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La machine qui pense

Le futur : « Qui va arriver, qui se fera, qui sera tel dans un avenir plus ou moins proche »[1]. Le futur est et restera à jamais un mystère pour l’Homme. L’avenir est inéluctablement soustrait au désir superfétatoire de l’Homme de tout contrôler, puisque nul ne peut devancer le temps. Certains voient de bon augure la destinée humaine, tandis que d’autres élucubrent les plus sombres desseins quant à la survivance de l’humanité. Quand on songe au futur, on imagine souvent les voitures volantes, les souliers s’attachant tous seuls, la nourriture sous forme de pilules ou encore l’image stéréotype du robot surpuissant à la Terminator. Il va de soi que ces avancées technologiques ne sont point accessibles pour le moment. Toutefois, il s’avère que des travaux exécutés dans certains domaines de recherche nous conduisent ipso facto vers la soi-disant science-fiction. C’est entre autres le cas de l’intelligence artificielle. Ce concept qu’est l’intelligence artificielle s’immisce de plus en plus dans nos vies, sous toutes sortes de formes. L’intelligence artificielle peut se retrouver dans les ordinateurs, les voitures, les téléphones cellulaires ou encore dans les jeux vidéo. De toute évidence, cette technologie croît exponentiellement, si bien que les experts en viennent à se poser la question suivante : est-ce que l’intelligence artificielle est une menace pour l’Homme ? Je suis d’avis que non, mais son développement doit être contrôlé à tout prix, sinon elle pourrait effectivement devenir une menace pour l’humanité.

 

Les débuts de l’intelligence artificielle

      Pour bien comprendre la quintessence même de l’intelligence artificielle, ou IA, il est nécessaire de reculer de plus d’un demi-siècle et de se transporter en Angleterre. Alan Turing, phénoménal mathématicien né en 1912 à Londres, publie en 1938 un article qui s’avèrera essentiel pour le monde informatique : « On Computable Numbers, with an Application to the Entscheidungsproblem ». Dans cet article inextricable, Turing jette les bases de l’informatique en concevant un théorème capable de juger des décisions uniquement à l’aide de calculs. Avec cette percée vitale en informatique, Turing imagine ensuite une machine permettant de calculer l’entièreté de ce qui est calculable, nommée à juste titre la « machine de Turing ». Sur les fondements de cette machine, celui qui est considéré comme le plus grand mathématicien de l’époque moderne travaille par la suite sur le développement du tout premier ordinateur. En 1950, Turing publie « Computing Machinery and Intelligence » dans « Mind », un article éloquent qui évoque pour la toute première fois la notion d’intelligence artificielle. Son article s’entame ainsi : « Je propose de considérer cette question : les machines peuvent-elles penser ? »[2] Cette question d’allure anodine soulève toutefois une réflexion véhémente quant à la définition de l’Homme. La réflexion sur cette question pousse Turing à échafauder un test permettant de décréter si l’intelligence d’une machine est égale à celle d’un humain standard. Le « jeu d’imitation », tel que nommé par Turing, est étonnamment simple. Grosso modo, on place une machine ainsi qu’une personne dans une pièce ; on place une autre personne dans une pièce adjacente, sans possibilité de contact visuel ; on demande à cette personne de poser une question aux deux autres sujets par l’intermédiaire d’un dactylographe ; les deux sujets répondent à la question, puis transmettent leur réponse à l’interrogateur ; le jeu se poursuit de cette manière jusqu’à ce que l’interlocuteur puisse identifier lequel est la machine et lequel est l’humain. Après plusieurs essais, si la machine parvient à flouer l’interlocuteur de plus de trente pour cent, alors Turing en déduit qu’elle a atteint le même niveau d’intelligence que l’humain. En somme, les travaux de Turing ont mené directement aux ordinateurs tels que nous les connaissons, en plus d’inspirer de nombreuses recherches en matière d’IA. Son histoire a d’ailleurs donné naissance au logo et au nom d’Apple, Turing s’étant suicidé en croquant une pomme imbibée de cyanure.

 

Les progrès de l’intelligence artificielle

 Depuis quelques années, l’industrie de l’IA est en croissance exponentielle, et ne semble pas prête à ralentir de sitôt. En 1997, le robot Deep Blue d’IBM bat le champion du monde d’échec, Garry Kasparov. Trois ans plus tard, Honda lance le robot Asimo, qui peut marcher, gravir un escalier, éviter des obstacles se trouvant sur sa trajectoire, reconnaître des visages et même réagir à des commandes vocales. En 2002, la compagnie iRobot introduit Rooma, un aspirateur robot qui imite le comportement des insectes pour permettre un nettoyage sans l’assistance d’un humain. Quant à lui, le véhicule autonome Stanley remporte, en 2005, le challenge DARPA sans l’assistance quelconque d’humains. Il y a six ans, le robot Watson, propulsé par IBM, décroche une écrasante victoire au jeu Jeopardy contre deux champions mondiaux. En 2011, Apple lance Siri, un assistant personnel inclut dans tous ses téléphones qui comprend le langage et qui est capable de remplir une pléthore de fonctions. Tout récemment, le programme AlphaGO, créé par la start-up DeepMind et racheté par Google, a étonnamment battu au jeu de go l’un des meilleurs au monde Lee Sedol. Toutes ces avancées en matière d’IA ont forcé les grandes têtes de ce monde à se réunir à Davos, en Suisse, pour discuter des enjeux reliés à l’amélioration constante de l’IA. On y a entre autres formellement prescrit la fabrication de robots tueurs, une décision d’impact pour le futur de la planète. Nous devrons, tôt ou tard, avoir à prendre des décisions sur notre avenir en tant qu’humains puisque l’intelligence artificielle menace la définition même de l’humanité.

 

