Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne nouvelle de nos jours de découvrir du pétrole dans ses terres ... sauf à vouloir se faire envahir dans les années à venir.
De même, je ne vois pas la valeur ajoutée de l’article, si ce n’est un coup de gueule légitime.
Je n’ai donc rien à rajouter sauf sur ce rappel essentiel : notre cher président promettait de réduire la dette avant le 6 mai. Peu importe : après son élection, avec cette facilité puant la sincère obcsénité, lui et Fillon ont plié le problème de la dette en deux en affirmant que la dette ne serait plus une priorité pour la France et ne sera donc pas traitée dans les cinq années.
La dette n’est plus un problème ! ce qui écarte toute solution propre à la réduire directement.
Quoi que nous disions maintenant, cela ne servira à rien. Du moins tant que le seuil de tolérance ne sera pas dépassé. Et à l’inverse de la vision simpliste proposé par le gouvernement, faisant naviguer nos inquiétudes d’un sujet à l’autre chaque semaine, le seuil de tolérance, lui intégrera toutes les composantes et sera inextricable. Et nous savons déjà qui payera les pots cassés.
Cependant il s’agit d’une théorie basée sur l’étude du passé qui ne révèle en rien une vérité pour l’avenir. L’article est clair dans son introduction mais la force du propos est telle que je souhaitais le préciser.
Une société peut exister sans religieux : il n’est écrit nul part que la religion est vitale pour l’homme, tout au plus, sans doute, le symbolisme l’est. Il s’agit simplement de penser différemment et de laisser à l’avenir tout son potentiel.
Le fait qu’une pratique ou qu’une croyance ait existé de tout temps et en tout lieu n’implique pas qu’elle est inhérente à la nature de l’homme. L’auteur de l’article parle de religion et de politique, mais d’autres exemples sont multiples et cachent souvent une forme d’ethnocentrisme poussant la communauté à croire en une vérité qui n’est vraie que pour elle-même. Le recul de plusieurs milliers d’année et la possibilité de pouvoir étudier toutes les civilisations depuis ce troisième millénaire n’est pas à mes yeux un critère suffisant pour affirmer détenir une vérité saine sur la nature des sociétés humaines. Tout au plus, nous en avons une connaissance accrue, ce qui aggrave le risque de se tromper, de perpétuer de fausses vérités.
On peut se demander si la mondialisation ne va pas bousculer d’autres acquis et pourquoi pas sur une longue échéance, aller à l’encontre de la théorie de l’auteur. On peut se demander si la nature humaine s’inscrit dans le déterminisme (elle sera toujours liée à la religion et à la politique) ou non déterministe (capacité à s’inventer différemment sous l’effet de contraintes externes). Je crois radicalement en la seconde option, comme pour tout.