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Accueil du site > Actualités > Technologies > Hadopi : L’imposture idéologique de Christine Albanel

Hadopi : L’imposture idéologique de Christine Albanel

Un des arguments de fond du discours de Madame Albanel consiste à mettre en avant les 450 000 films « piratés » chaque jour via Internet qui seraient directement liés à la baisse des revenus de l’industrie culturelle. Avant tout, il semble évident de rappeler que ce chiffre est largement contestable : l’ALPA, à la fois juge et partie, n’apparait pas comme la meilleure des sources en la matière. Madame Albanel utilise cet argument de façon récurrente afin de convaincre son auditoire de l’urgente nécessité d’instaurer son projet de loi.

Or, de tout temps, le droit d’auteur a évolué par le conflit : chaque avancée technologique ou médiatique a entrainé des craintes quant à la survie des précédentes. Ces peurs, si elles sont le fruit d’un raisonnement logique, ne sont pas nécessairement viables dans la réalité.

Ainsi pouvait on s’exclamer il y a quelques années : « Mais comment voulez-vous que l’on vende encore des disques alors qu’il suffit simplement d’allumer le poste de radio pour écouter de la musique ? La radio c’est la mort du disque ! Franchement, quand un auditeur a entendu une chanson, de plus dans son intégralité, il n’a plus envie de l’acheter ! Le calcul des pertes est alors très simple : multiplions le nombre de musiques diffusées par chaque radio et multiplions ce nombre par le nombre d’auditeurs, on ne devrait pas être très loin de la réalité. » Ce discours semble parfaitement logique : il ne tient cependant pas la route. Continuons

« Arf, pourquoi vendre des disques juste après les concerts, c’est totalement idiot : quelle personne saine d’esprit irait acheter de la musique qu’il vient juste d’écouter dans le concert ? Franchement, ce n’est pas raisonnable ! Le concert c’est la mort du disque ! », Ce discours reste toujours parfaitement logique, mais tout comme la précédente, cette théorie n’est pas viable. Continuons.

« Mais vous ne vous rendez pas compte ? Comment voulez-vous encore que les gens se déplacent au cinéma, alors qu’il y a maintenant des films à la Télévision ? Attendez que la TV arrive dans presque tous les foyers, et vous pourrez faire vos adieux au cinéma. » : discours logique, mais qui s’est avéré être totalement faux encore une fois. Continuons.

« Vendre des cassettes vierges ? Pour que les gens puissent enregistrer des films, ou pire, les partager entre eux ? La cassette, c’est la mort du cinéma, on ne pourra plus vendre de films : dès qu’un des films sera acheté, il sera partagé. ». Encore une fois ce discours apparaît comme le fruit d’un raisonnement fondé sur la logique, mais comme à chaque fois, les faits nous prouvent qu’il n’est pas applicable à notre vie quotidienne. Continuons.

« Il faut le reconnaitre, un film qui marche bien au cinéma, ne se vendra pas après en DVD. Tout le monde l’a vu, c’est idiot d’aller l’acheter alors qu’on le connait déjà au risque en plus de le voir diffuser quelques temps après à la télévision, vous ne trouvez pas ? », Discours logique, mais parfaitement faux. Continuons,

« Internet, Avec 450 000 films piratés chaque jour ! C’est simple ... le cinéma est en train de disparaître. Bientôt on ne pourra plus vendre de films, tout sera piraté sur internet. Il s’agit de 450 000 ventes quotidiennes perdues », tiens donc, ce discours pourtant parfaitement logique devrait tenir la route ? Tout comme les précédents, il semble peu probable que ce soit le cas.

La réalité est que toutes les formes de diffusion présentent toujours un double visage : tout d’abord, un aspect concurrentiel, largement évoqué par les industries, par moi pour les démonstrations par l’absurde au-dessus, par Mme Albanel et son cabinet. Mais la diffusion présente également un aspect promotionnel. Après tout, on n’achète pas une œuvre dont on a jamais entendu parler. Il faut au moins en avoir une connaissance minimale, partielle de l’œuvre : un ami m’en a parlé, j’ai lu une critique dans un magazine/sur la pochette, j’ai vu une publicité sur l’œuvre, j’aime les films de cet acteur/auteur/réalisateur, etc. Mais cette connaissance peut aussi être complète : j’achète la musique que j’ai entendue à la radio/chez un ami/dans la rue/dans un restaurant, le disque du concert que je suis allé voir, le film que j’ai vu au cinéma etc. Ce visage promotionnel a complètement été ignoré par l’industrie culturelle mais aussi par Mme Albanel.

Ce qui a plusieurs conséquences pour le moins fâcheuses, premièrement, à force de voir internet et surtout les nouvelles possibilités et pratiques qu’offre celui-ci, comme étant simplement et purement néfastes. Cette vision a empêché les acteurs de la musique et du cinéma de voir les cotés positifs pour leur activité de ces nouvelles pratiques, les rendant pour le coup vraiment concurrentiels. Aujourd’hui on a détruit Napster, Kazza, globster, etc. Est-ce que ces destructions ont permis à l’industrie de remonter la pente ? Non, Par contre maintenant il y a de nouveaux acteurs emule, freenet, etc. Et il est impossible de discuter avec eux, et surtout de négocier avec eux, quand ce n’est pas la création de partis politiques « pirates », qui se forme.