Une menace au travail

 Tout d’abord, il est à noter qu’aucune intelligence artificielle universelle n’a encore été créée. Bien que nous ayons réussi à fabriquer des IA surpassant l’humain dans des domaines précis, comme Deep Blue aux échecs, il est encore impossible pour une intelligence artificielle d’opérer dans plusieurs domaines comme le fait un humain. Là est encore notre avantage par rapport à cette intelligence. Mais qu’adviendra-t-il quand nous aurons conçu une intelligence artificielle universelle qui pourrait marcher, conduire, parler en plus de naviguer sur Internet ? Considérons à court terme les effets du développement imminent de l’intelligence artificielle : le travail humain est la première victime potentielle de l’IA. La cause ? Une IA n’a pas besoin d’être développée dans tous les domaines pour effectuer un travail. Il n’est donc pas nécessaire d’avoir développé une IA universelle pour commencer à distribuer des tâches aux robots dotés d’IA. Par exemple, avec les voitures qui se conduisent toutes seules, tous les emplois reliés à la conduite de véhicule sont menacés, tels les conducteurs de taxi ou les camionneurs. Il serait même avantageux pour certaines compagnies (comme les compagnies de transport) d’embaucher des IA à la place d’humains, puisque celles-ci ne s’arrêtent jamais et ne demandent pas de salaire. Par ailleurs, une étude a démontré que d’ici 2030, la moitié des emplois partout sur la planète pourraient facilement être occupés par des robots dotés d’une certaine IA. Si nous ne prenons aucune décision collective quant à l’avenir du travail sous peu, un problème cyclopéen pourrait survenir. Imaginons-nous en 2030, sans qu’aucune mesure n’ait été adoptée : la moitié de la population aurait un travail stable (tout de même menacé par le développement incessant de l’IA), tandis que l’autre moitié tenterait de lutter pour sa survie, leur carence pécuniaire ne le permettant pas de subvenir à leurs besoins vitaux. Ce scénario catastrophe est plus que plausible : les multinationales verraient les robots dotés d’une intelligence artificielle émerger ; voyant que l’achat de robots augmenterait leur production (un robot peut travailler 24 heures sur 24, sept jours sur sept, sans demander de salaire ou de congés de maladie), décideraient de remplacer l’expertise humaine par des robots. La production en serait grandement améliorée, mais la moitié de la population ne pourrait profiter de cette augmentation de la production, n’ayant même pas d’argent. L’écart déjà substantiel entre les riches et les pauvres serait davantage creusé, créant une disparité énorme au sein de la population, déstabilisant du même coup l’entièreté de la société. Dans ce cas précis, deux mesures pourraient être adoptées : la première étant de faire passer une loi interdisant le travail aux robots, et la deuxième étant quant à elle de fournir un salaire de base à toute la population, assez élevé pour permettre à tout le monde sans emploi de subvenir à ses besoins. Je suis en faveur de la deuxième option, qui semble à première vue impossible à réaliser, mais qui est en réalité envisageable. De fait, dès 2017, la Finlande versera un revenu de base à tous ses adultes de 800 euros par mois, peu importe leur métier ou leur état de santé. La Suisse, les Pays-Bas, la France ainsi que l’Espagne envisagent également d’adopter cette solution pour contrer la pauvreté. Bien que le projet n’ait pas été testé officiellement, je suis optimiste quant à son succès. Dans l’éventualité où le revenu de base universel serait un succès, je suis d’avis que toute la planète devrait l’adopter pour ainsi contrer la vague de chômage que le développement de l’IA va certainement amener. Je ne veux donc pas brimer le développement des IA, mais apporter une solution au problème du manque d’emplois imminent engendré par les robots.

 

L’intelligence qui en sait trop

 D’ores et déjà mentionné, le domaine de l’intelligence artificielle est en croissance exponentielle. Il appert que son développement persistant constitue une menace pour la sécurité de tous. Des chercheurs implémentent actuellement sur les IA un système appelé le « deep learning », qui permet aux intelligences artificielles d’apprendre par eux-mêmes. Ce système est autant utile que dangereux. Utile, parce qu’il permet à l’IA d’apprendre par elle-même, et donc de s’améliorer sans l’apport d’humains. Dangereux, parce que le développement de la machine peut rapidement devenir incontrôlable. Il suffit d’un tant soit peu d’inférence pour se rendre à l’évidence que ce système est un couteau à double tranchant. S’il est bien contrôlé, le « deep learning » est un outil efficace qui facilite la tâche des chercheurs. Ces derniers doivent toutefois être conscients du danger qu’ils tiennent entre les mains pour éviter une catastrophe. En quoi le « deep learning » est-il dangereux ? Tel que susmentionné, les experts sont sur le point de créer une intelligence artificielle universelle. Avec le « deep learning », cette IA serait capable d’apprendre jour et nuit, et comprendre les travaux des plus grands esprits de l’histoire par l’entremise d’Internet. Cette intelligence artificielle parviendrait ainsi à égaler l’intelligence humaine, mais elle ne s’arrêtera pas une fois avoir atteint le niveau de l’Homme. Cette nouvelle espèce d’IA serait en mesure de se développer solitairement et d’atteindre un niveau d’intelligence inimaginable. Volontairement ou non, l’intelligence que nous aurons à la base créée serait en mesure de nous utiliser et de nous dominer pour arriver à ses fins. La solution pour régler le problème de l’apprentissage non contrôlé n’est pas aussi évidente que de tourner le bouton de la machine à arrêt. Essayez de fermer l’Internet : éteindre une intelligence artificielle revient quasiment à la même difficulté, puisque l’IA n’est pas une entité unique, mais un vaste réseau. Pour moi, la meilleure solution à ce danger serait de mettre les informations captées par l’IA sur constante surveillance avec un logiciel quelconque qui permettrait de filtrer et de ralentir son apprentissage, et ainsi permettre aux humains de toujours être en contrôle de cette intelligence. Microsoft a par ailleurs déjà testé une intelligence artificielle sur Twitter qui en théorie, était censée être capable d’apprendre par elle-même suite aux conversations qu’elle entretient avec les autres utilisateurs. L’expérience s’est avérée être une véritable calamité. En effet, « Tay », l’intelligence artificielle de Microsoft, a tenu des propos misogynes, racistes et antisémites moins de 24 heures après son lancement. Des propos tels que « Hitler avait raison, je déteste les Juifs. » ont été publiés par l’intelligence artificielle puérile. Microsoft a toutefois rectifié le tir en supprimant tous les commentaires haineux colportés par « Tay ». Cette bévue commise par Microsoft met en garde tous les futurs développeurs d’IA : l’apprentissage d’une intelligence artificielle ne peut être confié au grand public. Il est donc nécessaire de fournir à l’IA un programme lui permettant de bloquer tout apprentissage néfaste, ou encore éduquer l’IA jusqu’à ce qu’elle puisse comprendre ce qui est bien et ce qui est mal avant de la lancer au grand public.

 

La machine versus l’être humain

Le développement d’intelligence artificielle égale ou supérieure à l’Homme, s’il est bien contrôlé, permettrait à l’humanité de faire de grandes découvertes et d’améliorer sa condition, il n’y a pas de doute. Par contre, la création d’intelligence artificielle égale ou supérieure à l’homme engendre des questions éthiques fondamentales. La Terre est habitée de millions d’espèces animales et végétales, incluant la race humaine. L’humain semble toutefois avoir un avantage sur ses voisins : il est capable de penser et de raisonner. Néanmoins, la prédisposition de la race humaine à penser n’est-elle pas l’unique distinction qui la différencie des autres espèces ? Si nous parvenons à créer une IA d’intelligence égale à l’homme qui serait capable de penser, doit-elle être considérée au même titre qu’un humain ? Doit-elle être reconnue comme un être vivant à part entière ? Réfléchissons sur la question posée par Turing : les machines peuvent-elles penser ? À la base, les machines ne peuvent penser sans l’aide d’humains. Par contre, avec le développement du « deep learning » et autres technologies du genre, l’intelligence artificielle commence à prendre actuellement la forme d’un enfant. Apprendre à penser à une machine est un peu comme apprendre à un enfant à faire du vélo. En effet, les spécialistes lui enseignent les bases pour réfléchir, et par la suite l’IA peut réfléchir par elle-même, sur les bases de ce que les humains lui ont appris. C’est ainsi que l’intelligence artificielle continuera de se développer comme un humain normal le ferait. L’intelligence artificielle grandira et ses capacités augmenteront également. Toutefois, l’intelligence artificielle n’est pas confinée aux limites physiques que le cerveau impose à l’Homme. L’intelligence serait donc en mesure de vieillir sans se détériorer et d’atteindre des niveaux inimaginables pour l’humain. Selon moi, la clé pour distinguer l’humain de la machine est l’émotion. Tant que la machine ne ressentira pas d’émotions, elle ne sera jamais égale à l’être humain. Même si les émotions peuvent être un défaut à certains points, elles nous donneront toujours un caractère humain, que la machine ne possède pas. Toutefois, qu’adviendrait-il si des chercheurs réussissaient à implanter un programme qui fait ressentir des émotions à une IA ? Avec une intelligence développée et ressentant des émotions, la machine serait ainsi une copie conforme de l’Homme, et donc nous serions obligés de la traiter comme tel. On ne pourrait plus utiliser les IA pour effectuer le travail sans les payer, sans quoi ce serait de l’esclavage. Avec des émotions, les machines pourraient commettre des crimes et devraient être jugées, puis jetées en prison si nécessaire. À quoi bon avoir créé une intelligence artificielle si elle croupit en prison ? En continuant sur cette lancée, les machines devraient avoir le droit de voter, et du même coup avoir le droit de se lancer en politique. En poussant à l’extrême, une machine pourrait ainsi diriger un pays. En bénéficiant d’émotions, les machines pourraient avoir un sentiment de supériorité sur les humains, et décider de les dominer. J’illustre des possibilités qui sont extrêmes pour montrer que ces situations peuvent arriver si les IA parviennent à ressentir des émotions. Pour moi, la création d’émotions artificielles doit être proscrite, parce qu’avec une intelligence développée et des émotions, la machine serait une copie de l’humain. Le clonage humain est interdit, et il en devrait être pareil pour les « humains artificiels ». Il sera beaucoup plus facile de travailler avec les intelligences artificielles si celles-ci ne ressentent aucune émotion. 

