudrait essayer d’évoluer par rapport à la lutte des classes. Car je vous signale modestement que si vous n’êtes pas milliardaire, vous êtes de la merde. Désolé.
Et un avenir trés proche va venir confirmer mes écrits. -
Bonsoir Moristo...Un ami, 60 ans, généticien des plantes, major de sa promo Harvard, invité à apporter ses compétences dans un coin d’Amérique du sud, s’est trouvé fort dépourvu (de son propre aveu) lorsque les gamins du secteur lui montrèrent des dizaines de plantes en les associant aux effets que chacune produit sur la santé humaine. Ces enfants illetrés étaient détenteurs d’un « savoir » non reconnu. Une sorte d’élite issue des grandes écoles de la transmission parentale et de l’observation.
Certaines murailles de Jéricho se fissurent à la lumière d’exemples tel celui ci dessus. -
Je réponds en partie à « Mule Hollabndaise ». Je ne l’ai pas précisé mais je sors moi aussi du système prépa sauf que c’était il y a 30 ans et que j’en suis revenu. Je vous signale que je pensais inclure normale sup car l’obligation qui leur est faite de passer l’année qui suit leur intégration à préparer l’agrégation est une de ces stupidités issues du passé, et puis j’ai oublié d’en parler. Vos références en matière de prix Nobel (mais on pourrait contester ce mode de mesure et préférer le nombres de publications) incluent des périodes révolues ; depuis 20 - 30 ans les scientifiques français ont été peu primés et surtout très peu venant du système prépa. Je crois comprendre que vous êtes Agro et cette école est le cas typique : initialement il fallait préparer aux techniques agricoles et agronomiques et on y envoie aussi tous ceux qui se destinent aux biotechnologies. La soit disant « formation générale » est un cache misère pour dire « tout ça ensemble même si ça n’a pas vraiment de rapport » et dans cette branche, en particulier, c’est la bérézina question recherche scientifique en France. Vrai , je n’ai parlé que des scientifiques et j’aurais dû préciser que c’était là mon sujet et m’y restreindre car tel était mon but.
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Bardamu 30 octobre 2009 23:24Voilà qui est franc !... et j’aime la franchise.
En prépa -maths sup-, les types se gavent de cours, en avalent et avalent.
De vrais lobotomisés, robotisés, sponsorisés par Duracell : la petite clef derrière le dos, remue-méninges, et puis dodo !
Alors, quant à leur demander de réfléchir sur le devenir de notre société, autant réclamer à Bhl de nous pondre de la vraie philosophie ! -
Mule hollandaise 31 octobre 2009 02:34Je ne sais pas d’où vous tenez que les normaliens sont obligés de passer l’agrégation l’année suivant leur intégration, mais c’est faux... L’agrégation se passe en général en troisième année, entre les deux années de master, ou en quatrième année (même s’il y a des exceptions ; mais de toute façon la loi devrait changer et imposer un master comme condition nécessaire à passer l’agrégation).
Quant à l’état de la recherche scientifique française, eh bien il est vrai que les Etats-Unis sont loin, très loin devant, et le Japon aussi ; mais il me semble que la France est plutôt bien placée derrière, et en particulier en mathématiques pour reprendre l’exemple que je citais (tous les médaillés Fields français sortent de l’ENS, et la majorité des normaliens sortent de classes préparatoires, donc il y a quand même des scientifiques français primés en prépa), mais de façon générale il me semble que des grands scientifiques français sont présents dans à peu près tous les domaines...
Quant à moi, je ne suis pas un Agro (et je ne connais donc pas l’état de la recherche en bio dans ce domaine), mais un Matheux pur et dur. Certes, j’ai « enduré » des cours de physique (je n’excellais pas dans la matière, loin de là), mais maintenant que j’en suis sorti je pense que ces connaissances en physique m’apportent une culture scientifique non négligeable - ces connaissances ne me serviront sans doute plus, car je ne fais maintenant que des maths et de l’informatique pour un carrière de chercheur en ces domaines, mais il me restera des concepts de base, et j’ai pu voir ce qu’étaient des raisonnements mathématiques appliqués à la vie réelle, par exemple, et j’ai effleuré certains concepts et théories plutôt poussées, ce qui fait que maintenant je me sens vraiment un scientifique. Et qui sait, ces connaissances en physique me serviront peut-être plus tard, si je fais de la modélisation avec des ingénieurs, ou simplement pour ma culture et pour pouvoir aborder des sujets un peu plus poussés qu’une simple vulgarisation si j’en ai besoin...
