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Bardamor

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Rédac-chef du fanzine hebdo anarchiste "Au Trou !?"

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Derniers commentaires



  • Bardamor Bardamor 3 avril 2012 01:29

    Encore une fois le tour de passe-passe républicain façon Philippe Val, ou comment faire oublier que les guerres modernes se sont bien passées du coran ou de la bible pour faire des centaines de millions de morts.

    Que je sache, les 200.000 assassinats perpétrés par la République française en Algérie n’ont pas été commis au nom d’Allah, mais au nom du droit de propriété de la république française sur l’Algérie.
    - C’est à la république française de démontrer que ses valeurs différent du nazisme ou du soviétisme, fanatismes beaucoup plus récents et dangereux que l’islam ou le christianisme. Le culte identitaire est typiquement le type de néo-paganisme, de mystique juridique cultivée par le régime nazi.
    - On peut creuser encore plus profondément l’hypocrisie républicaine : pourquoi la République tolère-t-elle dans son armée des pratiques confessionnelles qu’elle interdit dans ses écoles ? Comme le pacifisme radical est la doctrine chrétienne (le chrétien qui fait usage des armes se damne lui-même selon l’évangile), la République entretient des pratiques confessionnelles apparemment chrétiennes dans son armée, en réalité complètement ésotériques. Dans quel but ? Est-ce parce que seuls des imbéciles peuvent larguer des bombes sur des populations civiles de leurs avions en croyant qu’ils pourront après ça « rester en accord avec leur conscience. »
    Je pense qu’être Républicain et donner des leçons de non-violence à autrui, ou de modération, suppose qu’on a passé toute sa vie devant TF1 pour ignorer aussi radicalement l’extraordinaire amas de cadavres empilés par la République française bourgeoise « au nom de la défense de la propriété » depuis que la République a été fondée. Lisez plutôt Louis-Ferdinand Céline que le Coran, et demandez-vous pourquoi l’Education nationale républicaine le censure.



  • Bardamor Bardamor 11 novembre 2011 15:15

    - Ce ne sont pas surtout les pauvres qui se plaignent de la crise, mais plutôt les banquiers, les restaurateurs, hôteliers, professions libérales, etc.

    D’ailleurs un pote artiste-peintre me disait récemment, dans le même sens : « Le gros problème, et pourquoi il n’y a plus d’artistes mais seulement des putes (il assimile le fait de peindre pour un mécène comme F. Pinault à de la prostitution), c’est qu’il n’y a plus moyen pour des artistes de vivre avec quasiment rien. »
    - Il reste que si la pauvreté et la crise font surtout peur aux plus riches à qui les saintes espèces monétaires paraissent une protection divine, l’organisation du capitalisme à l’échelle mondiale fait courir le risque, en cas de krach monumental, de révolutions et de guerres sanglantes dans les pays où règne l’esclavage pour le plus grand profit des banquiers de France et de Navarre.



  • Bardamor Bardamor 3 octobre 2011 23:57

    - Nietzsche est au moins aussi misogyne que Freud, bien qu’on pourrait écrire le « gay savoir ». Nietzsche écrit naïvement : « Seule ma mère ou ma soeur aurait pu me faire renoncer à l’idée d’éternel retour. » Alors que cette idée d’éternel retour provient d’une éducation entre les jupes des femmes, et que Nietzsche doit par conséquent tout à sa mère et à sa soeur. 



  • Bardamor Bardamor 3 octobre 2011 23:50

    - Ce ne sont pas seulement les « lois du marché » qui mettent le marché au centre de tout, et donc la compétition et la guerre, mais le droit républicain d’abord, en faisant de la propriété un droit sacré.

    Marx remet en cause le régime de la propriété sacrée ET l’Etat républicain. Ni Onfray ni Mélanchon ne sont donc « marxistes ». Il est évident que l’abus de droit capitaliste bénéficie de la protection des institutions républicaines.
    Selon Marx la révolution française est un mythe républicain-libéral.

    - Je ne vois pas en quoi Nietzsche est profond : il a le grave inconvénient de faire préférer dans les milieux populaires une culture cléricale à la culture populaire, pourtant plus solide. Au contraire de Céline, il incite le peuple à avoir confiance dans l’élite culturelle ou politique. On voit le résultat.

    - Plutôt que de savoir si un philosophe ou un savant est athée, mieux vaut se demander ce qu’il dit de l’argent. Molière par exemple, cet anti-Nietzsche, n’est pas athée, mais en revanche il a pris beaucoup plus de risque que l’amateur de musique boche pour dire comment l’argent peut servir de socle à une religion universelle de rentiers et d’exploitants, qui ne croyant rien n’ont pas moins une comptabilité bien soignée. Les prédateurs croient violemment dans leur butin.


  • Bardamor Bardamor 3 octobre 2011 23:12

    - Une sexualité normale, ça n’existe pas. Dans le schéma identitaire où nous sommes (à mes yeux totalitaire), n’importe quel goût sexuel peut être amené à être « légalisé ». L’homosexualité fournit un exemple de sexualité illégale, qui a été légalisée par la suite. On est obligé de se pencher sur cet exemple, si on veut comprendre le problème de la pédophilie. Y répondre par l’argument du « progrès social » serait y répondre par l’argument des avocats de la pédophilie, Cohn-Bendit par exemple, bien qu’avec l’âge les anciens militants de mai 68 semblent revenus à des ambitions/appétits sexuels plus modestes.


    - La manière juste de concevoir le droit n’est pas la manière républicaine ou nazie, comme un progrès, mais la manière marxiste, comme un glissement de terrain. Le droit ne fait qu’entériner des mouvements économiques et des rapports de force. Marx a anticipé le fait que les relations humaines donneraient lieu à des transactions commerciales dans le régime républicain-libéral, c’est-à-dire une généralisation de la prostitution. Plus grave encore que le mouvement pédophile, les revendications féministes de travailleuses du sexe, puisque là c’est l’esclavage qui est réclamé ou revendiqué par les esclaves au nom du progrès.

    - Il faudrait peut-être prendre de la hauteur et comprendre pourquoi notre civilisation vieillissante et féminisée tient autant à faire passer la sexualité et les sentiments pour de l’amour, quand d’autres civilisations ont considéré plus froidement ces « passions » à un niveau physiologique. On ne peut pas accuser un régime, le régime nazi, d’avoir été primitif et bestial, de s’être maintenu au niveau de l’instinct, voire d’avoir encouragé ce romantisme de pacotille, si c’est pour faire exactement la même chose, produire une culture infantilisante, où des adultes lisent Harry Potter.
    Qu’il entraîne l’abus ou pas, le désir de demeurer en enfance des adultes implique une grande angoisse de la mort. D’où vient la généralisation de cette pulsion macabre ?
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