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Univers multiples, physique quantique et au-delà

Cela fait bientôt 100 ans que la physique quantique fait partie du monde des physiciens, mais en termes de compréhension de ses implications profondes on est toujours dans le flou des hypothèses.

Pour rappel et résumer en une phrase ce qui occupe des livres entiers, la physique quantique se préoccupe de l’état microscopique de la matière où les éléments existent aussi bien sous forme d’onde que sous forme de particule, et où tous les états possibles d’une particule se superposent tant qu’une observation ne les précipite pas vers un état unique.

Tentons de cerner un petit peu la question.

 

On a sans doute tous entendu parler du fameux chat de Schrödinger, en même temps mort et vivant dans sa boîte piégée tant que l’observateur n’ouvre pas la boîte (superposition de deux états), auquel cas il se révèle effectivement mort ou vivant. Cette interprétation d’un choix décisif et unique de l’incertitude quantique est connue sous le nom d’interprétation de Copenhague. On ne sait pas vraiment pourquoi l’état final serait plutôt l’un que l’autre, ce qui mène à une autre interprétation , celle des univers multiples d’Everett : à chaque fois que l’on ouvre la boite du chat, l’univers se scinde en deux, l’un avec un chat mort et l’autre avec un chat vivant. Autrement dit, il existerait une infinité d’univers parallèles au nôtre, certains très différents (scission ancienne) d’autres très récents dans lesquels d’autres vous et moi pourraient être en train de lire ceci.

Cela ne résout pas vraiment le problème car la probabilité que le chat soit vivant ou mort n’est pas identique. Ces probabilités sont calculées par un outil mathématique appelé règle de Born. Si la probabilité de survie du chat est de 70%, l’univers dans lequel le chat est vivant est-il plus « vrai » que dans celui ou le chat est mort ?

Pour sortir de cette impasse plusieurs physiciens, Anthony Aguirre de l’University of California, Santa Cruz, Max Tegmark du Massachusetts Institute of Technology, et David Layzer de la Harvard University postulent l’existence d’une infinité d’univers indépendants parallèles au nôtre, ce qu’ils appellent un « multiverse ». Ceci leur permet de calculer la probabilité d’un événement quantique dans un multiverse – sans avoir recours à la règle de Born. Ce calcul est basé sur le principe suivant : dans un ensemble composé d’une infinité d’univers, la probabilité d’un événement donné correspond au nombre d’observateurs de cet événement.

Cette approche fonctionne aussi bien avec l’interprétation de Copenhague qu’avec cette d’Everett, il n’est donc plus nécessaire de choisir entre l’une ou l’autre interprétation.

Néanmoins ceci ne répond pas à la question de l’origine de l’essence probabiliste du monde quantique. Selon Caslav Brukner de l’Université de Vienne en Autriche, il nous manque toujours un ensemble de principes physiques crédibles à partir desquels on pourrait dériver une théorie quantique. Reste également l’irréconciliabilité entre le monde quantique et la relativité d’Einstein.

Dans les années 60, le chercheur du CERN John Bell tavailla sur la notion de corrélation en physique quantique (l’effet d’un événement sur un autre). En physique classique, il faut un clair effet de cause à effet pour introduire une corrélation entre deux évènements. Par exemple, si je dispose d’une paire de chaussettes rouges et que j’en met une au pied, il est évident que l’autre dans son tiroir reste rouge quoi que je fasse. C’est l’application des principes de réalisme (les propriétés d’un objet existent indépendamment de la mesure) et de la localité (ces propriétés sont indépendantes de toute influence extérieure). Il s’avère qu’un niveau quantique cela n’est pas si simple, et c’est plutôt le fait de mettre une première chaussette rouge qui fait que le seconde chaussette sera également rouge. Autrement dit, l’un ou l’autre ou les deux principes précités (réalisme et localité) sont faux. Les corrélations quantiques sont beaucoup plus importantes qu’en physique classique. En 1994 des chercheurs calculèrent le niveau de corrélation qui existerait si la seule limite à la causalité était de ne pas dépasser la vitesse de la lumière (Foundations of Physics, vol 24, p 379).

Il s’avère qu’une telle théorie permettrait un niveau de causalité encore plus élevé. Pour reprendre l’exemple des chaussettes, le simple de fait de penser à mettre une chaussette rouge ferait en sorte qu’elle devienne rouge. Et que dans le même temps l’ensemble de sa tenue vestimentaire. Et tous les choix effectués pendant la journée.

Mais alors, pourquoi la réalité apparente de la physique au niveau quantique a t-elle la corrélation qui est effectivement mesurée, et non pas une corrélation plus basse (telle la physique classique) ou une corrélation plus élevée telle qu’elle serait théoriquement possible ? Une réponse à cette question permettrait de mieux comprendre le processus physique sous-jacent.

La clé pourrait être la notion d’enchevêtrement : la réalité quantique observée est un enchevêtrement de deux facteurs, d’une part les états à l’instant t des éléments composant le système quantique, d’autre part les probabilités de corrélations entre ces divers éléments. Selon Bruckner, il est plausible que ce soit cet enchevêtrement quantique qui donne sa stabilité à la matière.