Deuxième conséquences fâcheuse : Le fait d’aller lutter contre l’aspect concurrentiel du « piratage », fait qu’on lutte aussi contre l’aspect promotionnel du « piratage »... et ça c’est ballot ! Qu’un acteur qui refuse de but en blanc que ses œuvres soient partagées sur le réseau donne de la place à d’autre acteurs de prendre la place. En gros ce qui n’est pas copié, permet à d’autres œuvre d’exister.

Troisième conséquence fâcheuse : cette lutte des industries culturelles contre les « pirates », qui sont en fait son public, ou son futur public, crée une incompréhension mutuelle, qui ne peut être que néfaste aux deux. Le public ayant l’impression de financer ce qui ressemble à une mafia, le mot « Major » lui même est devenus péjoratif. Quant à l’industrie, elle voit dans chaque internaute un malfrat (pirate), qui n’a pour ambition que de les couler. La réponses des uns étant les échanges sauvages et irrespectueux via le P2P, et les autres la surveillances et la contrainte pas les DRM, et la répression par la coupure de la connexion internet (HADOPI).

Pour en revenir au chiffre de 450 000 films partagés sur internet chaque jours, c’est un peu comme dire qu’il y a 450 000 musiques qui chaque jours passent à la radio. Il n’y a pas à en avoir peur, par contre comme la radio à son époque, il faut trouver un moyen pour que ces 450 000 films partagés ne le soient pas au détriment pur et simple des acteurs du films. D’un autre coté aujourd’hui interdire les radios relancerait-il la vente de disque ? Tout comme couper internet relancerait-il la vente de DVD ? Dans les deux cas on ne peut qu’en douter.

Bref, Mme Albanel trompe son monde avec ses chiffres qui ne présagent de rien. Et leur fait dire un faut message. La loi HADOPI, partant d’un faut constat, entraînera de fait de « fausses » conséquences, et surtout pas celles espérées. C’est du temps perdu pour rien, des espoirs créés sans lendemain. Une situation qui continuera à pourrir. Cette loi n’est un cadeau pour personne, elle criminalise les internautes, elle crée de faux espoirs, elle empêche aussi l’industrie qu’elle tente de sauver de faire un vrai travail sur elle-même, elle exacerbe les rivalités, et elle ne règle rien sur le fond.


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45 réactions à cet article    


  • plancherDesVaches 29 avril 2009 13:36

    Effectivement. Pour défendre une loi aussi intrusive et répressionniste, il n’y a que l’imposture utilisable.
    MAIS. N’oubliez pas la finalité REELLE de contrôle qu’elle implique, et qui n’a RIEN d’économique, est seulement politique. Et ça, vous auriez dû ré-insister dessus en conclusion.


    • Yannick Harrel Yannick Harrel 29 avril 2009 16:51

      Bonjour,

      Je suis effectivement d’accord : des kilomètres de texte ont déjà été pondus par des spécialistes en économie, en droit, en nouvelles technologies, en sociologie pour prévenir combien cette loi était totalement inique puisque contraire à l’intérêt du plus grand nombre. On ne va pas par conséquent revenir dessus tellement le dossier est acablant.

      Non, le souci principal à l’heure actuel est éminemment plus grave comme vous le soulignez et que je résume en 2 points :

      • refus du dialogue et mépris des contradicteurs par le pouvoir
      • renversement du concept de présomption d’innocence

      Que la loi Création & Internet soit inapplicable techniquement n’est même plus le vrai problème : c’est qu’elle puisse exister qui l’est !

      Cordialement


    • Olivier from Madinina Olivier from Madinina 29 avril 2009 19:19

      La finalité REELLE de contrôle et de filtrage n’est pas QUE politique. L’internet, si jeune média, loin encore de sa maturité commerciale, représente un enjeu économique majeur pour la décénie à venir. Sa diversité actuelle ne répond pas à la logique de concentration économique intégrée par les politiques et leurs amis financiers et dirigeants.

      D’aileurs, il y a dans la loi un aspect peu médiatisé : la possibilité pour le gouvernement (par l’Hadopi qui est constituée par lui) de labéliser un site commercial privé et d’imposer un sur référencement de ce label dans les moteurs de recherches.

      Hadopi tente d’ouvrir des brèches dans tous les sens ...



    • claude claude 29 avril 2009 13:51

      bonjour,

      j’ai bien ri à votre démonstration pas si absude que ça !

      je me range à vos arguments plus sérieux et suis d’accord avec la pertinence de votre analyse.

      je ne me fais pas de soucis pour les majors et les « gros » artistes, qui curieusement, sont ceux qui râlent le plus fort, ce n’est pas demain qu’ils se retrouveront sur la paille ! et puis, ce sont ces mêmes majors qui payent 100 millions de $ pour 50 concerts de m. jackson !.... d’une façon ou d’une autre, ils savent faire feu de tous bois pour récupérer le moindre cent : vous n’allez pas me faire croire, qu’ils ne touchent pas de royalties sur le marché des sonneries et fonds d’écran des téléphones portables !!!

      comme toute action entraine une réaction, comme l’avait souligné turlututtu sur un autre fil,(Les partisans de Pirate Bay ripostent )
      la tentation de l’échange sous couvert d’anonymat, va favoriser la cybercriminalité, la vraie, celle des pédophiles et des mafieux en tous genres.


