Chez nous, les grands-parents étaient maghrébins. Deux générations plus tard, en famille, on parle français et parfois un peu d’arabe, sans doute pour le souvenir et le folklore.
Mes petits-enfants sont scolarisés dans des établissements qui offrent une éducation d’un bon niveau. C’est pour pouvoir offrir ce type d’éducation aux enfants et aux petits-enfants qu’il y a 30 ans, nous avons quitté la cité qui nous avaient vus naître.
L’éducation des grands-parents, les études et une volonté farouche de travailler ont permis à ma femme et à moi-même de préparer ainsi l’avenir de ceux qui nous suivent et de préserver nos descendants de la médiocrité qui est trop souvent l’apanage des jeunes de banlieues.
Tout cela pour dire, que ce soit pour le rebeu ou le verlan, ils ne sont que les symboles d’une sous-culture qu’une certaine gauche et les médias associés souhaitent voir prospérer. Une jeunesse qui ne parle ni français, ni arabe correctement ne risque pas de menacer la toute puissance d’un intellectualisme de gauche. Faire la promotion de cette sous-culture, est une forme de racisme, destinée à maintenir des barrières intellectuelles infranchissables avec les immigrés de plus ou moins longue date.
Dans notre famille, les petits-enfants ne choisiront pas de parler rebeu parce qu’ils ont d’autres modèles plus prometteurs pour leur avenir et que le snobisme de la médiocrité, promu par l’extrême-gauche ne les atteint pas.
Il est évident que la responsabilité parentale est importante sur ce sujet comme sur d’autres. Il y a un autre aspect, la France a au cours des décennies passées importé des millions d’immigrés analphabètes ou sous-éduqués, qui sont complètement paumés dans une société en révolution technologique. Ils ont été parqués dans des ghettos et il ne faut pas s’étonner, aujourd’hui qu’ils démissionnent face à leurs enfants et aux choix de médiocrité offerts à ces derniers.
Le problème est inquiétant et explosif, mais à aucun moment, on ne peut reprocher à un parent de vouloir protéger ses enfants de sombrer dans cette sous-culture.
Revenons les pieds sur terre. Le pays doit être gouverné et il a été doté des outils pour le faire démocratiquement. Un gouvernement doit gérer le pays, au mieux des intérêts du pays, et non pas en fonction des réactions épidermiques et démagogues de la rue.
Il est logique que la majorité des français ne souhaitent pas travailler plus longtemps et j’en fais partie. Maintenant, si on demande aux français s’ils veulent payer moins d’impots, avoir plus de congés et gagner un plus gros salaire, on obtiendra aussi une majorité pour soutenir ces projets. Cela ne signifie pas que que ces idées soient porteuses de progrès pour le pays. Le gouvernement n’est pas en place pour faire plaisir, mais pour gouverner, d’autant plus dans une situation de crise et avec des moyens limités.
Il est absurde de croire que, contrairement aux autres pays européens qui ont compris, on pourra profiter d’un allongement considérable de l’espérance de vie, sans engranger des revenus pour payer à chacun la retraite méritée.
Le projet de loi n’est pas bon parce qu’ incomplet, il a cependant une qualité : il brise un blocage, dont la France a le secret. Il faut sortir de cet immobilisme qui empêche le pays de s’adapter à un monde en révolution. Vouloir vivre comme il y a 20 ou 30 ans, sans adapter les règles et conditions sociales est ridicule.
Ce projet de loi est imparfait, je le répète, mais il ouvre la porte à d’autres modifications. Je ne serais pas surpris que l’allongement du temps de travail ne soit qu’une étape. Si la médecine, dans dix ou 20 ans permet d’allonger la vie, en moyenne, de 20 ou 30 ans, ce qui n’est pas impossible, il faudra bien se résoudre à augmenter à nouveau l’age de la retraite.
Par contre, ce projet de loi aura bien besoin d’aménagements, au niveau de la pénibilité et du travail des femmes, par exemple. On peut espérer qu’un gouvernement de gauche, revenu au pouvoir y apporterait les modifications nécessaires. Par contre, il est utopique de croire que la gauche reviendra sur la question de l’age. Le verrou a sauté et c’est tout bénéfice pour elle qui n’aura pas à porter l’odieux d’une décision indispensable qu’elle ne pouvait pas prendre.
Il reste à limiter les conséquences économiques de ce chaos et espérer que celui-ci n’aura pas de conséquence pour la cote de crédit du pays. Une dépréciation de celle-ci serait catastrophique.
j’ai bien peur que vous ayez raison. La réaction, un peu étonnante, sur ces politiques d’Outre-Manche, serait-elle justifiée par la peur de nos compatriotes de voir les britaniques sortir du tunnel bien avant nous ?
Il n’y a pas de miracle et pour éponger notre dette ou simplement réduire notre déficit, j’ai bien peur que la France soit amenée elle aussi à réduire considérablement son train de vie, notamment sur le plan social.
Cette manière de faire des anglais est dérangeante. Elle nous rappelle haut et fort qu’un jour ou l’autre, il faudra bien imposer aux français des sacrifices bien plus considérables que ceux demandés pour les retraites.
Ce sera peut-être un gouvernement de gauche qui imposera cette austérité. Maigre consolation, ils seront peut-être attentifs aux plus démunis. Mais les plus démunis d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’hier, c’est à dire que certains sacro-saints acquis sociaux pourraient bien être révisés à la baisse et les concessions sur les retraites pourraient alors paraître dérisoires.
Que le gouvernement soit de gauche ou de droite, j’ai bien peur que les anglais aient choisi la seule voie possible pour éviter un naufrage. C’est étonnant de voir les cris d’horreur de nos compatriotes qui jouent les vierges effarouchées à la seule évocation de ce qui nous pend sous le nez.
Bien d’acord avec vous, la facilité, c’est d’être CONTRE . Intellectuellement, c’ est facile, même les licéens n’ont aucune difficulté, dans leur crise d’adolescence à adhérer. C’est un autre problème quand on propose de suggérer des solutions de rechange.
Faut quand même réfléchir un peu, si je vis dix années de plus que prévu, qui va payer ?
Il me parait normal de travailler X années de plus, afin que je sois assuré de toucher un minimum pour survivre.
J’ai toujours été de gauche, aujourd’hui, j’aimerais que la gauche propose des solution, plutot qu’une opposition chronique.
Singer Mai 68, c’est pas diffiicile, Mais j’attends encore des propositions alternatives.
Faut dire que le Monde est un repère d’islamo-gauchistes, dont le maître à penser, Alain Gresh, Rédacteur en chef du Monde Diplomatique, grand ami de Tariq Ramadan avec lequel il a publié plusieurs cassettes, éditées chez Tawhid, (Taw09), dont celle intitulée : « y-at-il un péril islamiste ? »
Y a de quoi rigoler et on remarquera la ressemblance avec les thèses du Réseau Voltaire, A.Gresh y explique : le danger supposé de l’islamisme est en réalité un fantasme américain, destiné à légitimer son emprise sur le monde.... il fait écho au péril communiste ...
Dans la même cassette et de la même veine : Je crois que l’Iran est un des pays dans le monde où les femmes ont le plus de droits .... Les iraniennes apprécieront
Aucun souci pour la charia et le sort réservé aux femmes et aux minorités. Pas étonnant que le Monde publie un article de Hani Ramadan, un défenseurs catégoriques de la lapidation.