N’en déplaise à ses détracteurs, qui redoutent ses prises de position tranchées autant que sa liberté de parole, Claude Allègre* est incontestablement l’un de nos plus grands scientifiques. Reconnu mondialement pour ses travaux sur le volcanisme et l’évolution de l’atmosphère terrestre, sa carrière a été ponctuée par les prix et les honneurs décernés par la communauté scientifique internationale. Portrait d’un homme qui refuse le prêt-à-penser et le sectarisme.
De son enfance à la campagne, Claude Allègre a conservé l’amour de la nature, des sciences naturelles et un grand sens de l’observation. Ses parents enseignants (son père fut professeur de sciences naturelles et sa mère institutrice) lui ont transmis le goût d’apprendre, de comprendre et de transmettre, de même que l’envie de s’engager dans la recherche scientifique. D’une curiosité insatiable depuis toujours, tout l’intéresse (la biologie, la génétique, la théorie de l’évolution, l’histoire, la physique et la chimie, la géographie, la géologie, les sciences de la Terre, les nanotechnologies,...). Au moment de choisir sa voie, il a l’intuition que les sciences sont à un tournant historique : « L’application des connaissances modernes de la physique et de la chimie aux sciences de la nature allait à coup sûr en changer la nature. » se souvient-il. Alors, il décide d’étudier la Terre. Un choix dont ce docteur en sciences physiques spécialiste de la géologie isotopique[1], se félicite encore aujourd’hui, car il l’a conduit aux quatre coins de la planète et lui a fait vivre des aventures et des rencontres passionnantes qui ont « illuminé sa vie » se réjouit-il.
Objectif Terre !
Alors qu’il est chercheur-enseignant à l’université de Paris, puis physicien à l’Institut Physique du Globe de Paris (IPGP), Claude Allègre se passionne pour l’utilisation des méthodes de physique nucléaire appliquées à la géologie (pour dater les roches avec des traceurs isotopiques). Puis est survenue l’une des plus extraordinaires révolutions scientifiques : le débat sur la tectonique des plaques, version moderne de la dérive des continents. Un épisode qui met un point final à près de six décennies de débats… Rappelons simplement qu’en 1910, un météorologue allemand, Alfred Wegener (1880-1930), féru d’astronomie, de géologie et de géophysique, présente une théorie révolutionnaire devant la Société géologique d’Allemagne : à partir de certaines observations (la complémentarité des lignes côtières entre l’Amérique du Sud et l’Afrique), Wegener en arrive à la conclusion que l’Afrique et l’Amérique du Sud auraient été, dans un passé lointain, accolées à l’Antarctique et à l’Australie pour ne former qu’un seul méga continent. Puis, ce bloc se serait séparé en deux parties qui se seraient ensuite éloignées l’une de l’autre, donnant ainsi naissance à plusieurs continents. Une idée séduisante, qui trouve écho chez bon nombre de savants mais reçoit un accueil des plus glacial du père de la sismologie théorique, sir Harlod Jeffreys. Se fondant sur de probants calculs mathématiques, le plus grand scientifique de l’époque réfute la théorie de Wegener et reçoit vite le soutien écrasant de ses pairs. Pourtant, et nous le découvrirons près de 60 ans plus tard, la démonstration de sir Jeffreys est erronée. Si son calcul mathématique est juste, l’utilisation qu’il en a fait pour contredire la théorie de Wegener est fausse…
Une théorie qui réapparaît sur la scène scientifique dans les années 1960, lorsque des chercheurs[2] tentent d’expliquer le mécanisme de dérive des continents qui manquait à l’explication de Wegener. On parle désormais de « tectonique des plaques ». Ainsi, il faudra attendre 1967 pour établir la vérité scientifique grâce à la « théorie synthétique de la tectonique des plaques » soutenue par l’Américain William Jason Morgan, le Britannique Dan McKenzie et le Français Xavier Le Pichon. Bien avant ces chercheurs et bien avant que la vérité n’émerge, Claude Allègre et trois de ses collègues avaient immédiatement pris position en faveur de la théorie de l’expansion des fonds océaniques (1962) et de la tectonique des plaques. Pour avoir refusé d’adhérer au consensus porté par les 5.000 géologues qui réfutent cette théorie, les jeunes chercheurs d’alors verront leur carrière menacée ! Une histoire qui n’est pas sans rappeler le débat sur le climat qui agite la communauté scientifique depuis une dizaine d’années…
Contre les faiseurs de pluie…
A l’âge où la plupart d’entre nous préféreraient profiter d’une retraite bien méritée, Claude Allègre avoue être toujours aussi émerveillé par les progrès scientifiques. Il affirme aussi sa détermination àvouloir continuerà se battre contre les « faiseurs de pluie en tout genre ». Comme il l’affirme en ouverture de son livre La science et la vie (Fayard, 2008) : « Jeconsidère que j’ai l’obligation de lutter pour ce que je crois être la vérité, et de dénoncer les impostures. ». Son combat, il le mène aussi à travers plusieurs livres consacrés à l’écologie. En 2010, dans L’imposture climatique ou la fausse écologie[3], il s’attaque aux théories alarmistes sur le réchauffement climatique. Prônant une écologie « réparatrice » plutôt que culpabilisatrice, il ne cesse depuis les années 1980 d’alerter scientifiques, politiques, médias et grand public, sur les grandes urgences écologiques et, en particulier sur les problèmes liés à l’accès à l’eau potable, la pollution de l’eau, des sols et des sous-sols, le traitement des déchets urbains, la surpopulation, la faim, l’éducation, la santé ou la nécessité d’une transition vers les énergies durables. Pour une raison incompréhensible, ses opposants et la plupart des grands médias occultent systématiquement cette partie pourtant fondamentale de son discours. Si vous l’interrogez à ce sujet, il vous dira que cela relève de l’irrationnel : « N’étant ni sociologue, ni psychologue, je vous avoue que je ne comprends toujours pas ces réactions disproportionnées. Il est totalement extravagant de traiter les gens de climato-« sceptiques » et de jeter l’opprobre sur eux. Au cours de ma carrière scientifique –et j’ai collectionné les médailles et les Prix prestigieux- toutes mes recherches ont été motivées par le doute. A chaque fois, je doutais de la théorie qui était au goût du jour et je faisais autre chose. Le doute est inhérent à la science. Quand les générations futures analyseront cet épisode incroyable, elles se diront que notre génération est tombée sur la tête… ».