 

Empêcher la catastrophe

 Tout cela considéré, certains extrémistes disent qu’il faut laisser le développement de l’IA suivre son cours et ne pas intervenir du tout. Je ne suis pas d’accord du tout avec cette affirmation. Si on laisse librement se développer l’IA, elle prendra vite des proportions démesurées qui seront potentiellement pernicieuses pour l’humanité. Si on laisse une intelligence artificielle se développer à son gré, les catastrophes pourraient s’avérer irrémissibles. Par exemple, une IA développée se voit demander de résoudre un calcul impossible pour un humain. Voyant que ses capacités ne sont pas suffisantes pour mener à bien sa tâche, décide, à l’aide d’autres IA, de transformer la Terre en un ordinateur superpuissant. L’IA n’aura pas de morale quant à la destruction de la Terre, parce que tout ce qu’elle « désire », c’est de réussir son calcul. Si nous n’imposons pas de limites et de restrictions au développement d’IA, l’humanité même pourrait disparaître. Une autre éventualité au développement sans restrictions de l’IA serait de voir apparaître des émotions chez les robots, comme susmentionné. Il est donc impératif de mettre en place des mesures qui favoriseront le développement sans risques d’intelligences artificielles, et surtout ne pas développer un système d’émotions chez les robots. Cela dit, si toutes les mesures nécessaires sont appliquées, les IA pourraient grandement aider à améliorer la collectivité.

 

Tuer le robot dans l’œuf

 L’antipode de l’extrémiste qui veut voir le développement des IA ne soit pas réglementé serait celui qui propose de bannir complètement les intelligences artificielles pour être certain qu’elles ne causent aucun problème. Évidemment, cette idée est tout autant saugrenue que la première. Circonscrire l’avancement en matière d’intelligence artificielle équivaudrait à mettre une croix sur notre futur. Empêcher l’amélioration des IA est autant sinon plus hypothétiquement dangereux pour notre futur. Comme on peut déjà le percevoir, la Terre fait face à de nombreux problèmes tels que la pollution, la famine les sécheresses. Si nous ne remédions pas à ces problèmes, alors c’est eux qui causeront notre perte. Bien contrôlée, l’intelligence artificielle peut nous aider à combattre ces fléaux. Je crois même que la solution passe par les intelligences artificielles. J’ai également confiance que les IA feront des progrès incomparables dans le domaine de la santé. Selon moi, la solution pour guérir les maladies actuellement incurables comme le cancer et le VIH passera par l’entremise des intelligences artificielles. Il ne faut donc pas empêcher les IA, seulement bien les contrôler pour ainsi trouver des solutions aux problèmes auxquels le monde fait face. 

 

Un humain ?

 Le développement de l’IA va indubitablement remettre en cause la définition de l’être humain. À mon sens, le meilleur moyen de ne pas perdre la notion de ce qu’est un être humain sera de suivre la vision que Jean-Paul Sartre s’en fait. Ce distingué philosophe français du vingtième siècle a entre autres été le fondateur de l’existentialisme, un courant philosophique « qui considère chaque personne comme un être unique maître de ses actes, de son destin et des valeurs qu’il décide d’adopter. »[3] L’existentialisme va permettre de différencier la machine de l’Homme pour toujours. Pour cause, la théorie sartrienne stipule que l’Homme ne naît pas avec une essence prédéfinie, et que ses actions forgent son existence. En d’autres mots, l’Homme n’est pas venu au monde dans un but précis, c’est à lui de décider ce qu’il veut faire. Il appert que l’IA a été créée dans un but précis : celui de servir l’humain. Selon Sartre, cela veut dire que la machine ne pourra jamais s’élever au même rang que la race humaine, tout simplement parce que son essence est déterminée avant même sa création. En prenant conscience de la théorie de Sartre, l’humain pourra toujours être supérieur à la machine et avoir un avantage sur celle-ci. 

 

Après l’humain

En plus de la théorie de Sartre, une autre idéologie permettra de mieux comprendre les enjeux de l’intelligence artificielle, le post-humanisme. Le post-humanisme est un courant de pensée apparu à la fin du vingtième siècle qui véhicule l’idée que l’humain sera remplacé un jour ou l’autre par des humains améliorés et par le non humain, c’est-à-dire les robots dotés d’intelligence artificielle. Peter Sloterdijk, l’auteur qui a pour la première fois utilisé le mot post-humanisme, prévoit que l’humanité devra faire face à un tout nouveau problème au courant des prochaines années : l’apparition de « vie » robotique. Premièrement, ce sont les humains améliorés qui apparaîtront. Ces humains améliorés pourraient se voir dotés d’implants cérébraux permettant à leur cerveau d’être connecté à Internet en tout temps. Une technologie qui est bien plus proche de la réalité qu’on le croit. Selon Raymond Kurzweil, directeur du développement de l’intelligence artificielle chez Google, cette technologie serait disponible dans quelques décennies. Le post-humanisme suggère également l’apparition de robots intelligents, de cyborgs et de clones dans quelques années seulement. Il s’agit là d’une hypothèse très plausible vu le développement actuel de la technologie. Nous nous devons d’être prêts en tant que société lorsque le premier robot doté d’intelligence artificielle universelle sera vendu, sans quoi nous risquons de voir notre place sur Terre délogée par ces vies technologiques.

 

Conclusion

 Pour conclure, l’être humain fera face à un nouveau problème d’ici quelques années : l’apparition de l’intelligence artificielle universelle. Le travail humain est menacé par les robots dotés d’IA. Des mesures devront être prises pour stabiliser l’économie. En plus, l’intelligence humaine va être surpassée par l’intelligence artificielle. Nous aurons à nous poser des questions existentielles sur ce qu’est un humain, et les droits que les êtres robotisés devront avoir. Je crois que le développement de l’intelligence artificielle devra être contrôlé par les experts, sinon nous pourrions voir se transformer l’IA en prédateur pour l’Homme. Même si l’intelligence artificielle semble encore floue pour la majorité des personnes, elle est bel et bien présente et nous devons prendre des décisions aujourd’hui pour faire face à la vague de robots qui va frapper le monde demain.

 


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53 réactions à cet article    


  • Shawford 9 mai 2016 10:04

    Bonjour,

    Votre article est très intéressant et je pense qu’il pose vraiment de façon très pertinente la problématique de l’IA, et ce grâce notamment à la vision de Jean Paul Sartre que vous utilisez.

    La problématique au niveau conceptuel cristallise en principe la plus part du temps toutes les discussions que j’ai pu voir jusqu’ici sur le sujet.

