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Accueil du site > Actualités > Société > Pourquoi nous ne comprenons plus le monde dans lequel nous vivons ? : De la (...)

Pourquoi nous ne comprenons plus le monde dans lequel nous vivons ? : De la complexité à la difficulté de la comprendre

Les observateurs, les experts, les journalistes, les scientifiques, toutes ces professions ont pour objectifs de nous aider à comprendre le monde. Or, il devient chaque jour manifeste qu'ils n'arrivent plus à nous l'expliquer. La complexité croissante des sociétés humaines rend de plus en plus délicat le travail des observateurs censés le décrypter. Comment expliquer ce processus inquiétant et comment lutter contre lui ?

Si vous doutez que nous n'arrivons pas toujours à comprendre le monde dans lequel nous vivons, illustrons cette affirmation avec deux exemples.

Depuis des décennies, alors que la preuve est faite que la cigarette est particulièrement néfaste (une cigarette, c'est 11 minutes de vie en moins en moyenne), nous assistons à une résistance, en apparence, incompréhensible de la consommation qui continue de rester très importante alors que tout le monde connaît la nocivité du tabac, alors que la publicité pour le tabac est aujourd'hui très limité. 

Des études historiques récentes ont montré comment l'industrie du tabac a su résister à cette évidence de santé publique. Elle l'a faite, en acceptant cette évidence, mais en subventionnant les recherches qui montraient le rôle des pollutions dans les problèmes respiratoires des citadins ou le rôle prétendument positif du goudron contre le diabète.

Elle a su ainsi s'adapter en ouvrant des contre-feux, qui ont détourné le public de l'image néfaste du tabac, en multipliant les informations contradictoires, au point de perdre les consommateurs qui pouvaient toujours trouver des excuses (il y a plus néfaste, cela n'est finalement pas si grave, ...). Les industriels ont réussi leur stratégie en noyant le poisson ! 

Le plus étonnant semble bien qu'il nous ait fallu cinquante ans pour qu'on l'analyse et qu'on le comprenne ! Cinquante ans pendant lequel l'arsenal législatif, faute d'avoir pu connaître la stratégie des industriels, s'est révélé inefficace !

 

Autre exemple pris dans l'actualité récente : le débat sur la transition énergétique, lancé depuis quelques mois, se déroule d'une manière surprenante. Il est mené par des experts et des personnes passionnées par ces questions.

On y parle beaucoup d'efficacité énergétique et d'isolation, on se délecte de discours bien-pensant sur la fracture énergétique ("la transition sera sociale"). 

Et pourtant, nous disposons de bien peu de chiffres sur le coût estimé de cette transition. De manière assez étonnante, cette question du chiffrage financier n'est presque jamais évoquée. Or, la transition ne se fera pas, ou très peu, si on ne dispose pas des financements nécessaires aux énormes besoins d'infrastructures qu'elle réclame.

Cette évidence oubliée montre la cécité des, (pourtant !) experts de la question.

 

Pour comprendre pourquoi ce travail de clairvoyance est devenu impossible, nous allons prendre quelques exemples vécus.

Les trois premiers concernent les quartiers appelés sensibles et l'analyse qui y est faite de l'action d'un service public au sein de cet environnement "difficile". 

1-une équipe d'inspecteurs vient sur le terrain pour une demi-journée et rencontre une équipe. Composés de hauts fonctionnaires brillants et expérimentés, dont la culture est aux antipodes du milieu qu'ils viennent observer, ils ne comprennent pas tous les enjeux du terrain. Leurs questions, leur angle d'analyse reflètent leurs visions préalables à leur visite. Ils ne conservent que les réponses qui leur conviennent, qui correspondent à leurs propres hypothèses, et se désintéressent des autres.

 

2-Un étudiant en sociologie réalise son master 2 dans un établissement public, où il s'immerge pendant plusieurs mois. Malgré ses qualités d'empathie et sa bonne volonté, son mémoire apparaît bien décevant : l'étudiant n'a pu en effet se débarrasser des représentations fausses sur le milieu qu'il venait analyser.

 

3-un audit est conduit sur un territoire "difficile". L'équipe de jeunes et très intelligents experts ne connaît pas le terrain et la culture du ministère qu'ils doivent évaluer et pour lequel ils doivent faire des propositions. Une après-midi de travail les rassemble ainsi qu'une vingtaine de cadres de l'administration évaluée. Mais les échanges se révèlent bientôt d'une très grande pauvreté. 

