Pédophilie : un peu de rationnalité
Peut-on admettre que la pédophilie est un drame qui nécessite de dépasser les clivages partisans ? Et une étude plus approfondie que des réactions épidermiques entretenues par la mode du sensationnalisme à tout prix ?
Les deux articles précédemment publiés sur Agoravox m’ont poussé à m’exprimer à mon tour sur ce sujet. Le premier, Pédophilie : attention danger aux libertés ? tournait un peu trop rapidement au procès d’intention sur un projet de loi dont j’ignore encore les contours définitifs (je reviendrais plus loin là-dessus, mais tout n’est pas à rejeter dans le projet Dati). Le second, Pédocriminalité : inversion du bien et du mal ? faisait un peu trop rapidement le procès de ceux qui émettaient (à juste titre, j’y reviendrais plus tard) quelques réserves sur ledit projet. Oui, comme à L’Ecole des fans, ils ont tous un peu raison, les Dati, les Guigou, les Lebranchu, les Clément, les Sarkozy. Et c’est un peu logique : ils ont tous dans leur entourage des têtes blondes à protéger et de ce fait on serait en droit d’espérer un consensus minimum sur un sujet aussi grave que la répression de la pédophilie et la lutte contre la récidive. J’y reviens plus loin.
D’abord un petit rappel concernant la pédophilie qui est un sujet délicat. Délicat car rien n’est plus atroce que des souffrances infligées à un enfant, nous en sommes tous conscients. Encore que, on parle beaucoup de la pédophilie en France, on oublie la partie "tourisme sexuel" par lequel des pédophiles fortunés vont faire leur emplettes en Thaïlande. Ce genre de pédophilie n’est quasiment jamais traité dans les médias, les victimes sont loin et les bourreaux riches. Les médias évitent aussi de trop s’incruster dans les milieux "sensibles" comme l’armée, l’Eglise, ou l’Education nationale. Trois corps qui préfèrent souvent pratiquer la mutation d’une brebis galeuse plutôt que de risquer un procès ou un scandale. Bref, le pédophile type présenté par les médias est souvent un semi-clochard à qui on n’a aucun problème à acoller l’étiquette de "monstre" sans prendre de risque particulier. D’ailleurs, dans l’affaire du meurtre de la petite Caroline Dickinson, le premier suspect fut un clochard qui avoua, avant d’être blanchi par les tests ADN. C’est comme ça, le pédophile est toujours un marginal, cela ne sera jamais dans l’esprit commun le curé du village, le fils du notaire ou l’instit. C’est le premier danger des images dont nous abreuve les médias : donner à la population un "portrait-type" du pédophile alors qu’en fait, non, il n’y a pas de portrait-type. Charles Dogson, fils de pasteur et mathématicien respecté par ses pairs et Lewis Carroll, pédophile, qui se réfugiait dans le monde de l’enfance avec Alice au pays des merveilles - dont l’héroïne était une de ses élèves - étaient une seule et même personne. La pédophilie se trouvent dans tout milieu, à toute époque. Et pas uniquement depuis trente ans chez quelques associaux du coin. Et pas chez des monstres facilement identifiables.
Ce qu’il y a de gênant avec la peur de la pédophilie, c’est qu’elle peut aboutir à des catastrophes judiciaires, avec des innocents soupçonnées du pire crime qui existe. Un excellent film d’André Cayatte, Les Risques du métier, racontait les déboires d’un instituteur (magnifiquement interprété par Jacques Brel) injustement accusé de pédophilie en... 1968 (vous avez dit sujet récurrent ?). La réalité a dépassé la fiction dans l’affaire Outreau et les témoignages du calvaire des acquittés qui ont permis de tempérer quelque peu l’opinion publique : si on souhaite légitimement la sécurité de nos têtes blondes, on ne peut pas tomber dans l’excès inverse de la vendetta à tout prix, rien n’étant pire pour un innocent de se voir accusé du pire des crimes. Comme le soulignait André Vallini, président de la commission d’Outreau : "Le problème, c’est que nous sommes passé en droit d’un système où les témoignages d’enfant n’étaient pas pris en compte à un système où la parole d’enfant est nécessairement prise comme étant la vérité". D’où des excès inverses dans la prévention de la pédophilie. Il suffit de se faire accuser par un enfant pour passer de l’autre côté de la barrière, dans ce monde de "bourreaux" dont nous n’estimons n’avoir rien en commun.
Que propose donc notre garde des Sceaux suite à l’affaire Evrard ? Eh bien, franchement, il y a de bonnes idées. La première, étendre le dispositif "Alerte enlèvement" à l’Europe entière. Excellente idée. La pédophilie n’a pas de frontière, l’affaire Caroline Dickinson, petite Anglaise tuée en France par un pédophile espagnol, a bien failli ne pas être résolu à cause d’un manque sérieux de coordination entre les trois parties... Le dispositif "Alerte enlèvement" a montré son efficacité, et si une "Alerte enlèvement" européenne avait pu être diffusé suite à l’enlèvement de la petite Maddie au Portugal, nos voisins britanniques auraient peut-être pu résoudre l’affaire à temps...
Deuxième mesure, la consignation de la pédophilie dans le dossier médical. Logique, la pédophilie donnant lieu à des soins psychiatriques. Ca n’empêchera peut-être pas un pédophile de se procurer du viagra via internet, mais au moins cela évitera d’en obtenir du médecin du coin, et d’eviter le plus choquant des "bugs" de l’affaire Evrard.
Là où je suis un peu plus circonspect (et je ne suis pas le seul), c’est à propos des fameux hôpitaux-prison. D’abord, j’ai le sentiment qu’on réinvente la roue. Il y a dix ans, Elisabeth Guigou insistait déjà sur le suivi psychiatrique des délinquants sexuels. Ce suivi est-il mis en place ? Non. Il était prévu qu’Evrard s’y soumette. Cela fut-il le cas ? Non plus. Pourquoi ? Pourquoi, la raison semble simple : pas le sou. Pas les moyens de rémunérer suffisamment de psys pour suivre les délinquants sexuels. La loi peut être belle, à condition de pouvoir garantir son application. Et sur les nombreuses lois contre la récidive, c’est souvent là le hic. Un autre hic soulevé par l’ex-garde des Sceaux Pascal Clément, c’est que le dispositif d’hôpital-prison doit être appliqué en fin de peine carcérale. C’est cumuler deux peines, infliger fromage et dessert, alors que la plupart de nos voisins européens qui appliquent ce genre de dispositif le font en remplacement d’une peine de prison classique. Je dois avouer que sur ce sujet-là, Rachida Dati m’a donné l’air d’être un peu sur le coup de l’émotionnel, du "y a qu’à" mais en fait, quand on suit l’ensemble des dispositifs plus ou moins évoqués tout n’est pas si simple car le "y a qu’à" se heurte souvent à un problème simple : comment convaincre de jeunes diplômés en psychiatrie de préférer le travail en milieu carcéral au confort d’un cabinet parisien ? Délicate question en fait qui explique le manque de bras pour traiter ce genre de dossier. Dommage car le Canada réussit à limiter les risques de récidives en utilisant le suivi psychiatrique...
Il est important que le débat se dépassionne. Personne n’est "pour les pédophiles" parmi les parents qui sont assis sur les bancs de l’Assemblée. Et je reste persuadé que, si Sarkozy aime les coups médiatiques, il n’est quand même pas du genre à utiliser les événements les plus sordides juste pour le plaisir de faire un coup. Il serait bon, peut-être, juste une suggestion citoyenne, de lancer une commission parlementaire qui s’occuperait d’évaluer les dispositifs de suivi des délinquants sexuels (en France comme à l’étranger), et d’évaluer les multiples erreurs qui ont notamment eu lieu dans le cas Evrard. Pour, à tête reposée, dégager des solutions qui fassent consensus. Car, pour faire des lois, l’Etat est champion... mais pour le service après-vente, il faudrait peut-être quelqu’un ?
76 réactions à cet article
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Encore une réthorique imbécile du PS avec une vision véritablement répugnante qui vise à faire passer un criminel pour un malade et donc,l’excuser et lui donner ce que vous n’avez jamais donné aux victimes
Tant que le PS n’aura pas fait une révision de sa doctrine sur la violence des biens et des personnes et qu’il n’aura pas coupé les ponts avec ses associations « trou de bal » qui n’ont aucunes représentations républicaines et ne visent qu’à obtenir des subventions publics ,dont nous lisons chaques années « les mauvaises gestions et les détournements de fond publics » dans les rapports de la cour des comptes,alors,le PS restera dans l’opposition
Le dispositif « Alerte Enlèvement » ,le PS était contre car des associations « trou de bal » considéraient que cela étaient de la « délation ».
