Voiture à hydrogène : la fin d’une aventure
Obama a décidé de réduire drastiquement le financement de la voiture à hydrogène... Un choix qui peut s’expliquer par la nécessité de produire vite et massivement la voiture propre électrique de la décennie à venir.
![](local/cache-vignettes/L320xH213/hydrojpg-832832c-b3248.jpg)
Je suis à vrai dire assez partagé par cette décision. D’un côté, l’amateur d’innovation que je suis ne peux que regretter qu’on ne cherche pas à développer cette énergie tout à fait fantastique que serait celle de l’hydrogène. De l’autre, l’hydrogène n’a jamais franchi le stade du prototype, et puis cela fait un certain temps que j’observe l’industrie automobile tenter de défricher trop de directions à la fois : qui la voiture solaire, qui la voiture hydrogène, qui la voiture aux biocarburants… il va bien falloir que ce marché là s’harmonise également pour que l’on accède à une production de masse de voitures vertes, quelle que soit leur alimentation. Sinon, nous aurons 3 grands types de voitures avec pour chaque type tel mélange… on va finir par voir revenir les pompistes !
La recherche sur l’hydrogène continuera à être financée, mais de manière beaucoup moins large (une cinquantaine de millions de dollars par an), mais pas pour l’alimentation des moteurs. Ci-dessus, un chercheur teste l’ininflammibilité d’une pile à hydrogène.
TechnoPropres
20 réactions à cet article
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je pense que c’est un choix judicieux.
Malgré des promesses encourageantes, il apparait aujourd’hui’hui que la voiture à hydrogène ne pourrait être au mieux qu’une technologie de transition... jusqu’à’à ce qu’on dispose enfin de bonnes batteries permettant de faire des voitures électriques performantes (en terme d’autonomie et de cout).
Vu les investissements que demanderait encore la mise au point de véhicules à hydrogène produits en série et l’adaptation des réseaux de distribution, la rentabilité du projet parrait bien dérisoire pour une technologie de transition.
Renault-Nissan a devancé le gouvernement US. cela fait pluiseurs mois que Carlos ghosn a annoncé que le groupe allait focaliser tous ses efforts de développement ’energies nouvelles" sur la voirture électrique. C’est un pari risqué, car c’est un investissement à plus long terme que la voiture à hydrogène, mais je pense que c’est l’unique choix vraiment valable.
Par contre, dans ce contexxte, le nerf de la guerre, ca ne sera plus la voiture ou le moteur lui même, mais la batterie. La valeur ajoutée, le savoir faire et l’excellance technologique différentiante ne sera plus dans le moteur, mais bien dans le composant qui en quelque sortes est le remplacant du simple réservoir à carburant sur une voiture à essence : la batterie. Pour se distinguer de la concurrence, attirer des clients, et maitirser ses couts, le constructeur de voiture électrique devra donc impérativement maitriser LUI MEME la techno des batteries.... et pas se contenter de sous-traiter ce composant à une société qui propsera la meme techno à d’autres constructeurs.
Il est donc urgent que les grands constructeurs prennent des participations importantes dans les sociétés conceptrices des batteries ou labos de recherche associés... il en va de leur survie sur le long terme. Nissan ne veut pas racheter NEC, par exemple ? trop gros ?
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le rendement « du puit à la roue » de l’hydrogène est désastreux.
on s’est atelé à la pile a combustible sans penser aux moyen de le produire
il y a des recherches plus rentablesbatterie lithium,
panneaux solaire pour vehicule,
supercondensateurs,
rendement des véhicule electriques.-
Panneaux solaires pour véhicules, on peut oublier... l’énergie récoltée sera notoirement insuffisante, même avec des panneaux aux rendements révolutionnaires. par contre, des panneaux solaires sur le garage pour recharger la voiture quand elle ne sert pas (de jour), pourquoi pas !
dans les technos à creuser, n’oubliez aps les nanofils de carbone : plusieurs laboratoires mènnent des recherche extremement prometteuses sur des batteries litium/nanofils de carbone qui pourraient à encombrement/poids égal etre 10 fois plus performantes que les batteries actuelles.... commercialisation envisageable dans 10 ans, parait-il... -
wana : on s’est atelé à la pile a combustible sans penser aux moyen de le produire
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dans pile à combustible , il y a combustible , et un combustible n’est pas limité à l’hydrogène .
