Les intouchables, film pour Bisounours bien pensants qui en sont encore à « Y a bon Banania »
Un noir, quand il n’est pas footballeur, qu’il ne gagne pas une course sur une piste d’athlétisme, il sait au moins danser et faire de la musique, sinon, où allons-nous ? On entend ce genre de poncif à longueur de journée de la part de ceux qui critiquent Tintin au Congo, écrit et dessiné dans un contexte bien différent et qui date désormais. Donc, pas beaucoup d’espoir de se distinguer pour un Africain en dehors de ces domaines de prédilection au risque de tomber dans la petite délinquance, le chômage ou l’aide sociale. Et s’il n’est doué ni pour le sport ni pour la musique, mais veut rester honnête, il ne reste au noir que l’espoir d’être vigile devant un super marché, videur de boite de nuit et s’il n’est pas assez costaud, livreur de pizza ou balayeur.
Le héros des Intouchables est un petit délinquant, roublard, caricatural, racaille de cité reconverti dans le compassionnel qui lui sert de rédemption au service d’un riche paralysé dans son fauteuil roulant. L’inverse est inconcevable, et pourtant. Un homme d’affaires d’origine africaine, à la tête d’une entreprise qui se paye un platane en voiture et qui veut malgré tout continuer à diriger sa société et son personnel, ce n’est pourtant pas inimaginable. Et de petits blancs vivant en milieu rural ou défavorisé, tentant de se débattre dans l’existence et de trouver un boulot stable, il y en a légion en France.
Alors, on peut se demander pourquoi dix millions de spectateurs sont allés voir ce film dégoulinant de bons sentiments, à l’humour facile, s’adressant comme pour les Chti’s ou Rien à déclarer, à un public au vocabulaire limité ou de petits bourgeois influencés par la propagande des promotions cinématographiques sur les grands médias.
Or, un noir qu’il soit résident légal avec un titre de séjour, qu’il soit né français ou soit naturalisé peut devenir architecte, médecin, chef d’entreprise, journaliste, sociologue ou petit commerçant. Pourquoi Petrossian, le « Roi du caviar » a pris Mademoiselle Rougui Dia comme chef de cuisine ? Non parce qu’elle est noire, mais parce qu’elle est douée pour la restauration. Et son origine ne doit pas la condamner éternellement au mafé. De plus un noir quel que soit son origine peut très bien porter un costume et un cravate sans se sentir obligé de se déguiser en traîne-savate paradoxalement pieds nus comme Yannick Noah, ou de s’affubler en street-wear avec capuche, pantalon baggy, Nike aux pieds et casquette à l’envers vissée sur la tête. Il en est de même pour l’expression orale, mais là, c’est plutôt l’éducation nationale qui est en cause, incapable de donner un apprentissage cohérent de la langue française à une population défavorisée vivant dans des ghettos sociaux quelque soit l’origine ethnique des habitants. Vous l’imaginez Harry Roselmack commençant son JT par un tonitruant « Hey brothers, l’actualité d’aujourd’hui c’est relou et ça craint grave les mecs ! », il n’aurait pas tenu une semaine à l’écran en tenant ce genre de propos. Aucun patron aussi libéral et antiraciste soit-il ne mettra au contact de la clientèle un employé blanc, arabe ou noir (pas plus qu’un handicapé) qui ponctue toutes ses phrases d’un « voilà » itératif et qui s’exprime dans un sabir stigmatisant et caricatural. Ca marche avec Alibi Montana sur un plateau télé, mais pas à la BNP, chez Hermès ou dans un cabinet d’avocats devant des clients. En dehors de quelques véritables racistes invétérés qui convulsent à la vue d’un noir ou d’un arabe, l’exclusion et le rejet sont avant tout d’ordre social et culturel.
Le noir n’est pas condamné à la délinquance et aux petits boulots du fait de sa pigmentation cutanée. La mélanine n’intervient pas au niveau des neurones et si un noir est un con, cela arrive comme pour les blancs, cela ne vient pas de la couleur de sa peau. Le recours à l’argot, au MacDo, à la délinquance n’est pas génétique mais d’origine sociale. Le libre-arbitre existe aussi, il y aura pour chacun des choix et des obstacles, des injustices flagrantes, mais celui qui veut s’en sortir peut y arriver, pour certains cependant cela sera seulement beaucoup plus difficile. D’autre part, rien n’empêche d’être pauvre et à la fois honnête et poli ; il n’y a pas de déterminisme ethnique mais des inégalités sociales et il faut le reconnaître pour certains de la mauvaise volonté et de la victimisation.
La complaisance est avec la condescendance lénifiante ce qu’il y a de pire et ce n’est pas en plaignant les noirs, en les infantilisant qu’on les aidera à progresser dans la société française. Ce n’est plus avec « Y a bon » que l’on ridiculise le bon nègre, mais avec des blagues à deux balles comme « pas de bras pas de chocolat ». Avec ce film, l’Africain, redevient un Bamboula de banlieue qui fait les yeux ronds, un Oncle Tom ou un Oncle Ben’s réactualisé banlieue, pas de quoi crier au génie. Avant de parler de diversité, il faudrait rechercher avant tout ce qui nous rassemble, ce que nous avons en commun pour créer une nation et non les petits détails qui nous diversifient et finalement nous opposent entre citoyens d’un même pays.
137 réactions à cet article
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Georges Yang,
Vous essayez d’exploiter le filon de la lutte contre la bienpensance, mais c’est raté. La vérité est que vous êtes aussi bienpensant que ceux que vous vous imaginez combattre, et qu’à cause de cela vous ne voyez que ce que vous voulez voir, quite à faire des contresens. Ainsi, quand vous dites :
racaille de cité reconverti dans le compassionnel
On voit bien que vous n’avez pas compris le film, car il n’y a justement pas de compassion dans la relation des deux personnages principaux. C’est vous qui ne savez pas voir le handicap autrement que sous l’angle de la compassion, chose que combat justement le film (ce qui est authentiquement non-bienpensant, c’est à dire tout simplement décomplexé).-
Téléchargez Bénabar et vous serez heureux
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Première leçon de cet article les amateurs des Intouchables et ceux de Bénabar sont les mêmes
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@ l’auteur
je ne suis pas loin de partager votre opinion, surtout quand on sait que ce film a été programmé en fin d’année, période propice aux bons sentiments et surexploité par les diverses œuvres de bienfaisance (bienfaisantes surtout pour leurs dirigeants)
bref, je ne suis pas allé voir le film, et je n’irais pas
en tout cas, cela prouve bien qu’on peut encore et toujours manipuler les gens avec facilité
ce qui n’est pas un bon signe pour les élections futures-
C’est toujours drôle, les gens qui ont une opinion sur quelque chose qu’ils ne connaissent pas.
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Je suis tout à fait d’accord.
C’est hallucinant l’effort médiatique qui est mis en oeuvre pour qu’on aille voir ce film.
Mais le débat va être difficile car les personnes qui sont allé le voir vont avoir du mal à accepter d’être traité de mouton. -
Mais le débat va être difficile car les personnes qui sont allé le voir vont avoir du mal à accepter d’être traité de mouton.
On peut trouver pleins de raisons d’aller voir le film :
-parce que le sujet est original
-parce qu’on a envie de savoir quel est ce film qui plaît autant aux français
-parce qu’on a eu de bons échos
-parce qu’on a envie de se détendre après le boulot
...
Donc si les spectateurs « vont avoir du mal à accepter d’êtr traités de mouton », c’est peut-être que cette qualification n’a pas de légitimité. -
Bonjour, Georges.
Je n’ai pas vu le film, et après réflexion, je n’irai pas le voir. Non pour des questions d’ordre moral, mias tout simplement parce que les scènes que j’en ai vues, sont tout simplement affligeantes, que ce soit celle du bonbon, celle de la voiture garée devant le porche ou une scène de salon.Qui plus est, le choix de l’acteur noir (déjà vu dans des prestations médiocres sur Canal+) me pose problème : pourquoi avoir choisi un Noir aussi caricaturalement archétypique de l’image qu’est censé s’en faire le bon peuple ? Un Noir Banania effectivement, très éloigné du Maghrébin qui a servi de modèle. Dommage, le sujet aurait pu être bon !