Il faut faire comme en Allemagne ou au Danemark,faire la castration chimique obligatoires aux multi-récidivistes déjà fiché car c’est une garantie que ces gens ne recommençerons pas « leurs pulsions » et que des innoncents n’auront pas à subir les violences d’un multi-multi...recidivistes
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Lerma a raison : Parler de l’avenir des pédophile est déjà une insulte à l’égard des victimes. L’auteur devrait plutôt nous dire ce qu’il veut faire pour les victimes présentes et à venir. Le destin des pédophile ne nous intéresse pas.
Les petits tortillages de fesse de son article pour ne pas parler de ce dont il a envi de parler sont répugnants si l’on songe au sujet de l’article.
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Lol
Alors d’accord, ne parlons pas de l’avenir des pédophiles, mettons les prisons, et attendons de voir ce qui se passera quand ils auront terminé leurs peines.
Occupons nous uniquement de ce qui se sont fait violer, surtout ne faisons rien pour qu’il n’y en ai plus.Ah, on me signale qu’on a déjà vu ce que donnait ce raisonnement avec l’affaire evrard. Mais certains aiment a considérer que les criminels seront toujours des criminels, et que donc il vaut mieux s’occuper des victimes plutôt que de tout faire (quitte a aider aussi le criminel) pour qu’il y ai moins de victimes.
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Je répête : je me fiche comme un poisson d’une pomme de ce que l’on va faire des pédophiles.
Ce n’est pas mon problèmes mais celui des professionnels du secteur. Si ceux-ci veulent aller au Canada, qu’ils y aillent.
La seule question qui m’intéresse est de savoir COMMENT PROT2GER LES FUTURES VICTIMES EN EVITANT QUE LES PEDOPHILES RECOMMENCENT.
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@ Ludo,
Votre article est nauséeux pour la raison suivante : Vous vous fichez complètement des victimes des pédophiles. Voici pourquoi :
Si vous relisez votre article, vous y lirez facilement que vous n’avez RIEN à reprocher à M. Sarkosy. D’ailleurs vous le dites vous-même à un moment « on réinvente la roue »
Comme vous n’avez rien à dire vous vous contentez de l’argument bas de gamme que ne renierait pas la LCR : « Rachida Dati m’a donné l’air d’être un peu sur le coup de l’émotionnel, du »y a qu’à« »
C’est de la pure rhétorique verbale de votre part, car vous savez aussi bien que moi que la seule manière de débloquer de l’argent est JUSTEMENT de jouer sur l’émotionnel. Si vous ne le savez pas, c’est que vous n’y connaissez rien à la manière d’obtenir des crédits.
Bref, vous n’avez rien dans le fond contre les dispositions envisagées. Vous profitez de l’évènement pour faire une charge sur le Président en marchant allègrement sur les victimes de la pédophilie. Je trouve cela abject de votre part.
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Je ne comprends pas votre raisonnement la mouche ...
C’est le président qui a besoin de jouer sur l’émotionnel pour obtenir des crédit ? auprès de qui ? nous ?
Faut arrêter de nous prendre pour des buses un peu.
Ensuite, j’aimerai qu’on revienne sur ces mesures que le président dit qu’il va prendre. Est-ce son rôle à lui de faire les lois ? A quoi servent le premier ministre, le gouvernement et l’assemblée ?
De plus on a vu il y a pas si longtemps un président nous promettre un crédit d’impôt pour tous les primo propriétaire depuis 2002, contredit par son ministre, il a bien insisté pour dire que cette loi serait rétroactive.
Pas de chance le conseil constitutionnel a vu une rupture du principe d’égalité. Pensez vous vraiment que ce même conseil ne verra pas aussi une rupture du principe d’égalité dans le traitement des pédophiles (peines de prison + peines d’hôpital fermé = double peine) qu’a proposé ce même président ? Les effets d’annonces, c’est beau, mais ça sert a rien.Et continuez de ne pas prendre en compte les « méchant » (c’est bien comme ça que vous voyez le monde, les « méchants » contre les « gentils » ?), à force de les ignorer, peut être disparaîtront ils ? Autruche !
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Rilax,
Tout président qu’il est, monsieur Sarkosy n’obtient pas tout ce qu’il veut.
Même s’il a décidé quelque chose et que c’est accepté. A tout moment, des gens à Bercy peuvent lui bloquer le processus de réalisation de son idée. Il est donc obligé de jouer sur l’émotion pour secouer la torpeur de ses propres fonctionnaires.
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@ Ludo,
sur l’article dont vous parlez, j’ai donné mes commentaires en-dessous et ils ne sont pas bons. nous sommes d’accord sur ce point.
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Ah le ministère des finances est tombé dans l’opposition ?
Depuis quand ?Plus sérieusement, était il nécessaire de jouer l’émotion pour amadouer des gens de son propre parti que l’on vient de nommer, tout en sachant que ce même parti n’a pas désobéi a notre bien aimé président depuis que ce dernier est le chef de ce parti ? Et pourquoi un fonctionnaire de Bercy aurait-il l’idée saugrenue de bloquer la réalisation de la si bonne idée de notre pauvre président ?
A moins-ce que ce ne fut pour amadouer l’opinion publique ?On dit qu’il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Ce n’est pas en enfouissant votre tête sous plus de sable que vous y verrez mieux.
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Finalement le Texas est un état formidable, qui a trouvé une bonne solution pour ne pas avoir à se préoccuper du sort des criminels.
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@ Lerma, juste une question : avez vous lu l’article ? à vous lire je pense que non. Il vous a suffit de lireque l’auteur était un militant PS. Alors un conseil, lisez l’article avant de faire un commentaire...
@ l’auteur, Très bon article qui, quoi qu’en pense Lerma, n’est pas du tout partisant etdonne une bonne vision des choses. Merci pour cet excellent article.
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Excellent article, justesse du point de vue sur les vrais problèmes posés par ce trop célèbre fait divers (non qu’il eût fallu le passer sous silence, mais point trop n’en faut).
Le fond du problème, c’est bien le manque de moyens de la justice et de l’application des peines en France. Alors que depuis 1900 le nombre de Français a plus que triplé, le nombre de chambres correctionnelles et le nombre de juges a à peine subi une légère inflation. Donnons à la justice les moyens de sa mission et de son ambition !
Mais on va me taxer de partisan de gauche à vouloir faire embaucher des fonctionnaires ;) Ceux-là seront plus utiles que bien des énarques, et peut-être moins coûteux.
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première remarque Ludovic, pourquoi parlez vous de l’Armée ? normalement les militaires ont plus de 18 ans, ce ne sont plus des mineurs, il n’y a donc pas de pédophilie à l’armée (entre militaires) ou alors on nous aurait menti ?
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Personnellement j’aurais aussi aimé un petit rappel historique sur l’acceptation de la pédophilie et en particulier les actions militantes pro-pédophilie qu’une certaine gauche a osé faire jusqu’au milieu des années 80 (et que d’autres continuent comme la Danish Pedophile Association, le Pedophile Liberation Front et la Child-Love Freedom Society burrrppp, désolé rien que ces noms me révulsent) Les travaux de Anne-Claude Ambroise-Rendu sur ce sujet sont très interessants et très éclairants sur la justification de la pédophilie dans les media par une certaine gauche « intellectuelle » (n’oublions pas les signataires de l’immonde pétition pro-pédophile signée entre autre par Aragon, Lang etc...). Le revirement dans l’opinion publique et le rejet violent de la pédophilie n’apparait dans les media qu’à partir de la deuxième moitiée des années 80. Je me souviens encore en 1990 chez Pivot de Matzneff évoquant avec plaisir les gamines de 12 ans qu’il mettait dans son lit...
Tout cela pour dire que notre perception consensuelle de la pédophilie n’est que récente et cela explique certainement le manque législatif à ce sujet.
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effectivement dans certains cas ils peuvent être en contact avec des mineurs mais les enquêtes de l’ONU à ce sujet ne concernent pas de soldats français, je n’ai pas d’exemple de pédophilie perpétrée par un militaire et que sa hiérarchie couvre. Je pense que l’armée a fait un énorme travail sur elle même et que ce genre de comportements est très réprimé mais bon je me trompe peut-être.
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vous ne lisez pas bien ce que j’ai écrit ! lisez les ouvrages sur la pédophilie, allez aux archives de Libé et vous verrez les annonces pour trouver des filles de 12 à 18 ans, les tribunes offertes aux pro-pédophiles, les pétitions pour une « libre sexualité avec des enfants », les articles dans le monde, le nouvel obs...Il y a vraiment eu une gauche pro-pédophilie post soixante-huitarde, ce ne sont que des faits.