Les questions des experts, presque naïves, démontrent qu'il s''agit pour eux de se former car ils ne connaissent pas le terrain et les rouages complexes d'une administration qui possède ses propres codes et habitus. 

Autre observation intéressante : les prises de parole variées révèlent parfois des remarques faites par certains cadres d'une grande pauvreté d'analyse, alors qu'ils sont pourtant des praticiens d'une grande valeur. 

Ce travail de formation de deux experts par vingt cadres aura coûté ... 8000 euros ! C'est le poids de la masse salariale de vingt cadres pour une demi-journée de travail ! Un vrai gâchis d'argent public ! (mais ce genre d'opération peut aussi se rencontrer dans la sphère des entreprises privées).

 

Ce qui est commun à ces trois exemples, issus de situations vécues, c'est l'incapacité des trois démarches utilisées par les différents acteurs, et pourtant variés, d'analyser le réel. Dans chacune de ces situations, il est devenu impossible de comprendre de l'extérieur, des organismes ou des sociétés humaines travaillés par des enjeux de plus en plus complexes et contradictoires, ayant accumulé des compétences et des modes d'actions foisonnants et d'une grande diversité. 

 

La position de l'analyste, le point de vue d'où il se situe, détermine cette difficulté. S'il est à l'intérieur d'un système donné, il ne possède plus le recul nécessaire pour en analyser les enjeux et mettre en perspective ce qui s'y joue.

S'il est situé à l'extérieur du système qu'il examine, il ne peut décrypter, par manque de temps et par insuffisance de ses grilles d'observations, la totalité des procédures et des tensions qui travaillent l'environnement qu'il tente de comprendre. 

Dans les trois cas présentés, les représentations faussées sur ce qui est étranger, viennent perturber toutes les tentatives d'explication d'une situation donnée.

 

Les scientifiques ont, eux aussi, des difficultés particulières : même s'ils disposent de davantage de temps que le journaliste ou le consultant, ils souffrent d'un autre travers. Ils analysent une situation donnée avec les outils qui sont propres à leurs disciplines : ainsi, un établissement public étudié par un économiste, un sociologue, un ethnologue donnera lieu à trois mémoires radicalement différents, analysant pourtant une même situation. Or, la réalité de cet établissement publique se trouvera plutôt au croisement de ces différentes approches. Là encore, les présupposés et les invariants d'une école de pensée vont prendre le dessus sur la spécificité particulière d'une situation donnée.

De plus, les focales choisies dans une recherche sont tellement précises que l'objet étudié ne l'est pas toujours en tenant compte de son contexte, ou d'une façon bien souvent fragmentaire.

 

Cette difficulté à comprendre la complexité du réel se retrouve bien entendu dans le travail des journalistes. Nous sommes tous victimes du flot gigantesque d'informations déversé par des médias de plus en plus envahissants et réactifs.

Dans une interview (Revue clés, avril 2013) portant le titre évocateur suivant : Ebriété informative, l'information est-elle toxique ? la journaliste de radio Ilana Moryoussef, tente de décrire le flot d'informations qui, chaque jour, nous submerge : "c'est comme si nous étions entourés de moustiques qui nous piquent de tous côtés : nous recevons des infos, des stimulations permanentes".

Elle émet un avis négatif sur le travail des journalistes : "nous disposons d'une masse d'informations, nous avons en principe une très grande liberté, et alors pourquoi disons-nous tous la même chose ?".

 

La masse sans cesse renouvelée d'informations brutes finit en effet pour empêcher toute tentative cohérente d'analyse lucide des événements, elle renforce les stéréotypes et ne permet pas une compréhension distanciée, elle n'autorise aucune prise de hauteur, de prise de recul, dans le temps et dans l'espace.

Nous sommes comme des spectateurs qui regarderaient une mosaïque murale, le nez collé à l'oeuvre, découvrant chaque seconde une nouvelle unité de couleur (tesselles) mais incapable de comprendre le sens général de l'oeuvre puisque ne pouvant l'admirer dans son ensemble.

 

Faut-il alors désespérer et ne plus croire au travail des scientifiques, des journalistes et des experts ? Bien entendu, la réponse est heureusement négative.