Mais il se pourrait également que nos observations expérimentales soient incomplètes, et que les théories correspondant à ses observations soient dés lors elles aussi incomplètes. Miguel Navascues du Imperial College de Londres examine les niveaux de corrélation que pourraient induire des théories « raisonnables » sous différents types de contraintes – par exemple la compatibilité avec la physique classique à l’échelle macroscopique. Il s’aperçoit que là aussi le niveau de corrélation est supérieur au niveau effectivement observé. De ceci on peut penser qu’il existe « quelque part », invisible par la science actuelle, un autre processus qui serait décrit par une théorie encore plus bizarre que la théorie quantique. Une théorie qui pourrait également intégrer la gravité. C’est une piste, mais pour l’instant seulement une piste.

D’autant que Stephen Hawking, dans son dernier livre The Grand Design avec Leonard Mlodinow, jette un pavé dans la mare en proposant qu’une théorie unifiée de l’univers est tout simplement impossible, fondamentalement inexistante. Il n’existerait que des « fenêtres » théoriques illustrant certains aspects de la réalité, mais pas la réalité entière. C’est en fait une approche quasi identique au perspectivisme qui considère le point de vue comme condition de la manifestation du vrai. Amusant quand on sait que Hawking est celui qui déclarait que la philosophie était morte… Hawking se base sur le modèle multiverse (voir ci-dessus) pour expliquer que malgré l’impossibilité d’accéder à une théorie fondamentale « de tout » et n’est néanmoins pas nécessaire de faire appel à Dieu car dans un nombre infini d’univers il est certain, par définition, que les conditions nécessaires à la venue de la vie telle que nous la connaissons existeront quelque part. Ici, en l’occurrence.


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75 réactions à cet article    


  • Polemikvictor Polemikvictor 29 septembre 2010 09:28

    Une théorie unitaire, l’affirmation que les lois de la réalité sont accessibles à l’homme et coherente avec sa perception instantanée sont peut etre la derniere forme de l’anthropocentrisme.
    Pourquoi serions capables de tous comprendre et en outre que ce que nous comprenons soit coherent avec notre perception classique ?
    Quelques exemples :
    La terre n’est pas plate
    Elle n’est pas le centre du monde
    Le soleil non plus
    L’information n’est pas transmise instantanément
    Il ya des niveaux finis d’energie
     et ça continue....

      Lire les 4 réponses ▼ (de Kalki, Vincent Verschoore, Manfred, Erretnien)

    • frugeky 29 septembre 2010 10:33

      Rien que le questionnement sur la possibilité d’unification et la limite d’ouvertures de fenêtres sur cette unification suffirait-elle à la rendre possible ?
      Mais je m’embrouille...reste la quête.


      • ZEN ZEN 29 septembre 2010 10:42

        Bonjour
        Stephen Hawking, aurait gagné du temps à lire Kant, qui avait démontré rigoureusement que l’idée d’une connaissance absolue et d’une possible fin du savoir (ou d’un point de vue possible, extérieur à l’univers) sont totalement dénuées de sens.


        • steban steban 29 septembre 2010 12:43

          Si on est pas en présence de l’Absolu, il est vain de vouloir en témoigner ; surtout avec l’outil qu’est la philosophie...


        • Vladdrak1476 Vladdrak1476 29 septembre 2010 12:12

          Bonjour tout d abord à l’auteur de l’article ; moi qui suis fana de physique quantique et d astronomie, çà fait plaisir de tomber sur des sujets malheureusement trop peu présent dans les médias en général. L’âge d’or des « honnêtes hommes », « honnêtes » dans l’acception d’hommes de science et cultivés de la fin du 19ème siècle (cf Camille Flammarion et son Astronomie Populaire) est décidement loi derrière nous.

          Sinon, pour ce qui est de la théorie des multivers, il faut aussi parler de la théorie des cordes (qui reste spéculative pour l’instant même si elle est très intéressante) qui parle du concept de « brane ».

          Mot dérivé de membrane et qui serait un « objet » cosmologique séparant les multivers entre eux. En gros pour pouvoir passer d un univers à l autre, il suffirait de traverser une brane (en théorie bien sur).

          En ce cas là, est ce que le fameux mur de Planck (au delà duquel l’on ne peut rien voir et qui marque le début de l univers avec le big bang) ne serait qu’une des innombrables branes du multivers ?

          Ou alors derrière se fameux mur de Planck se cache peut être un univers qui a donné naissance au notre par le biais d’un Big Crunch c’est à dire l inverse du Big Bang ?

          La physique quantique, donc l infiniment petit, est plus qu étroitement lié à la physique relativiste ; le problème pour l instant c’est qu avec nos connaissance actuelles et nos théories, il y a incompatibilité entre ces 2 physiques ; si l on applique tel quel nos théories pour les concilier, cela ammène à des résultats mathématiques abbérants.

          Le LHC du Cern va-t-il apporté la réponse, l avenir nous le dira.

          Lire la suite ▼
            Lire les 6 réponses ▼ (de Vincent Verschoore, Vladdrak1476, Céphale)

          • kemilein 29 septembre 2010 12:50

            Chat de Schrödinger

            la théorie de l’observateur ou : « le rocher n’est là que parce que je le vois »
            et forcément l’observateur doit avoir la conscience d’observer...
            ça fait un peu mégalomane, narcissique et égocentrique non ?

            cette théorie ne m’a jamais semblé bonne pour ma part, trop de sensitivité/sensibilité humaine réductrice. mais elle a le don de nous faire philosopher, c’est pas si mal.