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justement Ludo, pour s’en sortir il faut bien comprendre pourquoi nous en sommes arrivé là ! et juste pour polémiquer un peu, la droite n’a jamais justifié ces actes immondes, elle les a caché lorsque cela n’allait pas dans sa vision des choses (prêtres pédophiles, attouchements parentaux...) la gauche aussi (les instit. pédophiles non sanctionnés...) la grande différence est la JUSTIFICATION de la pédophilie et de tenter de la faire passer dans les moeurs à l’image de l’homosexualité (heureusement aujourd’hui admise). Ce n’est pas un décompte des points mais une explication de notre difficulté à avoir des projets dignes de ce nom pour lutter contre la pédophilie (beaucoup sur les bancs de l’assemblée pensaient il n’y a pas si longtemps que ce n’était pas grave et pour certains qu’il fallait l’encourager).
Après ces rappels historiques, à mon avis nécessaire, que pouvons nous espérer ? La pédophilie est-elle une maladie ? (dans ce cas là pourquoi pas l’homosexualité ?) est-ce une tendance qui se déclare par réaction à un tabou ? Un pédophile multirécidiviste peut-il se contrôler seul (comme tout le monde, puisque nous ne sautons pas sur la première belle femme -ou homme- que nous voyons dans la rue !). Je pense qu’il faut avant tout répondre à ce type de questions avant d’apporter des solutions efficaces. La seule certitude c’est qu’un pédophile enfermé ne viole pas d’enfants en prison, mais un pédophile sans pulsions sexuelles (sans testostérone) peut-il encore violer ou attoucher (pas besoin de bander pour agir...) je pense que oui. Quels sont les cas cliniques qui ne récidivent pas, y a -t-il un corpus de symptomes pour les reconnaitre ?
bref bcp de questions et peu de réponses simples et claires. A l’étranger le système d’hopitaux fermés pour pédophiles jusqu’à libération selon avis médical semble marcher, c’est la voie prise par le gouvernement mais est-ce transposable ?
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bonjour bozz,
l’armée encadre, dans des collèges et des lycées, des enfants depuis la fin du XVIII° siècle.
- http://www.aet-association.org/aet/institution/historique
- http://fr.wikipedia.org/wiki/AET
- http://perso.orange.fr/b.bvt/empt/ENFANT_DE_TROUPE.htm
- http://www.defense.gouv.fr/terre/votre_espace/jeunes/lycees_militaires/le_l ycee_militaire_d_autunautrefois ceux qui y étaient placés, s’appelaient les enfants de troupe. il y avait des établissement sur l’ensemble du territoire et dans les colonies.
les pervers n’ont aucune étiquette politique, et ce n’est pas 2 ou "3 pseudo-gauchistes-post soixantehuitard déjantés qui représentent l’ensemble de la gauche. ces mecs ne représentent que leurs pulsions !
voici des articles portant sur le sujet : -http://www.humanite.fr/2000-02-24_Societe_-La-France-n-est-pas-epargnee
- http://www.wittecomitesblancs.be/IMG/pdf/00.10.pdf
- http://grenoble.indymedia.org/index.php?page=article&filtre=4&numpageA=1&id=5230
- http://www.oedipe.org/fr/actualites/pedophilieles mecs de droite, qui chassent avec discrétion, sont plus malins que les gauchistes qui assument leur déviance au nom du « droit universel à l’amour » ( mon poing dans la gueule, oui !!!
)
un gars comme évrard, si horrible qu’il puisse être, n’est que du menu fretin : il ne viole « qu’un seul » enfant à la fois (pardon d’être aussi crue). en revanche, le net a permit le développement de réseaux structurés et organisés sur l’ensemble de la planète, et la, ce sont des centaines d’enfants qui disparaissent .
dans ce cas, on quitte le domaine de la maladie mentale, pour aborder celui du business : pas de sentiment ou de plaisir lié à l’acte : on se retrouve dans la transaction marchande réduite à sa plus simple expression...( là ce n’est plus le poing dans la gueule, mais à la kalachnikoff !!!)
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ma chère Claude, vous connaissance mon entêtement, j’en rajoute donc une couche, malheureusement ce n’étaient pas 2 ou 3 péquins tentant de se justifier mais bien des mouvements structurés avec des échos importants dans la presse (Libé, le monde, le nouvel obs,), il faut voir les signataires des différentes pétitions pour la pédophilie et l’ephebophilie ! Un exemple allemand, le parti politique les Verts (die Grüne) en 1985 ont inclu dans leur programme des propositions pour abolir les articles de loi concernant la majorité sexuelle, et ce après de nombreux mois de réflexion -sic- je cite : « les rapports sexuels avec des enfants sont pour les deux parties [enfants et adultes] (...) productifs »
un autre exemple le Nederlandse Vereniging Voor Seksuele Hervorming ( Société néerlandaise pour une réforme sexuelle) ouvertement pro-pédophile à travers son Studiegroep Pedofilie a compté jusqu’à 240 000 membres dans les années 70, vous voyez pas 2 ou 3 criminels mais de vrais mouvements prônant la pédophilie au nom de la liberté sexuelle.
merci pour les militaires, j’avais oublié ces établissements.
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chère bozz
merci pour ces précisions (j’ignorais qu’au nom d’une pseudo liberté de pensée, certains allaient dans l’ignominie. mais moi aussi, ze persiste et signe : ce ne sont que quelques mabouls regroupés en comité de défense de leur libido écoeurante.
je n’ai qu’une seule envie : vomir !
je propose que nous formions une association de « manieuses de petits ciseaux pointus »...
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Bozz,
suite à ton post, je remet ici celui de Christophe sous l’article « Pédocriminalité : inversion du bien et du mal ».
- "par Christophe (IP:xxx.x6.66.129) le 22 août 2007 à 16H10 @Ludo,
Le problème central actuellement levé par le ministère de la justice est la récidive. Certes, nous ne pouvons admettre qu’un crime perpétré soit admissible, que cela soit une récidive ou non.
Je vais donc tenter de rechercher des éléments permettant de mesurer le poids de la récidive au regard des libérations conditionnelles (pas uniquement en matière de pédophilie) qui se passent bien. J’ai les chiffres 2004 : sur 5 866 libérations conditionnelles accordées par les juges, 143 ont été révoquées en raison d’une nouvelle condamnation. Pour 35 589 permissions de sortir, la chancellerie a recensé 4 crimes. La récidive suite à une libération conditionnelle représentait, en 2004, 2,5% du nombre de libérations conditionnelles. Pour les permissions, nous sommes très proche du 0%.
En fait le propos consiste à se poser la question rationellement, comme vous la posez, et non dans la passion du moment. Il faut aussi se poser la question des outils à disposition du juge d’application des peines qui doit prendre position en terme de libération conditionnelle. Devons-nous ajouter une couche législative (dont il n’est pas certain que les moyens de sa mise en pratique soient efficaces) limitant les droits des 97,5% pour lesquels cela se passe bien pour résoudre les problèmes posés par 2,5% ? Ou devons-nous accroître les outils (ils sont très limités en la matière et ne correspondent pas aux contraintes législatives) permettant au JAP de prendre une décision en connaissance de cause et surtout des risques ?"
La pédophilie ou disons plutôt pédérastie dans sa signification première (éthymologie grecque http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9d%C3%A9rastie) me semble être une orientation sexuelle, un fantasme (surement plus courant que ne veux bien le dire). Il se trouve que notre société ne tolère pas sa pratique. Je pense que c’est un bien, car il m’apparait difficile de parler de « consentement » de la part d’un enfant vis à vis d’un adulte.
La majorité des gens qui ont ce fantasme se contente du fantasme, ou pratique des simulacres (la partenaire adulte et consentante déguisée en écolière par exemple). Un peu comme pour le fantasme du viol (attacher son partenaire en est un des simulacres). La majorité des gens arrivent à faire la part des choses entre fantasmes et pratiques réelles.
Ce qui pose problème est donc bien la pédocriminalité, soit par la pratique d’actes sexuels par des adultes sur des enfants, soit par la contemplation d’images pornographiques ayant nécessité l’utilisation d’enfants.
Quoiqu’on fasse, hélas, il y aura toujours des victimes, puiqu’il me semble difficile de condamner quelqu’un pour des pensées déviantes (sinon on est dans « 1984 »). L’alourdissement des peines peut être une solution, qui aura au moins le mérite d’assurer le désir de vengeance de l’opinion, mais ça ne changera pas grand chose pour les victimes.
Le mieux que l’on puisse faire à mon avis, c’est de limiter au maximum les récidives, et il semble qu’au Canada on y parvienne mieux qu’en France. Surement parce qu’on ne s’y est pas contenté de discours ou de voter des lois jamais appliquées faute de moyens ou de parutions des décrets d’application jamais paru (à écouter à ce propos la première partie de « Cha cha tchatche » sur France Inter ce matin http://www.tv-radio.com/ondemand/france_inter/TCHATCHE/TCHATCHE200708230910.ram)
Et oui en France on fait des lois mais on ne se soucie pas de les appliquer. Comme les lois inappliquées sont par nature inefficaces, on s’empresse de les remplacer par d’autres (qui ne seront pas forcément plus appliquées). Il semble que jamais on ne se préoccupe du pourquoi de l’échec, ce qui est dommage. Dans le cas de Francis Evrard, il me semble avoir entendu qu’il n’y avait que deux médecins à mi-temps pour la maison d’arrêt de Caen.
