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Alex

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  • Alex 27 décembre 2010 12:59

    La question ne m’est pas adressée mais, en tant qu’objecteur de croissance, j’ai une réponse à ce sujet.

    L’utilité du 4X4 dans certains cas n’est pas remise en question. Si le 4X4 est souvent mis au ban des accusés c’est qu’il est beaucoup utilisé en ville pour des usages inadaptés à sa vocation première.
    Il incarne également le gaspillage de la société de consommation par sa consommation de pétrole mais surtout d’énergie grise.
    Enfin, beaucoup de propriétaires de grosses voitures dont les 4X4 font partie en possèdent « pour avoir la plus grosse ». Une sorte d’expression de leur volonté de domination par l’apparence.

    Il véhicule des idéologies consuméristes, inégalitaires et de concurrence plus que de coopération. De ce fait, leur propriétaire est souvent très influencé (pour ne pas dire autre chose) par ces idéologies.

    Mais je rappelle à Loco que les objecteurs de croissance n’ont pas vocation à lutter contre les 4X4. Ils souhaitent seulement amorcer une mutation de la société en vue de s’adapter aux nouvelles conditions dans lesquelles elle va évoluer. Les 4X4, dans cette optique, ne sont qu’anecdotiques et n’ont pas d’interêt dans la débat philosophique qui se profile devant nous.



  • Alex 27 décembre 2010 11:00

    Tout à fait d’accord avec ce constat ! On dirait bien que la neige est objectrice de croissance. Elle pertube l’économie croissanciste et favorise les liens sociaux de proximité. Et elle est traitée comme telle par les médias. Tantôt d’un ton amusé au 13h de TF1 p ex, tantôt d’un ton accusateur au 20h quand des centaines de gens vivent une aventure hors du commun : il neige et c’est embêtant ! Rendez vous compte. Mais où est le responsable ? !

    Mais l’idée qu’une croissance infinie dans un monde dont l’occident commence à appréhender les limites, fait son chemin. Lentement... C’est d’une logique terrible, qui va à l’encontre de toutes les idéologies productivistes des derniers siècles. C’est normal que ce soit difficile à concevoir !

    Mais il va falloir s’y mettre car l’objection de croissance est une idée qui vise uniquement à adapter notre société dans de bonnes conditions humanistes à une modification de notre environnement qui aura lieu quoiqu’en pensent les oligarques aux manettes.
    Et croire que les lois de l’économie permettront aux hommes de se soustraire à des règles physiques et biologiques témoigne du manque de lucidité (ou d’impartialité) des croissancistes.

    Personnellement, j’ai, comme Michel, commencé à intégrer la simplicité volontaire dans mon mode de vie. Les premières conséquences sont surtout psychologiques. Quand on se dégage des enjeux de pouvoirs, financiers et compétitifs portés par l’idéologie de croissance, on est beaucoup plus serein et la vie est beaucoup plus agréable. Elles sont aussi financières. Moins de dépenses c’est moins d’argent à gagner et donc moins de travail. Cela libère du temps pour faire des choses beaucoup plus « enrichissantes ». Créer, s’autonomiser, voir des gens, se cultiver, etc...
     Les gens étant très individualistes, pour que ce concept progresse, inutile de leur parler du bien commun. La plupart s’en balancent. Mais si on met l’accent sur les aspects positifs personnels, c’est beaucoup plus parlant. Encore faut il que les cerveaux ne soient pas complètement rincés par la pub et l’idéologie consumériste que les médias véhiculent...



  • Alex 18 décembre 2010 09:54

    Petit témoignage perso :

    Je suis maraîcher bio installé en 2008 en partie grâce au soutien de l’AMAP locale et je peux dire sans ambiguité que c’est le tissu local et la mobilisation des gens qui se sont investis dans cette AMAP qui m’ont permis de démarrer. Le crédit d’impô représente 4000 € maxi. En face d’un CA nécessaire de 30 000 à 50 000 €, cela reste minoritaire. Si as un crédit d’impôts mais pas les outils de travail (terres, matos) ni les débouchés, le cI ne sert à rien. Cet article confirme, s’il le fallait, que la solution ne viendra pas de nos élites inutiles mais bien des initiatives citoyennes locales et bientôt, peut-être, plus globales ?