 

Mais pour permettre de comprendre le monde qui nous entoure, il ne suffit plus de s'entourer des professionnels énumérés jusqu'à présent, il faut aussi faire appel à d'autres catégories auxquelles on fait rarement référence :

1-D'abord l'intellectuel de terrain. Il s'agit souvent d'un universitaire, un scientifique qui, dans sa démarche de recherche, s'est donné les moyens de s'investir, sur le long terme, sur un terrain spécifique qu'il a analysé avec ces outils scientifiques propres mais aussi le bon sens qui naît d'une longue connivence avec la réalité. Intellectuel, il est capable, d'autre part, de relier ce terrain longuement apprivoisé, avec des concepts généraux. Il relie donc le particulier au général, le local au global.

2-Ensuite, et surtout, il faut s'appuyer sur des experts de terrain : le monde vu par un praticien du terrain capable d'une posture intellectuel de recul.

Au sein des populations de chefs d'entreprises, des cadres de structures complexes, administration, structure publique ou privée, il existe des individus capables de faire ce travail qui met en perspective le travail de terrain avec son contexte historique et avec les notions importantes nécessaires à sa compréhension. Fortement impliqué dans un territoire donné, ayant acquis, au fil des années, des compétences particulièrement solides, ils disposent d'un recul sur leur pratique, sur les institutions et sur les partenaires avec lesquels ils travaillent.

 

Prenons un exemple : les directeurs de centres sociaux sur la commune de Marseille. Comme toute population de cadres, elle est composée d'individus disparates. Certains sont incompétents, d'autres sont particulièrement compétents. Mais parmi ces derniers, il en existe très peu qui ont, aussi, une longue expérience, une longue connaissance des quartiers marseillais, une connaissance approfondie de l'éducation populaire et du travail de fourmi réalisé depuis des décennies par ces structures. Ces individus experts praticiens dans leur domaine représentent un ou deux pour cent d'une population particulière.

Si un journaliste, ou un scientifique, vient questionner, au hasard, un directeur de centre social, il pourra avoir des réponses disparates et très imprécises. S'il vient voir un de ces directeurs experts dans leur domaine, il va disposer d'une analyse fine et complète de la situation.

 

Conclusion : la situation de plus en plus complexe de chaque sujet mérite d'aller chercher les seules personnes qui en ont une vision à la fois globale et précise : les experts de terrain.

 

Revenons à notre premier exemple du tabac : un journaliste n'aura pas le temps d'une analyse approfondie qui aurait pu lui permettre de comprendre comment l'industrie utilisait la recherche à son profit.

L'universitaire, partie prenante du phénomène, n'aura pu délivrer une analyse juste puisqu'il était impliqué.

 

Seuls les fonctionnaires, cadres de la lutte anti-tabac, les plus impliqués, connaisseurs de ce dossier depuis longtemps auraient pu établir une analyse juste de la situation. Ils devaient se compter sur les doigts d'une main et on peut parier que personne ne leur a demandé leur avis !

 

Pour aller plus loin :

Pourquoi nous ne comprenons rien à la crise ?

La récession durable

 

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25 réactions à cet article    


  • Jean-Philippe 20 juin 2013 10:20

    Bonjour,

    Le rapport au réel de l’Homme est un sujet à traiter préférentiellement par les sciences humaines ;
    Une voie de compréhension majeure réside dans la psychologie cognitive, qui étudie notre fonctionnement cognitif, c’est à dire le fonctionnement des organes qui participent à l’acquisition et au stockage des connaissances. Entrent donc dans le champ d’étude nos sens (toucher, vue, odorat, goût, ouïe), les parties du système nerveux central utilisées dans le traitement de l’information, et celles utilisées dans le stockage de celle-ci.
    Cette voie d’étude en est probablement à ses débuts, mais a néanmoins permis de mettre en évidence un certain nombre de limites à notre connaissances du réel (limites de nos sens, de nos outils cognitifs), également un certain nombre de biais susceptibles de perturber notre compréhension du réel.

    Mais au-delà de cette démarche, très valide au niveau scientifique, mais limitée dans ses ambitions, le coeur du problème de notre rapport au réel doit se situer dans la psychologie « générale ».
    Avec d’une part, des pathologies, dont on sait qu’elles perturbent grandement notre rapport au réel, (dépression, schizophrénie, ...)...
    Et d’autre part, un fonctionnement « normal » qui prévoit les écarts dans la prise en compte de la réalité comme un moyen potentiel de se défendre contre les dangers de cette réalité, en particulier par l’évitement de perturbations trop importantes dans notre fonctionnement.
    La théorie psychanalytique a ainsi dressé une liste d’une quinzaine de « moyens de défense de l’organisme », comprenant par exemple le refoulement ou la sublimation, moyens dont la mise en évidence est problématique, mais dont l’existence est peu douteuse.

