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Alain Lafon

Alain Lafon

Rurbain de la vallée de la Seine en aval de Paris, après avoir parcouru les mers, une partie de la France et l’Ile-de-France, j’explore aujourd’hui les territoires du développement local, du dialogue social dans l’entreprise, des réseaux d’acteurs indépendants ainsi les espaces de travail numériques.
Marin, ingénieur et gestionnaire, je suis « pilote » de projets transversaux. Mon métier : rechercher, identifier, qualifier et mettre en oeuvre des solutions adaptées aux problèmes humains, organisationnels, administratifs et logistiques des décideurs dans le pilotage stratégique de leurs projets.
Les loisirs qui me sont laissés par une utilisation intensive du travail en réseau et d’internet sont dédiés à une famille un peu éclatée, aux amis, à la lecture et à la pratique du chant.

Tableau de bord

  • Premier article le 04/08/2005
  • Modérateur depuis le 24/02/2006
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Derniers commentaires



  • Alain Lafon Alain Lafon 5 janvier 2007 14:37

    Pour dépasser le « spectacle » je viens de me plonger dans « des rues et des hommes », un petit ouvrage édifiant rédigé par André Lacroix, ancien directeur d’Emmaus à Paris qui fait une synthèse édifiante de « la mort sociale » et de son corollaire « la rue ».

    Au-dela d’un logement pour tous, il faudra bien un jour avoir le courage d’oser déclarer l’interdiction de la condamnation à la mort sociale : Celle qui fait qu’en France, un habitant sur cent se trouve un jour durablement dans la rue avec une espérance de vie de 47 ans.

    Il souligne également le fait que même s’il faut selon le mot de l’abbé Pierre « trois jours pour faie un bon sdf », il faut dix années après une grande crise économique pour voir voit arriver à la rue dans Paris la cohorte de ses témoins.

    La société mettant une dizaine d’années à prendre en compte les phénomènes, les mesures d’urgence ont dans ce domaine une vingtaine d’années de retard...et relèvent souvent du « cautère sur une jambe de bois », malgré les immenses progrès accomplis depuis près de quinze ans dans ce domaine.

    En attendant d’avoir un politique qui ait le courage de déclarer l’abolition de la mort sociale, il reste encore du travail aux associatifs et aux citoyens de base que nous sommes pour faire évoluer la situation.

    Pas aussi facile que de donner des fonds pour le « tsunami », mais ça fait sans doute plus mal !



  • Alain Lafon Alain Lafon 5 janvier 2007 11:55

    Cher contributeur, je ne sais pas où vous habitez, mais imaginez un instant que vous rencontrez tout à l’heure dans votre ville en faisant vos courses le groupe des personnes « promises à la rue ». Statistiquement un pour cent de sa population. Evidemment certains secteurs sont privilégiés.

    Une personne sur cent est en effet aujourd’hui statistiquement promise à finir sa vie dans la rue au bout de 10 années de galère.

    Peut-être vous, ou bien moi-même, si l’on en croît la chanson de Serge Reggiani.

    Ne parlons pas des quinquas qui ont déjà dépassé 47 ans, l’âge de la retraite définitive dans la rue, et dont les chances de survie sont donc des plus limitées.

    Et sans oublier la cohorte des autres condamnés à la mort sociale.



  • Alain Lafon Alain Lafon 5 janvier 2007 10:38

    Pour dépasser le « spectacle » je viens de me plonger dans « des rues et des hommes », un petit ouvrage édifiant rédigé par André Lacroix, ancien directeur d’Emmaus à Paris qui fait une synthèse édifiante de « la mort sociale » et de son corollaire « la rue ».

    Au-dela d’un logement pour tous, il faudra bien un jour avoir le courage d’oser déclarer l’interdiction de la condamnation à la mort sociale : Celle qui fait qu’en France, un habitant sur cent se trouve un jour durablement dans la rue avec une espérance de vie de 47 ans.

    Il souligne également le fait que même s’il faut selon le mot de l’abbé Pierre « trois jours pour faie un bon sdf », il faut dix années après une grande crise économique pour voir voit arriver à la rue dans Paris la cohorte de ses témoins.

    La société mettant une dizaine d’années à prendre en compte les phénomènes, les mesures d’urgence ont dans ce domaine une vingtaine d’années de retard...et relèvent souvent du « cautère sur une jambe de bois », malgré les immenses progrès accomplis depuis près de quinze ans dans ce domaine.

    En attendant d’avoir un politique qui ait le courage de déclarer l’abolition de la mort sociale, il reste encore du travail aux associatifs et aux citoyens de base que nous sommes pour faire évoluer la situation.

    Pas aussi facile que de donner des fonds pour le « tsunami », mais ça fait sans doute plus mal !



  • Alain Lafon Alain Lafon 3 janvier 2007 11:01

    Depuis plus de 20 ans, il y a, bon an mal an, près de 10.000 personnes qui vivent dans la rue à Paris. Le « problème », comme la misère, n’est pas nouveau, il est récurrent.

    Toutes les personnes qui se retrouvent dans la rue n’ont pas décidé un jour « de se casser » et de vivre autrement dans notre société « évoluée ».

    Laissons à celles qui ont décidé de devenir « des hommes de la rue » la liberté qu’ils revendiquent si fort, tout en leur apportant un regard d’humanité, ainsi que les secours dont ils pourraient avoir besoin.

    Permettons en revanche à celles et ceux qui n’ont pas décidé de faire de la rue « leur intérieur », de ne pas y rester un instant de plus : la violence de la rue détruit rapidement les personnes les plus structurées.

    C’est l’objet de la charte de « graver dans le marbre » les conditions nécessaires pour mettre fin à une ignominie : pouvoir jeter des personnes à la rue et les y laisser !

    La charte ne sera pas suffisante pour résoudre tous les problèmes de la misère humaine que nous rencontrons au quotidien dans notre pays, mais on pourra dire c’était après.



  • Alain Lafon Alain Lafon 30 décembre 2006 11:53

    Vous connaissez sans doute le dicton « quand le sage pointe le doigt vers la lune, l’imbécile regarde le bout du doigt »

    Je pense personnellement que les tentes sont le bout du doigt.

    Elles ont un immense mérite, rendre visible un phénomène insupportable dans un état providence : la horde des sans abris. Ils hantent la plupart des grandes villes occidentales. Montréal et Québec en compteraient près de 30.000 qui survivent par -30°C.

    On ne les remarque généralement pas beaucoup, mais ils sont toujours là ! Le campement du canal Saint-Martin qui les rends visibles devrait marquer un tournant dans la prise en compte sociale de ce fléau dans un domaine précis, l’hébergement « d’urgence ». La charte du canal St Martin fixe un cahier des charges raisonnable. Il ne s’agit pas de faire « plus », mais de faire « mieux », au risque de bouleverser « habitudes », « chasses gardées »,..

    La médiatisation et la visibilité qui en découlent ayant le pouvoir de rendre soudain « possible » ce qui était « impensable », le pouvoir politique semble décidé à agir. Il s’agit ne l’oublions pas de l’une des missions régaliennes de l’état, la sécurité des personnes à laquelle les gouvenants ne sauraient se soustraire.

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