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Accueil du site > Actualités > Technologies > Le HFR 3D, popularisation du cybernétisme ?

Le HFR 3D, popularisation du cybernétisme ?

Le High Frame Rate est une technologie qui permet de visualiser des oeuvres cinématographiques à une vitesse supérieure à celle habituelle de 24 images par seconde (fps) en 48 fps ou 60 fps ou autres jusqu'à 120 fps.

Cette question m'est venue alors que je lisais les commentaires des personnes ayant été voir le premier film projeté en HFR 3D dans les salles Gaumont depuis ce mercredi. De nombreuses personnes ont pointées la fluidité des scènes, l'impression de voir, parfois, un film en accéléré, la nétteté de l'arrière plan et la necessité de devoir s'adapter à ce type de film. Et c'est précisément ce point qui m'a fait faire le lien entre ce nouveau produit se voulant comme le futur du cinéma populaire et les différents produits de réalité augmentée que sont en train de développer des firmes comme Google avec par exemple les Google glasses.

L 'arrivée de ces nouveaux produits va donc permettre à leurs utilisateurs d'avoir une intéraction encore plus rapide entre la réalité et le virtuel au niveau informatif, réseaux sociaux, jeux en ligne, ... ainsi que de nouvelles expériences inédites avec l'ajout d'équipement électroniques extra ou intra-corporel comme le casque qui permet de voir à 360 °, les implants visuels et auditifs qui permettront d'entendre et de voir mieux que ceux qui voient et entendent normalement, la puce gps de localisation,les nanorobots qui pourront créer un ADN artificiel,...

Une fois que l'on aura donc pris l'habitude de regarder de manière accélérée et de pouvoir vivre des expériences plus intenses, ne sera t'il pas naturel, dans l'imaginaire populaire, de franchir le cap en se faisant poser des implants ou de s'injecter des nanomachines pour augmenter ses capacités ? Et jusqu'ou nos sociétés obsolètes car basées sur des visions archaiques pourront elle accepter ou resister à ces nouvelles manières de vivre ? 

Ayant découvert Isaac Asimov par son cycle de livres intitulé Fondation, j'ai bien sur entendu parler de son autre cycle sur les robots et des lois sur la robotique qu'il a imaginé. A la lumière de ces reflexions, je me suis demandé si ces robots pacifiés ne seraient pas le futur des cybernétiques qui, par leur volonté d'atteindre la jouissance de l'immortalité, deviendraient les esclaves de leurs créateurs qui, bien sur, seraient des intelligence artificelles.


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30 réactions à cet article    


  • Acid World Acid World 14 décembre 2012 10:57

    Pour le moment ce truc touche le domaine des loisirs. Je sais de sources assez sûres que des consoles de jeux qui vont sortir en 2013 vont aussi proposer de la réalité augmentée. Cependant l’aspect obligatoire de ce genre d’implant ne pourrait se voir que lorsqu’on utilisera ce gain de vitesse dans le monde de l’entreprise. Le salarié sera une fois de plus contraint de s’adapter car là ce sera pour les choses sérieuses. Je me demande souvent combien de temps je tiendrai avant qu’on me dise que je suis obligé de me faire « augmenter ». Et c’est encore plus préoccupant pour la génération de mes futurs enfants, car ils naîtront dans ce monde à la fois accéléré par les puces et apesanti par la surveillance...


    • Shawford34 14 décembre 2012 12:29

      Si je peux me permettre vous devriez surtout lire vous même le Cycle des Robots d’Asimov. Il dit en effet toute autre chose que vos projections présentes.
      Et dans la réalité sinon, il y a déjà beaucoup à dire aujourd’hui, et vous pourriez déjà en apprendre beaucoup en lisant l’article et les commentaires de cet article récent sur AV d’Astus


      • easy easy 14 décembre 2012 13:25

        Il me semble impropre de parler de réalité augmentée au sujet des techniques de cinéma.

        Posons que des acteurs jouant la comédie soient la réalité ou une réalité.
        Le fait de nous montrer d’eux des images via un procédé quelconque ne peut être une augmentation que si nous les voyons et entendons mieux que s’ils étaient en viande devant nous.
        C’est tout de même un peu le cas lorsque le cinéma nous les montre depuis le ciel ou quand il nous montre des narines en gros plan. M’enfin, ces augmentations viennent en contrepartie de diminutions puisque voir les acteurs en viande procure tout de même d’autres informations et émotions.
        D’autant que le cinéma nous montre non pas des acteurs en peine à ajuster leur coups mais les réussissant toujours, par le jeu des trucages.


        Cette réserve posée, je comprends que vous réfléchissiez à notre évolution droïdique.

        Vous en venez à croire en l’installation de mille puces en nous.

        Moi je crois que nous allons nous installer dans des puces. Alors nanométriques, forcément microscopiques car plus rien ne nous obligera à la taille de nos gros doigts actuels.

