Mélenchon et le nécessaire débat sur la « fin de vie »
La « fin de vie », voilà un sujet – ô combien sensible ! – dont il a été fort peu question durant une campagne électorale atone, assez largement dominée par les inquiétudes sur le pouvoir d’achat sur fond tragique d’invasion russe en Ukraine. Compte tenu du vieillissement de la population et d’une exposition concomitante accrue des « séniors » aux maladies neurodégénératives, la « fin de vie » intéresse pourtant un grand nombre de nos compatriotes, et pas seulement dans les rangs des personnes âgées. Qu’en pensent les candidats ? Ont-ils l’intention d’agir, et si oui, dans quel sens ?
Comme dans la plupart des domaines sociétaux, il apparait clairement qu’il existe un clivage marqué entre les candidats à la présidence de la République, selon qu’ils sont estampillés « de gauche » ou « de droite ». Excepté l’atypique Jean Lassalle, silencieux sur le sujet, tous les autres ont donné des éléments de réponse et inscrit des propositions dans leur programme.
Sans surprise, Nicolas Dupont-Aignan, Marine Le Pen, Valérie Pécresse et Éric Zemmour ne veulent pas entendre parler d’une légalisation du « suicide assisté », et moins encore de l’« euthanasie » des personnes réduites à un irréversible état végétatif ou exposées, sans espoir de guérison, à une déchéance inéluctable, porteuse d’intolérables souffrances physiques et morales. Pour ces trois candidats-là, il n’y a pas lieu d’aller plus loin que les dispositions légales actuelles qui, dans le cadre de la Loi Claeys-Léonetti, gèrent la « fin de vie ». Tout au plus conviendrait-il, à leurs yeux, de renforcer les moyens alloués aux unités de soins palliatifs ou de créer de nouvelles structures dédiées, notamment dans les Ehpad.
Seul des candidats de droite, Emmanuel Macron s’est démarqué de cette ligne conservatrice en se disant, « à titre personnel », favorable à une dépénalisation de l’euthanasie « sur le modèle belge », autrement dit dans le cadre d’un processus rigoureusement encadré au plan médical. Le chef de l’état sortant renvoie la question à un futur débat citoyen construit sur le modèle de la « Convention pour le climat » en s’engageant à reprendre les propositions citoyennes pour les soumettre au Parlement, et possiblement aux Français par voie de référendum.
Sans surprise là non plus, les candidats de gauche (Nathalie Arthaud, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon, Philippe Poutou et Fabien Roussel) se placent sur une ligne résolument progressiste. Tous s’engagent à faire évoluer le droit sur la « fin de vie » en instaurant une nouvelle « liberté » dans la loi, et même dans la Constitution pour le candidat de La France Insoumise. Celle de pouvoir décider soi-même du moment de sa mort, grâce au recours à un suicide assisté – ou à une euthanasie en cas d’empêchement physique – si l’on est confronté, sans rémission possible, à une déchéance plus ou moins rapide conduisant à une mort certaine, possiblement dans des conditions atroces comme c’est le cas des personnes victimes des maladies de Charcot ou de Creutzfeld-Jakob, pour ne citer que ces deux-là.
Ces dernières années, j’ai abordé le sujet de la « fin de vie » à différentes reprises, notamment lorsque les suicides assistés de la romancière Anne Bert et de l’ancienne ministre Paulette Guinchard ont alimenté le débat dans l’actualité. Ces deux femmes étaient atteintes de la terrible maladie de Charcot qui, au terme d’un processus d’irréversible paralysie, les auraient conduites à une mort atroce par asphyxie. J’ai fait part de mes propres réflexions dans ces articles : Anne Bert : le choix de la mort dans la liberté et la dignité (octobre 2017) et Revoir les droits de la « fin de vie » : une exigence morale ! (mars 2021). Mais aujourd’hui, c’est à Jean-Luc Mélenchon qu’il me semble important de donner la parole, en nous référant à ses propos tenus dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale le 8 avril 2021 lors du débat sur la proposition de loi visant à « Donner et garantir le droit à une fin de vie libre et choisie » (NDLR : les parties en gras l’ont été par l’auteur) :
« (...) sans doute allons-nous encore nous retrouver jusqu’à ce que l’idée finisse par s’épanouir. Peut-être, collègues, parviendrez-vous à convaincre tout le monde que c’est une erreur ; peut-être que nous, nous parviendrons à convaincre qu’il ne s’agit que d’établir une liberté. Que d’établir une liberté ! Vous autres qui êtes croyants, vous qui avez, je crois avec une totale sincérité, défendu l’idée que le premier devoir était celui de la main tendue au plus faible, vous devez entendre la racine de notre conviction philosophique. Dans notre idée, l’être humain (...) est auteur de son histoire. (...) chaque pas qui rend une personne plus maîtresse d’elle-même, quelles que soient les circonstances, est un pas qui nous fait avancer en humanité, même quand c’est un pas cruel parce que c’est une responsabilité terrible de décider d’éteindre la lumière.
(...) Beaucoup d’entre nous ont été convaincus chemin faisant dans leur vie [car] ils n’avaient pas cette idée au départ*. Et nous avons tous su à quel point c’était difficile d’admettre l’idée que la liberté la plus grande dont on peut jouir c’est (...) la liberté d’être soi-même maître [de son destin]. Voilà, collègues, il n’y a aucune haine entre nous, il n’y a qu’un rapport de conviction. Et c’est pourquoi à cet instant, et en félicitant ceux qui ont eu l’initiative de nous amener jusqu’à ce point ce soir, sans aucun esprit de revanche ou de je ne sais quelle domination sur ceux qui ne sont pas de notre avis, ma pensée se tourne vers les courageux militants de l’ Association pour le droit de mourir dans la dignité, qui souvent ont convaincu beaucoup d’entre nous, et leur président, monsieur Jean-Luc Romero, qui n’est pas de mon parti politique, à qui j’adresse (...) notre affection et notre respect, car nous sommes à cet instant les dépositaires d’un combat qu’ils ont conduit.
Nous nous retrouverons, collègues (...). C’est un sujet qui est tellement délicat : on ne peut pas contraindre, on ne peut que convaincre. Mais dites-vous, collègues, que pas une fois nous ne vous retirerons à l’un ou l’autre d’entre vous, femme ou homme, le droit pour vous-même, dans votre foi et votre conviction, d’endurer ce que vous aurez à endurer pour tenir vos choix, et que nous le respecterons. Mais nous, nous voulons qu’à l’heure d’éteindre la lumière de sa propre décision, quelqu’un nous tienne la main et que ce soit une main aimante et aidante. »
Puisse, s’il n’est pas élu, Jean-Luc Mélenchon – dont le respect des convictions de tous sur cette question de la « fin de vie » ne fait aucun doute – être entendu par ceux, citoyens ou élus, qui, lors du prochain mandat présidentiel, pourraient se trouver en charge d’élaborer les contours de la future loi de libéralisation, sous conditions, du suicide assisté et de l’euthanasie !
Donner à ceux qui sont exposés à d’indicibles souffrances par une maladie dégénérative ou invalidante incurable la possibilité de pouvoir choisir librement et dans la dignité le moment de leur mort, tel est en effet l’enjeu. Ce qui est en cause pour ces personnes en grande détresse, c’est ni plus ni moins l’octroi d’une liberté nouvelle que nul argument philosophique ou religieux ne devrait pouvoir récuser. Une liberté nouvelle qui ne porte atteinte à aucune autre liberté !
* Pour des raisons personnelles, Paulette Guinchard a longtemps été opposée à la légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie en France. Elle a changé d’opinion en étant confrontée à sa propre et inéluctable déchéance et en prenant ainsi conscience des dramatiques carences de la Loi Claeys-Léonetti.
199 réactions à cet article
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Bonjour Fergus
Je crois que laisser le libre choix de sa fin de vie est simplement une question d’humanité.
Merci pour ce texte
- Lire les 13 réponses ▼ (de Clark Kent, Fergus, gruni, Julien30, Furax, véronique)
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@gruni
Et dans la dignité, c’est pas plus mal.
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Bonjour, gruni
C’est également mon avis. D’autant plus que, comme je l’ai indiqué en conclusion, ce droit n’enlèverait aucun autre droit à quiconque. Encore faut-il qu’il y ait en encadrement rigoureux, ce qui est le cas chez nos voisins belges et suisses.
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@ Kaa
L’ADMD est une association nécessaire dans la mesure où elle ne cache rien de la problématique intellectuelle que suscite la mort anticipée, et où les personnes qui le souhaitent sont assurées de trouver une écoute et des conseils.
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@Fergus
ce qui est anticipé, ce sont les directives, pas la mort
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@ Kaa
Les directives sont effectivement anticipées — à ce sujet, j’invite toutes les personnes à rédiger ce document pour ne pas risquer d’être soumis à un acharnement thérapeutique —, mais la mort l’est de facto également dans le cas du suicide assisté et de l’euthanasie.
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@gruni
Et donc ceux qui s’y opposent manque d’humanité (voir n’en n’ont pas) ? Quel point de vue intéressant... -
@Julien30
Je trouvent que ceux qui s’y opposent devraient apprendre le sens du mot humanité.
De la compréhension, de l’empathie, de la liberté de penser autrement qu’eux. Personne n’oblige à l’euthanasie, c’est un choix et personne ne devrait avoir le droit de s’opposer à mon choix de fin de vie. Si d’autres préfèrent mourir autrement je ne m’y oppose pas, c’est à eux de décider.
Merci de trouver mon point de vue intéressant. -
« de la liberté de penser autrement qu’eux. »
« Amusant » venant de quelqu’un qui considère que ceux qui pensent autrement que lui sur ce sujet ne connaisse pas le sens du mot « humanité » (et de plein d’autres mots apparemment).
« ’est un choix et personne ne devrait avoir le droit de s’opposer à mon choix de fin de vie. »
En effet, vous pouvez toujours vous suicider sans demander à quelqu’un d’assumer cette responsabilité à votre place.