Je ne pense pas qu’une spécialisation trop grande soit souhaitable, je pense au contraire que cette formation générale ouvre les horizons des élèves et leur fait voir autre chose que le domaine dans lequel ils excellent. Après, il ne faut pas non plus être trop général, je suis d’accord ; mais deux années pendant lesquelles on approfondit son savoir scientifique dans de nombreux domaines, ça n’est pas de trop. (pour moi, en tout cas)
Bien cordialement, -
« Depuis vingt ou trente ans les scientifiques français ont été peu primés et surtout très peu venant du système prépa » ? Renseignez-vous un peu sur Pierre-Louis Lions, Laurent Lafforgue et son frère Vincent, Cédric Villani, pour ne citer que les premiers qui me viennent à l’esprit.
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Merci d’avoir corrigé mon erreur : effectivement c’est en 3ème année qu’arrive l’ agrégation mais est-ce que ça change grand chose à l’inutilité de la chose ?
C’est surtout la continuation de la « formation générale » après l’intégration dans une école que je vise, même si ça commence en prépa. -
Ancien taupin de LLG (XM’3), je peux témoigner à la fois du côté impitoyable de la selection et de la très haute qualité des intervenants encadrant les écrémeux élèves ayant en commun un « savoir apprendre » définissant les « habitus » d’un système reproductible et pérenne. Contrairement aux affirmations intempestives de Bardamu, les quatres écoles cardinales composant le cursus élitiste de l’école, sont Normale sup, l’X, l’ENA et HEC.
Le système des classes préparatoires aux grandes écoles favorise l’apprentissage au détriment de la créativité qui est la première composante menant à la découverte et aux inventions. Les primés du nobel Français en matière scientifique sont donc une denrée rare car nos élites scientifiques sont très bons pour restituer et très mauvais pour faire des découvertes originales en dehors des sentiers battus. Ce système biscornu propice à l’émulation engendre inévitablement ses propres failles (tares) tant dans son type de recrutement privilégiant le modèle de l’excellence dans la reproduction de ses élites et de la connaissance que dans le processus de sélection et de travail négligeant la part fondamentale de la créativité humaine.-
Bardamu 30 octobre 2009 23:29Tu sais, je citais magistrature histoire de dire : « magistralalalère-ture »... et le club des cinq, pour pointer l’immaturité de nos prétendues élites !
C’est tout.
Moi pas sérieux, my Lord !
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Le concours d’entrée à l’X n’est commun à aucune autre école, et contrairement à une idée reçue trp répandue, le concours réputé le plus difficile est celui de Normale sup (rue d’Ulm).,
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Oullla doucement .
le concours commun X-ENS Cachan en PSI je ne l’invente pas ...renseigne toi -
http://www.polytechnique.fr/concours/index.php
45 places sur 400 proposées au concours communs X-Ens cachan filièr PSI.
On ne peut pas réduire le concours d’accès à l’X à un concours commun qui est une exception dérogatoire. -
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article pourri pro elite
le bulgare y devait avoir du ble dans son pays-
C’est juste un article d’opinion. « Moi je pense ça » et moi je, moi je. « Les prépas c’est bien , mangez en ». L’auteur annonce la couleur dès l’intro : « les université sont toujours en grève, leurs diplômes sont dévalorisées ». Combien de fois les universités ont elles été en grève depuis 10 ans ? Régulièrement par rapport à qui, à quoi ? On ne saura pas. Les méthodes de travail des prépas sont « remarquables » : l’abrutissement et le bachotage comme curseur de « qualité ». Les « meilleurs » n’iront pas en recherche : comme si les écoles d’ingénieur avait de toute façon une culture de recherche.
Du café du commerce, le genre de discussion que des ex taupins ont entre eux à l’apéro après 2 bières : pas de chiffres, pas de sources, pas de mises en contradiction. Aucun intérêt.
Pas eu le courage d’aller plus loin que le premier paragraphe.À un moment où le gouvernement vient de faire dégringoler le financement de la recherche publique française de la 19eme (Turquie : 18eme) à la 26 ème place en % du PIB, il faut toujours qu’on trouve quelqu’un pour venir tirer sur l’ambulance.