L’un des plus grands scientifiques français
N’en déplaise à ses détracteurs qui redoutent autant ses prises de position tranchées que la liberté de parole d’un homme qui refuse de se laisser enfermer dans l’esprit de chapelle ou le sectarisme, Claude Allègre est incontestablement l’un de nos plus grands scientifiques. Il fait partie des rares géochimistes à être reconnu mondialement pour ses travaux (méthodes de datation isotopique, système Samarium-Neodyme notamment) autant que pour avoir contribué à la compréhension de la croûte et du manteau terrestres, expliqué leurs interactions, ou pour ses recherches sur le volcanisme et l’évolution de l’atmosphère terrestre. Sa longue carrière a été ponctuée par les prix et les honneurs[4] décernés par la communauté scientifique internationale. Il a été récompensé par l’équivalent du prix Nobel pour la chimie : le prestigieux Prix Craaford de l’Académie royale des Sciences de Suède en 1986. Il a reçu la plus haute distinction décernée par la Geological Society of London : lamédaille Wollastonen 1987. Il s’est vu décerner la plus haute distinction scientifique française : la médaille d’or du CNRS, en 1994. Il a aussi reçu la médaille William Bowie remise par l’American Geophysical Union en 1995.
Son parcours professionnel, de même que ses engagements scientifiques et politiques ont de quoi impressionner : ancien directeur du Laboratoire de géochimie et cosmochimie (qu’il a créé à l’IPGP) Claude Allègre a été professeur titulaire à la Chaire des Sciences de la Terre à l’université Paris 7 Denis-Diderot depuis 1970 (il y aura dirigé 55 thèses d’étudiants !). Il en est professeur émérite depuis 2007. Il est aussi professeur émérite à l’Institut Universitaire de France (IUF). Il a enseigné dans les plus prestigieuses universités américaines : Massachussetts Institute of Technology (MIT), California Institute of Technology (Caltech), Berkeley (University of California), Cornell University (New York),... Parallèlement à sa vie de scientifique universitaire, il a dirigé deux des plus importantes institutions françaises consacrées aux sciences de la Terre. Il a été directeur de l’Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP) de 1976 à 1986, puis président du plus grand organisme français de recherches appliquées en sciences de la Terre, le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) de 1992 à 1997. De lourdes responsabilités qui l’opposeront à une administration parfois rigide et déjà peu réceptive à l’idée d’allouer des budgets supplémentaires pour la Recherche.
Dans les années 1980, il découvrira aussi les dures réalités du monde de la politique… Engagé politiquement à gauche (il anime le « Groupe des experts du PS » dans les années 1980) et fidèle en amitié, Claude Allègre sera conseiller spécial (de 1988 à 1992) auprès de son ancien camarade de faculté Lionel Jospin, alors ministre de l’Education nationale. Quelques années plus tard, il acceptera le portefeuille de ministre de l’Éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie de 1997 à 2000 dans le gouvernement Jospin.
Tout en déclarant rester un homme de gauche, Claude Allègre affirme aujourd’hui « être guéri de tous les sectarismes et de toutes les chimères idéologiques.[5] ». Dans son camp, justement, certains de ses amis ne lui pardonneront pas d’avoir pris position contre Ségolène Royal aux dernières élections présidentielles, pas plus qu’ils n’apprécieront son « plaidoyer pour Nicolas Sarkozy » publié dans Le Point en novembre dernier... L’homme a le courage de ses opinions et n’a jamais fait mystère de ses amitiés ni de ses engagements scientifiques ou politiques. Dans La science et la vie, il aura ces quelques mots pour justifier ses bonnes relations avec le président Sarkozy, dont il admire la volonté et l’énergie : « Nous avons, sur certains sujet, des vues différentes, mais elles n’empêchent ni la sympathie ni l’estime réciproque. ». Pour le politique Claude Allègre[6], « Etre de gauche, c’est être moderne, c’est imaginer des solutions avec une certaine générosité sociale, ce n’est pas rester sur le modèle soviétique. ».
Ecologie d’Avenir : réconcilier l’écologie et l’économie
Ces derniers mois, Claude Allègre a consacré beaucoup de temps et d’énergie à créer la fondation Ecologie d’Avenir.Une fondation qui se veut, insiste-t-il, une réponse au manque de communication entre le monde des chercheurs, le monde politique et les entreprises : « Je me suis aperçu qu’il n’existait pas de structure permettant aux entreprises et au monde de la recherche de se rencontrer, que ce soit au MEDEF ou à l’Académie des Sciences. Alors, je souhaite que cette fondation soit un lieu de rencontre et de débat entre le monde de la recherche (le monde académique) et le monde des entreprises. Je veux montrer qu’il est possible de trouver des solutions aux problèmes écologiques grâce à la technologie. Contrairement aux autres fondations écologistes, je ne me sens pas du tout en opposition avec le monde de l’entreprise. J’aimerais que ma fondation soit une force de proposition pour les entreprises partenaires. Je ne veux pas opposer l’écologie et l’économie. Je souhaite, au contraire, faire rentrer l’écologie dans l’économie parce que les entreprises sont créatrices de richesse et, à ce titre, elles sont des actrices de la « croissance verte ». Mais il ne suffit pas de soutenir cette idée pour créer des emplois et de la croissance ! Je crois à cette idée fondamentale que j’ai développé dans mon livre Economiser la planète[7] en 1990. ». La fondation a aussi une vocation d’information vis-à-vis du grand public : « Nous allons communiquer auprès du public, lancer une publication, alimenter un site internet afin d’y diffuser de l’information (documents techniques, fiches thématiques sur la recherche, publications scientifiques, etc.) et d’y animer un forum de discussion. Nous allons prochainement organiser des conférences ouvertes à tous. ». Sont déjà programmés des colloques sur les problèmes de capture du CO2, la chimie verte, les nouvelles techniques agricoles, les OGM,... Selon la déclaration de la fondation et la promesse de son fondateur, Ecologie d’Avenir ne s’occupe ni du climat ni de politique, mais uniquement de coopération et d’échange entre le monde académique et les entreprises : « L’idée est de réunir des scientifiques, des économistes, des philosophes, des humanistes, des spécialistes des médias ainsi que des acteurs du monde de l’entreprise pour réfléchir ensemble à l’avenir de notre société en développant une nouvelle croissance qui tienne compte à la fois des exigences écologiques et économiques dans le contexte de la mondialisation. Il s’agit de donner un sens aux mots « croissance verte », ce qui demande beaucoup d’efforts en termes d’innovation, pour que cela devienne une réalité ! ».