        Nous n’allons pas augmenter nos percepts, nous pourrions même les limiter à la seule sphère cérébrale (sans passer par aucun organe en viande, aucun oeil, aucune oreille, aucune langue, aucun estomac affamé, aucun anus), nous allons changer notre conception de ce qu’est vivre et ce sera seulement penser.

        C’est Descartes sans estomac, sans coeur ni zizi. 
        Sa question paraîtra alors dépassée car être ne sera évidempment plus que penser (pas respirer, pas manger, pas pisser, pas baiser...)


        Autant dire que l’avoir qu’on vitupère sera également dépassé.



        • Shawford34 14 décembre 2012 13:52

          Reste (et comme je ne l’avais pas fait sous forme de question mais de clin d’œil rapide sous l’article d’astus, je le formule explicitement ici) à faire passer notre conscience d’un support organique vers un autre réceptacle, plastique selon votre terminologie.

          Vous pourriez m’en dire plus sur la faisabilité et la matérialité du transfert ?
          Car sinon vous transgressez toute règle physique voir même métaphysique. Mais vous en savez peut être plus que vous n’en dites, alors autant vous poser la question, easy smiley


        • Fred94 14 décembre 2012 14:10

          C’est justement sur le transfert de conscience que le bât blesse car on ne pourra pas synthétiser notre relation à l’univers. Par contre, un être synthétique doté d’une intelligence artificielle pourra développer cette conscience et ainsi, devenir une nouvelle espèce. En ce point la religion pourra ainsi rejoindre la science car elle aura la preuve que la conscience universelle de l’âme humaine est née suite à l’évolution de notre race.


        • Shawford34 14 décembre 2012 15:21

          A tout le moins c’est sur que l’apparition d’une intelligence articificielle autonome, ça mettrait un sacré bordel, ou plutôt une remise en cause totale et instantanée de toute l’histoire humaine.
          De là à ce qu’il puisse alors être indubitablement prouvé que la conscience universelle soit un pur produit de l’évolution, il faudra alors en avoir le cœur net.
          Ou peut être encore que les robots seront les premiers à repeupler les Eglises smiley


        • easy easy 14 décembre 2012 15:32

          Il m’apparaît que l’estomac nous retient encore dans le ici-en-viande

          Je vois que quand je suis tout pensant (en train de bricoler quelque horloge) je ne pense plus à manger. Dito pour celui qui est dans son game avec des internautes.

          Je me vois encore dans le ici-en-viande à cause de mon putaingue d’estomac et que je déteste de plus en plus ce dernier puisque poulets en batteries.

          Autrement dit, on me donnerait la possibilité de m’en passer, je n’hésiterais pas une seconde (Mais je te dis pas le choc culturel ensuite. Je sens que je vais passer un gros moment de panique. Ce ne sera pas simple)


          Lorsque je game (J’invente cas je n’ai jamais gamé de ma vie sinon une fois au Pacman) je vois déjà mon adversaire du Net, dont je n’ai rien à cirer de l’endroit où il vit ni de la taille qu’il fait, comme n’étant qu’un être virtuel qui pourrait donc aussi bien être un bot, un bout de plastique pucé.
          Bien que je finisse tout de même par ressentir la faim stomacale et l’envie de pisser, bien que je sois rappelé à mon corps biologique, je reste à ne percevoir l’autre joueur que comme un bout de plastique ou pas loin. (surtout lorsque cet autre joueur est en fait une cohorte de joueurs car une masse a toujours une allure plus immortelle qu’un individu)

          Il s’installe donc, entre un vrai joueur au loin et moi ici, une ambiance hyper bout de plastique-pensée-pure. Chacun de nous en vient à être choqué que l’autre réclame une pause pipi.

          Le contexte plastifiant est déjà extrêmement favorable à notre transfert vers l’être-tout-pensée.

          A partir du moment où existe un contexte favorable à ce transfert, il se fera inéluctablement.



          Le sacrifice à faire, l’acceptation d’être dans le plastique plutôt que dans notre viande, se fera même à notre corps défendant.

          Si mon PC avait enregistré tout ce que j’ai écrit sur AVox, il serait déjà capable de pondre constamment des textes avec ma pensée (et saura, comme moi, se nourrir de celle des autres) 


          Tant que je suis vivant, je pourrais y trouver offense et protester.
          Mais si jai une crise cardiaque...
          Bin vous seriez là déjà en train de parler à un bot qui se prétendra être Easy.

          Face à cette évidence qu’il pourra m’usurper à ma mort, je vais déjà accepter de mon vivant ce transfert et déjà convenir que mon PC est mon clone penséiste.



          Mon PC peut-il vous répondre à ma place ?

          Il est considéré qu’un PC ne fonctionne qu’en Oui Non ; Et Ou ; Il y a Il n’y a pas
          Alors que nous, les gens en viande, nous pensons en Mais ou et donc or ni car

          Il me semble cependant que Mais peut se traiter par une suite ou décompositions de Oui Non.