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@Fergus
Je ne vais pas entrer dans ce débat. Nous en avons largement usé et j’ai écrit en son temps, même si la plupart des liens sont aujourd’hui obsolètes
https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/touche-pas-a-ma-vie-99021
Mais ce ne serait pas à la hauteur de ce que je veux dire ici.
Ma femme, ma compagne, mon amour, mon épouse depuis cinquante deux ans est décédée le 9 mars dernier des suites d’une« longue maladie » comme on dit.
Après des angoisses terrifiantes elle est décédée aux soins palliatifs de l’« Institut Coeur Poumon » au CHU de Lille et je veux dire ici l’admiration sans bornes que j’ai , ainsi que mes enfants pour le personnel soignant qui a accompagné mon épouse durant sa dernière semaine en ce monde.
Un respect infini pour la PERSONNE HUMAINE sédatée, inerte dans son lit. Jamais il ne l’ont touchée sans s’adresser à elle, l’appelant par son nom, gentiment, tendrement.
Nous ne l’avons pas laissée une seconde, mes enfants et moi, et elle s’est littéralement éteinte, paisiblement, sous nos yeux. Le médecin qui est venu constater son décès, et dont c’est le quotidien, pleurait...
Ces gens, médecins, infirmières, aide soignantes, psychologues sont la véritable élite de notre nation et même de notre CIVILISATION. Ils sont notre HONNEUR, loin des clapotis du monde politique et financier« , loin des marchands de »piquouzes". -
Bonsoir, Julien30
« vous pouvez toujours vous suicider sans demander à quelqu’un d’assumer cette responsabilité à votre place »
Sauf lorsque vous en êtes physiquement empêché !
Qui plus est, dans le suicide assisté, personne ne vous tue : on met seulement à votre disposition dans un cadre apaisant un cocktail létal ! Mais c’est vous qui choisissez de le boire (ou pas). -
@ Furax
Je respecte pleinement le point de vue que vous exprimez après cette épreuve douloureuse.
Mais je crois que celles et ceux qui ont choisi le suicide assisté avant de plonger dans un état de délabrement physique et psychologique insupportable ont sans doute eu la chance de « partir » entourés de leurs proches, en leur laissant une image apaisée.
Il me semble simplement qu’il faut donner à chacun le choix des conditions de sa mort.
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@Fergus
ce qui est le cas chez nos voisins
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En êtes-vous sûr ?
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« Seul des candidats de droite, Emmanuel Macron s’est démarqué de cette ligne conservatrice »
Macron est de droite ?
Il a été fabriqué par Attali, couvé par Hollande et prend les mêmes positions que Ségolène Royal sur bien des questions dont celle de l’école.
Vous n’allez quand même pas me dire que ceux-là sont de droite aussi. Vous savez bien que Mélenchon est d’extrême-droite et que le parti de Roussel est totalitaire ! Alors, c’est quoi, la gauche ?
- Lire les 6 réponses ▼ (de Fergus, Clark Kent, Mélusine ou la Robe de Saphir.)
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Bonjour, Kaa
Vous me citez des personnages qui se sont tous, peu ou prou, rallié au libéralisme économique, fût-ce sous une forme social-démocrate qui n’a fonctionné qu’en alternance avec des pouvoirs dûment estampillés de droite sans que l’on voie la différence de gouvernance, à de menus détails près.
Donc, oui, Macron est de droite, et avant que survienne le Covid qui l’a obligé à revoir sa politique économique pour limiter les dégâts dans l’entrepreneuriat et le salariat, ce sont bien des mesures de droite pure qu’il a prises !« Mélenchon est d’extrême-droite et que le parti de Roussel est totalitaire »
N’importe quoi ! -
@Fergus
excusez-moi pour Mélenchon, je voulais écrire « extrême-gauche », comme l’étiquette la presse dominante, et j’ai repris la terminologie que cette même presse utilise, par dérision
on ne se relit jamais assez, et on ne se méfie pas des correcteurs automatiques qui remplacent parfois des fautes d’orthographe par des âneries -
@ Kaa
l« extrême-gauche », je la vois plutôt à LO et au NPA. Pour moi, LFI c’est la gauche radicale. Il est vrai que dans certains domaines, les différences sont ténues.
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@Kaa Beau lapsus
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
il y avait le « lapsus calami » pour l’écriture manuelle
s’agirait-il d’un « lapsus azerty » ? -
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Message à tous,
Le Régime pousse largement aux suicides agriculteurs, jeunesse et pauvres tout en tuant le pays depuis des décennies ! Vous aurez l’occasion de reconduire une nouvelle marionnette lors des élections présidentielles. Le mieux serait quand même d’abattre ce système mortifère.
- Lire les 16 réponses ▼ (de Fergus, Joséphine, Julian Dalrimple-sikes, Yann Esteveny, Guy Troisbord, Mélusine ou la Robe de Saphir., Octave Lebel, Ecureuil66)
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Bonjour, Yann Esteveny
« Le mieux serait quand même d’abattre ce système mortifère. »
Et pour cela, il faut aller massivement voter, l’abstention étant du pain béni pour Macron dont les électeurs sont parmi les plus fidèles au vote ! -
@Yann Esteveny
Je me méfie de cette société qui a peur de mourir et qui n’ose même pas regarder en face nos paysans qui se pendent tous les jours !
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@Joséphine
Salut, oui effectivement, mais la société est illusoire dans le sens où elle est une vue de l’esprit avant tout, pas seulement, et ce sont les gens qui la compose qui ne savent plus intégrer, entre autre bêtise, que naître = mourir...et qui s’en tapent de tout en fait..fonctionnant en aléatoire total, entre ignorances, désirs non perçus dont peur, zones devenus inconscientes depuis notre régression mentale depuis des millénaires etc
Cette intégration ne peut se faire de force par la pensée...or avec nos conneries en général c’est encore la seule fonction en marche dans notre psyché...pour moi je le vois avec clarté c’est l’origine du drame millénaire des humains...il est auto créé..
Ceci amène à ne vivre que dans une zone imaginaire et superficielle du cerveau..enfin de ce qu’il en reste.
Imaginaire et superficialité ont leur juste place, bien sur...mais comme nous avons détruit le reste de nos capacités.
La pensée n’est JAMAIS dans le présent là où la vie est, c’est un outil pour ce qui est pratique seulement, entre ne pas buter dans tous les arbres jusqu’à faire un abris etc
Nous n’avons plus rien d’autre..........
En regardant TOUT ce qui se passe sur la planète en quelques secondes, on voit l’état de notre psyché...
etc...respects -
Message à Joséphine,
Un proverbe anonyme nous dit : « Apprendre à vivre, c’est apprendre à mourir ». Il exprime que la mort loin d’être un frein à notre vie doit être un levier pour savoir la remplir. Le message du Christ va encore plus loin dans l’acceptation de notre mort physique en transcendant complètement la Mort.
Voter c’est apprendre à se démettre de ses responsabilités. Le pays est en cours de suicide et certains s’accrochent à l’illusion d’agir et votent pour un représentant de cette culture de mort en la personne de Monsieur Mélenchon !
Respectueusement
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@Fergus
Bonjour Fergus, vous écrivez :
"Et pour cela, il faut aller massivement voter, l’abstention étant du pain béni pour Macron dont les électeurs sont parmi les plus fidèles au vote !"
Marine Le Pen va être présente au second tour (à 90% de chances), ma question est simple ; qu’allez-vous faire ?
Guy -
@Guy Troisbord
précision : deuxième tour Le Pen-Macron (là aussi à 90%) -
@Joséphine exact...
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@Yann Esteveny
« Voter c’est apprendre à se démettre de ses responsabilités. Le pays est en cours de suicide et certains s’accrochent à l’illusion d’agir et votent pour un représentant de cette culture de mort en la personne de Monsieur Mélenchon ! »
Macron traverse une mauvaise passe en ce moment en dépit de l’efficacité de la propagande qui le sert et dont il est, il est bien placé, le premier à douter.
Votre petite attention, s’il en entend parler ne saurait que le toucher. Comme quoi, il ne faut jamais se retenir d’une petite attention
Respectueusement.
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@Guy Troisbord et Fergus
Je vous prie de m’excuser, je m’amuse un peu avec les commentaires. Avec un peu de malice vu la lourdeur de la période mais sans méchanceté.
« Marine Le Pen va être présente au second tour (à 90% de chances), ma question est simple ; qu’allez-vous faire ? »
Et bien d’autres choses sont aussi probables.
Ma question est simple, qu’allez-vous faire ?
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@Fergus
bien d’accord avec vous et sur le fond de l’article et sur le fait que ne pas voter servira Macron (mais peut être que beaucoup de « macronistes sondés » n’iront pas voter non plus tellement ils sont sûrs du résultat ?) -
Bonjour, Guy Troisbord
Ma réponse sera simple également :
Soit Macron est donné assez large vainqueur, et je voterai blanc comme en 2017.
Soit il est prévu un score serré entre les deux finalistes, et je voterai contre Le Pen. -
Bonjour, Ecureuil66
« peut être que beaucoup de « macronistes sondés » n’iront pas voter non plus tellement ils sont sûrs du résultat ? »
Peut-être.
Mais l’électorat de Macron se trouve principalement chez les personnes âgées et les classes moyennes et supérieures, notamment urbaines. Des électeurs qui sont peu abstentionnistes.
Mieux vaut donc ne pas compter sur ces défections mais sur un sursaut de participation des classes populaires. -
@Octave Lebel
Bonjour,
Ca dépend de ce qui arrive, et vous ne m’avez pas demandé si je comptais faire quelque chose en fonction des probabilités que ces choses (probables) se produisent. Bref, vous auriez peut-être dû écrire : quand est-ce que vous allez faire quelque chose, si, toutefois, il se passe des choses, selon leur probabilité d’arriver, qui vous le permettent d’ici là ?
Je suis forcé de vous répondre que je ne peux pas me prononcer, ne sachant pas ce qui va se produire, ni — à fortiori — quand ces choses là vont (probablement) se produire, ni si elles rendront possible la réalisation d’autres choses.