Une vie consacrée à la Recherche
Si vous interrogez Claude Allègre sur ses ambitions politiques, il vous répondra qu’il s’intéresse à la vie de la cité sans pour autant souhaiter s’impliquer dans une fonction particulière. Voilà qui a le mérite de lever tout doute quant à son retour éventuel au sein d’un quelconque gouvernement… Passionné, d’une énergie débordante et communicative, s’il se jette à l’assaut de multiples projets et combats, il tient à ce que les choses soient claires : pas question de délaisser pour autant la recherche scientifique ! La recherche, c’est toute sa vie. D’ailleurs, il co-dirige toujours à l’IPGP (avec Laure Meynadier) une équipe de chercheurs qui étudie la paléo-océanographie. Comme il l’a écrit très joliment dans Ma vérité sur la planète (coédition Plon/Fayard, 2007) : « J’aime la Terre. Je lui ai même consacré le demi-siècle de ma vie scientifique. ». Tout est dit…
*Claude Allègre est, par ailleurs, membre de l’Académie des Sciences française depuis 1995 dans la section Sciences de l’Univers. Il est également membre de la US National Academy of Sciences (l’Académie nationale des Sciences américaine), membre de la Royal Society of London, membre de la National Academy of Sciences of India, membre de l’Académie des Sciences du Portugal, entre autres… Il a publié de nombreux articles dans de grandes revues scientifiques internationales (cf. ses publications les plus représentatives sur sa fiche à l’Académie des Sciences). Enfin, il collabore depuis de longues années à l’hebdomadaire Le Point et est l’auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation scientifique et de livres sur l’écologie, tous best-sellers, parmi lesquels : La science est le défi du 21e siècle(Plon, 2009), Mavérité sur la Planète (coédition Plon et Fayard, 2007),Ecologie des villes, écologie des champs (Fayard, 1993), Economiser la planète(Fayard, 1990),...
[1] « À l’origine, la géologie isotopique a consisté à utiliser les connaissances concernant la radioactivité afin de dater des roches et desminéraux. Cette discipline, au carrefour de la géologie et de la physique nucléaire, s’est surtout illustrée par ses méthodes de datation absolue. Elle a ensuite aidé à mieux comprendre la paléoclimatologie, les structures et la dynamique interne du globe. Avec les progrès techniques s’est développée l’étude des isotopes stables, qui a donné accès à l’étude fine des grands processus géologiques, avec à la clé la reconstitution de paléoenvironnements. » (Source : Wikipédia).
[2] « L’hypothèse des « mouvements de convection » dans le manteau, émise par Arthur Holmes en 1945, propose un moteur plausible à ces déplacements de continents, mais c’est la compréhension du fonctionnement des fonds océaniques, avec l’hypothèse du « double tapis roulant » formulée par Harry Hess en 1962, qui marque une véritable révolution des sciences de la Terre(…) La tectonique des plaques est parfaitement valable pour les plaques océaniques (ou pour les parties océaniques des plaques mixtes). En effet, les plaques océaniques sont minces et rigides ; leurs limites sont très nettes (ride médio-océanique,failles « transformantes » ou zones de subduction). En revanche, les plaques continentales sont beaucoup plus épaisses et moins rigides. Les limites de plaques sont donc beaucoup plus floues, et l’on peut considérer comme limite la suture paléogéographique (l’ancien océan), ou la zone qui se déforme actuellement (dans les cas de l’Himalaya-Tibet, la différence est de plusieurs milliers de kilomètres). ». (Sources : Wikipédia).
[3] Co-écrit avec le journaliste Dominique de Montvalon (Plon, 2010) L’imposture climatique est un best seller, avec 160.000 exemplaires vendus en quelques mois !
[6]Claude Allègre, sur le plateau de Thierry Ardisson en décembre 2001 au sujet de son livre Les audaces de la vérité. Entretiens avec Laurent Joffrin(Robert Laffont, 2001).
Par Véronique Anger-de Friberg pour Les Di@logues Stratégiques (propos de M. Claude Allègre recueillis les 21 septembre et 5 novembre 2010)
Ce qu’il faut savoir sur la fondation Ecologie d’avenir
Les objectifs : Rapprocher le monde des scientifiques et celui des entreprises afin de promouvoir une écologie positive. Créer des lieux de réflexion, de débat et d’information, susceptibles d’éclairer les citoyens sur les enjeux et les perspectives qui se profilent pour l’Homme et la société. Cette réflexion doit être fondée sur la science, le savoir et la croyance dans le progrès.