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ENSEIGNEMENT
Le BAC : Permis à l’ignorance de naviguer sur un océan de mensonges.
UNESCO, Le tissage des mots pour la confection du prêt-à-croire.
http://echofrance36.wordpress.com/2008/10/29/unesco/
Les enseignants
http://echomonde.wordpress.com/2008/08/23/les-enseignants/
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Soyez Autodidacte ...avant que la Vie ne vous donne des Leçons.
Ce conseil...a permis , permet à + de 50 % des chefs d’entreprise de 1 à 500 salariés (voir plus) d’avoir cesser leurs études après le bac...
Bill Gates en est l’Exemple « sublimé ».
Quant aux « Classes Préparatoires » ...elles sont aussi pénibles pour les bacheliers que pour les enfants qui quittent l’ école maternelle pour rentrer en « Cours Préparatoire »...à la différence que ces derniers croient , encore , au Père Noél... !!!
L’imagination est plus importante que les connaissances...(Albert Einstein).-
Bardamu 30 octobre 2009 23:39Belle conclusion !
L’élitisme est une lèpre, comme tout ce qui relève de l’élection !
Des types passent leur vie à seriner aux autres qu’ils ont fait X, ou Normale Sup... de vrais faits d’armes, pour qui n’a connu que ces seules difficultés.
D’autres ont combattu sur d’autres fronts et ne l’étalent pas si impudemment au grand jour, non ?
Et puis, jamais vu un vrai écrivain -pas Begbeider !-, sorti de Normale Sup, le Bardamu !
Par contre, pour nous pondre des Sartre, elle assure cette école ! -
Ah !
Que voilà un sujet polémique et difficile !
La classe prépa, c’est la quintessence du système de la SELECTION ! Qu’elle soit française ou pas, la sélection, c’est l’ELIMINATION des nuls, puis des médiocres, puis des moyens, et même des vaguement bons pour ne garder (hélas ?!!) que les « très bons », c’est à dire dans le système concours, un nombre défini et forcément limité de sujets, que l’on qualifiera de « les meilleurs » !
On peut s’en offusquer, mais s’il faut faire un tri, ben je vois pas quelle autre façon de procéder !
Alors, bien sûr, on peut s’interroger sur le bien fondé ou la pertinence des critères employés pour y arriver, l’apparente « injustice » qui consisterait à donner autant de poids à la maitrise de sa langue maternelle qu’à la capacité d’assimiler les principes de la thermodynamique ou de la physique quantique, et ergoter à l’infini sur le fait que les matières servant à la sélection n’auront vraisemblablement que peu d’intérêt dans la carrière du futur diplômé de Grande Ecole...
Il n’empêche !
Etre passé sous les fourches caudines du système m’a permis, sortant assez moyen de mon petit lycée de province, de constater que l’estime acquise à la maison ne faisait pas le poids quand on se retrouve dans le bain des « bons ». Et pan ! un bon coup à l’ego pour commencer !
Ensuite, en prépa, on vous annonce tout de suite la couleur : fini les classes de bisounours et les caresses de profs bienveillants ! Si t’as pas de facilités particulières, tu peux encore un petit peu espérer t’en sortir, mais va falloir cravacher sérieux et oublier tout le reste pour deux ans de vie de moine !
Ou bien t’apprends fissa quelles sont les priorités, ou bien tu gicles ! Certains appellent ça « formattage », moi, j’y vois plutôt réalisme et efficacité...
Quoi qu’il en soit, personne ne va t’enchainer à ton bureau contre ton gré
La classe prépa : tu l’aimes ou tu la quittes !
Mais si tu restes, tu auras des profs souvent hors pair qui t’apprendront, dans le cadre des critères de sélection, comment il faut faire pour s’en sortir et qui sont prêts à te délivrer toutes les clés du succès !
Sincèrement, je reconnais que c’est en classe préparatoire où j’ai eu les professeurs alliant à la fois les meilleurs talents dans leur matière, les plus grandes qualités pédagogiques et une disponibilité quasi permanente à notre égard... C’était dans les années 70, j’espère qu’il en est encore de même aujourd’hui.-
Et aujourd’hui...que faîtes-vous ???
J’ai 2 enfants...
— L’ainé bac + 6 en préparant ses concours de la fonction publique ...a trouver un CDI de standardiste TRIlingue au CNRS payé au SMIC
— Le second , très moyen jusqu’au collége , a fait les compagnons du devoir en tant que maçon ...travaille en CDI également...mais perçoit une , meilleure, rénumération que son frêre...