            • Vincent Verschoore Vincent Verschoore 29 septembre 2010 13:29

              Qu’est ce que la conscience ? Est-ce une caractéristique purement humaine ou inhérente à la vie en général, voir à la matière sous une forme passive ? Gros travail encore à faire sur ces questions. En tout cas la décohérence quantique n’est pas le seul fait de l’observation humaine, même si nous sommes les seuls à philosopher dessus :) 


            • kemilein 29 septembre 2010 15:26

              ho que non la conscience n’est pas uniquement humaine...
              il est tellement peu probable que nous soyons seul :)
              (une planete dans un systeme dans un secteur, dans une galaxie ? oO ouais, et évidement la terre est le centre de l’univers c’est bien connu)

              selon la théorie de l’observateur, même un chat (qui pour beaucoup est inférieur a l’homme.. ahem !) pourrait créer cet univers parallèle... mouerf.

              mais pourquoi pas dans ce cas un état ne pourrait il pas influencer un autre état, une pierre créant ses propres parallèles... etc


            • Agor&Acri Agor&Acri 29 septembre 2010 13:04

              bonjour,

              levez les bras, fermez les yeux et avancez
              en marchant sur un fil invisible constitué d’une fibre d’un nouveau type : à la fois onde, énergie, particule subatomique, lumière et matière.
              Toutes ces propriétés réunies dans une superposition d’états simultanés.

              Téléportez vous dans un univers parallèle grâce au principe d’intrication et prenez garde à ne pas en observer directement les valeurs sous peine de décohérence et d’éclatement instantané de l’information, telle une bulle de savon.

              Abstraction, intuition, probabilité et expérimentation à la frontière de l’impalpable
              avec, à la clé, des applications étonnantes dans des domaines tels que la crytographie.

              Pour ceux que ça pourrait intéresser, un magazine vient de sortir un numéro dédié :
              POUR LA SCIENCE
              Dossier n° 68 : le monde quantique
              juillet-septembre 2010 (6.95€)

              Attention, il faut s’accrocher, c’est de l’insaisissable dont il est question et nos cerveaux de primates ont quelques réticences à lâcher la barrière de nos sens communs.


              • Erretnien 29 septembre 2010 13:17

                J’ai, personnellement, eu une idée qui expliquerait beaucoup de choses en lisant un article rédigé par un chercheur sur un numéro spécial de « Sciences et Avenir » traitant du « Chat de Schrödinger ». Il y était expliqué que, pour que le résultat d’une expérience quantique ne soit pas annihilé par la décorrélation, il fallait introduire après le champ d’expérimentation un dispositif qui ramenait l’état du système à ce qu’il était « avant l’expérience ». Ainsi, plus de destruction possible des résultats par la mesure elle-même... Et nécessité, malheureusement, de recourir à une mesure indirecte complexe pour recueillir tout de même les résultats de l’expérience.
                Ce qui m’a fasciné, absolument et comme une révélation, est que cela revient à dire que, pour qu’un système quantique se maintienne en état d’intrication (chat « mort et vivant » par exemple), il faut qu’il soit coupé du cours normal et habituel du temps. Tout se passe comme si un tel système était comparable à une cavité laser où une vibration se maintient jusqu’à ce qu’il y ait émission du rayon. Dans le cas du système quantique, on peut imaginer qu’il y a vibration dans les deux sens du temps. La, ou les particules, effectuerait alors une suite très grande d’allers et retour dans le temps jusqu’à ce qu’une mesure (ou tout phénomène naturel jouant le même rôle) force le système à adopter un sens déterminé. (Ce que l’on pourrait baptiser « temporolasage ») Comme nous ne voyageons que dans un sens du temps (Au moins jusqu’à preuve du contraire et pour notre confort intellectuel, voire le maintien de notre santé mentale), nous ne pouvons nous en apercevoir. Mais la particule (ou le système) peut avoir exploré quasiment toutes les possibilités lorsqu’elle émerge de sa vibration quantique. Le point de cette émergence, et donc sa position, ne pouvant être prévus, nous avons l’impression d’un phénomène totalement hasardeux et probabiliste. Ceci expliquerait sans la moindre difficulté des expériences telles que celle des célèbres « Fentes d’Young ». Normal que les photons « sachent », en passant par une fente, si l’autre est ouverte ou fermée, puisqu’ils ont effectivement exploré, avant d’être mesurés (et donc « tués » puisque cela suppose qu’ils soient absorbés dans le capteur), toutes les possibilités. Seule notre astreinte à voyager dans un seul sens du temps, et la fausse imagination que tout doit se comporter à l’identique, nous empêchent de comprendre.

                Lire la suite ▼

                • Vincent Verschoore Vincent Verschoore 29 septembre 2010 13:37

                  L’expérience d’Alain Apsect sur la non-localité quantique confirme déjà, disons, l’indépendance temporelle des phénomènes quantiques. La communication entre particules est plus rapide que la lumière, ce qui revient à dire qu’elle va à contre-temps par rapport à notre perception du temps. 


                • samir 29 septembre 2010 14:15

                  « La communication entre particules est plus rapide que la lumière »

                  c’est une grosse erreur que d’écrire cela

                  rien ne va plus vite que la Lumiere l’avez vous oublié ?

                  l’experience d’Alain Aspect met en exergue l’existence d’une unique source d’information pour le couple de particules observées


                • Erretnien 29 septembre 2010 18:14

                  L’expérience d’Alain Aspect concerne des particules corrélées (on dit aussi intriquées). Elles constituent un même objet mathématique dans toutes leurs possibilités d’évolution, et lorsqu’on en observe une (faisant ainsi cesser l’intrication) l’état observé de la seconde dépend de celui de la première. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il y ait transmission d’une information... Simplement que deux points de l’univers, le temps de l’intrication, peuvent se trouver liés.