        • Lapinator Lapinator 29 avril 2009 14:59

          L’argumentaire que j’ai mis par l’absurde est en fait l’argumentaire qu’a sortie a chaque fois les industrie culturel, ce n’est pas vraiment mon argumentaire, mais c’est surtout un moyen pour montrée l’absurde du discours actuel.

          Aussi chaque acteur voie midi à sa porte, les industries culturel une façon d’inventé le marché sans faire le nécessaire pour s’adapté à la réalité. Pour le gouvernement une façon détourné pour filtré et surveiller les internautes.

          De plus on à affaire a une guerre, et comme avec chaque guerre, il y a une course à l’armement :
          Société innovantes ( Napster, ... ) : Procets
          Internautes qui utilisent les nouvelles technologies : lois plus dure
          Nouvelle réalité : DRM
          nouvelle pratique : répression de masse.
          Cryptage : on verra bien.
          La liste n’est pas exhaustive.

          Et l’international ne viens pas simplifier la situation.


        • Papy 30 Papy 29 avril 2009 13:56

          Le « Piratage » éventuel de soi-disant « oeuvres d’arts » n’est que l’alibi présentable de la loi Hadopi dont le but réel est de permettre au pouvoir politique de contrôler les échanges sur le web.
          Tout le reste est littérature.

          Papy 30


          • scorpio99 29 avril 2009 14:17

            juste un petit commentaire sur le dernier paragraphe de l’article : il faut aussi penser au faux de temps en temps ...


            • darthbob darthbob 29 avril 2009 14:45

              bon article mais complétement vain.

              le Chef a décidé de faire installer un mouchard dans nos ordinateurs.

              HADOPI est le cheval de Troie, simplement.

              Le reste, la rémunération des artistes, la culture, la logique... ils s’en passent.


              • Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 29 avril 2009 15:30

                Ce matin j’écoutais « j’ai mes sources » de Colombe Schneck (qui n’a pas inventé le string) à 9h 1/2 sur Fr-Inter avec comme invité Dominique FARRUGIA (pas si ex-nul que ça). Qui bien sûr en a rajouté une couche sur les bienfaits de la loi Hadopi en disant que « même la Chapelle Sixtine avait couté de l’argent » (sic)...

                Mais ce qui était surtout clair dans sa déclaration (c’est un producteur) c’est que cette foutue loi est surtout faite pour protéger les bénéfices des producteurs et éditeurs, non pas pour les artistes créateurs contrairement à ce que l’on nous serine dans les médias jusqu’à la nausée...


                • Gourmet 29 avril 2009 15:54

                  il est bon de rappeler les fondamentaux EFFECTIVEMENT.
                  3 ont été oubliés sans doute pour la clarté de l’exposé :
                  - le magnétophone,

                  - le magnétoscope (truc à cassettes pas numérique) ;

                  - le Tivo (aux Etats-Unis d’Amérique)

                  Lors de l’apparition de la cassette audio en 1968 (par Philips), les majors ont fait un ramdam de tous les diables afin d’en interdire la commercialisation. Cassette == piratage. Même chose lors de la démocratisation du magnétoscope.

                  Le TiVo a subi les foudres non pas de l’industrie cinématographique mais des chaînes de télé US. Avec sa fonction de suppression de la publicité, il est vrai qu’il tapait là où ça faisait mal. Mais il a résisté.


                  Maintenant mettons les pieds dans le plat.

                  Les majors sont à fond pour la démocratisation du support video Haute Définition. Elles ont pris soin de verrouiller toute la chaîne de diffusion chez le particulier depuis le lecteur jusqu’au diffuseur (HDMI Inside). Bon, ça ne marche pas tout à fait, c’est cassé depuis 2007. C’était prévisible. Partant les mêmes majors militent pour qu’il soit illégal de déverrouiller les protections ce à quoi nos gouvernants adhérent également à fond pour, soit-disant, sauvegarder la création (sic, sic, sic).

                  Peu importe que ça coince souvent, peu importe que le son ne passe pas dans une prise HDMI 1.3a alors que les spécifications le prévoient. Les problèmes, elles n’en ont cure, l’important c’est de vendre.

                  A AUCUN moment, ces maisons d’edition ou de production n’ont évoqué l’impact, LOGIQUE, que les ventes de support haute-définition pourraient avoir sur la fréquentation en salle. En effet, il est tout de même bien plus facile et plus économique de louer un tel support et de l’écouter chez soi, tranquillement, sans être soumis aux bruits parasites d’une salle de cinéma.

                  Il se trouve que la fréquentation des salles françaises a augmenté en 2008. Mais, in fine, c’est tout de même se tirer une balle dans le pied d’approcher progressivement la qualité d’un 35 mm disponible chez soi !