Mais permettez que je m’amuse aussi. Fergus vient d’écrire qu’on n’a pas le droit de s’abstenir, et il dit ailleurs qu’il est de gauche. J’imagine qu’il faudra faire « barrage au RN » à nouveau. Donc, à votre avis pour qui va-t-il voter au second tour dans la configuration que j’évoque (Macron-Le Pen) s’il suit ce qu’il dit (il est de gauche, ne doit pas s’abstenir et ne souhaite pas être catalogué RN) ? Devinez ?
Bref, c’était juste pour faire remarquer que dire « il ne faut s’abstenir » est un piège car on finit par claironner « je ne suis pas macroniste » alors qu’on a voté pour Macron ; et qu’on ajoute alors le ridicule à l’absurde en expliquant aux abstentionnistes que c’est de leur faute si Macron est réélu (alors qu’ils n’ont pas voté pour lui) ! C’est à peu près aussi absurde que mon notre histoire du début.
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@Fergus
Merci pour votre franchise.
Donc finalement, le fait de voter ou de s’abstenir ne change rien à la donne : c’est toujours Macron qui est réélu. CQFD. -
@ Guy Troisbord
« Fergus vient d’écrire qu’on n’a pas le droit de s’abstenir »
Je n’ai jamais écrit cela : ce que je répète régulièrement est que les abstentionnistes favorisent de facto le gagnant du scrutin. Mais je ne leur dénie pas ce « droit ».
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@ Guy Troisbord
« c’est toujours Macron qui est réélu »
Pas forcément ! Une forte mobilisation populaire pourrait porter soit Le Pen soit Mélenchon au pouvoir.
J’aimerais beaucoup voir une opposition Macron / Mélenchon entre les deux tours. Pas sûr que le bébé Rothschild y soit à la fête. -
Le plus important c’est surtout de vivre dans la dignité. Parce que si c’est pour crever en se faisant piquer la bouche ouverte, couché dans un lit avec des grosses infirmières , dans une chambre sombre d’un hôpital glauque, ne relève pas forcément de la dignité. La vie n’est pas un long fleuve tranquille, pourquoi la mort le serait ?
Sur la mort Céline disait ceci : « La plupart des gens ne meurent qu’au dernier moment ; d’autres commencent et s’y prennent vingt ans d’avance et parfois davantage. »
Les gens qui préparent leur euthanasie me font penser à cette phrase du Grand Céline. Moi, j’espère que ma mort sera intense !
- Lire les 10 réponses ▼ (de Fergus, Joséphine, Francis, agnotologue, Venceslas)
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Bonjour, Joséphine
« La vie n’est pas un long fleuve tranquille, pourquoi la mort le serait ? »
Si l’on comprend bien votre logique, il faudrait en revenir aux opérations chirurgicales sans anesthésie, ne serait-ce que les dévitalisations de dents !
« Moi, j’espère que ma mort sera intense ! »
Peut-être le sera-t-elle.
Mais peut-être prendra-t-elle la même forme que celle, irréversible, de Paulette Guinchard. Elle qui, avant d’être atteinte de la maladie de Charcot, était par conviction opposée au suicide assisté. Ce n’est que lorsqu’elle a subi les premières paralysies et compris que la situation ne ferait qu’empirer dans des douleurs physiques et psychologiques insoutenables jusqu’à un atroce décès par asphyxie qu’elle a compris la démarche de ceux qui soutiennent la légalisation du suicide assisté. Au point d’y avoir recours elle-même lorsqu’elle a estimé le moment venu.
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@Fergus
Je voudrais mourir jeune, comme ça je profiterai plus longtemps de ma propre mort.
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@Fergus
Paulette Guinchard est née en 1949....C’est drôlement vieux ! Nous vivons peut être trop longtemps en Occident. A tel point qu’on doit appeler des services hospitaliers pour se faire euthanasier. Oui, il y’a un problème...
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@ Joséphine
Je suis moi-même né en 1947 et mon épouse en 1944. Et vous savez quoi ? Nous somme en pleine forme. Aussi bien sur le plan intellectuel que sur le plan physique, même si nous avons quelque peu réduit les efforts. Mais, amateurs — entre autres activités — de randonnée pédestre, il nous arrive encore de faire des sorties de 15, 16 ou 17 km !
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@Fergus
« Si l’on comprend bien votre logique, il faudrait en revenir aux opérations chirurgicales sans anesthésie, ne serait-ce que les dévitalisations de dents ! »
Quand j’étais jeune, je suis un jour tombé sur un dentiste bien sadique, qui m’a dévitalisé une canine sans anesthésie. À la fin de son exploit il m’a affirmé crânement que jamais plus je n’aurai davantage mal aux dents que je n’avais eu là. -
@Fergus
Oh pardon, je ne savais pas que vous étiez si vieux ! Franchement... Comme quoi le sport ça conserve ! Mais bon....vous n’êtes pas jeune...Sur ce, je vais aller faire du sport , je suis tellement heureuse qu’ils ne demandent plus ce pass sanitaire pour aller dans les salles de sport.
Bonne jouréne à tous.
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Bonjour, Francis, agnotologue
Un « sadique », effectivement. Vous auriez pu porter plainte.
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@Fergus
’’Vous auriez pu porter plainte.’’
Bah ! J’avais 25 ans. -
Francis, agnotologue
Quand j’étais jeune, je suis un jour tombé sur un dentiste bien sadique, qui m’a dévitalisé une canine sans anesthésie. À la fin de son exploit il m’a affirmé crânement que jamais plus je n’aurai davantage mal aux dents que je n’avais eu là.
Mon dentiste vous dirait que le vôtre vous a menti comme un arracheur de dents... -
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@ M.Gruni
Ajouter une liberté qui ne prive pas celle d’autrui, exemple euthanasie, suicide choisi médicalisé, mariage homosexuel, PMA, GPA, Transgenrismes... seraient de purs progrès du « progressisme sociétaliste » sous entendu contre un conservatisme réactionnaire.
Oui, certes, pas question de le nier d’emblée, c’est une vision, mais il y a un problème !
La focalisation sur l’antagonisme progressisme / conservatisme, le prétendu « débat de société » cache toujours la même clef, fait comme si on était en terrain neutre sur des cas singuliers, dans une fédération de bonnes volontés, d’harmonie sociale, d’écologie humaine saine, présidée par un arbitrage démocratique et coopératif. Mais ce n’est pas le cas !En réalité tous ces progrès sont fondés sur le contexte concurrentiel économique dont il faut tenir compte :
1. l’économie de marché productrice de la technique
2. l’artificialisation croissante de l’humain, donc sa dépendance accrue au marché
3. le prima accordé à l’individu sur le collectif, sur la communauté biologique, l’individualisation, l’appauvrissement des relationsDonc fondé sur le moteur de l’argent, de la rentabilité, du capital, de la privatisation, du brevet médico-pharmaceutique, de la marchandisation de l’humain. Même l’économie sociale mutualiste du secteur public ou semi se trouve prédatée par le système marchand : on le voit avec le pseudo vaxxin covidien et avec la corruption généralisé systémique dans le médico-pharmaceutique, un capitalisme de connivence totalitaire.
Libéralisme et progressisme :
En réalité, libérer une possibilité genre « ma mort, mon sexe, mon genre, mon enfant... c’est mon choix » c’est libéraliser, c’est ouvrir un marché de la mort, du sexe, du genre, de l’enfant.
Vous pouvez toujours le nier, dire que la gauche morale ne le veut pas ainsi, c’est ainsi !
Le libertaire sociétal c’est le libéral économique mercantile ou rien !Et quand le marché est ouvert, marché de la mort, du sexe, du genre, de l’enfant, il les vend, les promotionne, les banalise, les positivise voir les impose (comme le pseudo-vaxxin !) pour croitre en volume et en rentabilité. La finalité compassionnelle humanitaire initiale non seulement devient le prétexte de la finalité financière, mais se dissout dans la banalité de l’acte commercial individuel, mimétique.
C’est la grande inversion du sens morale / argent qui se fait morale de l’argent. De fait le marché du suicide (Suisse, Belgique) ou de l’enfant (Ukraine, Inde) est déjà prospère.
Du point de vue psychosocial : Ce qui est très anxiogène car une fois individuellement « libérés » de notre naturalité communautaire animale et humaine mortelle, eh bien on se retrouve seul, nu, dépossédé de toute autonomie, tant face à la machine du capital que seul face à son « choix » idiotique qui n’est que choix de marchandise, à notre seule ipséité égocentrée, finalement seul face à la mort ! Ou à la vie, ce qui revient au même.
D’où l’ineptie hallucinante antibiologique du slogan de la photo « ma mort m’appartient ». auquel le libéral répond :
Ben achète là, ta mort, on va te la vendre pas cher, crétine !Pour avoir accompagné, et perdu, un proche dans la terrible maladie de Charcot, ce que je vois c’est que le progressisme moral libéral de gauche prélude le progressisme mercantile cancérigène dont Macron est la tumeur, loin de conforter, péréniser et dispenser un tel acccompagnement coûteux car collectif multidisciplinaire, que ce progressisme va fatalement nous en priver et le privatisant par sa marchandisation et ne tardera pas à industrialiser le suicide à bas coût, palliatif ou psychopathologique comme il tend à industrialiser la fabrication-importation à bas coûts
de bébés !
Ce débat là n’aura pas lieu ni à gauche, ni à droite car tout le monde veut le cacher, car tout le monde veut en profiter.
- Lire les 12 réponses ▼ (de Yann Esteveny, PascalDemoriane, gruni, Furax, Fergus, Cyril22)
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Message à Pascal Demoriane,
Gauche et droite collaborent activement pour une libération qui est et continuera d’être une destruction de notre civilisation. Il n’y a qu’à voir les fruits pourris produits par notre époque. Ce que vous ne saisissez pas, c’est que derrière les puissances de l’argent se cache une idéologie et une mystique perverse.
Précisons que les « conservateurs réactionnaires rétrogrades » luttent contre ce suicide collectif.