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Le mieux avant de faire une critique c’est de voir le film, non ?
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Bonjour Fergus
Je ne peux que vous approuver, mais ce film n’est qu’un symptôme de l’apologie de la médiocrité que l’on avait déja dans les discours de Sarkozy et de Royal en 2007
J’ai bien peur qu’on nous en remette une couche en 2012 -
Je ne vois pas ce que viennent foutre Royal et Sarkosy dans ce commentaire, ridicule
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La naiveté de ceux qui croient aux belles histoires, belles promesses s’adressant aux gogos
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Voilà un film, je l’ai vu, qui réussit le miracle de parler de sujets aussi difficiles que le handicap, le racisme, l’exclusion, d’une façon générale à présenter avec une belle énergie et beaucoup d’humour, les éternelles clivages ( jeune -vieux....bonne santé-maladie.....Musique bourgeoise-musique branchée......Gaulois-black......Cité-quartier bourgeois.....Et j’en oublie.
Un film qui vous dit qu’il ne faut pas avoir peur de l’autre. Que tout cela est du à mille incompréhensions.....Quel la rencontre enrichit mutuellement.....Que les cultures ne sont pas opposables....Que la vie n’est pas finie après un accident, si terrible soit il.
Manifestement, ça ne plait pas à tout le monde !
Ces gens là préfèrent sans doute les éternelles marivaudages à la française, où ces stupides farces si faciles à boucler, genre asterix obélix dont la couverture de Télérama il y a deux semaines nous prévient d’avance combien cette série de navets va de nouveau occuper les médias, avec ce Depardieu aux manières d’Anelka, ou est-ce le contraire ?Aucune doute que ce film milite bien mieux pour toutes les causes dites plus haut, que tous ces critiques débilitantes dont on se demande quelle triste raison les anime.
Ces tristes sires à la grimace torve ne peuvent effectivement comprendre, comme l’un d’eux à dit, comme un lapsus malheureux, que c’était un conte de Noël.....Même si je suis un soignant, je pense avoir gardé mon âme d’enfant, malgré tous les malades et les souffrances que j’ai croisé. Mieux, je dirais que c’est grace à tous les patients que j’ai croisé
L’un des paradoxes de la maladie est de ramener l’essentiel aux êtres. C’est ce que ce film a parfaitement compris...
La version du soin qu’il donne est iconoclaste et stimulante : Elle nous montre d’une façon assez révolutionnaire ce que peut être la qualité, pas un ensemble de gestes apprises dans une formation ou sur un manuel, mais une adaptation à une situation, où la présence et la chaleur humaine sont les meilleurs composantes pour aller mieux, et retrouver son équilibre.Soyez surpris, vous rirez, et vous vivrez.......Voilà ce que ce film nous dit
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« La version du soin qu’il donne est iconoclaste et stimulante : Elle nous montre d’une façon assez révolutionnaire ce que peut être la qualité, pas un ensemble de gestes apprises dans une formation ou sur un manuel, mais une adaptation à une situation, où la présence et la chaleur humaine sont les meilleurs composantes pour aller mieux, et retrouver son équilibre. »
Je comprends que vous allez faire fumer les estropiés. Vivement que je me casse la gueule, alors. Envoyez-moi vos coordonnées professionnelles avant, svp.
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Vélosolex, c’était une blague, n’allez surtout pas vous vexer. Je suis d’accord avec vous sur ce que vous dites de la profession que vous exercez. D’ailleurs, c’est assez subtilement avancé dans le film sous, le couvert d’une grosse blague banale. Le masseur d’oreilles qui ressemble à un docker, c’est ça. La médecine veut bien soulager mais sans exagération, y trouver un plaisir jouissif serait immoral.
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N’ayez crainte, moraucon je suis pas susceptible, vous pouvez me verser une bouilloire brulante sur la jambe, je ne réagirais pas.
Sans blague,j e pense que la dimension « soins » avec ce coté provocateur et dérangeant de le traiter, a été en grande partie occultée par les médias, qui y ont surtout disserté sur cette rencontre improbable, politiquement incorrect, car c’est une chose de disserter sur les minorités, c’en est une autre de voir recombiner en une comédie impertinente les termes d’un débat qui leur échappe.
D’où ces critiques fielleuses.Qu’est ce que la vie, si elle ne nous amène pas son lot de surprises, voilà encore ce que nous dit ce film.
Ce film a été passé en avant première au centre de Kerpape, près de Lorient , qui est un centre de soins et de rééducation. Il a longuement été applaudi par le personnel, assez critique en la matière pour être bon juge. -
Ils ont applaudi par mimétisme
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« Par mimétisme »Ben voyons.....Je crois qu’ils ont autre chose qu’un cerveletCe truc qui suffit à beaucoupmais qui fait un handicap très péniblepour soi et tout autant pour son entourage -
J’ai compris ce problème de la relation avec un tétraplégique le jour où, confronté à cette situation pour la première fois, je ne savais plus si ma gêne était de la lâcheté ou du respect. Je crois que c’est ce genre d’approche, que j’ai eu et regrette, celle qui déshumanise les handicapés et il n’y a personne pour expliquer et aider car les professionnels qui les entourent ne conseillent, généralement, que la compassion obligatoire et la dissimulation : soit positif, fait comme si de rien n’était, etc...
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J’aimerais aussi voir plus de noirs dans le personnel des ONG qui interviennent en haiti, au darfour, en somalie etc ... Il y beaucoup trop de blancs !
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Faux, dans les endroits qui craignent genre Somalie, Sud Soudan, les ONG dont les françaises envoient de plus en plus de noirs pour deux raisons qui n’ont rien à voir avec l’égalité des chances mais parce que les noirs sont moins « visible » et risquent moins d’être abattus ou kidnappés et que médiatiquement quand on enlève ou tue un noir, ça fait moins de vague médiatiquement
Et les rançons sont moins élévées -
OK, réponse convaincante.
Autant pour moi.
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Demandez aux entreprises qui sont obligées dans les pays africains d’employer obligatoirement un noir dans chaque service, c’est une catastrophe, difficile même de leur faire faire un boulot répétitif, alors de là à leur confier des responsabilités.......
Pourquoi croyez vous que ces pays n’arrivent pas à avancer, à s’organiser et à se pas s’’entretuer ? Ce n’est pas une question d’évolution, c’est une question de capacité et eux, ils ne peuvent pas : revoyez les études qui ont faites là-dessus. -
Bonjour Georges Yang,
J’avais tout d’abord eu l’intention de répondre au commentaire visqueux d’ Appoline mais vous auriez été obligé d’ effacer le mien.
J’ai vécu et travaillé dans des entreprises en Afwiq et je peux vous assurer que des cons de blancs inutiles il y en avait légion.
Je n’ai pas vu le film sauf les inévitables extraits dans la boîte à troubadours, j’attendrai qu’il passe à la tel dans quelques mois ; Pour faire vendre, les producteurs sont bien obligés à l’heure actuelle d’utiliser les gros poncifs bien de chez nous. Donc le grand black sourire éclatant toujours de bonne humeur et le patron sale riche et faisant la gueule.
Bonne journée, -
@George,
Je n’ai pas vu le film et je ne commenterai donc pas sur ce sujet. Mais lorsque vous parlez des ONG qui emploient plus de noirs en Somalie, Soudan, etc, c’est vrai mais en général, elles emploient plus d’autochtones quel que soit le pays ou le continent. C’est pratiquement devenue une condition des bailleurs de fonds.