                  Mais on se rassure : si jamais la fréquentation des salles venait à baisser, ce serait la faute de la copie ! ET ce serait aux gouvernements de prendre les mesures adéquates.

                  On peut donc parler d’ignominie, d’hyper mauvaise foi, de foutage de gueule généralisé (du public, des fans et des représentants élus surtout).

                  Mais, curieusement, aucun représentant ayant de la voix, n’en parle !

                  IL FAUDRAIT QU’UNE BONNE FOIS PUR TOUTE, PUBLIQUEMENT, PLUSIEURS MEDIA REVELENT CES POINTS.
                  db

                   


                  • souklaye 29 avril 2009 16:41

                    1- D’un côté, nous avons une industrie culturelle déclinante n’assumant pas le proxénétisme économique et la pandémie infantilisante qu’elle exerce sous le regard de son débiteur. Celui-ci est à la fois une fondation philanthrope de gestion nationale et une entreprise d’import/export.

                    2- De l’autre côté, nous avons une infinité de niches de population n’ayant rien à voir les unes avec les autres, mais faisant front par principe de précaution. Nous prouvant par la même occasion à quel niveau de léthargie se trouvent nos sociétés occidentales pour qu’un luxe devienne une lutte nécessaire.

                    3- Au centre, se trouve le gros du troupeau qui n’a pas d’avis et fait preuve d’intelligence situationniste ou d’indifférence banale sur ce combat qui est à la fois d’avant-garde et d’arrière-cour.

                    4- Dans toutes les batailles, il y a des pertes acceptables. Mais comme nous ne prenons plus plaisir à nous salir les mains avec une de ces barbaries ancestrales, les invectives servent de nos jours de courroux médiatique ou de Hit Combo virtuel pour le bonheur des voyeurs générationnels et des lâches éternels.

                    5- Quand on pratique l’affrontement constant ou la paix commémorative pour occuper son temps, c’est que l’on est plus en mouvement. Alors la guerre civile des flux a-t-elle un sens ?

                    La suite ici :

                    http://souklaye.wordpress.com/2009/03/13/creation-internet-et-insultes-gratuites/


                    • toto740 toto740 29 avril 2009 16:43

                      http://www.tomplayer.net/wiki/doku.php?id=tuto_capture_video_sur_le_net

                      Pas la peine de me censurer... l’astuce est officielle.


                      • HELIOS HELIOS 29 avril 2009 19:31

                        Hé, Toto740...

                        Est-ce que vous savez que vous pouvez télécharger gratuitement un petit logiciel qui s’appelle « Realplayer », qui est bien complet et qui « s’accroche » a Internet explorer ou a Firefox.. ; (il demande a l’installatiion)...

                        Ce petit lociciel, libre d’usage, vous permet de lire les videos de Youtube, dailymotion etc... MAIS si vous cliquer avec le clic droit, il enregistre la video en question. Il n’est pas nécessaire de l’avoir lu au complet, elle se place dans le dossier « mes videos » tout a fait normalement. son fonctionnement est identique a Acrobat reader d’adobe. Vous afichez sur votre ecran les pages ou les videos et vous les sauvegardez si vous le desirez.

                        Ce produit est fait justement pour lire et enregistrer les videos que des armées de programmeurs ont tenté de cacher dans du code java abscon, avec decoupage de l’URL en morceaux cachés dans des variables muettes... et tout ça dans les pages internet, pour que vous n’y accediez pas !

                        Pas besoins d’allez bricoler dans les caches...

                        Bonne soirée


                      • toto740 toto740 29 avril 2009 21:07

                        Il ne s’agit pas de faire la promo de tel ou tel plugin , mais d’expliquer que le simple fait de naviguer sur un site c’est aussi télécharger AUTOMATIQUEMENT son contenu, car le navigateur le fait afin de pouvoir l’afficher sur votre écran !
                        Naviguer c’est déjà télécharger !
                        Hadopi ne peut pas interdire au navigateur de le faire, et donc pas m’interdire de récupérer les fichiers, avec ou sans plugin ...
                        C.Q.F.D


                      • toto740 toto740 29 avril 2009 16:58

                        Quand on a pigé comment récupérer les fichiers dans le cache de son navigateur on n’a plus qu’ les transcoder en mp3 !


                        • jpb 29 avril 2009 17:37

                          bonjour je suis artiste peintre un peu connu je ne comprends pas comment on a pu construire une machine culturelle avec comme base le principe du paiement de taxe sur une production culturelle qui possède les moyens de se reproduire en mulptiple
                          je veux dire si je produit un travail d’auteur peinture, musique, écriture ... il me semble que la production de « la chose » se suffit a elle-même comme référence a la notion d’auteur
                          « la chose culturelle » existe alors par elle-même par qu’elle existe réellement, tout système de reproduction devient alors une pratique répréhensible car copie d’un original et ne peut être considéré que comme un artifice sans aucune valeur culturelle
                          donc la musique est originale lors de sa première diffusion et son multiple-copie tombe sous le coup de la copie, on peut faire la même démonstration avec le livre et la lithographie ou gravure
                          ainsi un musicien gagnera sa vie en faisant des concerts, un peintre en faisant des expos et un écrivain en écrivant un livre
                          ainsi chaque « artiste » vit réellement de son travail par son travail
                          et les « mafias »qui prélèvent les taxes (racket) n’auront plus qu’à aller « travailler »

                          au fait pour en revenir à la peinture si on visite une expo -en ayant aimé ou non, et n’avoir rien acheté- est-il prévu une taxe de visite - avoir pu voir - pour l’artiste ?
                          à réfléchir !