L’auteur a, il me semble, raison de ne pas mettre de couleur politique sur un travers bien français.
Cordialement
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ma très chère claude, je suis aussi pourvu d’attributs testiculaires, mais bon je propose plutôt la bonne solution des hongreurs de mon enfance : deux grosses briques et surtout éviter de laisser les pouces entre les deux faces qui s’entrechoquent violemment réduisant à un vulgaire syncycitium indifférenciant ainsi les lobes, les tubes séminifères et anihilant les cellules de Leydig testostéronifères. Je sais ce n’est pas très charitable de ma part mais bon j’assume !
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première réponse au long commentaire repris de christophe :
La récidive est un problème complexe, rapport sénatorial : « En 2001, sur 326.053 condamnés pour délit, 102.127, soit 31,3 %, avaient un antécédent pénal. Parmi ces récidivistes, 39.149, soit 38,3 %, ont été condamnés les deux fois pour le même type de fait. Cette étude, dont la démarche est rétrospective, donne des résultats comparables à ceux cités dans l’exposé général. » les chiffres sont bien différents. Il faut bien connaître les définitions des stat. en question :« La notion de récidive légale est très précise : il faut, en matière délictuelle, une condamnation définitive suivie d’une nouvelle infraction identique à la précédente ou assimilable à celle-ci, commise dans les cinq ans suivant l’expiration ou la prescription de la peine. Le délinquant en état de récidive légale encourt alors le doublement des peines maximales inscrites dans le code pénal. »
bref ça ne correspond pas toujours à la réalité des chiffres quand on épluche les listings... mais bon là n’est pas le problème puisque la récidive qui nous interesse ici n’est pas du tout de votre ordre d’idée les études belges et canadiennes sur le sujet monterent qu’après 6 ans de traitements le taux de récidive est d’environ 15% pour les pédophiles.
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pour le reste de l’intervention, désolé mais si vous pensez que notre système est si mauvais et impossible à réformer pourquoi voulez vous encore rester ? ne me dites pas que c’est par manque de toubibs à la prison de caen, puisque justement ce pédophile en a trouvé un pour lui prescrire ses pilules bleues ! et les traitements ne sont pas non plus la panacée (cf les chiffres après 6 ans de soins sans compter la prison évidemment)
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Bozz,
je ne pense pas que notre système est impossible à réformer, je pense juste que l’escalade législative non suivie de moyens d’application ne sert strictement à rien à part à tenter de faire croire qu’on agit. Et je ne pense pas que Sarkozy à l’exclusivité dans ce domaine hélas.
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là nous sommes d’accord, nous avons des tonnes de lois non appliquées et c’est bien dommage mais bon dur aujourd’hui d’avoir un type devant chaque auto avec un drapeau rouge afin de prévenir du danger ! (véridique)
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oups ! désolée cher bozz !
je ne sais pas pourquoi, je pensais que vous étiez une femme.
je vous prie de m’en excuser.
je retiens votre procédé de stérilisation de ces chers messieurs !
ceci dit, c’est scandaleux qu’on fasse subir cela à de pauvres étalons qui n’ont rien demandé, eux !
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Bulgroz 23 août 2007 13:10La gauche est contre la loi sur la récidive, contre la remise en question de la suppression des remises de peine, contre la prise en charge médicale obligatoire, contre les hôpitaux-prison, contre le sensationnalisme (ainsi décrété par cette même gauche), contre les mesures prises à chaud (ainsi dénommées par cette même gauche), contre l’utilisation d’un fait dramatique à des fins partisanes ((ainsi décrétée par cette même gauche), contre, contre. Contre Sarko, Fillon, Dati, Kouchner, Bachelot et toutes la clique. C’est une ligne politique rénovée et claire.
La gauche pragmatique et toujours en prise avec la réalité de notre monde est pour la création d’une commission parlementaire (comme pour Outreau avec le succès de Vallini qui a débouché sur des mesures très concrètes !!). Ca c’est du concret efficace.
Ah, j’oubliais, Ludovic n’en a pas parlé, La gauche est pour le raccompagnement par des policiers des milliers de psychiatres femelles qu’il faut séance tenante nommer.
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Bulgroz 23 août 2007 14:56Pascal Clément a indiqué avoir étudié la possibilité d’un enfermement au terme de la période d’emprisonnement mais que cela posait un problème de constitutionnalité.
Il n’est pas contre mais cela posait des problèmes juridiques, et il est partisan de cette solution.
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Pour info,
Tout à l’heure vers les 12h 45, sur RMC, dans les « Grandes Gueules » j’ai écouté le professeur Bernard Debré qui déclarait que contre les pulsions sexuelles des pédophiles, qu’il existait maintenant un traitement qui consiste à une piqure tous les 3 mois, et que dans quelques temps le délais sera porté à 6 mois.
@+ P@py
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L’ablation du membre dure toute une vie et ne coûte pas cher aux contribuables.
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merci ludo pour cet article bien écrit et qui se veut pondéré, avec lequel je suis d’accord.
la castration n’est pas l’ablation du memebre, mais des testicules. en effet, c’est eux qui sécrète la testostérone, hormone mâle.
un homme castré peut toujours faire l’amour, c’est d’ailleurs pour cela que les belles dames d’autrefois adoraient leurs amants castrats : pas de problème de grossesse intempestive !!!
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Castration
petit lien pour ceux qui pensent qu’adolf aimait l’homsexualité : http://www.triangles-roses.org/castration_forcee.htm
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petit rappel « toute forme de mutilation est rendu impossible en France par le corp medical » ( les TV vont au maroc se faire opérer) faudrat-il aussi y envoyer nos monstres ?????????????
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Cet éditorial de Monde d’avant-hier ne vous semble-t-il pas assez équilibré ?
"L’affaire du petit Enis est l’un de ces faits divers dramatiques qui marquent l’opinion, suscitent l’émotion, soulèvent l’indignation. À la fois parce que la victime est un enfant, et parce que nul ne peut s’empêcher de penser que cette récidive-là aurait pu - aurait dû - être évitée. Dès lors il est normal que l’exécutif démontre rapidement qu’il entend tirer les leçons de cette agression pédophile. D’autant que Nicolas Sarkozy est en phase avec une époque où, dans l’imaginaire des peuples, les destins individuels ont pris le pas sur les grandes aventures collectives. Il entend donc témoigner, à tout instant, d’une attention à la vie quotidienne que la politique et ses acteurs semblaient avoir oubliée.
C’est là que le bât blesse. La politique ne peut se contenter de réponses à l’emporte-pièce, ni se cantonner à une succession de réactions compassionnelles, presque épidermiques à tout épisode marquant de la vie publique. Sauf à prendre le risque d’épouser, et finalement amplifier, tous les emballements de l’opinion publique, aussi compréhensibles soient-ils. La responsabilité de l’exécutif et plus encore celle du chef de l’Etat doit être, évidemment, de chercher des solutions, mais en prenant en compte et en expliquant la complexité des problèmes plutôt qu’en la balayant d’un revers de main ou d’un haussement de menton.
L’annonce de la création d’hôpitaux fermés pour les délinquants sexuels, après la prison, illustre cette dérive. Que le dispositif actuel ait montré, une nouvelle fois, ses limites, voire des carences criantes, c’est une évidence. Ce n’est pas une raison pour y répondre par une solution qui pose de redoutables problèmes juridiques, moraux, déontologiques ou constitutionnels. Cela ne conduit-il pas, subrepticement, à rétablir les peines à perpétuité, au mépris des peines prononcées par la justice ? Comment ne pas mesurer les risques de dérapage que cela pourrait entraîner dans d’autres domaines ? Comment distinguer crimes sexuels et crimes « ordinaires », si l’on ose dire ? Comment confier à des commissions de médecins la responsabilité de trancher, à nouveau, le sort de personnes déjà jugées ? Comment enfin faire croire qu’une nouvelle loi réglerait le problème, quand les dispositions existantes sont aussi peu et mal appliquées, faute de moyens notamment.
A force de vouloir prouver son efficacité, tous les jours et sur tous les fronts, l’« hyperprésident » en fait trop. Non seulement parce qu’il brouille les institutions, réduit ses ministres à faire de la figuration et, au passage, s’expose trop pour durer. Mais surtout parce que le président est menacé de glisser sur une pente dangereuse. Celle qui, à partir de l’attention légitime prêtée aux victimes, aux « vraies gens » et à leurs problèmes, conduit à la démagogie."