                • Pyrathome pyralene 29 septembre 2010 13:40

                  L’homme en tant qu’entité matérielle ne peut voir que ce que ces 5 sens lui permet......
                  Toutefois, autant il est facile d’imaginer des dimensions supplémentaires, voire peut-être illimitées, autant il est difficile de se les représenter, la technologie va sûrement permettre de s’affranchir un peu de cette lacune....
                  Prouver scientifiquement cette théorie va effectivement bouleverser radicalement la conception que l’on se fait de notre monde mais aussi apporter des myriades de questions , finalement , plus on avance dans la connaissance, moins on en sait, tel est le paradoxe !!
                  Merci de cet excellent article comme on aimerait en voir plus souvent !


                  • Manfred Manfred 29 septembre 2010 13:53

                    "Toutefois, autant il est facile d’imaginer des dimensions supplémentaires, voire peut-être illimitées, autant il est difficile de se les représenter, la technologie va sûrement permettre de s’affranchir un peu de cette lacune...."

                    C’est la blague du physicien et d’un mathématicien qui sont à une conférence, où il est question de topologie de l’univers. Le physicien, désabusé par son collègue, qui semble tout comprendre, lui demande :
                    - Mais comment fais-tu pour te représenter un espace à 10 dimensions ?
                    Le mathématicien lui répond :
                    - C’est simple... Je commence par me représenter un espace à n dimensions, le cas où n=10 est un sous-exemple trivial.

                     :)


                  • Gasty Gasty 29 septembre 2010 20:46

                    Feynman a dit : « Je crois pouvoir dire sans me tromper que personne ne comprend la mécanique quantique. »


                  • ffi ffi 29 septembre 2010 14:18

                    Article qui n’éclaire pas grand-chose...
                    En fait la physique a perdu sa cohérence aux XXème siècle, du fait de sa compartimentation.

                    Les diverses branches spécialisées de celle-ci ont inventé leur langage propre. A chacune sont formalisme particulier :
                    -------------------------------------------------------------------------------------------------
                    - Electromagnétisme <-> quaternions puis analyse vectorielle en nombre réels sur espace 3D
                    - Electricité / onde <-> nombres complexes
                    - Relativité <-> tenseurs ( super vecteurs) en nombres réels sur espace vectoriel 4D
                    - Quantique <-> avatar de l’espace 3D (espace des phases), nombres complexes
                    --------------------------------------------------------------------------------------------------
                    En se focalisant trop sur le développement du formalisme mathématique et en négligeant d’en donner une interprétation physique, les spécialistes se sont réduit à ne plus manipuler que des symboles (les 3/4 des études ne servent qu’à essayer d’en maîtriser les bases), un peu au pifomètre, comme les alchimistes enchainaient les symboles sacrés.

                    La diversification des formalismes a obligé à la spécialisation, empêché toute interprétation, transversale, empêché les échanges entre les divers domaine, masqué toutes analogies possibles.

                    En fait, le noeud du problème git au XIXème : Le tout vecteur. Un vecteur représente fort bien une translation (aller d’un point A à un point B en ligne droite), mais représente fort mal les rotations (aller d’un point A à un point B en tournant autour de C), notamment au niveau des symétries. Pourtant les scientifiques avait bien besoin de représenter les rotations, mais ils ont utilisé pour cela tantôt les vecteurs (nommé pseudovecteurs), tantôt les nombres complexes (qui peuvent représenter aussi une rotation dans le plan).

                    Pour être plus précis : Maxwell (mathématicien) a d’abord présenté ses équations dans le formalisme des quaternions (analogue des nombres complexe dans l’espace 3D = 3 axes de rotation), mais, inutilisables, elles ont été reformulées par Gibbs en terme d’analyse vectorielle.

                    Or, l’analyse vectorielle, par définition, n’utilise que des vecteurs, et donc masque les rotations...

                    Donc les équations de Maxwell ont du être reformulée une fois de plus avec la relativité, dans un formalisme compatible, par Einstein.

                    En fait, aujourd’hui, les scientifiques jouent avec des symboles mathématiques, dont ils ne comprennent même plus ce qu’ils représentent. La physique est redevenue alchimie. Les scientifiques spéculent, comme en apesanteur, ayant perdu tout lien avec la réalité. C’est un foutoir ahurissant, mais comme personne n’y comprend rien, ça passe.

                    Les modèles théoriques historiques ont été hissé au rang de parole d’évangile. Interrogez la théorie, vous obtenez l’hystérie. Les grands prêtres, les grands sachants, ont une rage proportionnelle à leur défaut de compréhension. Il leur faut protéger la doctrine par l’excommunication, puisqu’ils n’ont plus d’argument de raison. Afin d’éviter de telles extrémités, la prévention consiste à subjuguer les esprits par des propos incohérents, afin de décourager le maximum de se pencher sur ces sujets de manière réfléchie.