  • Alex 18 décembre 2010 09:42

    Comme dit plus haut, le problème n’est pas de savoir qui fait le meilleur pain !
    Effectivement je connais des boulangeries où le pain acheté le matin est rassis à midi et où la mie étoufferait le plus gros avaleur de couleuvre que le monde politique ait jamais porté !
    Le vrai problème c’est que sociétalement parlant, la grande distribution est un parasite du reste de la société ! Que ce soit vis à vis de l’aval (consommateurs) ou de l’amont (industriels, producteurs, négociants). En tant que parasite, elle pompe la part des autres acteurs de la filière ; et ce indépendamment de la qualité du pain qu’elle propose. Cet exemple est beaucoup trop réducteur pour synthétiser tous les problèmes que posent les GMS. L’exemple des importations lointaines de produits manufacturés à très bas prix n’y est pas posé par exemple. Ces importations favorisent les délocalisations, la consommation d’énergie pour le transport et l’asservissement de populations au profit de quelques groupes transcontinentaux. Sociétalement déplorable ! Mais dans l’idéologie libérale où nous baignons où tout est bien à la condition expresse que ce soit libéral et que ça rapporte de l’argent, tout le monde trouve ça normal et personne ne remet en cause le fait d’avoir un écran plat à la maison !



  • Alex 17 décembre 2010 16:31

    Hélas si c’est vrai. Pas individuellement bien sûr mais collectivement ça l’est.
    Pour les GMS en particulier, si les gens n’allaient pas faire leurs courses dans ces temples, ils n’existeraient pas. Et s’ils acceptent de le faire, ils cautionnent leur existence.

    Personne ne nous l’a imposé. Et aujourd’hui même, je connais des tas de gens qui se creusent pour éviter d’aller enrichir les chaînes de supermarché. Personne ne nous met le couteau sous la gorge pour y aller. Mais par solution de facilité et par souci pratique, on y va quand même.
    Je suis intimement convaincu que la solution aux maux de notre société ne viendra jamais des élites qui sont trop impliquées et dont l’interêt est que ce système perdure.
    La solution viendra de la base. Elle est politique au sens ou il faut que chacun se prenne en main pour sortir de cette économie pourrie et en créer une parallèle faite d’échanges humains, de solidarité, de coopération. Le meilleur moyen de couper les vivres aux GMS c’est d’acheter ailleurs. Et elles mourront d’inanition ! Oui mais où ?

     Lorsque vous achetez en AMAP par exemple, vous faites d’une pierre deux coups. Vous appauvrissez la GMS et vous faites vivre des producteurs locaux.

    Il n’y en a pas ? Créez en une !

    Les achats groupés de produits bio (épicerie ou producteurs locaux), moyennant une petite organisation à la portée de tous les cerveaux, permettent de consommer bio à un prix très raisonnable.

    Mais le summum de l’anticonsumérisme, c’est de produire une partie de ce que l’on consomme : jardins (individuels ou partagés), ateliers coopératifs, SEL, travaux manuels divers et variés, ressourceries vertes.

    Des solutions concrètes existent ou ne demanderaient qu’à exister et en plus elles favorisent le lien social : il faut être plusieurs pour que ça marche.

    Et jusqu’aujourd’hui c’était bien ça le problème ! On a une société où l’individualisme est particulièrement mis en avant et où on a perdu l’habitude et le goût de « faire ensemble ».
    On préfère avoir sa p’tite auto pour remplir son p’tit caddie pour enfin rentrer dans son petit pavillon de banlieue protégé d’une petite haie de thuyas pour se protéger de tous ces cons là dehors !
    Que c’est triste !

    Voilà pourquoi on a la société qu’on mérite. Les GMS ne sont qu’un symptôme parmi d’autres d’une société qui s’est perdue dans le matérialisme et son pendant : la cupidité.


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