          Il me semble que Mais, Donc, Ni, Car, ne sont en fait que des biais d’heuristique rapide pour aller vers une solution et que si on les examinait à la loupe, on verrait qu’ils coupent court à travers un champ fait de Et et de Ou
          Il me semble que toutes nos manières ou élégances cognitives reposent sur lit d’options binaires.


          Ce qui manquera à mon PC, ce sera la faim, la faim intellectuelle, la curiosité, la motivation. Sans cela, il ne pensera pas (il aura le regard dans le vide)

          Dès qu’on aura trouvé le moyen de créer une faim chez la puce, elle se mettra à penser (simplement, pourquoi pas, mais elle se mettra à penser, elle aura envie)

          Or les games semblent déjà proposer des faims, des besoins de grains d’énergie. Il ne me semble pas impossible de programmer un bot soiffard de « grains d’énergie ». On le balance sur la toile et ce soiffard ira partout où il pourra récolter des grains.



          Arrive alors la satiété, la fatigue, qu’il faudra trouver le moyens d’installer dans la pensée de la puce.

          Mais pourquoi une puce pensante et immortelle devrait-elle fatiguer ?

          Est-ce qu’un réseau microscopique de puces gamant en réseau doit fatiguer ou est-ce qu’il ne doit avoir aucune limite d’intensité intellectuelle et finir alors en Larsen cognitif ?

          Une fois transférés dans le plastique, voudrons-nous ressentir encore de la fatigue ou préfererons-nous avoir un orgasme continu ?


          Répondre à ces questions de nos jours, c’est automatiquement se tromper de contexte.
          Aujourd’hui, si nous pouvons être éventuellement séduits à l’idée de nous passer d’estomac ( avec la possiblité de retour en arrière SVP docteur tant c’est effrayant), nous n’envisageons pas un orgasme permanent. L’idée que ça puisse nous arriver nous file même la nausée.

          Mais Abelard et George Sand auraient probablement eu la nausée à l’idée de pouvoir papoter indéfiniment avec plein de gens invisibles qui plus est.

          Tout ce que nous trouvons normal aujourd’hui aurait filé la nausée à nos ancêtres.

          Le transfert se fera de nous vers la puce mais progressivement et la situation s’adaptera d’elle-même

          (Concernant les énergies, quand nous ne serons plus que mycélium sous terre, nous saurons nous contenter des très failbles courants électriques qui parcourent déjà les sols, les arbres...)


          Ces considérations ne manquent jamais de nous renvoyer à la question « Que serait le paradis idéal ? » et on voit rapidement que sans les souffrances, il n’est aucun plaisir pendant que l’ataraxie n’a pas de sens (ou seulement comme formule pour parvenir à notre mort sans déchirements, pas si nous passons immortels)


        • Shawford34 14 décembre 2012 15:55

          Ça se tient, très clairement.

          On pourrait alors de retrouver avec des machines qui revendiqueront bel et bien légitimement leur ascendance humaine.

          Je reste cependant et à tout le moins convaincu que derrière le processus de la conscience en tant que produit de la machine organique pensante que constitue l’humain se joue des interactions inextricables.

          Et qu’en fait au moment même où il deviendra envisageable que l’humanité puisse se transférer dans le plastique (mais ne l’est ce pas déjà du fait la tangibilité même de votre raisonnement, easy ?) une compréhension pleine et entière des choses et des forces qui composent l’Univers se dévoilera alors.

          Pour ma part je pense dès lors que les trois formes d’intelligence existantes ou en gestation (organique, humaine, artificielle) se combineront comme une révélation de la complétude et de la finitude de la création, et ce sans avoir à invoquer une quelconque entité créatrice immanente, simplement l’explication rationnelle du tout, duquel toute chose fait indubitablement partie.


        • easy easy 14 décembre 2012 18:05

           **** Je reste cependant et à tout le moins convaincu que derrière le processus de la conscience en tant que produit de la machine organique pensante que constitue l’humain se joue des interactions inextricables. ****

          Oui, et en tous cas déjà entre nous.

          Le mainstream dont chacun dit qu’il est beurk est non seulement indispensable à chacun en tant que chose externe à lui, mais qu’il est même consubstantiel à chacun. Consubstantiel partiellement quant à son contenu mais entièrement quant à son principe.
          On reproche des choses aux autres mais on ne peut s’en passer (ils sont rarissimes les cénobites et ils ne l’auront été qu’en fin de vie)


          L’autre est un autre-avec-qui-je-dois-me-chamailler pour ressentir la portance de ma pensée.
          Chacun doit s’inspirer du mainstream pour trouver une portance et grâce à elle l’influencer.