                    Le préalable à tout éclaircissement est de reprendre la science en révisant les débats historiques, enracinés dans la philosophie. La science quantifiée s’est d’abord fondé sur une approximation linéaire des phénomènes mécaniques (grâce au calcul différentiel - qui se veut initialement en stricte analogie avec la géométrie dans le plan). A chaque étape des principes ont été retenus et des formalismes mis au point, en relation d’avec les faits connus des époques.

                    Il faut aussi unifier les divers formalismes, en partant de bases plus saines. Il y a un bel effort de fait par David Hestenes en ce moment. Celui-ci mérite d’être soutenu et encouragé. Un bon ménage en ce début de XXIème siècle est à faire.

                    Après, l’on y verra plus clair.

                    Le problème est de savoir qui peut promouvoir un tel effort. L’académie ? Elle brille par son absence et reste très conformiste. Le Président de la République ? pas un intellectuel. Les scientifiques ? Pourquoi prendraient-il le risque de réduire à néant ce qu’ils ont mis des années à apprendre ?

                    Cet effort ne pourra être fait que dans les marges de la science, chez les excommuniés, privés de publication par leurs pairs, pas chez les peoples du show-bizz scientifique. Il faudra que ce travail soit très rigoureux.

                    Lire la suite ▼
                      Lire les 4 réponses ▼ (de ffi, Céphale, galien)

                    • Céphale Céphale 29 septembre 2010 14:55

                      La prétendue expérience montrant que des photons communiquent à une vitesse supérieure à celle de la lumière est une supercherie. Il est facile de comprendre pourquoi en remontant aux équations de la mécanique quantique : le photon n’est pas un grain de matière, il n’est pas localisable sur son parcours.

                      Les fantasmes produits par une fausse interprétation de la mécanique quantique sont amusants. Ce ne sont naturellement que des fantasmes. Cette science est née dans les années 20 quand des physiciens - Niels Bohr le premier - ont compris que le modèle classique de l’attraction universelle (étoiles et planètes) était incapable de traduire les phénomènes à l’échelle atomique. Ils ont alors adopté des outils mathématiques (fonction d’onde et opérateur) pour traduire ces phénomènes. Ces outils permettent de comprendre parfaitement la dualité onde-particule. Des modèles multiples, oui, mais pas des univers multiples.

                      La mécanique quantique s’est étendue à la mécanique quantique relativiste. C’est le noyau théorique des expériences menées au CERN. 


                      • ffi ffi 29 septembre 2010 15:24

                        voir http://geocalc.clas.asu.edu/pdf/SnarkPaper.pp.pdf
                        (et s’intéresser au travail de David Hestenes pour clarifier les concepts).

                        Comment une particule chargé ponctuelle (électron) peut-elle posséder un moment magnétique ?
                        Comment une particule non chargé ponctuelle (neutron) peut-elle posséder un moment magnétique ?

                        Incohérent !


                      • Vincent Verschoore Vincent Verschoore 29 septembre 2010 15:31

                        Sur Aspect : lien vers un très bon article sur cette expérience : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/physique-1/d/le-prix-wolf-recompense-alain-aspect-pour-ses-travaux-sur-leffet-epr_22551/

                        Je cite cette phrases : « Le substratum physique de l’Univers est hors espace et hors temps, il n’y a fondamentalement ni particules ni ondes dans le monde quantique. »
                        C’est ce que j’entendais par « indépendance temporelle ». 


                        • ffi ffi 29 septembre 2010 15:45

                          Le substratum physique, c’est quoi ? L’éther ?


                        • Céphale Céphale 29 septembre 2010 15:58

                          @ffi

                          J’ai vu que vous connaissez l’électromagnétisme, donc la notion de moment magnétique multipolaire d’un système de charges électriques. Je suis d’accord quand vous dites qu’un neutron n’a pas de moment magnétique. Mais qui a dit cela ?
                          Dans les équations de la mécanique quantique, le moment magnétique disparait au profit d’un opérateur de rotation. Il réapparait en tant que valeur propre. C’est une simple question de calcul. 
                            Lire les 5 réponses ▼ (de ffi, Céphale)

                          • kemilein 29 septembre 2010 16:08

                            moi ce qui me rend particulièrement perplexe c’est que ce double état, en réalité selon leur dires superposition d’état : ils en sont a la pratique avec leur ordi-quantique basé sur du qubit, et la je suis perdu ^^

                            car pour moi cette idée de multi états superposés n’est pas un soucis, mais c’est la représentativité/tion qu’on en fait et qu’on en a.

                            le coup du chat mort vivant selon l’univers parallèle dans lequel on est, moi j’accroche pas, ca me semble brouillon, le fait qu’il faut une observation pour déterminé sont état me semble tout aussi présomptueux.

                            pour ce qui est : EST
                            qu’on le voit, le sache, ou pas et rien de cela.
                            je suis persuadé qu’il existe de « choses » qu’on ne peut appréhender du fait même de nos sens et de nos connaissances, mais c’EST.

                            or donc, cette superposition d’état existe, mais quel est le lien logique avec les parallèles ? (un chat ne peut être mort et vivant dansa le même univers ? et ça qu’en savons nous ? oO)

                              Lire les 5 réponses ▼ (de Vipère, Philou017, ffi, joelim)

                            • Vipère Vipère 29 septembre 2010 16:15

                              Bonjour à tous et à l’auteur

                              Mettez-vous d’accord !!!

                              Le chat de Schrôdinger est mort ou vivant ???