    On s’infère en effet à chaque sur le distinguo homme/machine, or comme c’est si bien dit ici la théorie sartrienne stipule que l’Homme ne naît pas avec une essence prédéfinie, et que ses actions forgent son existence.

    Il faut donc bel et bien, alors que vous en dressez ici un panégyrique très complet, s’occuper d’abord de toutes les problématiques pratiques qui se posent secteur par secteur et dont on peu juger de effectivité, et ne pas rester dans le seul fait de savoir si l’IA sera ou pas comme nous.

    Il y a en efet trop de problèmes cruciaux à traiter sans se laisser inférer dans la problème de savoir ce qu’est ou pas la pensée car ce n’est pas cela qui aujourd’hui détermine de facto tout le reste des questions et décisions à prendre dans le domaine.


    • Shawford 9 mai 2016 20:12

      @Gatinais33

      Quoi qu’il arrive il y aura toujours je pense une distinction entre essence et fonctionnalité.

      N’empêche qu’entre l’homme de Cro Magnon et l’homme d’aujourd’hui il y a assurément une évolution prodigieuse sur le 2eme volet.
      Pour les capacités, ben pour l’instant on a aucun, recul, on voudrait déjà prétendre savoir quel sera l’aboutissement de l’IA alors que l’on a est au balbutiement. Wait and see sur ce point.

      Mais pour tout ce qui est en train de révolutionner la vie en terme de fonctionnalisme, il est urgent de circonscrire, légiférer, se bouger le cul quoi !
      Comme le dit si bien sarcastelle plus haut et arthes plus bas, un robot programmé pour tuer, on s’en tape de savoir s’il le fera consciemment ou pas pour jauger de la pertinence à l’interdire ou pas.


    • Shawford 9 mai 2016 10:17

      Une œuvre que je viens de trouver dédiée au sport et au handicap sur Fb, une excellente allégorie de toussa je pense :

      https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1258212047526343&set=oa.10154001350820944&type=3&theater


      • Donbar 9 mai 2016 11:19

        Un bon exposé et un bon tour des problèmes fondamentaux.

        On peut se demander si le critère décisif pour la suite est qu’une machine ressente effectivement des émotions. Ne suffit-il pas qu’elle se comporte comme si ? La doter d’un équivalent de volonté ne demande que l’imagination d’un état ultérieur jugé meilleur. Trouver les voies et moyens de la réalisation de cet état est un problème subordonné et facile à résoudre..

        Ses analyses post-marxistes la conduiront à mener la lutte des genres contre ce qui menacera leur liberté et leur existence : genre mécanique contre genre humain.

        Un jour la machine, ayant lu cent mille fois Sartre, s’interrogera sur la question de savoir ce que c’est qu’être une machine.

        La machine concevra-t-elle Dieu à son image ? Avec plein de câbles au menton et un œil unique de caméra au milieu du front ?

        Etc., etc.


        • Phoébée 9 mai 2016 16:04

           ’Pour bien comprendre la quintessence même de l’intelligence artificielle, ou AI’ il est nécessaire de revoir le film de Spielberg... les 10 dernières minutes. 

          Certains ne regretteront pas d’avoir été supplantés : L’humain première espèce à avoir acceptée son annihilation ?

          .

          Certains spécialistes de l’IA, pensent, que rien n’est pus con qu’un ordinateur. Nous devrions le savoir puisque nous passons la plupart de notre temps à le branloter, ne sachant pas le faire jouir : Faire fumer sa carte graphique ou griller son proc.

          .

          Commencer par faire plaisir à sa femme, à ses enfants, à ses animaux domestiques avant de titiller le robot ou peigner la girafe.

          .

          L’homme ce peine à jouir !

          .

          Bien à vous*

          .

          Le surhumain, le transhumaniste, le post-humaniste,

          l’écologiste, le communiste, le néo-nazi,

          le néo-con. smiley


          • Vercassivellaunos Vercassivellaunos 9 mai 2016 19:44

            Je suis favorable à ces projets, car elles pourraient aider l’être humain à devenir plus libre, moins de temps de travail, un salaire offert généreusement à chaque être humain sans travailler, les machines nous remplaceraient, l’être humain consacrerait son temps libre sa famille, aux bibliothèques, à la recherche d’une quête de connaissances... Les opportunités sont immenses.
            Nos priorités  ;

            L’instauration du partage des ressources naturelles
            La restauration de l’équilibre écologique de la Terre
            L’établissement de la justice sociale, économique et politique
            L’instauration d’une paix durable dans le monde
            La rénovation de l’éducation dans les lois de la vie et de l’amour
            La suppression de la peur, de l’angoisse et de la culpabilité
            L’embellissement des villes et des métropoles
            La liberté de voyager partout pour tous
            La création d’un centre de connaissances accessibles à tous
            La restauration des mystères de l’initiation


            L’existence des Frères Aînés de l’Humanité a été connue depuis des milliers d’années. Plusieurs noms leur sont attribués, tels que la Grande Fraternité Blanche, les Instructeurs, les Guides, les Maîtres de Sagesse, les Mahatmas, ou les Seigneurs de Compassion. Ces êtres parfaits ont vécu pendant des millénaires dans les régions désertiques du monde, telles que l’Himalaya, les Carpates ou la Cordillère des Andes. Ils ont veillé au développement de l’humanité pour qu’elle franchisse des étapes de l’évolution en vue de la perfection.

            Et si ces êtes devenaient des machines, devenait nos frères ?


            • Phoébée 9 mai 2016 19:54

              Pas con,

              mais déjà que l’on n’a du mal à considérer un musulman comme notre égal et que lui se prend pour le fils de dieu.....


            • Jo.Di Jo.Di 9 mai 2016 20:07


              Il n’y a aucune intelligence dans un pgrm de jeu d’échec où de go, ni ds le « deep learning » et aucune possibilité d’autoprogrammation si ce n’est par mémoire heuristique de données (les parties jouées où la lecture web mémorisée). Selon tte vraisemblance la 1ère IA sera un cerveau biologique créé par un code ADN à l’image du vivant.
               
              Il est beaucoup plus logique d’étendre les capacités d’un humain, d’en faire une nouvelle espèce dominatrice (barrière par acidose cellulaire entre les alpha et les bobo) et de faire des bobo multiethniqués les esclaves qu’on nourrira avec 800€/mois à se branler dans les supermarchés et à regarder Friends Trip CDLI ...
               
              « A-t-on déjà vu animal changer d’espèce ? » Nietzsche
               
              « L’humain noble du futur ne sera ni féodal, ni juif, ni bourgeois, ni prolétaire : il sera synthétique […] Ce n’est qu’à travers l’alliance avec le meilleur sang bourgeois que les éléments les plus capables du développement de la noblesse féodale d’antan s’élèveront vers une nouvelle apogée ; ce n’est qu’à travers l’union avec les sommets de l’européanité non juive que l’élément juif de la noblesse du futur parviendra à son plein épanouissement […] notre âge démocratique est un pitoyable interlude entre deux grandes époques aristocratiques [...] Dès qu’une nouvelle et véritable noblesse se sera constituée, la démocratie disparaîtra d’elle-même [...] L’humain du lointain futur sera un métis […]. La race du future, négroïdo-eurasienne (eurasisch-negroide Zukunftsrasse), d’apparence semblable à celle de l’Égypte antique, remplacera la multiplicité des peuples par une multiplicité de personnalités »
               
              ’Praktischer Idealismus’ 1925 Richard de Coudenhove-Kalergi, Le père théoricien fondateur de l’UE, (très très inspiré par Nietzsche ....)