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Autre info !
Dans le cas d’un traitement chimique je suis partisan que ce traitement soit appliqué devant du personnel médical assermenté et qu’a chaque fois qu’un test de contrôle soit effectué, car le Professeur Bernard Debré à bien spécifié que ce traitement pouvait être annihilé par la prise de testostérone !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Testost%C3%A9rone
@+ P@py
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au fait,le berger qui se retrouve à l’alpage avec son troupeau de chèvres et que ses sens trahissent ,comment ça s’appelle ???la caprinophilie ????
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non la zoophilie et il me semble aussi que c’est illégal !
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détrompez vous mon cher Ludovic,c’est légalement réprimé même sans sévices aux animaux :
Article 521-1 du code pénal
« (Loi nº 94-653 du 29 juillet 1994 art. 9 Journal Officiel du 30 juillet 1994) (Loi nº 99-5 du 6 janvier 1999 art. 22 Journal Officiel du 7 janvier 1999) (Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002) (Loi n° 2004-204 du 9 mars 2004 Journal Officiel du 10 mars 2004)
Le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves ou de nature sexuelle ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. À titre de peine complémentaire, le tribunal peut interdire la détention d’un animal, à titre définitif ou non.
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie.
Est punie des peines prévues au premier alinéa toute création d’un nouveau gallodrome. Est également puni des mêmes peines l’abandon d’un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, à l’exception des animaux destinés au repeuplement. »
le texte de loi est limpide.
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sauf si c’est une tradition locale ininterrompue (ce sont vos pères et grands-pères qui seront contents !)
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mcm 23 août 2007 16:54@Ludo,
« La gauche cautionne la pédophilie ? ? ? Attention, il y a des brebis galeuses à gauche comme à droite. »
Pourriez vous nous citer les pourris de droite qui ont cautionné la pédophilie ?
Je vous pose la question mais je sais bien que comme d’habitude vous allez noyer le poisson avec vos longs blas blas humanistes, et que pour clore toute discussion très génante vous allez encore me traiter de fasciste en guise d’argumentation.
Un peu comme quand je vous présente des dizaines de photocopies d’articles de publicité pédophile gauchiste, et que vous prétendez pour tout mensonge que c’est le courrier des lecteurs !
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« Pourriez vous nous citer les pourris de droite qui ont cautionné la pédophilie ? »
sans parler de pourris de droite, on pourrait évoquer l’attitude plus qu’ambigüe de l’Eglise Catholique envers les actes de pédophilie de certains de ses serviteurs.
Forcément dans l’esprit binaire de MCM, le mal c’est la gauche et les musulmans, et ils sont forcément pédophiles et nazis (les paradoxes sont inaccessibles à son esprit torturé).
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non camarade, je pense sincèrement que tu te trompes, la justification de la liberté sexuelle des enfants est uniquement de gauche, seuls des partis politiques de gauche ont proposé d’abolir l’âge de la minorité sexuelle. La droite à pleins de défauts, ça c’est sûr ! mais n’a jamais tenté de justifier ce genre de chose par de la théorisation foireuse pour une simple raison, la pédophilie était contraire aux valeurs de la famille, de la protection de l’enfant, la droite s’est voilée la face pendant très longtemps, les cathos. ont nié l’évidence des certains prêtres pédophiles mais pendant ce même temps les instits étaient aussi en dehors de tout soupçons pour la gauche non pro-pédophilie....
ce ne sont malheureusement que des faits.
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Bozz,
« mais pendant ce même temps les instits étaient aussi en dehors de tout soupçons pour la gauche non pro-pédophilie.... »
Les instits ne sont pas tous de gauche quand même. Je ne nie pas qu’une partie de la gauche (et à une certaine époque) est tentée de théoriser et de justifier la pédophilie.
je viens de trouver un article canadien très intéressant à ce sujet :
"Le jeudi 09 août 2007
LE SOLEIL - RÉFLEXION
Comment empêcher le développement de personnalités pédophiles ?
Francis Lagacé
L’actualité récente au Québec (disparition d’une fillette, annonce sur un site de pédophiles d’un lieu où zyeuter des enfants) a remis à l’affiche la question de la prévention de la pédophilie. C’est un problème très grave et chacun aimerait bien posséder une solution miracle.
Malheureusement, les médias et l’imagination populaire n’ont qu’une seule image du pédophile : le vilain étranger qui rode autour des jardins d’enfants. On songe donc à mettre les parents en garde contre les étrangers et on prévient les enfants de ne pas se fier au premier venu.
Or, ce n’est là qu’une figure du pédophile ; la figure la plus courante est beaucoup plus troublante, car dans la majorité des cas, le pédophile est quelqu’un de bien connu par sa victime, quelqu’un qu’elle aime, en général, et à qui tout le monde dans la famille fait confiance. Autrement dit, quand ce ne sont pas les parents eux-mêmes qui sont pédophiles, ils livrent volontiers leurs enfants à leur bourreau, puisqu’il s’agit d’une personne proche qui bénéficie de la confiance absolue des parents.
Alors, comment mettre les parents en garde contre eux-mêmes ?
Le portrait du pédophile
La revue Enfance majuscule, sous la plume de Stanislaw Tomkiewicz, a traité dans son numéro 35, en 1997, de la « Personnalité de l’agresseur ».
Grosso modo il y en a deux types (voir l’article lui-même pour les détails et les nuances). Le premier, appelé pédophile de gauche, est le plus facile à reconnaître puisqu’il se dénonce lui-même. Il estime que les relations sexuelles entre enfants et adultes sont acceptables et il tente de faire reconnaître le droit à ce genre de relations sexuelles. Donc, facile à reconnaître et facile à contrer dans le raisonnement puisqu’il est improbable qu’un enfant puisse donner un consentement éclairé à des relations sexuelles. Il y a là un abus de pouvoir. (C’est d’ailleurs la base de toute relation pédophile : l’abus de pouvoir)
Le deuxième type, appelé pédophile de droite, est une personne très rigide au point de vue moral. Une personne au-dessus de tout soupçon qui vante les valeurs familiales, l’obéissance et la vertu. Ce sont souvent des personnes modèles en matière de pratique religieuse. On retrouve beaucoup d’alcooliques honteux (c’est-à-dire qui se cachent) parmi ces personnes dont l’allure extérieure est parfaite.
Ils idéalisent l’enfance
Dans tous les cas, toutes mes lectures sur le sujet attestent que les pédophiles sont des gens qui idéalisent l’enfance, insistent sur l’importance de garder son coeur d’enfant et qui nient les défauts de l’enfance. Par exemple, un adulte normalement constitué sait que le jeune enfant, qui n’a pas encore atteint le stade de la logique formelle, n’est pas suffisamment armé pour faire face à des décisions importantes dans la vie et donc que la petite enfance n’est pas un monde idéal ; l’enfant y est dépendant de la bienveillance des adultes qui l’entourent.
On peut aussi supposer, comme cela est évoqué dans un article de Hubert Van Gijseghem, paru dans la page « Idées » du Devoir du mercredi 24 avril 2002, que le pédophile vit une fixation narcissique au lien maternel, qui lui donne l’illusion de sa toute-puissance. Afin de maintenir cette illusion, il entretient un amour avec l’enfant qu’il a été et, je cite l’auteur de l’article, « [l]’enfant, pour le pédophile, sera donc bien toujours un alter ego avec lequel il est en amour puisqu’il s’agit de son image spéculaire idéale, complète, sans faille, d’une parfaite beauté et pureté. L’investissement érotique d’un enfant reste finalement une autoglorification narcissique. » Donc, comme je le disais plus haut, abus de pouvoir.
Mais, là est la question. Comment faire en sorte que les parents narcissiques n’abusent pas de leurs enfants et ne créent pas une chaîne de futurs abuseurs ? Comment réformer la société pour empêcher que se développent des personnalités pédophiles ?
Les méchants pédophiles qui torturent des enfants restent (heureusement) des cas d’exception. Certes, il ne faut pas cesser de les traquer. Mais, le plus courant, c’est la pédophilie ordinaire des familles, pratiquée par le père, la mère, la grand-mère ou le meilleur ami de la famille. La prévention consiste donc en une meilleure éducation et dans l’évitement du développement des personnalités pédophiles.
Mais quelle est la façon d’y arriver ? Il est urgent que des psychologues et des pédagogues se penchent sur la question."
source « cyberpress.ca » (http://www.cyberpresse.ca/article/20070809/CPSOLEIL/70809131/6732/CPOPINION S)
La question est-elle de savoir ce qui est pire entre la pratique accompagnée de théorisation ou la pratique en toute hypocrisie ? Franchement entre les deux je n’arrive pas à trancher.