Là où vous avez tort, est de penser que ce « personnel national » est moins en danger que les expatriés. Renseignez-vous sur le nombre d’employés nationaux tués, en Afghanistan (et plus particulièrement des femmes), et en Afrique. Peut-être vous souvenez-vous de 17 employés d’ACF tous des Sri lankais assassinés il y a quelques années ? Quelques voix isolées se sont élevées à ce sujet. J’y joindrai la mienne. Il y a une responsabilité morale à mettre en première ligne des employés nationaux, sans leur accorder la même protection qu’aux expatriés. Désolée de cette digression mais votre ignorance à ce sujet semble se situer dans la même lignée que ce que vous dénoncez dans votre article. Je vous joins un lien. Vous n’avez pas besoin de dépasser la 2e page. http://www.ocha-eth.org/WHD/whd_2010_security_sheet_en.pdf -
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@ Nicole Cheverney,
Ce qu’il s’est passé au temps des colonies, est définitivement passé, je ne suis pas d’accord pour qu’on leur vole leur richesse, mais voyez ce que leurs chefs d’état en font, cela serait plus judicieux, oui, ça marche ainsi, la tête de l’état s’en met plein les poches, les autres peuvent crever et bien sûr que ça arrange les « toubabs ».Moi, je n’en veux pas ici, ce n’est pas une histoire de couleur mais de comportement. Pour la plupart, ils ne sont bons à rien et dire le contraire serait un mensonge éhonté.Alors vos états d’âme, gardez les pour vous, d’ailleurs, iriez vous vous balader à Barbès la nuit ? Et qui y croiseriez - vous ? -
Allez voir dans des entreprises qui marchent en Afrique
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Appoline
Vous situez la barre de la connerie tellement haute sur l’échelle de « Dupont-Lajoie » que je crois que ça y est vous avez battu le record du mondeJe ne vous demande même pas votre couleur de peauMais n’oubliez pas de vous mettre du produit solaireCar vous pourriez devenir noir.Comme Obama qui a été pris pour ce job de manutentionnairePas dur le truc, tellement répétitif, même envisageable pour un type de couleur.« Shame on you ! » Comme ils disent là bas. -
Tous n’est pas blanc, tous n’est pas noir, c’est sur ! Mais j’ai du mal à comprendre ceux qui se font une spécialité de salir, critiquer ou trouver suspect ce qui tend vers un peu plus d’humanisme. On peut aimer ou pas ce film, encore faudrait-il le voir avant de le critiquer. Quoi qu’il en soit, dés que vous parlez d’altruisme, de fraternité ou d’humaniste, vous êtes suspect car dans l’esprit de certain, tout le monde est pourri. Comme pareille vision me semble triste …
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« Et les rançons sont moins élévées »...
Ben voyons ! Un blanc vaut infiniment plus qu’un noir, c’est bien connu... Pauvre monde pourri !
Bonjour Georges Yang,
Votre analyse me plaît bien. En effet, cette dichotomie dans la population française me désole et si ce film la représente comme une institution, je crois qu’il ne peut qu’être médiocrement approuvé par ceux qui prônent l’égalité parfaite entre les humains.
Et je suis bien d’accord avec vous, c’est l’éducation, la pratique de la langue, l’amabiiité et le respect qui font l’individu et non pas sa couleur de peau.
Cordialement.-
Ouf ! Bravo , bravo pour cet article ! Enfin !
Je ne suis pas allée voir ce film pour toutes les raisons que vous énumérez.J’en rajoute quelques unes en vrac :
Un mec qui « se croute » en parapente, je n’ai pas spécialement de compassion pour lui ; c’est comme pour ceux qui font du hors piste ; ils connaissent les risques.^...
Les médias répercutent à l’envi l’image de la banlieue et de ses habitants, dont beaucoup immigrés ou d’origine immigrée ; parmi eux, une proportion non négligeable s’adonne aux trafics, aux vols, à la délinquance.
Mais, à la longue, c’est stigmatisant comme disent les bien pensants ; allons, donnons une image « positive » et voilà le film « Intouchables » : un grand noir rigolard « capable »
( rendez-vous compte, c’est extraordinaire ! ) d’apporter soutien et joie de vivre à un milliardaire paraplégique. Dès que j’ai entendu parler du film , j’ai pensé à « Ya bon Banania » comme vous dites.
En fait, sous prétexte d ’ antiracisme, c’est encore plus raciste que raciste !Et quant au handicap qui émeut tant le coeur du public si sensible !
Eh bien, il en a de la chance, ce milliardaire d’avoir les moyens de se faire si bien accompagner...il y en a tant d’êtres humains dans une situation semblable, gisant sur des lits
d’hôpitaux, ou chez eux, sans fauteuils roulants performants et sans assistance continuelle ; le plus souvent, les familles se dévouent autant qu’elles le peuvent ou le veulent ; combien, parmi eux, sont de longues heures sans visite......
Le film nous montre un handicapé « montrable », un aidant noir à montrer absolument !Je suis excédée par cette dégoulinade perpétuelle de « bons sentiments » qui donnent bonne conscience au public ému « forcément » ému, cher public qui versa sa petite larme !
Surtout, ne pas faire réfléchir les gens : tout à la télé et ailleurs fonctionne à l’émotion, des kilos et des kilos nous en sont « balourdés » continuellement.
Je termine par un exemple : rien n’est conçu pour accueillir les handicapés mentaux vieillissants . Avant, ils mouraient plus jeunes : c’était « pratique » ! je connais un mongolien de 55 ans que la famille a été obligée de placer dans une maison de retraite avec une section alzeimer : moyenne d’âge : 80 ans minimum ; la plupart des pensionnaires sont à « l’ouest » voire très à l’ouest ; je vous passe les détails ;( il n’est que de voir les goûters où sont alignées vingt momies au regard terne ). Cet « environnement » ne convient pas du tout à ce monsieur
handicapé vieillissant de 55 ans ...depuis, qu’il est là, il ne cesse de régresser, assommé aussi par des médicaments... ( et les soignants font ce qu’ils peuvent ). et il pleure !
Il lui faudrait un foyer avec un petit nombre de pensionnaires et des éducateurs spécialisés qui connaissent la spécificité du vieillissement chez les trisomiques 21 mais il n’y a a pas ! ! ! !Je rajouterai aussi ( là, ça va faire hurler !) qu’actuellement le « noir » est à la « mode » ; le CSA a décidé de quotas pour exalter la diversité ; à France 2, quasiment pas un seul reportage aux infos sans qu’apparaisse un ou une noire ; un étranger qui regarde doit s’imaginer qu’en France, 50 pour cent de la population est de cette couleur !
Je connais une famille qui a adopté deux petites filles noires ; les parents les emmènent partout avec eux ; elles sont le plus souvent infectes ; il faut voir comment les participants « blancs » à une fête où elles sont conviées sont tétanisés par le politiquement correct et supportent tout de leur part ! Si ça, c’est pas du racisme ! ! !La député socialiste de ma circonscription après deux mandats ne se représente pas ( PS. elle ne veut pas cumuler avec son mandat de Maire ) ; elle a toujours fait correctement son travail. Son poste était « réservé » à une femme, mais pas seulement à une femme, à
une femme « issue de la diversité » ( véridique « ; la pauvre Marie Dupont, mille fois plus compétente n’avait donc aucune chance ...et effectivement, c’est une femme » issue de la diversité « qui a été choisie !
Ces pratiques sont à vomir et en disent long sur la déliquescence de la pensée qui ravage le PS, long aussi sur son cynisme ( ah ! avoir le vote ethnique »), long aussi sur le mépris qu’il éprouve pour ces immigrés qu’il porte aux nues.Encore bravo pour votre article !
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Juste une remarque, les deux gamines sont probablement infectes, mais pas parce qu’elles sont noires, mais que par surprotection, les parents adoptifs leur tolèrent tout et les élèvent mal
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Et encore une personne qui parle du film sans l’avoir vu.
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@Monsieur Yang,
L’idée qu’elles puissent être « infectes » parce qu’elles sont noires ne m’a, bien sûr, jamais effleuré l’esprit...mais vous avez raison d’ajouter cette remarque.
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Dans votre diatribe vous oubliez simplement de dire que « le milliardaire » a fait dont de ses royalties sur le film à ses fondations d’aides aux handicapés. Et le plus drôle c’est que vous avouez vous même ne pas être aller vois le film « pour les raisons évoquées plus haut » ! Depuis quand parle t-on de ce que l’on a pas vu ? C’est comme ça que beaucoup ont finit sur l’échafaud !!!
