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Accueil du site > Actualités > Société > Sois rebelle et t’es toi !

Sois rebelle et t’es toi !

Cette injonction consumériste, qui promet à chacun de satisfaire sa quête d’identité par l’adoption d’attitudes soi-disant rebelles, est mensongère. Le message s’adresse à la jeunesse mais à travers elle à toutes les classes d’âge puisque la société de consommation développe aussi le jeunisme. Soyez jeune ! Soyez rebelle ! et vous trouverez alors votre identité.

"Deux qualités sont indispensables au Rebelle. Il refuse de se laisser prescrire sa loi par les pouvoirs, qu’ils usent de la propagande ou de la violence. Et il est décidé à se défendre", Ernst Jünger, Traité du rebelle (1951).

La qualité de rebelle est le plus souvent assimilée à la jeunesse dont les excès ont de tous temps existé. Mais dans les sociétés traditionnelles, ils étaient pris en charge par des processus intégratifs. Sous l’Ancien Régime, les enfants participaient presque entièrement à la vie des adultes. Il existait des rituels de passage de l’enfance à l’âge adulte comme la communion et, bien sûr, le mariage. La Révolution instaure le service militaire, autre rituel de passage qui est aussi une initiation sexuelle souvent par le recours à la prostituée. C’est à l’occasion des fêtes de village que les jeunes avaient tout loisir de tester les limites en se livrant à des jeux et à l’ivresse. Ces fêtes canalisaient en quelque sorte le phénomène à un lieu et à un temps bien définis. En 1882, l’école obligatoire de Jules Ferry vient renforcer les processus de socialisation. Puis le scoutisme, les clubs de sport, aussi, participeront à cette éducation de la jeunesse pour qu’elle ne soit pas trop rebelle ou qu’au moins l’énergie de cette rébellion soit employée positivement..

Qu’en est-il aujourd’hui ? La croissance et la consommation, ainsi que le prolongement de la durée des études, ont bouleversé le statut de la jeunesse. Celle-ci traîne son mal de vivre comme l’étendard de sa rébellion. Dans les années 60, elle affiche son désir de libération et de révolte qui sera très vite récupéré par l’économie et la publicité. Le recours aux drogues comme transgression de la morale et de la loi aboutira à une addiction qui fera du rebelle un être dépendant de son produit, soumis, tout sauf rebelle. La subversion d’aujourd’hui est le conformisme de demain. Est-on rebelle aujourd’hui parce que l’on écoute du rock and roll ? Hier, on l’était pourtant...

La voiture est le symbole même de l’affirmation de soi. Le modèle de la voiture, le "tuning", l’excès de vitesse, le son de l’auto-radio à fond : je m’affirme rebelle ! Notre monde d’aujourd’hui offre le spectacle d’une vaste mascarade, de mise en scène de subversions factices pour entretenir l’illusion chez chacun de sa condition de rebelle et entretenir le système. La publicité encourage l’individualisme et flatte l’égotisme au nom de l’attitude rebelle. Acheter tel produit, c’est s’affirmer différent de ses congénères. Les produits achetés sont les accessoires de votre identité. Sois rebelle et t’es toi ! Achète ce produit et tu t’affirmes différent. Ce n’est plus le "connais-toi toi-même" mais le "sois toi-même par la consommation" ! Sois toi-même sans rien connaître de ton for intérieur, de ton identité, de tes racines, de tes dettes envers la collectivité et les générations qui t’ont précédé. En fait, sois ce que tu parais être grâce à la panoplie des gadgets que l’on met à ta disposition ! Consommateur déguisé en rebelle.

(...) "L’ordre établi contemporain - celui de la marchandise sans frontières - a besoin de la rébellion institutionnalisée de manière à détruire les authentiques poches de résistance - culture, langue, littérature, toutes sortes de traditions et d’expressions qui ont façonné l’art de vivre des peuples - pour les couler dans le moule uniformisateur du marché." (Christian Authier, Où sont les rebelles ?) Le rebelle peut être celui qui dit "non", même sans analyse sérieuse de ses motivations, seule compte la posture. Cela peut être aussi et, surtout d’ailleurs, celui qui dit "oui". Dire"oui" à la mondialisation, à la subversion prétendue dans l’adulation des chansons de Chantal Goya ou du gloubi-boulga de Casimir. La rébellion positive, c’est contester par des voies qui ne font qu’enrichir les marchands de tapis qui gouvernent le monde.

En politique évidemment, cette mode ne nous a pas été épargnée : la "rupture" pour l’un qui s’affranchit des dernières limites que la droite gaullienne maintenait encore, la "bravitude" pour l’autre, qui assume la "rebellitude" face aux éléphants et par la mise en scène de sa colère lors du face-à-face télévisé. Et, au centre, encore un rebelle, sans doute plus authentique que les deux précédents fabriqués par les médias : François Bayrou qui veut "baffer" les partis et autres systèmes pour donner plus de pouvoir au citoyen... Tous rebelles alors ?

Etre rebelle pour être soi, c’était, il y a trente ans, vivre selon le "peace and love", au refrain de "sea, sex, sun and rock and roll", faire l’amour librement, se promener tout nu, afficher sur le mur de sa chambre un portrait de Rimbaud, de James Dean, d’Elvis ou de Che Guevarra. Aujourd’hui, c’est porter des Nike, consommer bio et le dire haut et fort, affirmer sa fierté gay, ou encore être un "hacker", télécharger des logiciels "open source", créer son propre blog sur internet, écrire des articles sur un média citoyen...