Des piles à combustible basées sur des alcools ou des hydrocarbures permettraient d’augmenter le rendement par rapport aux thermiques . -
A mon avis, le président Obama a raison.
J’ai toujours pensé que le vecteur hydrogène n’avait pas d’avenir.
D’abord, il faut signaler à l’auteur que ce n’est pas une énergie !
En effet, il n’existe pas de source d’hydrogène sur terre.
Il faut donc le produire à partir de l’eau (H2O) ou d’une substance hydrogénée.
Il faut faire une électrolyse ou une cassure de moléculaire très énergétivores à partir d’une autre énergie (nucléaire, charbon, gaz ...) puis comprimer fortement l’hydrogène sous haute presssion (très énergivore aussi).
Puis recombiner l’hydrogène à l’oxygène (ou à de l’air).
Seule la dernière opération libère de l’énergie mais au total vous ne récupérez beaucoup moins d’énergie que vous en avez fourni (25 % au mieux).
De plus risque incendie, explosion ...
Donc aucun intérêt sauf des usages particuliers (téléphones portables ...) ou des sites isolés (iles, montagnes ...).
Bonne journée-
Bonjour,
La décision d’abandonner l’hydrogène comme vecteur énergétique appliqué au transport individuel est une réaction normale en ces temps incertains tant la maîtrise en est encore balbutiante.
Une petite précision sur l’avenir, tous les concepteurs de batteries utilisent le lithium, une matière première abondante en théorie mais rare sous sa forme concentrée. Le Brésil se taillant la part du lion dans la production (70% des ressources mondiales).
Les réserves mondiales de Lithium son faibles (11 millions de tonnes) et une autre technologie est très gourmande en lithium : la fusion nucléaire (projet ITER et suivant).
Enfin le lithium est une technologie chère et qui a de grande chance de le rester tant le processus industriel est complexe.
Tous ces éléments peuvent plaider pour que le stockage d’énergie destiné au transport individuel s’offre de nouveaux axes de recherches dont l’hydrogène fait partie.
On trouve régulièrement des articles sur le stockage énergétique et plus largement sur les recherches en la matière dans Énergie et Développement Durable Magazine (http://www.2e2d.info).
Pour terminer plusieurs sociétés effectuent des recherches en utilisant l’hydrogène comme réserve d’énergie pour la maison et les transports. Cette réserve, sous forme de pile, étant convertie à la demande en électricité et chaleur pour la maison et les transports.
La production de l’hydrogène étant assurée par une ou plusieurs éoliennes situées à proximité.
C’est peut-être le début de l’utilisation à grande échelle de cette technologie.
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à Olivier,
je pense que vous avez confondu le Brésil avec la Bolivie gros fournisseur de lithium. -
Bonjour,
La Bolivie sera le plus gros fournisseur dans les années à venir en effet -
Regardez les choses en face : 1500kg de ferraille pour déplacer 75kg de barbaque qu’elle que soit le mode propulsion est une absurdité sans non.
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Excellente remarque, beaucoup plus judicieuse qu’il ni parait au premier coup d’œil. Il faut repenser le véhicule plus en fonction du niveau de frime que l’on veut afficher mais bien sous l’angle unique de son utilité.
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Bonjour.
Je pense aussi que l’abandon de la voiture à H2 est bien, pour les citées dans l’article et les commentaires.
Mais, je voudrait digresser et aller plus loin dans le raisonnement sur la civilisation automobile.
Pourquoi y a t’il si peu de gens à contester l’idéologie de la bagnole, des excès de l’hypermobilité que la plupart considèrent comme une obligation (pas faux hélas dans l’organisation socioéconomique actuelle) et/ou un dû ?
Plutôt que de vouloir perpétuer ce système en faisant des caisses électriques, il faudrait plutôt changer le contexte organisationnel socioéconomique libéral mondialisé libre échangiste, vers un niveau plus local en quelque sorte, du localisme, vaste sujet qui a déjà été abordé sur ce site :
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/le-localisme-seule-issue-pour-le-47048
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/le-localisme-n-est-surtout-pas-du-54277Par extension, c’est aussi notre mode de vie qui est à changer. Pas facile...