Respectueusement
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@Yann Esteveny
Cher Yann, si vous me permettez cette familiarité, si, si ! je saisi pas trop mal la mystique perverse que vous pointez, contribuez à cerner. (je vous lis par ailleurs.Je crains que faisant de cette dimension immatérielle mystique une détermination du mouvement de l’histoire, vous n’y voyiez qu’une menace « contre notre civilisation » (au sens de Guénon, par exemple)
Alors que de mon point de vue « matérialisme dialectique » marxien, je crains, et en suis convaincu, que ce soit bien plus grave ! que le mouvement de l’ordre marchand, de l’argent-dieu soit un processus aveugle d’éradication irrépressible et accéléré du vivant en général, de stérilisation de la biosphère. Une pulsion de mort.Je n’ai rien contre le conservatisme, au contraire c’est une phase reflexe saine de conscience hérité du biologique. C’est la « réaction rétrograde » qui pêche en voulant simultanémment revenir à un état stable antérieur tout en bénéficiant des acquis socio-technologiques contemporains. Mais çà marche pas ! On ne peut resynchroniser saine naturalité primitive et artificialisation techno-scientifique prospective, pas synchroniser sobriété de communauté traditionnelle et massification industrielle et démographique d’individus anomique aggrégés.
Autrement dit, il n’y a selon nous de mystique, d’idéologie, de protensions métaphysiques qu’émergente du physique, du système énergétique, matériel et des relations objectives de production / reproduction de l’humain par lui-même.Or la seule métaphysique de ce système matériel social occidental n’est plus que l’argent, la valeur pour elle-même, le capital automate aveugle monstrueux en automouvement de lui-même pour lui-même.
Beaucoup de conservateurs réactionnaires bourgeois en déplorent les effets immoraux tout en en chérissant les causes (l’appropriation privée, le libéralisme, la concurrence, le rapport de classe, le niveau de vie...).
Puis se réfugient dans une prétendue « spiritualité » chrétienne ou exotique, ésotérique, initiatique... pour nous stigmatiser, nous, comme « matérialistes » rivés dans le péché du monde.
Hypocrisie et inversion du sens ! Car dans l’ordre de la création divine, tout part de la matière vers l’esprit, mais pas l’inverse, non ! l’esprit ne revient jamais dans la matière, sous la forme matérielle, il en émane.
Donc non ! Aucune mystique immatérielle minoritaire de sectes sataniques capitalistes corrompues et corruptrices n’agit d’elle-même sur le réel : c’est le consentement des masses surnuméraires débiologisées, dénaturalisées, prolétarisées qui fabrique le processus de leur auto-destruction complaisante. C’est cyclique, le démon ? le mal ? c’est d’abord de la physique ! peut-être même de la mathématique pure. -
@PascalDemoriane
Dans cet article il n’est question que de l’euthanasie de rien d’autre. Je souhaite avoir le choix de ma fin le moment venu c’est tout. De quel droit voulez-vous m’imposer un autre choix que le mien, un droit divin. Vous faites comme vous voulez et moi également, c’est n’est pourtant pas si compliqué que ça à comprendre.
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@gruni
Tu sais Gruni, l’homme a inventé le suicide depuis un moment.
Faut que je t’apprenne tout en fait ! -
Message à Pascal Demoriane,
C’est difficile de vous parler car vous employez un jargon technique propre à votre monde. Ainsi, je n’ai aucune idée de ce que peut être un « acquis socio-technologiques contemporains » !
Karl Marx est au capitalisme ce qu’Aldous Huxley est au mondialisme. Ils ne s’opposent mais coproduisent.
L’argent c’est le pain du Diable lorsqu’il devient l’Alpha et l’Oméga dans une société. Comme le dit si bien le président que les français se sont choisis il y a cinq ans : « La Bête de l’Evènement est là et elle arrive ».
Je prépare un article sur un ouvrage récemment publié qui présente très bien cette mystique perverse dont les racines sont millénaires et conduisent aujourd’hui à l’abime toute la population. Cela complètera ainsi ma réponse.Respectueusement
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@Furax
Je te souhaite une fin douce et sans souffrance
Maintenant si tu préfères la corde plutôt qu’un produit létal, libre à toi.
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@gruni
Où avez vous lu que j’impose quoi que ce soit ? Savez-vous lire ?
Ce que vous dites est grave : vous vous figurez mensongèrement que votre fin de vie heureuse ne dépend que de vous ! Faux, c’est très significatif de l’individualisme petit-bourgeois égoïste.
C’est beaucoup de travail que d’accompagner un malade qui devient un mourant, et pour la collectivité parfois beaucoup d’investissement en infrastructure et en personnel quand çà se complique. C’est parfois un budget supérieur à l’éducation d’un enfant de pauvre pendant 10 ans ! eh oui ! Dans votre grandiloquance narcissique çà ne vous est pas venu à l’esprit ?
Quel égoïsme ! Moi-je, Moi-je, Moi-je ! évidement Moi-je c’est pas compliqué !
à vomir !
Je ne parle ni de vous ni de moi, j’essais de penser collectif ! -
Message à Monsieur Pascal Demoriane,
Votre réponse à l’avatar gruni de 14:52 est très claire. Elle est incompréhensible pour lui qui ne connaît que son plaisir, son intérêt et pour qui toute personne qui s’oppose conceptuellement au suicide n’est qu’un être maléfique qui vise à le priver de sa liberté ! Laissons de côté ces personnes si nombreuses ici qui croient à ces libérations de spectacle et ne veulent pas comprendre que l’enjeu de ces hommes politiques est d’imposer une idéologie mortifère.
Je voulais juste évoquer avec vous une scène du film-documentaire « Farrebique » de Monsieur Georges Rouquier présenté en 1947. Cette scène est parfaitement inconcevable aujourd’hui et nos contemporains ne peuvent même plus en mesurer toute la portée. Le cadre se passe dans la campagne Aveyronnaise dans une modeste famille d’agriculteurs au sortir de la seconde guerre mondiale. La grand-mère de la famille a perdu la tête. Par conséquent, c’est sa petite fille d’une dizaine d’année à peine qui est en charge de l’accompagner chaque jour toute la journée en la tenant par la main et ne va pas à l’école. Il n’y a pas un mot dans le film. Pendant que les hommes politiques aujourd’hui bavardent sur la solidarité ou autres grands principes, nos ancêtres pratiquaient charité et solidarité en silence.
Respectueusement
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@ Yann Esteveny
J’ai vu ce film naguère (de même que le 2e volet Biquefarre).
Des scènes apparentées à celle-là, j’en ai connu plusieurs en Auvergne dans ma jeunesse. Deux exemples :
L’un de mes oncles, âgé, s’est trouvé incapable de se prendre en charge seul durant l’hospitalisation à Mende de son épouse ; ce sont les gens de son village du nord-Lozère qui l’ont accueilli pour ses repas à tour de rôle durant les semaines de l’hospitalisation.
L’un de mes cousins, un trisomique, a depuis la disparition de ses parents été pris en charge par deux de ses frères dans l’exploitation agricole familiale qu’ils gèrent en Gaec ; ce cousin, qui adore le contact des animaux, n’a jamais été malheureux, bien au contraire.Hélas ! ce n’est plus possible dans la plupart des cas du fait des migrations des paysans vers les villes et leur appartements trop petits et hors de prix.
Alors, on vit autrement, et ce n’est pas toujours satisfaisant, je vous l’accorde. -
@PascalDemoriane
« C’est beaucoup de travail que d’accompagner un malade qui devient un mourant, et pour la collectivité »
C’est tout a fait exact dans tous les cas, même avec la loi Léonetti, alors pourquoi pas abréger les souffrances lorsque l’euthanasie est souhaitée par la personne en fin de vie. Je vous signale que c’est vous qui parlez de budget, pas moi. Contrairement à vos dires, je souhaite que l’euthanasie soit autorisée pour tous ceux qui font ce choix comme moi, ce n’est donc pas de l’égoïsme mais une avancée pour la société. Ne vous en déplaise
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@Yann Esteveny
’’La grand-mère de la famille a perdu la tête ... c’est sa petite fille d’une dizaine d’année à peine qui est en charge de l’accompagner chaque jour toute la journée en la tenant par la main et ne va pas à l’école ... nos ancêtres pratiquaient charité et solidarité en silence’’
Je ne sais pas à quel degré il faut le lire, mais sacrifier le présent et l’avenir d’une fillette de dix ans ne me parait pas relever de la charité, c’est à son encontre qu’il y a abus de faiblesse vis à vis d’elle de la part du groupe familial.
On a eu récemment un dilemme de ce genre -moins extrême- avec la vaccination anti-covid des enfants, malgré le risque supérieur à celui de la maladie pour eux, afin de protéger les plus anciens. -
@gruni
Laisse tomber.
Voir le premier commentaire. -
Une dernière chose qu’il ne faut pas perdre de vue, l’euthanasie est un égocentrisme occidental. Ce débat ne se pose pas dans les autres pays, la mort est tout simplement acceptée, et il peut bien entendu y avoir une zone grise dans la relation patient /médecin, une entente tacite . Alors pourquoi légaliser la mort par ordonnance ? Est-ce que ça ne pourrait pas rester un accord secret ?
- Lire les 7 réponses ▼ (de Fergus, undefined, Joséphine, chantecler, Aristide)
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@ Joséphine
« l’euthanasie est un égocentrisme occidental »
Non, c’est à mon avis surtout parce que dans de nombreux pays hors occident le poids des religions est encore trop fort pour permettre une évolution sociétale. Ce qui n’empêche pas des sociétés mixtes d’évoluer, à l’image du Mexique.« Est-ce que ça ne pourrait pas rester un accord secret ? »
C’est précisément ce qui existait avant : l’une de mes grand-mères a été euthanasiée, de même que mon beau-père. Mais cela se faisait dans un cadre non formalisé dans le cadre d’une procédure qui pouvait donner lieu à des dérives. C’est tout l’intérêt d’une loi de mettre en place des limites et de la rigueur. -
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@CYRUS
Le gouvernement de Macron a donc quadrillé tout le territoire pour y mettre ses mignons migrants, effectivement. J’ai un pote qui vit pas loin de chez moi, dans un village du Cantal et devine quoi ? Il me dit qu’ils ont ouvert un centre de migrants. Dans le Cantal ! Tu peux même plus être tranquille dans le Cantal...C’est dingue !