D’autre part : j’ai bu du Banania (j’ai même encore une boîte métal d’époque) pendant toute ma jeunesse, j’ai lu « Tintin au Congo » et je ne crois pas être devenu raciste pour autant. J’ai même un profond respect pour les Noirs qui savent faire beaucoup de choses que nous ne savons pas faire nous, les Blancs (et les Jaunes et les Rouges). Ce n’est seulement seulement un problème de colonisation, d’économies, d’impérialisme. C’est aussi un problème de culture et c’est bien elle qui différencie les peuples.
En tout cas une chose est sûre : les films où l’ont montre des handicapés (et je le suis à 80%) sont rares. Peu ont connu le succès foudroyant de « Les Indomptables ».
Et c’est peut-être grâce à ce film que les gens ne nous regarderont plus avec de la compassion, mais d’égal à égal....
C’est déjà très perceptible et c’est tant mieux .... Le reste vous regarde et la séance est permanente pour longtemps encore .......BeeB HôPô
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Ouai, c’est vraiment extraordinaire d’avoir un avis critique sans avoir lu ce film
Comme d’avoir un avis sur Zola sans avoir lu un de ces bouquins ( mais pour certains c’était un principe vis à vis d’un type qui avait défendu Dreyfus.Ces gens partent d’un axiome un peu étonnant : Etant donné qu’il est tant apprécié, c’est qu’il ne peut être que mauvais. Non ?Et ainsi ils rentrent dans un créneau de pensée toute faite, s’enorgueillisant eux même de leur singularité.Au royaume des voyants, ils se vantent d’être borgne, et demain ils feront de leur cécité un talent.C’est assez drôle de lire jusqu’à où peuvent aller dans la bêtise ces dérapages non contrôlés, comme dans ces soirées un peu trop arrosées, où les esprits faibles se lâchent, sur les juifs, les noirs, tout ce bas fond de la pensée humaine qui ne demande qu’un exutoire. -
La critique est aisée, mais l’art est difficile !
Ceux qui criitquent et veulent censurer Tintin au Congo ont un raisonnement qui obligerait à revisiter et à censurer des siècles d’oeuvres en tout genre, procédé que vous refusez.Pourtant, interdire (ou presque) de montrer un personnage de noir de banlieue, ex-racaille ne s’exprimant pas comme Obama, est aussi une forme de censure et de politiquement correct.
"Alors, on peut se demander pourquoi dix millions de spectateurs sont allés voir ce film dégoulinant de bons sentiments, à l’humour facile,"
Peut-être parce qu’en ces temps de crise et d’incertitudes, on a justement envie de bons sentiments ? La tradition des histoires et des films qui font chaud au coeur est ancienne.-
Attention !
Je vais parler de ce film et je l’ai vu !!
Ce qui a l’air très peu courant sur ce fil.Certes le « cliché » foisonne. Les situations et les personnages sont caricaturaux.
MAIS...
C’est l’histoire de deux mecs bloqués dans un carcan et qui s’en tirent. L’un trouve un job. L’autre de l’amour. Et ils rigolent.
C’est ça dont a besoin le public. Pris dans le carcan d’une époque pas rigolote et morbide.
Pacifier les différences,travailler, rire, danser, aimer.Recette simple. Bons comédiens.Rien de plus. Rien de moins.
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Vu le film également.
D’accord avec Ariane, que je salue en passant.
Ce film, raciste pour les uns, anti-raciste pour les autres !? Est-ce que ce n’est pas le verre à moitié vide ou à moitié plein, selon la façon de le regarder ? La preuve qu’i est juste ? Est-ce que c’est possible de faire mieux ?
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Le film est plus consensuel que raciste, plus con que sensuel, il s’adresse aux cons
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en même temps ne peut on pas simplement regarder un film pour ce qu’il est, une comédie, pas transcendante certes, mais simplement une comédie et ne pas chercher systématiquement le message subliminal derrière...
PS : je ne suis qu’un spectateur, donc un con, qui a vu ce film, a pas particulièrement accroché mais qui se prend pas le choux à faire de l’exégèse à la mord-moi-le-neud à son propos...
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Impressionnant un con qui nous dit que ce film s"adresse aux cons ! Qu’est ce qu’il est intelligent ce Yang !
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Moi et ma gamine de 10 ans, on a bien aimé. On est vraiment deux gros cons d’empaffés de bisounours !
Ou alors...
il existe plus de choses sur la terre et dans les cieux que dans ta philosophie, Georgie.
BISOUNOURS VAINCRA !
Coucou, Ariane, ça va ?
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Un film pour con ? Mince ! Il faut que je retourne le voir avec une ceinture d’ammonal, alors.
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Tout à fait d’accord avec Ariane.
Il ne manque qu’une chose à Georges Yang, c’est le Ying. -
Bonjour Georges Yang
Comme l’histoire est vraie, est-ce que son aide était noir ? Nous savons tous ici que le cinéma est une grosse machine à propagande, surtout quand il y a une grosse pub dessus.
De toute façon pendant que nous sommes entrain de disserter sur l’idiot ou intelligent noir, pour l’oligarchie nous ne sommes que des cloportes.
Les blancs en ont bavé dans les tranchées en 14 puis deuxième guerre en 40 pour tous.
Les noirs en ont bavé pendant des siècles avec l’esclavage.Au fait, j’ai vu hier soir un petit film « precious » sur une femme noire, j’ai beaucoup aimé.
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magnifique « Precious » ! J’avais adoré.
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Ariane
Pour Precious nous ne sommes absolument pas dans la victimisation. Parce que le réalisateur dédie son film à toutes les Précious du monde, qu’importe la couleur de peau.
Precious est une femme pleine d’amour face à l’inacceptable. -
Bonjour, Cathy.
Non, l’homme qui est resté durant une dizaine d’années dans la vie de Philippe Pozzo di Borgo n’était pas noir : il s’agissait d’un Maghrébin au profil physique assez quelconque.
Les producteurs se sont donc éloignés de la réalité dans un but purement marketing en faisant appel à un grand Noir, certes sympathique, mais qui répond parfaitement à la représentation qu’une grande partie de la population a du Noir lambda. -
Cathy
Allez voir « la couleur des sentiments » c’est très bien aussi. L’illustration des combats pour l’émancipation des noirs au début des année 60. Une bonne dose d’humour grinçant aussi, sur fond de puritanisme américain.
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Courage Georges Yang, il y a aussi des bisounours sur AV, les commentaires le prouvent.Pour les bisounours donc :
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J’ai vu le film. Il est très très bien interprété, bon film, sur sujet difficile. Tiré d’une histoire vrai. Pour le reste, faudrait arrêter de voir du racisme à tout les coins de rue. Un peu trop exagéré, et n’oublions pas que le racisme n’est pas l’apanage des blancs mais d’une catégorie imbécile, malheureusement en assez grand nombre, qui peuple cette planète.
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Il n’est pas question de voir du racisme partout, le film est surtout bien pensant donc loin de la réalité
Et même si le fond de l’histoire part d’une réalité, celle si est magnifié, caricaturale,-
Avant d’être un film, il s’agit d’une histoire vraie...Raconter une histoire vraie ne peut s’apparenter à du racisme ou à une vision bisounours de la société.
Ou alors faut vraiment avoir l’esprit mal placé et voir du racisme partout. Ainsi mon voisin qui a un chien qui s’appelle blacky et qui est tout noir est il raciste ? Et mon poteau François, qui se dit black (et qui l’est ), est il raciste ou bisounours de dire qu’il fait le meilleur ’ti punch de la région ? A vous lire, on dirait bien que oui. Cela finit par être désespérant... de bêtise !
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Histoire vraie romancée comme les Trois Mousquetaires, loin de la réalité
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On peut dire intelligence, relativité, distanciation introspection
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Courage, intelligence, indépendance ?
