Merci Aline, je suis très touché et si tu avais quelques moments à consacrer à cet ours mal léché que je suis, ce serait pour moi un bonheur égoïste de te lire à [ [email protected] ]. A bientôt de te lire, peu importe où ce sera.
Bravo Aline, encore un bon coup de poing dans la gueule ! Je me demande si je ne préfère pas lorsque tu nous parles des soupes de nos Mamans ou de ce Cantal que j’aime tant, agrémenté de doux commentaires de notre ami Fergus, que je salue au passage, plutôt que de nous titiller la conscience et nous reveler notre impuissance, nos frustrations au bout desquelles il faut juguler nos (justes ?) colères. Je ne suis pas non plus un adepte du périph, ni des A truc ou A machin qui nous parquent comme des gnous aux temps de grandes migrations. Je vis reclus la plupart du temps prés de mon ordi, de mon chat, de mes bouquins, de mon piano et de mes pinceaux qui ronronnent mon quotidien et me caressent dans le sens du poil afin de protéger le peu de lucidité qui me reste et et de ne pas me trouver englué dans cette culpabilité que dispensent ces gens bien pensant et leurs jugements sur qui ne sont pas à leur image. Ton texte m’a fait mal Aline, mais me rassure aussi parce que je te reconnais, alors moi aussi je te pardonne pour ta névrose bonbon. Que c’est joli... tu te rappelles, bien sur ce vers d’ Hugo ; « Et c’était un esprit avant d’être une femme » J’aimerais te le dédier aujourd’hui. Peut être nous manque-t-il un Coluche aujourd’hui, à dire tout haut ce que personne ou presque n’ose même plus penser tout bas. Mais tu as finalement raison ; Au risque d’être lâche, ces gens me fiche la trouille.
A propos de vocable moderne, une expressions souvent employée par nos politiques a le don de me faire sourire (jaune) et de m’irriter ; « Les Français ». Les Français ceci, les Français cela, lorsque ils disent ça, j’ai la désagréable impression qu’ils ne se comptent pas parmi nous, qu’ils se situent ailleurs, au-dessus et qu’ils ne sont jamais concernés par les problèmes dont ils nous parlent. Ces gens se moquent de nous et ne s’en cachent même pas. Nous, « les Français », ne sommes pas totalement idiots et sommes bien conscients de l’urgente nécessité de nous séparer de ces gens, vendus au capital qui nous mentent et nous étranglent tous les jours un peu plus en sacrifiant pas à pas nos acquis sociaux sous prétexte d’une crise qui n’existe pas et d’une dette créée ex nihilo que nous ne rembourserons jamais. Mais voila, comment faire pour virer ces gens en douceur, car « les Français » savent très bien qu’ils ne partirons jamais d’eux-même.