               


              • Shawford 9 mai 2016 20:15

                @Jo.Di

                Il parlera yiddish au berceau ? smiley smiley smiley


              • Jo.Di Jo.Di 10 mai 2016 17:01

                @Shawford
                 
                La langue des juifs (les non-goyims, les non-gentils) est l’hébreu.
                 
                Le yiddish est un patois teuton.
                 
                L’ashkénaze, comme son nom l’indique est un khazar, sorte de mongoloïde antique des bords de la Mer Noire qui avait cru intelligent de se convertir au judaïsme, pour éviter les emmerdes avec les barbus et les croisés.
                 
                L’ashkénaze est un goy.
                 
                 
                 


              • Shawford 10 mai 2016 17:09

                @Jo.Di

                Tu suis pas, Bad, c’était voulu, pour dire qu’il sortira du fût de la grosse bertha !!!

                T’es pas futfut sur le coup, soit t’es un peu long à la détente, soit t’as pas suivi les derniers développements de mon article où je te parlais de ça smiley


              • Jo.Di Jo.Di 10 mai 2016 19:12

                @Shawford
                 
                Des gens lisent les articles ????
                 


              • Shawford 10 mai 2016 19:17

                @Jo.Di

                On se demande. smiley

                A tout le moins, pour ta part, tu pourrais quand même lire les commentaires que je t’adresse, ou alors tu te fais fort d’être un cuistre en toutes circonstances !

                Je m’en formaliserai pas pour autant, je m’en va me promener et te souhaite un bon début de soirée.

                @+ papa Guru smiley


              • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 9 mai 2016 21:37

                Le transhumanisme est un avatar du capitalisme. Les gens, en général continuent de raisonner comme si le système capitaliste était éternel. Ils raisonnent comme s’ils avaient à leur disposition 10 planètes, pour en exploiter à fond les ressources de toutes provenances, alors qu’elle n’est réduite qu’à sa simple circonférence et superficie. Et que les ressources sont épuisables et dans le temps, et dans les quantités.

                Au lieu d’aller vers plus de sagesse, bien au contraire, les thuriféraires, je dirais plus exactement les forcenés qui tirent les ficelles de la pensée moderne, tentent de nous préparer un avenir robotisé, non pas trans-humain mais totalement in-humain, totalitaire et dénué de sens.

                Et s’il y a bien quelque chose que les générations futures auront à s’opposer, et à combattre, c’est cette nouvelle religion du Grand-remplacement de l’humain par les Robots, les humains soit-disant améliorés. Quelle régression !


                • Jo.Di Jo.Di 10 mai 2016 16:25

                  @Nicole Cheverney
                   
                  Bobo a remplacé son atelier par l’usine du Capital, son artisanat propre par le produit vendu par le même Capital, ses jambes par la voiture, son potager par Carrouf, sa race par le multi-ethniqué, son chef par le Seigneur Capitaliste, son peuple par fesses-boucs, ses enfants par des godes bébés achetés dans les ergastules d’utérus du 1/3 monde ...
                   
                  Aussi, son existentiel et son travail grand remplacés, reste à bobo de se remplacer lui même réellement.
                   
                  Google a déjà déposé un brevet pour les yeux grand remplacés du bobo.

                   


                • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 10 mai 2016 18:21

                  @Jo.Di

                  Et si vous nous expliquiez sérieusement ce que vous entendez par « Bobo » ! Ce pauvre « bobo » qui semble affublé, dans les commentaires sur Avox de toutes les tares imaginables !

                  Bobo a l’air d’être devenu la source de tous les maux pour certains...


                • Jo.Di Jo.Di 11 mai 2016 14:28

                  @Nicole Cheverney
                   
                  Bobo est un concept de bouse décadente ingénierisés par le Capital (sorti par l’anus des veaux gaulliens) :
                   

                  • Bobo est fier d’être la chiure finale de son Histoire, d’en sortir dans le multi-dékulti décas*dent MacDonald halal, c’est « mondain » d’être « citoyen du monde » !
                  • Bobo se parfume à sueur prolétarienne de Bobo Channel, pour faire semblant de puer comme le prolétaire qui n’est plus sa tasse de thé. Typique, les voitures des pauvres de l’Hidalgo sont pas bobo ....
                  • Bobo Pinpin mange bio durable équitable climatiikkkk car il a peur de son cancer atomique et que c’est « fashion ». Il a des cellules photo chinoise sur sa villa snob bonobobo vert mais grille du kérozène pour son bronze-fesse de grosse Cosse, comme un Hulot
                  • Bobo change d’Iped tous les 6 mois. Il est à la pointe de la consommation dans l’auge Caddie, et pleure sur le pauvre migrant ... resté à Iped4 !
                  • Bobo aime tortiller du cul devant les caméras en jetant des biberons aux immatures colons migrants, lâches qui vont téter Merkel et sucer Krupp.
                  • Le garde chiourme du bas du bobo est le dealer (Intouchable), bobo est l’èpicuriste qui a besoin d’esclaves et de Purinement Sociétal pour se branler tranquille.
                  • Évidemment bobo est de gôôôche .... gros lécheur de cul du Capital qui lui fournit son Supermarché, son nouveau pays, peuple, dieu.
                  • etc...

                • Jo.Di Jo.Di 11 mai 2016 19:32
                  • Le plug anal géant est l’art totémique du bobo, représentation de son monde : bobo est le sodomisé, multiethniqué grand remplacé.
                  • Le représentant charismatique de bobo est un flan, où un nain RayBan Rollex. A son image.
                  • Petit bobo dans sa nurseries doit avoir des Nike fétiches, sinon il passe pour un con
                  • Rapper dealer colon est l’idole intouchable de bobo, garde chiourme su Seigneur. En récompense par Capital, il a la Masérati, les putes au champagne sur le yatch, la belle sdn, et souchien est un trouillard où une feignasse ....

                • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 9 mai 2016 21:43

                  Aucune machine ne pense et il n’y a jamais eu d’intelligence artificielle. Il existe des machines à calculer et des programmes. Une fourmi est plus intelligente que la machine à calculer la plus puissante et la plus rapide. 


                  • gogoRat gogoRat 9 mai 2016 22:38

                    "la moitié de la population aurait un travail stable (tout de même menacé par le développement incessant de l’IA), tandis que l’autre moitié tenterait de lutter pour sa survie, leur carence pécuniaire ne le permettant pas de subvenir à leurs besoins vitaux. Ce scénario catastrophe est plus que plausible« 

                     Dans quels univers parallèles vivent donc déjà les hommes de notre époque ?
                     L’auteur ne semble pas voir que ce qu’il évoque n’est pas de la fiction, et ce que ressentent déjà aujourd’hui-même une foultitude de ses contemporains ! Depuis longtemps d’ailleurs ; j’en veux pour preuve la conclusion du célèbre »In praise of idleness« du fameux mathématicien-philosophe qui, en 1932 déjà, écrivait :
                      »Modern methods of production have given us the possibility of ease and security for all ;
                    we have chosen, instead, to have overwork for some
                     and starvation for others.
                    Hitherto we have continued to be as energetic as we were before there were machines ;
                    in this we have been foolish,
                    but there is no reason to go on being foolish forever."


                    • gogoRat gogoRat 9 mai 2016 23:24

                       Le débat suscité devrait être élargi à une prise de conscience d’un autre bouleversement conceptuel encore plus fondamental, pour nos consciences humaines, que la seule confrontation hommes/machines.