                              S’il a passé l’arme à gauche : un petit cantique à sa mémoire.

                                Lire les 4 réponses ▼ (de Vincent Verschoore, Céphale)

                              • herbe herbe 29 septembre 2010 16:26

                                Tout ceci est vertigineux en effet !

                                Quand on pense que plusieurs grands physiciens et neurobiologistes soupçonnent la mécanique quantique peut être la clé du fonctionnement du cerveau humain !

                                Mais en terme d’explication théorique là encore c’est loin d’être gagné :

                                http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/physique-1/d/conscience-et-mecanique-quantique-un-revers-pour-la-theorie-de-penrose_18575/

                                La construction du savoir continuera et selon une logique un peu plus erratique où la sérendipité risque d’avoir comme toujours toute sa place.

                                Et pour cela vive les hérétiques car souvent ils osent bousculer les dogmes qui sévissent ,comme l’a noté un commentateur précédent, aussi en science.
                                La science a elle aussi besoin d’hérétiques :

                                http://www.nonfiction.fr/article-2437-la_science_a_besoin_dheretiques.htm
                                http://www.ldi5.com/heret.php


                                • Vipère Vipère 29 septembre 2010 17:10

                                  Du quantique au classique, tout ça est trop décohérent pour moi !!!

                                  Pour le fun, je mets un atome et un chat dans une boîte !!!

                                  Quelles sont probabilités, si on ouvre la boîte de retrouver un chat vivant ?

                                  ou un chat mort ? Là, je donne ma langue au chat !

                                  Si on ouvre pas la boîte, on ne saura pas ce que le chat est devenu.

                                  Comme quoi, il suffit pas de d’enfermer l’atome et le chat et de penser à autre chose. 

                                  Il faut penser à ouvrir la boîte à chat pour être fixé sur son sort !

                                  Les probabilités c’est bien joli, sur le papier, mais rien ne vaut l’observation, c’est du concret !!!

                                   
                                   


                                  • kemilein 29 septembre 2010 17:12

                                    si tu le laisses trop longtemps dedans ton chat tu peux être sur qu’il va mourir de faim

                                    :p


                                  • Vipère Vipère 29 septembre 2010 17:39

                                    A kemilein

                                    Chat alors, j’y avais pas pensé ! L’atome nourrit pas son chat ?

                                    100 % de probabilités de retrouver le chat mort de faim , dans la dimension qui est la mienne !



                                    • Vincent Verschoore Vincent Verschoore 29 septembre 2010 18:27

                                      @Vipère

                                      L’atome nourrit pas son chat ?
                                      Si, pour autant qu’il s’agisse de la tome de chèvre. :)

                                    • kemilein 29 septembre 2010 18:59

                                      exacte on voudrait t’y voir nous, mange ton atome et tait toi :p

                                      à la base c’est de l’a acide cyanhydrique, et même ça le chat il le mange pas...
                                      mais enfin ce n’était qu’une vue de l’esprit


                                    • joelim joelim 29 septembre 2010 21:07

                                      Il y a un truc qui m’échappe dans cette histoire de chat. J’ai du mal à comprendre que la superposition d’état puisse se transmettre dans un dispositif de mécanique classique tel qu’un zigouilleur de chat.

                                      En effet, ce dispositif est au départ dans l’état « non déclenché ». Cet état initial n’implique-t’il pas que le déclenchement qui lui est en logique oui/non ne puisse se faire que quand la particule a choisi son état définitif (suite à la détection de sa particule sœur) ?

                                      2ème question, pourquoi n’essaye-t’on pas, pas avec un chat mais une mouche par exemple ? Si on peut détecter l’état de cette particule il est facile de provoquer la mort d’une mouche. Et je pense qu’elle sera tuée uniquement quand la particule soeur sera détectée et du mauvais type (pour la mouche). Mais comme çà n’a pas été fait j’ai dû rater un truc...

                                      Ma conclusion provisoire est que la mécanique quantique est une belle théorie, qui marche et tout, mais incomplète (enfin, toutes les théories sont perfectibles et incomplètes, c’est même prouvé par Gödel). 

                                      En tout cas j’apprécie énormément l’effet de corrélation quantique, qui permet de rompre avec l’approche déterministe/réductioniste, en montrant ce que qui ressemble des « fusions » temporaires entre des points de l’espace-temps. C’est fascinant...

                                      • joelim joelim 29 septembre 2010 21:21

                                        Quant à Hawking, il fait à mon goût trop souvent dans l’incantatoire, comme quand il dit « dans un nombre infini d’univers il est certain, par définition, que les conditions nécessaires à la venue de la vie telle que nous la connaissons existeront quelque part. Ici, en l’occurrence ». 

                                        Son « il est certain » et son amalgame osé entre l’infini mathématique et l’infini physique me font penser que ce chercheur est nettement surestimé, malgré ses travaux passés.

                                        • galien 30 septembre 2010 12:30

                                          Je sais pas si il est surestimé mais j’ai trouvé ses bouquins mauvais, incompréhensibles, et pédants, rien à voir avec la prose d’Einstein par exemple.