    Quand on est familiarisé avec ces éléments, habitué à les voir « fonctionner », on est sans illusion sur notre rapport au réel.
    On sait ainsi, par la psychologie, que les opinions de quelqu’un sont grandement fonction des contraintes qui pèsent sur lui.
    En clair, on sélectionne, dans le cadre de notre fonctionnement normal, essentiellement les informations qui nous intéressent, et on rejette les autres ...

    Ce n’est pas vraiment qu’on ne peut pas comprendre le monde, même si nos limites existent.
    C’est plutôt qu’on ne veut pas le comprendre, car cela nous contrarierait trop.

    Mais il arrive un moment où le réel nous rattrape, et on s’en rapproche. Gare aux désillusions !


    • Montagnais .. FRIDA Montagnais 20 juin 2013 11:07

      Qui est le « nous  » qui parle ?.. 


    • L'enfoiré L’enfoiré 21 juin 2013 09:12

      Je ne vois pas de « nous » mais des « on » et cela me convient.

      « Penser oubli plutôt qu’accumulation » une règle du futur.
      Internet a ouvert en même temps un savoir et une méconnaissance qui est portée par la propagande.
      Les limites n’existent pas vraiment, mais le problème devient la détection du vrai dans un fatras d’informations.
      La question : Recouper l’info, qui en a le temps ? 

    • Daniel Roux Daniel Roux 20 juin 2013 11:03

      La première causede la pauvreté des échanges entre des professionnels chevronnés et des intervenants extérieurs est l’autocensure.

      Quel cadre expérimenté se livrerait à une critique du système auquel il appartient devant des étrangers aux intérêts différents. Ce serait se tirer une balle dans le pied.

      Un enquêteur extérieur a plus de chance d’obtenir des informations fiables s’il garantit de manière crédible l’anonymat de son informateur.

      La seconde cause est l’intérêt de l’individu. Imaginons un haut fonctionnaire des finances chargé de contrôler qu’une banque respecte bien la déontologie (..) et les règles (théoriques) en vigeur. Ce haut fonctionnaire sait que s’il présente un rapport défavorable à la banque, non seulement il sera mal vu par sa hiérarchie qui devra décider de sanctionner un partenaire de golf, mais en plus, il mettra en difficulté un éventuel futur employeur. Il sait que son nom sera marqué à l’encre rouge dans une liste noire. Sa carrière personnelle dans le privé est foutue et personne ne lui en sera reconnaissant, bien au contraire.

      C’est pareil pour les journalistes, les contrôleurs des armées et dans tous les organismes chargés de prévention de risques.

      Concerant les risques les plus graves comme le tabac, l’amiante, le nucléaire, les médicaments, l’eau potable, l’air que nous respirons etc... Les responsables ministériels, constitués de gens comme vous et moi mais partageant les mêmes valeurs que la classe possédante, plutôt que d’assumer leurs responsabilités vis à vis de la population, préfèrent botter en touche. Ils décideront de mettre en place une commission indépendantes constitués d’experts dont on découvrira plusieurs décennies plus tard, qu’ils sont rémunérés par les délinquants empoisonneurs c’est à dire les grands groupes fautifs.

      Si vous voulez comprendre la société dans laquelle vous vivez, mettez vous à la place des responsables qui doivent arbitrer entre une populace impuissante et leurs carrières.

      Pour être clair, vous pouvez crever.


      • L'enfoiré L’enfoiré 21 juin 2013 09:15

        Absolument. 

        Les intérêts mènent le monde.
        La compétition existe même dans le même secteur d’activité.
        Il faut rester concurrent, voyez-vous... smiley 

      • nicolas_d nicolas_d 20 juin 2013 12:03

        Ce ne sont que des scientifiques, journaliste, experts en propagande.


        • L'enfoiré L’enfoiré 21 juin 2013 09:20

          Si ce n’étaient qu’eux, ce ne serait pas encore aussi grave.

