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Agafia

Agafia

Arrière petite fille de Cosaque Djiguite... 
 

Tableau de bord

  • Premier article le 27/10/2012
  • Modérateur depuis le 11/09/2013
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Derniers commentaires



  • Agafia Agafia 17 août 2019 15:53

    Trop drôle le passage du moinsseur en rafale ^^ façon concombre masqué... ou frustré ^^

    Il ou elle pourrait avoir les cojones de laisser un commentaire, mais en avoir ou pas... telle est la question ^^



  • Agafia Agafia 17 août 2019 14:54

    Pechkov a donc été hébergé chaque nuit de ses 154 étapes. De l’isba la plus misérable à la datcha bourgeoise la plus confortable, en passant par des auberges borgnes, des relais de poste bruyants, que ce soit chez des collègues militaires, des autorités locales, ou chez de simples moujiks, il aura connu 154 « lits » différents ornés de draps blancs ou grouillants de punaises, et Serko, 154 écuries plus ou moins confortables. Il aura été invité à manger des mets délicats, invité au théâtre, comme il se sera nourri de pain noir et de thé, selon les possibilités de ses hôtes, de leur générosité ou de leur mesquinerie. Mais au final, ce journal nous prouve que l’hospitalité russe n’est pas un vain mot.

    Et toutes ces rencontres, à travers l’oeil du Cosaque, forment tout l’intérêt de son récit. On partage avec lui cette douceur de vivre du XIX e siècle aussi bien que la dureté de l’existence, selon la classe sociale.

    Contrairement aux déçus, j’ai beaucoup aimé son récit et toutes les anecdotes qu’il nous livre. J’ai souvent trouvé injuste les critiques dont on l’accable, et concernant la religion, je ne l’ai pas trouvé fanatique, loin de là. Il vit sa Foi en toute simplicité.


    Voilà... C’était quelques précisions que j’avais envie de partager.



  • Agafia Agafia 17 août 2019 14:53

    Face à un tel périple dans un pays aussi vaste que la Russie, peut-être a-t-on tendance à imaginer des étendues désertiques faites de forêts profondes, de steppes infinies, de fleuves bouillonnants et de montagnes impérieuses, et c’est la réalité... Sauf l’aspect désertique (humainement parlant j’entends)... Il faut bien comprendre qu’on n’est pas chez les cow-boys de l’Arizona ou même du Montana bivouaquant sous les étoiles autour d’un feu sur lequel gargouille une cafetière, et s’endormant au son d’un harmonica.... Dans le Far East Russe, les températures hivernales peuvent descendre facilement à moins trente, si ce n’est plus... ou moins ^^... Dans ces conditions, dormir à la belle étoile est impossible à moins de vouloir être cryogénisé de son vivant. (Même si plus tard, des zek du Goulag connaîtront cette horrible épreuve... mais ceci est une autre histoire sur laquelle je reviendrai peut-être.... )



  • Agafia Agafia 17 août 2019 14:50

    Dans cet article, je n’ai pas relaté le voyage en lui-même, ce qui aurait été long, fastidieux et plus ou moins intéressant. Mieux vaut lire Pechkov.

    Certains lecteurs de son journal ont parfois paru déçu et lui ont reproché plusieurs choses. D’abord sa Foi et son intérêt pour la religion, les églises... Et puis ce côté un peu « râleur » ou « plaintif » concernant l’état des routes, la qualité de la nourriture qu’on lui sert, l’accueil qu’on lui réserve parfois, son repos troublé par quelques fêtard ivrognes, ses migraines, son inquiétude pour Serko... Certes, si on s’attend à de grandes envolées lyriques sur la beauté des paysages, ou de profondes pensées philosophiques, mieux vaut passer son chemin. Pechkov n’a pas le talent d’un grand penseur et la plume qui va avec. Lui, ce sont les contingences bassement matérielles et quotidiennes qui l’occupent. Mais un journal de route est d’abord fait pour ça... Certainement que ce voyage lui a procuré de grandes satisfactions spirituelles qu’il a conservées volontairement ou qu’il n’a pas su exprimer.



  • Agafia Agafia 17 août 2019 14:45

    @Old Dan

    Très juste le dicton... Prendre le temps... Tout est là... Et rien de mieux que les chevaux pour apprendre la patience et retrouver sa sérénité.
    Moi qui suis une grande angoissée chronique, les chevaux ont toujours été mon anxiolytique naturel. A leur contact, je m’apaise, je me calme, et tout reprend sa place...

    Merci pour le compliment... Si j’ai une plume pas trop mauvaise, je suis malheureusement une grande paresseuse... Mais il suffit que je m’y mette pour soutenir l’effort... Typique... Bon sang slave ne saurait mentir... ^^ 

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