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Hélas oui, mais j’essaie de leur ouvrir les yeux, ils sont plus naifs que méchants
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Je vois bien d’ci quelques temps, des enseignants syndiqués passer le DVD à l’école pour faire une animation participative sur le handicap et la diversité
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Je ne pense pas à du néocolonialisme, mais à de la facilité et du marketing
Ce film s’adresse au « grand public » c’est à dire qu’il doit ne pas être trop subtil, un peu manichéen, plaire aux petits fonctionnaires, aux public de banlieue (d’où le succès de tout ce qui brille)et aux profs de gauche
Et puis, c’est Noel, la France déchristianisée à besoin d’un conte laïc -
@ Georges Yang.
En fait, le public de « Intouchables » est, à peu de choses près, le même que « Bienvenue chez les Ch’tis ». -
Fergus, je fais la même constatation pour les Cht’s dans l’article, une belle daube médiatique
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Pour faire dans le cliché, il y avait encore mieux, un Arabe ex petit trafiquant et un banquier Juif paralysé
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1er commentaire foiré (enfin je pense, moi un peu bête) !!!
Donc que de bons français sur ce forum ...
Je vais tout d’abord m’attarder aux commentaires :
- « des enseignants syndiqués passer le DVD à l’école pour faire une animation participative sur le handicap et la diversité »
Cher M.Yang, ce film ne se veut en aucun cas historique, ou assimilé à un documentaire et je pense que la grande majorité des spectateurs l’ont perçu ainsi. Pas vous apparemment, mais me direz-vous, vous ne l’avez pas vu... (un comble pour une critique ?)- « Hélas oui, mais j’essaie de leur ouvrir les yeux, ils sont plus naifs que méchants »
Votre intelligence m’a justement frappé dès vos 1ers mots, d’où l’adhésion presque immédiate à vos propos et votre article...
- « celle si est magnifié, caricaturale »
Merci pour ces précieuses informations, il me semblait que ce film avait un vice caché. Les personnages issus de la réalité s’y sont eux même perdus !
- « Le film est plus consensuel que raciste, plus con que sensuel, il s’adresse aux cons »Alors là, j’hésite !! Vous allez loin, M.Yang, vous allez même très loin. Alors d’où vient toute cette rancoeur ? D’où vient toute cette amertume ? D’où vient cette étroitesse d’esprit qui puisse vous permettre, O vous grand maître Yang, de juger tout un peuple de la sorte ?
Quel est ce complexe d’infériorité qui vous élève inconsciement sur ce pédestal imaginaire ? L’origine de votre nom apporte-t-il un rejet social qui rempli d’animosité votre coeur contre tous ces citoyens français racistes et débiles ?
OU Suis-je trop « con » pour percevoir la subtilité de vos propos et la qualité de vos argumentaires ?
- « Un mec qui » se croute « en parapente, je n’ai pas spécialement de compassion pour lui ; c’est comme pour ceux qui font du hors piste ; ils connaissent les risques. »
Alors là, cher Antonio, je reste sans mots... Votre débilité n’a d’égale que l’énormité de vos propos. Mais vous savez quoi ? vous avez raison ! Nulle compassion pour le footballeur (ou autre sportif, pour pas faire de jaloux) qui se fracture un membre ou pire meurt d’une crise cardiaque pendant le jeu ! Vous avez raison ! Il aurait dû rester chez lui plutôt que de se laisser aller un loisir totalement bête et dénué de sens.
Une fille qui se fait violer et tuer car elle rentrait chez elle après son cours de danse ne pouvait-elle pas rester chez elle et éviter de trémousser son popotin à un cours qui ne lui apportait rien dans la vie ?
Nulle compassion pour le fumeur atteint d’un cancer du poumon, nulle compassion pour l’alcoolique défunt, nulle compassion pour le pompier meurt dans un incendie (il avait choisi son métier en connaissant les risques).
BREF, votre commentaire me DEPITE...
- « d’apporter soutien et joie de vivre à un milliardaire paraplégique »
Tétraplégique, non ?
- « dont beaucoup immigrés ou d’origine immigrée ; parmi eux, une proportion non négligeable s’adonne aux trafics, aux vols, à la délinquance. » ... « Dès que j’ai entendu parler du film , j’ai pensé à » Ya bon Banania « comme vous dites. En fait, sous prétexte d ’ antiracisme, c’est encore plus raciste que raciste ! »
Bizarement, vos propos font écho au racisme, bien plus que le film lui même. Vous avez une vision bien triste de la société...Si ce n’est erronée...Pas sûr que vous passiez votre temps libre dans les banlieues ...
- « Le film nous montre un handicapé » montrable « , un aidant noir à montrer absolument ! »
FAUX, ce film montre comment une grande partie des handicapés aimeraient être considérés, c’est à dire sans compassion ou devrais-je dire sans fausse compassion, mais avec sincérité, comme tout homme.- « Surtout, ne pas faire réfléchir les gens : tout à la télé et ailleurs fonctionne à l’émotion, des kilos et des kilos nous en sont » balourdés « continuellement. »
Je dirais plutôt que tout dans l’ART (qu’importe lequel) fonctionne à l’émotion ou à l’interprétation (l’intelligence ?), et ce film a choisi son camp ! Vous (et M.YANG) avez une bien grande estime de votre personne et celle-ci vous permets de mettre à bas la grande majorité de la population. Que cela vous préserve, bien que je pense que ce manque d’émotivité et d’objectivité vous desserve...
- « Encore bravo pour votre article ! »
Encore bravo à votre commentaire, j’espère qu’il permettra au lecteur d’aller voir ce film étant donné le peu de bien-fondé...- « Tous n’est pas blanc, tous n’est pas noir, c’est sur ! Mais j’ai du mal à comprendre ceux qui se font une spécialité de salir, critiquer ou trouver suspect ce qui tend vers un peu plus d’humanisme. On peut aimer ou pas ce film, encore faudrait-il le voir avant de le critiquer. »
Totalement d’accord avec vous, le français n’aime pas la réussite française ! Le français n’aime pas la réussite tout court ! Ici, on court après l’égoisme main dans la main avec la jalousie. Partez, voyagez, étudiez, et imprégnez-vous de cette fierté des autres de voir un des leurs réussir ! Ceci manque à la France et ceci l’empêche d’avancer ! Chacun chez soi et pourvu que l’autre ne nous en prenne pas ...
- « Faux, dans les endroits qui craignent genre Somalie, Sud Soudan, les ONG dont les françaises envoient de plus en plus de noirs pour deux raisons qui n’ont rien à voir avec l’égalité des chances mais parce que les noirs sont moins »visible« et risquent moins d’être abattus ou kidnappés et que médiatiquement quand on enlève ou tue un noir, ça fait moins de vague médiatiquement
Et les rançons sont moins élévées »
Grand amateur d’actualités et d’informations (pas TF1 hein ;) ), encore une chose que je découvre aujourd’hui, je vais vraiment finir par me coucher moins con grâce à vous, O Yang. C’est bien connu, on envoie les noirs se faire tuer... Bien qu’on envoie pas étant donné que ces gens (noirs ou blancs) sont volontaires...
- « Téléchargez Bénabar et vous serez heureux »
Télécharger Damien Saez, vous l’idolâtrerez.- « Un noir, quand il n’est pas footballeur, qu’il ne gagne pas une course sur une piste d’athlétisme, il sait au moins danser et faire de la musique, sinon, où allons-nous ? On entend ce genre de poncif à longueur de journée de la part de ceux qui critiquent Tintin au Congo »
Mais sérieusement, où vivez-vous ??? Suis-je le seul à être choqué par de tels propos ? Personne ne vous contrôle avant de publier de telles âneries ? Ces propos que vous dissumulés comme rapportés nous apparaissent comme sorties de vos pensées et c’est dela qui discrédite tout votre argumentaire !!BREF, votre critique est finalement plate et sans intérêt (bien que je l’accorde, j’ai pris un peu de temps à la lire et donc me suis fait prendre au piège. Pauvre de moi). Le premier paragraphe en gras se suffisait à lui même pour l’intégralité de votre article. Tout n’est que couleur, noir ou blanc... L’article ne nous apporte rien au fil de la lecture, tout n’est que répétition du précédent propos.