La philosophie et les valeurs : La foi dans l’esprit d’entreprise, l’imagination des Hommes et le progrès. Seuls les progrès de la connaissance et les innovations scientifiques et techniques permettront de résoudre les problèmes qui se posent à la Planète. Non à la théorie de la décroissance économique, aux peurs irrationnelles et aux croyances aveugles. Oui à l’écologie et au développement durable moteurs de la croissance économique, de l’emploi, de l’innovation et de l’épanouissement de l’Homme. Oui à l’émergence d’un nouvel humanisme et d’une nouvelle croissance, une « croissance verte ».
La fondation Ecologie d’Avenir est abritée à l’Institut de France à laquelle est adossée une association (loi 1901) destinée à la mise en œuvre des actions de la fondation. La gouvernance de l’ensemble est assurée par le conseil d’administration présidé par Gabriel de Broglie, le Chancelier de l’Institut t le Comité des fondateurs associant les entreprises, et le Conseil d’orientation présidé par Claude Allègre.
- Lire aussi la recension de L’imposture climatique ou la fausse écologie « Pour une vraie écologie ! » (Les Di@logues Stratégiques, 28 avril 2010) et l’article « Claude Allègre, hérétique ? » (AgoraVox et Les Di@logues Stratégiques du 5 octobre 2006).
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Prônant une écologie « réparatrice » plutôt que culpabilisatrice,
il ne cesse depuis les années 1980 d’alerter scientifiques, politiques,
médias et grand public, sur les grandes urgences écologiques et, en
particulier sur les problèmes liés à l’accès à l’eau potable, la
pollution de l’eau, des sols et des sous-sols, le traitement des déchets
urbains, la surpopulation, la faim, l’éducation, la santé ou la
nécessité d’une transition vers les énergies durables.
Je suis d’accord , on accorde trop d’importance au taux de Co2 et aux variations climatiques , de cela la planète en, est toujours revenue ! il y a eu des coraux dans la mer du Nord et des Mammouths en bordure de la Méditerranée ! le climat ça fluctue depuis toujours ! on néglige beaucoup trop la surpopulation , la pollution etc etc etc
On en parle pas, c’est différent ! Les scientifiques hésitent à en parler pour éviter qu’on les traite de nazi ! Je veux dire par là que personne néglige l’effet de la surpopulation, mais les médias et le politiquement correct obligent à l’auto-sensure.
Il y a plusieurs manières de voir la surpopulation, mais, à mon avis, le mieux est de considérer que dès qu’il y a des espèces d’animal qui disparaissent et dès qu’il y a des ressources qui s’épuisent dangereusement, il y a largement surpopulation.
Il fur un honnête géophysicien, souvent peu présent dans son labo à Jussieu Point. Un climatologue seulement auto-proclamé L’écologie positive : une notion étrange Greenwashing à l’usage des industriels les plus polluants... ? Un homme de gauche ? J’ai bien ri !
N’en déplaise à ses détracteurs, qui redoutent ses prises de position tranchées autant que sa liberté de parole, Claude Allègre* est incontestablement l’un de nos plus grands scientifiques.
Pas la peine d’aller plus loin ; j’ai déjà la rate qui s’dilate...
Article qui a toute sa place sur Agoravox, dans la rubrique parodie Plus sérieusement, cet article fait penser à l’histoire de Peter Duesberg, excellent biologiste moléculare et virologiste, qui nia pendant de longues années le lien de causalité entre VIH et SIDA (http://fr.wikipedia.org/wiki/Peter_Duesberg). Il faut aussi se souvenir qu’Einstein refusa presque toute sa vie de croire dans la théorie quantique et dans le principe d’incertitude d’Heinsenberg... (Dieu ne joue pas aux dés disait-il). De bons scientifiques peuvent donc se fourvoyer, objectivement, ou par intérêt, puis s’enfermer dans leur refus par ego...
La réciproque est exact aussi. Il y a des gens (scientifique ou non) qui ont été pris pour des cons et qui, finalement, ont eut raison.
C’était le cas d’Einstein, de Tazieff et maintenant, c’est peut-être le cas d’Allègre.
Rien que ça !
(et encore, on a échappé à Galilée.. )
A propos de Tazieff, on rappellera juste la polémique qui l’a opposé à Allègre, à propos de la Soufrière ; polémique dont Allègre est ressorti totalement ridiculisé par les faits...
Je parlais justement de cela. Tazieff a eut raison alors que, à cette époque, on le prenait pour un con. Et maintenant, la vindicte populaire s’en prend à Allègre.
Je vous signale que je ne fais que répondre à Voltaire qui compare Allègre à des scientifiques intelligents qui se sont trompés. On peut faire la comparaison inverse des scientifiques ou des gens qui ont défendu des idées justes contre une assemblée orgueilleuse, malgré le fait qu’on les prenait pour des cons.
Je ne pense pas qu’on prenait Galilée pour un con.
Claude Allégre le plus grand scientifique ? un homme intègre ?? un homme de gauche ??
merci de cette franche poilade, il suffit de lire à l’envers pour retrouver la réalité.... le temps des courges et des faquins aura aussi une fin, heureusement...
Il n’a pas de mission, son seul souhait est de voir les éléphants du PS au cimetière et de ramener tout le troupeau de la gauche à sa vraie place, qu’il n’aurait jamais dû quitter...... Et le charismatique et pertinent Mélenchon y arrivera.....le temps joue en sa faveur, dans moins de deux ans, la décomposition sera à point !.....
Merci de ce portrait de Claude Allègre. Ses faiblesses ne doivent pas faire oublier, en effet, ses qualités de scientifique. J’ai apprécié son irruption dans le débat sur le climat qui a remis « le doute méthodique » en honneur, tout comme l’a fait excellemment Vincent Courtillot.
Quand je parle de faiblesses, je pense à ses engagements politiques qui tendent à faire oublier l’homme de science.
Son passage au ministère de l’Éducation nationale lui a fait beaucoup de mal. Son ami Lionel Jospin a été à mes yeux pour l’Éducation nationale une catastrophe.
1- C’est sous le règne de son ami dont il a été le conseiller, je crois, avant d’en être le ministre, que depuis 1989, a été introduit le formalisme dans l’enseignement du Français et qu’a été développée la mythologie médiatique de l’information, deux catéchismes qui contredisent précisément la pratique du « doute méthodique ».
