De plus le transfert de richesse n’est pas du même ordre. La nature dispose d’une richesse naturelle (biodiversité) tandis que l’homme met en place un système de valeur conceptuelle (argent). Le transfert de richesse se fait de l’un vers l’autre en se transformant irréversiblement dans les valeurs humaines, que l’homme se plait à consommer frénétiquement sans se rappeler appartenir à une biodiversité qu’il appauvrit.
Il s’agit donc de penser différemment et ne pas considérer comme acquis que l’homme n’est destiné qu’à créer des richesses : il peut aussi chercher un équilibre, temporiser, réfléchir et s’intégrer à son environnement. Et ne pas se plier systématiquement aux lois anciennes, telle l’économie de marché.
De plus un grand économiste affirmait que les périodes genre les "Trentes Glorieuses" sont des accidents de parcours de l’évolution sociale : il est naturel qu’une société stagne ou régresse. Ce n’est pas forcément un mal, sauf pour ceux qui souhaitent avoir une plus belle voiture que leur voisin, ou ceux sujets à la peur de l’avenir, inculqué depuis leur plus jeune age.
J’apporte mon grain de sel à la pierre sculptée : ce que Luciole indique peut-être c’est que la nature n’en a rien à battre de la valeur que vous accordez à cette pierre, elle n’y voit qu’une énergie dépensée inutilement.
Bien-sûr sculpter un morceau de caillou n’est pas nocif en soi mais c’est une métaphore sur la valeur relative que l’homme accorde à ses actions au détriment des impacts environnementaux.