          Il y a aussi les suiveurs de la populace 
          Les conseils ne sont jamais désintéressés. 
          Lisez ceci cela devrait vous donner des idées. Ce n’est pas un conseil, ce n’est qu’une proposition comme vous le verrez. smiley


        • gaijin gaijin 20 juin 2013 12:07

          une solution face a la complexité : le retour au BSP ( BON SENS PAYSAN )
          il faut foute dehors ces prétendus experts surpayés dont la principale fonction est de nous faire croire en la complexité : la plupart des problèmes se résument a des questions simples
          mais l’expert, l’ intélectuel et le politique vivent de l’ illusion qu’ils entretiennent que le monde est trop complexe pour être abordé par l’homme du commun
          c’était peut être vrai autrefois mais plus dans les sociétés modernes ( la question de l’accès a l’information c’est autre chose )

          prenons l’exemple du tabac :
          vous croyez vraiment que les gens fument a cause des pseudo études faites par les industriels du tabac ?
          c’est une blague ?
          ils fument
          1 parce que le tabac est un psychotrope addictif ! ( et qu’il y a un vrai bénéfice pour le fumeur )
          2 parce que des gens ont trouvé un intérêt financier a le commercialiser ( en renforçant au passage l’effet addictif )
          voilà c’est tout

          " nous assistons à une résistance, en apparence, incompréhensible de la consommation qui continue de rester très importante alors que tout le monde connaît la nocivité du tabac"
          vous semblez supposer que l’individu qui a compris la nocivité du tabac ne devrait en théorie pas fumer ......
          sauf que l’individu si futé soit ’il n’est pas rationnel !
          la plus grande partie de nos comportement n’est pas dicté par des décisions rationnelles, nous rationalisons après coup parce que c’est a la mode mais rationalité et objectivité sont des mythes modernes....

          bon a part ça vous avez quoi comme problème compliqué ?


          • soi même 20 juin 2013 13:19

            Quand on aura prit en compte que ces fameux experts sont là pour nous vendent la camelote de la société idéals qui sont charge de nous vendre. En effet nous sommes pas près à comprendre le monde.

            Par contre si l’on a autant soit peut la notions des paradoxes et des contrastes de la nature humaine et que l’on ne veuillent se laisser s’endormir par ces dits experts, on comprendra de mieux en mieux ce monde et qu’elles sont ses véritables forces qui s’expriment là, il suffit parfoit de simplement les reconnaître, de les nommer pour trouver la force de les combattes.

            Car il y a une chose que déteste et craint ses forces, c’est d’être reconnue sous leurs vrais jours !


            • L'enfoiré L’enfoiré 21 juin 2013 12:22

              « la société idéale »

              Mais, cela n’existe pas, tout simplement.
              Les forces sont toujours en mouvement, jamais stables.
              Les vrais jours ? C’est quoi ?

            • soi même 24 juin 2013 11:25

              C’est être mobile mon brave, car l’équilibre est toujours dans le mouvement, jamais quand c’est figer, scléroser.


            • pyjahman pyjahman 20 juin 2013 15:20

              Je pense que personne n’a jamais pu comprendre en son temps la société dans laquelle il vivait car toutes ces interactions sont immensément complexes.
              Je dirai plutôt qu’il n’y a pas de vérité et que tout est affaire de choix.
              On prévient que le tabac serait statistiquement nocif et les gens font bien ce qu’ils veulent avec ça.


              • L'enfoiré L’enfoiré 21 juin 2013 12:20

                Exact. On réagit à l’expérience. On met ses doigts dans la prise électrique, une fois,mais jamais beaucoup de fois dans la suite. Cela constitue les étapes de la connaissance et du savoir.



              • Peretz1 Peretz1 20 juin 2013 15:53

                C’était à prévoir depuis que le micro-ordinaeur a pénétré la société. Sans compter les divers phones. Personnellement j’appelle ça la tour de Babel.


                • L'enfoiré L’enfoiré 21 juin 2013 12:18

                  « Personnellement j’appelle ça la tour de Babel »

                  Et comme vous le savez, elle n’arrive jamais à être construite. 
                  Cela ne vous donne pas des idées ?
                   smiley.