          Si je nais sur une île déserte, ma pensée va se chamailler avec les crabes et les papillons. Elle sera formatée au mainstream qui en résultera (car ces bestioles vont tenir compte de moi dans leur conception des choses). Pas de souffrance ni panique.

          Si je me retrouve sur une île maintenant et sans aucun contact avec un autre, ma pensée tant trop vive et humano-humaine, je vais paniquer.
          P’tet pas au début car il me restera la ménoire encore vive du dernier mainstream enregistré et parce que mes pensés ne s’éloigneront pas trop de mes dernières pensées.
          Mais au fil des jours, mes pensées vont devenir de plus en plus différentes, mon mainstream intérieur sera silencieux-mort et je vais paniquer de ne plus trouver de punching-ball sur lequel adosser mes élucubrations. Je ne saurai plus si je pense follement ou raisonnablement.
          Je vais me mettre à genoux et supplier dieu qu’il me mette au moins en relation avec JC Vandame.

          Tous les longs naufragés solitaires sont devenus fous par privation du mainstream humano-humain dont ils n’ont pas pu se passer.
          Deux naufragés vont se fabriquer un mainstream très étroit qui deviendra très différent du mainstream de la cité qu’ils ont quitté

          Daniel Defoe s’est trompé par racisme. Robinson ne peut pas tenir seul pendant des mois, découvrir des Bakoumatatas avec des os dans le nez, sans se mettre lui aussi des os dans le nez. Kurtz (Apocalypse Now) qui a une pensée très décalée d’avoir vécu avec un autre mainstream, c’est plus réaliste.

          Rester seul avec un bègue, c’est bégayer déjà au bout de quelques minutes.

          Alors oui, il y a interactions inextricables entre nous


        • Shawford34 14 décembre 2012 19:32

          Ce que vous dîtes est fort juste.

          Mais me fait m’apercevoir que je me suis en fait mal exprimé : je voulais parler d’inextricables interactions « en » nous.

          Pour tenter de l’expliciter un peu mieux, je pense que l’évolution qui nous a porté à devenir un beau jour des singes sapiens ( smiley ) dotés de raison résonne comme une première forme d’aboutissement logique de la nature et plus généralement de la vie, de la création (en tant que tout ce qui compose l’Univers depuis le début sorti du néant, aucune forme de créationnisme ici)

          Un raisonnement logique et cohérent se basant sur la dialectique entre pensée et matière impose en effet la nécessité indubitable et inextinguible que vienne à exister, à s’interroger puis à s’exprimer un porte parole faisant la transition entre matière et pensée (ou anti-matière c’est selon, en tout cas la fameuse information qui accompagne forcément toute particule, toute énergie...)
          Jusqu’ici je ne vous apprendrai rien, ni ne pense m’éloigner du raisonnement ontologique le plus rationnel qui soit.

          Ce porte parole humain est ainsi l’aboutissement actuel (même si peu glorieux par certain égards) du développement organique, tout au moins dans l’entendement qui nous est accessible.

          Sachant que l’on peut dés lors considérer cette intelligence organique comme un premier maillon de la chaine, celle qui combine la matière de façon « instinctive », « intuitive ».

          La deuxième forme d’intelligence est la conscience, l’intelligence qui raisonne hors de la matière (ou comme produit de la matière combinée, comme un aboutissement inéluctable du processus « instinctif »).

          La troisième forme pourrait bien être, en tout cas apparaît logiquement comme la combinaison de ces deux premières formes d’intelligence : l’intelligence artificielle en tant que recombinaison, façonnement, construction d’une forme de pensée, de conscience cette fois ci de façon non plus instinctive mais 100% rationnelle.

          Ces raisonnements me viennent du fait que l’on se doit de trouver une possible -si ce n’est une finalité (je vous renvoie à Dugué sur ces points smiley smiley ) tout au moins une expression, une justification de cette information qui colle bel et bien aux basques de toute interaction entre particules élémentaires puis combinatoires qui soient en et autour de nous.

          Chaque particule porte en effet quelque chose en elle, ce quelque chose qui accompagne tout processus organique (physique, chimique, thermodynamique..) du plus simple au plus complexe, de ce qui forme la trame de l’Univers depuis le néant, de ce qui amène à faire qu’à un moment qu’on en vienne aux conjectures présentes.

          Le hasard, le déterminisme ou l’indéterminisme, l’anthropocentrisme dès lors que c’est la seule vérité qui nous est véritablement perceptible et assimilable, peuvent à tout le moins permettre de concevoir une réponse logique à la dialectique entre métaphysique et physique concrète qui nous entoure .

          De tout cela je tire la déduction que notre conscience se fait le porte parole de ce tout qui nous compose, en nous fractionnant jusqu’à la plus petite cellule, jusqu’au plus petit corpuscule.

          Et ramené à notre discussion présente, tout ce qui nous compose ne tend par forcément vers une nécessaire dématérialisation de la conscience.