Bref, après ce petit tour d’horizon qui n’a pas la prétention d’être philosophique, revenons à la définition donnée par Ernst Jünger dans son Traité du rebelle : "Deux qualités sont indispensables au rebelle. Il refuse de se laisser prescrire sa loi par les pouvoirs, qu’ils usent de la propagande ou de la violence. Et il est décidé à se défendre". Selon cette définition, le rebelle n’est pas un révolutionnaire. Il est rétif à l’autorité quand elle prétend s’imposer par des voies illégitimes, mais il n’a pas de plan pour renverser le pouvoir et le remplacer. Il se défend, c’est tout. Même si la meilleure défense parfois c’est l’attaque.

Peut-on dire alors que le consommateur ne se laisse pas dicter sa loi par les grandes marques, les modes de vie et de culture mondialisés, qu’il ne se laisse pas imposer ses comportements par les temples de la consommation et la publicité ? Peut-on dire que le citoyen ne se laisse pas guider par les sondages d’opinions, les médias, les personnalités connues ? La question reste ouverte bien entendu. Sommes-nous rebelles et que signifie aujourd’hui être rebelle ?


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69 réactions à cet article    


  • Little Scarlet Pimpernel Little Scarlet Pimpernel 22 août 2007 12:11

    A propos du prétendu « anti-conformisme » à la Bayrou, voir cet article censuré par Agoravox en pleine super-pub pour ce candidat :

    http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcISKczR?p=79


  • La Taverne des Poètes 22 août 2007 12:20

    Il est heureux que l’on censure les propos diffamatoires ou excessifs. Le journalisme citoyen n’autorise pas tout.


  • Little Scarlet Pimpernel Little Scarlet Pimpernel 22 août 2007 13:20

    Le « rébelle » de la Taverne est donc, tout compte fait, un bon gendarme de la Toile - Saint-Tropez. Il est vraiment mal placé pour parler d’un article sur « son » candidat, mais peu importe... Ce type de réactions donnent une idée de ce qu’est vraiment la modération d’Agoravox.

    La notion avancée sur le droit de censurer des propos « excessifs » dit tout. D’autant plus que tel n’a pas été, d’après l’auteur (voir le blog), le motif « officiel » du refus de l’article. Voici, pour rappel, le début de l’article censuré :

    http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcISKczR?p=79

    François Bayrou, candidat entre deux eaux et à coloration variable « Tous contre Bayrou », titre la une du Journal du Dimanche. Le candidat de l’UDF se présente comme une cible traquée. S’agirait-il d’un révolutionnaire ? Pour l’UMP, « Bayrou fait du Sarkozy en moins bien ». Le sénateur socialiste Jean-Marie Bockel n’est pas opposé à l’idée d’un gouvernement d’union nationale défendue par l’UDF. Mais le citoyen peut demander : l’union nationale, pour quoi faire ? François Bayrou s’en prend à une « guerre perpétuelle » entre le PS et l’UMP qui accablerait le pays. Cependant, la continuité de la politique française depuis trois décennies, au milieu de cohabitations et d’alternances, semble infirmer ces propos. Sur l’essentiel, les médias parlent peu de la politique que préconise vraiment François Bayrou et des intérêts qu’il représente. Y a-t-il vraiment une différence entre la « droite », la « gauche » et le « centre » ? Le candidat de l’UDF n’est, semble-t-il, ni de « droite », ni de « gauche », mais tout le contraire. Seulement, en quoi incarnerait-il une rupture avec la « politique unique » ?

    (...)


  • Little Scarlet Pimpernel Little Scarlet Pimpernel 22 août 2007 13:23

    Lire aussi, sur Agoravox, la deuxième partie de cet article du même auteur, évoquant notamment la censure de l’article sur Bayrou :

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=26454


  • La Taverne des Poètes 22 août 2007 13:38

    à Little Scarlett Pimprenelle : « çaDérange », c’est bien l’auteur qui pose des articles comme des bombes et qui repart en courant une fois son forfait accompli sans assumer ses dires devant les lecteurs qui commentent à perte ? Tu parles d’un rebelle... smiley


  • Universitaire 1995 22 août 2007 14:14

    Je crois qu’à la Taverne on confond les auteurs, mais ce n’est pas grave. Ce qui est plus gênant, c’est qu’à lire la Taverne, on croirait que les modérateurs d’Agoravox sont là pour sabrer les articles « excessifs » envers les politiques qu’ils défendent.

    L’ennui, c’est que la vérité est en général « excessive »...


  • La Taverne des Poètes 22 août 2007 14:47

    Au temps pour moi ! j’ai confondu « De ço qui calt ? » avec « çaDérange ».

    Ce n’est pas la Taverne qui définit ce qui est excessif mais le comité de rédacteurs. Je ne m’en mêle donc pas.


  • flop flop 22 août 2007 21:08

    comment y fait pour avoir 7 ?


  • flop flop 22 août 2007 21:09

    § Damian -4 ?


  • Aujourd’hui 26 août 2007 19:10

    Pour mettre en évidence la censure politique dans le cas de l’auteur indiqué plus haut, Ingrid avait souligné que ses articles « ne posaient aucun problème » quand il s’en prenait à Bové, Buffet, Royal... Par exemple :

    http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcISKczR?p=9

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=15545

    Emploi du temps des enseignants et vrais problèmes des institutions françaises

    http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcISKczR?p=38

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=16052

    Buffet, Royal, Voynet, présidentielles de 2007 et verrouillage de la politique française

    http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcISKczR?p=48

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17139

    Gauche dite antilibérale : vers un buffet royal pour tous ?

    http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcISKczR?p=68

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=18423

    La réforme de la justice, grande absente de la campagne présidentielle

    etc...

    En revanche, les « ennuis » sont vite arrivés avec :

    http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcISKczR?p=79

    François Bayrou, candidat entre deux eaux et à coloration variable

    http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcISKczR?p=87

    Nicolas Sarkozy, l’Etat et l’identité nationale (1)

    et plus récemment :

    http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcISKczR?p=217

    Sarkozy, Strauss-Kahn, Bush, transversalité et targaires de la politique

    La correlation entre les titres des articles et la censure sur Agoravox est très parlante.