Il est tout à fait possible de se passer en grande partie (calculs à faire, s’il y a des volontaires ?)
de ces abus de transports en tous genres, à commencer par nos caisses, dont je suis moi même dépendant... Nous n’avons pas réellement besoin de tous ces transportsSachant qu’en juillet 2008, le cours du pétrole a atteint 147$, essentiellement parce que les producteurs ne pouvaient plus suivre l’augmentation de la demande (pic pétrolier), moins en raison de la spéculation, et que cet évènement fut l’un des déclencheurs de la crise actuelle (les américains US endettés ont du choisir entre payer leur subprimes ou mettre de l’essence dans leur pickups pour aller bosser), nous avons vu qu’un tel prix mettait sévèrement en cause notre organisation socioéconomique occidentale. Je précise que cette interprétation des causes de la crise n’engage que moi, je sais bien que la bulle aurait éclaté tôt ou tard)
Même si la crise a fait chuter la demande, Imaginons le plein à 150€. A ce prix, qui peut encore faire 50kms/jour pour aller travailler ? Il y a des chances pour que cela arrive dès qu’il y aura une vraie reprise économique... ce qui tuerais cette reprise immédiatement (l’idéologie de la croissance infinie se heurte à la réalité depuis quelques temps).
Pourquoi tant de gens doivent ils faire de kms en bagnole dans un chassé croisé obscène, polluant et absurde alors que beaucoup préfèreraient travailler près de chez eux ?
En fait, il se trouve que ce système de l’hypermobilité est le fondement même de la mondialisation.
Le libre échange repose sur le transport à bas prix.
Il se trouve que le réchauffement climatique et le pic pétrolier mettent directement en question la mondialisation. Ce dont bien entendu, nos dirigeants & économistes mainstream ne parlent pas. Tabou, trop de profits en jeu.
Il se trouve que la « concurrence libre et non faussée » n’existe presque que sur le marché du travail (local et régional et mondial comme celle des travailleurs chinois), ce qui arrange bien les multinationales oligopolistiques, leurs actionnaires et nos oligarques dirigeants qui les cautionnent.
Supprimez cette mobilité non indispensable (bien sûr, il faudra toujours importer ce qu’on ne sais pas faire comme les microprocesseurs par exemple) et vous supprimez la « concurrence libre et non faussée » du même coup et vous relocalisez un maximum d’activités économiques et l’emploi.
De toutes façons, je doute qu’il y ait assez d’électricité pour alimenter tout ça
Tout ceci pour dire qu’à mon avis, mettre un terme à l’idéologie néolibérale est prioritaire sur la conception de voitures électriques potables, dont je nie pas la nécessité.
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Je ne suis absolument pas d’accord avec la plupart des réactions à cet article. Il est très dommage que les USA abandonnent la filière hydrogène. Cela veut dire que le lobby pétrolier a gagné une fois de plus pour nous refiler des biocarburants qui vont affamer les populations. L’hydrogène est une excellente solution car c’est un bon vecteur de stockage de l’énergie sur une courte période. Par ailleurs, on peut en produire partout, avec, par exemple, du solaire dans son garage comme quelqu’un l’a déjà fait remarquer. Ceux qui trouvent que le rendement global de l’hydrogène est mauvais, se trompent. En utilisant le solaire comme source primaire d’énergie, gratuite et infinie à l’échelle de l’humanité, nous avons de quoi faire vivre toute la planète et, en plus, le rendement global est bien meilleur que celui des biocarburants. Pour mémoire, le rendement de la photosynthèse est inférieur à 1% alors que le solaire civil est 8% et le solaire spatial à 22% (cellules AsGa) ! En ce qui concerne les batteries, certes, ce serait plutôt bien si on pouvait stocker facilement l’électricité, mais cela me semble difficile même sur le long terme et, surtout, cela alourdit les voitures considérablement.
Pourtant, il y a une solution simple pour faire des voitures électriques légères et à autonomie infinie : installer un rail central sur chaque chaussée et qu’une perche issue de la voiture, aille, en cas de besoin, pomper de l’énergie pour quelques kilomètres avant de recommencer. Ces rails seraient alimentés par des centrales nucléaires en surgénération, ce qui donne à l’humanité, en tout électrique à 10% de croissance par an, jusqu’à 6700 ans de réserves connues !
L’hydrogène, lui, serait conservé pour des activités pour lesquelles il faut, par exemple, une propulsion à réaction comme l’aéronautique.
Enfin, dire que l’hydrogène est dangereux est certes vrai, mais le progrès, c’est justement de rendre sûr ce qui ne l’était pas avant ou de rendre possible ce qui ne l’était pas avant, etc.-
à propos des voitures sur rail,
ce projet danois pourrait vous intéressez. Cela s’appel le RUF, il y a déjà un prototype, le type qui le développe y travaille depuis 10 ans, le projet est bien avancé mais cela manque de moyen. J’ai cependant vu quelques echos sur le site de l’université de washington et même sur CNN. Le but serait dans un premier temps de l’implanter dans une ville comme copenhaven.En ce qui me concerne, je considère ce type de projet comme une solution d’avenir. Celui ci est malheureusement encore trop proche d’un projet universitaire. Même si son instigateur, développeur et promoteur cherche à le faire sortir de ce carcan.
site officiel :
http://www.ruf.dk/http://archives.cnn.com/2001/TECH/science/03/09/ruf.car/index.html
http://faculty.washington.edu/jbs/itrans/big/rufinvest.pdf -
Je soupconne les puissants de vouloir ne retenir que les solutions qui permettent de continuer de taper le quidam au portefeuille. Le pétrole n"étant plus une énergie d’avenir, et l’hydrogène n’étant probablement pas assez rentable pour l’heure, il reste l’electrique qui permet aux pétroliers de sauvegarder l’essentiel, le pognon
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C’est un peu inepte de vouloir carrément alimenter une voiture avec des panneaux solaires au-dessus de son garage ou maison, surtout que certaines régions sont fort peu ensoleillées (tout le monde voudrait alors s’installer dans le sud pour faire des économies substantielles).
Ce processus doit être évidemment mutualisé et externalisé dans des grandes centrales qui alimentent les particuliers (vous n’avez pas une centrale thermique ou nucléaire dans votre garage :lol :).Ces panneaux auraient un bien meilleur rendement dans le sahara...« Crevette » fait une analyse juste de l’absurdité dans laquelle nous sommes tombés : celles des déplacements à tout crin pour aller travailler (ou s’amuser), quitte à passer des heures dans des bouchons.Prendre un job à 70-100 bornes de chez soi, afin d’avoir une belle et grande maison, ne semble choquer personne.Je me souviens aussi de mon supérieur hiérarchique qui m’avait regardé comme un fou lorsque je lui avait dit que je n’avais pas de voitures et n’en voulais pas (habitant alors sur Paris et travaillant en banlieue).Affronter les bouchons le matin les mains sur le volant lui semblait tellement plus naturel que prendre un RER et un bus tout en lisant un journal ou un livre ...Inéluctablement, le prix du pétrole va remonter sensiblement un jour, même si la crise dure. C’est une question de disponibilité de ressources.Cela peut même prendre 10-20 ans selon la gravité de la crise mais cela remontera bien fort. Ce n’est donc pas la voiture un peu moins consommatrice qui nous sauvera (et le climat ... ce qui nous implique aussi) mais un souhait de réorganiser le modèle économique, dont le principe de mondialisation sans borne qui semble aller de soit.Ce n’est donc pas des voitures qu’Obama devrait se soucier, poussé qu’il est par les lobbys, mais de l’organisation sociétale et des valeurs de type « tout voiture » (dont les américains raffolent).Obama avait pourtant crié qu’il faudrait faire du changement mais tout ce que l’on voit pour l’instant est de nature peu ambitieuse car ce qu’il faut changer, ce sont les mentalités.J’avoue que c’est une autre paire de manches que de dire « finalement, l’hydrogène, pas top ».-
Inéluctablement, le prix du pétrole va remonter sensiblement un jour, même si la crise dure. C’est une question de disponibilité de ressources.Cela peut même prendre 10-20 ans selon la gravité de la crise mais cela remontera bien fort. Ce n’est donc pas la voiture un peu moins consommatrice qui nous sauvera (et le climat ... ce qui nous implique aussi) mais un souhait de réorganiser le modèle économique, dont le principe de mondialisation sans borne qui semble aller de soit.Attention en matière de matière premiéres , une très faible baisse de la demande peut faire s’effondrer les cours ! Et c’est d’ailleurs pour cela que ceux qui ont spéculés sur cela ont eu très très mal. Ou que vous voyez les producteurs de lait manifester.
Explication : Une matière premiére c’est pas comme une action, cela coute à stocker. Pourquoi le pétrole est pas cher en ce moment ? Parce qu’une fois qu’il est sorti du sol, il est dans des barils, que ses barils sont sur des pétroliers qui restent en mer parce que d’autres pétroliers à terre ont fini de remplir les grandes cuves de stockage du port.
Le pétrolier immobillisé en mer, il coute la peau du cul à celui qui l’a affrété. Le stockage du pétrole coute également très cher. (Il faut le garder). Pire au bout d’un moment, tu ne sais plus ou le mettre. Et donc soit tu arrête un puit (ca coutera cher à redémarrer) soit tu brade celui qui tu as pour que quelqu’un t’en débarasse et que tu aies de la place.
(Pour la bouffe c’est encore pire quand c’est périssable : La ton lait, limite tu va filer du fric avec pour ne plus l’avoir sur les bras. Autant qu’il moisisse dans les rayons de Carrouf’ plutot que dans tes belles citernes).
Bref, il suffit que la consommation de pétrole mondiale baisse légérement pour que cela ait un impact fortement négatif sur les prix. Et il ne faut pas oublier qu’avec la révolution technologique en cours, cette consommation de pétrole risque de baisser fortement dans les pays industrialisés. Ce qui pourrait largement compenser l’arrivée de la Chine au premier plan. D’autant que eux aussi vont suivre notre révolution technologique...
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Moi, je suis plus pessimiste. Obama est une marionnette aux mains des néocons(comme Bush). Est-ce que l’attaque de l’Iran n’est déjà pas dans les cartons ? Et ce n’est pas notre nabot qui mettra son véto
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C’est un choix pragmatique et sage. La priorité est de réduire la dépendence énergétique et ce au plus vite.
Pour cela, une première étape rapide consiste à aligner la consommation des bagnoles ricaines sur les bagnoles européennes. Et cela aura un impact significatif sur la conso de pétrole des USA. Impact qui sera suffisamment significatif pour maintenir les cours à un niveau faible et asphyxier financièrement la Russie et les pays du golfe un peu trop gourmand.
La voiture électrique souffre quand à elle d’un défaut majeur, son autonomie est convenable sur le plat mais pas en cote. Mais on peut la produire rapidement et elle peut dans certaines villes ou certains états être fort utile. Si vous habitez Amsterdam ou Den Haag, une voiture électrique c’est surement très bien ! Et la encore, une diminution de la consommation pétroliére même de quelques pourcents est suffisante pour que les cours s’effondre. Effondrement des cours qui remet dans un état de dépendence des pays que l’on souhaite y voir maintenu.
Mais on laisse au passage une consommation de pétrole minimale de sorte à conserver au dollar son statut de monnaie de réserve qui est fortement liée au pétrole.
Et la Chine dans tout cela ? Ca l’arrange également d’avoir son pétrole a pas cher afin de financer son développement. Elle s’accomodera bien de cela. D’autant que via la dette américaine son destin est liée à celui des USA. Et qu’elle fera donc des courbettes à la russie d’un coté pour avoir du gaz pas cher (et avoir un pouvoir de négociation sur les USA) et en fera devant les américains et les européens pour qu’ils continuent à consommer leurs produits. That’s life.
Ne soyez pas naifs. L’écologie tout le monde s’en fout la bas en haut. Par contre, éviter que la Russie ou les pays du golfe ne prennent trop d’importance est vital. La richesse de l’occident est en grande partie du au fait que la matière premiére ne nous coute rien. Et ces matière premiére ne se sont pas gagnées en accrochant son chien avec des saucisses.
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Il fallait faire un choix pour accélérer le développement des nouveaux véhicules et réduire notre dépendance au pétrole.
Le bon choix d’Obama est d’avoir pris une décision.-
Bonjour,
M Chu est pro-biocarburant et sa récente décision est vivement contestée aux USA : http://wheels.blogs.nytimes.com/2009/05/12/fight-for-hydrogen-funding/?hpw
L’hydrogène n’arrange personne, car elle est une très bonne solution.
J’ai organisé une conférence débat sur ce sujet, tu peux regardez les vidéo et la présentation :
http://www.alternative-hydrogene.com/a.html
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