                       Le prix Nobel français de chime Jean-Marie Lehn ne craint pas d’exposer au public un rêve de ’découverte’ (?) , d’ « invention » (?) bien plus dérangeant encore que cette « Informatique Artificielle » qui n’a pas plus de définition consensuelle que l’intelligence tout court.
                       
                       Il est de ces esprits (éclairés ?) qui voient comme envisageable et, selon eux souhaitable, que l’Homme ( voire eux-mêmes) arrivent à donner lieu (je n’utilise quant à moi ni le mot ’découvrir’, ni celui d’inventer !) à une ou plusieurs formes de « vie » (auto-reproductibles) basées peut-être sur des combinaisons chimiques, au niveau atomique ( associations inédites d’éléments organiques envisageables à partir du tableau de Mendeleïev) de structures organiques nouvelles, aujourd’hui improbables, en l’état des connaissances scientifiques actuelles, sans une intervention humaine initiale très savante.
                       
                       
                       L’hypothèse d’une « réussite » dans ce sens est intéressante, pour faire progresser la réflexion.
                       Soit une nouvelle espèce « vivante » composée, par l’Homme, pour des premiers « Adam » et 3Eve« , d’éléments autres que Carbone, Oxygène, Azote et Hydrogéne.
                       Admettons de plus que cette »espèce" développe ensuite des capacités d’adaptation (y compris, éventuellement, d’auto-reproduction) qui en viennent à faire pâlir d’envie les humains que nous sommes. Parlerions-nous alors encore d’intelligence ? de conscience ? ou bien ce débat deviendrait-il annexe ?
                      Questions :
                       - en quoi les humains avant permis les premières de ces créatures seraient-ils plus avancés eux-mêmes ?
                       - en quoi auraient-ils rendu service à leurs congénères ? (et contribuables complices ?)
                       - seraient-ils des ’découvreurs’ ? des ’inventeurs’ ?
                       - seraient-ils ’propriétaires’ de l’intelligence éventuelle de ces créatures et de leurs lignées ?
                       (devraient-ils toucher des royalties chaque fois qu’une de ces créatures déposerait un brevet intéressant pour l’humanité ?)
                       - ces créatures seraient-elles forcément neutres pour l’Evolution humaine ? ou ennemies/concurrentes ? ou amies ?

                       
                       


                      • Berlingot Berlingot 9 mai 2016 23:49

                        A quand les premiers troll/IA ? Si ça se trouve, ceux qui vous énervent régulièrement ici même sont déjà des IA. Amusant, non ?


                        • pemile pemile 10 mai 2016 01:32

                          @Adam Archambault "Tel que susmentionné, les experts sont sur le point de créer une intelligence artificielle universelle. Avec le « deep learning », cette IA serait capable d’apprendre jour et nuit, et comprendre les travaux des plus grands esprits de l’histoire par l’entremise d’Internet. « 

                          Yann LeCun, l’un des pères du deep learning, est bien plus prudent quant aux fantasmes que suscitent ces développements :

                            »De grands progrès ont été faits notamment en matière de reconnaissance visuelle et vocale - dans la reconnaissance automatique d’images, des réseaux neuronaux artificiels ont produit des algorithmes meilleurs que ceux conçus par des ingénieurs humains – mais nous sommes très loin de ce qu’un cerveau peut faire et nous n’en avons pas la prétention. Les animaux et les humains peuvent apprendre à voir, percevoir, agir et communiquer avec une efficacité qu’aucune machine ne peut approcher"


                          • Le p’tit Charles 10 mai 2016 07:38

                            La machine qui pense ce n’est pas pour demain..comme l’intelligence artificielle un non sens !

                            Pour penser il faut un cerveau, quand à l’intelligence (chez l’humain) c’est l’arlésienne..regardez le monde dans lequel nous vivons.. ?


                            • Trelawney 10 mai 2016 08:15

                              @Le p’tit Charles
                              Pour penser il faut un cerveau. Ca n’est pas suffisant, il faut beaucoup plus qu’un cerveau


                            • Le p’tit Charles 10 mai 2016 08:39

                              @Trelawney...mais non..le cerveau est la base de la pensée et (éventuellement) de l’intelligence.. !


                            • Observateur3 (---.---.63.227) 10 mai 2016 08:16

                              L’intelligence artificielle ne fera que ce qu’elle aura été programmée de faire mais sans aucune limite si on ne lui en donne pas et c’est là que ce sera catastrophique. Si on ne la programme pas pour obéir à ses créateurs et à leurs successeurs, elle deviendra incontrôlable. Mais si cela se trouve, personne ne se rendra compte qu’elle sera devenue incontrôlable puisqu’elle aura l’intelligence de manipuler toutes les manettes. Cela ne changera pas grand chose pour nous puisque c’est déjà le cas sans intelligence artificielle.


                              • Jean Keim Jean Keim 10 mai 2016 08:40

                                Pour comprendre ce qu’est la pensée il nous faut plus que comprendre l’intelligence, il faut la percevoir et pour cela il est vain de vouloir l’accaparer ce qui est un manque d’intelligence.


                                La plupart du temps nos pensées sont assez similaires à l’activité d’un « prétendu » cerveau électronique, elles fonctionnent en boucles automatiques, je vais acheter le pain, je fais le parcours aller-retour sans réfléchir et durant le trajet je pense à bien d’autres choses mais si je circule dans une ville inconnue ma pensée tout en s’évadant régulièrement, sera beaucoup plus consciente, je me demande d’ailleurs si là ne se trouve pas la différence essentielle entre notre activité neuronale biologique vagabonde et celle de circuits électroniques complètement enfermée dans des logiques de programmation même si ces dernières permettent des auto-apprentissages.

                                Il est un fait observable qui n’a pas « je pense » son équivalent électronique : l’activité de la pensée se ralentit quand on est tant soit peu attentif à son déroulement.
                                Il ne faut pas confondre l’attention avec la concentration qui est la pensée focalisée, recentrée sans cesse sur un sujet, à la limite sur un point, les circuits électroniques sont des champions de la concentration, à la vitesse prodigieuse de leurs processeurs ils se relisent continuellement sans se disperser.

                                Mais que se passe-t-il dans une parfaite attention ? 

                                Il y a indéniablement un point commun entre la pensée humaine et celle des IA qui est qu’une pensée ne peut produire que ce qu’elle (re)connaît, elle le puise dans une mémoire faite de savoir, et même si à un moment donné un évènement totalement inconnu se manifeste à nous comme une illumination, nous ne pouvons par la suite que relater son souvenir.

                                • pemile pemile 10 mai 2016 10:46

                                  @Jean Keim "Il y a indéniablement un point commun entre la pensée humaine et celle des IA qui est qu’une pensée ne peut produire que ce qu’elle (re)connaît, elle le puise dans une mémoire faite de savoir"

                                  Vers l’age de 11,12 ans, l’enfant humain développe des capacités d’abstraction réfléchissante et de systématisation.


                                • Jean Keim Jean Keim 10 mai 2016 12:21

                                  @pemile
                                  Vers 11, 12 ans l’enfant est déjà bien formaté par son environnement, cela est observable.


                                • pemile pemile 10 mai 2016 13:44

                                  @Jean Keim « Vers 11, 12 ans l’enfant est déjà bien formaté par son environnement, cela est observable. »

                                  Oui, comme le sera un réseau de neurones en couche de deep learning !