2- On doit à M. Jospin aussi le développement de la délinquance dans l’École avec d’abord un déni de cette délinquance, puis une administration complaisante envers les fameux « élèves en difficulté », appellation non contrôlée mélangeant élèves méritants et voyous, et enfin une administration encline à violer impunément la loi quand elle y a intérêt. Les rares administrateurs-voyous qui ont pu être tout de même condamnés en justice - quand la justice n’était pas tout à fait aux ordres du pouvoir - ont continué d’exercer comme si de rien n’était ! Quel exemple !
3- M. Jospin a détruit la grande loi sur l’accès aux documents administratifs nominatifs du 17 juillet 1978, en la vidant de sa substance par une loi liberticide du 12 avril 2000 qui protège les délateurs au détriment de leur victime, et inaugure sans le dire l’existence de dossiers administratifs clandestins puisque les lettres de dénonciation ne peuvent plus être désormais transmises à leurs victimes quand elles en font la demande. Comment un professeur peut-il se défendre contre les accusations mensongères dont il est l’objet si on lui refuse le document qui le prouve ? N’allons pas chercher plus loin une des raisons du mépris qui frappe « les profs ». Un professeur attaqué à l’occasion de ses fonctions ne peut plus se défendre. Toute rumeur peut courir sur son compte. Parents et élèves le savent ! Quant à la protection statutaire qui lui est due au titre de la loi du 13 juillet 1983, l’administration refuse le plus souvent de la lui accorder !
4- Enfin, la laïcité a été laissée sans défense depuis les affaires de voile en 1989, laissant les établissements affronter seuls les coups des intégristes. La situation a pourri pendant 15 ans ! Quel en était le but ? Du coup, il a fallu légiférer en 2004 sur l’interdiction des signes religieux à l’École.
Je pense que Claude Allègre a pâti d’avoir été à un moment ou à un autre associé à la politique de son ami Jospin, même si celui-ci l’a renvoyé pour finir après une partie de bras de fer avec les syndicats.
Enfin ses tentations de rallier l’ouverture du président Sarkozy ont jeté ... le doute sur ses convictions. C’est dommage. Paul Villach
Par Paul Villach(xxx.xxx.xxx.213)1er décembre 14:43
@ Chère Véronique,
Merci de ce portrait de Claude Allègre. Ses faiblesses ne doivent pas faire oublier, en effet, ses qualités de scientifique. J’ai apprécié son irruption dans le débat sur le climat qui a remis « le doute méthodique » en honneur, tout comme l’a fait excellemment Vincent Courtillot.
Quand je parle de faiblesses, je pense à ses engagements politiques qui tendent à faire oublier l’homme de science.
Parlons donc de l’homme de science :
1) En devenant Président du BRGM en 1992, Allègre hérite de fonctions économiques du fait de l’existence de mines gérées par ce bureau.
En 1994, bien que ses pouvoirs soient limités, il laisse échoir, avec son directeur général, Jean-Pierre Hugon, le droit de préemption de la France sur les 24,7% d’actifs possédés par le BRGM dans la mine de Yanacocha au Pérou (les plus grandes réserves d’or d’Amérique du Sud). Une polémique est née en parallèle à ces pertes, révélant que Allègre se serait servi de ses fonctions économiques notamment pour se faire payer par le BRGM un train de vie élevé9. Sa piètre défense dans ce dossier lui aurait valu de perdre sa fonction en 1997.
2) Il se retrouve par ailleurs isolé avec Pierre-Gilles de Gennes, en opposition à la majorité des physiciens français, lorsqu’il renonce à mettre en œuvre en France un projet de synchrotron de nouvelle génération20,21. Il préfère une participation au Diamond Light Source (le synchrotron anglais) pour des raisons budgétaires. Roger-Gérard Schwartzenberg, son successeur au ministère de la recherche, reviendra sur ce choix et lancera la construction dusynchrotron Soleil..
3) le 21 février 1999, dans l’émission Public de TF1 : « Vous prenez un élève, vous lui demandez une chose simple en physique : vous prenez une boule de pétanque et une balle de tennis, vous les lâchez, laquelle arrive la première ? L’élève, il va vous dire la boule de pétanque. Eh bien non, elles arrivent ensemble, et c’est un problème fondamental, on a mis 2000 ans pour le comprendre. Ça, c’est des bases, tout le monde doit savoir ça. ». Suivent une série d’articles du Canard enchaîné reprochant à Claude Allègre de confondre « chute dans le vide » et « chute dans l’air »
4) En 1976, après être devenu directeur de l’IPGP, il est amené à préconiser, lors du réveil du volcan la Soufrière en Guadeloupe, le maintien de l’évacuation d’urgence de la population décidée par le préfet par crainte d’une éruption avec nuées ardentes. Cette affaire provoqua une polémique durable avec le volcanologue Haroun Tazieff qui avait diagnostiqué une éruption phréatique6. Une violente polémique opposa Haroun Tazieff à Michel Feuillard, directeur de l’observatoire volcanologique de la Guadeloupe, et à Claude Allègre, alors son supérieur à l’Institut de physique du globe de Paris. Feuillard, Allègre (et le professeur Brousse, sur place) se fondant sur des analyses alarmantes montrant de la présence de magma frais dans les laves et cendres recueillis après les éruptions du volcan, conseillaient l’évacuation de 70 000 habitants proches, tandis que Tazieff, de retour d’un déplacement en Équateur, et se fondant sur son expérience de terrain après une visite sur le site (où il faillit être tué par un jet de gaz) affirmait que le volcan n’avait pas de magma frais, et que, cette fois, il allait donc se calmer sans aucun risque de nuées ardentes. Des mots peu aimables furent échangés, mais dans le doute les pouvoirs publics préférèrent évacuer. Finalement, il s’avéra que les analyses montrant la présence de magma frais étaient erronées, et la Soufrière n’explosa pas, confirmant l’expertise de Tazieff, et se calma sans provoquer de dégâts78.