Si nôtre Président pense avec 6 cerveaux...et que des élèves de classes préparatoires font fonctionner leur dix cerveaux ....j’espère que les 10 doigts de nos jeunes leur serviront à se nourrir correctement.....En effet , depuis les années 70 comme vous dîtes on a également dévaloriser les métiers manuels qui ne concernaient que les nuls, médiocres puis les moyens.
Les titulaires d’un CAP , BEP , BAC PRO , ou qui ont fait les compagnons du devoir...se servent de leur cerveaux et de leur 10 doigts... Tandis que bon nombre de jeunes Hyper Diplomés , malheureusement , se servent de leur cerveaux pour comprendre comment se servir de leur 10 doigts !!!! -
Mule hollandaise a à peu près tout dit. Je crois qu’avant de parler sur le système prépa, Basile ferait bien de se documenter un peu mieux. L’anglais est indispensable à tout chercheur qui veut diffuser ses travaux. L’ENS de la rue d’Ulm recrute des étrangers sur dossier (je ne sais pas pour les Bulgares, mais j’affirme au moins pour un Roumain). Et les ingénieurs français, précisément parce qu’ils sont formés de cette façon, avec culture générale et ouverture aux autres disciplines, « durent » beaucoup plus longtemps que leurs homologues américains (je parle pour ceux que je connais et sur la base du témoignage de Paul Deheuvels, ancien proviseur de LLG).
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on ne va pas revenir sur l’ensemble des problemes de l’enseignement superieur en France, mais le decalage de selectivite entre grandes ecoles et universites n’est pas sain.
il y a trop de talents gaches au niveau enseignants comme au niveau etudiants dans l’universite parce que le systeme est nivelle par le bas.
il existe sans doute une voie plus saine qui permette de reduire ce gachis en laissant les ideologies de cote, sans remettre en cause les missions universelles ni l’egalite des chances.-
Quand j’ai vu l’article, je pensais tomber sur quelque chose d’intéressant qui analyserait en profondeur le système des CPGE. Que nenni ! Ma déception a été bien grande, je suis tombé sur des énumérations de quelqu’un qui ne connait pas le système des CPGE.
L’exemple du mathématicien bulgare m’a fait sourire. J’ai des amis en CPGE scientifiques et ils ne bossent qu’assez peu la culture générale et les langues. Les matières scientifiques ont des coefficients bien plus importants. Comme mulle hollandaise, je pense aussi qu’il ne vaut mieux pas se spécialiser trop tôt et garder une ouverture d’esprit.
Néanmoins, interrogez des élèves en MP, PC ou PSI, ils vous raconteront très souvent qu’ils ont fait une overdose de maths. Il n’y a peut être que la PTSI où les élèves font vraiment autre chose que des maths.
J’ai des amis qui étudient dans des universités américaines et à côté de leur cursus scientifique, ils étudient général une ou deux matière non scientifique.Dire que la prépa ne forme pas de futurs chercheurs restent erronés.
L’élite va dans les ENS et ceci dans n’importe quel type de prépa.
Je suis moi même en CPGE ENS CACHAN D2, je prépare le concours au département éco-gestion de l’ENS Cachan au lycée Ozenne à Toulouse (ma prépa est particulière car je suis moitié-lycée, moitié-fac). Or l’ENS Cachan forme bien des chercheurs.Cependant, je suis plutôt favorable à un rééquilibrage :
1.Le système des CPGE n’est pas sain pour les élèves et peut s’avérer destructeur pour des gens qui sont fragiles psychiquement.
2. On gave les élèves de connaissance qui servent à rien dans un seul but de sélection.
3. On dépense énormément de fric pour les élèves en prépa. Un colleur est payé 90 euros de l’heure. Un étudiant en CPGE coûte 10 000 euros par an contre 3000 pour un étudiant à la fac. Au lieu de vouloir à tout prix offrir la meilleure formation pour quelques têtes bien faites, il faudrait mieux essayer de rééquilibrer. Ce n’est pas parce que vous êtes mauvais que vous ne devez pas avoir accès aux mêmes moyens que les bons pour étudier.