  • La Rose Blanche La Rose Blanche 28 août 2007 10:43

    @ quicalt , edifiant cette affaire !!! je les trouve bien lisible moi tes articles !


  • La Taverne des Poètes 22 août 2007 12:34

    Au contraire, être rebelle c’est aussi continuer à s’exprimer par des articles, malgré la meute destructrice ! Cet article se veut une dénonciation des postures factices de notre société de consommation, que vous approuvez donc si j’en crois votre réaction bien pensante.


  • LE CHAT LE CHAT 22 août 2007 12:00

    voilà de vrais rebels , pas de rebelles sans banane et blue suede shoes ! smiley

    http://www.59legend.com/rockandroll/cavan.htm

    http://www.straycats.com/


    • La Taverne des Poètes 22 août 2007 12:16

      Le Chat : « rock déjanté » comme ils disent ou rock des gentils ? smiley


    • Djanel 23 août 2007 10:04

      Les vrais rebelles, c’est çà : http://www.youtube.com/watch?v=T2M6yV6mueg


    • Mondran 22 août 2007 12:13

      Dans cette époque très conformiste, il est de bon ton effectivement d’être en rupture de quelque chose et de l’afficher bien haut. Mais de l’offuscation à la rebellion, il y a un pas. On peut s’offusquer des attaques pédophiles par exemple ou des mesures corcitives que le gouvernement entend prendre pour les punir, mais cela n’est pas de la rebellion contre un système.

      La rebellion nécessite d’être en mesure de se défendre contre le système. S’il y a si peu de rebelles aujourd’hui, c’est qu’il n’est pas facile de se rebeller quand l’objet de la rebellion n’est pas simple à appréhender (sauf de manière très générale (le libéralisme, le capitalisme, etc.)) et ne se matérialise plus en une représentation simple, qu’il suffirait d’abattre ou de combattre. Brûler un mac donald, détruire des champs OGM ne suffiront malheureusement pas à inverser le cours de l’histoire. Car le grand point fort de la société moderne, c’est sa capacité de se cacher derrière l’anonyma et à faire de chacun d’entre nous, par ses gestes quotidiens, des défenseurs du système.

      Nous vivons dans une société oligarchique, qui nous propose un gavage systématique en compensation de nos surdités et aveuglements. Christophe Dejours avait expliqué très brillament ce dilemne du citoyen dans son livre « Souffrance en France », paru en 1998.

      Je vous invite à le relire. Ce constat clinique illustre malheureusement bien la fin du temps des rebelles, et celui du conformisme. Nous avons beau être lucie sur le monde (faisons nous un peu plaisir), nous ne sommes pas plus rebelles que les Sarko communiants, ou les conso dépendants.


      • Falkland 22 août 2007 12:20

        les gens n’ont plus le temps de se rebeller.


        • ehryx 22 août 2007 12:51

          C’est vrai qu’avant les congés payés et les 35 heures, on avait vachement plus de temps pour se rebeller smiley

          Non plus sérieusement je trouve ton commentaire parfaitement absurde


        • Irony 22 août 2007 12:52

          Eh bien moi j’ai bien aimé cette contribution d’une Taverne dont je ne fais pourtant pas partie des clients les plus assidus. smiley

          Il y a clairement dans notre société un climat jeuniste et individualiste qui contribue à donner facilement à chacun, particulièrement chez les jeunes, la sensation d’être dans un mouvement de rébellion alors que tout ou presque est en fait sous contrôle. Ce coup de griffe sur cette illusion de démarcation et de contestation perpétuelle si présente au sein des générations montantes, mais dont l’absence souvent systématique de fondement réfléchi est à la mesure du mal-être de celles-ci, prend finalement la forme d’un bol d’air bienvenu.

          Il est intéressant de voir comme nos opinions pourtant très différentes se rejoignent sur ce point.


          • Francis, agnotologue JL 22 août 2007 13:43

            « On nous impose (TVA) des désirs qu’on nous impose (pas le choix) » (adaptation perso très libre des paroles d’Alain Souchon).

            Excellent débat sur le sujet ce midi sur l’antenne de France Inter : des intervenants et un animateurs remarquables.

            La Taverne égal à lui-même : on apprécie toujours le travail sinon l’inspiration. Mais ça, c’est la muse qui commande smiley


            • bulu 22 août 2007 13:44

              Si le volet sur les impostures de la societe de consommation est bien vu, vous concluez un peu vite sur la pauvre rebellion de nos jours (open source, bio, ...). Je suis sur qu’il existe de nos jours d’authentiques rebelles (ils doivent en chier), mais forcement hors champs mediatique par definition.


              • La Taverne des Poètes 22 août 2007 14:03

                Mettre sa photo à l’envers est un acte de rébellion inouï !


              • alberto alberto 22 août 2007 14:09

                Tiens, t’es là West ? Ne trouvant pas aujourd’hui sur AV de prose de ta plume, je m’inquiétais : pas malade au moins ?

                Bon l’article de La Taverne, je ne le trouve pas si mal, moi : il a au moins le mérite de poser quelques (bonnes) questions... Enfin, j’ai voté « interessant », sachant qu’ en général, je suis plutôt indulgent (même pout toi West).

                Au fait, La Taverne, puisque tu te proclames quimpérois, tiens nous au courant, STP, de ce qui se dira (ou pas) aux journées d’été de l’Ecologie Politique : en effets les Verts s’installent pour débattre dans ta capitale cornouaillaise !

                Bien à vous tous.


              • alberto alberto 22 août 2007 17:02

                West : Ouf je respire !


