"Question : la liberté d’un criminel est-elle plus importante que la liberté de tout un chacun de vivre en paix et en harmonie avec la vie ? La liberté d’un déviant est-elle plus importante que celle d’un citoyen probable future victime de ce dernier ? Et si oui au nom de quel principe justifiez vous cela ?"
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Avec un pseudo pareil, le propos est franchement risible.
"Que dit on à la famille qui a perdu un être cher qui leur apportait que du bonheur et de la joie de vivre, jour après jour ?"
On dit que le meurtre prémédité est punis de réclusion criminelle à perpétuité, donc sans rapport avec la rétention de sureté, qui ne s’appliquera qu’aux personnes ayant soit purgées leur peine, soit qu’un juge aura décidée remettre en liberté pour bonne conduite.
"Parce que, dit-il, elle est privative de liberté, renouvelable sans limite et prononcée quand même par une "juridiction". En d’autres termes, si c’était un organisme ne dépendant pas du ministère de la Justice autre que la juridiction régionale de sûreté qui la prononçait, la loi serait applicable immédiatement. Etonnant n’est-ce pas ?"
Ce qui est étonnant n’est-ce pas, c’est d’imaginer qu’une décision de justice puisse être rendue par un organisme ne dépendant pas du ministère de la Justice. Vous pensez à qui pour la substitution, le ministère des Sports et de la Jeunesse ? La mairie ? Les douanes peut être ?
Et ce qui est encore plus étonnant n’est-ce pas, c’est de voir un texte sur la rétention de sureté avec une argumentation en diagonale sur le racket, les femmes battues, soit des problèmes de violences quotidiennes qui n’ont strictement rien à voir avec cette mesure, puisqu’elle ne s’appliquera qu’aux peines de plus de 15 ans, donc à des crimes qui n’ont pas du tout la même nature que ceux que vous évoquez.