                • Claude Courty Claudec 20 juin 2013 17:38
                  Une société composée de quelques centaines de millions d’individus, puis d’un milliard, puis de 2 milliards était déjà difficile à comprendre, donc à expliquer. Or nous sommes maintenant plus de 7 milliards. Quoi d’étonnant à ce que nos rapports soient devenus tellement obscurs que plus personne n’y voit plus rien, y compris les membres de cette élite qui, s’abritant derrière leur statut, leurs certitudes, leur vanité, leurs indices et leurs formules, prétendent nous renseigner.
                  L’incompréhension dans laquelle nous vivons désormais – et nous enfonçons chaque jour davantage – ne résulterait-elle pas tout simplement, non plus de la complexité mais de la complexification croissante des rapports pouvant exister entre des populations aussi nombreuses que disparates ?


                  • bakerstreet bakerstreet 20 juin 2013 18:04

                    Je vous laisse faire la morale à ce pauvre SDF, assis au coin de la rue !

                    Sai-il en effet que chaque cigarette qu’il fume, chaque bière qu’il boit diminue sa désespérance de vie ?

                    • eau-du-robinet eau-du-robinet 20 juin 2013 19:59

                      Comprendre le monde d’aujourd’hui devient de plus en plus difficile car nous vivons dans un monde de désinformations contrôlée en première ligne par l’oligarchie financière.

                      Cette désinformation sert à des grandes groupes et multinationales d’étendre leur pouvoir (s’il faut avec la force - guerres) et de faire croitre les bénéfices tout en détruisent à petit feux notre planète.


                      • L'enfoiré L’enfoiré 21 juin 2013 10:06

                        cher eau-de-source,

                         « Un monde de désinformations »
                        Pas vraiment. Trop d’informations, là je suis d’accord.
                        C’est à vous de recouper les informations, de détecter le vrai du faux.
                        L’oligarchie financière n’est qu’une des formes de propagande.


                      • Marc Chinal Marc Chinal 21 juin 2013 00:15

                        Mais les gars, réveillez-vous !
                        Vous n’avez tout simplement pas les bonnes lunettes !
                        En psycho, oubliez le freudisme et intéressez-vous au survisme, vous pataugerez moins.
                        Et en économie, intéressez-vous à l’analyse post-monétaire, vous ne serez ainsi plus obligé d’accuser des juifs, des arabes, des chinois, des américains, etc !
                        .
                        Votre article ne prouve qu’une chose : vous devez remettre en cause l’enseignement que vous avez eu.


                        • L'enfoiré L’enfoiré 21 juin 2013 10:01

                          Tout à fait. Tout devient clair par l’analyse pas post-monétaire, mais post-opératoire. 

                          Pas besoin d’accuser, en effet. Simplement détecter ce qui est normal et utile et rejeter le « nice to have ».
                          Tout embrigadés dans une éducation désuète.
                          Soyons vrai.
                           smiley

                        • Marc Chinal Marc Chinal 21 juin 2013 10:40

                          Pourquoi ? vous continuez de croire que si le système ne fonctionne pas, c’est de la faute au voisin ?


                        • L'enfoiré L’enfoiré 21 juin 2013 12:02

                          « si le système ne fonctionne pas, c’est de la faute au voisin ? »


                          Je n’ai pas dit, cela. Absolument pas. Il fonctionne au contraire très bien.
                          Le tout c’est de s’adapter à chaque étape, et tout va très bien.
                          L’évolution, c’est une course relais. Et chacun donne le bâton au suivant, le mieux qu’il peut, mais est souvent dépassé par les événements et par une éducation trop rigide.
                          Le voisin, il n’est qu’un acteur comme tout le monde. Il permet de rectifier ou d’amplifier un phénomène donné que vous partagez ou rejetez.
                          C’est tout. Nous ne sommes pas les derniers habitants de cette planète. Nous y sommes depuis tellement peut de temps.


                        • Marc Chinal Marc Chinal 22 juin 2013 01:52

                          Alors qu’est-ce que veut dire votre phrase :
                          .
                          <<<<Tout devient clair par l’analyse pas post-monétaire, mais post-opératoire. <<<<
                          .
                           ?


                        • Ruut Ruut 22 juin 2013 06:01

                          Faux.

                          C’est raconter des fadaises aux citoyens qui devient de plus en plus difficile.
                          A force d’en avoir a toutes les sauces, le citoyen tend a ne plus faire confiance aux faux experts.

                          Tout ce qui nous est racontés est faux, même les rapports de productions sont tous pipotés.
                          L’informatique as permis de faire des faux indécelables.

                          Lorsqu’un rapport ne montre aucune anomalie, c’est que le rapport est faux.

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