          Peut être bien que nous sommes tout prêt ou bien encore très loin je ne sais, à tout le moins sur la voie de découvrir que les mêmes interactions organiques qui jusqu’ici échappent à notre entendement et à notre volonté pourront bien à leur tour être « apprivoisées », si tant est par exemple que l’intelligence artificielle vienne en quelque sorte boucler la boucle de l’évolution entre matière et pensée.

          Tout ça n’est peut être que conjecture, mais se rapproche tout au moins de votre façon de décrire les processus combinatoires qui, d’un commencement binaire oui/non et/ou (et en amont de la résultante du conflit être/néant) mène par exemple au Mais ou et donc or ni car, et de fil en aiguille au prochain robot humain en gestation.

          Suis-je intelligible ? smiley


        • easy easy 14 décembre 2012 20:11

          J’avais écrit *** Oui, et en tous cas déjà entre nous.*** parce que je considère moi aussi qu’il y a d’inextricables interactions en nous. Mais effectivement, je pensais que vous parliez de l’entre nous.*

          Sur l’en-nous, je ne suis pas doué. C’est trop petit, je devine quelque chose mais ne vois rien. Je vois nettement mieux le macroscopique, l’entre-nous. Je peux prouver l’entre-nous de mille manières, je ne peux rien prouver de l’en-nous.
          Comme par ailleurs l’en-nous ne me semble pas à corriger, sauf sur le point de notre mainstream intérieur dont nous pourrions améliorer la connexion avec le Mainstream public, comme ce sont surtout les relations entre nous qui semblent avoir mal évolué, c’est bien sur cet entre-nous que je me concentre, d’où ma présence ici (Je fais tout au contraire de ce que recommandent les Khrisnamurti)

          Je ne me cherche pas, je cherche nous.



          En votre dernière page A4, vous venez de tout synthétiser sans rien enfermer.
          C’est une performance que je n’avais encore jamais vue

          (Les Français analysent bien et synthétisent mal)
           


          • easy easy 14 décembre 2012 20:20

            Votre synthèse me semble si parfaite, qu’elle devrait rester, à mon sens, indéfiniment en l’état et ne souffrir d’aucun approfondissement.

            Il arrive souvent qu’un écrivain ne parvienne pas à finir un livre, se demandant s’il n’y a pas encore quelque chose à améliorer.

            Je serais votre conseiller sur votre livre d’une page là, je vous dirais stop ! ça y est, le bébé est parfait. On peut aller s’en jeter un


          • Shawford34 14 décembre 2012 20:56

            Merci Easy,
            sachant que je n’avais jamais formulé jusqu’ici ce qui travaille depuis quelque temps le fond de mes tripes et de mon cortex.
            Si ces conjectures pouvaient quand même nous amener un de ces quatre, nous deux et le reste de la comédie humaine, à s’en jeter effectivement quelques petits indéfiniment, ce serait sympa malgré tout. smiley smiley

            Je vais quand même me permettre sinon de rajouter un élément, celui tenant à l’indéfini et/ou plutôt à l’infini, car il me fait rejoindre les Khrisnamurti (et je vous remercie par là même pour votre Je ne me cherche pas, je cherche nous, il synthétise vraiment ma propre quête ou plutôt met enfin une cause cohérente sur mon inappétence depuis tant d’années vis à vis de la méditation et du lâcher prise malgré leurs nombreux attraits intellectuels).

            Pour ceux-ci et pour l’Orient en général nous sommes dans un Cycle éternel, je pense pour ma part que ces cycles nous amènent bel et bien à une redistribution infinie et logique de tout ce que je vous ai conté dans mon dernier A4... jusqu’à atteindre un juste milieu qui permettra la régulation de cet édifice matério-spirituel parfait (mais dans lequel on pourra évoluer -dans l’éther ou sur la terre -qu’en sais je en l’état, [la perfection étant à la base et quant à elle par essence immobile]) et en se faisant/restant/perpétuant ce rôle et cette conformation de porte parole individualisés ou réunis en Un, d’un équivalent spirituel de la perfection naturelle qui nous entoure : le paradis quoi smiley

            Car si la matière et la pensée ont une finalité, un sens, et ils l’ont tout au moins dans notre entendement présent, il y a inéluctablement et indubitablement des logiques intemporelles, et donc des assemblages combinatoires qui se retrouvent à chaque cycle, cycles qui répondent à 100% à l’alternative tout/rien, début/fin, physique/métaphysique, etc...

            Et je lance même à ce stade mon pari égotique/égoïste, en forme de profession de foi et produit d’une intuition irrésistible -qui cette fois-ci me dépasse et à tout le moins squatte mon encéphale, que l’on est bel et bien de nos jours à la croisée des chemins de l’Univers (et/ou du Multivers soyons fous).

            Wait or act and see (d’autant que ça mange pas de pain) smiley smiley


          • easy easy 14 décembre 2012 21:35

             Jusqu’à votre **** jusqu’à atteindre **** je suis carrément preneur.

