Sauf que… ce terme trompeur de propagande — pur « élément de langage » de l’homophobie militante — n’a pas sa place ici ; en effet l’homosexualité ne se transmet nullement par l’exemple.
Il est notoire que les enfants d’homos ne sont pas davantage homos que les enfants d’hétéros.
Tout ce qui risque d’être transmis par l’information auprès des jeunes, c’est seulement le respect d’autrui et la dissipation de ces préjugés qui conduisent au rejet et à la haine.
Au temps pour moi : “ Participation in the 19th Maccabiah Competitions is open to all Israeli citizens and to Jewish athletes from all over the world”.
Donc :
• ou bien israéliens ;
• ou bien juifs non-israéliens .
Il est donc loisible de penser que les non-juifs représentent un petit pourcentage de tous les participants, qui comportent pas loin de 10 000 athlètes juifs.
Je rebondis sur l’exception culturelle (« La Russie est un pays qui a une autre vision de la société. Un pays qui entend ne pas renier ses racines et ses traditions. Son exception culturelle [bla bla bla] ») défendue par l’auteur.
J’imagine que ce dernier reste un aussi ardent défenseur du patriotisme et des particularités de chaque peuple quand ce sont – par exemple – des Tchétchènes qui égorgent du soldat russe.
Oui, le site du personnage a des liens qui renvoient vers Égalité & Réconciliation, Radio-Courtoisie, Ici & Maintenant !, etc., soit tout ce que le web compte de plus réac., complotiste et intellectuellement bas-de-gamme…
Comment prendre au sérieux des loustics de cet acabit ?
F. Beau : « la sexualité a […] pour vocation première […] L’homosexualité […] ne peut avoir en aucun cas pour vocation »
Vous vous défendez de croire en Dieu mais toute votre prose suinte la bondieuserie finaliste et la téléonomie. Vous ne croyez pas, mais vous reprenez sans vous en rendre compte toutes les conceptions religieuses d’un ordre établi, d’une nature qui « veut » telle chose et pas telle autre. On trouve le mot vocation pas moins de 8 fois dans votre article d’une insigne faiblesse !
Une version bien plus brève aurait pu consister en cette seule phrase : je suis homophobe et vais tenter de rationnaliser la chose en noyant ça dans 1622 mots.