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@Aristide
modératus : auteur de gauche ?
Vous allez le vexer .
C’est quoi la gauche selon vous : ceux qui pensent que Zelenski se fiche de notre gueule ? -
nono le simplet 7 avril 2022 09:27@Aristide
je n’ai pas écrit d’article depuis 2 ans ... -
@nono le simplet
Et vous m’avez censuré sur votre dernier article il y a un mois ou deux !!! Le 7 février, justement : https://www.agoravox.fr/commentaire6259373
Censeur et honteux !!!
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@Aristide
Se faire traiter de « gros con » par Nono l’otaniste est un plaisir de fin gourmet. J’ai pas suivi votre histoire avec lui, mais permettez-moi de vous dire de prendre ses insultes comme un compliment.
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Le début de vie aussi avec le manque de considération des sages femmes et les lits d’hôpitaux en moins ou les femmes font des bornes pour trouver un hôpital ou accoucher ....
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Bonjour, zygzornifle
« les femmes font des bornes pour trouver un hôpital ou accoucher »
C’est vrai, et c’est un réel problème.
Encore qu’il convienne de le nuancer : en certains lieux, faute de structure adaptée du fait de fréquentations limitées, les problèmes d’accouchement étaient mal gérés ou entraînaient les transferts en urgence vers des établissements techniquement plus performants.4
Mais on est à l’évidence allés trop loin par souci d’optimisation des coûts. -
@Fergus
Mais on est à l’évidence allés trop loin par souci d’optimisation des coûts.
Vous êtes toujours au milieu du gué. Qui peut se plaindre que l’Etat ait comme objectif l’optimisation des couts ?La rationalisation de notre système de santé est une obligation. Une obligation car les besoins sont en constante progression, les technologies disponibles chères et rares, les compétences en cas de difficultés aussi , les moyens de réanimation, traitement de plus en plus sophistiqués, ... Et ces moyens sont limités et le seront toujours.
Je ne défend pas la politique de centralisation à tout prix mais mésestimer ses avantages et la présenter comme une régression est une ineptie. La solution consistant à organiser un rapprochement des futures mamans des maternités, hotle ou chambres, me semble plus efficace que le maintien de maternités de proximité mais dans lesquelles il faudra attendre des heures le spécialiste indispensable à la moindre difficulté ou pire le transfert en urgence !
Ce n’est pas le seul sujet, l’ambulatoire qui est un vrai progrès est aussi contesté ....
La Santé n’a pas de prix mais elle a un coût !!! ( ce n’est pas de moi)
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@ Aristide
Je ne nie pas du tout les impératifs de « rationalisation de notre système de santé ». Comme je l’ai écrit plus haut, fermer des petites maternités qui travaillaient peu et sans disposer des ressources humaines et techniques en cas d’incident me semble logique.
Le problème est dans les zones de montagne, éloignées en temps de route — notamment en conditions hivernales — des centres hospitaliers importants. Cela peut justifier le maintien d’unités modestes. Mais chaque cas est un cas particulier.« Ce n’est pas le seul sujet, l’ambulatoire qui est un vrai progrès est aussi contesté »
Je suis d’accord avec vous sur ce plan : beaucoup de gens y sont opposés alors que cela constitue à l’évidence un progrès pour de nombreuses interventions bénignes. Deux exemples : le traitement chirurgical des hernies et les opérations de la cataracte. Naguère, cela nécessitait une ou ou deux nuits d’hospitalisation ; désormais, quelques heures suffisent, et les patients peuvent dîner en famille et coucher chez eux. -
juste derrière meluche t’en as une qui fait la sieste et l’autre qui mate son telephone . Je ferais bien député moi, j’ai une grande capacité pour ces activité. La sieste surtout
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Bonjour, sylvain
Bof ! Ces deux camarades insoumis avaient déjà connaissance du texte. cela dit, leur attitude aurait été différente s’ils avaient su qu’ils étaient pris en photo.
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débat sur la fin de vie d’un peuple masqué, séquestré, rendu nihiliste et suicidaire au point d’accepter des injections expérimentales.
le débat sur la fin de vie sera acceptable quand les individus qui sont concernés seront de nouveau en capacité de pouvoir sereinement débattre.
en l’état ce n’est pas le cas, la chair à canon servile ne sait juste pas ce qu’elle souhaite pour elle même.
- Lire les 6 réponses ▼ (de undefined, Yann Esteveny, Fergus, Albert123, Aristide)
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nono le simplet 6 avril 2022 11:09@Albert123
rendu nihiliste et suicidaire au point d’accepter des injections expérimentales.
marrant d’utiliser « nihilisme » à contre sens quand on est l’exemple type de ce qui dénoncé dans la philosophie nietzschéenne ... -
Message à Albert123,
A la lecture du titre de l’article, j’ai cru que l’auteur voulait en finir avec Monsieur Mélenchon ! Apparemment non, c’est toujours contre le peuple français qu’ils en veulent.
Respectueusement
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Bonjour, Albert123
Vous sous-estimez la lucidité de nombreuses personnes âgées ou exposées à des maladies neurovégétatives invalidantes !
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@ Yann Esteveny
« A la lecture du titre de l’article, j’ai cru que l’auteur voulait en finir avec Monsieur Mélenchon »
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@Fergus
les ukro covidistes n’ont aucune ludicité. il leur suffit d’un test PCR pour se croire malade et réclamer du rivotril pour ne pas prendre le risque de vivre.
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@Fergus
Vous sous-estimez la lucidité de nombreuses personnes âgées ou exposées à des maladies neurovégétatives invalidantes !
Voilà donc que la détresse n’aurait aucune incidence sur la lucidité !
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les candidats de gauche (Nathalie Arthaud, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon, Philippe Poutou et Fabien Roussel) se placent sur une ligne résolument progressiste : c’est bizarre que des gens qui veulent injecter de force à tout le monde une thérapie génique comme Hidalgo et Jadot soient sur cette ligne.
Et le mot progressisme même est une entourloupe sémantique : Macron progressiste ?
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Encore un bel enfumage du prétendu symphatisant LFI Fergus soutenu par Grounichion.
L’euthanasie n’est qu’un leurre vu qu’elle est déjà appliquée grâce aux vaxxins
Ne pas oublier également la stérilisation des humains toujours par ce même waxxin
Et également la promotion des pratiques telles que décrites dans cette petite vidéo :
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Merci pour ce texte.
J’avoue que j’ai du mal à comprendre les blocages dans cette affaire. J’aimerais bien connaître les coulisses et les acteurs qui arrivent à différer sans fin cette évolution et leur raisons profondes.
Je pense que toutes les dérives qui ont affaibli notre système de soin ont du complexifier le processus de réflexion et de discussion. Dans ce cadre, cela ne doit pas être facile de mettre d’accord certains acteurs sur le qui fait quoi et comment là où se croisent la médecine, le droit (incluant les aspects économiques de l’organisation du système de santé) et la réflexion éthique.
Je note aussi qu’en tant que citoyens, nous sommes tenus à très grande distance d’un sujet qui évidemment nous concerne tous au 1er chef. Mais au fond, c’est loin d’être le seul. Il y a un âge légal pour le droit de vote. Il faudrait que l’ " âge" où nous pourrions être pleinement citoyens vienne vite aussi maintenant
- Lire les 5 réponses ▼ (de confiture, chantecler, Fergus, Octave Lebel)
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@Louis
big farma et pas que... ya aussi un énorme lobbying des religieux.
J’ai vécu récemment un événement typique, un ami brutalement tombé en phase
finale de cancer du poumon (non fumeur...) qui s’est métastasé partout, donc soins lourds puis après quelques mois de passer en soins palliatifs, là il est envoyé dans une centre de soins palliatifs qui commence par « saint.... » un foyer catholique, il y est resté quelques heures mais n’a pas été « endormi », il a souffert le martyr durant une heure, faites attention où vous mettez les pieds. -
@confiture
Il y a des gens pour qui la souffrance extrême dure des mois.... ! -
Bonjour, Octave Lebel
« J’avoue que j’ai du mal à comprendre les blocages dans cette affaire »
Moi aussi, un tel droit nouveau ne portant pas atteinte aux droits actuels des citoyens.
« leur raisons profondes »
Je pense qu’elles sont de nature philosophique ou religieuse car on ne voit pas quel intérêt pourrait être en cause.« nous sommes tenus à très grande distance d’un sujet qui évidemment nous concerne tous au 1er chef »
Le fait est que cette question est très peu abordée par les médias.« Il faudrait que l’ » âge« où nous pourrions être pleinement citoyens vienne vite aussi maintenant »
C’est très personnel, l’âge de l’implication dans la citoyenneté diffère considérablement d’une personne à l’autre, certains restant même toute leur vie en dehors. -
@Fergus
En fait j’ai joué avec le mot âge, âge du bronze, âge de faire, âge de faire une 6ème république
Sur le 1er point, les gens que vous évoquez sont minoritaires dans le pays, ce qui me surprend c’est leurs capacités d’influence persistantes.
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@ Octave Lebel
« leurs capacités d’influence persistantes »
Cela tient, à mon avis, au fait que la majorité d’entre eux sont restés ancrés dans des valeurs conservatrices pour complaire à leur électorat.
Ce qui est une grave erreur : une très large majorité de nos compatriotes sont favorables au suicide assisté et à l’euthanasie (dans un cadre rigoureux) : lien. -
Membre de l’ADMD, je ne voterai quand même pas pour Mélenchon. Explications ICI.
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Bonjour, P.-A. Teslier
100 % d’accord avec la conclusion de votre article.
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bonjour
Ouf ! il vous fallait trouver le vecteur, pour faire votre BA pour Mélenchon et LFI ! C’est un peu tiré par les cheveux, mais mais ça y est ! c’est fait !!
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Bonjour, bernard29
Il ne s’agit pas d’une « BA pour Mélenchon et LFI ». Je suis à cet égard suffisamment lucide pour savoir que article a fort peu de chances d’influencer les lecteurs.