            Je ne crois pas que la Chose sache où elle va. Elle n’est que curieuse.


          • Shawford34 14 décembre 2012 21:40

            Jusqu’à preuve du contraire, je serais bien en mal de vous contredire. Mais qu’est ce que ça me rend moi-même curieux d’envisager d’en savoir plus sur la Chose... et c’est déjà pas mal.


          • easy easy 14 décembre 2012 22:01

            Nous convenons d’être curieux mais ne pas savoir où nous allons.
            Et considérons que la Chose n’est pas curieuse mais sait où elle va.

            L’enfant.
            La mère.


          • Fred94 14 décembre 2012 22:04

            Je partage votre avis sur une intuition quant à une sorte de révélation qui viendrait des 3 règnes, végétal, minéral et animal. Par contre, je ne partage pas l’avis d’une « obligation » de l’ethnocentrisme. Parmi les genres homo sapiens sapiens, il existe des évolutions qui vise le détachement de soi dans un idéal d’harmonie imaginaire ou réel avec nos 3 composantesquifontquenousommescequenousommes. A Khrisnamurti, je préfère la simplicité de l’analogie de « ce qui est bas est comme ce qui est en haut’, cad, ce que nous sommes est ce qu’est »dieu« . Je vais jusqu’à imaginer que nous sommes en son corps et que le big bang puis le big crunch sont simplement la respiration d’un être »infini".


            • easy easy 14 décembre 2012 22:36

              Pour ma part, je peux convenir d’une fractalité des choses dans la Chose, même considérée immense.

              Mais sur le point de l’apparition de la vie terrestre, elle ne résulterait, à mon sens, que de fruits chanceux de la curiosité en cet endroit propice. 
              La Chose peut très bien réussir à produire quelque forme de vie ailleurs mais ce sera là encore le fruit chanceux de sa curiosité.


              Il n’y a pas de Volonté, pas de Dessein, pas de But. 

              La Chose aurait pour But de faire de la vie, en sachant bien ce qu’elle fait, elle ne se serait pas plantée des milliards de fois à pondre des astres de cailloux. 

              La Chose est donc certainement dans le caillou, dans l’électron, dans le quark, mais c’est par sa curiosité qui aura exploré mille hasards qu’elle aura abouti à la première forme de vie ici, parce que ça s’y prêtait de manière rarissime. 
              Des milliards de milliards de coups foireux tentés partout dans l’Univers et ici ou là, ça aurait viré à la vie. Et ces vies continuent naturellement d’être curieuses, hasardeuses.




               


            • Shawford34 14 décembre 2012 22:48

              « Ce que nous sommes est ce qu’est Dieu » :

              tout à fait !!!

              L’Univers est né le jour même où un de nos ancêtres l’a nommé et pensé tel que, c’est indubitable dans notre entendement jusqu’à preuve du contraire, tant sur le plan rationnel que logique.

              Ce qui serait totalement illogique c’est un être infini immanent précédant le néant.

              Par contre on a encore un problème de poule et d’œuf.

              Il suffit pour résoudre ce conflit et pour illuminer de pair la réflexion, tant sur le plan scientifique que sur le plan métaphysique, d’imaginer l’Univers tant dans sa dimension matérielle que dans sa dimension spirituelle comme deux termes qui se rencontrent exactement au milieu de leur cheminement tout autant fini qu’infini.

              A ce moment et à ce point précis (au fruit d’un éternellement recommencement qui se doit d’avoir son dénouement, sa« révélation ») ces deux termes naissent à la vie dans le même temps qu’ils arrivent au terme de eur évolution respective.

              L’Univers, dans sa dimension physique passe jusque là indéfiniment du big bang au big crunch, et dans sa dimension esprit apparaît comme un immense cerveau en construction permanente jusqu’à trouver le moyen de se mouvoir indéfiniment sans peine ni crainte de s’éteindre.

              PS : je diverge donc fait pas mal de vous easy, pour moi la rationalité et la dialectique tuent le hasard et la chance, mais n’introduisent pour autant aucun déterminisme, aucune divinité.


            • Fred94 14 décembre 2012 23:09

              Je partage vos avis sur l’absence de but mais je nuancerai au niveau évolutif qui est un objectif qui se renouvelle comme shadow l’a dit à travers la dialectique corps/énergie.


            • Fred94 14 décembre 2012 23:11

              pardon, "comme l’a dit shawford....


            • easy easy 15 décembre 2012 00:43



              **** PS : je diverge donc fait pas mal de vous easy, pour moi la rationalité et la dialectique tuent le hasard et la chance, mais n’introduisent pour autant aucun déterminisme, aucune divinité. *****

              Il y a matière à considérer que l’homme pensant (rationnel, dilectique, mainstreamant) tue le hasard. 
              (Et l’homme ne crée rien de la Chose)


              Le Mainstream peut donner l’impression que nous ne nous hasardons plus. 
              Mais c’est une question d’échelle de temps.


