Comme ça m’avait aussi filé la gerbe, j’ai fini par comprendre le pourquoi du comment.
Causeur comme PQ a une autre particularité remarquable, contrairement aux autres papiers, les WC sentent meilleur en son absence que que quand il équipe la pièce.
Un jour j’ai fait comme vous, j’ai fauché dans la salle d’attente d’un toubib un vieux numéro de Causeur et j’ai fait comme vous. Jamais de ma vie je ne me suis torché le cul avec autant d’application.
Comme la plupart des Français, je me suis retrouvé comme un con dans un isoloir avec deux bulletins le soir du second tour. Dire qu’au vu du pedigree des deux candidats il n’y avait qu’une seule solution qui était de voter pour Sarkozy et que l’autre choix n’était pas le moins du monde envisageable révèle pas mal de mauvaise foi et d’envie d’omission. J’ai voté pour Hollande au deuxième tour et je l’assume. Je considère que vu le bilan du sortant, je n’ai pas de leçon à recevoir, ni de procès en irresponsabilité (terme chéri d’une droite parlementaire championne du monde des déficits) à supporter.
Peut-être en partie, mais cette activité est aussi partiellement sous traitée aux putes toujours visibles aux alentours des casernes, une externalisation qui n’a pas attendu la RGPP.
Vous avez participé à ce que Mr Hollande ( socialiste) soit président ; assumez-le et ne venez pas pleurer aujourd’hui
Il est sûr que l’électeur médiocrement intéressé par la campagne de 2012 et qui s’est retrouvé dans l’urne le jour du second tour avec le vote entre deux candidats ne pouvait se dire qu’une chose : le bilan sur le fond (déficits, projets) et la forme (comportement, langage de charretier, insultes en public) ne pouvait qu’amener l’idée que Nicolas Sarkozy était l’homme qu’il fallait et que sa réélection était la seule voie possible. Le jour où vous serez moins caricaturaux, on commencera à vous prendre au sérieux. J’attends vos arguments pour dire qu’il fallait réélire le sortant.