Simplement, je regrettais que ce sujet sociétal soit par trop absent de la campagne. Et comme j’ai trouvé très pertinents et très mesurés les propos de Mélenchon à l’Assemblée nationale, il m’a semblé utile de les rapporter ici car ils alimentent utilement la réflexion. -
Avant la gauche se battait pour avoir le droit de vivre décemment, maintenant c’est pour avoir le droit de crever.
Il est assez intéressant d’entendre Mélenchon exprimer les 3 points qu’il souhaite voir inscrits dans la constitution :
1— droit à l’avortement (donc de tuer un foetus)
2— droit à la fin de vie (donc de buter des gens s’ils le demandent)
3— droit à la détermination du genre (donc droit à ceux qui se sentent à l’étroit dans une case de changer pour la case d’à côté. Je n’ai aucun doute quant au fait que le summum du progrès sera atteint lorsque de nouvelles cases seront accordées. On résumera donc ce débat à un problème de case en moins).
Pour revenir à cette idée de mort, l’idéal d’une société n’est-elle pas celle où personne n’a envie de mourir et ou toute vie est sacrée ?
En mettant à la mode l’euthanasie, on passe tranquillement d’une société d’intérêt pour son prochain à une société où lorsqu’on est incapable de se démerder tout seul, on a qu’à se faire euthanasier. Ne faites pas semblant de faire les choqués, c’est exactement ce que vivent les parents d’enfants handicapés. Plutôt que de développer des structures d’entraides et de soin, on reproche aujourd’hui aux parents « de ne pas avoir avorté ». Parents qui sont vus comme des « rétrogrades », voire extrémistes religieux faisant porter un « fardeau » (intégrer un gamin) à la société. (Et non, je ne suis ni croyant ni n’ai d’enfant handicapé, j’ai juste des connaissances qui le vivent, et des amis professionnels d’éducation qui ont vu leurs moyens se réduire en même temps que cette société pourrit.)
Il suffit d’ailleurs de lire quelques textes de ces défenseurs de l’euthanasie pour réaliser l’état de décrépitude de notre société. Vouloir en terminer parce qu’on n’accepte pas de se voir vieillir ou devenir dépendant, c’est soit une maladie psychologique, soit le résultat d’une propagande médiatique qu’on a la flemme de combattre. Il est plus facile de défendre l’euthanasie plutôt que d’héberger ses vieux et de leur torcher le cul. Pis payer quelqu’un pour le faire correctement ça coûte cher et qu’est-ce qu’il va rester de l’héritage de mamie après ?
Enfin, vu le nombre de manières qui existent d’en finir, ce débat sur l’euthanasie n’a absolument rien à voir avec le faire de permettre aux gens de mourir, mais de leur permettre de donner la responsabilité à quelqu’un d’autre. Il s’agit bien de peur et pas de courage, et surtout de se dédouaner.
C’est au passage assez intéressant de voir autant de personnes masquées par peur du virus dans une manif pour avoir le droit de mourir. Enfin, on n’est pas à une contradiction prêt.
Pour l’avortement, on note également le désintérêt total pour les conditions de vie des jeunes femmes. Le seul rempart moral qu’il pouvait exister quant au fait de les laisser
crever était les gosses. Le pendant de la politique de l’avortement a bien été celui de l’individualisme total : t’as pas les moyens d’élever un gosse ? T’as qu’à avorter. La société idéale est celle où on essaye de faire baisser le nombre d’avortements, qui montrerai que finalement cette pratique n’arrive que dans des cas extrêmes, et pas une société où le Ministre s’inquiète dans les médias de la baisse du nombre d’avortements pendant le confinement (alors que la hausse de décès dans les EHPAD des vieux terminés au Rivotril on s’en fout) et où tout le monde trouve ça normal.
J’écris tout ça alors que j’ai bien défendu le droit à l’avortement, à l’euthanasie et même celui de ne pas inscrire son sexe sur les actes administratifs puisque ça ne regarde pas l’Etat. Seulement, je ne peux que constater que ces idéaux humanistes servent avant tout de prétexte à détruire ce qui fait le liant d’une société : le souci de l’autre.
Bref, ce monde n’en finit pas de m’étonner. La nouvelle gauche c’est celle qui s’est laissée convaincre par les arguments grossiers néolibéraux les plus extrêmes, et qui veut permettre aux gens dont la société ne veut pas, de crever (oui mais dignement). Même Malthus n’avait pas prévu qu’on allait les aider.
- Lire les 7 réponses ▼ (de Fergus, Décoder l'éco, Octave Lebel, Ouam (Paria statutaire non vacciné))
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Bonjour, Décoder l’éco
C’est précisément parce que « toute vie est sacrée » qu’il est urgent de donner à ceux qui le souhaitent les moyens d’y mettre un terme lorsque le corps et l’esprit (parfois les deux) sont frappés d’une terrible et douloureuse dégénérescence !
Merci pour vos réflexions.
-
@Fergus
Ce qui est urgent, c’est de donner aux proches les moyens d’être là.
Ce qui est urgent, c’est d’avoir de réelles structures d’accueil pour permettre à TOUTE personne de FAIRE SOCIETE.
Ce qui est urgent c’est d’arrêter de faire psychoter les gens pour des conneries et de les forcer à se prendre en main pour participer à cette société. Le pire scandale depuis 2 ans encore une fois, c’est d’avoir abandonné les vieux pour un prétexte bidon, et d’arriver aujourd’hui avec comme solution l’euthanasie.
Contrairement à ce que vous affirmez, de façon à avancer masqué, ceux qui le souhaitent ont déjà dans l’écrasante majorité des cas les moyens d’y mettre un terme. Ce qu’ils demandent c’est que la société le fasse à leur place. Ils demandent que la société soit, justement, moins humaine. -
@Décoder l’éco
Et que vient faire à quelques jours du scrutin l’opportunité de la caricature du mouvement LFI et de son programme dans vos remarques qui effectivement font partie de la réflexion qui traversent notre société ?
Parce que des caricatures ici et ailleurs, sur la longueur, si c’était une prime au succès, LFI aurait déjà gagné
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@Fergus
C’est vous qui dites cela...avec Macron et le « rivotril »
Vous ne manquez pas d’air vous ...
Eux si..... en ont manqué argghh
Décoder l’eco comprendra mon message sans l’ombre d’un doute -
@Octave Lebel
Le mouvement LFI j’en vient et j’ai fait tout ce que j’ai pu pour participer au programme en 2016.
Je le connais donc bien et il n’a pas grand chose à voir avec les dérives que je constate depuis 5 ans. Très précisément depuis le putsch du PG aux législatives 2017. Je suis en quasi complet accord avec le programme de 2017 et en quasi complet désaccord avec les grand pontes LFI depuis. -
Bonjour, Ouam (Paria statutaire non vacciné)
Cette affaire du Ritrovil est assez largement un bobard. Certes, ce médicament a été utilisé dans les Ehpad, mais pour soulager les vieux en état de détresse respiratoire. Dans l’Ehpad de ma belle-soeur (96 ans), il a été donné du Ritrovil, et aucun résident n’en est décédé !
De plus, on ne peut pas dénoncer la course au profits des Ehpad (cf. affaire Orpea) et prétendre que leurs gestionnaires ont cherché à se débarrasser des vieux.
Cela n’aurait eu aucun sens du fait des pertes de recettes liées, d’une part, aux décès ainsi programmés, d’autre part aux grandes réticences des familles à placer leurs parents âgés dans ces établissement à cette époque à cause des risques élevés de Covid !!! -
@Fergus
Trois âneries.
1) Il n’y a aucun bobard dans une affaire dont :
— il existe une loi exprès
— les statistiques sont aussi édifiantes, avec une corrélation parfaite entre le nombre de doses distribuées et le nombre de morts en trop (à moins de piquer les gens après qu’ils soient morts me direz-vous).
« ’Soulager » les vieux en les butant sans consentement. Quelle classe. Quelle humanité. Votre article sur l’euthanasie est le bienvenue. Pendant combien de temps vous comptez faire semblant de demander leur avis aux gens ?
2) Votre argument sur la course au profit n’a aucun sens. Il y a une liste d’attente longue comme le bras pour rentrer en EHPAD tellement ça manque de place. Il faut se mettre sur liste d’attente pendant longtemps et faire le forcing pour rentrer, même dans les mouroirs.
3) Non mais LOL, les risques élevés de Covid. Pour des gens qui balancent leurs vieux dans un mouroir (les mouroirs c’est l’écrasante majorité des EHPAD. Quasiment aucun Français n’a les moyens de payer un truc décent). Vous vivez vraiment au pays des bisounours. -
bonjour,
le sujet est posé. Le choix évite aux médecins et aux parents du patients d’organiser en catimini (de moins en moins)un, une mise à mort par overdose de morphine...Ouin ouin peut râler tant qu’il veut c’est le réel des personnels des soins palliatifs en phase terminale... Cependant comme à chaque fois qu’une loi est mise en place il faut s’interroger sur les perspectives d’usage. Je vous renvoie au prix du danger la nouvelle de Robert Shekley et les films qui en ont été tirés le prix du danger d’Yves Boisset et the Running man de Paul Michael Glaser. L’utilisation détournée du droit au suicide peut conduire aux kamikazés ou à des formes de morts comme celles des nettoyeurs de Tchernobyl. Ce n’est pas une perspective ludique inspirée de quelques poètes scribouillards mais une approche qui ne confond pas euthanasie et état nazi. Les lois au moment où elles sont votées correspondent à une nécessité, ici d’encadrer un phénomène existant pour l’humaniser encore plus. L’usage qui en est fait dans le temps surprendrait parfois les législateurs d’origine. C’est le dévoiement des lois comme il était d’usage de le faire dans les prisons militaires du III Reich où l’exercice de la pelote pouvait conduire réglementairement n’importe qui à la mort. Pour ma part , je n’aimerai pas que mes proches me voient hurlant de douleur ou me chiant dessus parce que mon cerveau serait troué (je sais c’est déjà le cas) par quelques bactéries ou simplement bouffé par Alzheimer mais parallèlement je n’aimerai pas que mes enfants, petits ou arrières se retrouvent dans une situation où le choix du suicide assisté leurs soit proposé pour manque d’eau ou de nourriture dans une zone ravagée par le réchauffement climatique qui aux dires de certains n’existent pas ... comme la mort... Bref, prendre une mesure sans prendre la mesure n’est pas forcement une bonne chose mais laisser l’hypocrisie se maintenir est pire encore. Du coup un referendum serait là bien venu
Bizou
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Bonjour, charclot
Merci pour vos réflexions. A ma connaissance, il n’y pas de « dérives » dans les pays qui ont légalisé. Probablement beaucoup moins qu’avant lorsque les décisions étaient laissées à l’arbitraire des familles et d’un médecin traitant seul à statuer.