                                        • Erretnien 1er octobre 2010 14:46

                                          Schrödinger était un ami d’Einstein. Et son célèbre « paradoxe du chat » fait suite à une correspondance qu’ils ont échangée sur les étrangetés logiques de la mécanique quantique. Tant l’un que l’autre concluaient qu’un objet ne pouvait sans doute pas se retrouver simultanément dans deux états différents (idée d’intrication), et que les faits montrés par la nouvelle théorie étaient probablement plus observationnels que réels. Malheureusement pour ces deux grands savants, il semble bien que, sur ce point, ils aient eu tort. Car les prédictions de la mécanique quantique, pour étranges qu’elles puissent paraître, sont de plus en plus vérifiées. Si cette théorie était fausse, alors les lasers, les ordinateurs, et en fin de compte l’univers et nous-mêmes n’existeraient pas.
                                          Il faut préciser que le paradoxe du chat ne concerne en fait pas que cette pauvre bête mais le doublet « atome désintégré / chat mort » ou « atome entier / chat vivant » (la désintégration de l’atome entraînant le déclenchement d’un mécanisme qui libère un poison et tue le chat), et que la supperposition des états « mort » et « vivant » (tant que l’observation n’a pas brisé l’intrication), mathématiquement, se traduit par une « combinaison linéaire » de la racine carrée des probabilités de l’un ou de l’autre. La somme des carrés (et donc la somme des probabilités) est égale à 1. C’est logique (une fois observé, le chat est soit mort soit vivant), et révèle en même tant la nature profondément ondulatoire du phénomène. (La somme des carrés d’un sinus et d’un cosinus est toujours égale à 1)
                                          Dans la vision classique, on considère que ces intrications (superpositions d’états) ne concernent que le monde de la physique des particules. A notre échelle, les très nombreux échanges d’informations entre les constituants d’un système « macroscopique » entraînent très rapidement la décorrélation et débouchent sur un monde connu où on est soit vivant soit mort mais pas l’un et l’autre. Rassurant et peut-être faux ! Everett a imaginé la possibilité que la physique quantique puisse s’étendre effectivement au monde des grandes échelles. Nous serions alors tous, simultanément et en un nombre colossal d’exemplaires, « à la fois » morts et vivants dans différents univers. (Dénommés alors « multivers ») Notre esprit ne ferait que passer, à chaque instant, dans une succession de multivers où nous demeurerions vivants, nous donnant alors l’illusion d’une réalité unique. Stupide ? Cela aurait le mérite d’expliquer les miracles par un croisement de multivers normalement irréductiblement séparés mais qui, dans certains cas très rares et pour une cause inidentifiée (Prière ? Force de l’esprit ? Autre ?), pourraient échanger une part de leurs contenus. Le « vivant », ou « bien portant », passerait alors dans un multivers où il se trouvait « mort » ou « malade ». Il ne serait alors nullement fantaisiste de pouvoir communiquer avec les morts (dans notre multivers mais pas dans le leur), et il serait rassurant de penser que ceux qui sont morts de façon particulièrement injuste ou cruelle à nos yeux ne le sont que pour nous. Et si nous pouvions disposer d’une vision plus globale, nous ne serions plus forcément aussi choqués. Bien sûr, à ce niveau, ce n’est plus exactement de la science. Mais qui sait... ?

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                                          • PAS GLOP PAS GLOP PAS GLOP PAS GLOP 3 octobre 2010 10:15

                                            Francis Bacon a dit « un peur de science éloigne de Dieu, beaucoup y ramène » .
                                            Il est inutile de chercher à comprendre l’univers sans y intégrer la composante « spirituelle » au sens noble du terme. L’ESPRIT est à l’origine de tout. C’est lui qui modèle notre monde perceptible au fur et à mesure qu’il se déroule. Il y a autant d’univers que d’esprits. Chacun créant le sien comme nous le faisons au cour d’un rêve . Chacun d’entre nous a son univers propre qui recoupe celui de son voisin le temps d’une compatibilité évènementielle , pour ensuite s’en désolidariser en vue d’en recouper un autre plus compatible avec « le vécu » du moment . un peu comme les mailles d’un filet qui de rejoignent au niveau d’un nœud pour ensuite repartir en direction d’un autre nœud. Et à chaque fois que notre univers se « dédouble » une partie de notre esprit l’accompagne . L’apparente stabilité de notre monde n’étant due qu’au fait que nous ne percevons pas les autres réalités alternatives suscitées par chaque nœud et que chaque partie dédoublée de notre esprit est ignorante de ce que vivent les autres. ce qui se comprend aisément : le flot d’informations reçues alors si tout était mis en commun, serait ingérable et provoquerait des conflits entre toutes ces réalités .


                                            • elbecko elbecko 3 octobre 2010 10:43

                                              Bonjour, et merci pour cet article.
                                              Je comprend le scepticisme de certains face à une théorie aussi difficilement compréhensible que le quantique, d’autant que vous allez tout droit vers le débat de le « science-religion » n’hésitant pas à parler d’« alchimie ».
                                              Il ne faut pas oublier que des applications existent au stade expérimental, notamment en ce qui concerne l’ordinateur quantique (l’université du Michigan travaille sur une puce quantique capable d’être produite en série).
                                              Pour résumer (énormément), alors qu’un calculateur arythmétique se base sur les deux états que sont 0 et 1 l’ordinateur quantique lui considère que 0 peut être, par exemple, constitué de 30% de 1....d’où les espoirs naissent en terme d’intelligence artificielle :) Et voilà je m’égare...aussi.