Je réitère ce que je dis sur MCM, dès qu’il réagit « au mal » c’est pour en accuser les « gauchistes » ou les musulmans, quand ce n’est pas son hydre à deux têtes de prédilection « l’islamo-gauchiste » qui me rappelle étrangement le « judéo-bolcheviste » des années 30 et 40.
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je te parle de justification des crimes, évidemment que des criminels il y en a à droite et à gauche (ce serait trop simple !). Je trouve que faire l’apologie d’un crime tel que la pédophilie est nettement plus néfaste qu’un type qui sait très bien qu’il commet un crime, l’un récidivera à tous les coups, puisqu’il est persuadé d’avoir raison, et l’autre aura le poids de sa conscience (s’il en a une) sur le dos et cela l’empêchera peut-être de récidiver (généralement ce sont ceux qui se suicident quand on les démasquent)
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Relis le portrait du pédophile. Et puis chez les pédocriminels récidivistes tu es si sur qu’il n’y a pas aussi des sympathisants de droite aussi ?
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mais si bien sûr, la gauche n’a pas l’exclusivité de la pédophilie récidiviste, là n’était pas mon propos. Le climat de tolérance excécrable dans les années 70 où c’était « in » de forniquer avec des enfants était dû à cette gauche « intellectuelle ». voilà mon propos : pas que le pédophile est de gauche et le bien absolu est à droite, je n’ai plus douze ans et à part NPM peu de personnes peuvent penser ça.
pour le reste et bien les solutions ne sont ni de droite ni de gauche elles sont efficaces ou pas (merde alors, je mebayrouise avec un retard de 6 mois, j’ai jamais été précoce !). La castration est efficace pour contrer la libido mais elle est peu populaire (quoique près de 5 % de récidive tout de même), l’enfermement à vie n’est pas non plus une solution, le laisser 5mn avec la famille de la victime (pas besoin de plus !) mais là encore la morale publique le réprouve alors quoi faire ???
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MCM, vous êtes complètement tordu, mais bon je ne vais pas briser le petit cadre idéologique que vous vous êtes forgé et qui vous rassure tant.
Je vais vous faire un aveu : les prêtres condamnés pour leurs actes pédo-criminels étaient en fait des islamo-gauchistes infiltrés visant à saper les valeurs fondamentales de l’Eglise.
Et tiens je vous fais une proposition afin de protéger nos enfants, éliminons les islamo-gauchistes à la naissance et il n’y aura plus de déviants sexuels.
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Désolée de plomber l’ambiance de saine rigolade à propos d’« enc... de taureau », mais c’est le troisième article (et le meilleur à mon sens ) sur le sujet, mais toujours un absent : l’enfant !
Or l’enfant, bien que mineur, est un sujet pensant, agissant, sensible et « en construction ».
Aussi, j’aimerais revenir sur les dégâts que provoque le passage à l’acte d’un pédophile.
Je passe sur les dégâts physiques, sordides, révoltants, insupportables.
Je suis plus souvent confrontée aux dégâts psychiques, ceux qui ne se voient pas au premier coup d’œil, mais que les enfants victimes s’ingénient à nous rendre visibles par des comportements régressifs, violents, ou simplement « inadaptés », comme on dit pudiquement.
Honte, culpabilité, dévalorisation de l’image de soi, anxiété, agressivité, violences, dépressions, boulimie, anorexie, auto-mutilations... Des sentiments tellement envahissants qu’ils interdisent d’être un enfant comme les autres, curieux, rieur, joueur.
On parle beaucoup de prévention, et on oublie que le premier à prévenir, c’est l’enfant lui-même !
Bien sûr, il n’est pas question d’en faire des inhibés craintifs et timorés, mais tous les parents savent que les enfants sont curieux par nature et que cette curiosité concerne aussi le sexe. C’est aux parents qu’il revient en premier lieu de « civiliser » sa progéniture en ne lui permettant pas de soulever les jupes des dames et en lui interdisant de se tripoter le zizi en public, en lui expliquant qu’il y a des choses qui « se font » et d’autres « qui ne se font pas » !
Si l’enfant est capable de comprendre ces règles , il est aussi à même d’entendre qu’il existe des adultes mal intentionnés à son égard, que si on lui demande de faire des choses qui le gênent- les enfants victimes ressentent tous instinctivement ce malaise-, il a le droit de dire non, même si c’est le maître, le curé ou tonton qui le demandent, et que si on l’oblige malgré son refus, il doit absolument le dire, car ce n’est PAS SA FAUTE . Bien sûr, ça n’empêchera pas certains drames de se produire, mais au mois, ça éviterait qu’une culpabilité et une dévalorisation dévastatrices ne s’installent, car la répétition des sévices et l’impunité font beaucoup plus de ravages qu’un traumatisme ponctuel, reconnu, traité et dont l’auteur est sanctionné, et peuvent même conduire à reproduire le même type de comportement une fois adulte.
On n’en sort pas !
Bien sûr, c’est difficile de parler à son petit ange de vilains messieurs ou de vilaines dames qui pourraient leur faire du mal, on voudrait les protéger de toute cette crasse, de tout le sordide de la nature humaine, mais il y va de leur intégrité physique et morale. Le monde n’est malheureusement pas un dessin animé. Etre parent comporte des devoirs, pas toujours drôles.
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Et si l’agresseur est un des parents, voire les deux ? Car c’est loin d’être rare...
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c’est un débat sans fin, cela relève plus de l’éducation parentale et donc reste un choix personnel devant le fait de prévenir une éventuelle culpabilité et traumatiser un enfant face à ses propres proches qui deviendront des prédateurs potentiels aux yeux de l’enfant et donc inspireront de la crainte. Il y a un âge pour tout et je crois qu’il ne faut pas non plus traumatiser les enfants en voulant bien faire. Parler de l’enfant n’était pas le but de cet article à mon avis...
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Bien sûr, ça arrive aussi , et souvent... Peut-être aurais-je dû parler « d’adultes responsables » plutôt que de « parents ». L’éducation d’un enfant n’est pas une chasse gardée. Tout adulte a le droit, et même le devoir d’y contribuer lorsque les responsables légaux ont défaillants.
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@ Ludo.
Y’ a pas de mal et pas de vexation. C’était pour rire aussi.
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@ Bozz.
Le problème, c’est qu’à force de ne pas vouloir traumatiser les chers petits, on les laisse sans défenses face aux « prédateurs ». Il ne s’agit evidemment pas de les submerger de recommandations et de leur transférer notre angoisse, mais il existe de nombreuses opportunités éducatives pour les aider à construire leurs défenses.
Je suis d’accord avec vous, le but de l’article n’est pas de parler de l’enfant : je remarquais juste que sur 3 articles, il n’y en avait pas un qui parlait des conséquences pour la victime.
Quant aux choix d’éducation, il existe des parents défaillants : Reuillois l’a rappelé plus haut.
Enfin, ce que j’en dis, c’est pas la panacée, et je vous rejoins un peu sur le problème de la crainte que peuvent provoquer de telles révélations, mais c’est comme tout : ça se gère .
Témoin cette anecdote qui vous donne en partie raison.
LA BAVURE.
! A 3 ans, j’ai surpris ma fille en pleine séance de « montre moi ton zizi, je te montrerai ma zézette » avec le petit voisin du même âge. De leurs têtes lorsqu’ils m’ont vue entrer, on pouvait déduire qu’ils avaient déjà parfaitement intégré le côté transgressif du « touche-pipi ».
Ils furent donc dûment chapitrés et sermonnés, le caractère privé et intime de la chose fut fermement réaffirmé - et à trois ans, c’est vite fait : « ton corps est à toi, rien qu’à toi, et ce petit bout là, c’est secret. »- Point. Pour les nuances, on voit plus tard... Les voyant au bord des larmes, j’ai nuancé en disant que ce n’était pas si grave car c’était une « bêtise d’enfants », mais qu’en revanche, ils devraient absolument refuser et se défendre si un adulte leur demandait la même chose. La conversation roula ensuite sur la meilleure façon de se défendre contre un adulte mal intentionné quand on mesure 1m et pèse 20 kg. Les supers-pouvoirs ayant été éliminés un à un, leur choix se porta sur le cri strident, car ils constatèrent qu’ils avaient la chance de pouvoir toujours compter sur la proximité d’un adulte de confiance quel que soit l’endroit où ils se trouvent, ce qui les rassura, car l’idée qu’il puisse y avoir des adultes assez « fous dans leurs têtes » pour « jouer au docteur » avec des enfants les avaient un peu secoués.
L’après-midi même, nous voilà dans un grand multiplex à l’occasion de la sortie du dernier « Disney ». Pendant que je faisais la queue pour les places, les deux angelots salivaient devant un distributeur de sucreries. Après avoir réussi à m’extorquer une pièce, les voilà repartis devant le distributeur. Las, ils étaient trop petits pour arriver à glisser la pièce dans l’appareil.