Il ne me parait pas choquant d’aboutir à des établissements de niveaux comme cela se fait dans les autres pays. Le modèle à suivre serait plutôt celui d’établissements comme l’INSA ou Dauphine. On arriverait à des enseignements en classe réduite de qualité comme cela se fait alleurs dans tous les autres pays. Aux Etats-Unis et aux Pays-Bas, ils sont 15 par classe dans les universités. Forcément, ils sont plus efficaces que nos universités.
4. Les Etats-Unis s’en sortent bien grâce à des investissements publiques (notamment militaire) et privés massifs ainsi qu’au brain-drain. On ne pourra jamais les rattraper.
Par contre, il faudrait qu’on trouve de quoi faire vivre décemment nos chercheurs pour éviter qu’ils ne partent ailleurs.-
Je suis en prépa moi même en ENS Cachan D2 (éco-gestion) et quand je peux te dire qu’on apprend des choses qui ne servent à rien, c’est bien vrai.
En mathématiques, j’étudie les logiques et les ensembles de manière très poussée alors qu’il n’y a aucune application concrète dans le domaine de l’économie et de la gestion.
Allez voir le programme de MP, la majeure partie des maths ne servent dans aucune formation.On peut faire une formation générale de qualité sans bourrer les cranes.
C’est ce que font l’INSA et Dauphine par exemple.Un rééquilibrage qui permet d’arriver à un système intermédiaire est possible.
Chacun doit avoir les mêmes moyens pour étudier. -
Est-ce que l’histoire de l’élève bulgare est une fiction ?
Parce que sinon, j’ai été son voisin à l’internat.-
C’est Boris qui était en classe « touriste ».
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Dans la chambre A312 ?
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J’ai répondu vraiment très brièvement à certaines interventions en réponse à mon article. Je veux ici reprendre plus globalement certains points. Je crois qu’on ne peut pas mettre en doute le fait que le système prépa draine la quasi totalité des meileurs élèves et je pense que ceux qui se formalisent de mon allusion aux « diplômes dévalorisés » et à mon analyse du système prépa devrait se demander d’où vient un tel « raz de marée » . Vraiment, j’insiste, il faut être hypocrite ou très mal informé pour nier que le système est à ce point orienté qu’on pourrait s’étonner qu’un brilliant élève de terminale n’aille pas en prépa. Ensuite je pointe le fait que cet élève rentre dans un type d’enseignement auquel je reconnais qu’il donne de bonnes méthodes de travail mais il laisse très peu de place à une démarche personnelle de recherche et c’est dans les écoles (après la prépa) que je dénonce la manie du contrôle (classer selon les meilleurs toujours et encore) et la faible part laissée au développement d’un projet de recherche ; la place de 36ème citée pour l’X est un mauvais résultat si on prend en compte le potentiel de ses élèves.
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ah : ces bêtes de Tests en tout genre !
Parmi les zeureux zélus :2o % dans les limites de la normale , à vous de trouver les border_lineet les franchement pathologiques !Consanguinité ?IL FAUT REDISTRIBUER LES CARTES ! -
Basile écrit : « cet élève rentre dans un type d’enseignement auquel je reconnais qu’il donne de bonnes méthodes de travail mais il laisse très peu de place à une démarche personnelle de recherche ».
Encore cet argument lamentable de mauvaise foi, que ne craignent pas d’avancer les plus grands profs de fac (Pitte). Quelle démarche personnelle de recherche font les élèves de 1e et 2e années d’Université, à bac + 1 ou bac + 2 ? c’est à ce niveau que correspondent les prépas. -
A mes yeux, les prépas scientifiques sont une abération, une abomination bien francaise :
On n’est pas là pour apprendre des choses utiles, mais pour se bourrer le crane avec des enseignements qui ne seront utiles qu’à moins de 10% des élèves qui fréquentes ces classes.La prépa scientifique, c’est juste un truc où on te fait bosser comme un malade, on te pousse à tes limites pour faire émerger les soit-disant meilleurs.... en réalité les meilleurs dans certaines disciplines bien précises, dont les qualités qui n’ont rien à voir avec celles qui sont vraiment nécessaires dans la vie professionnelle.
Bref, cette logique de concours est la consécration de l’ambition dans ce qu’elle a de plus détestable et absurde. On n’est pas là pour bosser dur à apprendre des choses utiles, mais juste à bosser dur pour écraser les autres et soit-disant prouver qu’on est meilleur qu’eux ! mentalité de merde !
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