              • claude claude 22 août 2007 13:55

                bonjour taverne,

                je ne suis pas d’accord avec vous.

                la rébellion existe toujours, elle a juste changé d’expression.

                chez les ados, les codes sont clairement affichés : gothisme,« ouaiches », rappeurs, amateurs de glisse (désolée, je ne connais pas tous les noms des tribus) : chacun à leur manière, affirment leur rejet du monde adulte : les gothiques en s’habillant de noir et leur fascination pour le lugubre, les skatteurs en tranformant le mobilier urbain en terrain de jeux et lieux de glisse...

                il y a aussi ceux qui pratiquent l’art corporel : tatouages, percings, implantation de prothèses sous cutanées pour se transformer en total look chat ou lézard :( âmes sensibles s’abstenir)
                http://www.strange-insolite.com/modules/extgallery/public-photo.php?photoId=1538
                http://www.cob.tamucc.edu/waheed/Teaching%20Aids/Face%20piercing%20and%20tatoo.jpg
                http://www.bodyblog.fr/billet.php?nb=31

                être rebelle, c’est aussi ces hommes et ces femmes, qui laissent tomber les biens matériels pour entrer au couvent ou dans un monastère, afin de privilégier leur spiritualité.

                et tous ceux qui donnent du temps pour soigner, aider instruire sans en attendre une rémunération : MSF, médecin du monde, restaurants du coeur, éducation sans frontières...

                l’abbé pierre, soeur emmanuelle ont été de grands rebelles, le dalaï lama est un rebelle...

                tous ceux que l’ordre du monde ou de leur société indigne et qui veulent faire changer les choses, sont rebelles...

                et puis il y a les petits rebelles dans leur coin, qui apportent leur petite goutte d’eau ou leur petite pierre pour empâcher une stérilisation de la pensée, qui ne sacrifient pas à la société de consommation, qui préfèrent la qualité de la vie à la quantité des biens matériels : je dirait que notre beau matou préféré en est un bel exemple... smiley

                à sa façon, lerma est aussi un rebelle contre ces %@+*#$ ?!!! de fonctionnaires gauchisants-capitalo-communistes-bretonnants, faignants de père en fils et suceurs du sang de ce pauvre peuple réduit à les payer à ne rien foutre !!! smiley

                je ne sais pas ce que vous avez mangé ce matin (du lion visiblement),si votre voisin a déversé sa poubelle devant votre porte ou si vous avez reçu votre feuille d’impots, mais, vindiou !!! quelle sortie ! smiley

                allez, un petit coup de chouchen, et ça repart (j’ai déjà entu ça quelque part, moi !) smiley


                • La Taverne des Poètes 22 août 2007 14:01

                  Claude, Le Chat et Lerma sont des rebelles à leur façon, d’accord. Mais nous avons tous en nous une part rebelle et une part conformiste. Cet article fait aussi d’ailleurs un peu dans l’auto critique. Mais les vrais rebelles, quels sont-ils aujourd’hui ?


                • claude claude 22 août 2007 15:35

                  oups !

                  pardon cher matou, ma plaisanterie au sujet de lerma le rebelle est tombée à plat smiley . je suis désolée de m’être mal exprimé et que le poète n’ait pas compris la taquinerie.

                  @u poète,

                  mais il y en a partout des rebelles ! ils sont discrets dans leurs coins, oeuvrent à la façon des petites fourmis : émaüs, les don quichotte, les bénévoles des nombreuses associations de solidarité, d’aide aux malades...

                  tous ceux pour qui donner du temps et tendre la main est symbole d’enrichissement...

                  allons, haut les coeurs ! la bretagne meurt, mais ne se rend pas !!! (heu, zut, c’est pas ça la phrase...) smiley c’est pas parce que demiounet a la tête à l’envers, qu’il faut l’imiter !!!

                   smiley ...vous trouve bien lugubre en ce moment : ça va vous ???


                • LE CHAT LE CHAT 22 août 2007 16:35

                  @claude

                  moi j’aime bien Depardieu et dewaere dans les valseuses , des vrais rebelles à leur époque ! smiley

                  et aussi Gérard lambert http://www.paroles.net/chansons/21170.htm

                  et Brassens , qui nous dit que les braves gens n’aiment pas que , l’on suive une route qu’eux

                  vive le non conformisme et le professeur Choron smiley smiley


                • La Taverne des Poètes 22 août 2007 16:37

                  Claude, pour moi la « rebellitude » est une forme de joie. Et même de « blaguitude » dont je ne me prive pas. Mais bon ! comprenez, on est sur un média citoyen alors faut être sérieux quand même un peu...


                • La Taverne des Poètes 22 août 2007 16:40

                  Ah ! Le chat, comme tu as raison. D’ailleurs, j’avais prévu de rendre un hommage à Patrick Dewaere qui a vécu son enfance à Saint-Brieuc où sa mère réside encore. Mais bon ! vu l’accueil des articles sur les Bretons par certains, je me suis abstenu. Mais pourquoi ils aiment pas les Bretons ? smiley


                • flop flop 22 août 2007 21:37

                  je trouve l’article un peu con -con, mais bon !

                  être rebelle, c’est peut-être faire tout pour travailler moins , c’est peut-être essayer de donner une assiette humanitaire à ses actes, c’est peut-être éteindre la télé, consommer bio, oui, sans doute, par solidarité avec les gens qui mettent du coeur dans leur production, etc, ou se suicider à l’issu de brillantes et longues études, avant de rapporter, ou mieux se rendre tétraplégique pour coûter encore à la société......bref bla bla bla

                  je suis étonné que vous parliez des hippies et non des brigades rouges .

                  je suis étonnée que vous parliez de jeunisme en désignant les autres (les jeunes) . De mon point de vue, le jeunisme, c’est plutôt le fait de cette genération baby boumeuse egocentrique (comme le sont les bébés et le restent ceux qui grandissent gâtés) qui n’arrive pas à s’assumer vieillissante et qui perçoit les manifestations de la jeunesse d’aujourd’hui comme autant de menaces ou d’affronts


                • La Taverne des Poètes 22 août 2007 21:57

                  L’article est ainsi parce qu’il n’est pas l’oeuvre d’un rebelle. smiley Je ne suis pas un rebelle, ou alors comme tout le monde par moments ou dans certaines situations. Quant aux brigades rouges, ce n’étaient pas des rebelles mais des révolutionnaires et des terroristes dangereux.