J’aurais aimé un article à l’image de votre fiche personnelle qui me laissait présagée bien meilleure lecture qu’il ne fut.
Pour finir, j’ai vu un film drôle, parfois émouvant (je dis bien parfois car ce n’est pas le but de celui-ci) et contrairement à certaine personne, je n’ai pas vu de couleur. Bizarement, décrivant le film à mes amis, je ne pense pas avoir évoqué les termes « noir », « couleur », « riche », « pauvre » etc... Aux personnes qui voient des clichés dans ce qui resort de la société actuelle, attention à ne pas les créer.
Mais bien évidemment, je ne suis qu’un jeune de 25 ans, abruti par la télévision (que je ne regarde presque pas), corrompu par la politique (en qui je ne crois pas). Je ne suis pas fonctionnaire, pas prof, non issu des banlieues mais certainement un peu bête, ne décelant pas la subtilité, n’ayant aucune capacité de réflexion, d’interprétation et n’utilisant que des mots simples que je comprends. Je correspond donc tout à fait au citoyen moyen décrit par M.Yang, qui a aimé ce film car celui-ci était fait pour moi, était à la hauteur de mes capacités.
Je ne suis pas médecin, je ne peux donc me mesurer à l’intellect de M.Yang, je peux seulement rire devant ce film et me satisfaire de l’avoir compris...
PS : Si je peux me permettre les clichés M.Yang, après tout vous les avez bien maniés pendant quelques lignes, je dirais pour finir que :
- Vous êtes médecin (félicitations en passant) ce qui signifie que vous avez fait de longues études et donc que vous devez être issu d’une famille aisé ! Comprenez bien, il est difficile d’allier études de médecine et travail pour se payer ces études, donc une famille qui assure les dépenses du petit pendant quelques années. très loin du niveau de vie actuel des résidents de banlieues ... Aussi, Yang, origine asiatique ? Issu d’une famille d’immigrée ? Issu d’une famille riche expatriée en France afin d’obtenir une meilleure qualité de vie et fournir à leur petit fils chéri la meilleure éducation possible ! Puis le fils, ayant profité des services Français, ayant obtenu son diplôme s’en ai allé à l’étranger pour vivre sa vie...
Ne le prenez pas mal, tout ce paragraphe est absurde, aussi absurde que votre article. Il démontre bien comme il est aisé de fabriquer des raccourcis pour chaque situation, comme il est facile de détourner un sujet dans sa propre interprétation et d’en faire une généralité.-
Vous êtes bien bon de s’intéresser à ma prose et de l’analyser, on passe son temps comme on peut
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Non... Je passe mon temps comme je le veux.
Puis, je m’autorise au moins la qualité de m’intéresser aux argumentaires des autres, à défaut (parfois et souvent dans votre cas) de les approuver.
Finalement, vous écrivez bien cher Yang (enfin en général...), je m’instruis donc ! Vous écrivez bien mais faux, faux dans votre manque d’ouverture, faux dans votre unilatéralité.
La critique se voudait ouverte et objective. -
Quand on écrit il faut être subjectif au risque d’être plagiaire ou de manquer d’originalité
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Ah ! mais il fallait avertir que c’était du journalisme si-moyen fiction. Je suis tombé dans le panneau. Je porte bien mon nom, tiens.
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Film à l’image de la gauche française, où l’on donne au black de service le rôle que veut lui faire jouer les bobos comme Jack Lang. Voici les métiers hautement « valorisés » par le PS pour leurs ouailles issus de la diversité (comme on dit) et qui voteront comme ils l’espèrent pour remercier leurs généreux donateurs socialistes. : assistant de vie, humoriste, musicien rappeur, graffeur, danseur hip hop, faire valoir de comédien, présentateur, chef d’entreprise en création de tee-shirt,
Rappelons à ces crétins qui ont cru voir un beau film rédempteur que les américains, qui voient juste, le voient eux comme un film crypto raciste.-
Merde ! j’ai oublié footballeur
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Ceux qui apprécient les Intouchables doivent aussi se pâmer à « Imagine » la daube de John Lennon
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Et vous avez encore la « sous-daube » qui fait un carton : celle de Yannick Noah ; savez-vous qu’il fait un « malheur » chez tous ces gens si gentils qui éprouvent tant de « bons » sentiments ?
Lui , le « multiculturalisme » il sait le « rentabiliser » ! -
Ceux qui apprécient les Intouchables doivent aussi se pâmer à « Imagine » la daube de John Lennon
Mais c’est quoi ce genre de réflexion à la con ? -
Noah fait énormément de mal à ceux qu’il croit défendre
Pour trouver du boulot, il faut mettre des chaussures et s’habiller inaperçu, et surtout parler français et non sabir, rien à voir avec un accent étranger qui est en général accepté -
Si jamais j’avais des idées suicidaires, elles seraient induites par la médiocrité ambiante
Rassurez vous je me ressource ailleurs -
Le jour la télé daignera nous montrer autre chose que des représentations débiles de réussite des gens dits "issus de la diversité, nous aurons fait un vrai pas en avant.
J’aimerais les voir plus souvent en luthier, tapissier, violoncelliste, conducteur de train, commissaire de police, auditeur, bref, là où ils sont déjà, certes,non sans mal, vu les stéreotypes qu’on se plait à leur accoler et à nous montrer en boucle dans les médias-
en musique une blanche vaut deux noires et c’est pas près de changer !
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Au lit c’est souvent l’inverse, mais pas toujours
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quand on en arrive a ce niveau il reste plusieurs solution mais je te conseille la fenêtre du 10 ème étages pour être sur de ne pas te louper.
Pour info ce n’est qu’un film-
@ G Yang
Je partage en grande partie le regard que vous portez sur le film. Pour faire court, oui c’est du « Y a bon Banania » relooké. Rien de plus. Si j’étais de peau noire, médecin, informaticien, chargé de clientèle dans une banque, je serai scandalisé par les clichés et les poncifs vomitifs du film.
ex : un aristo écoute de l’opéra, il a une maitrise parfaite de la langue française. Un black de la cité écoute du rap, au mieux de la soule, parle mal la France. Voilà... C’est trop relou...
Et bien non !
je suis blanc de peau, pauvre, issu d’un milieu social défavorisé, j’habite une cité pourrie. Cependant, je maitrise le francais, j’écoute de l’opéra mais aussi du rap. Et j’ai été dégouté par le mauvais miel d’ Intouchables.-
Pour info, le film n’a jamais eu vocation à dresser une chronique sociale ou de faire des généralités. Au contraire il s’agit bien de deux parcours particuliers qui se rencontrent.
Votre critique est donc déplacée et inopérante. -
@ Roungalashinga
c’est justement le reproche que j’adresse au cinema francais : un ciné bobo parisien incapable de produire une chronique sociale comme le fait un cinéma anglais, belge ou québécois. Enfin plus du tout depuis les années 80.
que dit ce film dans les codes qu’il emploie ? L’ordre social est préservé, les vaches sont bien gardées ... A aucun moment je ne fais à l’auteur du film un procès d’intention. Juste qu’il reflète un certain état d’esprit. Mais peut-être qu’au fond les français ont le cinéma qu’ils méritent...
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@ Nicole Cheverney
Oui, faudrait que ces cineastes sortent un peu de leur quartier bobo. Quand au film, que le scénario soit inspiré d’une histoire vraie ne change pas la donne... Nul doute qu’un Stephen Frears ou un Ken Loach eut rapportée cette belle histoire sans tomber dans les poncifs et les clichés.
Et peut-être serait-il bon de rappeler aux critiques de cinéma en herbe qui y sont allés de leur science sur cet article qu’il existe en cinéma comme en littérature de nombreux niveaux de lecture..
-littéral, symbolique, analogique, anagogique, allégorique, etc...
cordialement -
que dit ce film dans les codes qu’il emploie ? L’ordre social est préservé, les vaches sont bien gardées ...