5) Selon le journal d’information en ligne Mediapart, depuis la fin des années 1980, Claude Allègre a petit à petit délaissé la recherche pour s’investir dans la politique34. Certains chercheurs lui ont reproché ses prises de position hors de son domaine d’expertise35,36, tandis que d’autres chercheurs soulignent que Claude Allègre est « sorti du monde de la recherche depuis les années 1990 », que son « scepticisme » n’est fondé « sur aucun travail scientifique propre » et que « ses livres grands publics lui évitent de se confronter à un examen par ses pairs »37. Édouard Brézin juge par exemple que Claude Allègre « [se sert] de son prestige pour asseoir son autorité sur des assertions non justifiées dans des domaines qui lui sont étrangers », jugeant que « [ses] déclarations sur les mathématiques ou la relativité générale ont eu pour simple effet de ridiculiser leur auteur aux yeux de la communauté scientifique »38. Il s’est en effet souvent fait remarquer par des prises de position non orthodoxes dans des domaines autres que la géochimie : par exemple en climatologie[réf. nécessaire], en volcanologie39, en mathématiques40.
Rappelons qu’une des grandes découvertes de Claude Allègre est que la langue parlée en France est l’anglais... Pas étonnant qu’à mesurer la grandeur d’un scientifique aux contributions à l’économie américaine, il finisse par adopter des idées dignes de Sarah Palin. Gageons que, tels les homéopathes subjugués par la mémoire de l’eau, les partisans du gaspillage du pétrole auront beau jeu d’exploiter ce soutien scientifique inespéré.
Chroniqueur au magazine Le Point, il dénonce, le 19 octobre 1996, la décision de désamiantage du Campus de Jussieu et qualifie l’affaire de « phénomène de psychose collective ». En 2004, dans le livre Quand on sait tout, on ne prévoit rien, il estime que le désamiantage des bâtiments du campus de Jussieu, au coût très élevé, n’était pas justifié, et que des opérations d’encapsulage de l’amiante auraient suffi.
La décision de désamiantage a été prise en 1996 à la suite d’une étude menée par quatre bureaux d’études européens dont le rapport a été remis en 199562. Celui-ci préconisait l’enlèvement. Il n’écartait pas cependant les opérations d’encapsulage : elles ont pour avantage un coût immédiat moindre, mais pour inconvénients une pérennité non garantie, et des risques pour les personnels des entreprises amenés à intervenir dans les bâtiments63. L’amiante dans ce bâtiment est considérée comme la cause de 22 morts, et aurait également porté atteinte à la santé de 130 autres personnes 6
C’était seulement une réponse aux « qualités scientifiques » du grand Claude Allègre ; chacun sera en mesure d’apprécier la pertinence de ses propos, notamment quant au réchauffement climatique.
je rappellerai simplement qu’il a signé le rapport de l’Académie des Sciences (dont il fait partie), publié le mois dernier, réfutant totalement ses thèses contre le réchauffement ; c’est ce qui s’appelle savoir mourir pour ses idées !
l’histoire de claude allègre me fait penser à celle de l’enfant qui voulait apprendre a sa grand mère que lees enfant ne venaient pas dans les choux ! -à ceux qui auraient voulu apprendre à bush que sadam n’avait pas d’armes de destruction massive ! —à ceux qui voudraient apprendre à Obama que l’iran ne peut avoir de potentiel atomique dangereux ! la communauté scientifique mondiale sait très bien qu’allègre a raison et qu’elle impose une fausse théorie et à réussi a le réduire au silence et a le faire rentrer dans le rang !
laissons les gogos entrer dans le débat stérile et cherchons plutôt le but/mobile de cette manipulation
une piste évoquée par allègre , le chat et castel : la surpopulation, la surpopulation, la surpopulation, la surpopulation ,la surpopulation, le reste c’est du pipi de chat
la communauté scientifique mondiale sait très bien qu’allègre a raison et qu’elle impose une fausse théorie et à réussi a le réduire au silence et a le faire rentrer dans le rang !
Sacré Claude, on t’a reconnu ; toujours aussi déconneur !
Ci- dessus la possibilité de lire un article que j’ai commis le 30 avril de cette année sur Agoravox.
Il s’agit plutôt d’un compte-rendu d’une conférence de Claude Allègre devant quelques centaines d’universitaires dont j’étais, dans le plus grand amphi de Strasbourg. Il a été applaudi quasi unanimement y compris par Jean-Marie Lehn, prix Nobel de chimie, le président de l’Université, les doyens de facs etc.
La volée de bois vert que m’a valu ce compte-rendu IMPARTIAL, vous consolera des stupides remarques de vos détracteurs. Je n’encensais pas Claude Allègre ni le conspuais. Et pourtant...
Dans le cas de ce scientifique mondialement reconnu par ses pairs, ce qui ne le met pas à l’abri de l’erreur tout en obligeant tout le monde à un certain respect, il suffit de prononcer son nom qui agit comme une muleta sur le taureau pour que soient aveuglés des gens qui ne lisent même pas les articles. Le contenu de leurs réactions ( nul) en témoigne.
Pour autant, je ne suis pas un inconditionnel de Claude Allègre surtout sur le plan scientifique.
Les premières neiges en novembre,
Déjà en août, on tremble, on tremble !
Mais ils veulent que l’on marche à l’amble
Que l’on ânonne tous ensemble :
“C’est la faute du réchauffement,
Du réchauffement, du réchauffement !”
Si vous évoquez Claude Allègre
L’ambiance aussitôt tourne à l’aigre.
Ils vous insultent allègrement.
Et ils ajoutent “Allègre ment…”
Le catalogue hiver de la Redoute,
Fait un tabac en plein mois d’août.
Vous comprenez, ça nous déroute.