                          allons copions et recopions comme le faisait nos maîtres et il en sortira quelque « chose »
                          copier c’est respecter celui qui a fait avant et lui rendre hommage
                          s’il avait quelques talents bien sur
                          copier c’est participer de la tradition et savoir que l’on continue par la transmission car nul n’est propriétaire de quoique soit
                          pour le bien de l’humanité
                          cordialement


                          • Lapinator Lapinator 29 avril 2009 22:01

                            Si je comprend bien, vous ne comprenez pas le modèle actuel de financement des auteurs et artistes.

                            Pour que vous le compreniez regardez comment étais rétribuer les auteurs et les artistes avant la révolution française ( notre droit d’auteur date de la révolution ).

                            Pour les auteurs, c’est pas simple, ce sont les éditeurs qui dictes leur loi, et surtout qui fixes quasi seul la rétribution des auteurs

                            Pour les peintres, souvent il étais très pauvre, et paradoxalement, c’est après leur morts que l’on reconnaissait leur talent.

                            Pour les acteurs interprètes, ils interprétais les œuvres écrit par d’autres sans les rémunéré.

                            Je ne pense pas que vous voulez vraiment revenir à ce système ?

                            C’est aussi a causes de ses abus que fut crée le « droit d’auteur », et surtout qu’il est aussi protecteur pour les auteurs. A un point que l’on voie aujourd’hui largement abusif.

                            Revers de la médaille, les éditeurs aujourd’hui utilise le droit d’auteur pour protégé leur modèle économique et le tout au dépends des auteurs, principalement des petit.


                          • Edouard Bracame 29 avril 2009 18:08

                            Vous dite que l’industrie ne voit dans chaque internaute un malfrat, mais c’est aussi vrai pour ses clients !
                            Achetez un DVD et vous verrez comment on vous insulte avec un film agressif vous expliquant que voler un film c’est mal.
                            Mais bordel, je l’ai pas volé, je l’ai payé plein tarif cette galette en plastique qui ne me sera pas changée si un jour je la raye.

                            Par contre si je télécharge le film, non seulement j’aurais pas ce clip absurde, mais je pourrais dupliquer le film pour que mon fils de 3 ans puisse mettre lui meme son dessin animé dans le lecteur sans avoir la peur au ventre de devoir le racheter si il l’abime.


                            • Radix Radix 29 avril 2009 18:48

                              Bonsoir

                              Vous devriez faire comme moi, lorsque mes filles achètent un DVD de dessin animés je commence par le copier, je supprime toutes les pubs, cet avertissement imbécile, les langues je ne garde que le français et elle n’utilisent que la copie !

                              Celà me permet de les remplacer immédiatement lorsqu’ils sont rayés ce qui arrive souvent et même celà me permet parfois tout simplement de les lire, car j’ai un lecteur DVD un peu ancient !

                              Radix


                            • Lapinator Lapinator 29 avril 2009 22:13

                              Petit point, les internautes ne sont pas une personne, ni morale, ni physique. et il est particulièrement difficile de parlé pour eux.

                              Ce que j’ai appris en fréquentant ce milieux des copieurs ( ou dit de façon péjorative « pirate » ). Et qu’il aime les œuvres, sinon il ne les copierais pas, et que par extension il en vienne à aimer les artistes qui les fonts. C’est pour sa que les plus gros copieurs sont aussi les plus gros acheteurs. Que les concert marche si bien, que les conventions marche si bien.

                              Soit on trouve toujours des opportunistes, qui copie pour simplement pas payer. Des personnes dégoutter par la réponses des « majors » à leur pratiques. Des cyniques qui ignore les conséquences de leur pratique. Et aussi des bandits qui copie et vendent l’œuvre d’un autre pour leur propre profit.

                              Donc ne parlons pas trop vite des internautes.


                            • franck2009 30 avril 2009 00:45

                              Ça me rappelle que j’ai décidé d’installer Emule le jour où mes DVD loués ne voulaient plus passer sur le lecteur/graveur de mon PC à cause de nouvelles protections installées. Je n’avais pas de télé ni de lecteur DVD à l’époque.

                              J’ajoute que l’on a jamais eu autant de liens trés didactiques vers de nouvelles pratiques de téléchargement que depuis quelques jours .

                              Non décidément HADOPI nous oblige à nous tourner vers des solutions définitivement anonymes pour simplement protéger notre vie privée.

                              Pour répondre au sujet  : Albanel est seulement une Apparatchik, un rouage du système. Elle sait que sa loi est idiote, mais la loi qui régit sa vie est sa survie politique, et donc le passage en force d’HADOPI.


