Si il y a des personnes qui préfèrent nager entre elles, pourquoi ne pas créer, en effet des piscines privées ? une pour les obèses, une pour les vieux, une pour les vertueux et vertueuses de toute obédience, etc.
Je me souviens d’un temps préhistorique et peu éclairé ( dans les années 80) où je pratiquais assidûment la natation en piscine publique : ce qui me plaisait, justement, c’est que tous ( les gros, les moches, les seins nus, les gosses, les Vénus et les Maritornes, les blanchâtres et les bronzés...) y prenaient grand plaisir et personne ne trouvait à redire à quoi que ce soit.
Excellent article, l’analyse d’Irina Novakova,tout comme la vôtre sont d’une belle lucidité : non seulement elles attirent notre attention sur la basse cuisine des "législateurs", mais elles démontrent à quel point on peut pervertir le langage pour manoeuvrer l’opinion publique. J’ai plussé tous les commentaires et je compte bien utiliser toutes les ressources possible pour éviter la chappe de plomb qui menace la libre expression.
Excellent résumé, il y a bien longtemps que Libération libère surtout "le lèche-bottes-qui-est-en-vous", mais la réaction de certains journalistes qui y travaillent montre tout de même que la ligneJoffrin est fortement contestée.
Je ne vois pas en quoi inciter les jeunes ou moins jeunes à puiser dans le trésor du patrimoine artistique et culturel représent l’élitisme !
l’élitisme, c’est de considérer que cette culture n’appartient qu’à quelques privilégiés de la société.
Mais puisque nous allons vers une société selon vos voeux, parfaitement utilitariste, supprimons donc joyeusement tout ce qui n’est pas utile, akomencé par lortograf.
Je ne peux que souscrire, hélas, au contenu de votre article. Pour avoir été un témoin bien placé, j’ai pu mesurer l’avancée irrésitible de l’ "Inculturation". A partir du moment où, sous couleur de progrès et de démocratie, on s’est coupé des sources vives du passé, où la patience et l’humilité nécessaires ont été remplacée par le plaisir immédiat et la pseudo-créativité, où l’activisme spectaculaire a triomphé du lent travail de mûrissement de la pensée, nous avons préparé l’avènement de la société déculturée et tout à fait décomplexée. Tant mieux : l’hyper-consommation ,l’industrie du gadget et l’imposture médiatique y ont beaucoup gagné.