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Alper

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  • Alper 4 juin 2007 15:03

    Je viens de lire votre article « Spéculations à la grecque » que vous estimez être une critique de la Grèce. Il s’agit, si j’ai bien lu, d’opérations boursières où des grands ont plumé des petits, ce qui dans le milieu boursier n’est rien que du très commun et banal.

    Non quand je souhaitais que vous vous enquissiez de la démocratie grecque, c’était sur le même mode et la même passion que vous le faites pour la Turquie, à savoir fondamentalement. Parmi d’autres exemples les critiques :

    . De l’ultranationalisme grec, qui repose depuis le 19eme siècle et la guerre d’indépendance sur un anti-turquisme primaire.

    . Du soutient de la Grèce aux terroristes du Pkk, soutiens financier (50 millions d’€ par an) et matériel (formation d’artificiers pour organiser des attentats en Turquie en particulier durant la période estivale...). Si ma mémoire est bonne deux ministres (intérieur et défense) ont dû démissionner après l’arrestation du chef terroriste Abdullah Ocalan.

    . De l’engloutissement des subventions européennes, peu de gens le savent mais la Grèce a bénéficié durant plus de 10 ans de la majeure partie des aides communautaires, et sans réels contrôles. En 2002 la Commission européenne sans doute lassée, a demandé à la Grèce le remboursement 161 millions d’euros d’aides d’État illégales accordées à Olympic Airways entre 1998 et 2002. Fin 2006 rien n’était encore remboursé...

    . L’assassinat du professeur Sadık Ahmet, représentant de la minorité turque (que les Grecs appellent les « Grecs Musulmans », le mot « turc » étant banni du vocabulaire). Assassinat qui est survenu après une campagne haineuse et des dizaines de menaces de mort.

    Etc etc ;

    Je compte sur vous.

    Plus directement et pour ma part, je pense que la propagande antiturque est déjà dépassée, comme je l’ai dit l’UE à 28 ou 29 n’a plus d’avenir, donc le « Non à la Turquie dans l’UE », n’a plus vraiment de force ni de pertinence, d’autre part d’autres sujets plus cruciaux pour l’avenir vont prendre la place d’une fixation sur la Turquie qui au fond n’est pas un sujet très intéressant et enfin je pense que les relations entre la Turquie (les Turcs) et la Grèce (les Grecs) sont destinées à s’améliorer et se normaliser, les sociétés grecques investissent d’ailleurs beaucoup en Turquie (en particulier dans le secteur bancaire). A bon entendeur :)



  • Alper 2 juin 2007 23:58

    Il y a certainement des liens entre des « mafias » d’extrême droite et des politiques turcs, mais faire de ces liens (avérés en effet par l’accident de voiture de Susurluk) la colonne vertébrale de la politique turque sous le gouvernement de Tansu Ciller qui de plus aurait été exportée partout dans le monde turc, est complètement fantaisiste.

    De même faire de l’Armée turque l’instance qui tirerait tous les fils de la politique turque, c’est pas mal parano.

    Bref cet article (orienté) étant destiné à ceux qui, d’ailleurs, sont tout prêt à recevoir ce genre d’arguments, visant à écarter la Turquie de l’UE, ou plus largement de l’« Occident », tout ça à force d’être répété et re-répété finit par se mordre la queue, d’autant plus que l’UE comme telle est à l’agonie et qu’on se dirige vers un autre système (noyau dur ?) où la Turquie pourra avoir une place.

    Enfin en tant qu’Agoravoxien d’origine grecque (d’après votre nom) c’est très gentil de s’enquérir des dysfonctionnements de la démocratie turque, mais vous pourriez un peu parler aussi des dysfonctionnements de la « démocratie » grecque aujourd’hui ;)



  • Alper 20 mai 2007 20:46

    Perso je ne pense pas qu’on puisse seulement mettre les crispations religieuses en Turquie sur le dos des réformes laïques, mêmes brutales, kémalistes.

    En effet pour des raisons qui sont à analyser, il y a depuis 10-15 ans un phénomène général (mondial) de crispations identitaires, par exemple même en France on parle « d’identité nationale », un autre exemple parmi mille autres, qui justement concerne la Turquie, est le rejet passionnel et violent, dans pratiquement toute l’UE (sauf peut-être au Royaume-Uni) de l’adhésion turque à l’UE.

    Cette passion et cette violence dans le rejet sont signifiantes d’une angoisse, d’une crispation identitaire, identité à laquelle la Turquie ne répondant pas, mettrait à mal. Ainsi, pour justifier le rejet de l’adhésion turque à l’UE, pendant plus d’un an on a rappelé pour principal et essentiel argument, qu’elle n’était pas de tradition « judéo-chrétienne » ou, ce qui revient au même, qu’elle était « trop » musulmane. Un important historien, Jacques Le Goff, a théorisé cela en affirmant que l’Europe s’était justement constituée en opposition à l’Empire ottoman de tradition musulmane.

    Donc les phénomènes de crispations identitaires sont généraux, pour la Turquie elles se traduisent par un puritanisme religieux, qu’il ne s’agit néanmoins pas d’exagérer, en effet ceux qui sont pour l’établissement de la Charia en Turquie sont très peu nombreux et d’ailleurs il n y a aucune chance, à moins d’une guerre civile, que cela arrive.



  • Alper 4 janvier 2007 19:26

    C’est vrai que les dérives d’un homme comme Bush (mensonges, restriction des libertés, autoritarisme, politiques criminelles) même étant moins intenses sont plus graves que celle d’un Saddam.

    En effet elles ont lieu dans une démocratie et sous l’oeil approbateur des contres pouvoirs censés être critiques envers de telles dérives (médias, intellectuels, opinions publiques, opposition...). Dans un cas (Saddam) il s’agit de la dérive d’un homme, dans l’autre (Bush) celle d’un pays entier...



  • Alper 4 janvier 2007 19:13

    Pour gagner de l’argent il faut être attractif, appelons cela compétitif (productif ou créatif). Induite par la mondialisation (peu ou pas de contrôles sur les échanges commerciaux) la course à l’attractivité entre pays, où les conditions salariales et sociales sont différentes, appelons cela concurrence, a pour conséquence une surenchère de la compétitivité et une recherche de réduction des coûts : sur les charges d’abord (sociales, patronales), puis salariaux :

    . Le chômage de masse ou la précarité de l’emploi afin d’exercer une pression sur les salaires (aux USA le salaire minimum est inchangé depuis 1997).

    . Le chantage à la délocalisation.

    En sont des exemples.

    Dans un tel processus il est plus que probable que les plus faibles craquent et les plus solides s’imposent : c’est alors en effet une sorte de « darwinisme ».

    Enfin un pays qui refuserait ces règles de libres échanges, cela ne dérangerait pas du tout le système : d’autres pays étant prêts à prendre la place. Ainsi, sans effet sur le système, ce pays ne s’exclurait que lui-même. Cela signifie que tant que la majorité des pays n’aura pas rejeté le système ultralibéral, en se tournant vers d’autres organisations plus solidaires(« l’altermondialisme »), celui-ci continuera, se développera en jouant sur les divisions concurrentielles.


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