                            • Relladyant icare 29 avril 2009 19:37

                              Je n’ai à ce jour trouvé aucun argument qui justifie l’injustifiable, c’est à dire qui justifie qu’on acquière un bien qu’on n’a pas acheté. C’est une question très conne, mais il faudrait peut-être un jour y songer !


                              • Lapinator Lapinator 29 avril 2009 23:01

                                Haaaaaa,

                                Vous faite une grosse erreurs d’analyse, celui de considéré les œuvre comme des bien au même titre que je suis propriétaire de ma voiture. Mais il faut bien comprendre qu’une œuvre, n’est pas un objets, et par conséquent qu’il ne peut pas répondre à la logique traditionnel de la propriété.

                                Cette notion de propriété associer à œuvre est simplement fictive et arbitraire, elle date de la création du droit d’auteur, pour donnez à l’auteur un réel droit et reconnaissance par rapport à son œuvre. Il ne faut pas l’ériger en réalité, c’est une simple volonté.

                                Je vous invite à vous interroger sur le « pourquoi l’œuvre ? » et aussi a répondre à cette question :

                                Qu’est-ce que l’on peut donner tout en le gardant la foi ?

                                Relisez aussi mon article, et comprenez le. Après se travail vous ferez de vous même une auto critique de vos propos.


                              • thomthom 29 avril 2009 21:11

                                un article qui traite le probleme sur le fond et pas sur les détails du projet de loi, ca change. sympa !

                                malheureusement, vous ne convaincrez que des convaincu. ceux qui ont décrété que Hadopi doit passer ne veulent rien entendre. rien rien rien. vos pouvez leur sortir tous les argumentaires que vous voulez, c’est comme si vous parliez à un mur !

                                mais vous avez raison, ce n’est pas une raison pour abandonner le combat.

                                sauf qu’il faudrait sortir d’internet pour faire mouche. les centaines de pages d’argumentaires que vous évoquez restent malheureusement trop souvent coincées sur le net... là où les gens qu’il faudrait convaincre ne vont jamais.


                                • Lapinator Lapinator 29 avril 2009 22:25

                                  C’est pas faut, mais il faut le faire, pour avoir des arguments pour la réforme futur, qui de toutes façon sera inévitable.

                                  De Je suis inquiets pour les auteurs, tout les abus récents, quand on reverras en profondeur le droit d’auteurs ne pourras que jouer en leur défaveur. pensez aux parties pirates dans le monde et surtout en Suède. c’est un mouvement politique qui a thermes feras très mal au auteurs et aux éditeurs.

                                  J’ai aussi envoyer c’est article il y a qq jours a quelques députés, j’ai pas eu de réponses de leur part mais j’ai bonne espoir qu’au moins deux ai fait de mes arguments les leurs

                                  Je pense aussi allez a la manifestation le 1er mai, je suis en train de voir comment je vais l’intégré dans mon planning.


                                • yvesduc 29 avril 2009 21:16
                                  Les ventes de disque baissent et les téléchargements légaux sont loin de compenser, ce qui montre que le piratage vu comme finalité a pris le pas sur le piratage vu comme moyen de promotion. Le téléchargement, le format MP3 et la base de données musicale (iTunes ou autre) sont infiniment plus pratiques que les cassettes d’antan.

                                  La radio ne « tue » rien car l’auditeur n’est pas maître du programme. Le DVD ne « tue » pas le cinéma car ce dernier le précède dans le temps.

                                  • Lapinator Lapinator 29 avril 2009 22:39

                                    Le mot piratage est ambigu et péjoratif. Du coup je n’ai pas compris votre 1er argument. par contre c’est vrais que la révolution du MP3, est la séparation de l’œuvre et de sont support, ce qui rend le MP3 souple et pratique.

                                    Quand à votre dernier argument, il faut bien garder que toutes forme de diffusion est à la fois promotion et concurrences, et c’est la différences entre les formes de diffusion qui les rendent complémentaires ou concurrentiel.

                                    Le tout est de se positionner intelligemment par rapport à internet. Le fait de se positionner contre internet n’aide pas à trouver une solution constructive.


                                  • yvesduc 30 avril 2009 20:47
                                    Le mot « piratage » est simplement plus court que « téléchargement illégal », et « pirate » plus court que « personne qui télécharge illégalement ». Soyons pratique et ne voyons pas le mal partout.

                                    Ce que je voulais dire, c’est que la mise en place d’un réseau de distribution de musique gratuite (et illégale jusqu’à aujourd’hui) peut servir de promotion mais offre aussi la tentation d’être l’unique moyen pour s’approvisionner en musique. La preuve est faite que les gens ne sont pas capables de s’auto-discipliner, sans quoi les ventes de disques et de téléchargements légaux monteraient et les majors seraient contentes. Je ne dis pas que tous les pirates ont un mauvais comportement ; l’essentiel est que ceux qui aient un bon comportement soient les plus nombreux et visiblement ce n’est pas le cas (sinon, les ventes monteraient). L’utopie de quelques-uns s’oppose à la malhonnêteté — disons le mot — des autres.