Non il ne dit pas ça. -
je me suis ennuyé« profond » à « bienvenue chez les ch’tis » ! j’ai quitté « rien à declarer »
avant la fin et je n’irai certainement pas voir celui-ci ,mais pas à cause de votre critique
je ne l’ai pas lue,la lecture de votre CV m’a suffi !:Vous y montrait un tel amour de vous même
et de vos competences.
Quant aux personnes qui aiment ,c’est leur droit, ils ne sont ni « bisounours » ni « con-sensuels »
ils sont differents et c’est justement cette difference qui fait l’attrait de notre monde... !!
-
Comme un chien de chasse, je pisse à l’arrêt à des gens comme vous
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Quand on emploie une expression on l’ecrit correctement ,c’est :
« je vous pisse à la raie » !! c’est un peu court comme argument mais bien dans
l’admiration eperdue que vous avez de vous même... !!
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TSS
Incapable de comprendre une vanne ! Pauvre type -
J. Lennon avait plus de talent dans son petit doigt que vous dans votre
eminente personne toute entière.... !!
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si ça c’est une vanne ,je suis le chanoine de latran ... !!
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Annie
J’ai vécu la situation, je ne parle pas du personnel local, mais des expats, certains ONG pensent qu’en envoyant des Sénégalais, Kenyans, Congolais ou Français noirs, car ils pensent qu’il y aura moins de risques, j’en ai débattu avec au moins deux responsables du recrutement, Quand j’ai dit qu’il s’agissait d’envoyer des noirs au casse-pipe, certains ont eyu l’air géné. En Somalie, il existe des expats bi nationaux qui sont encore plus prisonniers des clans et sont obligés de laisser détourner pour rester vivants
Mais il publient des succs stories avec la complicité des bailleurs pour ne pas faire de vagues
Le personnel national par contre est moins payé et plus exposé, quand il n’est pas intimidé ou complice
L’humanitaire est de plus en plus une farce-
@George,
C’est exactement ce que je voulais dire : envoyer des noirs ou autres autochtones au casse-pipe, parce que cela ne fera pas la une des journaux, ou beaucoup moins que pour un expatrié.
Sinon pour ce film que je n’ai pas vu et sur lequel je ne devrai pas commenter, j’aspire simplement aux jours où la couleur de la peau n’aura plus d’importance, lorsque n’importe quel noir pourra jouer n’importe quel rôle sans que l’on cherche à analyser si c’est une exploitation de l’image des noirs ou non. Sans vouloir me mettre à leur place, je pense que les noirs aimeraient aussi avoir cette liberté. Je repense à un film très commercial mais intéressant quand même avec Denzel Washington, appelé le Client, pour lequel il a déclaré qu’ll ne voulait pas embrasser sa partenaire (Julia Roberts, et combien de ses fans se seraient précipités et bousculés au portillon ?) pour ne pas décevoir ou choquer ses fans. Le jour où ce genre de détail n’aura plus d’importance, nous aurons tous, noirs ou blancs, gagner une bataille. -
Votre article montre carrément que vous n’êtes pas un cinéphile averti !!!
J’ai vu ce film dès sa sortie, d’abord pour les acteurs (qui sont excellents dans leur rôle) et ensuite parce qu’il est inspiré d’une histoire vraie, le thème bien sûr est important et j’avoue que j’ai été bluffée. Je ne pensais pas que je rirais autant, les réalisateurs ont réussi à mettre de l’humour dans une histoire pas drôle, le handicap physique rencontrant le handicap social, c’est ce cocktail qui fait cette si belle histoire.
Pour ceux qui n’ont pas aimé ce film, ce n’est pas grave, il en faut pour tous les goûts, personnellement je préfère ce genre-là, cela permet une réflexion sur notre propre vie et sur les gens qui nous entourent. L’accident peut malheureusement arriver à tout le monde et être issu d’un milieu défavorisé ne fait pas d’un être humain un sujet de mépris. Il suffit d’un peu d’humanité pour rapprocher des personnes aussi différentes qui, finalement y trouvent un enrichissement mutuel.
Je signale au passage que je ne suis ni (je vous cite) "une petite bourgeoise influencée par la propagande des promotions cinématographiques sur les grands médias, ni « une personne au vocabulaire limité », j’ai fait des études, j’ai une culture littéraire très étendue et je suis tolérante et large d’esprit. J’écris aussi des articles sur un blog très consulté.
Au sujet de ce que vous dites sur les noirs qui seraient bon uniquement en sport et en musique, j’en connais personnellement qui sont médecins, ingénieurs, journalistes ou professeurs à l’université...je suis quand même d’accord avec vous sur un point, l’intelligence n’ai rien à voir avec la couleur de peau.
Et je persiste et je signe, le film "Intouchables est un excellent film !-
Ce n’est pas moi qui dit que les noirs doivent être footballeurs ou musiciens au risque d’être délinquant, c’est le film qui justifie ce poncif
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Je persiste et je signe avec vous : Intouchables est un très bon film !
M. Yang, c’est votre interprétation du film qui fait ressortir les clichés ainsi que le racisme... -
Poncif et caca mou ce film !
Un scénario complètement à la ramasse des pleurards anti-racistes, qui tombent exactement dans le trou noir de ce qu’ils voulaient éviter.
Les amerloques, à part leurs gouvernements de brutes, auraient construit un scénario un peu pls crédible. On se souvient de « Dans la chaleur de la nuit » et autres monuments du genre, avec d’admirables acteurs blak.
Pleurnicheries sur les minorités et sur les handicapés assurées.
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Moinsificateur
Vous tombez dans la vulgarité facile ! -
Le film a dû plaire à Cabanel, quant à Morice, on aurait aimé son analyse, il nous aurait mis des photos de parapentes israeliens vendus par Victor Bout à des néonazis
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Même ici, on trouve 3 défenseurs de Morice, ou de Cabanel
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Yang,
Ce film est avant tout une comédie, un divertissement. Keep cool Bro’.-
Bientôt le film sur Drucker va faire des millions de spectateurs
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Pire que Drucker , PPDA
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des le debut, ca pue
le gars roule a 180
le « tetra » bourgeois fait semblant de claquer car pari sur l’escorte des keufs « en reve »
ensuite chomeur famille nombreuse = assiste
le mec s’occupe du tetra sans formation, ce qui est interdit
...........
beurk beurk-
« Or, un noir qu’il soit résident légal avec un titre de séjour, qu’il soit né français ou soit naturalisé peut devenir architecte, médecin, chef d’entreprise, journaliste, sociologue ou petit commerçant. »
C’est vrai ! Surtout ceux des banlieues. D’ailleurs, on devrait les virer vite fait car il est inadmissible qu’ils ne se daignent pas à prendre toutes les opportunités que leur offre la républicaine sagesse des blancs.
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Certains noirs ne vivent pas en cité, le déclassement social n’est pas inéluctable, mais la défaillance de l’éducation nationale et le maintien de getthos pénalisent ceux qui y vivent
Le film maintient le noir dans le cliché social du gentil connard limité, roublard et sympa -
Le film maintient le noir dans le cliché social du gentil connard limité, roublard et sympa
Ben non justement. -
« Certains noirs ne vivent pas en cité »
Pas seulement certains sinon beaucoup, mais le protagoniste du film lui, d’où vient-il selon vous ? Vous n’allez pas tomber vous aussi dans la bisounourserie, ce serait dramatique.
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Le film fait l’apologie d’un noir qui vient de rien au mieux il sort de la délinquance, se fait artificiellement un copain riche, ça ne va pas loin
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Le film fait l’apologie d’un noir qui vient de rien au mieux il sort de la délinquance, se fait artificiellement un copain riche, ça ne va pas loin
-Le film ne fait pas l’apologie de quoi que ce soit
-Les noirs qui « viennent de rien » et qui sortent de la délinquance, ça existe
-Je ne vois pas ce que vous entendez par « artificiellement »
-En résumant ainsi n’importe quelle oeuvre, on peut conclure par « ça ne va pas loin ». Ainsi, Madame Bovary fait l’apologie d’une femme qui s’ennuie de son mariage et qui se fait artificiellement des amants, ça ne va pas loin -
Faut pas exagèrer Les intouchables ce n’est pas du Flaubert, encore moins du Tolstoi, au mieux du Guy des Cars moderne
Seriez vous sarkoziste, il a du aimer le film
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Toutes proportions gardées, évidemment. De toute façon mon but n’était pas de faire une comparaison, mais de pointer du doigt votre procédé.