N’ayez là-dessus aucun doute :
“C’est la faute du réchauffement,
Du réchauffement, du réchauffement !”
J’ai croisé trois ours polaires
L’autre jour dans le Finistère.
C’est normal qu’ils prennent un peu l’air.
Ah ! Qu’elle chauffe vite cette terre !
“C’est la faute du réchauffement,
Du réchauffement, du réchauffement !”
Faites taire les météorologues
Qui valent guère mieux qu’les astrologues.
Ne vous fiez qu’aux climatologues.
Eux seuls connaissent bien le globe.
N’écoutez pas ceux qui vous disent :
“Tout va très bien madame la banquise !”
Bientôt les esquimaux glacés
Vont se prendre une dégelée…
“C’est la faute du réchauffement,
Du réchauffement, du réchauffement !”
Ils sont en T-shirt chez Fogiel
Dans une émission réchauffée.
Ils disent : “n’attendez pas le dégel”.
J’prends ma bouillotte et mon café.
Ils disent que la transpiration
Du globe est un fait établi.
Le froid bloque ma respiration
Et j’ai les doigts tout engourdis.
“C’est la faute du réchauffement,
Du réchauffement, du réchauffement !”
Dehors, la terrasse ressemble
Au pôle nord, en plein mois d’septembre.
Ils disent : “pense à la fonte des glaces,
Pour affronter ton regard dans la glace”
Mais mon miroir est plein de givre.
Pour finir le présentateur
Fait la promotion de leur dernier livre.
Je suis plaqué au radiateur.
“C’est la faute du réchauffement,
Du réchauffement, du réchauffement !”
Tandis qu’ils sauvent la planète,
Mes genoux jouent des castagnettes.
Pendant qu’il sauvent l’univers,
Je vais me servir un bon verre
De rhum. A vot’ santé les écolos !
Dès qu’jaurai dégivré la serrure,
J’irai lire vot’ littérature.
En attendant, comme Borloo :
Je vais devenir alcoolo !
Il y a aussi une chose que j’ai envie de dire depuis longtemps, c’est que tant que j’aurai des problèmes d’argent, je n’en aurai rien à battre de l’avenir de la planète. Parce que les puissants, eux, ils ne font rien. Alors, pourquoi devrais-je, moi, (et vous) payer une taxe carbone ?
Ok, je vous file 10 milliards et vous envoie dans le désert .Ainsi, vous n’aurez plus de problème et vous n’aurez plus à poser ce genre d’affirmation pour le moins stupide ...
Vous avez déjà assez à faire avec votre avenir, ça se comprend.
Et dire qu’il y a des gens qui sont obligé, par leur travail, de prendre l’avion tous les jours. Ces gens là sont de plus en plus nombreux et on veut faire payer les automobiliste.
Pollueur payer ? ça veut rien dire. on est obligé de faire payer ceux qui est dans le besoin. Ceux qui ne sont pas dans le besoin, on ne les fera pas payer. Par exemple, un chef d’entreprise aura une voiture de fonction et si on lui fait payer son trajet, c’est l’entreprise qui paye et cela lui vaudra rien.
à Marc Viot : On voit bien là les arguments misérables et injurieux des gens comme vous. Vous n’avez qu’à payer la taxe carbone à la place des pollueurs et des puissants mais ne l’imposez pas aux autres !
Difficile de donner raison à un traitre ou à une girouette........ La vérité ne peut pas sortir de la bouche des collabos.... Le plus important n’est pas le réchauffement ou pas de la planète, mais la question : Peut-on continuer à piller,polluer les mers et les sols, déforester celle-ci encore longtemps sans conséquences graves ? on est bien d’accord au moins sur ce point ?..
Il suffit de regarder l’analyse détaillée du livre « Ma vérité sur la planète », par JM Jancovici, pour se rendre compte que Claude Allègre fait aussi très souvent dans l’indigent .
c’est pas le même qui sur FR3 l’autre soir nous expliquait que l’hiver dernier n’avait pas été vraiment froid ?
Effectivement, cela a été un hiver sympa,et 3 mois de galère, rien de bien particulier.
Que d’après leurs modèles, il aurait été bien plus froid s’il n’y avait pas eu ce providentiel réchauffement climatique(on l’a échappé belle).
Par contre, moi j’ai souvenir d’une émission C dans l’air en 2007, où Masson Delmotte, en présence du mage, déclarait:la neige deviendra un événement exceptionnel,rare, et les stations devront se reconvertir... tu parles.
Le même qui interrogé sur le froid hivernal présent déclarait que :... attention, on ne sait pas ce qui se passera dans 1 mois, l’hiver n’est pas fini....Bref, voilà un « augure » qui nous dit qui ne sait pas ce qui se passera dans 8 jours, mais qui nous dit que l’hiver dernier aurait du être plus froid. Les modèles sont extra pour prévoir... le passé.
Il vendrait pas des assurances-vie en semaine votre Jancovici ?
météo (les conditions atmosphériques présentes, par exemple demain ou dans 8 jours) et climat (la distribution statistique des conditions atmosphériques dans une région donnée pendant une période de temps donnée). Si la première peut difficilement être prédite à plus de 10 jours, le second au contraire peut être modélisé et anticipé sur plusieurs années. Ainsi, sans pour autant dire quel météo vous aurez en janvier 2020 en chaque point de l’hémisphère nord, je peux assurer qu’il fera globalement plus froid qu’au mois de juillet ;
Et d’autre part : un évènement local, une donnée isolée (notre hiver froid) avec un évènement plus général, une valeur moyenne (hiver plus chaud sur l’hémisphère nord)
Rebossez vos fondamentaux, et venez vraiment argumenter ensuite s’il vous plaît.
<< son père fut professeur de sciences naturelles et sa mère institutrice >> c’est donc pour tuer le père que l’amer allègre a détruit l’éducation nationale ,croyant ainsi résoudre son complexe d’oedipe ......