                                    Je suis d’accord au sujet des majors qui s’arcboutent sur des technologies obsolètes. Vu d’ici, on dirait une bande de vieillards qui n’ont pas d’ordinateur à la maison et encore un vieux téléphone fixe avec le serpentin qui relie le combiné... Je désespère de voir les politiques et les majors faire ne serait-ce que réfléchir à une solution intelligente.

                                  • Lapinator Lapinator 30 avril 2009 21:51

                                    Chers yvesduc.

                                    Vous sous estimé la puissance du mot pirates et de ses dérivés, c’est mots rappel a l’imaginaire le pirate des années 1600, tuant femmes et enfants, volant les richesses durement acquit par les victimes. En clair au mal absolue. Accoler ce mot à une pratique, c’est lui jeté le discrédit d’entrée.

                                    Vous êtes tombé dans le piège tendus, et avant toute approche constructive vous accoler à la pratique une vision négative. si je reprend votre traduction de pirate ( il y en a plusieurs possible ), il faudrait mieux le traduire par « téléchargement direct entre personnes » au lieux de « téléchargement illégal » , la notion d’illégal étant changeante, et dépend aussi de la société. Il fut un temps ou il étais illégal pour les femmes de voté ou même de critiqué le roi.

                                    Quand au fait que les éditeurs vendes moins, il faut pas tout rejeté sur les internautes et analyse ne prend pas en compte certain points :
                                    0 - La révolution du numérique dans les pratique.
                                    1 - Les DRM, pour ceux qui en goutté, surtout sur CD, c’est un vrais repoussoir.
                                    2
                                    - Les attaques répété des Majors on entraîner des boycotts, mais aussi et c’est bien pire, des comportement distants. Il n’est jamais bon de s’attaquer à son public.
                                    3 - Un manque royal de compréhension de l’internet, et surtout la prise de mauvaises postions par rapport à celui ci.
                                    4 - Le fait de vouloir réinventer le marcher, et ne pas s’adapter a lui
                                    5 - Les abus de toutes sortes.
                                    6 - La suppression des réseaux de distribution indépendantes
                                    7 - La recherche rentabilité maximum, au détriment de la diversité.
                                    8 - etc.


                                  • GrosBof 30 avril 2009 00:23

                                    Article vain. Les politiques dont l’incompétence et l’ignorance totales des choses de l’Internet n’est plus à démonter, n’en n’ont strictement rien à carrer des réalités de cette loi nauséabonde. Il font ce que leur souffle à leurs petites oreilles leurs copains lobby c’est tout.

                                    Cette pseudo protection des artistes que l’on entend de leur bouche est insupportable. Appelez un chat un chat : protection des MAISONS DE DISQUES


                                    • Canine Canine 30 avril 2009 02:25

                                      Juste par curiosité, est-ce que quelqu’un à déjà vu, à la télé, un vrai débat sur Hadopi, et le téléchargement en général ?

                                      Personnellement, je n’en ai jamais vu. J’ai vu des débats, mais on mettait, face à des patrons de majors et leur juristes, de simples internautes. Jamais je n’ai vu de débat avec, par exemple, un expert en informatique, et madame la ministre.


                                      • Lapinator Lapinator 30 avril 2009 15:52

                                        Je pense qu’il y a plusieurs raisons à cela :

                                        • Les TV vivent de la diffusion d’œuvre, d’œuvres produites par d’autre quand elle ne sont pas elle même à l’origine des œuvres. De fait elle ne sont pas neutre sur la question.
                                        • Elle on aussi peur d’un nouveau concurrent qui pourrais remettre en cause leur modelé économique.
                                        • Il ne faut pas oublier que ce texte est compliqué.
                                        • Elle ne sont pas neutre envers le pouvoir et rechigne à clairement s’opposer a lui.
                                        • etc, j’en oublie certainement.
                                        Pour toutes ses raisons elle ne parle pas du sujet de société. C’est une faute de leur part et c’est internet qui prend le relais. Pensez au non au européenne, c’est internet qui à fait la campagne du non. Comme maintenant c’est internet qui fait la campagne anti-hadopi.

                                      • ca_roule 30 avril 2009 08:28

                                        Quelquechose n’est pas dit dans ce texte, que sont les 450000 films piratés par jour : Des films de FESSES Tout simplement !
                                        Les réseaux P2P ne servent (presque) qu’a ça, alors notre ministre de la culture se rue au secours de Marc Dorcel, QUELLE RIOGOLADE !!!!!


                                        • Lapinator Lapinator 30 avril 2009 11:53

                                          Manifestement, vous ne faites jamais de téléchargement via P2P, sinon vous ne sortirait pas des âneries pareil. Je confesse bien volontiers qu’il y a du pornographique dans le P2P, mais il n’y a pas que ça. Et bien heureusement.


                                        • pendragon 30 avril 2009 10:30

                                          Vous parlez de « deuxième conséquence fâcheuse » : « En gros ce qui n’est pas copié, permet à d’autres œuvre d’exister. »

                                          Et vous dites vous-même que la copie et le téléchargement illicite empêchent de nouvelles oeuvres d’exister et tout votre article plaide donc contre votre propre argumentation.