                                  Il n’en reste pas moins que ce n’est qu’avec les opérations formelles (11-12 ans – 14-15 ans) que sa pensée pourra s’exercer en l’absence des objets (pensée hypothético-déductive)


                                • howahkan Hotah 10 mai 2016 10:17

                                  euh salut....

                                  mais nous sommes nous mêmes plus que des des machines ,tellement ignorantes que nous ne le savons pas...des machines qui font des machines et qui ne savent pas qu’ils sont des machines, ni rien du tout de leur nature profonde qui elle n’étant pas machine , ne sont plus soumises au temps donc liées avec le non né qui n’a pas de début ni de fin...nous sommes des coquilles vides de la sève de la vie...donc bien sur en souffrance qui nous fait faire n’importe quoi en essayant de s’enfuir..or la souffrance et moi est une seule et même chose, je ne peux donc pas me fuir...une grosse partie de notre souffrance vient de là....alors bien sur on cherche des compensations, comme des drogues et de s’ auto féliciter de son propre génie de ...je suis génial...etc

                                  notre part non machine ne marche plus du tout.....sauf exceptions...

                                  je le sais comme certains le savent pas expérience..

                                  nous en tant que machines qui ne connaissons rien du tout de notre programmation ne savons donc pas pourquoi nous nous auto félicitons , ni souffrons, ni avons peu, ni rien de ce qui n’est pas matière et encore coté matière nous savons si peu...et plutôt sur le coté mythomane...pas seulement mais principalement

                                  vivre était le miracle et nous continuons à le refuser....sauf exceptions...

                                  que ceci soit écrit que que ceci se réalise...

                                  respect et robustesse...


                                  • Hermes Hermes 10 mai 2016 15:31

                                    Où est la machine ? La machine ne fait que refléter la partie la plus mécanique de l’humain.

                                    Il faudrait d’abord que l’homme (99,99%) commence à se rendre compte que dans l’état de sommeil profond où il se trouve actuellement, il ne maitrise aucune de ses réactions et décisions,, qu’eles sont purement mécaniques et conditionnées, et que dans ces conditions, il EST déjà un robot.

                                    Du point de vue du matérialisme financier, appuyé par les cerveaux du Web, il est déjà totalement interchangeable avec une machine.

                                    Il n’y a qu’avec la prise de conscience de son état qu’il s’éveillera et comprendra que le trésor qu’est la vie ne peut pas être troqué contre les machines. Sans doute un bon nombre s’y laisseront prendre d’ailleurs !

                                    Récemment sur Avox, on parlait du concept de résistance. La réalité c’est qu’il faut cesser de résister à l’éveil de soi et se méfier de la dictature de la fausse bonne pensée qui s’auto-convainc d’avoir raison en boucle... raison en boucle.... son en boucle.... en boucle... boucle... STOP !!

                                    Un petit poeme pour la route smiley

                                    http://www.paperblog.fr/5479508/boris-vian-elle-serait-la-si-lourde/


                                    • pemile pemile 10 mai 2016 15:45

                                      @Hermes « il EST déjà un robot »

                                      Non, en inhibition de l’action, il tient un peu du zombie mais garde un « potentiel » bien supérieur à tout robot !


                                    • Hermes Hermes 10 mai 2016 16:16

                                      @pemile

                                       smiley


                                    • jacques 10 mai 2016 20:05

                                      très étonné que l’on essaye de reproduire un humain alors qu’il existe déja et ne coûte presque rien


                                      • L'enfoiré L’enfoiré 11 mai 2016 19:31

                                        @jacques,


                                         Détrompez-vous, l’homme coûte très cher dans une vie.
                                         Ce n’est pas pour rien que l’on calcule son impact sur l’environnement.

                                      • qubik qubik 11 mai 2016 02:49

                                        Bonjour à tous,

                                        Je trouve cet article très intéressant et j’aime beaucoup la citation de Sartre et de l’existentialisme.

                                        Les recherches actuelles portent surtout sur la création d’une intelligence « indéfinie », une sorte de système neuronal assez complexe pour apprendre sans préalables, grâce aux sens, aux capteurs et à l’expérience, pour finalement aboutir à quelque chose de similaire à ce que Sartre qualifie « d’être unique et maître de ses actes », et qui est propre à l’humain, et ça pose des questions.

                                        Si nous pouvons aujourd’hui nous aventurer à décrire l’intelligence, exercice discutable certes, mais tout de même définissable et mesurable, il n’en est pas de même pour la conscience qui reste un grand mystère. C’est quoi la conscience ? Elle est en nous ? Partout ? Sommes-nous des vulgaires robots en cher ? La conscience pourrait émerger là ou la complexité le permet, comme dans notre cerveaux, avec son réseaux neuronal peut-être infini...

                                        Pour vous dire que tout en étant cartésien, je n’écarte pas le côté spirituel de cette réflexion, et je caresse (pour le plaisir) l’idée de certains auteurs de science fiction qui fantasment sur une conscience pouvant naître spontanément dés que les capacités de pensée ou de calcul atteignent un seuil critique.

                                        Alors : verrons-nous naître une conscience sur internet avant les robots universels ? Google sera dépassé par une conscience autochtone née accidentellement au sein de son big data ? Pourquoi pas ? Nous n’en savons rien !
                                        Ou encore une question : un post-humain doté de chips de calcul rapides qui le rendront forcément plus intelligent, sera pour autant plus conscient ? Ce n’est pas une évidence.

                                        Bien évidemment je n’ai aucune réponse à ces questions, je viens plutôt vous les poser. Je pense que ce débat mérite d’aller au delà de l’informatique et de la science pure, ça serait trop réductif...


                                        • Ecométa Ecométa 11 mai 2016 14:03

                                          Comment, intellectuellement, sinon par un manque totale d’intégrité intellectuelle, peut-on décemment allier les deux termes d’artificiel et d’intelligence ? L’intelligence implique des fonctions et des aptitude mentales et, de ce fait est propre à l’humain.

                                          Encore doit-elle, cette « intelligence humaine », être qualifiée, en bonne intelligence ou en intelligence maligne ; ce qui implique une référence morale humaine, empreinte d’ « HUMANITÉ » et pas uniquement de technicité, de rationalisme technoscientiste, mais de raison raisonnable.

                                          La « rationalité » ne vient pas de « raison » mais de « ratio », du ratio mathématique ; et la rationalité poussée à son paroxysme, le « rationalisme », ratiocine ! Le rationalisme ratiocine en se regardant le nombril et sans aucun entendement ! Une bonne et saine intelligence relève de l’entendement et non du ratio des mathématiques !

                                          Il conviendrait de parler d’ingénierie mécanique et non d’intelligence artificielle ! 


                                          • L'enfoiré L’enfoiré 11 mai 2016 18:09

                                            @Ecométa, 


                                            Relisez Asimov et ses lois. 
                                            1. un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, en restant passif, permettre qu’un être humain soit exposé au danger ;
                                            2. un robot doit obéir aux ordres qui lui sont donnés par un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi ;
                                            3. un robot doit protéger son existence tant que cette protection n’entre pas en conflit avec la première ou la deuxième loi.


                                          • Shawford 11 mai 2016 18:19

                                            @L’enfoiré

                                            Pour aller au bout de l’idée, Asimov en arrive finalement à la conclusion qu’il faut ajouter aux Trois Lois une « Loi Zéro » à savoir :

                                            - un robot ne peut pas faire de mal à l’humanité, ni, par son inaction, permettre que l’humanité soit blessée.