                                              • PAS GLOP PAS GLOP PAS GLOP PAS GLOP 3 octobre 2010 12:37

                                                Bonjour Elbecko
                                                Je sais que l’alchimie n’est considérée par la plupart que comme une sous matière à tendance mystico/ésotérique, tenant plus de la sorcellerie que de notre « noble science » contemporaine . Pour avoir fouiller ce domaine depuis de nombreuses années, je peux vous affirmer que les Adeptes avaient depuis très longtemps connaissance de ce que la physique quantique ne fait que dévoiler aujourd’hui. Arrivés au niveau supérieur de leur Art ils maitrisaient la fusion à froid, et LES transmutationS . Tout cela avec un état d’esprit et dans un contexte qui rendent ces choses incompréhensibles si on les regarde avec nos yeux « d’homme moderne ». je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit , juste à ouvrir des portes pour ceux qui veulent se donner la peine de jeter leurs œillères et de considérer que l’on invente rien,mais ne faisons que re-découvrir. A chacun sa vision des choses.


                                                • Serpico Serpico 3 octobre 2010 13:01

                                                  Tout ça finit par ressembler à une masturbation intellectuelle de dimensions cosmiques.


                                                  • PAS GLOP PAS GLOP PAS GLOP PAS GLOP 3 octobre 2010 14:21

                                                    Il est vrai qu’à l’heure de la « star’ac » de la « gay pride » et autres turpitudes le fait de cogiter sur des problèmes métaphysiques ou d’ordre conceptuel peut sembler ringard . A chacun son monde.


                                                  • herbe herbe 3 octobre 2010 15:35

                                                    Et on peut même en rigoler  smiley :

                                                    http://www.dpstream.net/serie-101.html


                                                  • Serpico Serpico 3 octobre 2010 18:05

                                                    Pas glop

                                                    Il faut être grand masturbateur pour faire ce genre de lien avec la Gay Pride et la starac.

                                                    Personnellement, j’ai entendu parler de la Starac et de la Gay Pride.

                                                    Quant au chat de Schrodinger, j’ai une troisième possibilité : que le chat n’y soit pas du tout. (ce qui entraîne une multiplication des possibilités : absent mais mort ou vif ? dans le coma ou tondu ?)

                                                    La physique ressemble de plus en plus au bonneteau.


                                                  • Aldebaran Aldebaran 3 octobre 2010 18:09

                                                    Bonjour l’auteur,

                                                    vous avez surement du vous donner un mal de chien pour publier votre article.
                                                    On n’apprend rien de plus que ce qu’on savait déjà.
                                                    Il serait peur-être temps que le scientisme cartésien abandonne la physique pour entrer en métaphysique en retrouvant ses fondamentaux

                                                    • Vincent Verschoore Vincent Verschoore 3 octobre 2010 19:59

                                                      Bonjour Aldebaran,

                                                      Ce que vous saviez déjà, sans doute, mais j’aime penser que cela permet à d’autres qui ne savaient pas d’en savoir un peu plus. 

                                                    • ubotugy ubotugy 3 octobre 2010 19:18

                                                      << Il s’avère qu’une telle théorie permettrait un niveau de causalité encore plus élevé. Pour reprendre l’exemple des chaussettes, le simple de fait de penser à mettre une chaussette rouge ferait en sorte qu’elle devienne rouge. Et que dans le même temps l’ensemble de sa tenue vestimentaire. Et tous les choix effectués pendant la journée. >>

                                                      Tient, tient, voilà qui ressemble fort à des effets déjà rapportés par de multiples traditions ésotériques et mystiques dans l’histoire des expériences humaines...

                                                      Je dis ça, je ne dis rien smiley



                                                      • Vincent Verschoore Vincent Verschoore 3 octobre 2010 19:53

                                                        @ubotugy

                                                        On peut effectivement penser que la physique va finalement nous amener là où d’autres approches ont déjà laissé leur empreinte. Fritjof Capra le disait déjà il y a longtemps dans son livre « the tao of physics ». 

                                                      • Céphale Céphale 3 octobre 2010 19:27

                                                        La position typique du problème de la mécanique quantique consiste à prédire le résultat d’une nouvelle mesure connaissant le résultat de mesures antérieures. (Lev Landau, prix Nobel 1962)

                                                        Le but de la mécanique quantique n’est évidemment pas de décrire des mondes qui n’existent pas. C’est beaucoup plus simple. Par exemple la chimie qui est au programme de terminale S doit beaucoup à la mécanique quantique. Mais la complexité de cette théorie, avec des termes techniques dont seuls les spécialistes peuvent comprendre le sens, est de nature à inspirer des charlatans. 

                                                        • Alcyone 27 avril 2012 18:08

                                                          Voici un film qui nous parle de théorie unitaire,
                                                          de synchronisme magnétique,
                                                          du néant, et de pourquoi nous venons tous du néant...

                                                          Film&nbsp;&raquo;Guérir notre relation au monde"> avec le métaphysicien Frank Hatem

                                                          Dans ce film, le métaphysicien Frank Hatem nous aide à comprendre comment le but de notre vie peut être une source d’énergie inépuisable. Nous découvrons ici pourquoi les lois qui régissent l’Univers sont les mêmes lois qui régissent notre propre univers intérieur. Ainsi, en guérissant notre relation au monde, nous guérissons qui nous sommes et accédons alors à ce pour quoi nous sommes fait.

                                                          Pour voir la bande annonce sur youtube cliquer ici...

                                                          http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=a26ImJNwflY

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