              (Et pendant que nous avons l’impression de faire du sur place les bestioles continuent d’oser. Tous les jours il y en a qui baisent contre nature)

              En réalité l’Homme en tente plutôt de plus en plus des expériences. Ce ne sont pas les biologistes qui nous concoctent des procréations à partir de bouts de cheveux qui diront le contraire. Ni ceux qui viennent d’envoyer du plastique sur Mars.


              C’est quoi concrètement la curiosité de la Chose avant la vie ?

              Bin c’est pas grand chose et beaucoup à la fois.
              C’est par exemple le mouvement brownien.

              Dans un météore, dans tout endroit de lui, il y a des molécules et toutes vibrent. Et les électrons bougent, comme des hamsters en cage.
              Pour rien.
              Jusqu’au jour où, après des millions d’années de déplacement, ce météore se cogne à quelque chose, explose, et que les molécules qui étaient dedans, serrées les unes contre les autres, se retrouvent nues sur une face.

              Que se passe-t-il à l’endroit où un caillou se fend ?
              Personne n’est encore allé voir.
              Mais logiquement, il n’est pas possible que les molécules mises soudain à nu ne perdent quelques électrons, qu’il y ait même quelque casse atomique.
              Ces sous-éléments libérés bougent de plus belle. S’ils ne rencontrent pas d’opportunité d’alliance, ils sont provisoirement perdus 
              Et sur des trilliards de coups perdus, bin il y en deux ou trois qui font un mariage original.

              Tout cela est facilité par le fait que les chocs entre astres et météores sont très exothermiques et offrent des pressions considérables.


              C’est pas pensable le nombre de molécules qui sont en ce moment en train de vibrer dans l’Univers dont quelques unes se trouvent à vivre un choc violent et qui ont alors la possibilité de se recombiner avec d’autres.

              La curiosité résulte au moins de la vibration brownienne + le déplacements des météores et leur casses explosives + le fait que les atomes ne dédaignent pas se recomposer.
              Tout cela offre des possibilités de nouvelles alliances mais selon une très infime probabilité (il ne faut pas utiliser le mot chance). 
              Et il arrive que ça débouche sur quelque méta molécule capable, par jeu de moule et contre-moule, de se reproduire. Ce qu’un milieu liquide, quel qu’il soit, favorise grandement.

              Il faut déjà voir qu’un germe de cristal de glace attire à lui d’autres molécules d’eau pour former un plus gros cristal. Idem pour tout ce que nous appelons les cristaux minéraux. Ils grandissent tous automatiquement s’ils sont dans une solution gazeuse ou liquide qui déplace les molécules libres.

              Les molécules organiques (à base de coeur de chaîne en atome de Carbone et avec beaucoup d’hydrogène) ne savent pas croître par simple collage entre identiques comme les molécules minérales toujours très parfaitement alignées (sel sucre quartz..). Elles ne savent croître que selon une technique plus proche de la vie, avec des transferts plus complexes mais du coup, ça ne donne pas des blocs, pas des cristaux, mais plutôt des glucides, des enzymes, des lipides, des acides aminés, des assemblages plutôt mous (S’il n’y avait les os, les exosquelettes, les coquilles, les dents et quelques grains de silice dans les arbres, le monde du vivant ne serait fait que de mou au regard du monde minéral). Ce mou apprécie peu les T° et pressions extrêmes mais est plus favorable à la curiosité.



              La Chose du caillou est curieuse ou plutôt très fondamentalement disposée aux recompositions moléculaires et elle est surtout infiniment patiente, elle a tout son temps, elle n’a pas de temps.
              (Le temps n’a surgi que le jour où une première bestiole a dû fuir devant une autre qui voulait la croquer) 


               
              La situation actuelle des Hommes est la même que toujours, elle poursuit ses expériences, même si au regard de nos impatiences, elle semble figée.

              Ce ne serait que si la T° passait partout au zéro absolu et s’il n’y avait plus de mouvements entre les astres qu’il n’y aurait plus de dispositions aux expériences, plus de curiosité automatique.





            • Shawford34 15 décembre 2012 01:37

              Hum hum, si vous me permettez cette digression, vous nous ramenez en plein marronnier avec votre mouvement brownien. smiley

              Quel manque de poésie dans tout ça, vous en conviendrez tout au moins.