                                          • Lapinator Lapinator 30 avril 2009 11:54

                                            Vous pouvez argumenter ?


                                          • pendragon 30 avril 2009 13:40

                                            Mais, c’est argumenté. Je ne comprends pas où vous verriez une difficulté dans mes explications.


                                          • Lapinator Lapinator 30 avril 2009 15:05

                                            L’article ne fait rien d’autre que démontré que le chiffre utilisé pour justifier l’urgence et l’importance de ce texte est simplement une perversion de la réalité qui ne tien pas longtemps à une critique constructive.

                                            Je n’ai pas dit que « la copie et le téléchargement illicite empêchent de nouvelles œuvres d’exister », ou alors dans les partie par l’absurde, et ces partie sont ironique.

                                            Je ne voie pas ou je me contredit, mais je suis très ouverts, faite moi des références à mon article pour illustrés vos propos.


                                          • Oxide Oxide 30 avril 2009 10:50
                                            Une guerre de retard.

                                            Au secours !! Franck Riester en Général Gamelin, avec Christine Albanel en Paul Deschannel tentent de reconstruire la ligne Maginot.

                                            Mais ils n’ont que du sable, Ils n’ont pas eu le budget pour acheter ni béton ni armatures.

                                            Cette farce serait très risible si le gouvernement ne jouait :

                                            · Avec notre argent.

                                            · Avec nos libertés.


                                            Quand on ne comprend ni l’économie et les systèmes de distribution, ni la technologie, il vaut mieux éviter de proposer des solutions ringardes soufflées par les majors du disque.

                                            D’ailleurs que cet arsenal législatif n’ait aucune chance de marcher, est bien la meilleure preuve de la ringardise des majors qui n’ont même pas étés capable d’imaginer une solution viable autre que la répression.

                                            Les dinosaures vont mourir.

                                            Et des centaines de millers de Français se verront couper Internet.

                                            Et ca sera très bien.

                                            Espérons que le général De Gaulle avait tort, il avait coutume de dire « Les français sont des veaux » (Qu’on mêne à l’abbatoir).

                                            A force d’être « Radarisés », ponctionnés, « Répressionisés » espèrons qu’ils sauront s’en rappeller le jour d’aller voter.


                                            Oxide.

                                            • ferrailleur 30 avril 2009 12:06

                                              d’accord sur tout, excepté : « mais qui s’est avéré être totalement faux ».
                                              Avérer= reconnaître comme vrai...
                                              Mais bravo et sans rancune. ;)


                                              • Lapinator Lapinator 30 avril 2009 15:15

                                                Merci et sans rancune ;) aussi.


                                              • décurion 30 avril 2009 13:11

                                                Tout peine mérite salaire, mais aucun travail ne mérite une rente à vie.
                                                Dans une société civilisée et éprise de justice, une rente ne peut être due qu’à ceux qui n’ont rien.
                                                Le droit d’auteur a peu etre été un progres, c’est possible, mais aujourd’hui, il n’a plus sa place, sauf à etre réformé en profondeur.
                                                Il y a quelque chose de choquant au fait que quelqu’un soit payé au prorata de son succés, et non en fonction de son labeur, présumé star, du micro ou du ballon.
                                                Je trouverais inadmissible de changer mes appareils ménagers, parce que la norme des prises de courant change régulièrement, de même si j’ai un disque vynil , je n’ai pas a acheter un cd si je peux le graver moi même.
                                                Quand la publicité contribue à créer un besoin compulsif d’achat, il ne faut pas se plaindre si tous, y compris ceux qui n’ont pas les moyens cèdent aux sirènes.
                                                Ce qu’il faut bien voir, c’est que faire payer plusieurs fois pour le même service, est devenu la norme dans tout les domaines.
                                                Il faut faire travailler les asiatiques, n’est ce pas ?
                                                Bientôt , l’avertissement sera à la fin de chaque cd, dvd :
                                                "Attention, auto destruction dans 5 secondes. 5.....4.......3....


                                                • Τυφῶν בעל Perkele winkiesman 30 avril 2009 18:02

                                                  Transmettons donc ce message à nos politiques :

                                                  Typhon


                                                  • fredleborgne fredleborgne 3 mai 2009 13:57

                                                    Votre article bien fait est trop gentil à l’égard des majors et des artistes complices. Vous donnez l’impression qu’ils n’ont pas bien compris le système.

                                                    En fait, ils jouent sur les deux tableaux. La polémique sur le piratage du dernier X-Men en fait de la pub sauvage, alors qu’il s’agit bien de membres de l’équipe de production qui l’ont mis en ligne. Le piratage augmente leurs ventes, mais en plus avantage les gros blockbusters tandis que les petits films eux ne seront pas achetés, car on ne peut pas tout acheter.

                                                    C’est pour cela aussi que je condamne le piratage, et que j’encourage les petits à autoriser sans hypocrisie le partage de leurs oeuvres.

                                                    Quand aux hypocrites, il n’y a qu’à les boycotter. Pas d’achat et pas de piratage. Le partage de la culture doit être reconnu comme légal. Assez joué au gendarme et au voleur

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