Je pense comme vous qu’un référendum serait la meilleure solution. A condition qu’il y ait auparavant une campagne suffisamment claire pour que chacune comprenne bien les enjeux et les implications.
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@Fergus
la questions des dérives est toujours une affaire de temps et de vide de procédure... -
I have dream. Zemmour (contre la PMA) et Mélenchon (il a dit sur ce sujet : le droit à l’enfant n’existe pas, belle avancée que certains verront comme réactionnaire) mélangé dans une marmite. Ohé, reveilles-toi tu rêves. Le problème avec Mélenchon, c’est sa « naïveté » sur le problème de l’immigration. Autrement !,... Concernant l’avortement, Marine se dit contre l’avortement de confort. Là je lui donne un peu raison. Les Centres de planning familial (du vrai, pas des lieux ou se pratique comme en Belgique, PMA et GPA en loucedé).... devrait être implantés un peu partout... Le stérilet et la pilule du lendemain existent. Je sais que de nombreuses jeunes femmes ne veullent plus prendre la pilule (question écologique : les hormons, ce n’est pas naturel, plus lien avec le cancer du sein...).
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Mélenchon ?
Ce n’est pas le gars qui prend sa retraite dans 4 jours ?
- Lire les 4 réponses ▼ (de Fergus, Octave Lebel, Ouam (Paria statutaire non vacciné))
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Bonjour, Clouz0—
Si l’on croit les sondages, cela devrait être le cas.
Mais qui sait ? Mélenchon, casaque rouge, est en train de revenir du Diable Vauvert... -
@Clouz0—
Et du coup, ceux qui travaillent, cherchent du boulot, voudraient un vrai boulot pas précaire, respecté avec un sentiment d’utilité sociale, vont devoir s’arranger avec la bienveillance de Macron qui une fois le vent du boulet passé va leur parler sur un autre ton. C’est ce vous espérez, je présume.
Expliquez-nous à quel âge et avec quelle espérance de vie en bonne santé, à quel tarif, ces gens vont prendre leur retraite eux.
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@Octave Lebel
« Expliquez-nous à quel âge et avec quelle espérance de vie en bonne santé, à quel tarif, ces gens vont prendre leur retraite eux. »Au moins sur ce coup la il est impossible de dire que nous ne savions pas, nous allons la reporter avec macron à la St glinglin (+ 3 ans un éternité)
Encore nous aurions le plien emploi et pas une telle précarité, ni de telles difficulultées pour nos jeune d’acceder à un emploi (je ne cause pas de buulshit job d’esclaves genre l’ubérisation) cela pourrai etre entendable ces 3 ans de plus, mais c’est tout l’inverse.
N pas ejcter macron au deuxieme tour et quelqu’en soit le candidat probable (cad Soit Melenchon, soit MLP) c’est faire preuve d’égoisme, d’irresponsabilé, expté bien sur ceux qui font partie de cette classe d’hypers possedants t pour qui l’isf est un argent de dingue à contrario des autres ou l’argent magique n’existes plus (les soignants, le rabotage des 5€ d’apls pour les plus précaires etcet... et toutes ces mesures antisociales)
Le seul truc positif du au mandat de Macron et sa politique hyper supra liberale de tout aux rissimmes, c’est que au deuxieme tour, nous constaetrons qui est réeelement patriote, qui veut des regles sociales dans ce pays et qui au nom d’idéologies ets prtet à voter pour la catastrophe.
Bref quels partis se disant soit disant pour le partage et la defense des plus déminus appellerons à voter pour macron le roi des supers possédants...
J’attend ce moment avec impacience pour savoir cete fois qui est qui, car lase refugier derriere un « on ne savais pas » ne tiendra pas la route intellectuellement parlant.
Tatiana Ventose en cause tres bien ici
https://youtu.be/ckg3Y6x-i3A
A partager autour de soi sans aucune modération -
@Clouz0-
"Mélenchon ?Ce n’est pas le gars qui prend sa retraite dans 4 jours ?"
Et alors ?
La FI est une ligne politique pas un royaume tenu comme la m(b)aronie ou vous ne cessez ici d’en faire publicité
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Les poutinolatres d’Avox m’ont filé une grosse déprime , aussi j’ai décidé d’en finir ce soir. Au diner ce sera pizza Buitoni suivie d’un coulommiers Lactalis et en dessert Kinders chocolat.
- Lire les 8 réponses ▼ (de Fergus, Joséphine, undefined, troletbuse, Ouam (Paria statutaire non vacciné))
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Bonjour, Aita Pea Pea
Le fait est les « poutinolâtres » sont très flippants.
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@Aita Pea Pea
Ah ! Pour une fois je veux bien cuisiner pour toi. Attends...Voici ta pizza Buitoni mon Chéri ! Ne bouge pas , je t’apporte ton coulommiers tout de suite. Bon appétit mon amour.
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@CYRUS
Aita n’a pas répondu....les triple-injectés ukraino-atlantistes ont perdu leur sens de l’humour !
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nono le simplet 7 avril 2022 17:01@Aita Pea Pea
un coulommiers Lactalis
« graindorge » un camembert prestigieux racheté par Lactalis en 2016 ... je note ... ne plus en acheter ...
pour les pizzas je mange des pizzas « nono » ...
et comme je n’ai pas de bras je ne mange pas de chocolat -
nono le simplet 7 avril 2022 17:08@CYRUS
je ne fume plus depuis le 11 aout 2021 pauvre tâche -
@nono le simplet
Tu ne fimes plus
Mais t’es toujours aussi con -
@troletbuse
Au moins il à un avantage, il ne s’en rend pas trop compte....
Ce ne le rendra pas malheureux
Il se crois meme parfois intelligent, ca file une idée globaleIl posséde les capacités de voter Macron au deuxieme ou au 1er tour ...
ou alors pas loin ..... -
@Joséphine (& cyrus)
Le debut de celle ci
https://youtu.be/yoA7hqxevoE
Toute ressemblance avec un personnage existant ne peut qu’etre que fortuite .....
ou pas .... -
Comme pour l’avortment. L’euthansie et les avortment se passe loin des regards. Ma mère en fin de vie, j’avais discuté avec son médecin aux soins palliatif. Je craignait une fin difficile (eau qui monte deans les pooumon)) Hôpital catholique, il voulait la renvoyer au hôme (ma mère ne mourait pas assez vite à leur gôut— plus consignes financière-les soins palliatif étant remboursés). Je regarde le médécin et ma mère à moitié dans le coma. Vous n’allez comme même pas la déplacer dans cet état ??? Le médecin réticent me dit : bon on la garde eencore trois jours. Le deuxième, ma mère décédait. Y-t-il eu un coup de pouce ou était son heure.... ?? Je pense que la préparation à lafin de vie devrait être obligatoite dès 60 ans. Les personnes encore lucides devrait remplir des cases pour dire ce qu’elles souhaitent. En tenant compte de tous les éléments. Et il sont nombreux : charge pour les enfants. Le paradoxe, c’est que ce sont les personnes les plus matures qui préparent leur fin de vie. Et les taties Danielle qui en font voir de toutes les couleurs aux autres. Sujet très difficile. D’autant que beaucoup de personne âgées sont dans le déni. A l’hôpital un gars criait pour encore faire un mètre à pied et que le lendemain il rentrerait chez. Ben oui, chez lui c’était le tombeau... Aux infirmiers, médecins, personnels des hôpitaux ou homes, MERCI pour leur dévouement et patience...
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Bonjour, Mélusine ou la Robe de Saphir.
« Les personnes encore lucides devrait remplir des cases pour dire ce qu’elles souhaitent »
C’est précisément le rôle des formulaires de « directives anticipées ». E, voici un modèle : lien. -
Comme pour l’avortement, l’euthanasie et les avortements se passent loin des regards. Ma mère en fin de vie, j’avais discuté avec son médecin aux soins palliatifs. Je craignais une fin difficile (eau qui monte deans les poumons))Hôpital catholique, il voulait la renvoyer au home (ma mère ne mourait pas assez vite à leur gôut— plus consignes financière-les soins palliatif étant remboursés). Je regarde le médecin et ma mère à moitié dans le coma. Vous n’allez quand même pas la déplacer dans cet état ??? Le médecin réticent me dit : bon on la garde encore trois jours. Le deuxième, ma mère décédait. Y-a-t-il eu un coup de pouce ou était-ce son heure.... ?? Je pense que la préparation à la fin de vie devrait être obligatoite dès 60 ans. Les personnes encore lucides devrait remplir des cases pour dire ce qu’elles souhaitent. En tenant compte de tous les éléments. Et ils sont nombreux : charge pour les enfants y compris. Le paradoxe, c’est que ce sont les personnes les plus matures qui préparent leur fin de vie. Et les Taties Danielle qui en font voir de toutes les couleurs aux autres. Sujet très difficile. D’autant que beaucoup de personne âgées sont dans le déni. A l’hôpital un gars criait pour encore faire un mètre à pied et que le lendemain il rentrerait chez lui. Ben oui, chez lui c’était le tombeau... Aux infirmiers, médecins, personnels des hôpitaux ou homes, MERCI pour leur dévouement et patience...
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Zemmour est surtout obligé d’aller dans le sens de son électorat favori. Je ne sais ce qu’il en pense en privé. Vu qu’il fait exactement le contraire de ce qu’il dit. Pour lui la place des femmes est au foyer. Et il vit avec une femme qui a réussi sur le plan professionnel et qui plus est son mentor....