Après quelques tentatives ratées d’escalade, de courte échelle et de portages que je surveillai du coin de l’œil, ils allaient s’avouer vaincus et s’apprêtaient à me rejoindre quand un monsieur, ému par leur détresse, empoigna ma fille par la taille pour la hisser au niveau du guichet de l’appareil. Aussitôt, ma fille se mit à hurler comme une sirène d’incendie en ne reprenant son souffle que pour essayer de le mordre tandis que son petit chevalier servant en culottes courtes le bourrait de coups de pieds au niveau des tibias. J’ai dû me livrer à un véritable sprint pour lever le malentendu et sauver le pauvre homme déjà à moitié sourd du lynchage des badauds( nous étions aux Antilles où le malheur des autres ne laisse pas-encore-indifférent), et de la matraque du vigile qui arrivait au trot.
Presque 12 ans plus tard, elle est excellente élève, a un charmant « petit ami », des copines en veux tu, en voilà, est parfaitement équilibrée, pas craintive pour deux sous et a surtout appris à faire preuve de discernement.
Le plus traumatisé de l’histoire a sûrement été le charmant Monsieur qui doit désormais réfléchir à deux fois avant de voler au secours des petites filles en détresse !
Alors effectivement, l’éducation n’est pas une science exacte : ce serait trop beau !
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Le pédophile peut très bien être le meilleur ami, l’oncle Bernard ou la tante Hermine. Le professeur de sport.... il n’y a pas de règles pour les pédophiles, il n’y a pas de barrière.. Il y a un cas qui démontre la nature d’un pédophile, un homme qui une fois sortie prison s’éloigne de la grande ville parce qu’il était déjà connu, emménage dans une petite bourgade. Avec le temps, il fréquente son voisin et devient son ami. Le voisin et désormais ami a une belle famille, une femme etdeux enfants. Ce nouvelle ami est tellement intégré à cette famille que parfois, il emmène et va chercher les enfants à l’école. Il les ramène tout va bien, jusqu’au jour où il ne les ramène pas. Les deux enfants seront violés, maltraités et tués. L’imagination des pédophiles pour arriver à leurs fins n’a pas de limite. Ici le gars est bien conscient de ce qu’il fait c’est pas un malade mentale.
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« il a le droit de dire non, »
Il faut cesser de parler de « droit » dans ce cas là, c’est trompeur... Un droit est une option, quelquechose qu’on peut faire mais qu’on peut également choisir de ne pas faire. Or quel parent dirait à son enfant : « tu as le droit de dire non mais si tu préfères tu peux aussi dire oui » ?
Dire non n’est pas un droit mais bel et bien une obligation par précaution. Dire à l’enfant « tu as la droit de dire non » n’a pas de sens et peut lui donner une certaine confusion, il vaudrait mieux lui dire « il faut dire non, sinon tu cours un grand danger ».
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Merci Mango,
vos commentaires intelligents complètent parfaitement cet article réfléchi.
Très cordialement
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ouais ok c’est ça ouais....
traumatiser des momes de 3ans,bravo !!!
t’es une drole de mère,la mère mangouste,pauvre gosse va !
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Bon article. Rien de juste ne sort de la précipitation et de l’émotionnel sur le vif.Un enfant doit être protégé de ce mal.Ces bons pères de famille européens protègeant l’enfance, comment se fait il qu’on les retrouve dans certains pays avec des gamines soumises à « leurs pulsions sexuelles »...Ne sont elles pas des aussi des enfants ?
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Ludo, l’article est de bonne facture et souligne un point remarquable celui du réseau pédophile en général et du pédophile en particulier qui se cache sous toutes les formes. C’est un point essentiel qui rappelle que la pédophilie doit se traiter dans son ensemble. Parce que les moyens mises en oeuvre par les pédophiles sont écoeurants d’imagination (je fais référence aux multiples arrestations de personnes ayant accéder à des sites internet avec des vidéos, photos ... d’enfants) ce qui veut dire qu’il y a un commerce. D’ailleurs, on retrouve dans la majorité des cas de pédophilies des vidéos etc.. chez les accusés.
Il faudrait par tous les moyens arrêtés les possibilités de ce genre de site d’être en ligne pour éviter des passages à l’acte mais aussi supprimer cette culture abject et ignoble de complicité dans l’idée que le pédophile n’est pas seul est qu’il y a toute une famille qui ne s’interdit pas le pire.
De plus, le tourisme sexuel devrait être traiter en France et partout ailleurs avec les mêmes convictions. Castrations + enfermement.
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@ l’auteur
Je me suis dit : « Pfff encore un article sur le cas Evrar. » Et la, bonne surprise, cet article presente un point de vue equilibre ! Ca devient rare par les temps qui courent. Merci Ludo pour cet excellent article. Un de plus a votre actif
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La pédophilie n’est pas une maladie, c’est juste une forme de sexualité appréciée par certains êtres humains. Il serait d’ailleurs intéressant de voir s’il existe des animaux pédophiles.
Quand j’entend qu’il faut guérir la pédophilie, je me dis que les gens qui pensent ça veulent peut-être également qu’on guérisse les homosexuels et je ne peux m’empêcher de ressentir une certaine déception.
Ne vous méprenez pas : Je ne monte pas sur mon piédestal pour jouer au petit juge, c’est simplement que je sens que ce début de 21ème siècle est chargé de menaces de régression. La religion chrétienne a laissé un vide qui tarde à être comblé et quand bien même il l’est, ce n’est pas nécessairement par du mieux.
Tiraillé entre un fond d’éthique post-chrétienne et une éducation d’employé/consommateur dont la vie privée est grignotée par les valeurs de l’entreprise, le citoyen post-moderne, à défaut de trouver des solutions dignes d’un Occident humaniste, regarde en arrière, au 19ème siècle, afin de trouver des solutions à ses problèmes.
On sent bien que ces greffes de bouts d’hier ne prennent pas, mais que faire ? Refuser ce qui s’apparente à une intolérable régression est à mon sens une démarche gagnante. Ainsi, la France ne doit pas castrer, pendre, électrocuter, ébouillanter qui que ce soit, même le dernier des criminels, car comme le dit une chanson déjà vieille « No one is innocent ».
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C’est effectivement le passage à l’acte qui est condamnable à partir du moment où la loi l’interdit. Il faut aussi rappeler que la loi n’est pas là que pour contraindre mais aussi et surtout pour protéger. Sans état de droit, reste la loi du plus fort, et c’est en ça que le battage émotionnel et moralisateur l’implique.
Quant à la « morale »,chacun se débrouille avec la sienne, et personne n’a à juger les fantasmes des uns et des autres tant qu’ils ne mettent pas en cause la santé physique ou morale d’un autre sujet.
En revanche, vivant en France au 21ème siècle, je suis fort heureusement en mesure de demander à ce que la loi protège mes enfants.
Je ne sais pas si, en matière de sexualité, les « attirances », ou « préférences » ou « déviances », ou peu importe le nom qu’on leur donne relèvent de la pathologie. Par contre, je suis certaine qu’il est pathologique de ne pas être en mesure de contrôler ses pulsions alors que l’on sait, avec certitude, que l’on commet un crime en y cédant.
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Franchement un pédophile qui sort de prison 20 ans avant la fin de sa peine ... à qui on prescrit du Viagra (2 médecins maintenant ... )... au momemt on l’omniprésident veut durcir les lois ...
je trouve ça louche ...
Un peu comme deux tours qui tombent et déclenche une guerre ...
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« Franchement un pédophile qui sort de prison 20 ans avant la fin de sa peine . »
Je me trompe peut-être, mais il me semble que Francis Evrard avait été condamné à 20 ans de réclusion criminelle et qu’il est sorti au bout de 18 ans. Je dis ça afin d’éviter certains fantasmes sur les remises de peine. Et je ne suis pas sur que ces 2 ans de remise de peine ait conduit au passage à l’acte, ni que s’il avait purgé sa peine dans son intégralité (on en était pas loin quand même) il n’aurait pas commis un autre viol. Dans les cas (rares) de pédocriminels multi-récidivistes la prison n’est peut-être pas le moyen le plus efficace, bien qu’il ne faille pas la supprimer, car elle est importante pour les victimes (la condamnation du criminel permettant dans ce cas d’atténuer le sentiment de culpabilité de la victime). Mais il faut profiter de cette mise à l’écart de la société pour essayer d’endiguer le risque de récidive (traitement psychologique par exemple).
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euh Masuyer, voyons, régardez les dates : vingt-sept ans de réclusion en 1989 et sortie en 2007, je sais que ma dextrophilie me pousse au mal mais pour moi ça ne fait pas le compte.
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Il semblerait que mon commentaire sur la possible manipulation dans le but de voter une loi qui permettrait de mettre en service un hopital-prison soit un peu erroné.