Un Mamouth de gauche qui a rejoins les éléphants du PS , comme si le PS était un parti de gauche , n’importe quoi
RIEN RIEN sur le scandale de l’amiante : quel scandale, cet article !
Allègre l’a toujours déclaré inoffensif, jusqu’au jour où on s’est aperçu que son labo était sponsorisé par Eternit : comment peut-on ECRIRE sur Allègre en IGNORANT ça ?
Vous êtes une ignorante : ça tombe bien, Allègre l’est aussi.
Claude Allègre le scientifique chimiste et minéralogiste de formation (il est Prix Crafoord et médaille d’or du CNRS) a défendu en son temps l’industrie de l’amiante. Mais cela s’explique très facilement, l’Institut de la physique du globe dirigé par Allègre était alors en grande partie financé par Eternit, le nom commercial des produits amiantés dont le représentant le plus connu sont les plaques ondulés de « fibro-ciment. » Allègre, en défendant l’inocuité de l’amiante ne faisait pas œuvre de scientifique, mais protégeait avant tout son principal bailleur de fond, avec un certain cynisme, tant on sait aujourd’hui les ravages du matériau sur le genre humain.
Il a occupé galement le poste prestigieux de président du conseil d’administration du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Lorsque le problème de l’amiante commençait à exploser dans les médias, le futur ministre socialiste avait fait paraître dans « Le Point » du 19 octobre 1996 au nom du BRGM un article extrêmement critique à l’égard d’un rapport de l’Inserm démontrant les dangers de l’amiante : « Quant au rapport demandé à l’Inserm, qu’il me soit permis de dire qu’il ne brille ni par la rigueur scientifique, ni par le courage, ni par l’esprit d’initiative scientifique ». Pour ajouter en interview radio le lendemain : « C’est nul. Ce rapport n’est pas bon scientifiquement ». Voilà qui était plutôt net, comme opinion tranchée, mais sans argumentaire. Tout le contraire, donc, d’un esprit et d’une démarche scientifique. Une autre forme de négationnisme, tout simplement.
Il y a eu aussi l’affaire du volcan de la soufrière où Allègre a préconisé et obtenu l’évacuation de 70.000 personnes contre l’avis d’Haroun Tazief : les faits ont donné raison à ce dernier.
Quand Allègre sort de son domaine d’expertise, ça plante grave.
Ah là là c’est la cata, bouhouhou mais qu’est ce que je peux faire
monsieur le conseiller clientèle de ma banque privée gold à moi ?
Ma chère madame, je vous conseille d’investir massivement dans les
actions greenplanet, ce fond de placement écolo responsable a de plus
été crée par le gentil Al Gore, vous savez celui qui s’est battu contre
l’affreux Bush
Ah d’accord, je vais demander à mon mari, un instant...
ploum ploum ploum..tuuut, tuuuut, tuuuuut...
Suis je sotte, mon mari est dans l’avion, donnez donc moi de ces
actions ecolo responsables... sinon vous savez pas si Nicolas Hulot n’en
vent pas lui aussi des actions ?
Non madame, lui c’est les shampoings et les dents de requins en plastique.
Eh bien vous m’en donnerez un flacon, ma cuisinière pakistanaise
adore ça, mais vu qu’elle n’a pas de papier elle a peur de faire ses
courses toute seule...
Ah la la, le petit personnel, c’est plus ce que c’était !
Post inutile : c’est moi ou Allègre 1) a une tronche d’alcolo rougeaud et 2) semble baigner en permanence dans l’auto-satisfaction d’être dans son rôle de poil-à-gratter ?
Le Fait qu’il fut un bon scientifique n’est pas à nier, mais de là à en devenir un homme omniscient, il y a un pas qu’il n’a pas hésité à franchir.
Lorsqu’il sort de son champ de compétence : la géophysique pour parler de climatologie sans aucune rigueur scientifique ; comme l’a démontré le passage au crible de SA théorie devant ses pairs, il en devient aussi compétent que le plus simple quidam.
Mettre le Doute comme seul argument ne permet pas de démontrer ses théories surtout lorsque l’on utilise des données tronquées. Ce type de position est certainement valide en politique (les électeurs ont la mémoire courte) mais pas du tout scientifique. Lorsque l’on tord les données pour leur faire dire ce que l’on veut entendre, il est nécessaire de remettre à leur place les arguments.
Faire vendre un livre n’a jamais donné une « vérité » scientifique(dans l’état des connaissances à un instant donné). Faire parler d’un livre dans les médias n’a jamais FAIT un argument scientifique valide. Être un animal médiatique ne fait pas une théorie scientifique.
Je ne l’ai vu qu’une seule fois face à une climatologue et il a éludé toutes les questions posées par cette dernière, et elle a démonté, arguments(scientifiques) à l’appui tous ceux exposés dans le livre et les déclarations de Claude Allègre.
Ce scientifique ne veut plus, depuis lors, être en présence de contradicteurs (scientifiques valides sur le sujet) lors de ses sorties médiatiques.
Le fait de débattre d’une théorie n’est absolument pas nouveau, mais lorsque l’on utilise des données tronquées voir falsifiées , il est normal de le dire et de le faire savoir au moins aussi fort que la propagation de ces pseudo-théories.
Il ne connait pas les théories et modèles climatiques qui permettent les projections climatiques.( ex ses assertions sur les éruptions solaires qui sont malgré ses dire prises en compte dans les modèles)
Il a cessé la recherche scientifique depuis longtemps pour se consacrer à la politique. Il utilise l’argument politique et non l’argument scientifique.
Il a peut être une vision mais a t il vu un buisson ardent ?
Comme de nombreux post l’on déjà montré avoir raison une fois ne veut pas dire avoir raison à chaque fois. Et on peut voir qu’il s’est trompé de nombreuses fois dès qu’il est sorti de son champ de compétence scientifique.
Lorsque l’on se réclame scientifique on en utilise la rigueur, ce qui n’est pas le cas dans les théories climatologiques de Mr Allègre.