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on attends aussi la fin de ta vie politique qui a couté un bras aux contribuables Français
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Bonjour, malhorne
A qui s’adresse ce commentaire ? Mélenchon ?
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@Fergus
Bonsoir Fergus,
A mélanchon certainement !! -
@Fergus,
Je ne suis pas en phase avec vous sur tous les sujets, mais les avis de chacun sont nécessaires à la pluralité des opinions, sources profondes de tout type d’évolution et c’est bien heureux que chacun tolère les opinions d’autrui.
Concernant la dépénalisation du « suicide assisté » pour certaines personnes en fin de vie et en souffrance, il serait effectivement temps de permettre à chacun de pouvoir choisir de mettre fin à ses jours dans ces situations extrêmes. Il est, en effet, vraiment regrettable de savoir que des soignants, sensibilisés par le désarroi de certaines familles, ayant choisi de les aider, se sont retrouvés jugés et emprisonnés.
Merci pour cet article qui soulève un point intéressant.
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Bonjour, Valas
Merci à vous d’avoir donné votre opinion sur ce sujet sensible.
Pour ce qui est de ne pas être « en phase (...) sur tous les sujets », c’est l’intérêt des sites de débat. Dommage qu’ils soient trop souvent pollués !
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Ré-écoutons Annick de Souzenelle : https://www.youtube.com/watch?v=mEzTInoFDKE
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@ Fergus
le débat sur la fin de vie, une diversion dans cette campagne électorale ?
- Lire les 6 réponses ▼ (de njama, Fergus)
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@Fergus
débat sur la fin de vie,...
un sujet Extrêmement marginal, comme celui des LGBT, et transhumanistes associés pour distraire la galerie, et endoctriner les citoyens français... un débat qui n’améliorera en rien le quotidien des français,... qui foutra l’embrouile, inévitablement...Un débat sur la fin de vie, alors un référendum ?... voilà qui serait une vraie question politique ?... pour prendre le pouls des français sur ce dérives idéologiques sorties de Disneyland
La Macronie s’y risquera -t-elle ?
Avec Macron tout est possible, je veux dire dire la tandem Macron, ce couple transgenre...parce que si l’on laisse le Parlement avec une majorité LREM s’en occuper, une majorité de députés clairement aux ordres le doigt sur la couture du pantalon depuis 5 ans on est mal barré dans les dérives « queer » Made in US en vogue en ce moment... qui nous ouvrent la voie vers le transhumanisme...
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Le transhumanisme se nourrit du légalisme transexuel
(...) Le transhumanisme se nourrit du transsexualisme pour rompre les chaines anthropologique et biologique de l’espèce. Plus le sujet s’éloigne de la réalité biologique, plus il s’approche et dépend de la machine. Inculquer que le sexe biologique est dissocié de l’identité de genre, nivèle la genèse de l’humain avec celui de la machine, et finit par privilégier celle-ci.
.https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/le-transhumanisme-se-nourrit-du-legalisme-transexuel
pour la fin de vie c’est un peu pareil...
dans le même champ ... de « progressisme »...
Disney, de la magie à l’hypersexualisation de la petite enfance
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Bonjour, njama
Pourquoi « une diversion » ?
Il y a des sujets nettement moins importants qui ont été abordés lors des interviews. -
Bonjour, CYRUS
« ceux qui le souhaite peuvent aujourdhui se rendre en suisse , en hollande , et entamer la procedure »
Autrement dit, les gens suffisamment friqués pour supporter la dépense (autour de 10 000 euros tout compris).
Pour les autres, qu’ils se démerdent ! -
@ CYRUS
La « sédation profonde et continue » existe déjà dans la loi Claeys-Léonetti. C’est une euthanasie qui ne dit pas son nom et qui provoque une mort lente (en général 5 à 7 jours) par arrêt de l’alimentation. Une vraie saloperie comparé à une injection létale !
« c’ est pas aux medecin de decider qui doit mourir »
Dans les cas de personnes en fin de vie exposées à une inéluctable déchéance, cela doit être une décision conjointe de la famille et de l’encadrement médical. Où une décision possible du seul médecin s’il existe des « directives anticipées » claires. -
Bonjour, CYRUS
« seul un malade peur decider quand et comment et de prefrence le faire lui meme »
Non, tant qu’une loi ne lui permet pas de d’avoir librement accès à un produit létal (par exemple le pentobarbital). D’où le suicide assisté qui met en place un encadrement rigoureux de la démarche.Non, si le malade a perdu l’usage de ses membres et se trouve dans l’impossibilité d’accomplir le moindre acte physique. D’où l’euthanasie sollicitée.
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Annick de souzenelle est claire : ne comptons pas sur les hommes politiques pour gérer notre vie. C’est nous qui en sommes maîtres... Eux ne sont là que pour nous asservir et penser à notre place. CESSONS D’ETRE ASSERVI. Il veulent nous diriger, nous montrer le chemin. sachez que ce chemin n’appartient pas aux hommes politiques. Alors, faut-il ne pas voter..... ? Dans 9 cas su 10 vous voterez contre.. Votez d’abord pour vous...
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Le corps des parents qui nous ont porté sont nos parents d’adoption. Préparer sa fin de vie, c’est choisir le chemin qui est celui de NOTRE vie. Non soumisé aux aléas corporel (sans pour autant opposer corps et esprit). J’estime personnellement que si mon corps ne peut plus garder en lui le souffle de son esprit, c’est qu’il est temps de m’en séparer et rejoindre mes véritables parents dans un au-délà que J’AURAI défini...
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Exact.
L’euthanasie « sur le modèle belge » est très conditionné
Fin de vie : l’euthanasie | Fondation contre le Cancer -
Bien sûr que nous devrions avoir le droit de choisir le moment de partir. Mais au-delà ce problème, il en existe un autre dont personne ne parle. LE PRIX DES OBSEQUES. J’y ai été confronté par 3 fois ces 2 derniers années dans ma famille, je suis étonné que personne n’ai pensé à légiférer pour mettre un terme à la dérive constatée sur ce qu’il faut bien comparer à un racket organisé. En moyenne 6500 euros pour une cérémonie sans fioriture, et encore, je ne compte pas le prix « du trou » et de ses artifices. Je ne parle même pas du business que représentent les nombreux contrats obsèques plus ou moins « véreux » proposés par les sociétés de pompes funèbres ou les assurances En général c’est quand le décès arrive que les descendants découvrent les failles des contrats. Ces pratiques liées aux « métiers de la mort » doivent faire l’objet d’une révisions sérieuse des pratiques et des tarifs.
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Bonjour, charly10
Je suis totalement d’accord avec vous. Si certains professionnels se montrent raisonnables, tel n’est en effet pas le cas de tous. On trouve même dans ce métier de vrais requins qui profitent sans vergogne de l’état de faiblesse psychologique des familles.
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@charly10
Cela me rappelle un billet « Après point mort » qui est passé raccourci aussi sur cette antenne.
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@charly10
Bien sur. Vous ne bous amusez pas à comparer les prix lors d’un événement tel.
De toute façon, il y a très peu de différence. Vous choisissez une compagnie de pompes funèbres et c’est parti. Pas un accessoire ne vous sera épargné.
6500, c’est un minimum si vous avez déjà la tombe. sinon vous doublez sauf jardin du souvenir -
Le ’’progressisme’’ sociétal a été jusqu’en butée sur la question du mariage pour toutes les configurations de couple (reste peut-être à élargir à plus de deux) ;
sur celle de la procréation assistée pour toutes, quelle que soit leur situation de couple ou non-couple ;
sur la décorrélation du ’genre’ par rapport au sexe biologique par la mise en conformité de l’apparence et de l’état civil avec les aspirations.
Il ne semble rester une marge de progressisme que pour l’octroi anticipé de la mort.Concernant la toute fin de vie irréversible et de douleur ultime, la loi de 2016 autorise la sédation profonde continue avec arrêt des traitements de maintien en vie, même sans directive anticipée lorsqu’une décision collégiale établit que la poursuite des soins relèverait d’une ’’obstination déraisonnable’’ (cela relève de l’euthanasie passive).
- Lire les 4 réponses ▼ (de Fergus, Aristide, Eric F)
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Bonsoir, Cyril22
« la loi de 2016 autorise la sédation profonde continue avec arrêt des traitements de maintien en vie »
En effet, Cette loi, ô combien choquante, reconnait de fait l’euthanasie lente — par suppression de l’alimentation — alors qu’une piqûre létale aboutirait au même résultat en quelques minutes. C’est d’une hypocrisie sans nom !!!
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@Fergus
C’est d’une hypocrisie sans nom !!!
Comment pouvez vous insulter à ce point des personnes qui ne pensent pas comme vous !!! Hypocrise ? Affligeant !!!
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Bonjour, Aristide
C’est le texte de la loi Claeys-Léonetti que je mets en cause, pas les personnes — malades et personnels des Unités de soins palliatifs — que je mets en cause.
Expliquez-moi pourquoi, face à un malade en phase terminale inconscient, il est plus satisfaisant pour l’esprit de le faire mourir à petit feu par défaut d’alimentation plutôt que de d’injecter dans son cathéter un produit létal conduisant à un décès rapide ?
Dans les deux cas, c’est une euthanasie ! A cette différence que la première — légale, et d’une phénoménale « hypocrise », je le répète — relève de facto d’une forme de sadisme involontaire et induit chez les proches qui suivent les progrès de l’agonie une souffrance accrue !!! -
@Fergus
Attention, la déontologie médicale proscrit explicitement le fait de donner intentionnellement la mort. L’’arrêt des soins’’ sous sédation profonde consiste à laisser la mort naturelle se produire en absence d’assistance, mais sans souffrir. Vous appelez polémiquement ’’hypocrisie’’ ce qui est en fait l’application de trois principes : -soulagement de la souffrance, -non-acharnement thérapeutique, -ne pas prodiguer la mort.(ref) extrait du texte du serment revu par l’Ordre des Médecins en 2012 : ’’Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément’’
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