L’analyse me semble globalement biaisée : - la générosité est définie par l’argent. Or la répartition des richesses me semble en moyenne plus favorable aux gens qui se disent de droite qu’à ceux qui se revendiquent de gauche ; - la vision de tolérance/intolérance est tellement superficielle qu’elle ressemble plus à un sondage de Paris-Match qu’à une étude sociologique. En particulier, aucune causalité n’est donnée (pour caricaturer : mes proches de droite sont racistes et antisémités, alors oui, je suis intolérant. A contrario, je fais partie de leur milieu social, donc je leur donne un sentiment d’appartenance qui les rassure, du coup, ils tolèrent mon intolérance. Résultat : la droite est tolérante et la gauche intolérante ? nota : ce n’est pas une généralisation (je n’ai pas dit que tous les gens de droite étaient racistes et antisémites, juste une exemple irl) ; - on confond charité (système libéral permettant d’absoudre les riches) et générosité. On oublie aussi de parler de la redistribution en tant que une valeur partagée par les gauches, contrepoint de la charité libérale, sauf pour mettre en avant un syllogisme parfaitement de mauvaise foi (je suis de gauche, je demande la charité organisée par la redistribution, je ne participe pas à la charité libérale => je suis moins généreux - en aucun cas ça ne serait parce que je ne veux pas participer à un système que j’estime malsain...)
La conclusion de l’article est sans appel : les gens de gauche (ou ceux de droite qui ne méritent pas d’y être) sont repliés sur eux-mêmes et intolérants. Il est facile de caricaturer sur la base d’analyses fantaisistes : les gens de droite sont autoritaires, racistes, eugénistes et réactionnaires. Ca fait avancer le débat non ?
PS : l’exemple de l’Amérique du nord comme oppositon droite/gauche ou étatisme/non-étatisme m’a bien fait rire. On en perd le fil du raisonnement.
Mitterand avait au moins une très grande qualité par rapport à Sarko, il n’était inféodé qu’à lui-même et avait sa propre idéologie égocentrée.
Sarko ressemble plus à un enfant ébloui par les paillettes et le stupre que lui font miroiter les riches élites. Il en reprend l’idéologie de caste socialement destructrice et fait tout pour prouver qu’il appartient à cette élite. N’étant pas leader mais suiveur, il n’a pas la moindre qualité pour être président.
Sinon, je rejoins un avis plus haut : l’article n’est qu’indignation et manque d’argumentaires.
@Imhotep Ca ne sert à rien de lancer des exemples sans référence. Et en plus, rien ne prouve que le pad, ou le made in apple est la source de tous ces bénéfices.
Ou soi-disant bénéfice. Quand je vois vanter les mérites d’emmener son iPad pour pouvoir y lire les cartes IGN des chemins de grande randonnée (cartes IGN vouées à disparaître à cause de l’utilisation massive des carte électronique d’ailleurs), je me demande si vous avez encore toute votre lucidité.
Ou alors, le propriétaire de l’iPad est en phase d’addiction profonde.
(Cela dit, c’est peut-être l’explication à toutes ces applications sur l’iPhone : l’addiction force à trouver des moyens d’utiliser son terminal pour tout, merci si c’est complètement idiot. Elle permet aussi à l’addictif de justifier l’acquisition de son terminal et de « devoir » le trimbaler partout).
Je sais que les nombreuses attaques dont font l’objet les aficionados d’apple usent, mais gardons les pieds sur terre (pour la randonnée, c’est mieux) !
Bref, Apple propose avec l’iPad ce qu’Apple a toujours proposé : un bel objet technologique, bien pensé au niveau marketing mais avec un rapport prix/intérêt qui ne peut satisfaire qu’une partie de la population.
(en ce qui me concerne, j’ai toujours trouvé les produits apple hors de prix, donc sans justification).
Donc, si tout se passe bien, il devrait suivre des contre-arguments comme quoi c’est faux, Apple est moins cher en fait.
etc...
Bref, il y a les pour, et il y a les contre. C’est un post dont le sujet de base est Apple, ne l’oublions pas.
Oui, et les fonds d’investissement en profite pour passer des grosses couches de restructuration et préparer la sortie de crise avec une plus-value monstre...
Peut-être juste se mettre d’accord sur ce qu’est la spéculation : pour moi, c’est un pari sur une évolution du prix d’un actif dont le niveau ne dépend en rien des actions qu’on peut mener. L’option est donc purement spéculative puisqu’elle ne n’influe en rien sur la vie de son support. L’action, dans sa part capitalistique de financement, n’est pas purement spéculative, même si on peut la dévoyer.
C’est pour cela que je ne classe pas le LBO dans les outils spéculatifs, dans la mesure où, même si on prend des mesures moralement répréhensibles, même si on se limite à de la présentation, on engage la totalité du capital d’origine sur la base de son action propre (sauf exception).
D’ailleurs, au début de la crise, les fonds d’investissement spécialisés dans les reprises d’entreprises en LBO n’ont pas souffert de leur performance propre mais du manque de financement sur le marché.