                • flop flop 22 août 2007 21:58

                  Je trouve l’article un peu con -con, mais bon !

                  être rebelle, c’est peut-être faire tout pour travailler moins , c’est peut-être essayer de donner une assiette humanitaire à ses actes, c’est peut-être éteindre la télé, consommer bio, oui, sans doute, par solidarité avec les gens qui mettent du coeur dans leur production, etc, ou se suicider à l’issu de brillantes et longues études, avant de rapporter, ou mieux se rendre tétraplégique pour coûter encore à la société......bref bla bla bla

                  je suis étonné que vous parliez des hippies et non des brigades rouges .

                  je suis étonnée que vous parliez de jeunisme en désignant les autres (les jeunes) . De mon point de vue, le jeunisme, c’est plutôt le fait de cette genération baby boumeuse egocentrique (comme le sont les bébés et le restent ceux qui grandissent gâtés) qui n’arrive pas à s’assumer vieillissante et qui perçoit les manifestations de la jeunesse d’aujourd’hui comme autant de menaces ou d’affronts

                  mais : peut on être rebelle ensemble ?

                  Statégie bo-bo que celle du rhyzome (j’en connais qui se secoue dans leur tombe) ? Peut-être mais je ne suis pas convaincue que la société bourgeoise ne soit pas la moins mauvaise que l’histoire nous ai proposée


                • Mescalina Mescalina 22 août 2007 22:23

                  « Etre rebel est une façon de se défendre » : sur Agoravox être rebel est donc être sarkozyste smiley

                  Article intéressant pour ma part.


                • Mondran 22 août 2007 14:09

                  C’est vrai qu’il existe encore des rebelles, Claude en site (j’ai plus de doute, sur les tatoués de l’extrème, mais bon), toutefois, cette rebellion, n’est pas nécessairement accessible à tous, (tous le monde ne peut pas avoir la grandeur d’âme d’une soeur emmanuelle ou d’un dalaï lama, et plus prosaïquement, pour se détacher des biens matériels, privilégier les produits sains (cultivés dans son jardin bio de préférence), il faut en avoir les moyens... intellectuels et matériels).

                  La société fait tout pour que cela ne soit pas possible massivement. Sinon, cela ne serait plus une rebellion (acte profondément individuel), mais une révolution.

                  Les seules vraies révolutions qui existent encore, sont celles de la terre autour du soleil.


                  • Bulgroz 22 août 2007 14:51

                    Poète de tavernes est mièvre, c’est un gnangan mièvre sans une once d’intérêt sinon celui qu’il a pour lui même.

                    Quoiqu’il dise, quoiqu’il pense, il est mièvre.

                    Son désir de publier ses mièvres pensées est le symptôme d’une pollakiurie avancée. Doit se faire soigner et diminuer de manière drastique le nombre de ses mictions pseudo journalistiques qui lui donnent une sentiment de plénitude alors que sa pensée vésicale est désespérément vide.

                    Poète pisse des copies mièvres.


                    • ytty54 ytty54 22 août 2007 15:36

                      votre problématique de départ est un peu curieuse : dés lors que vous souhaitez définir le rebelle, vous le détruisez de fait en voulant le rendre conforme à une définition, une règle, une loi ! c’est inclassable un rebelle ! « L’homme de bien situe la justice au-dessus de tout. Un homme de bien qui a la bravoure mais qui ignore la justice sera un rebelle. L’homme médiocre qui a la bravoure mais qui ignore la justice sera un brigand. » Confucius


                      • Djanel 22 août 2007 16:11

                        Boileau où est-tu ? T’es malade ou quoi ?

                        Demian les trolls vagabondent.


                        • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 22 août 2007 16:17

                          C’est ce que j’essaie d’inculquer à mes petits enfants, comme P@py,.... soyez rebelles aux dictats des marques, et soyez rebelles à l’alcool et aux drogues.

                          Soyez également rebelles à la pensée unique et en un mot soyez rebelles à la sonnerie humaine !

                          @+ P@py


                          • Philippakos Philippakos 22 août 2007 17:55

                            Article qui m’a fort intéressé sur un phénomène récurrent : la révolte de la jeunesse et son exploitation commerciale. Je ferai quelques remarques pour alimenter le débat : le phénomène drogue rend certes la jeunesse dépendante d’une consommation sans pour autant qu’il stimule la rebellion. Il reste toutefois dans l’interdit, pour la raison qu’il est inhibiteur du travail et qu’une société ne peut se le permettre à grande échelle. La « récupération » de la rebellion des jeunes ne date pas d’hier. Il est vrai que le marketing ayant fait des progrès considérables en quelques décennies, elle prend des proportions plus importantes, en tout cas plus visibles. Mais rappelons-nous que les publicitaires ont surfé sur la vague hippie, pour la délaisser fin années 70 après avoir épuisé le filon... pour se reporter sur le disco, un nouveau genre de rock qui s’est avéré très porteur. Je crains que le publicitaire, souvent plus rusé qu’on ne le croit, sache saisir toutes les opportunités, en faisant fi de toute idéologie pour se concentrer sur les chiffres et prendre l’argent là où il est. L’écologie, ces derniers temps, qui peut être assimilée à une révolte (assez soft cependant), est une source inépuisable pour le monde publicitaire et donc celui de la consommation. C’est là le côté pervers de nos sociétés libérales : réussir à transformer n’importe quelle idée, pourvu qu’elle ait du succés, en une source de revenus. Pour finir, je crois que l’adolescence est un curieux mélange de rebellion (par rapport aux autres classes d’âge) et de conformisme (par rapport à sa propre classe d’âge). Les publicitaires ont compris qu’ils réussiraient à moduler ce conformisme jeune, ou du moins à l’exploiter, et ceci depuis les débuts de l’essor publicitaire, disons dans les années soixante, et pas simplement de nos jours. Voilà, c’est tout pour moi.


