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AubeMort

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  • AubeMort 5 mai 2008 20:43

    "La France présente depuis une quinzaine d’années une évolution inquiétante de l’enrôlement de ses étudiants dans les filières scientifiques"

    pas vraiment ; les écoles d’ingénieur, les facs de médecine continuent à faire le plein. Ce sont les formations purement universitaires qui voient leurs effectifs décliner.

    Lisez le très intéressant ouvrage de Bernard Convert, "les impasses de la démocratisation scolaire - Sur une prétendue crise des vocations scientifiques".

     

    "l’attraction en faveur des filières scientifiques passe de façon critique par un enseignement des sciences volontariste dès le plus jeune âge"

    ce n’est pas si simple ; le choix des études supérieures par de jeunes adultes se fait aussi - et surtout - en fonction des débouchés escomptés.

    "Il a pourtant été démontré que ce type de pédagogie avait un effet non seulement sur le goût des élèves pour la science, mais aussi sur leur capacité à s’exprimer et à raisonner. "

    Des références ?

    Les US où ce type de pédagogie a été initialement développé ont des résultats pas très encourageants en fin de compte : niveau moyen des lycéens plutôt bas, et les laboratoires sont surtout peuplés par des jeunes chercheurs d’origine asiatique.

     

    Perso, à voir le contenu des leçons de "science" au primaire (simplifications abusives, erreurs multiples, ..) je pense qu’il serait de loin préférable de passer plus de temps sur les matières de base (français, numération...) et d’attendre le collège et des professeurs convenablement formés pour aborder les sciences.



  • AubeMort 8 mars 2008 21:09

    COLRE vous allez rire... je suis une femme

    j’appartiens à une génération où on nous a bourré le mou avec l’égalité, l’intérêt de faire des études d’ingénieur,...etc

    Beaucoup de femmes qui ont suivi cet itinéraire sont déçues, fatiguées, ont l’impression de tout faire à moitié. Parce que justement ces fameux postes à responsabilité tolèrent fort mal qu’on s’absente sans prévenir pour un enfant gravement malade ou un RV en urgence avec le proviseur. Bien sûr qu’un homme peut décider de faire passer son boulot au second plan, et il en subira tout autant les conséquences (carrière ralentie, voire licenciement). Je trouve qu’on donne une image totalement fausse des contraintes boulot/vie de famille et des choix qu’il y a faire.

    les travaux ménagers c’est une blague - pourquoi tout le monde se focalise t il là dessus ? grâce à l’électro ménager ça prend très très peu de temps. Ce point montre bien que peu de gens se rendent compte des vrais problèmes.

    Passer du temps avec ses enfants, leur parler, les écouter ça n’a rien à voir pour moi avec les "taches domestiques". Les enfants seraient ils censés s’élever tout seuls ?

    Si élever des enfants c’est une occupation estimable pourquoi ne pas l’indemniser financièrement ou du moins assurer une retraite ? Actuellement seules ceux dont les conjoints ont un revenu suffisant peuvent se permettre de rester à la maison et profiter de leurs enfants.

    On est tombé d’un système contraignant dans un autre, les femmes qui préfèrent privilégier les valeurs humaines par rapport au fric et au pouvoir subissent à leur tour les regards de travers (voire pire) et le "poids de la société et de la morale" comme vous dites si bien...



  • AubeMort 7 mars 2008 20:22

    @claude"vous n’aimez pas les féministes, mais grâce à elles, nous, les femmes du XXI° pouvons accèder à la contraception, au travail, à l’éducation, à l’autonomie..."

    ça me parait une vue bien simpliste des choses... je crois que c’est autant sinon plus du à une évolution "matérialiste" de la société qu’à un réel rôle des féministes. La contraception a été inventée par des hommes et, d’une certaine façon, arrange bien ceux-ci également (les hommes ont toute la vie devant eux pour être père et sont rarement très pressés de s’investir dans la paternité). Les femmes ont travaillé bien avant l’invention du "féminisme". Faire du travail une composante "libératrice" est une façon de masquer qu’il est très difficile de faire vivre une famille avec un seul salaire.

    Perso j’en veux un peu au féminisme d’avoir contribué à forger le mythe de la "supernana". Si certaines sont ravies d’être ministre, professeur d’université, chef d’entreprise (il y en a finalement un bon nombre) grand bien leur fasse. Faut il pour autant considérer celles qui trouvent plus de plaisir à se consacrer prioritairement à leur famille comme des attardées mentales ou des bonnes à rien ?

    Pourquoi ne pas faire remarquer aux jeunes filles que certains boulots très concurrentiels risquent de leur réserver quelques déconvenues ?

    Beaucoup de femmes sont totalement épuisées par la nécessité de mener de front un travail salarié et l’envie de passer un minimum de temps avec leurs enfants. Il y a de moins en moins d’alternative, la moindre mesure type congé parental prolongé ou mieux indemnisé suscitant une levée de boucliers comme quoi on veut "ramener les femmes derrière leurs fourneaux" (en quoi est il humiliant de faire la cuisine ? faut il se nourrir exclusivement de surgelés ou embaucher une cuisinière ?)

     

     



  • AubeMort 27 février 2008 15:07

    Les photos de l’article sont très soigneusement choisies. Pour traverser de temps en temps le Plessis (en voiture, il y a peu de transports en communs dans le secteur...) je trouve que ça fait surtout ville-dortoir.

    Personnellement j’aimerais 100 fois mieux habiter à Paris, ZAC rive gauche y comprise, où l’offre éducative, culturelle, voire sportive, est sans commune mesure. Les prix ne sont pas les mêmes non plus...

    le problème des urbanistes est peut être de trop se préoccuper du "charme" du lieu sans se pencher sur les questions plus terre à terre ?



  • AubeMort 2 août 2007 22:27

    La grossesse et l’accouchement sont certes des processus naturels mais qui ont fait (et font encore dans les pays qui ne peuvent justement pas se payer ces structures médicalisées)énormément de victimes comme le rappelle Lambertine. Vous n’avez jamais été frappés par l’omniprésence des morts en couches dans les romans du XIXe (le fameux « la mère ou l’enfant »...) ? Les problèmes ne sont pas toujours prévisibles et une césarienne ou une réanimation de l’enfant être nécessaires en urgence, et un transfert fait perdre un temps qui peut être précieux. Moins dramatiquement, un accouchement peut être long, et la femme qui ne souhaitait pas de péridurale changer finalement d’avis. Rappelons aussi que les femmes ayant des enfants de plus en plus tard, les pépins vont automatiquement devenir plus nombreux (on n’accouche d’ailleurs pas chez soi après 40 ans, et pas après 35 ans pour un premier enfant). La Hollande souvent citée en exemple a fait machine arrière dans ce domaine, il y a quelques années les accouchements à domicile étaient beaucoup plus nombreux.De plus, dans notre société hyper technologique je comprends mal cette méfiance vis à vis de la médicalisation. L’utilisation de techniques modernes n’a en soi rien à voir avec la chaleur humaine qui peut entourer un accouchement et qui tient surtout à la qualité du personnel et à leur disponibilité (beaucoup d’accouchements sont faits par des sage-femmes dans les hôpitaux), ne faudrait il pas plutôt se préoccuper des conditions de travail des sage-femmes, des infirmières ? On pourrait aussi imaginer de développer les techniques, par exemple miniaturiser et télécommander les appareils utilisés (monitoring)


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