J’ai manqué de rigueur et je tioens à m’excuser platement et à rectifier mon erreur...
L’appel d’offre n’est pas signé depuis 2 ans comme on a pu l’entendre à la radio mais l’hopital en question serait en construction depuis 2002... (cf le nouvelobs interview de Gerard Collomb député maire PS de Lyon)
L’hopital n’a pas été construit en particulier pour les pédophiles mais était bien prévu dès le départ comme un hopital-prison... Il a juste gagné une spécification...
Encore toutes mes excuses pour ce manque de rigueur, je ferai en sorte que ca ne se reproduise plus
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Comme l’a bien dit bozz, l’attitude sociale envers la pédophilie est une histoire de balancier... Elle change en fonction des époques et des situations. En France on a même tendance de passer d’un extrème à l’autre, comme un pendule, plusieurs fois de suite avant d’arriver à un point d’équilibre.
Il y a 30 ans l’époque était à une permissivité extrème, trop forte : on en venait à nier les viols d’enfants, voire à les considérer comme « positifs » pour leur éducation ; bref on prenait des viols pour des relations sexuelles. Aujourd’hui on est à l’extrème inverse : tout pédophile est un violeur, toute relation intergénérationelle un traumatisme, on prend des relations pour des viols - et on va jusqu’à lyncher des innocents comme à Outreau. Dans 30 ans on retombera sans doute dans l’idée d’il y a 30 ans, en plus prudent ; puis 30 ans après on reviendra à la position d’aujourd’hui mais en plus mesurée, et ainsi de suite. On peut se demander où se situera l’équilibre dans un lointain avenir...
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La réponse est simple : c’est un terme psychiatrique, médical. Le crime n’est pas une notion psychiatrique, la médeçine ne s’occupe que des phénomènes biologique et physiologiques humains. Or il se trouve que le suffixe -philie est très utilisé pour désigner une attirance sexuelle : paraphilie, homophilie, zoophilie, etc... On dit même hétérophilie pour l’attirance la plus répandue.
Maintenant pourquoi ce glissement sémantique entre un terme grec qui siginife « ami » et un suffixe qui signifie « attiré sexuelle par », je ne saurais le dire - mais l’histoire de la langue n’est pas avare de glissements en toute sortes, ce n’est ni le dernier ni le premier.
Bref, rien de suspect. Dans le sens psychiatrique, médical, la pédophilie est l’attirance sexuelle pour les enfants comme la zoophilie pour les animaux, l’homophilie pour les personnes du même sexe, etc... L’idée de crime est ensuite une notion juridique et sociale (voire morale) qui sort du champs de la médeçine.
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En droit français le viol est bien considéré comme un crime au même titre que le meurtre. Il y a même une tendance actuelle à punir plus fortement le viol que le meurtre... Chacun en pensera ce qu’il voudra !
Par contre tous les actes pédos-sexuels ne sont pas considérés comme des crimes : l’agression sexuelle, l’atteinte sexuelle ou toutes autre infraction connexe (corruption de mineur, détention ou diffusion d’images pédo-pornographiques, etc...) sont des délits. Faut-il dire pédo-délinquant ?
Et comment appeller ceux des pédophiles qui ne passent jamais à l’acte et ne commettent donc ni crime ni délit ?
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de toute manière ; le terme de pédophilie est accepté avec ce sens là, à tel point que les différents législateurs l’ont utilisé comme tel. Les « intellectuels » des années 70 qui l’ont utilisé dans le sens que vous indiquez n’avait tout simplement pas consultés les travaux de Richard von Krafft-Ebing de la fin du 19ème siècle, dans ceux-ci la sens du terme pédophilie correspond bien à notre acception moderne.
Vous voulez jouer sur les mots, et bien étudiez les vraiment avant....
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Saaaarre qq chose vous dites...... il y a bien un hosto-QHS de par là-bas et ce depuis de nombreuses années ; Ne déplaisent aux politicards et justiciers en herbe ! Renseignez vous d’abord avant de partir comme d’hab dans vos volutes et vos incantations intello niannians.
Dans cette structure nec plus ultra et les dispensaires aux alentours a évolué le dernier grâcié présidentiel qui a pu se draper aux fils des ans de captivité de moults titres universitaires socio histoire droit economie A sortie, ce citoyen devenu lambda peines purgées le VIDE. Pire affublé de sa renommée... Au délinquant ou au criminel qui se réfugie dans notre Légion Etrangère on/l’Etat en récompense de la mise à disposition de sa chair à canon gomme son passé, definit une nouvelle idendité et structure son avenir. Ce candidat de la Veuve de la République .... comme une démission de l Etat. Récidive au bout de qqs semaines de liberté ; unique progrès changement de l’objet de ses désirs de petits garçons aux petites filles ou inversement ; je ne sais plus ... Criminels ou malades ce sont des femmes et des hommes. Restez humains ! Il/elle pourrait être avec de fortes chances votre frère ou votre cousin... De grâce arrêtez vos palabres casse-couilles et autres hongreries - sarkosic - et ayez des pensées émues et sincères pour l’encadrement pénitencier et les équipes soignantes. C’est très très dur pour eux !
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désolé mais ce ne sont pas des palabres et l’emasculation est UNE solution comme une autre même mutilatoire elle doit être évoquée.
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Le fond plus que la forme Effectivement le débat étymologique n’a pas d’important puisque de tout temps les mots ont pris d’autres sens et ont été dévier par la voix populaire. D’ailleurs chacune des expressions que vous utilisez n’a pas le sens initial. Alors, Briel a raison il n’y a pas de quoi jouer au académicien et « prendre la mouche » pour désigner le pédophile comme un criminel. Il est plus juste de s’intéressé au vrai problème et au très bonne article de Ludo.
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Certains reprochent tout à fait légétimement qu’on ne parle que les problèmes des pédophiles et pas des victimes.----et bien parlons en mais on peut dire tout de suite que résoudre les problèmes des pédophiles ,ou plutôt des pédosexuels terme plus approprié pour ces affaires d’abus sexuels,c’est déjà résoudre du moins en partie les problèmes des victimes.--------------Dans le cas des victimes surtout lorsqu’il s’agit des enfants le problème semble piégié dès le début car si on commence à scruter les faits objectivement avec rationnalité et que l’analyse objective met en perspective et semble diminuer la souffrance de l’enfant ou la resposabilité du coupable on est accusé de complaisance envers les coupables et d’être indécent par rapport aux victimes victimes.Mais en matière de jugement c’est la raison et donc la vérité objective qui doit primer et non la passion qui deforme le jugement.----------Il faut reconnaitre que dans le traumatisme de l’enfant qui peut surtout s’aggraver et se transformer en une souffrance réelle dans la période de l’adolescence il n’ a pas que la faute originelle du pédophile qui entre en jeu mais aussi la réaction,le comportement de la famille,de l’entourage ou de la société envers l’enfant victime.Les passions des adultes entrent en jeu avec les mesquineries,les jalousies,les haines,les frustrations propres à ces adultes qui peuvent culpabiliser l’enfant et effrayer même l’enfant,créant à leur tour des inhibitions des frustrations à l’enfant même sans compter la crise de l’adolescence elle m^eme qui s’ajoute et la nature idiosyncrasique de la personne victime i.e son caractère propre.-------------Heureusement il y a aussi le phénomène de résilience bien connu suite aux travaux du psychiatre Boris Cyrulnick.Et tous les enfants abusés ne deviennent pas des êtres traumatisés et souffrants à jamais.Nombreux deviennent des docteurs ou psychologues,des artistes,des écrivains qui à la télévision vendent leurs histoires .
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salut,
je trouve plutot intéressant cet article Ludo, mais je crains au vu des commentaires qu’il ait raté son but car la plupart réflechissent avec ceux qu’ils comptent couper aux autres...
revenons sur les propos sur l’émasculation ! A propos de l’affaire de Sarrebrück on voit l’implication d’une ou plusieurs femmes. Dans l’affaire d’Outreau aussi, la mère Myriam badaoui est de toute évidence la seule ou presque perverse de la bande. A quoi sert votre émasculation pour les femmes pédophiles ?
Claude veut les couper à « ces messieurs », tout en envoyant un lien et en précisant que ça n’empêche pas de bander. Où est la rationalité ?
La moitié des commentaires consiste à l’exposition des fantasmes sadiques, violents et morbides de ceux qui les écrivent : émasculation aux ciseaux, à coups de briques etc. Comme c’est à propos des pédophiles on peut y aller : chaucn veux se délecter à infliger à tous les lecteurs la description de son goût pour la violence et la mutilation ! C’est bon on a lu vos fantasmes dégueulasses ! Ca vous excite d’écrire des scénarios sexuels violents ? Vous pensez que vous sauvez un seul enfant en écrivant celà ?
Evidemment non ! Vous vous faites plaisir !
Bruno
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