                            • pixel pixel 22 août 2007 19:33

                              Phillipakos

                              Je pense que vous diabolisez les publicistes, le système sécrète lui même ses poisons et ses antidotes et le pharmacien qui les fournis est le même. C’est la grande force du capitalisme. Les jeunes créent leur besoins en opposition à ceux qui existent en même temps qu’ils ouvrent un nouveau segment du marché. L’intérêt de l’article est soulever le problème de savoir si on peut sortir du système et ensuite pourquoi faire.


                            • Philippakos Philippakos 22 août 2007 20:49

                              Loin de moi l’idée de diaboliser qui que ce soit. La publicité fait son travail, comment lui reprocher. Sortir du système ce serait que les adolescents n’adhèrent plus aux images qu’on leur proposent. Et là on ne se situe plus dans la politique mais dans la psychologie. Un adolescent se construit grâce à une série d’identifications et met tout en oeuvre pour coller à des archétypes qu’il pense être « la » référence. Que les publicitaires en profitent, c’est de bonne guerre, mais l’idée de modifier le comportement des adolescents ne me paraît pas chose aisée, ni même peut-être souhaitable.


                            • pixel pixel 22 août 2007 21:48

                              @Phillipakos

                              J’ai l’impression que la prise en compte des jeunes et des rebelles dans nos société est né avec James Dean et Elvis Presley. Ils se sont détachés et ont pris une existence autonomie par rapport à la famille à travers la production, la consommation de musique et vêtements spécifiques. La deuxième vague à eu lieu en 68 et là c’était la reconnaissance un rôle social qui était revendiqué. ?


                            • snoopy86 22 août 2007 19:19

                              « Etre rebelle pour être soi, c’était, il y a trente ans, vivre selon le »peace and love« , au refrain de »sea, sex, sun and rock and roll« , faire l’amour librement, se promener tout nu, afficher sur le mur de sa chambre un portrait de Rimbaud, de James Dean, d’Elvis ou de Che Guevarra »

                              Mais non, Paulo le taverneux, il y a trente ans, ça c’était déjà le conformisme... conformisme de génération, mais conformisme quand même.

                              Le vrai rebelle ne se plie pas aux modes fûssent-elles celle du Moudem ou de la participation à un « média-citoyen »

                              Et si Bayrou et toi vous êtes des rebelles, moi je suis Indiana Jones...


                              • claude claude 22 août 2007 20:24

                                quelle histoire malgache ? smiley


                              • Contributeur 22 août 2007 20:00

                                A propos des articles « censurés » parce qu’anti-Bayrou, je crois qu’il convient juste d’admettre qu’Agoravox n’est pas une tribune libre. Il s’agit d’un journal Internet, avec une ligne éditoriale, favorable à Bayrou en l’occurrence, et avec un gout pour le sensationnel, type Karl Zero ou Channel 4.

                                Je n’y vois rien à redire et je ne pense pas qu’il y ait lieu de parler de censure, un journal choisit toujours ses articles, et souvent de façon plus sélective.


                                • Abstention 2007 22 août 2007 20:49

                                  Pas d’accord. Agoravox se fait mettre en avant par tous les moteurs de recherche comme un « média citoyen » qui « vous donne la parole », etc... ouvert à tous et qui ne pratique pas de discrimination politique. Sans cette propagande, que l’on voit passer partout, son audience baisserait considérablement.

                                  C’est à ce titre, d’ailleurs, que Yahoo ! Actualités prend des articles d’Agoravox pour exposer « ce que pensent les citoyens ». Si, à la place des citoyens, on a affaire à un groupe de militants de deux ou trois partis politiques, plus quelques « professionnels » politisés, et excluant des points de vue « dissidents » qui dérangent... alors, on est dans le domaine de l’usurpation médiatique et de la propagande contraire à la réalité.

                                  C’est vrai que ces pratiques sont très anciennes, par exemple dans les associations, mais rien ne les excuse pour autant.


                                • Contributeur 22 août 2007 22:34

                                  L’argument est pertinent. Il est vrai qu’Agoravox ne se présente pas comme un journal comme les autres. Toutefois les articles repris par Yahoo ! ou Google sont sélectionnés aussi.

                                  En réalité je voulais surtout dire qu’il ne fallait pas se bercer d’illusion quant à la neutralité de la politique éditoriale d’Agoravox. Moi aussi j’ai eu un article refusé dans lequel j’écornais au passage François Bayrou. L’argument invoqué pour le refus était en gros un manque d’originalité des informations présentées, alors que peu avant quelqu’un reprenait une dépêche AFP connue de tous sur le rejet par le Conseil Constitutionnel du remboursement rétroactif des intérêts d’emprunt immobilier, avec juste quelques lignes de commentaire à la fin.

                                  N’ayant pas de sympathie particulière pour Nicolas Sarkozy ça ne m’ennuie pas que l’on s’attaque à son programme ou ses idées, mais j’observe que François Bayrou bénéficie en revanche d’une protection rapprochée smiley .

                                  Dans mon projet d’article, pas forcément passionnant j’en conviens, je notais au passage que François Bayrou avait adopté un discours diamétralement opposé pendant la campagne selon s’il s’adressait aux militants anti-tabac ou aux buralistes, à la différence de ses concurrents qui avaient au moins eu le mérite d’un discours cohérent, qu’on l’approuve ou non. Cette information, trouvée sur le site du CNCT n’avait pas à ma connaissance était reprise par les médias.

