• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Argo

Argo

Travailler plus pour gagner plus ? La forme même des pyramides d'Egypte, nous enseigne que les ouvriers, et ce dès la plus haute antiquité, avaient développé une tendance naturelle à en faire de moins en moins.

Tableau de bord

  • Premier article le 20/03/2007
  • Modérateur depuis le 12/04/2007
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 61 689 2498
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 302 206 96
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Argo Argo 24 avril 2007 23:26

    On peut être d’accord sur le fond mais je pense que votre posture dessert la cause qu’elle veut défendre.

    Si Sarkozy a aspiré beaucoup de voix de Le Pen au premier tour, ce n’est pas tant parce qu’il a repris un discours d’extrême droite, mais bien parce que l’intelligentsia l’a diabolisé et que cela a plu à la France profonde. C’est la responsabilité de ceux qui l’ont attaqué et qui visiblement n’ont toujours pas compris, comme on peut le lire dans un des commentaires.

    Ca me rappelle le référendum sur l’Europe. A force de répéter aux gens « Vous n’avez pas bien compris », « Vous ne savez pas ce que c’est », « Je vais vous expliquer pour que puissiez bien juger », bref de les prendre pour des cons, une majorité a voté non. Ainsi va la France.

    Il faut faire une différence entre l’opinion publique, qui désigne l’ensemble de la population, et le jugement public qui est le fait de ceux qui, intellectuels, éditorialistes ou simples « people » ont largement accès aux médias et s’y autorisent à « distribuer la considération » à dire ce qui est bien et ce qui est mal, à donner des leçons. Le développement du « Tout sauf Sarko » est pour ce dernier un vrai bénéfice électoral, car cela le pose en candidat du peuple et de la France profonde opposé à une pseudo intelligentsia parisianiste. Les voix de la France profonde sont silencieuses, y compris parfois aux sondeurs. Elles sont aussi les plus nombreuses.



  • Argo Argo 21 avril 2007 20:28

    La dette extérieure est contrainte en France. Nous n’avons pas les moyens de faire financer la consommation par de la dette extérieure comme les états unis. Si la dette était extérieure ce serait beaucoup plus problématique.

    Au total, la dette est de 66% du PIB (les prélèvements obligatoires de 44% du PIB) et selon la loi de finances 2007 on arriverait en 2010 aux 60% imposés par l’Europe. Avec un déficit de 2,5% du PIB, c’est à dire qu’avec une croissance d’environ 2,25% on est à l’équilibre.

    La clé en fait c’est la croissance. Si on réduit la dette et le déficit en pourcentage ce n’est pas en dépensant moins, c’est en augmentant le PIB (la croissance). Après le seul problème c’est de dépenser « mieux », créer de la croissance (et du bien être social). C’est comme ça qu’on laissera une situation saine (moins de dette, moins de chômage) aux générations futures.

    Mais il ne faut pas oublier le plus « lourd », les transferts sociaux (retraites et santé) dont le poids croissant (parce que la population vieillit) est bien plus inquiétant pour les jeunes que le service de la dette et qui ne se règleront que par une réforme. Seulement pour s’écarter d’un iota du sacro saint modèle à la française (la répartition), bon courage !



  • Argo Argo 21 avril 2007 14:28

    Tout comme vous, je n’ai rien contre la dette publique tant qu’elle reste dans des limites raisonnables. Aujourd’hui 66% du PIB contre 60% fixés par l’Europe, ça va. Et à tout prendre, je préfère que l’état emprunte pour combler ses déficits plutôt qu’il augmente les impôts et les taxes (comme vous le suggérez).

    Comme je l’ai indiqué plus haut, je n’ai rien non plus contre l’investissement productif, la recherche, l’innovation et puisque vous en citez un fleuron, le TGV.

    Je déplore simplement la part trop importante de dépenses publiques non productives (celles qui ne contribuent ni à une croissante juste et durable, ni au bien être social).

    Ou si vous préférez l’incapacité des gouvernants de droite et de gauche à mener les réformes structurelles qui permettraient :

    - de réduire certaines dépenses non productives : réforme des système de retraite et de santé, réduction des effectifs de la fonction publique d’état (hors enseignants, santé, police/gendarmerie et justice).
    - et de favoriser la croissance : incitation des ménages à investir dans l’innovation et la R&D, réforme de l’enseignement supérieur et en particulier de l’université, réforme du système bancaire.



  • Argo Argo 20 avril 2007 16:39

    Et en payer moins de fonctionnaires, c’est aussi une façon de redistribuer parce qu’on va plus consommer avec le notre.



  • Argo Argo 20 avril 2007 16:36

    @ l’auteur,

    Augmenter les prélèvements ? Vous lésinez R2D2... Avec vos équations, on peut montrer que si on lui filait absolument tout notre fric à l’Etat providence, on vivrait encore plus heureux... C’était donc ça la solution ?

    Sérieux. 100% d’accord avec vous pour dire que la croissance constitue la clé. Et sur ce point, nous sommes à la traîne de l’Asie, des USA et de l’Europe. Les leviers de la croissance sont aujourd’hui assez bien connus et mis en avant à droite comme à gauche : investissement dans la recherche et l’éducation, financement des PME (seules entreprises créatrices d’emplois), libéralisation du commerce et des services, meilleur accès au crédit pour un plus grand nombre de ménages.

    Cependant votre raisonnement ne tient que sur la petite ligne qui dit que l’Etat est le mieux qualifié pour favoriser cette croissance. En gros, celle qui justifie qu’on lui donne plus de fric en augmentant les impôts (pour ceux que les mathématiques rebutent, cela me paraît plus clair). Et là je suis 100% en désaccord avec vous. Les précédents gouvernements de droite comme de gauche l’ont bien démontré.

    Mais je suis beau joueur et franchement je vous promets que le jour où :

    - La part (en % du PIB) de dépense publique productive (éducation, universités, recherche, nouvelles technologies, aide aux PME et à l’innovation) atteindra la moyenne des pays développés (je vous invite à considérer notre score sur chacun de ces points, c’est pitoyable).

    - L’Etat aura eu le courage d’engager les réformes structurelles qui permettront de réduire la part de dépense publique non productive (transferts publics, salaires, service de la dette).

    Ce jour là, je dirai OK. En Suède je dis pas, mais en France et en attendant, je fais plutôt confiance aux ménages et aux petites entreprises et préfère laisser le peu qu’il me reste d’oeufs dans ces paniers là plutôt que d’en filer encore plus à l’omelette nationale. Quand on voit la gabegie, on a le droit d’être craintif... Non ?

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv