Bonjour, Je ne veux pas lancer de polémique, je me contente de constater que (presque) tous les grands couturiers sont gays. Ceci explique peut être cela ?
Salut Aline, toujours un plaisir de vous lire. Bonjour à Cevenne que j’apprécie aussi. Je suis né à Bordeaux. Inutile de vous dire que j’ai appris à marcher sur les dunes du bassin au Ferret côté océan. j’ai vu, année après année se transformer en enfer ce petit paradis. L’exemple le plus fort est la transformation de la dune du Pyla en succursale Taïwanaise et maintenant Chinoise. Ça c’est la version touriste de base. Mais depuis que ça fait branché d’aller sur le bassin, de petits ports ostréicoles se sont littéralement transformés en boites de nuit géantes ou il semble que tout soit permis et de préférence le pire. Les 4x4, comme des (gros) grains de sables sont garés partout et n’importe où. Il faut traverser les terrasses des restaurants étalées, comme leurs faune grasse et multicolore bardée de moutards obèses, jusqu’à la plage pour arriver à trouver un bar qui consentira mollement à vous servir un simple café que l’on paiera dix fois le prix. Etc, etc... Cette année, j’ai compris, je vais dans un trou paumé de Haute-Savoie dans un chalet perdu à 1200 m d’altitude me nettoyer les poumons et le reste. Évidemment cela m’est plus facile puisque je n’ai qu’un matou qui aime bien les gens chez qui je le laisse en pension. Une chance. Toutes mes amitiés et à bientôt de vous lire.
A cette époque (70’s) il y avait du monde sur la route levant le pouce un peu partout. On allait voir ailleurs pour partager, connaitre, comprendre, savoir comment vivaient les autres. On essayait de se ressembler en portant les mêmes habits, les mêmes cheveux longs et on évitait les paranos. Nos pensées étaient le plus souvent convergentes où que l’on puisse se trouver. La formule citoyen du monde n’existait pas et nous n’étions pas plus Européen. Nous étions réunis simplement par notre jeunesse, notre confiance et nos particularismes qui nous enrichissaient les uns les autres. Il y avait toujours des guitares et nous partagions nos chants et le reste. Les ricains chantaient du Dylan, les anglo-saxons du Graeme Allwright, les Français du Hugues Aufrais, les Allemands du Wader, les Marocains jouaient de la darbouka et tous nous connaissions la Bamba, jeux interdits ou le concerto d’Aranjuez. On s’en tapait d’être de là ou d’ailleurs, hormis pour apporter notre pierre à l’édifice, le temps d’une rencontre. On était tous, sans exception, pour un monde plus juste, sans guerre et sans cette putain de société de consommation qui se construisait. On ne connaissait pas encore cette loi de 73 qui nous mis où nous sommes aujourd’hui, on croyait cette grosse merde de pompidou bon enfant et on allait changer le monde. Tu parles, regardez où nous en sommes aujourd’hui à chacun se réclamer de la terre ou nous il est né. Nous sommes ce que nous sommes et ce n’est pas en se prévalant chacun de son terroir que nous améliorerons les choses ou que cela nous confère un quelconque statut. Le monde a raté le coche en 68 et nos politiques véreux ont fait le reste. Quel dommage.
Je vais vous dire Rosemar pourquoi je continue à venir sur vos « articles ». Non que je les lise, parce que je connais les platitudes dont vous êtes friande, mais c’est un tel plaisir d’en lire les commentaires que je ne résiste pas. Continuez Rosemar, continuez...