                                  http://cnct.org/site/article.php3?id_article=660

                                  Naturellement c’est le seul article que j’avais voulu soumettre donc je manque de recul, mais il est clair qu’il y a une politique éditoriale. Aucun journal n’aurait laissé passer la masse considérable d’articles conspirationnistes à propos du 11 septembre que l’on a pu lire sur Agoravox. Même le Monde Diplomatique, que l’on ne peut soupçonner de sympathie pour le Parti Républicain, a refusé un article de ce genre par son édition norvégienne. La création d’énergie ex-nihilo proposée par un autre article récent à partir d’une émission de Karl Zéro smiley , avec assassinat supposé de son inventeur, témoigne également du gout prononcé de la rédaction pour le sensationnel à tendance conspirationniste, et du fait que dans l’absolu la rédaction n’est pas vraiment « sélective ».

                                  Progressivement cette ligne éditoriale exerce une sélection des contributeurs.


                                • La Taverne des Poètes 22 août 2007 22:47

                                  Je me suis vu refuser une parodie pas méchante contre Sarkozy (« Le prince Zykosar »). Le comité de rédacteurs est-il sarkoziste ?


                                • Contributeur 22 août 2007 22:56

                                  Je ne pense pas. C’est pourquoi je préfère rester prudent quant à ma maigre expérience personnelle. Je n’ai jamais vu d’article anti-Bayrou mais je ne suis pas un lecteur assidu loin s’en faut. Les articles anti-Sarkozy ne manquent pas en revanche. On pourrait me rétorquer qu’il y a matière, c’est sans doute vrai, mais il y aurait aussi beaucoup à dire sur la démagogie de François Bayrou.

                                  En tout cas le média citoyen et neutre n’existe pas. Un tri est nécessaire pour éviter des dérives, et dès lors que l’on attribue cette responsabilité à quelques-uns une ligne fatalement se dessine, puis le ruisseau creuse son lit quand ceux qui se plaisent sur Agoravox reviennent et ceux qui ne sont pas en phase avec la ligne s’en éloignent.


                                • La Taverne des Poètes 22 août 2007 23:10

                                  Il y a eu des articles contre Bayrou. Je me souviens de « Le Modem est-il une secte ? »


                                • Contributeur 22 août 2007 23:26

                                  Si on parle du même article il a été écrit par quelqu’un qui se dit militant au sein du MoDem. Sa critique est donc toute relative.

                                  Plus généralement je viens de parcourir les articles qui parlent du MoDem ou de François Bayrou et franchement la critique est sous-représentée !


                                • Falkland 22 août 2007 20:06

                                  c est dure de definir un rebelle , y en a tellement qui pensent l etre.




                                  • Djanel 23 août 2007 08:00

                                    as de pic pour un valet de trèfle.


                                  • Prêtresse Prêtresse 23 août 2007 10:08

                                    A l’élégance des formes...

                                    ___


                                  • flop flop 22 août 2007 22:00

                                    Je trouve l’article un peu con -con, mais bon !

                                    être rebelle, c’est peut-être faire tout pour travailler moins , c’est peut-être essayer de donner une assiette humanitaire à ses actes, c’est peut-être éteindre la télé, consommer bio, oui, sans doute, par solidarité avec les gens qui mettent du coeur dans leur production, etc, ou se suicider à l’issu de brillantes et longues études, avant de rapporter, ou mieux se rendre tétraplégique pour coûter encore à la société......bref bla bla bla

                                    je suis étonné que vous parliez des hippies et non des brigades rouges .

                                    je suis étonnée que vous parliez de jeunisme en désignant les autres (les jeunes) . De mon point de vue, le jeunisme, c’est plutôt le fait de cette genération baby boumeuse egocentrique (comme le sont les bébés et le restent ceux qui grandissent gâtés) qui n’arrive pas à s’assumer vieillissante et qui perçoit les manifestations de la jeunesse d’aujourd’hui comme autant de menaces ou d’affronts

                                    mais : peut on être rebelle ensemble ?

                                    Statégie bo-bo que celle du rhyzome (j’en connais qui se secoue dans leur tombe) ? Peut-être mais je ne suis pas convaincue que la société bourgeoise ne soit pas la moins mauvaise que l’histoire nous ai proposée


                                    • La Taverne des Poètes 22 août 2007 22:49

                                      flop : vous allez poster votre commentaire combien de fois ? ça fait déjà trois !


                                    • flop flop 23 août 2007 08:59

                                      j’arrête et vous demande de m’escuser : je ne suis pas très précise dans le maniement de la souris


                                    • La Taverne des Poètes 23 août 2007 09:02

                                      Pas de mal. On s’y fait à la longue.


                                    • Boileau419 Boileau419 23 août 2007 04:22

                                      Un rebelle qui fait censurer les commentaires, c’est inouï. Un vrai Saint-Just ressuscité : pas de liberté pour les ennemis de la liberté. A l’avenir je ferai des copies de mes commentaires et les recollerai autant de fois que nécessaire.

                                      Allons, pauvre citerne qui fait eau de toutes parts, ne voyez-vous pas que c’est démian qui pompe vos articles miteux ? Et simiesques. J’insiste sur l’adjectif, si,si.


                                      • Boileau419 Boileau419 23 août 2007 04:26

                                        L’ineffable Philippakos accorde des compliments comme d’autres prêtent de l’argent. Chaque éloge demande un retour d’ascenseur. Il s’écoute dire du bien des autres et se dit : « comme je suis magnanime tout de même ! »

                                        Comme le disait le merveilleux Jean gabin, « quand on mettra les c..s en orbite, t’as pas fini de tourner, toi ! »


                                      • Boileau419 Boileau419 23 août 2007 04:39

                                        Franchement, la Caserne (bayrouiste) vous croyez vraiment nous apprendre quelque chose en disant que le consumérisme est un attrape-nigaud et que l’être vaut mieux que l’avoir ?