Seriez vous sarkoziste, il a du aimer le film
Si vous en êtes à ce niveau d’argumentation, autant en rester là. -
Les réalisateurs français ont vraiment du mal à faire des histoires universelles, je dirais même vous ne savez pas les faire.
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Je n’ai rien contre l’intimisme français non transposable, hélas ce n’est pas le cas de ce film qui est une grosse machine commerciale vulgaire, facile, complaisante qui plait à une jeunesse « issue de l’immigration » alors qu’il la cantonne dans un carcan social
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qui plait à une jeunesse « issue de l’immigration » alors qu’il la cantonne dans un carcan social
Oui, vous vous rendez compte : ce film cantonne les jeunes issus de l’immigration dans le rôle d’aide de vie aux personnes handicapées. Aides de vie ! Quel carcan ! -
Si le héros n’était pas bouré de fric, le héros entrerait dans la catégorie des « emplois aidés » pourquoi un noir ne pourrait pas postuler à autre chose ?
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Qui a dit qu’il ne pourrait pas postuler à autre chose ?
D’ailleurs il postule à autre chose. -
@l’auteur
« Le plaisir d’énerver les autres est une satisfaction sans borne »
Tout est dit dans votre profil et ça se retrouve bien dans votre article et vos commentaires.
PS : J’adore les commentaires de ceux qui n’ont pas vu le film
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Ça c’est le meilleur hommage qu’un facho puisse rendre à Boisset. Merci.
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Amateurs des Intouchables, préparez vouspour aller voir le film sur la vie de Drucker
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Dernière nouvelle, Sarkozy va recevoir l’équipe du film, encore une preuve de la manoeuvre d’anesthésie du peuple avec une daube lénifiante
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C’est n’importe quoi comme argument. Si Sarkozy fait ça, c’est parce que le film a du succès, pas à cause du sujet du film. Il veut juste recevoir quelques miettes du capital sympathie que le film a accumulé auprès des français.
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Laissez-moi deviner : vous non plus vous n’avez pas vu le film.
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A vos interventions enflammées, il semblent que vous n’avez rien vu d’aussi bon au cinéma depuis autant en emporte le ventre
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J’ai vu des films bien meilleurs que celui-là au cinéma (rien que dans les films sortis récemment, Drive et The Tree of life), mais je dois avouer que j’ai apprécié Intouchables. Pourtant je trouve toujours quelque chose à redire quand quelque chose fait l’unanimité, mais là je dois être honnête, la manière dont le sujet est abordé, pas du tout dans le compassionnel ou le pathos, pas du tout dans la vision bisounours de la cité qui serait pleine d’énergie positive, ni dans la vision catastrophiste qui la présente comme une jungle obscure peuplée de sauvages. L’histoire est assez « politiquement incorrecte », puisque l’intégration d’Omar passe non pas par la valorisation des « talents » qu’il aurait acquis au contact de la sous-culture des cités, mais par l’apprentissage de la responsabilité, de la civilité et par l’assimilation de la culture classique. La dérision pratiquée à l’égard de cette culture classique est elle aussi très saine, bien que « politiquement incorrecte » elle aussi.
Bref, bien qu’il ne s’agisse pas d’un chef d’oeuvre que de toute façon il n’a jamais voulu être, Intouchables ne souffre d’aucune fausse note. Et on voit bien que toutes les critiques que vous faites sont des contre-sens totaux, de même que celles des nombreux intervenants qui n’ont même pas vu le film.
Au fait, avez-vous vu le film ? -
Rendez-vous à tous pour le prochain film Sarkozy va féliciter toute l’équipe, ouf, la crise va être résolue
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Georges Yang
Ne pas mourrir idiote, tel a toujours été mon credo.
Et les critiques des uns et des autres n’influencent que peu mon libre arbitre.
Aussi suis-je allée voir, le film « les intouchables » ! Déjà, rien que le titre, en dit long !
Ceux que l’on ne peut pas « toucher », au premier ou au second degré, à votre avis G.Y. ?
Mais, revenons au film. C’est une histoire à forte dimension humaine, la rencontre de deux personnages, un richissime ex banquier, devenu tétraplégique à la suite d’un accident de parapente et un jeune de banlieu, sénégalais, pauvre et au chomage, sorti de prison. Le choc culturel de deux mondes ! Aussi dissemblables qu’ils puissent être, l’un et l’autre vont s’apprivoiser, échanger leur culture, s’enrichir mutuellement de leurs différences, partager des moments d’émotions et de rire et d’une franche complicité d’homme. Entre mecs !
On ne sombre pas dans le pathos, loin de là, on rit des bévues de l’apprentissage du jeune garde malade. Sa personnalité chaleureuse et fraîche conquiert et Philippe Pozzo di Borgo et le publique qui suivent pas à pas, la formation du jeune homme qui s’en tire fort bien dans son rôle de soignant et devient indispensable.
Une histoire qui durera dix ans !-
Pour votre gouverne Georges Yang, cette aventure humaine portée à l’écran a fait 14 millions d’entrée, un score salué par l’Elysée qui a convoqué à un dîner l’équipe du film. Omar Sy a décliné avec diplomatie. La proximité de Nicolas Sarkozy « le jaunas » est néfaste à toute carrière d’ acteur et ou artiste, certains pour l’avoir oublié s’en repentent aujourd’hui.
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Un Président, de quel bord qu’il soit, ne mérite pas d’être snobé quand il vous invite. C’est un honneur et le refuser, c’est une injure. Cet Omar Sy a été bien dressé par ses amis socialistes mais, désolé :1 : son humour est lourdingue (Canal +)2 : sa carrière d« acteur » sera courte, ses amis du moment finiront pas le laisser en plan,-
Déja 13 millions, avec Mimi Mathy au casting et Noah en guest star on serait déja à 20 millions
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Ca continue à commenter, alors qu’il y a tant d’autres sujet nettement plus essentiels
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Chirac à sa manière a longtemps été intouchable, juridiquement
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Bien vu, Georges Yang, Jacques CHIRAC a été sa vie durant un fraudeur intouchable !
La peine de 2 ans de prison avec sursis prononcée par le Juge Alphen est intervenue beaucoup trop tardivement, ne va plus entraver sa carrière politique ! Tout ça pour ça ! Que d’argent dépensé pour une peine symbolique !
On reste pantois. Tony MUSELIN qui a braqué un fourgon a pris deux fermes pour des millions détournés et Chirac se coule des jours tranquilles !
L’égalité de traitement des citoyens, ce n’est pas pour demain !-
Nicole CHEVERNEY
Vous me semblez très mal placée pour donner des leçons d’expertise aux financeurs du film !
La preuve est faite que « le navet » a fait des adeptes par millions ! Faut-il pour cela en interdire les plantations et sur quel fondement ?
La réussite d’étudiants noirs, lettrés, issus de milieux favorisés, n’est que le sommet de l’arbre qui cache la forêt de l’échec scolaire des populations des banlieux, abandonnées par les pouvoirs publics et s’appuyer sur de brillants étudiants étrangers ne gomme pas la réalité d’une jeunesse multi-raciale qui galère pour trouver un boulot.
Le boulot, un gagne pain qui assure la dignité, des revenus, une place dans la société et son corollaire le logement seraitent des clichés aux yeux d’une universitaire ?
Des clichés ? Pas vraiment, pour ceux qui n’ont ni boulot ni logement. Ces faits de sociétés présentés comme des clichés par la bourgeoisie bienpensante, dans causeries futiles de salon . Les cinéastes quant à eux, n’inventent rien, mais puisent dans ce terreau des inégalités sociales.
Les intellectuels et les politiques qui se regardent le nombril, n’ont aucune vision du monde qui les entoure, centrés sur eux-mêmes et leur caste.
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