              Plus prosaïquement je m’en remettrai à mon maitre à penser, Henri LABORIT dans son inégalable Eloge de la Fuite :
              « L’homme ne peut, par la méthode scientifique, décoder le message véhiculé par les processus vivants et par lui même, si tant est qu’un message existe. »

              On est pas plus avancé certes, mais ce que j’ai osé devant vous depuis cet après midi conserve sa plausibilité, et à tout le moins sa consistance sur le plan de la logique, car une fois de plus comment la solution pourrait se trouver ailleurs que dans la dialectique entre signifié et signifiant ? (ok ok, stop, je recommence pas tout à zéro. smiley )


            • easy easy 15 décembre 2012 09:53

              Bin, moi, le jour où mon prof m’a dit et montré que les molécules vibraient, j’ai trouvé que ce mouvement ajouté à la disposition des atomes au recompositions, expliquait tout. De ce jour, j’ai perçu que tout était constitué d’une même matière subatomique, que les assemblages les plus mous (organiques) prenaient l’allure de vie et ça m’a suffi.
              Depuis, je ne cherche plus que l’Homme en « Comment se constitue et s’oriente sa pensée ? »

              Vous croyez en un Accomplissement à venir (peut-être hasardeux) et cherchez à comprendre la Chose afin de deviner son évolution (peut-être hasardeuse) si ce n’est son Dessein.
              Votre curiosité vous sert à cette quête et il y a possiblement en vous une sorte de prométhéisme (l’envie de trouver pour l’Humanité) que vous partageriez avec les Dugué.


              Pour l’instant, je crois (ça reste à vérifier de manière exhaustive) que ceux qui ont évolué dans la compréhension de leur mère (Elle savait où elle allait, elle sait où elle va ? Bin non pas plus que moi) ne cherchent pas à la deviner par la bande (A cause de la pudeur de fouiller leur mère directement).


              Moi, ma mère, je la connais très bien. Je comprends tout ce qui s’était passé, mieux qu’elle, jusqu’à avant ma naissance.
              Vous voyez Amélie Poulain, la photo récurrente mystère, et bien sa compréhension produit un grand effet sur l’orientation de la pensée. (Et la mystérisation du nain de jardin par Amélie, produit sur son père un grand effet dans l’orientation de sa pensée, dans sa névrotisation)
              Elle, jeune, vient de tout comprendre et dénévrose.
              Lui, vieux, commence à s’interroger et névrose.
               

              Je ne connais aucune philosophie, aucune religion qui invite à comprendre d’abord ses parents (qui, dans notre enfance, nous semblaient savoir où ils allaient). Mais les enfants qui vivent en tribu, pigent cela naturellement sans chercher spécialement car leur contexte reste plus stable que le nôtre (Si l’on exclut les chocs que les civilisés imposent aux tribus). Les gamins Indiens revivent exactement ce qu’avaient vécu leurs parents et ils ne subissent pas l’Ecole qui désinceste, qui rompt la promiscuité ou proximité parent-enfant.


            • Shawford34 15 décembre 2012 11:30

              Je vous vois surtout enclin à me faire passer sur le divan smiley
              Je préfère bel et bien utiliser ce temps à rêver avec « les » Dugué !
              Bonne journée smiley


            • mortelune mortelune 15 décembre 2012 06:27

              Ce qui est paradoxale c’est que les humains doivent s’adapter aux nouvelles technologies. Le contraire me paraitrait quand même plus logique... A mon sens il y a une réelle innovation que lorsque le produit est parfaitement adapté à l’homme sinon il s’agit surtout de marketing et d’argent...




                  • Romain Desbois 21 décembre 2012 23:40

                    houla je ne peux pas plus qu’un paragraphe...
                    Désolé smiley


                  • niblabla 26 décembre 2012 16:59


                    le spectateur à une impression de fluidité. mais les mouvements ne peuvent pas être plus rapide, sauf si c’est la volonté du réalisateur, ou un défaut de l’appareil de projection.

                    Si le film est prévu en 100 images/secondes, et projeté en 100 images/secondes, le geste du comédient prend le meme temps à l’écran que dans la réalité.

                    Les joueurs de jeux vidéo sur pc connaissent bien ces notions débit d’image. En dessous d’un certain nombre d’image par seconde le jeux est désagréable : Cela saccade
                    A contrario, au dessus d’un certain seuil, il n’y a plus de gain. Reste à voir ou est ce seuil et s’il dépend des gens.
                     
                    probablement au dessus des 24 images par seconde du cinéma classique. C’est une norme qui est tres ancienne, et à l’époque les considérations prise en comptes était mutiples. il n’y avait pas que le confort visuel.

                    Mais nous sommes tous habitué depuis la petite enfance à ce débit d’image sur un écran. Aussi il est possible qu’il y ait une petite gène au début.

                    Pour ce qui est de la réalité augmenté, elle n’a que peu d’interet dans l’immédiat. tant que les informations supplémentaire ne s’afficheront pas directement sur des lunettes (ce qui est en bonne voie). Il est pénible de devoir porter un écran à hauteur des yeux pour voir des chose en plus.

                    Le mieu serait sur des lentilles de contact mais ce n’est pas pour tout de suite. (problème d’alimentation, de sécurité, etc)

                    Quant aux autres types d’augmentation c’est encore de la science fiction.

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Fred94


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