                                        Faut vraiment que vos sphincters rédactionnels soient complètement relâchés pour que vous nous balanciez de telles inepties enfonceuses de portes ouvertes depuis des siècles !

                                        C’est décidé je passe avec tout mon fourniment rédactionnel dans le camp de Démian. Voilà quelqu’un a qui on peut tout dire et qui ne fait jamais comme vous le dénonciateur infantile : « M’ssieu, m’ssieu, il a dit que j’étais la gonzesse du gorille du Jardin de Vincennes ! »

                                        Quel hypocrite !


                                      • La Taverne des Poètes 23 août 2007 07:38

                                        Boileau : vos mots racistes ont été censurés. A votre place, je ne m’en vanterais pas. Mais il est vrai qu’au Front National, c’est un titre de gloire.


                                      • Vilain petit canard Vilain petit canard 23 août 2007 12:11

                                        Et bien moi j’ai bien aimé l’article, qui pose de façon pertinente un vrai problème de définition. C’est vrai que la « rebellitude » vendue comme un bien de consommation, ça fait tache.

                                        Je suis frappé par le nombre de commentaires ayant pour sujet Agoravox et ...les commentateurs, un peu moins le fond de l’article. Ou alors, les deux sujets seraient-ils liés ? Serait-on un peu rebelle quand on écrit dans Agoravox ? Ou serait-ce un moyen facile de se passer les nerfs sur les autres, sans les risques... ?


                                        • moebius 26 août 2007 21:45

                                          ... tout fout le camp monsieur, c’est la mondialisation, mais reprenez donc une crepe choucroute


                                          • Bérenger 27 août 2007 09:07

                                            Merci de ce brillant article. La rébellion repose en effet sur un paradoxe. Qu’est le rebelle sans le regard d’autrui ? Sans le « bourgeois » qu’il est supposé choquer ?

                                            Je pense à un Desproges, rebelle de carrière, qui avait besoin d’une scène, de caméras, de micros et d’un éditeur pour exister en tant que rebelle de carrière au yeux du public qui se reconnaissait dans sa rébellion. Je pense à un Thomas Pynchon, qui publie un livre par décennie et dont pratiquement personne ne connaît le visage. De ces deux personnalités, quelle est celle qui correspond le mieux à l’idée de rébellion ? L’un avait besoin des médias pour distiller sa misanthropie et émettre ses idées voulues dérangeantes, il en était devenu un produit en ce que son propos correspondait à une demande de l’époque. Aujourd’hui il est du registre de l’archive. Il est devenu un classique. Pynchon, critique avisé de la société américaine, n’a pas eu besoin des médias pour s’affirmer comme un classique. C’est en ce sens que je le sens plus proche de l’idée de rébellion. L’oeuvre de Pynchon existe au-delà de son auteur. Celui-ci s’efface derrière ses pages qui, cependant, sont emplies de lui. Alors qu’un Desproges, indépendemment de ses qualités et de son talent, cessait d’exister dès que survenait une panne de secteur.

                                            Je pense à un autre rebelle de carrière, qui était Léo Ferré. On peut dire que le personnage qu’il s’était fabriqué, et son ego empreint d’une latinité encline à la devanture et à la hâblerie, tiraient dans le dos de la rébellion que Ferré artiste, poète et compositeur prétendait afficher. Il y avait le texte querelleur, contestataire, voulu révolutionnaire, et il y avait le classicisme des compositions, les emprunts à Ravel et Beethoven. Il y avait le propos vengeur, le verbe revendicateur, la hargne calculée et l’humour acerbe, et il y avait cette attitude paradoxale du gentleman-farmer retiré qui en Bretagne qui dans le Lot qui en Italie en bon propriétaire, si loin de l’activisme attendu chez l’anarchiste, si loin des meetings et des jets de pavés. Il y avait la Ferrari Dino, les prétentions cocasses de chef d’orchestre, et cette citation, étonnante par sa contradiction : « Monsieur Ford et Monsieur Fiat envoient des ouvriers fabriquer leurs voitures, moi je fabrique mes disques tout seul »... en taillant la cire au burin ? Ou par le truchement de la maison de production Barclay ?

                                            Dans le domaine ordinaire de la vie courante et des petites gens que nous sommes, soumises aux séductions pulpeuses d’un consumérisme perclus de confort jetable, je me pose la question de savoir si on n’est, ou si l’on ne devient pas « rebelle » qu’a posteriori, faute de disposer des moyens de jouer le jeu, de « passer à la caisse », comme les autres ? Par dépit, résignation, frustration ? Je ne peux pas entrer dans le rôle qui m’est assigné, je ne peux pas user de cette capacité qu’ont les autres à exister au travers de l’achat, parce que j’ai échoué à réunir les critères d’admission à tenir ce rôle, alors je dénonce par mon attitude la fatuité de ce rôle. Mais je crève intérieurement de ne pouvoir consommer, et montrer à l’autre que j’ai réussi comme lui, comme la société m’y enjoint.

                                            Cela repose la vieille question de la liberté d’être, du libre arbitre, du courage d’être soi-même, animal social différent au sein du zoo de l’uniformité. N’est pas Diogène qui veut. Cela suppose de prendre certains risques, quand le vulgum pecus se contente de « prendre ses responsabilités » (selon la vulgate en vigueur).


                                            • Kamo31 2 septembre 2007 15:59

                                              Des faux rebelles qui se croyent rebelles parce qu’ils portent un piercing ou se promènent à poil, il y a en a beaucoup !

                                              Par contre des vrais rebelles qui luttent contre le système et l’idéologie dominante, il y en a très peu !

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