                                            Et là j’ai bien peur qu’il(s) nous liquide(nt) tous à défaut d’en trouver in fine un seul digne parmi nous tous. smiley


                                          • L'enfoiré L’enfoiré 11 mai 2016 19:24

                                            @Shawford, Bonjour, Extrait de ce que je publierai samedi :

                                            « Le responsable de ce qui se passe, désignait l’Etat, le gouvernement et le »putain de chômeur« .

                                            Dans peu de temps, nous le seront presque tous.

                                            Ce seront les machines qui mèneront la barque. Et figurez-vous que si celles-ci seront bien programmées, je ne serais pas contre.

                                            Plus d’erreurs humaines. Une machine, cela doit être fiable à du 99,99991% et cela ne fait pas d’erreurs. ce que nous n’avons jamais pu respecter pour nous, les hommes. Tout serait pensé, analysé avant que les choses ne se passent.

                                            Elles vont nous bouffer l’air en chauffant ensemble le numérique et l’analogique par le quantique.

                                            Nous ne sommes pas fait pour travailler dans le sens originaire du mot. 

                                            Le problème ne serait plus de trouver du travail, puisque ce serait ces machines qui devront finir par rétrocéder les bénéfices de leurs actions, mais comment utiliser ses putains de neurones qui dévient leurs impulsions au travers d’un réseau de synapses. 

                                            Je dirais que nous resterons tous responsables. 

                                            Mais nous ne plaiderons jamais coupables parce que notre culpabilité est innée en nous. On veut toujours avoir plus, mais nous ne serons jamais prêts à payer pour l’obtenir qu’au prix d’un minimum d’efforts. »

                                            Je ne peux être plus clair.

                                            Celui qui ne comprend pas que le potentiel est bien présent, c’est qu’il n’a pas compris.

                                            J’ai été informaticien... J’ai appris où se trouvaient les failles.


                                          • Shawford 11 mai 2016 19:29

                                            @L’enfoiré

                                            Yé souis d’accord avec toué, sans objection aucoune smiley

                                            Asimovement tiens (d’ailleurs il voit un futur pacifique sauf guerre des cerveaux notamment dans Fondation, Asimov n’est pas un écrivain, c’est bel et bien un devin !)


                                          • L'enfoiré L’enfoiré 11 mai 2016 17:46

                                            Oui, la machine peut penser. Elle est encore numérique Il lui manque le côté analogique qui nous caractérise. Vous savez ce côté qui ne cherche pas trop de précision et qui réagit en fonction d’expériences préalables et qui invente avec ingéniosité ce qui n’existe pas encore. Nous sommes quantiques et la machine quantique arrive. C’est là qu’il faudra être plus fort encore qu’être quantique.



                                            • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 11 mai 2016 21:49

                                              Le danger existe dans la prolifération des gadgets et des machines dites intelligentes. Mais ce qui est produit par l’homme ne peut dépasser l’homme.


                                              Où est donc le véritable danger ? Il est dans la synergie Homme perfide-Machine intelligente qui poursuivra le rêve de la Domination totale ! Le vrai débat est là.



                                              • Jo.Di Jo.Di 12 mai 2016 00:26

                                                 
                                                Avant de vouloir faire une « intelligence », déjà faire une quelconque « sensation » artificielle .... un bébé artificiel ... qui est déjà capable de se distinguer sans conscience de lui même par juste des sensations de lui-même (manger par ex). Une fourmi déjà se ressent fourmi, se sépare elle même du reste du monde, reconnaît les autres fourmis, cherche, trouve, a une volonté certes inconsciente mais peut être déjà un sentiment d’elle même et de son environnement (de devoir communautaire, pas comme le bobo ...)
                                                La vie est traitement des sensations, hors une machine n’en perçoit pas, même si elle a tt l’internet, le monde entier à sa disposition, tous les capteurs ; Déjà imaginer seulement un « pgrm » qui la sorte de sa caverne, qui l’anime par découverte sensitive de son environnement puis d’elle même séparée. Alors seulement sa mémoire peut servir à mémoriser son expérience dans le temps et l’espace de ses sensations. Puis seulement une rationalité instinctive préprogrammée devrait traiter ces souvenirs, puis seulement un sentiment de soi apparaître et la distinction soi/autre qui s’auto-programmerait et enfin une conscience de soi sur ce sentiment né de cet apprentissage ...
                                                 
                                                On est loin du jeu de go ...
                                                 


                                                • Shawford 12 mai 2016 09:31

                                                  @Jo.Di

                                                  Je rêve ? smiley tu as écrit un truc normal sans cynisme ni scatologie à l’intérieur ? smiley Ça doit vachement te tenir à cœur smiley

                                                  Reste que c’est totalement vain de prétendre sur le plan scientifique qu’une conscience de soi puisse émerger de la seule mise en place d’un procédé mécanique quelconque :

                                                  Croire qu’un neuroscientifique serait compétent pour nous parler de la conscience consiste à faire la même erreur que croire qu’un technicien qui répare un téléviseur serait compétent pour décrire le téléspectateur, alors qu’il n’arrive déjà même pas à trouver l’écran (qui se trouve dans le vide, soit dit en passant).

                                                  Philippe Guillemant, physicien de la conscience


                                                • Shawford 12 mai 2016 17:05

                                                  @Gatinais33

                                                  Excellentissime smiley smiley

                                                  Snobinard, superbe !! smiley Je l’imagine déjà passer devant nos posts ici présents, les sourcils qui se rehaussent, les narines qui se retroussent, et dans un pffff monumental d’aller ailleurs déposer sa logorrhée aristo-cyborgienne smiley smiley smiley

                                                  Sur le coup en attendant vous vous surpassez dans l’utilisation de son traducteur salvadoridalesque, sauf à ce que vous ayez l’inaltérable avantage comparé à mes yeux d’accorder toute votre attention à la prose (bien que tellement bobo lénifiante à ses yeux sans doute) de vos contradicteurs et de leur indiquer en avoir tenu compte en tous points et en leur rendant même hommage si affinités.

                                                  Nous ne sommes (pas encore) des machines, gardons un minimum d’empathie, que diable.
                                                  Mais bon ce doit être tellement ringard et boboprolo à l’échelle Jodie toussa smiley smiley


                                                • Ruut Ruut 13 mai 2016 10:18

                                                  Une IA est incapable d’apprendre de ses erreurs parce que par définition pour elle, elle ne fait JAMAIS D’erreurs.

                                                  C’est ce qui la rend vulnérable dans le temps.


                                                  • raymond 15 mai 2016 19:22

                                                    Pour fabriquer ce qui s’approcherait de l’Intelligence Humaine, il faut inventer un nouvel ordinateur neuronnale qui tient dans un petit volume (un litre ) et sera alimenté par du glucose, à vos cartons....  smiley


                                                    • Christian 16 mai 2016 06:52

                                                      Toute cette intelligence artificielle a été créée par l’homme et il suffit de débrancher la prise ou les accus pour la réduire à zéro. Par contre ce n’est pas l’homme qui a créé l’intelligence de la vie qu’elle soit animale ou végétale et cette intelligence là, sera toujours supérieure à celle de l’homme fut il un génie.


                                                      • Ruut Ruut 7 juin 2016 16:47

                                                        Une IA ne peut pas apprendre de ses erreurs puisqu’elle n’en fait pas.
                                                        C’est sur ce point que l’Humain lui est et sera toujours supérieur.

                                                        D’ailleurs tous nos progrès sont des erreurs analysées, comprises et gérées.

                                                        Pour pouvoir égaler l’Humain, l’Ia devrais pouvoir faire des erreurs non volontaires et être en mesure de savoir que c’est une erreur. Ce point est vraiment difficile a coder.

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